Au tribunal, Sarkozy, les infirmières bulgares et la visite de Kadhafi dont il se serait “bien passé”

Contrepartie d’un “pacte de corruption”, ou de la libération de ces “malheureuses infirmières bulgares” détenues en Libye ? Nicolas Sarkozy s’est longuement expliqué lundi au tribunal sur la visite controversée à Paris de Mouammar Kadhafi en 2007, dont il jure qu’il se serait volontiers passé.Son argument principal tient en une phrase, qu’il répète une dizaine de fois : “Si les infirmières n’avaient pas été libérées, Mouammar Kadhafi ne serait pas venu en France”, jure Nicolas Sarkozy, qui a encore passé plusieurs heures à la barre – “13 ou 14 heures” depuis le début du procès le 6 janvier, a-t-il compté.”Quand avez-vous commencé à vous intéresser au sort des infirmières ?”, demande la présidente. “Le 26 avril 2007”, répond le prévenu, notes sous les yeux, visiblement bien préparé. Comme son adversaire Ségolène Royal insiste-t-il, il avait reçu entre les deux tours de la présidentielle et à leur demande les familles de ces cinq infirmières, accusées à tort, avec un médecin palestinien, d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants libyens. Elles ont vécu “huit années de cauchemar”, et Nicolas Sarkozy prend “l’engagement de faire de leur libération une priorité” – comme Ségolène Royal, insiste-t-il encore.L’ancien chef d’Etat est accusé d’avoir passé en 2005 un pacte de corruption avec le dictateur libyen pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007. Parmi les contreparties supposées, une réhabilitation sur la scène internationale qui se serait notamment concrétisée par une visite de Mouammar Kadhafi à Paris, une première depuis 30 ans, et par la libération des infirmières. “Il sera facile de faire litière de ces accusations grossières”, assure le prévenu, avant de méticuleusement remonter, date par date, le fil du réchauffement des relations franco-libyennes.  En résumé : il est “bien antérieur à mon action”, engagé par “Jacques Chirac”, et “ne concerne pas que la France mais le monde entier” avec la levée des sanctions des Nations Unies en 2003, soutient-il.- “Coût en terme d’image” -Une fois élu, dans le contexte de ce réchauffement, et alors que les “gros efforts” de l’Union européenne pour libérer les infirmières n’ont “pas abouti” – mais qu’un accord pour indemniser les familles des enfants vient d’être trouvé -, Nicolas Sarkozy a “l’idée” d’envoyer son épouse d’alors, Cécilia Sarkozy, négocier en Libye. “Ce sont des femmes qui sont victimes de cette situation épouvantable et je pense que ce geste personnel pourrait faire bouger les choses”.”L’idée que Kadhafi pouvait me tenir se fracasse à la pression que je lui mets pour les infirmières, pour les droits de l’Homme. On voit bien que je suis parfaitement libre”, clame-t-il.Les infirmières et le médecin palestinien repartiront de Libye à bord de l’avion de Cécilia Sarkozy. “Recevoir Mouammar Kadhafi n’est pas une condition de la libération ?”, demande la présidente du tribunal. “Je ne l’aurais pas reçu si elles n’avaient été libérées”, répond le prévenu. Les images de la tente plantée à deux pas de l’Elysée, les critiques au sein même du gouvernement sur la France qui n’est pas “un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang”…Cette visite, “franchement je m’en serais bien passé”, répète plusieurs fois Nicolas Sarkozy, conscient du “coût en terme d’image”.Mais “à aucun moment on ne peut voir cette visite comme celle de deux compères qui se retrouvent après un accord juteux qui les a rapprochés, tellement ça a été tendu de la première à la dernière minute”, jure-t-il encore, s’affairant à minimiser le rôle de l’Etat qui n’a ni “payé” ni “organisé” le tour “en bateau mouche” du Guide, “la visite du Louvre”, ou encore “la partie de chasse à Rambouillet”. Le parquet national financier, qui peine décidément à faire vaciller l’ancien chef de l’Etat depuis le début du procès, s'”interroge” : si la libération des infirmières n’était pas la contrepartie de la visite, peut-être le pacte de corruption l’était-il ? Le prévenu s’agite, le procureur précise : “je suis obligé de vous poser la question”. Nicolas Sarkozy se radoucit: “Le pacte de corruption, M. le procureur, il n’existe pas”.

