Geopolitical fractures and Ukraine worries sap G20 summit

The G20’s role in fixing economic crises is threatened by geopolitical fractures, leaders warned Saturday at a summit in South Africa boycotted by the United States.European leaders attending the G20 summit — the first held in Africa — huddled on its sidelines to push back at a unilateral plan by US President Donald Trump aimed at ending the war in Ukraine on terms favouring Russia.In a joint statement issued with Canada and Japan, they said Trump’s plan needs “additional work” as it would leave Ukraine “vulnerable”. They added that some of its points required “the consent of EU and NATO members”.Speaking at the opening of the summit, one of the statement’s signatories, French President Emmanuel Macron, said: “We are struggling to resolve major crises together around this table.”He warned that, given fissures in international cooperation, “the G20 may be coming to the end of a cycle”.”There’s no doubt, the road ahead is tough,” agreed British Prime Minister Keir Starmer — who also signed the statement — adding: “We need to find ways to play a constructive role again today in the face of the world challenges.”Chinese Premier Li Qiang said “unilateralism and protectionism are rampant” and “many people are pondering what exactly is happening to global solidarity.”But the summit’s host, President Cyril Ramaphosa, argued the G20 remained key for international cooperation.”The G20 underscores the value of the relevance of multilateralism. It recognises that the challenges that we face can only be resolved through cooperation, collaboration and partnership,” Ramaphosa said.- Concern for Ukraine -The G20 comprises 19 countries plus the European Union and the African Union, and accounts for 85 percent of the world’s GDP and two-thirds of its population.The Johannesburg summit was undermined by the American boycott, and China’s Li stood in for an absent President Xi Jinping, while Russia sent a Kremlin official, Maxim Oreshkin, instead of President Vladimir Putin, who is wanted under an International Criminal Court warrant. The leaders present adopted a summit declaration covering climate, energy, debt sustainability and a critical-minerals pact — along with a joint call for a “just” peace in Ukraine, the Democratic Republic of Congo, Sudan and the “Occupied Palestinian Territory”.Following the opening ceremony, Starmer, Macron and German Chancellor Friedrich Merz rushed into a meeting to discuss Trump’s plan for Ukraine, joined soon after by other leaders from Europe, Australia, Canada and Japan.Afterwards all of them, except Australian Prime Minister Anthony Albanese, issued a statement saying the “draft” US plan had some “important elements” but “will require additional work”.”Borders must not be changed by force,” they said, adding they were “also concerned by the proposed limitations on Ukraine’s armed forces, which would leave Ukraine vulnerable to future attack”.- ‘Progress’ sought -European Council President Antonio Costa said on X the leaders of all 27 EU nations would hold a follow-up meeting on Monday, on the sidelines of a European Union-African Union summit in Angola.Security officials from Britain, France and Germany were to meet US and Ukrainian counterparts on Sunday in Switzerland to seek “progress” on the US plan, both Starmer and Macron said. Macron, speaking to journalists, said a “coalition of the willing” of some 30 nations backing Ukraine would on Tuesday follow up with a video call to coordinate and “to take new initiatives”.Trump has said he wants Kyiv to accept his 28-point proposals — which involve ceding territory to Russia and cutting the size of Ukraine’s military — by Thursday.The United States said it skipped the Johannesburg summit because it viewed its priorities — including on trade and climate — as running counter to its policies.But it said it would send the US charge d’affaires at its embassy in South Africa on Sunday to accept the handover of the next G20 presidency.Trump has said he intends to hold the 2026 summit at a Florida golf club that he owns.

