Budgets: PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le PS et le gouvernement ont trouvé lundi à l’Assemblée un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu dans l’hémicycle de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au fil des discussions, le gouvernement a dégainé un amendement augmentant le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros, en faisant peser le poids de la hausse sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental. “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.En attendant, les députés ont voté lundi en fin d’après-midi la baisse et la suppression accélérée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production décrié par le camp gouvernemental comme par l’extrême droite. Le coût est de 1,3 milliard.- A l’horizon, les retraites -En fin de matinée, le député PS Jérôme Guedj avait salué prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global, après l’adoption en commission des Affaires sociales de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre, où les parlementaires repartiront de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.Autre mesure du gouvernement rejetée par la commission: la création d’une cotisation patronale sur les tickets-restaurants et les chèques-vacances.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat (contrôlé par la droite et les centristes) rétablira la réforme, a prévenu son président Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a reçu lundi les chefs des groupes de droite et du centre du Sénat, irrités par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget de la Sécu est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).bur-ito-sac-sl/la/leo/swi

Budgets: PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le PS et le gouvernement ont trouvé lundi à l’Assemblée un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu dans l’hémicycle de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au fil des discussions, le gouvernement a dégainé un amendement augmentant le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros, en faisant peser le poids de la hausse sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental. “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.En attendant, les députés ont voté lundi en fin d’après-midi la baisse et la suppression accélérée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production décrié par le camp gouvernemental comme par l’extrême droite. Le coût est de 1,3 milliard.- A l’horizon, les retraites -En fin de matinée, le député PS Jérôme Guedj avait salué prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global, après l’adoption en commission des Affaires sociales de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre, où les parlementaires repartiront de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.Autre mesure du gouvernement rejetée par la commission: la création d’une cotisation patronale sur les tickets-restaurants et les chèques-vacances.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat (contrôlé par la droite et les centristes) rétablira la réforme, a prévenu son président Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a reçu lundi les chefs des groupes de droite et du centre du Sénat, irrités par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget de la Sécu est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).bur-ito-sac-sl/la/leo/swi

Budgets: PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le PS et le gouvernement ont trouvé lundi à l’Assemblée un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu dans l’hémicycle de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au fil des discussions, le gouvernement a dégainé un amendement augmentant le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros, en faisant peser le poids de la hausse sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental. “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.En attendant, les députés ont voté lundi en fin d’après-midi la baisse et la suppression accélérée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production décrié par le camp gouvernemental comme par l’extrême droite. Le coût est de 1,3 milliard.- A l’horizon, les retraites -En fin de matinée, le député PS Jérôme Guedj avait salué prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global, après l’adoption en commission des Affaires sociales de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre, où les parlementaires repartiront de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.Autre mesure du gouvernement rejetée par la commission: la création d’une cotisation patronale sur les tickets-restaurants et les chèques-vacances.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat (contrôlé par la droite et les centristes) rétablira la réforme, a prévenu son président Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a reçu lundi les chefs des groupes de droite et du centre du Sénat, irrités par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget de la Sécu est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).bur-ito-sac-sl/la/leo/swi

