Banditisme corse: Jacques Mariani quitte le procès de son clan présumé

Le procès de membres présumés du clan Mariani, poursuivis pour un projet d’assassinat découvert lors de l’enquête sur la mort de Francis Mariani, membre fondateur d’une bande criminelle corse, a été marqué lundi à Marseille par le départ de deux prévenus dès l’ouverture et l’absence de trois autres, un seul comparaissant finalement.”Je sais que la messe est dite (…) je vais rentrer dans ma cellule”, a lancé Jacques Mariani, fils de Francis Mariani, considéré comme l’un des membres fondateurs du gang de la Brise de Mer, au moment de quitter la salle d’audience.Les avocats de Jacques Mariani avaient demandé un renvoi de l’affaire jugée devant le tribunal correctionnel de Marseille, déplorant l’absence d’un des prévenus, Claude Chossat, “repenti” autoproclamé, sans jamais en avoir obtenu le statut légal, qui a révélé aux enquêteurs beaucoup d’informations sur le fonctionnement de l’équipe Mariani.Claude Chossat a ainsi dit aux enquêteurs que Francis Mariani nourrissait le projet d’assassiner Jean-Luc Germani, partie civile de ce procès, car il le rendait responsable d’une tentative d’assassinat contre lui en 2007.Deux autres prévenus n’étaient pas présents, pour raisons de santé, avérée pour l’un dont le cas a été disjoint.L’affaire a été déclenchée suite à la découverte d’armes, de voitures volées et d’un téléphone dans les décombres d’un hangar à Casevecchie (Haute-Corse), dans l’explosion duquel Francis Mariani et un de ses proches ont été tués en janvier 2009.Une lutte fratricide opposait depuis la fin ds années 2000 Francis Mariani à un autre des fondateurs de la Brise de Mer, Richard Casanova, assassiné en avril 2008.Tirant son nom d’un café du Vieux-Port de Bastia où ses membres se retrouvaient depuis la fin des années 1970, le gang de la Brise de Mer a dominé la criminalité pendant 25 ans, en France et en Suisse, entre braquages de banques et de fourgons blindés, jeux clandestins ou boîtes de nuit… – “La relaxe, et je reste!” -Claude Chossat, homme à tout faire de Francis Mariani, connaissait l’existence du hangar et était absent le jour de l’explosion en 2009, se rendant suspect aux yeux des proches de Jacques Mariani.Déjà emprisonné à l’époque, Jacques Mariani menait sa propre enquête sur la mort de son père depuis sa cellule, selon les écoutes réalisées par les enquêteurs, qui avaient mis au jour, grâce au téléphone retrouvé dans les décombres du hangar, “un réseau de téléphonie occulte (…) reliant l’ensemble des membres de l’équipe dirigée par Francis Mariani”, puis par son fils.Jacques Mariani “estime qu’il n’est pas possible de se défendre dans ces conditions, il ne lui reste que la possibilité de fuir le box et de demander à ses avocats de faire pareil, c’est terrible”, a fait valoir un de ses avocats, Me Hedi Dakhlaoui, qui a demandé un renvoi de l’affaire en raison de l’absence à l’audience de Claude Chossat.”L’état d’esprit de Jacques Mariani, et de sa défense, ce n’est pas celui de polluer l’audience, ce n’est pas celui +d’emboliser+, comme ça a été dit, le processus judiciaire”, a ajouté Me Dakhlaoui.Après un long délibéré, le tribunal a finalement refusé de renvoyer le procès et tenté de convaincre Jacques Mariani de rester présent, ou d’accepter de laisser ses avocats continuer à le défendre.”Dites-moi que vous allez me donner la relaxe et je reste!”, a alors rétorqué Jacques Mariani, vêtu d’un pull noir à col roulé.Il est jugé aux côtés de cinq autres prévenus, notamment pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes, particulièrement d’assassiner Jean-luc Germani, beau-frère de Richard Casanova, le rival du clan Mariani à la Brise de Mer. Le procès était initialement prévu jusqu’au 4 février, mais pourrait durer moins longtemps en l’absence de la majorité des prévenus.Un deuxième prévenu détenu, Pierre Alerini, incarcéré dans une autre affaire, a lui aussi décidé de quitter le procès lundi en raison de l’absence de Claude Chossat.Tous les prévenus nient les faits.

