China to exempt some Nexperia orders from export ban
China said Saturday it will exempt some Nexperia chips from an export ban that has alarmed European businesses, days after trade talks between the leaders of the world’s two largest economies.Anxiety over chip shortages began when Dutch officials invoked a Cold War-era law in late September to effectively take control of Nexperia, whose parent company Wingtech is backed by the Chinese government.China in response banned any re-exports of Nexperia chips to Europe and accused the United States of meddling in Dutch legal procedures to remove Nexperia’s Chinese CEO.”We will comprehensively consider the actual situation of enterprises and grant exemptions to exports that meet the criteria,” a Chinese commerce ministry spokesperson said in a statement.The resumption of some Nexperia shipments was part of a trade deal agreed by Chinese President Xi Jinping and his American counterpart Donald Trump after talks in South Korea on Thursday, the Wall Street Journal reported citing unnamed sources.Chinese and European Union officials were also to discuss Nexperia while meeting in Brussels the same day, EU spokesman Olof Gill had said.Nexperia produces relatively simple technologies such as diodes, voltage regulators and transistors that are nonetheless crucial, as vehicles increasingly rely on electronics.The chips are mainly found in cars but also in a wide range of industrial components as well as consumer and mobile electronics like refrigerators.The company makes them in Europe before sending them to China for finishing and then re-exporting them back to European clients.- Automaker anxiety -European carmakers and parts suppliers had warned of chip shortages supplied by Nexperia that would force stoppages at production lines in Europe.The chipmaker supplies 49 percent of the electronic components used in the European automotive industry, according to German financial daily Handelsblatt.The European auto lobby ACEA warned last month that production would be seriously hit.”Without these chips, European automotive suppliers cannot build the parts and components needed to supply vehicle manufacturers and this therefore threatens production stoppages,” the group said.Nexperia’s chips, while widely used, are not “unique” in terms of technology and therefore “easily substitutable”, French parts maker OPmobility said.But suppliers must get the new products approved by automakers, which takes time.Beijing suggested on Saturday some shipments would resume.Companies who were experiencing difficulties could contact the ministry or local commerce authorities, the Chinese ministry spokesperson said.
Violences électorales en Tanzanie: environ 700 tués selon l’opposition, le gouvernement dément
Quelque 700 personnes ont été tuées lors de violences électorales en Tanzanie, a affirmé vendredi le principal parti d’opposition de ce pays d’Afrique de l’Est, un bilan rejeté par le gouvernement qui récuse tout “usage excessif de la force”.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la “retenue” et réclamé une enquête indépendante …
Trump se dit prêt à financer l’aide alimentaire américaine, menacée par la paralysie budgétaire
Donald Trump s’est dit prêt vendredi à financer le principal programme public d’aide alimentaire aux Etats-Unis, à quelques heures de sa suspension provoquée par une paralysie budgétaire qui dure depuis un mois, sans issue en vue.Après plus de quatre semaines de “shutdown” et la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires, des …
Trinidad and Tobago military on alert amid US-Venezuela tensions
Trinidad and Tobago put its military on alert Friday and recalled all personnel to their bases amid a deepening row between the United States and Venezuela and a deadly US military buildup in the Caribbean.Trinidadian forces have been placed on “STATE ONE ALERT LEVEL” and have been ordered to report to base, according to a message sent by the army seen by AFP. Police said that “all leave is restricted” until further notice.The island nation of Trinidad and Tobago is located just off Venezuela’s coast, and the mobilization comes after the United States carried out airstrikes on at least 15 alleged drug-trafficking boats in the Caribbean and the Pacific, killing 62.The alert caused panic in Port of Spain, where locals rushed to buy food and fuel, as witnessed by AFP reporters.Officials urged calm, and said “the Government of Trinidad and Tobago is in active contact with the Embassy of the United States of America in Port of Spain.”In the name of curbing drug trafficking, Washington has deployed a massive military force, with eight US Navy ships to the Caribbean, F-35 stealth warplanes to Puerto Rico, and an aircraft carrier strike group is en route to the region.Venezuelan leader Nicolas Maduro, who faces indictment on drug charges in the United States, accused Washington of using drug trafficking as a pretext for “imposing regime change” in Caracas to seize Venezuelan oil.But US President Donald Trump said Friday he was not considering strikes against Venezuela, dialing back previous posturing.”No,” Trump responded when asked by a journalist aboard Air Force One about reports that he was considering such strikes.US Secretary of State Marco Rubio delivered the same message, lambasting an article in the Miami Herald that said Washington’s forces were poised to hit Venezuela.