Le Hamas rend à Israël le corps d’un otage retenu à Gaza

Le Hamas a rendu lundi à Israël le corps d’un 16e otage retenu dans la bande de Gaza, quelques heures après un appel des familles à suspendre les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu tant que toutes les dépouilles n’auraient pas été rendues.Aux termes de l’accord entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 10 octobre, le mouvement islamiste avait libéré trois jours plus tard les 20 derniers otages vivants, retenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Le Hamas devait aussi rendre à cette date les 28 corps encore retenus dans le territoire palestinien, mais n’en avait restitué jusqu’à présent que 15, arguant de difficultés pour retrouver les dépouilles au milieu d’un champ de ruines.Lundi, la branche armée du Hamas a annoncé que la dépouille d’un 16e otage serait restituée dans la soirée. Peu après, un cercueil a été remis au Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, avant d’être confié aux forces israéliennes.”Israël a reçu, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge, le cercueil d’un otage mort qui a été remis à l’armée et au Shin Bet (le service de sécurité intérieure, NDLR) à l’intérieur de la bande de Gaza”, a déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ajoutant que le corps allait être transféré en Israël pour y être identifié.Le gouvernement israélien avait annoncé plus tôt qu’une équipe du CICR, de secouristes égyptiens ainsi qu’un représentant du Hamas recherchaient des dépouilles d’otages à Gaza.Sur des images filmées par l’AFPTV dans le quartier d’al-Touffah, dans la ville de Gaza, des engins de chantier et des camions étaient en action au milieu des ruines pour tenter de retrouver des corps.- “Toutes ses obligations” -Rappelant qu’aux termes de l’accord de cessez-le-feu, tous les otages morts et vivants auraient dû être rendus dès le 13 octobre, le Forum des familles, la principale organisation israélienne de familles d’otages, a appelé lundi “le gouvernement israélien, l’administration américaine et les médiateurs à ne pas passer à la phase suivante de l’accord tant que le Hamas n’aura pas rempli toutes ses obligations”.Israël a levé lundi l’état d’urgence dans les zones proches de la frontière avec Gaza pour la première fois depuis l’attaque de 2023, a annoncé le ministre de la Défense, Israel Katz.La deuxième phase du plan du président américain Donald Trump, visant à mettre fin définitivement à deux ans de guerre, comprend notamment le désarmement du Hamas, l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien de la bande de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.527 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.- Recherches dans les ruines -Israël, qui contrôle tous les accès du territoire, avait permis ce week-end à un convoi égyptien d’y entrer pour aider à chercher les dépouilles.Les équipes de recherches munies d’engins de chantier ont obtenu l’autorisation d’entrer “au-delà de la ligne jaune”, qui matérialise le repli israélien à l’intérieur du territoire, “sous la supervision étroite de l’armée israélienne pour identifier l’emplacement de nos otages”, a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement israélien, Shosh Bedrosian. “Il est difficile de localiser certains corps de captifs israéliens, car l’occupation a modifié le relief de Gaza (pendant la guerre, ndlr). De plus, certaines personnes qui ont enterré ces corps ont elles-mêmes été tuées ou ne se souviennent plus de l’endroit où elles les ont enterrés”, avait déclaré samedi le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Ce dernier a répété la volonté du mouvement palestinien de rendre les dépouilles, malgré ces complications. “Nous ne donnerons pas à l’occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre”, a-t-il ajouté.

Sudan army admits loss of key city as reports of atrocities emerge

Sudan’s army admitted on Monday it had withdrawn from the strategic hub of El-Fasher, while the United Nations issued a stark warning over reports of “atrocities” by the paramilitary group now in control of the city.Fears have mounted for the safety of tens of thousands of civilians in the city in western Darfur, trapped in an 18-month siege by the Rapid Support Forces (RSF), which has been fighting a brutal war with Sudan’s army for more than two years.”We have agreed to withdraw the army from El-Fasher to a safer location,” the army chief and de facto ruler of Sudan, General Abdel Fattah al-Burhan, said in a speech broadcast on national television, after the RSF announced victory on Sunday.Burhan also vowed revenge and to fight “until this land is purified”.The capture of El-Fasher could mark a significant turning point in Sudan’s war, which has killed tens of thousands and displaced nearly 12 million people since April 2023.The city’s capture gives the RSF control over all five state capitals in Darfur, consolidating its parallel administration in Nyala, the capital of South Darfur.The army is now confined to the north, east and centre of Sudan and is excluded from a third of Sudanese territory, a development, experts say, which raises the possibility the country could face partition.”This represents a terrible escalation in the conflict,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in answer to an AFP question, adding that “the level of suffering that we are witnessing in Sudan is unbearable”.UN rights chief Volker Turk spoke of a growing risk of “ethnically motivated violations and atrocities” in El-Fasher.- ‘Summary executions’ -His office said it was “receiving multiple, alarming reports that the Rapid Support Forces are carrying out atrocities, including summary executions”.The UN Human Rights Office said the reports consisted of “summary execution of civilians trying to flee, with indications of ethnic motivations for killings”, as well as videos showing “dozens of unarmed men being shot or lying dead, surrounded by RSF fighters who accuse them of being (Sudanese army) fighters”.A video released by local activists and authenticated by AFP shows a fighter known for executing civilians in RSF-controlled areas shooting a group of unarmed civilians sitting on the ground at point-blank range.Footage shared by pro-democracy activists purportedly showed dozens of people lying dead on the ground alongside burned-out vehicles.AFP was unable to contact civilians in the city, where the Sudanese Journalists’ Syndicate says communications, including satellite networks, have been cut off by a media blackout.The syndicate expressed “deep concern for the safety of journalists” in El-Fasher, adding that independent reporter Muammar Ibrahim has been detained by RSF forces since Sunday.The UN Human Rights Office noted hundreds of people have reportedly been detained while trying to flee, including a journalist.The head of the World Health Organisation (WHO) expressed outrage at the attack on the only hospital still partially operational in El-Fasher.”According to reports, a nurse lost her life and three other health workers were injured” on Sunday, Tedros Adhanom Ghebreyesus wrote on X.The army-aligned governor of Darfur called for the protection of civilians in El-Fasher and demanded “an independent investigation into the violations and massacres carried out by the militia away from public view”.- ‘Turning a blind eye’ -According to the UN, more than one million people have fled the city since the start of the war and around 260,000 civilians, half of them children, remain trapped in El-Fasher without aid, where many have resorted to eating animal fodder.The UN’s migration agency said more than 26,000 people had fled the fighting in El-Fasher since Sunday, either seeking safety in the outskirts of the city or heading to Tawila, 70 kilometres (45 miles) to the west.In Tawila, teams from Doctors Without Borders (MSF) said they were facing a massive influx of wounded “coming from El-Fasher to the overwhelmed town’s hospital”.Since Sunday evening, 130 have been hospitalised, including 15 in critical condition, MSF said in a statement.The RSF said they were conducting “comprehensive search and clean-up operations” to “eliminate the last pockets of terrorists and mercenaries”.The paramilitary group also claimed to have deployed teams to “protect civilians,” and “secure the streets” by clearing away ordnance and debris.The Emergency Lawyers, a group which has been documenting atrocities in Sudan, accused paramilitaries of “deliberately turning a blind eye to the actions of their members who carry out mass executions of civilians and prisoners”, denouncing “systematic practices amounting to war crimes.”The UN last month voiced alarm over potential massacres targeting non-Arab communities in El-Fasher, similar to those reported after the RSF captured the nearby Zamzam camp in April.Now well into its third year, the war has spiralled into what the United Nations describes as the world’s largest displacement and hunger crisis.