Le gouvernement veut croire à un compromis malgré le rejet quasi unanime du budget

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a affirmé samedi qu’un compromis reste possible au Parlement malgré le rejet à plate couture dans la nuit par l’Assemblée nationale du budget 2026, sans convaincre les oppositions qui envisagent de plus en plus clairement une loi spéciale pour maintenir le fonctionnement de l’Etat.”Nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours parlementaire, et je reste convaincu qu’un compromis peut se construire”, a commenté le ministre de l’Economie Roland Lescure, rejetant la responsabilité de cet échec sur “l’extrême droite et l’extrême gauche” qui “ont voté ensemble des mesures inopérantes pour un budget insincère”.Fait inédit dans la Ve République, la quasi-totalité de l’Assemblée s’est opposée dans la nuit de vendredi à samedi au projet de budget de l’Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année, dans les délais constitutionnels.Après 125 heures de débats parfois houleux sur la fiscalité du patrimoine, ou celle des grandes entreprises, 404 députés ont rejeté la partie “recettes” du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie “dépenses”.Les groupes de gauche et le RN ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions. Seul à voter pour, le député du groupe centriste Liot Harold Huwart (Eure-et-Loir).L’Assemblée avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’État, de manière inédite sous la Ve République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.Le camp gouvernemental a largement invoqué les mesures fiscales votées par les oppositions – “des horreurs économiques”, selon Paul Midy (Renaissance) – pour justifier son absence de soutien au texte de l’exécutif. Le PS, qui a accepté de ne pas censurer le Premier ministre en échange de la suspension de la réforme des retraites et d’un abandon du 49.3, espérait que les débats permettent d’arracher une mesure de justice fiscale, “taxe Zucman” ou succédané.Des propositions repoussées. Un cocktail d’autres taxes a cependant été approuvé, sur la fortune improductive, les grandes entreprises, les multinationales ou les géants du numérique.- “Le compte n’y est pas” -Mais “le compte n’y est pas”, a lancé Boris Vallaud (PS), estimant les “recettes” insuffisantes pour “effacer” des économies irritantes sur les politiques publiques. Le PS continuera toutefois à “chercher le compromis”, a promis le socialiste, dont le groupe avait permis l’adoption de la partie recettes du budget de la sécurité sociale contenant, il est vrai, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites.Sans surprise, l’attitude des socialistes a été fustigée par le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. “Incohérents et bordélisateurs, même la macronie et les socialistes n’ont pas défendu leur œuvre”, a-t-il dit. Pour sa part, Marine Le Pen a estimé que le vote des députés “ne peut avoir qu’une conclusion : la démission du gouvernement et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d’alternance”.Les deux textes budgétaires – sécurité sociale et Etat – ont devant eux un parcours d’obstacles qui rend leur adoption plus qu’hypothétique. Le premier a commencé d’être examiné au Sénat, le second suivra dans la semaine.Le rapporteur général du budget Philippe Juvin (LR) suggère au gouvernement de recourir finalement à l’article 49.3 de la Constitution, pour faire passer un budget avant le 31 décembre. Mais Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas l’utiliser, et une telle manoeuvre serait politiquement difficile.Pour beaucoup, le gouvernement n’échappera pas à une “loi spéciale”, sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants, de faire fonctionner l’Etat avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.C’est l’hypothèse la “plus probable”, a estimé samedi matin sur France 2 Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.”Il vaut mieux une loi spéciale plutôt qu’un budget qui continuera à déclasser la France et à appauvrir les Français”, a asséné de son côté le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau dans le Parisien.A ce stade, le gouvernement écarte le scénario des ordonnances, ces textes qui permettent à l’exécutif d’imposer un budget sans passer par le Parlement.sl-are-sac-hr/dch   

Le gouvernement veut croire à un compromis malgré le rejet quasi unanime du budget