Violences électorales en Tanzanie: environ 700 tués selon l’opposition, le gouvernement dément
Quelque 700 personnes ont été tuées lors de violences électorales en Tanzanie, a affirmé vendredi le principal parti d’opposition de ce pays d’Afrique de l’Est, un bilan rejeté par le gouvernement qui récuse tout “usage excessif de la force”.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la “retenue” et réclamé une enquête indépendante sur les accusations de répression excessive formulées alors que le pays sombrait dans la violence à la suite des élections présidentielle et législative de mercredi.Ces scrutins se sont déroulés sans opposition, les deux principaux adversaires de la cheffe de l’État Samia Suluhu Hassan ayant été soit emprisonné, soit disqualifié.Un journaliste de l’AFP a entendu mercredi des tirs nourris dans la capitale économique et plus grosse ville du pays, Dar es Salaam, alors que des centaines de personnes protestaient, incendiant notamment un commissariat. La contestation s’est ensuite étendue dans le pays.”Au moment où nous parlons, le nombre de morts à Dar (es Salaam) est d’environ 350 et il y en a plus de 200 à Mwanza (nord). Si l’on ajoute les chiffres des autres endroits dans le pays, on arrive à un total d’environ 700 morts”, a déclaré à l’AFP John Kitoka, porte-parole du parti d’opposition Chadema qui avait été exclu des élections.”Il n’y a eu aucun usage excessif de la force”, a répondu le ministre tanzanien des Affaires étrangères Mahmoud Thabit Kombo sur la chaîne Al-Jazeera, faisant état de “poches de violence” dans le pays de 68 millions d’habitants.”Je n’ai pas vu ces 700 morts”, a-t-il poursuivi. “Nous n’avons encore aucun chiffre pour aucune victime dans le pays.”- Internet coupé -Le bilan de l’opposition a été qualifié de “plutôt crédible” par une source diplomatique, qui a fait état de “centaines de morts”. Une source sécuritaire interrogée par l’AFP a reçu des informations similaires.”Les forces de sécurité sont dans les hôpitaux. Elles essaient de contrôler le narratif” sur le nombre de victimes pour ne pas mettre en difficulté le gouvernement, a indiqué un chercheur d’Amnesty International, interrogé par l’AFP.Plusieurs hôpitaux et centres de santé ont refusé de s’exprimer auprès de l’AFP. L’internet reste largement bloqué, ce qui complique le travail de récolte des données.”Quand la situation s’apaisera, l’internet reviendra”, a assuré Hamisi Mbeto, un porte-parole du parti au pouvoir à Zanzibar (est), lors d’une conférence de presse. “Si vous laissez l’accès à internet, les gens diffusent des rumeurs et le chaos.” Malgré un confinement décrété à Dar es Salaam, des centaines de personnes ont marché vendredi dans les rues de la ville, ont indiqué à l’AFP John Kitoka et la source sécuritaire.La cible de leur courroux est la cheffe de l’État Samia Suluhu Hassan, promue à la tête de la Tanzanie à la mort de son prédécesseur John Magufuli en 2021, qui aspire cette fois à être élue.- “Jamais d’élection crédible” -Saluée dans un premier temps pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle a été accusée ensuite de mener une répression sévère contre ses critiques, notamment en amont du scrutin.Les sites d’information locaux n’ont pas été mis à jour depuis mercredi et Mme Hassan n’a fait aucun commentaire sur les troubles.Les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissants à reconsidérer leurs projets de voyage dans le pays.Le décompte des votes est toujours en cours, avec des mises à jour régulièrement annoncées sur la télévision nationale qui ne mentionne pas les troubles mais montre, sans surprise, un raz-de-marée du parti au pouvoir CCM.”Il n’y a jamais eu d’élection crédible depuis 1995″, a regretté, en référence aux premières élections multipartites en Tanzanie, un homme de 70 ans à un rassemblement de l’opposition à Zanzibar, île touristique où le CCM a été déclaré vainqueur des élections locales jeudi soir.Aucune des personnes interrogées n’a osé donner son nom.