Au tribunal, Sarkozy, les infirmières bulgares et la visite de Kadhafi dont il se serait “bien passé”

Contrepartie d’un “pacte de corruption”, ou de la libération de ces “malheureuses infirmières bulgares” détenues en Libye ? Nicolas Sarkozy s’est longuement expliqué lundi au tribunal sur la visite controversée à Paris de Mouammar Kadhafi en 2007, dont il jure qu’il se serait volontiers passé.Son argument principal tient en une phrase, qu’il répète une dizaine de fois : “Si les infirmières n’avaient pas été libérées, Mouammar Kadhafi ne serait pas venu en France”, jure Nicolas Sarkozy, qui a encore passé plusieurs heures à la barre – “13 ou 14 heures” depuis le début du procès le 6 janvier, a-t-il compté.”Quand avez-vous commencé à vous intéresser au sort des infirmières ?”, demande la présidente. “Le 26 avril 2007”, répond le prévenu, notes sous les yeux, visiblement bien préparé. Comme son adversaire Ségolène Royal insiste-t-il, il avait reçu entre les deux tours de la présidentielle et à leur demande les familles de ces cinq infirmières, accusées à tort, avec un médecin palestinien, d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants libyens. Elles ont vécu “huit années de cauchemar”, et Nicolas Sarkozy prend “l’engagement de faire de leur libération une priorité” – comme Ségolène Royal, insiste-t-il encore.L’ancien chef d’Etat est accusé d’avoir passé en 2005 un pacte de corruption avec le dictateur libyen pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007. Parmi les contreparties supposées, une réhabilitation sur la scène internationale qui se serait notamment concrétisée par une visite de Mouammar Kadhafi à Paris, une première depuis 30 ans, et par la libération des infirmières. “Il sera facile de faire litière de ces accusations grossières”, assure le prévenu, avant de méticuleusement remonter, date par date, le fil du réchauffement des relations franco-libyennes.  En résumé : il est “bien antérieur à mon action”, engagé par “Jacques Chirac”, et “ne concerne pas que la France mais le monde entier” avec la levée des sanctions des Nations Unies en 2003, soutient-il.- “Coût en terme d’image” -Une fois élu, dans le contexte de ce réchauffement, et alors que les “gros efforts” de l’Union européenne pour libérer les infirmières n’ont “pas abouti” – mais qu’un accord pour indemniser les familles des enfants vient d’être trouvé -, Nicolas Sarkozy a “l’idée” d’envoyer son épouse d’alors, Cécilia Sarkozy, négocier en Libye. “Ce sont des femmes qui sont victimes de cette situation épouvantable et je pense que ce geste personnel pourrait faire bouger les choses”.”L’idée que Kadhafi pouvait me tenir se fracasse à la pression que je lui mets pour les infirmières, pour les droits de l’Homme. On voit bien que je suis parfaitement libre”, clame-t-il.Les infirmières et le médecin palestinien repartiront de Libye à bord de l’avion de Cécilia Sarkozy. “Recevoir Mouammar Kadhafi n’est pas une condition de la libération ?”, demande la présidente du tribunal. “Je ne l’aurais pas reçu si elles n’avaient été libérées”, répond le prévenu. Les images de la tente plantée à deux pas de l’Elysée, les critiques au sein même du gouvernement sur la France qui n’est pas “un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang”…Cette visite, “franchement je m’en serais bien passé”, répète plusieurs fois Nicolas Sarkozy, conscient du “coût en terme d’image”.Mais “à aucun moment on ne peut voir cette visite comme celle de deux compères qui se retrouvent après un accord juteux qui les a rapprochés, tellement ça a été tendu de la première à la dernière minute”, jure-t-il encore, s’affairant à minimiser le rôle de l’Etat qui n’a ni “payé” ni “organisé” le tour “en bateau mouche” du Guide, “la visite du Louvre”, ou encore “la partie de chasse à Rambouillet”. Le parquet national financier, qui peine décidément à faire vaciller l’ancien chef de l’Etat depuis le début du procès, s'”interroge” : si la libération des infirmières n’était pas la contrepartie de la visite, peut-être le pacte de corruption l’était-il ? Le prévenu s’agite, le procureur précise : “je suis obligé de vous poser la question”. Nicolas Sarkozy se radoucit: “Le pacte de corruption, M. le procureur, il n’existe pas”.