Sudan army admits loss of key city as reports of atrocities emergeMon, 27 Oct 2025 22:10:14 GMT

Sudan’s army admitted on Monday it had withdrawn from the strategic hub of El-Fasher, while the United Nations issued a stark warning over reports of “atrocities” by the paramilitary group now in control of the city.Fears have mounted for the safety of tens of thousands of civilians in the city in western Darfur, trapped in …

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Hamas returns hostage body as families urge pause to Gaza truce

Hamas handed over the remains of a deceased hostage on Monday as the Palestinian group came under increasing pressure to return its remaining deceased captives as promised under the Gaza ceasefire.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said Israeli forces had received a coffin containing what Hamas said was the sixteenth of 28 bodies of hostages taken in the October 7, 2023 attacks.The Israeli military and security service were to take the coffin from Gaza to Israel, where it will be received in a military ceremony before being brought to the national forensic institute for identification and eventual return to the hostage’s family.”All of the hostages’ families have been updated accordingly, and our hearts are with them in this difficult hour. The effort to return our hostages is ongoing and will not cease until the last hostage is returned,” the statement said.- Deadline missed -An informed source within Hamas confirmed the handover. “The body of an Israeli captive that was recovered today in the Gaza Strip has been handed over to the Red Cross,” the source told AFP.The latest exchange came as both senior Israeli officials and an association representing the families of the October 7 hostages demanded that Hamas speed up the transfer, which has slowed since it released its 20 living captives.”Hamas knows exactly where every one of the deceased hostages is held. Two weeks have passed since the deadline set in the agreement for the return of all 48 hostages, yet 13 remain in Hamas captivity,” the Hostages and Missing Families Forum said.”The families urge the government of Israel, the United States administration and the mediators not to advance to the next phase of the agreement until Hamas fulfils all of its obligations and returns every hostage to Israel,” the association said.Hamas spokesperson Hazem Qassem protested that the claim that the group knows the location of the remaining missing bodies is “false”, arguing that Israel’s bombardment during the two-year conflict had left locations unrecognisable.”We affirm our commitment to completing the first phase of the ceasefire agreement to prevent the occupation from finding any pretexts,” he said, referring to Palestinians’ fears that Israel could renew military action despite the truce.  “We are determined to hand over the bodies of the Israeli captives as soon as possible,” he said.- Search for bodies -During their October 7, 2023 attack on Israel, Hamas militants took 251 people hostage, most of whom had been released, rescued or recovered before this month’s ceasefire.The attack itself resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s subsequent assault on Gaza killed at least 68,527 people, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.On Monday, Israel lifted the state of emergency for areas near the border with Gaza for the first time since the 2023 attack, Defence Minister Israel Katz announced.Hamas says it is committed to the ceasefire and insists it is trying to return all the remaining bodies — 11 Israelis and two workers from Thailand and Tanzania — but that the search has been hampered by the destruction wrought on Gaza during the war.In the past two days, Egypt has sent recovery crews and heavy earth-moving equipment into Gaza, with Israeli approval, to help with the recovery operation.Israeli spokeswoman Shosh Bedrosian said a team of Red Cross staff, Egyptian rescuers and a Hamas member were searching for bodies and had been allowed to cross the so-called Yellow Line into the area of Gaza controlled by Israeli forces.A Red Cross spokesperson also confirmed it was part of the search team.- Opposition to Turkey -No firm timescale has been put on the next stages of the Gaza truce plan, but US President Donald Trump’s administration is working to set up an international security force with troops from Arab and Muslim nations to police the truce.Israel has voiced strong opposition to Turkey’s participation in the proposed security force.Israeli foreign minister Gideon Saar said that, under President Recep Tayyip Erdogan, Turkey had “led a hostile approach against Israel, that included not only hostile statements, but also diplomatic and economic measures against Israel”. “So it is not reasonable for us to let their armed forces enter the Gaza Strip, and we will not agree to that, and we said it to our American friends,” he added, at a news conference during a visit to Budapest.The US military has also set up a coordination centre in southern Israel to monitor the ceasefire and to coordinate aid and reconstruction, but aid agencies are pushing for greater access for humanitarian convoys inside Gaza.Israel has withdrawn its forces from Gaza’s main cities, but still controls around half of the territory from positions on the Yellow Line, and has resisted calls to allow aid through the Rafah border crossing with Egypt. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La Jamaïque se prépare au pire ouragan de son histoire