Nvidia loses $500 bn in value as Chinese AI firm jolts tech shares

US chip-maker Nvidia led a rout in tech stocks Monday after the emergence of a low-cost Chinese generative AI model that could threaten US dominance in the fast-growing industry.The chatbot developed by DeepSeek, a startup based in the eastern Chinese city of Hangzhou, has apparently shown the ability to match the capacity of US AI pace-setters for a fraction of the investments made by American companies.Shares in Nvidia, whose semiconductors power the AI industry, fell more than 15 percent in midday deals on Wall Street, erasing more than $500 billion of its market value.The tech-rich Nasdaq index fell more than three percent.AI players Microsoft and Google parent Alphabet were firmly in the red while Meta bucked the trend to trade in the green.DeepSeek, whose chatbot became the top-rated free application on Apple’s US App Store, said it spent only $5.6 million developing its model — peanuts when compared with the billions US tech giants have poured into AI.US “tech dominance is being challenged by China,” said Kathleen Brooks, research director at trading platform XTB. “The focus is now on whether China can do it better, quicker and more cost effectively than the US, and if they could win the AI race,” she said.US venture capitalist Marc Andreessen has described DeepSeek’s emergence as a “Sputnik moment” — when the Soviet Union shocked Washington with its 1957 launch of a satellite into orbit.As DeepSeek rattled markets, the startup on Monday said it was limiting the registration of new users due to “large-scale malicious attacks” on its services.Meta and Microsoft are among the tech giants scheduled to report earnings later this week, offering opportunity for comment on the emergence of the Chinese company.Shares in another US chip-maker, Broadcom, fell 16 percent while Dutch firm ASML, which makes the machines used to build semiconductors, saw its stock tumble 6.7 percent.”Investors have been forced to reconsider the outlook for capital expenditure and valuations given the threat of discount Chinese AI models,” David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.”These appear to be as good, if not better, than US versions.”Wall Street’s broad-based S&P 500 index shed 1.7 percent while the Dow was flat at midday.In Europe, the Frankfurt and Paris stock exchanges closed in the red while London finish flat. Asian stock markets mostly slid.Just last week following his inauguration, Trump announced a $500 billion venture to build infrastructure for AI in the United States led by Japanese giant SoftBank and ChatGPT-maker OpenAI.SoftBank tumbled more than eight percent in Tokyo on Monday while Japanese semiconductor firm Advantest was also down more than eight percent and Tokyo Electron off almost five percent.- Interest rates in focus -Besides tech earnings, this week also sees interest-rate decisions from the US Federal Reserve and European Central Bank, ahead of American inflation data.Equities enjoyed a healthy run-up last week on the hope that Trump’s second administration would take a less hardball approach to global trade. However, his threat Sunday that he would hit Colombian goods with a 25 percent tariff — rising to 50 percent next week — and revoke the visas of government officials set off alarm bells.The move came after President Gustavo Petro blocked deportation flights from the United States. In response to Trump’s decision, Petro initially announced retaliatory levies of 25 percent on imports from the United States.But Bogota later backed down and agreed to accept the deported citizens, with Foreign Minister Luis Gilberto Murillo saying they had “overcome the impasse.”- Key figures around 1700 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,445.61 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.7 percent at 5,995.77New York – Nasdaq: DOWN 3.0 percent at 19,361.47London – FTSE 100: FLAT at 8,503.71Paris – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,906.58Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 21,282.18Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 39,565.80 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 20,197.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,250.60 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0485 from $1.0497 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2469 from $1.2484Dollar/yen: DOWN at 154.33 yen from 156.00 yen Euro/pound: UP at 84.11 pence from 84.08 penceBrent North Sea Crude: DOWN 2.3 percent at $75.75 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 2.6 percent at $72.70 per barrel

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.