Freed hostages’ smiles deceptive, Israel’s military says

Israel gave a grim account Monday of seven freed hostages’ health, saying that despite a “show” by Hamas to present them as healthy and smiling, they faced a long recovery from their ordeal.The seven women freed so far under Israel’s ceasefire deal with the Palestinian militant group were all malnourished, exposed to psychological suffering and wounded in various ways, said the deputy chief of the Israeli army’s medical corps, Colonel Avi Benov.Images of four Israeli soldiers — aged 19 and 20 — released in Gaza on Saturday by Hamas showed them looking healthy and smiling. They greeted people around them and clutched parting gifts in paper bags as they were handed over to the Red Cross.But Benov said there was more to the story.”They were given more food in the days before (their release), they were allowed to shower, they were given (new) clothes,” he said in a video call open to the media.”This is part of the show organised by Hamas.”Since the deal took effect on January 19, the militants have freed a total of seven Israeli hostages in exchange for 290 prisoners, all Palestinians except for one Jordanian.But despite the hostages’ joy and relief at being reunited with their families, it “will take time” for them to recover, said Benov.Hospitalised after their release, the women have been diagnosed with physical health problems including malnutrition, vitamin deficiencies and a metabolic system “in bad shape”, he said.- Invisible wounds -Some of the hostages had been held for the past eight months in tunnels, Benov said.”For them it’s more complicated because light, sun and to be able to talk with someone are essential elements to be physically and mentally healthy,” he said, without naming them or giving further details.All the hostages were “wounded one way or the other” when they were captured on October 7, 2023 in the Hamas attack that ignited the ensuing war, Benov said.Their wounds were poorly treated in captivity, or not at all, he added.Hostages who were freed during a previous truce in November 2023 have said some wounded captives were operated on with no anaesthesia.But the most “complicated” wounds are psychological, said Benov.”Even if they look happy, a fear remains. It’s hard for them to believe that this time around they’re in good hands, that it’s not another show organised by Hamas,” he said.Benov declined to answer a question on whether the hostages had been victims of physical abuse, torture or sexual violence, saying it was important to “protect their privacy”.”They will tell what they went through, if they want to, in a few weeks or a few months,” he said.An Israeli health ministry report sent in December to the United Nations special rapporteur on torture said the hostages released in November 2023 had suffered various forms of physical and psychological violence.It said freed hostages had reported being branded with hot irons, beaten, sexually assaulted, held in isolation and deprived of food.Numerous ex-hostages showed signs of post-traumatic stress disorder, depression, anxiety and survivor’s guilt, the report said.Benov said hostages set for release in the coming weeks would likely be in even worse health.Under the deal, they include captive men over 50 or in poor health.”We are expecting that the next hostages to be released, who are older, with some of them already ill when they were kidnapped, will come back in worse condition,” he said.