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a affirmé samedi qu’un compromis reste possible au Parlement malgré le rejet à plate couture dans la nuit par l’Assemblée nationale du budget 2026, sans convaincre les oppositions qui envisagent de plus en plus clairement une loi spéciale pour maintenir le fonctionnement de l’Etat.”Nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours parlementaire, et je reste convaincu qu’un compromis peut se construire”, a commenté le ministre de l’Economie Roland Lescure, rejetant la responsabilité de cet échec sur “l’extrême droite et l’extrême gauche” qui “ont voté ensemble des mesures inopérantes pour un budget insincère”.Fait inédit dans la Ve République, la quasi-totalité de l’Assemblée s’est opposée dans la nuit de vendredi à samedi au projet de budget de l’Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année, dans les délais constitutionnels.Après 125 heures de débats parfois houleux sur la fiscalité du patrimoine, ou celle des grandes entreprises, 404 députés ont rejeté la partie “recettes” du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie “dépenses”.Les groupes de gauche et le RN ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions. Seul à voter pour, le député du groupe centriste Liot Harold Huwart (Eure-et-Loir).L’Assemblée avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’État, de manière inédite sous la Ve République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.Le camp gouvernemental a largement invoqué les mesures fiscales votées par les oppositions – “des horreurs économiques”, selon Paul Midy (Renaissance) – pour justifier son absence de soutien au texte de l’exécutif. Le PS, qui a accepté de ne pas censurer le Premier ministre en échange de la suspension de la réforme des retraites et d’un abandon du 49.3, espérait que les débats permettent d’arracher une mesure de justice fiscale, “taxe Zucman” ou succédané.Des propositions repoussées. Un cocktail d’autres taxes a cependant été approuvé, sur la fortune improductive, les grandes entreprises, les multinationales ou les géants du numérique.- “Le compte n’y est pas” -Mais “le compte n’y est pas”, a lancé Boris Vallaud (PS), estimant les “recettes” insuffisantes pour “effacer” des économies irritantes sur les politiques publiques. Le PS continuera toutefois à “chercher le compromis”, a promis le socialiste, dont le groupe avait permis l’adoption de la partie recettes du budget de la sécurité sociale contenant, il est vrai, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites.Sans surprise, l’attitude des socialistes a été fustigée par le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. “Incohérents et bordélisateurs, même la macronie et les socialistes n’ont pas défendu leur œuvre”, a-t-il dit. Pour sa part, Marine Le Pen a estimé que le vote des députés “ne peut avoir qu’une conclusion : la démission du gouvernement et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d’alternance”.Les deux textes budgétaires – sécurité sociale et Etat – ont devant eux un parcours d’obstacles qui rend leur adoption plus qu’hypothétique. Le premier a commencé d’être examiné au Sénat, le second suivra dans la semaine.Le rapporteur général du budget Philippe Juvin (LR) suggère au gouvernement de recourir finalement à l’article 49.3 de la Constitution, pour faire passer un budget avant le 31 décembre. Mais Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas l’utiliser, et une telle manoeuvre serait politiquement difficile.Pour beaucoup, le gouvernement n’échappera pas à une “loi spéciale”, sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants, de faire fonctionner l’Etat avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.C’est l’hypothèse la “plus probable”, a estimé samedi matin sur France 2 Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.”Il vaut mieux une loi spéciale plutôt qu’un budget qui continuera à déclasser la France et à appauvrir les Français”, a asséné de son côté le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau dans le Parisien.A ce stade, le gouvernement écarte le scénario des ordonnances, ces textes qui permettent à l’exécutif d’imposer un budget sans passer par le Parlement.sl-are-sac-hr/dch   

Le gouvernement veut croire à un compromis malgré le rejet quasi unanime du budget