Colombia awaits deported migrants after Trump forces climbdown

Colombia said Monday it had sent aircraft to repatriate migrants deported from the United States after apparently bowing to President Donald Trump’s threats of painful tariffs for defying his plans for mass expulsions.After a day-long showdown with Trump, which culminated with Washington and Bogota threatening each other with a full-blown trade war, the White House claimed Sunday evening that Colombia had backed down.Washington said that Bogota, which turned back two US military planeloads of migrants on Sunday, had agreed to “unrestricted acceptance of all illegal aliens from Colombia returned from the United States.”But it was unclear whether Colombia’s left-wing President Gustavo Petro had relinquished all of his demands, with Bogota saying Monday it had sent its own planes to bring home deportees.Colombia’s ambassador to Washington, Daniel Garcia Pena, told Blu Radio that the planes were “on their way to pick up our compatriots in the United States” and would be “landing today, or at the latest early tomorrow.”Foreign Minister Luis Gilberto Murillo on Sunday night confirmed that the government had “overcome the impasse” with Washington but did not give details, saying only that Colombia would “continue to receive Colombians who return as deportees” in “dignified conditions.”Trump’s plan for mass deportations of migrants has put him on a potential collision course with governments in Latin America, the original home of most of the United States’ estimated 11 million undocumented migrants.Since he took office a week ago, thousands of migrants have been deported to Central and South America — but in most cases the deportations stemmed from agreements predating his return to power.Colombia, traditionally one of the United States’ closest allies in Latin America, was the only country to announce that it had turned back deportation flights.- Sent home in chains -The decision appeared linked to the treatment of dozens of Brazilian migrants who were sent home in chains on a US plane on Friday, in what Brazil called “flagrant disregard” for their basic rights.Colombia’s president had made clear however he would allow in civilian deportation flights, as long as the migrants were not treated “like criminals.”But Trump responded furiously nonetheless, announcing stiff tariffs on Colombian imports despite the two countries having a free-trade agreement and suspending the issuing of visas at the US embassy in Bogota among other measures.Petro initially sought to hit back and impose his own tariffs on US products, but later backed down following an outcry in Colombia over what many saw as his reckless handling of the dispute.Trump later said he would suspend implementation of the tariffs but that the visa measures would stay in place until the first planeload of deportees returned.While previous US administrations also routinely carried out deportations, the Trump administration has begun using military aircraft, with at least one landing in Guatemala this week.Mexican President Claudia Sheinbaum said Monday that her country received around 4,000 deported migrants during Trump’s first week back in office, which was “not a substantial increase” on the usual rate.Just over 190,000 people were deported to Mexico from January to November 2024, according to government figures, that is about 17,200 per month.Sheinbaum is also trying to avert a trade war with Washington, after Trump renewed his threat to impose 25% tariffs on imports from both Mexico and Canada unless they halted the flow of migrants and drugs into the United States.The president of Honduras, Xiomara Castro, has called for an urgent meeting of leaders from the Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) to take place Thursday in Tegucigalpa to discuss migration following the latest US moves.

Huthis on the terror list: what does it mean for Yemen?

US President Donald Trump’s decision to re-designate Yemen’s Huthi rebels as a foreign terrorist organisation could have deep implications for aid and the peace process in the war-shattered country.The Iran-backed Huthis, who control much of Yemen, have fired on Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war, prompting reprisal strikes from US, Israeli and British forces. Already the Arabian Peninsula’s poorest country before the war broke out a decade ago, Yemen is now suffering one of the world’s worst humanitarian crises, with about two-thirds of its 34 million people in need of aid.Former US president Joe Biden removed the Huthis from the foreign terrorist list after humanitarian groups protested that they could not get aid to Yemen’s needy without dealing with the rebels.Meanwhile, fighting has largely stopped since the United Nations brokered a ceasefire in 2022, but the peace process has stalled and risks disintegrating if tensions rise. AFP examines the US designation and its potential consequences. – What does the new designation mean? -Trump intends to return the Huthis to the list of Foreign Terrorist Organizations (FTO), where he placed them during his first term. A year ago under Biden, they were placed on the less-severe list of Specially Designated Global Terrorist (SDGT) groups, which still had the effect of freezing their assets and cutting off sources of financing.The re-designation could take several weeks. Presuming it is successful, anyone who engages or works with the Huthis, whose territory is home to most of Yemen’s population, will risk being prosecuted by the United States. “Unlike SDGT, FTO restrictions encompass even indirect forms of contact or meetings with the group, which may be penalised if deemed supportive,” said Mohammed Al-Basha of the Basha Report, a US-based risk advisory. “This expanded and more punitive framework not only cuts off financial lifelines but also significantly undermines the group’s operational capabilities, international mobility, and legitimacy.”According to Elisabeth Kendall, director of Girton College at the University of Cambridge, Trump intends to adopt a “zero-tolerance policy regarding Huthi aggression, irrespective of the potential repercussions for civilians”.”The debate is not about whether the FTO designation is merited. Most Western analysts agree that it is,” Kendall told AFP.”The debate is about whether it will pressure the Huthis and ultimately help halt their attacks. This is less clear.”- How will it affect Yemen’s people? -Although Biden’s downgrade in the Huthis’ terror rating followed an outcry from aid agencies, humanitarian groups have so far remained quiet about Trump’s order. It is nonetheless likely that projects receiving US aid will be scaled down or suspended.Abdulghani al-Iryani, a researcher at the Sanaa Center For Strategic Studies, an independent think-tank, said: “It will cause immense difficulties in providing humanitarian assistance.”The punishment is not going to be just on areas that the Huthis control, while they are of course the majority of the Yemeni population, but it will even affect the others who are under government control.”Iryani said Sanaa’s banks would go bust, harming depositors all over the country, and that Yemen’s wheat suppliers were likely to suspend their contracts, as they did the first time the Huthis were placed on the FTO list.”It’s just a mess,” he said. “Maybe in the long term, this will break the backbone of the Huthis, but I think famine will set in well before the Huthis’ backbone is broken.” – What about the peace process? -The Huthis have been fighting a Saudi-led coalition that backs the ousted government, in a war that has been mainly on hold since the 2022 ceasefire. But after the warring parties committed to a peace process in December 2023, momentum has stalled, with the Huthis raising tensions by attacking Israel and harassing the Red Sea shipping corridor during the Gaza war.Iryani said the new designation “kills any prospect” of peace talks, adding that previously, “at least, there was the chance of starting again with a proper structure for negotiations. But now, we can’t even talk to them.” Basha concurred that the redesignation raises the risk of conflict reigniting in Yemen.”The Huthis are likely to interpret the FTO designation as a declaration of war, potentially resuming maritime attacks on US commercial and naval assets by March,” he said.”Should a US Navy warship be struck and sailors harmed, the situation could escalate rapidly, leading to a protracted conflict.”But Ibrahim Jalal, a non-resident scholar at the  Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center, said the FTO listing could point to a new direction for Yemen.”If the decision… is part of a comprehensive strategy, the Yemeni government and its partners must seize the historic opportunity to impose a national project that strengthens the pillars of peace and stability,” he posted on X.