Silicon Valley rattled by low-cost Chinese AI

Fears of upheaval in the AI gold rush rocked Wall Street on Monday following the emergence of a popular ChatGPT-like model from China, triggering predictions of turmoil for Silicon Valley and accusations of cheating.Last week’s release of the latest DeepSeek model initially received limited attention, overshadowed by the inauguration of US President Donald Trump on the same day.However, over the weekend, the Chinese artificial intelligence startup’s chatbot surged to become the most downloaded free app on Apple’s US App Store, displacing OpenAI’s ChatGPT.What truly rattled the industry was DeepSeek’s claim that it developed its latest model, the R1, at a fraction of the cost that major companies are currently investing in AI development, primarily on expensive Nvidia chips and software.This development is particularly significant given that the AI boom, ignited by ChatGPT’s release in late 2022, has propelled Nvidia to become one of the world’s most valuable companies.The news sent shockwaves through the US tech sector, exposing a critical concern: should tech giants continue to pour hundreds of billions of dollars into AI investment when a Chinese company can apparently produce a comparable model so economically?DeepSeek was a poke in the eye to Washington and its priority of thwarting China by maintaining American technological dominance. The development also comes against a background of a US government push to ban Chinese-owned TikTok in the United States or force its sale.David Sacks, Trump’s AI advisor and prominent tech investor, said DeepSeek’s success justified the White House’s decision to reverse Biden-era executive orders that had established safety standards for AI development.These regulations “would have hamstrung American AI companies without any guarantee that China would follow suit” which they obviously wouldn’t, Sacks wrote on X.Adam Kovacevich, CEO of the tech industry trade group Chamber of Progress, echoed this sentiment: “Now the top AI concern has to be ensuring (the United States) wins.”Tech investor and Trump ally Marc Andreessen declared “Deepseek R1 is AI’s Sputnik moment,” referencing the 1957 launch of Earth’s first artificial satellite by the Soviet Union that stunned the Western world. The situation is particularly remarkable since, as a Chinese company, DeepSeek lacks access to Nvidia’s state-of-the-art chips used to train AI models powering chatbots like ChatGPT.Exports of Nvidia’s most powerful technology are blocked by order of the US government, given the strategic importance of developing AI.”If China is catching up quickly to the US in the AI race, then the economics of AI will be turned on its head,” warned Kathleen Brooks, research director at XTB, in a note to clients.Microsoft CEO Satya Nadella took to social media hours before markets opened to dismiss concerns about cheaply-produced AI, saying less expensive AI was good for everyone.But last week at the World Economic Forum in Davos, Nadella warned: “We should take the developments out of China very, very seriously.”Microsoft, an eager adopter of generative AI, plans to invest $80 billion in AI this year, while Meta announced at least $60 billion in investments on Friday.- ‘Outplayed’ -Much of that investment goes into the coffers of Nvidia, whose shares plunged a staggering 17 percent on Monday. Adding to the turmoil, the esteemed Stratechery tech newsletter and others suggested that DeepSeek’s innovations stemmed from necessity, as lacking access to powerful Nvidia-designed chips forced them to develop novel methods.The export controls are “driving startups like DeepSeek to innovate in ways that prioritize efficiency, resource-pooling, and collaboration,” wrote the MIT Technology Review.Elon Musk, who has invested heavily in Nvidia chips for his company xAI, suspects DeepSeek of secretly accessing banned H100 chips –- an accusation also made by the CEO of ScaleAI, a prominent Silicon Valley startup backed by Amazon and Meta.But such accusations “sound like a rich kids team got outplayed by a poor kids team,” wrote Hong Kong-based investor Jen Zhu Scott on X.In a statement, Nvidia said DeepSeek’s technology was “fully export control compliant.” 

Israel says ‘eliminated’ 15 Palestinians in Jenin raid

The Israeli military on Monday said it had “eliminated over 15 terrorists” and arrested 40 wanted people during a major raid that began last week in the occupied West Bank city of Jenin.The raid began two days after a truce took hold in the Gaza Strip, seeking to put an end to more than 15 months of the Israel-Hamas war that ravaged the Palestinian coastal territory.The military said in a statement that during the Jenin operation troops seized dozens of weapons and “located an explosive device hidden inside a washing machine in one of the buildings in Jenin”.Soldiers “also dismantled dozens of explosives planted beneath roads intended to attack troops”, it said.During another operation, “an observation command centre was located, containing gas canisters intended for manufacturing explosive devices”, it said.Backed by bulldozers and warplanes, the military launched last Tuesday its “Iron Wall” operation in Jenin and its adjacent refugee camp, militant strongholds frequently targeted in Israeli raids.AFP images on Monday showed Israeli troops still in the area, and black smoke rising over the camp.Salim al-Saadi, a member of the Jenin camp’s management committee, told AFP that 80 percent of its residents had fled since the raid began.The United Nations agency for Palestinian refugees, UNRWA, said on its website that more than 24,000 refugees were registered in the camp in 2023, though the actual population is not known.AFP pictures on Thursday showed rows of women, men and children filing out of the camp, some of them carrying their belongings in bags, accompanied by Palestine Red Crescent ambulances.A number of Palestinian officials reported that Israel had ordered residents to leave the camp, but the military denied this.The Palestinian health ministry had earlier reported that the Israeli operation killed at least 12 Palestinians and injured 40 more around Jenin.Violence has soared throughout the West Bank since the war between Hamas and Israel broke out in Gaza on October 7, 2023.Israeli troops or settlers have killed more than 860 Palestinians in the West Bank since the start of the Gaza war, according to the health ministry.At least 29 Israelis have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military raids in the territory over the same period, according to Israeli official figures.Israel has occupied the West Bank since 1967.