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a affirmé samedi qu’un compromis reste possible au Parlement malgré le rejet à plate couture dans la nuit par l’Assemblée nationale du budget 2026, sans convaincre les oppositions qui envisagent de plus en plus clairement une loi spéciale pour maintenir le fonctionnement de l’Etat.”Nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours parlementaire, et je reste convaincu qu’un compromis peut se construire”, a commenté le ministre de l’Economie Roland Lescure, rejetant la responsabilité de cet échec sur “l’extrême droite et l’extrême gauche” qui “ont voté ensemble des mesures inopérantes pour un budget insincère”.Fait inédit dans la Ve République, la quasi-totalité de l’Assemblée s’est opposée dans la nuit de vendredi à samedi au projet de budget de l’Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année, dans les délais constitutionnels.Après 125 heures de débats parfois houleux sur la fiscalité du patrimoine, ou celle des grandes entreprises, 404 députés ont rejeté la partie “recettes” du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie “dépenses”.Les groupes de gauche et le RN ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions. Seul à voter pour, le député du groupe centriste Liot Harold Huwart (Eure-et-Loir).L’Assemblée avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’État, de manière inédite sous la Ve République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.Le camp gouvernemental a largement invoqué les mesures fiscales votées par les oppositions – “des horreurs économiques”, selon Paul Midy (Renaissance) – pour justifier son absence de soutien au texte de l’exécutif. Le PS, qui a accepté de ne pas censurer le Premier ministre en échange de la suspension de la réforme des retraites et d’un abandon du 49.3, espérait que les débats permettent d’arracher une mesure de justice fiscale, “taxe Zucman” ou succédané.Des propositions repoussées. Un cocktail d’autres taxes a cependant été approuvé, sur la fortune improductive, les grandes entreprises, les multinationales ou les géants du numérique.- “Le compte n’y est pas” -Mais “le compte n’y est pas”, a lancé Boris Vallaud (PS), estimant les “recettes” insuffisantes pour “effacer” des économies irritantes sur les politiques publiques. Le PS continuera toutefois à “chercher le compromis”, a promis le socialiste, dont le groupe avait permis l’adoption de la partie recettes du budget de la sécurité sociale contenant, il est vrai, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites.Sans surprise, l’attitude des socialistes a été fustigée par le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. “Incohérents et bordélisateurs, même la macronie et les socialistes n’ont pas défendu leur œuvre”, a-t-il dit. Pour sa part, Marine Le Pen a estimé que le vote des députés “ne peut avoir qu’une conclusion : la démission du gouvernement et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d’alternance”.Les deux textes budgétaires – sécurité sociale et Etat – ont devant eux un parcours d’obstacles qui rend leur adoption plus qu’hypothétique. Le premier a commencé d’être examiné au Sénat, le second suivra dans la semaine.Le rapporteur général du budget Philippe Juvin (LR) suggère au gouvernement de recourir finalement à l’article 49.3 de la Constitution, pour faire passer un budget avant le 31 décembre. Mais Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas l’utiliser, et une telle manoeuvre serait politiquement difficile.Pour beaucoup, le gouvernement n’échappera pas à une “loi spéciale”, sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants, de faire fonctionner l’Etat avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.C’est l’hypothèse la “plus probable”, a estimé samedi matin sur France 2 Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.”Il vaut mieux une loi spéciale plutôt qu’un budget qui continuera à déclasser la France et à appauvrir les Français”, a asséné de son côté le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau dans le Parisien.A ce stade, le gouvernement écarte le scénario des ordonnances, ces textes qui permettent à l’exécutif d’imposer un budget sans passer par le Parlement.sl-are-sac-hr/dch   