Des fortes pluies et des vents violents secouent lundi la Jamaïque à l’approche de l’ouragan Melissa, qui pourrait être le plus violent à toucher terre dans le pays caribéen et où il menace d’entraîner inondations et glissements de terrain catastrophiques.Avec des vents allant jusqu’à 280 kilomètres par heure, l’ouragan Melissa figure en catégorie 5, maximale, sur l’échelle de Saffir-Simpson et devrait frapper l’île de plein fouet tôt mardi.S’il ne perd pas en intensité, il s’agira du plus puissant ouragan à toucher terre en Jamaïque depuis le début des suivis météorologiques.Le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, a alerté sur des risques de dégâts particulièrement importants pour l’ouest du pays. “Je ne pense pas qu’une seule infrastructure de cette région puisse résister à un ouragan de catégorie 5, donc il pourrait y avoir d’importantes destructions”, a-t-il déclaré sur CNN, appelant les habitants “à monter sur les hauteurs, à protéger vos biens et votre famille”, et surtout à évacuer les zones les plus à risques.- Refus d’évacuer -Mais de leur propre aveu, de nombreux habitants ont refusé de suivre les consignes des autorités. “Je ne veux tout simplement pas partir”, explique Jennifer Ramdial, une pêcheuse, rencontrée lundi par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade historique près de la capitale Kingston.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, abonde Roy Brown, un plombier et carreleur, bien que l’échelle de Saffir-Simpson s’arrête à la catégorie 5.Selon lui, nombre de personnes ont refusé de fuir la localité en raison de mauvaises expériences passées dans les abris anti-ouragans proposés par les autorités.Evoluant depuis plusieurs jours dans les Caraïbes, l’ouragan a déjà fait au moins quatre morts en Haïti et en République dominicaine, qui étaient toujours lundi sous la menace de pluies importantes pouvant entraîner des glissements de terrain et inondations.Dans le sud du pays, plusieurs personnes avaient trouvé refuge dans un bar à Flagaman.”Je suis vraiment inquiet pour les gens”, confie à l’AFP Enrico Coke, un fermier qui dit craindre que les pêcheurs et agriculteurs ne paient le plus lourd tribut.Les autorités ont exhorté la population à se mettre à l’abri en prévision des vents puissants et pluies torrentielles qui doivent s’abattre sur le territoire et pourraient causer d’importants dégâts matériels ainsi que des coupures prolongées d’électricité et des communications.Des précipitations torrentielles pouvant entraîner jusqu’à plus d’un mètre de pluie sont notamment attendues par endroit, a prévenu Michael Brennan, le directeur du Centre américain des ouragans (NHC).- Changement climatique -L’inquiétude est d’autant plus grande que l’ouragan Melissa évolue à une vitesse très basse, de six kilomètres par heure. Les pluies torrentielles et vents puissants pourraient donc s’éterniser sur les localités affectées.Pour le climatologue Daniel Gliford, le changement climatique aggrave par ailleurs “tous les aspects les plus néfastes de l’ouragan Melissa”.”Il entraîne des précipitations et des submersions côtières plus importantes et avec des intensités plus fortes que ce qui aurait été observé dans un monde sans changement climatique”, insiste l’expert auprès de l’AFP.Le dernier ouragan majeur à avoir touché terre en Jamaïque était l’ouragan Gilbert de septembre 1988. De catégorie 3 ou plus sur l’échelle de Saffir-Simpson, il avait fait 40 morts et d’énormes dégâts dans le pays.Depuis, l’île avait été frappée par plusieurs ouragans, dont certains majeurs, le dernier en date étant Béryl, en juillet 2024, qui n’y avait toutefois pas touché terre.Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts.A l’approche de l’arrivée de l’ouragan Melissa, les autorités jamaïcaines ont fermé les ports ainsi que l’aéroport international qui dessert la capitale.L’ouragan menace également l’est de Cuba ainsi que le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.