Les fuites de données de grande ampleur en hausse, selon la Cnil et l’Anssi

Free, Auchan, Molotov TV… Les fuites de données personnelles massives s’accélèrent, un phénomène confirmé par des bilans chiffrés de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).”En 2024, nous avons enregistré 5.629 notifications de violations de données, c’est 20% de plus qu’en 2023, peut-être parce que cette obligation de notification est plus connue, mais aussi parce que les violations des données à caractère personnel ont augmenté”, a détaillé Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil, interrogée par l’AFP lundi. “Pour nous, la tendance la plus préoccupante concerne l’augmentation des violations de très grande ampleur”, a-t-elle également indiqué.Selon la Cnil, qui reçoit l’ensemble des notifications, le nombre de violations de données touchant plus d’un million de personnes a doublé en un an, passant d’une vingtaine en 2023 à une quarantaine en 2024. L’Anssi, chargée des incidents affectant la sécurité des systèmes d’information des autorités publiques et des opérateurs régulés, a quant à elle décompté ces deux dernières années 236 incidents de cybersécurité liés à des violations de données personnelles, a indiqué son directeur général Vincent Strubel. “Cela donne l’impression d’une explosion mais ce n’est pas quelque chose qui se vérifie dans les faits”, appuie M. Strubel. L’agence étatique a relevé 121 fuites de données concernant ces grandes entités en 2023 et 115 en 2024. Des chiffres toutefois supérieurs aux années précédentes. Entre 2021 et 2022, l’Anssi fait état de 118 violations de données. Pour Vincent Strubel, l’évolution de ces attaques repose largement sur “la typologie d’attaquants”, avec l’action croissante de groupes criminels organisés.”Il y a une très grande diversité d’acteurs, y compris des gens qui sont des parfaits amateurs, qui sont parfois des Français, parfois des étrangers”, poursuit-il. Par la voix de sa présidente, la Cnil a indiqué qu’elle devrait “accroître les contrôles sur la sécurité” des grandes bases de données, “en précisant un certain nombre de mesures adéquates pour prévenir les risques de violation”. En 2024, Auchan, SFR, Free, la plateforme de streaming Molotov, Truffaut, Cultura, Boulanger ou encore Le Point ont confirmé la fuite de données personnelles de leurs utilisateurs. Soit plusieurs dizaines de millions de personnes concernées, dont les adresses mails, postales, et parfois les identifiants bancaires, ont pu être revendus en ligne par des pirates.