Amazon summit seals climate deal without fossil fuel plan

Nations sealed a modest deal at the UN climate summit in the Amazon Saturday, as Europe and others dropped their demands for a plan to phase out fossil fuels after fraught negotiations with oil-producing countries and emerging economies.Nearly 200 countries approved the deal by consensus after two weeks of COP30 talks in the Brazilian city of Belem, with the notable absence of the United States as President Donald Trump shunned the event.Applause rang out in the plenary session after the head of COP30, Brazilian diplomat Andre Correa do Lago, slammed a gavel signalling its approval following several sleepless nights of negotiations.The EU and other nations had pushed for a deal that would call for a “roadmap” to phase out fossil fuels, but the words do not appear in the text.Instead, the agreement calls on countries to voluntarily “accelerate” their climate action and recalls the consensus reached at COP28 in Dubai. That 2023 deal called for the world to transition away from fossil fuels.The EU, which had warned that the summit could end without a deal if fossil fuels were not addressed, accepted the watered-down language.”We’re not going to hide the fact that we would have preferred to have more, to have more ambition on everything,” EU climate commissioner Wopke Hoekstra told reporters.”It is not perfect, but it is a hugely important step in the right direction,” he said.More than 30 countries including European nations, emerging economies and small island states had signed a letter warning Brazil they would reject any deal without a plan to move away from oil, gas and coal.But a member of an EU delegation told AFP that the 27-nation bloc was “isolated” and cast as the “villains” at the talks.The push to phase out oil, coal and gas — the main drivers of global warming — grew out of frustration over a lack of follow-through on the COP28 agreement to transition away from fossil fuels.French ecological transition minister Monique Barbut had accused oil-rich Saudi Arabia and Russia, along with coal producer India and “many” other emerging countries, of refusing language on a fossil-fuel phaseout.Correa do Lago acknowledged the disappointment.”We know some of you had greater ambitions for some of the issues at hand,” he told COP30 delegates.The diplomat said he would launch “roadmaps” to halt deforestation and transition away from fossil fuels, and hold high-level meetings on the issues.The deal caps a chaotic two weeks in Belem, with Indigenous protesters breaching the venue and blocking its entrance last week and a fire erupting inside the compound on Thursday, forcing a mass evacuation.- Money and trade -Finishing without a deal would have been a black eye for Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva, who had staked political capital in the success of what he called the “COP of truth.”It was also a major test for international cooperation when Trump decided to skip COP30.”At the COP of truth, science prevailed. Multilateralism won,” Lula said at the G20 summit in Johannesburg, which was also taking place Saturday.The head of China’s delegation at COP30, Li Gao, told AFP that the summit will go down as a success.”I’m happy with the outcome,” Li said. “We achieved this success in a very difficult situation, so it shows that the international community would like to show solidarity and make joint efforts to address climate change.”Developing nations, for their part, had pushed the EU and other developed economies to pledge more money to help them adapt to the impact of climate change, such as floods and droughts, and move toward a low-carbon future.The EU had resisted such appeals but the deal calls for efforts to “at least triple” adaptation finance by 2035.”Intergovernmental negotiations work on a minimum common denominator, but our fight will continue,” a negotiator from Bangladesh told AFP in a muted reception of the terms.Barbut, the French minister, said the EU accepted the Belem deal “because of the accusation against Europeans — that one of the reasons we opposed the text was that we didn’t want to give money to the poorest countries.”The EU had also rejected language on trade in the text, as demanded by China and other emerging countries. The final deal calls for “dialogue” on trade issues.Ani Dasgupta, president of the World Resources Institute think tank, said some of the breakthroughs achieved in Belem show that “even against a challenging geopolitical backdrop, international climate cooperation can still deliver results.””But many will leave Belem disappointed that negotiators couldn’t agree to develop a roadmap to transition away from fossil fuels,” Dasgupta said.

Le G20 est menacé par les divisions géopolitiques, mettent en garde ses dirigeants