Un documentaire attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste vietnamien

Un documentaire projeté pour la première fois samedi au festival américain de Sundance attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste pigiste vietnamien et non au photographe d’Associated Press (AP), des révélations rejetées par l’agence.Le film “The Stringer”, réalisé par Bao Nguyen, raconte une enquête sur la photo tristement célèbre d’une petite fille vietnamienne brûlée vive courant sur la route après un bombardement à Trang Bang, dans le sud du pays en 1972.La photo, qui a contribué à changer la perception mondiale de la guerre du Vietnam, aurait en réalité été prise par un pigiste local et non par Nick Ut, photographe pour l’Associated Press, récompensé par un prix Pulitzer.Dans “The Stringer”, Carl Robinson, à l’époque éditeur photo à Saigon pour AP, assure avoir menti et modifié la légende de l’image sur ordre de son rédacteur en chef, Horst Faas.La semaine dernière, AP a publié sa propre enquête sur la controverse et a déclaré n’avoir “rien trouvé qui prouve que Nick Ut n’a pas pris la photo”, mais a précisé qu’elle n’avait pas obtenu l’accès aux recherches du film.L’agence de presse américaine “se tient prête à examiner toutes les preuves et les nouvelles informations concernant cette photo” et “ne s’intéresse qu’aux faits et à la vraie histoire de cette photo emblématique”, a affirmé l’organisation dans un communiqué dimanche.Après avoir interviewé Carl Robinson, les réalisateurs du film ont identifié Nguyen Thanh Nghe, un pigiste vietnamien dont le nom apparaît sur d’autres photos prises ce jour-là.”Nick Ut m’a accompagné sur le terrain. Mais ce n’est pas lui qui a pris cette photo… C’est moi.”, affirme Nguyen Thanh Nghe dans le film.Les réalisateurs du documentaire ont également fait appel à INDEX, une ONG basée en France et spécialisée dans les enquêtes médico-légales, qui a conclu qu’il était “hautement improbable” que Nick Ut se soit trouvé dans la bonne position pour prendre la photo.Les avocats de Nick Ut, qui a toujours dit avoir pris la photo, ont tenté d’empêcher la sortie du film.L’un d’entre eux, Jim Hornstein, a déclaré à l’AFP que Carl Robinson avait une “vendetta de 50 ans contre Nick Ut, AP et Horst Faas” et qu’une “plainte pour diffamation sera bientôt déposée contre les réalisateurs du film”.

Les Bourses européennes reculent, inquiétudes sur l’IA

Les Bourses européennes ont terminé majoritairement en recul lundi, plombées par les interrogations des marchés sur le secteur de l’IA, après la montée en puissance d’une start-up chinoise revendiquant de concurrencer l’américain OpenAI pour quelques millions de dollars seulement.Paris a perdu 0,27%, Francfort 0,53% et Amsterdam 0,72%. Londres est restée à l’équilibre (+0,02%), tout comme Milan (-0,03%).