Flood of Palestinians return to north Gaza after hostage breakthrough

Masses of displaced Palestinians streamed into the north of war-ravaged Gaza on Monday after Israel and Hamas reached a deal for the release of another six hostages.Also on Monday, the Israeli government said eight of the hostages held in Gaza who were due for release in the truce’s first phase are dead.The fragile ceasefire and hostage release deal between Israel and Hamas is intended to bring an end to more than 15 months of war that began with Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Israel had prevented Palestinians from returning to northern Gaza, accusing Hamas of violating the terms of the truce, but Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said late Sunday they would be allowed to pass after a new agreement was reached.Hamas had said blocking the returns amounted to a truce violation.A sea of humanity moved through the now-open Netzarim Corridor into the north, watched over by Israeli tanks. Some pulled carts weighed down with mattresses and other essentials. Others carried what belongings they could.Late Monday the Hamas government in Gaza said “more than 300,000 displaced” had returned during the day “to the governorates of the north”, an area of Gaza severely battered by the war.After reaching the area, men embraced each other.”Welcome to Gaza,” read a newly-erected banner hanging above a dirt road in front of a collapsed building in Gaza City.”This is the happiest day of my life,” said Lamees al-Iwady, a 22-year-old who returned to Gaza City after being displaced several times.”I feel as though my soul and life have returned to me,” she said. “We will rebuild our homes, even if it’s with mud and sand.”With the joy of return came shock at the extent of destruction wrought by more than a year of war.According to the Hamas-run government’s media office, 135,000 tents and caravans are needed in Gaza City and the north to shelter returning families.Still, Hamas called the return “a victory” for Palestinians that “signals the failure and defeat of the plans for occupation and displacement”.The comments came after US President Donald Trump floated an idea to “clean out” Gaza and resettle Palestinians in Jordan and Egypt, drawing condemnation from regional leaders.President Mahmud Abbas, whose Palestinian Authority is based in the Israeli-occupied West Bank, issued a “strong rejection and condemnation of any projects” aimed at displacing Palestinians from Gaza, his office said.- Dark memories -For Palestinians, any attempt to move them from Gaza would evoke dark memories of what the Arab world calls the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement of Palestinians during Israel’s creation in 1948.”We say to Trump and the whole world: we will not leave Palestine or Gaza, no matter what happens,” said displaced Gaza resident Rashad al-Naji.Moving Gaza’s inhabitants — who number 2.4 million — could be done “temporarily or could be long term”, Trump said on Saturday.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich called Trump’s suggestion “a great idea”.The Arab League warned against “attempts to uproot the Palestinian people from their land”, and Jordanian Foreign Minister Ayman Safadi issued a “firm” rejection of Palestinian displacement.”Jordan is for Jordanians and Palestine is for Palestinians,” Safadi said.Egypt’s foreign ministry said it rejected any infringement of Palestinians’ “inalienable rights”.- Visibly distraught -Israel had said it would prevent Palestinians’ passage to the north until the release of Arbel Yehud, a civilian woman hostage who it maintained should have been freed on Saturday.But Netanyahu’s office later said a deal had been reached for the release of three hostages on Thursday, including Yehud, as well as another three on Saturday.Hamas confirmed the agreement in its own statement Monday.Later, another Gaza militant group, Islamic Jihad, released video footage of a visibly distressed Yehud.She called on Netanyahu to do everything in his power to secure the release of the remaining hostages.In southern Gaza, the European Union agreed on Monday to restart a monitoring mission at the Rafah crossing between Gaza and Egypt. Italy said the main aim “is to coordinate and facilitate the daily transit of up to 300 wounded and sick”.During the first phase of the truce which began on January 19, 33 hostages are supposed to be freed in staggered releases over six weeks in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held by the Israelis.The second such swap, on Saturday, saw four Israeli women hostages, all soldiers, exchanged for 200 prisoners, all Palestinians except for one Jordanian.On Monday, Israeli government spokesman David Mencer said eight of the hostages due for release in the first phase are dead.”The families have been informed of the situation of their relatives,” he said, without disclosing their names.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack, 87 remain in Gaza, including 34 Israel says are dead.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 47,317 people in Gaza, the majority civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the United Nations considers reliable.burs-ser/it/jsa

Adolescent tué à Paris: deux mineurs mis en examen et placés en détention provisoire

Deux mineurs de 16 et 17 ans ont été mis en examen lundi et placés en détention provisoire dans l’enquête sur la mort d’un adolescent de 14 ans, poignardé après avoir refusé de donner son téléphone vendredi soir à Paris, a indiqué le parquet.Les deux mineurs ont été mis en examen pour “extorsion avec violences ayant entraîné la mort sur Elias B., et violences volontaires sur mineur de quinze ans sans incapacité sur son ami”, a précisé le parquet. Elias B. sortait de son entraînement de football vendredi peu avant 20H00 au stade Jules-Noël, dans le sud du XIVe arrondissement, lorsque les deux mineurs lui ont réclamé son portable.En réponse à son refus, un violent coup de couteau lui a été porté à l’épaule, avaient relaté une source policière et le parquet.Un ami, qui était avec lui, “a effectué les gestes de premiers secours et permis d’identifier les agresseurs”, avait précisé le ministère public.Conduit à l’hôpital avec un pronostic vital engagé, la victime est décédée samedi midi.Les deux mineurs, résidant dans le XIVe arrondissement, ont été interpellés peu de temps après les faits et placés en garde à vue.Selon le préfet de police, Laurent Nuñez, interrogé sur RTL lundi matin, “l’un a reconnu la tentative d’extorsion et le coup de couteau mortel”.Le vol de portable “était le seul mobile et il ne connaissait “probablement pas” la victime, a précisé le préfet.Les deux garçons étaient connus de la justice, selon le parquet.L’un avait fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire en décembre 2023 pour des faits de vols et extorsion. Ils avaient tous les deux été présentés à la justice le 30 octobre 2024 pour des faits de vol commis avec violence, et ils avaient interdiction de contact entre eux.La mort d’Elias B. a suscité de nombreuses réactions.Le préfet Nuñez a déploré “une montée en gamme, une montée en puissance, de la violence chez les mineurs, qui devient insupportable”.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait, lui, dénoncé un acte “de barbares”. Son homologue à la Justice, Gérald Darmanin a réuni lundi l’ensemble des procureurs “afin de leur donner les instructions de politique pénale” en réponse aux récents “faits de violences inacceptables.