La capacité du G20 à régler les crises internationales est menacée par les divisions et les rivalités géopolitiques, ont mis en garde certains de ses dirigeants samedi, au premier jour de leur sommet à Johannesburg boycotté par Donald Trump et bousculé par son plan sur l’Ukraine.Les dirigeants européens ont multiplié les réunions en marge du premier sommet du groupe organisé en Afrique pour définir une réponse commune au plan de l’administration Trump sur la guerre en Ukraine.”Le G20 arrive peut-être à la fin d’un cycle (…) On vit un moment de notre géopolitique où nous avons beaucoup de mal à régler autour de cette table (…) les grandes crises internationales”, a déclaré le président français Emmanuel Macron à ses pairs.”Il ne fait aucun doute que le chemin à venir sera difficile”, a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer, ajoutant: “Nous devons trouver des moyens de jouer à nouveau un rôle constructif aujourd’hui face aux défis mondiaux.”Le Premier ministre chinois Li Qiang a estimé, lui, que “l’unilatéralisme et le protectionnisme sont omniprésents” et que “beaucoup de gens se demandent ce qui arrive exactement à la solidarité mondiale”.L’hôte du sommet, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, s’est montré plus positif, assurant que le G20 demeurait un symbole de “la valeur” du multilatéralisme pour résoudre les défis mondiaux.”Les défis auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être résolus que par la coopération, la collaboration et les partenariats”, a-t-il martelé.Le G20 regroupe 19 pays plus l’Union européenne et l’Union africaine, et représente 85% du PIB mondial et environ deux tiers de la population.- Plan sur l’Ukraine -Dès la cérémonie d’ouverture, M. Starmer, M. Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont réunis pour discuter du plan américain sur l’Ukraine.Une réunion qui a ensuite été élargie aux autres dirigeants européens ainsi qu’à leurs homologues japonais et canadien.Le “projet” en 28 points proposé par Washington “est une base qui requerra du travail supplémentaire”, ont-ils estimé dans une déclaration commune à l’issue de cette réunion. Ils se sont dits en particulier “inquiets par les limitations proposées pour les forces armées ukrainiennes, qui laisseraient l’Ukraine vulnérable à de futures attaques”.Plusieurs sources ont indiqué que des échanges avaient déjà eu lieu avec Washington, mais qu’aucun déplacement de dirigeants européens dans la capitale américaine n’était prévu dans l’immédiat.Donald Trump a donné à l’Ukraine jusqu’au 27 novembre pour donner sa réponse aux solutions proposées dans ce plan qui prévoit notamment que l’Ukraine cède à la Russie des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan.- Minerais stratégiques -En l’absence de Donald Trump, de son allié le président argentin Javier Milei qui a boudé le rendez-vous, et de Vladimir Poutine, toujours sous le coup d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), le sommet a adopté dès son ouverture une déclaration finale des dirigeants présents.Ces derniers appellent à “une paix juste, complète et durable au Soudan, en République démocratique du Congo, dans les territoires occupés palestiniens, en Ukraine”.Ils disent également vouloir mieux protéger l’approvisionnement en minerais stratégiques, indispensables pour la transition énergétique, face aux perturbations géopolitiques et commerciales.L’Argentine ne “peut pas approuver” cette déclaration, a cependant presque immédiatement indiqué à ses pairs le ministre argentin des Affaires étrangères Pablo Quirno. La déclaration “aborde le conflit de longue date au Moyen-Orient d’une manière qui ne parvient pas à en saisir toute la complexité”, a-t-il mis en avant.Le président Ramaphosa a pris acte du désaccord, mais estimé que cela ne remettait pas en cause l’adoption de la déclaration approuvée par les autres dirigeants présents, y compris le Premier ministre indien Narendra Modi, le président brésilien Inacio Lula Da Silva ou le Turc Recep Tayyip Erdogan.Les Etats-Unis s’étaient opposés à la diffusion d’un communiqué final du G20, invoquant leur absence à un sommet dont “les priorités vont à l’encontre” des vues politiques de Washington.Le gouvernement sud-africain est pris pour cible par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, notamment sur une prétendue persécution des Afrikaners, ces descendants des premiers colons européens. Les travaux du premier jour du sommet ont pris fin samedi. Dimanche, à la fin de la rencontre, l’Afrique du Sud doit passer le relais de la présidence tournante du G20 aux Etats-Unis.Ces derniers ont prévu de dépêcher à cette cérémonie un représentant de l’ambassade. Un scénario rejeté par Pretoria qui a fait savoir qu’une passation pourrait se dérouler dans des locaux officiels, entre responsables de même rang.