South Africa to face Salah in AFCON, Nigeria draw TunisiaMon, 27 Jan 2025 20:05:20 GMT

South Africa will face Mohamed Salah-captained Egypt while Ademola Lookman-inspired Nigeria must tackle Tunisia after the 2025 Africa Cup of Nations group stage draw was made in Rabat on Monday. Hosts Morocco face giantkillers Comoros in the opening match of the 24-team tournament on December 21 while title-holders Ivory Coast will come up against five-time winners …

South Africa to face Salah in AFCON, Nigeria draw TunisiaMon, 27 Jan 2025 20:05:20 GMT Read More »

Eaux usées dans le Bassin d’Arcachon: manifestation contre un “permis à polluer”

Plus d’une centaine de personnes, réunies à l’appel d’ostréiculteurs et de défenseurs de l’environnement, ont dénoncé lundi à Arcachon un projet de règlement considéré comme “un permis à polluer” car il autorise les rejets d’eaux usées dans la nature, a constaté l’AFP.La préfecture a indiqué mi-janvier qu’elle entendait faire droit à la demande du syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon (Siba) d’autoriser de tels “rejets exceptionnels et encadrés” en cas d’intempéries faisant saturer les canalisations. Le préfet de Gironde Etienne Guyot a depuis précisé que sa décision finale dépendrait de l’avis du Parc naturel marin, qui se réunit vendredi prochain.”Dans des eaux usées, il y a toutes les saloperies que l’on peut y mettre. L’impact sur le milieu marin, pour nous, est catastrophique”, a expliqué à l’AFP Thierry Lafon, ostréiculteur et président de l’association de défense des eaux du bassin d’Arcachon (Adeba) devant le siège du gestionnaire du réseau piloté par les collectivités.”Notre activité, c’est gérer un maillon de l’écosystème: quand l’écosystème se casse la gueule, nous, on se casse la gueule avec”, a-t-il ajouté un peu plus d’un an après la suspension pendant un mois de la production ostréicole, consécutive à une épidémie de gastroentérite pendant les fêtes de fin d’année 2023.D’intenses précipitations à l’automne et au début de l’hiver avaient en effet entraîné l’infiltration des eaux pluviales dans les canalisations d’eaux usées, provoquant des débordements dans le milieu naturel au niveau de bassins de sécurité et une contamination des huîtres produites dans le Bassin.Pour Jacques Storelli, à la tête d’une coordination regroupant 25 associations environnementales, “on a un constat de faillite”. “L’État a été dans l’incapacité d’imposer le respect du code de l’environnement” et “aujourd’hui, il veut autoriser le Siba à faire déborder les bassins de sécurité”.Le gestionnaire du réseau d’assainissement avait déposé cette demande de modification auprès de la préfecture, le temps de construire des “déversoirs d’orage” au niveau des bassins de sécurité pour canaliser ces débordements.L’édification de ces ouvrages avait été ordonnée par la justice en avril dernier, après des plaintes d’associations environnementales.”Ces déversoirs d’orage, c’est tout simplement des trop-pleins, qui ne solutionnent absolument rien. Ce qui se passait en douce sera désormais officiel”, a critiqué M. Lafon, qui compare ces mesures à “un permis à polluer”.