Espagne: le Barça corrige Bilbao pour son retour au Camp Nou et rejoint le Real en tête

Après deux ans et demi d’exil, le FC Barcelone a fêté samedi son retour au Camp Nou, encore en travaux, avec une éclatante victoire (4-0) face à l’Athletic Bilbao, qui permet au géant catalan de reprendre provisoirement la tête de la Liga devant le Real Madrid. Sur le terrain comme en tribunes, le chantier barcelonais n’est pas encore terminé.Mais le champion d’Espagne en titre a idéalement réussi son “retour à la maison”, en corrigeant des Lions basques presque inoffensifs devant un peu plus de 45.000 spectateurs, encore loin des 105.000 places promises lorsque les immenses travaux de l’antre catalan seront réellement terminés.Le Barça, auteur d’une performance solide, s’est imposé grâce à des buts de l’inévitable Robert Lewandowski, 37 ans, (4e), un doublé de l’attaquant espagnol Ferran Torres (45e+3, 90e) et une autre réalisation du jeune Fermin Lopez (48e).Les hommes d’Hansi Flick, dont c’est le premier succès sans encaisser de buts depuis le mois de septembre, rejoignent provisoirement leurs rivaux du Real Madrid en tête du championnat avec 31 points, avant leur déplacement chez le promu Elche dimanche (21H).- Retour(s) convaincant(s) -Malgré plus d’un an de retard et des billets aux prix exorbitants (de 199 à 500 euros), les supporters blaugranas ont entonné à l’unisson leur hymne “Tot el Camp”, 909 jours après le dernier match joué sur leur mythique pelouse.Ils ont exulté dès la quatrième minute de jeu, lorsque Lewandowski, 37 ans, a lancé la belle après-midi catalane d’un bel enchaînement dans la surface (4e, 1-0), qui restera dans l’histoire comme le premier but marqué au “Spotify Camp Nou”, le nouveau nom commercial du stade sponsorisé par le géant du streaming musical.”Aujourd’hui était un jour spécial, pas seulement pour moi mais pour tout le monde ici. Je suis vraiment heureux d’avoir pu marquer le premier but du retour au Camp Nou. Je me rappelerai ce but pour toujours”, a réagi le buteur polonais après la rencontre, qui s’est terminée sous des feux d’artifices aux couleurs du club.Sur le terrain, les “Culers” (surnom des supporters barcelonais), ont retrouvé le football offensif et emballant de leur équipe, qui a affiché un visage bien plus serein qu’avant la trêve, notamment grâce à la présence dans les buts du gardien Joan Garcia.Ils ont également vu leur prodige Lamine Yamal, en jambes malgré ses douleurs récurrentes au pubis, multiplier les feintes et les crochets dévastateurs, avant d’offrir deux passes décisives à son compatriote Ferran Torres (45e+3, 90e), deux ans et demi après ses débuts en Liga à l’âge de 15 ans.Le jeune Fermin Lopez, hyperactif au milieu de terrain, avait enfoncé le clou en début de seconde période (48e) après une nouvelle récupération haute d’Eric Garcia, convaincant au poste de récupérateur en l’absence de Frenkie de Jong, suspendu, et de Pedri, blessé.Le club blaugrana a ensuite parfaitement géré son avance lors d’une deuxième mi-temps que les Basques ont joué à dix après l’expulsion logique du milieu offensif Oihan Sancet pour une faute d’antijeu sur Fermin Lopez (54e).L’entraîneur allemand Hansi Flick s’est même permis le luxe de faire souffler ses cadres à trois jours d’un déplacement à Chelsea en Ligue des champions, pour confirmer ce succès peut-être fondateur. Une affiche exigeante, qui pourrait marquer le retour comme titulaire du Brésilien Raphinha, ovationné pour son entrée en jeu après près de deux mois d’absence. L’autre bonne nouvelle d’une après-midi sans fausse note, pour le géant catalan.