Attack on funeral in Sudan’s Kordofan region kills 40: UN

An attack on a funeral in the strategic city of El-Obeid in Sudan’s central Kordofan region killed 40 people, the UN said Wednesday, as paramilitaries looked poised to launch an offensive there.The United Nations’ humanitarian office did not specify when the attack took place or who was behind it, but said that the situation in Kordofan was worsening.The war in Sudan has killed tens of thousands of people and displaced millions more, with the fighting spreading to new areas in recent days, sparking fears of an even greater humanitarian catastrophe.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), at war with the military since 2023, appears to have shifted its focus to Kordofan after capturing El-Fasher, the last army stronghold in the vast western Darfur region.”Local sources report that at least 40 civilians were killed and dozens injured yesterday in an attack on a funeral gathering in El Obeid, the capital of North Kordofan State,” the UN humanitarian agency OCHA said. “Once again, OCHA calls for an immediate cessation of hostilities and for all parties to protect civilians and respect international humanitarian law.”El-Obeid is a logistics and command hub that links Darfur to the Sudanese capital Khartoum. The RSF claimed control of Bara, a city north of El-Obeid, last week.- Mass rape -People forced to flee El-Fasher have described horrific abuse, including rape, at the hands of the RSF.”The rapes were gang rapes. Mass rape in public, rape in front of everyone and no one could stop it,” mother of four Amira said from a makeshift shelter in Tawila, some 70 kilometres (43 miles) west of El-Fasher.”You’d be asleep and they’d come and rape you,” she said, using a pseudonym while speaking during a webinar organised by campaign group Avaaz. “I saw with my own eyes people who couldn’t afford to pay (for safe passage) and the fighters took their daughters instead.”Yale University’s Humanitarian Research Lab released close-up satellite images showing evidence of atrocities committed during the RSF’s takeover of El-Fasher. The lab’s executive director, Nathaniel Raymond, told AFP in an interview that the images were “a spark plug for public outrage”. Both sides in the war have been accused of committing atrocities.The fall of El-Fasher gave paramilitaries control over all five state capitals in Darfur, raising fears that Sudan would effectively be partitioned along an east-west axis.The RSF now dominates Darfur and parts of the south, while the army holds the north, east and central regions along the Nile and Red Sea.The UAE is accused by the UN of supplying arms to the RSF — allegations it has repeatedly denied.Abu Dhabi on Wednesday voiced its support for a ceasefire and its “deep denunciation of the ongoing human rights violations and horrific crimes being committed against civilians in various parts of Sudan”, including El-Fasher.The Sudanese army, meanwhile, has received support from Egypt, Saudi Arabia, Turkey and Iran, according to observers.- Truce proposal -Sudan’s army-backed defence minister on Tuesday said the military would press on with its fight against the RSF after an internal meeting to discuss a US proposal for a ceasefire.”We thank the Trump administration for its efforts and proposals to achieve peace,” Hassan Kabroun said in a speech broadcast on state television, but added that “preparations for the Sudanese people’s battle are ongoing”.No details of the US truce proposal have been made public.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters on Tuesday that Washington wanted “to see this conflict come to a peaceful end”, but added “it’s a very complicated situation on the ground right now”.She said the United States was “actively engaged” in seeking a peace deal alongside Egypt, Saudi Arabia and the UAE.The army-aligned authorities had rejected an earlier truce proposal from the four countries — referred to as the Quad — under which both the army and the RSF would be excluded from a transitional political process.Speaking at a forum in Qatar on Tuesday, UN Secretary-General Antonio Guterres called on the warring parties to “come to the negotiating table, bring an end to this nightmare of violence — now”. 

Sainte-Soline: enquête administrative sur l’action des gendarmes, deux ans et demi après

Une enquête administrative a été ouverte mercredi sur les agissements de gendarmes lors du violent rassemblement de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en 2023, après la publication dans la presse de vidéos montrant des tirs de grenades illégaux, parmi d’autres dérives dénoncées.Le journal Libération et le site d’information Mediapart ont eu accès à des dizaines d’heures d’images captées ce jour-là par les caméras-piétons que portaient les forces de l’ordre, mobilisées en nombre (plus de 3.000) autour d’une réserve d’eau agricole contestée, surnommée mégabassine par des milliers de manifestants.Le rassemblement, interdit, avait dégénéré en affrontements entre militants radicaux et gendarmes, plus de 5.000 grenades lacrymogènes et/ou explosives et des dizaines de tirs de LBD répliquant à une pluie de pierres, de cocktails Molotov et de mortiers d’artifice.Pour les deux médias, les forces de l’ordre ont multiplié les “tirs tendus” de grenades, une pratique dangereuse et interdite mais encouragée par leur hiérarchie.”Tendu, tendu, tendu”, “vous balancez un tendu s’il le faut”, “on baisse le cougar (canon lanceur de grenades, NDLR) les gars, on les nique là, allez”, entend-on sur des extraits diffusés.”Y a un mec qui lui a mis une cartouche de LBD pleine tête, le mec il était sec, il l’a shooté pleine tête à dix mètres”, raconte un gendarme dans une autre séquence.- “À la marge” -Les manifestants avaient annoncé 200 blessés dans leurs rangs dont 40 graves, deux restant un temps dans le coma; les gendarmes 45, dont un brûlé aux jambes.Après des plaintes de manifestants, le parquet de Rennes avait ouvert une enquête, confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et toujours en cours.Sollicité mercredi par l’AFP, ce dernier n’a pas répondu, de même que la direction de la gendarmerie (DGGN) à Paris.Le ministère de l’Intérieur a cependant demandé à celle-ci “d’ouvrir une enquête administrative pour faire la lumière” sur les faits dénoncés dans la presse.Selon Libération et Mediapart, le rapport de l’IGGN indique qu'”à la marge, certains gradés ont effectivement donné au cours de manoeuvres des instructions pour effectuer des tirs communément appelés +tendus+”.Le site d’information assure avoir entendu la consigne dans neuf des 15 escadrons de gendarmerie mobile mobilisés ce jour-là.En juillet 2023, la Ligue des droits de l’Homme avait dénoncé un usage des armes “disproportionné et à plusieurs reprises non nécessaire” par les forces de l’ordre.Les autorités ont toujours assuré de leur côté que la riposte avait été adaptée.- “Au Nirvana” -Les deux médias dénoncent aussi, dans le langage des gendarmes, une “volonté” de blesser gravement des manifestants, et la “satisfaction”, voire la “jubilation” qu’ils en tirent.”Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés”, “une GENL (grenade de désencerclement, NDLR) dans les couilles, ça fait dégager du monde, hein”, “t’en crèves deux-trois, ça calme les autres”, “tiens, dans ta gueule, fils de pute”, “ça leur fera la bite”, peut-on entendre.”Je m’attendais à ce que ça soit bien mais pas autant”, “on n’a jamais autant tiré de notre life”, “un vrai kiff”, “je suis au Nirvana, là, on est sur l’Everest de la (gendarmerie) mobile”, lancent d’autres militaires.La DGGN a déclaré à Libération et Mediapart que “les enregistrements disponibles” avaient “été mis à la disposition exclusive de la justice”, déclinant tout commentaire à leur sujet.”Si ces images révélaient d’autres infractions pénales que celles dont il était saisi, la procédure prévoit que le service d’enquête en informe le parquet. Ce qui n’a pas été le cas”, leur a répondu quant à lui le procureur de Rennes.Dans un communiqué mercredi, les blessés ayant porté plainte ont déploré que “la manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite” la procédure.”Mes clients réclament tous l’ouverture d’une information judiciaire. Pour qu’un juge d’instruction puisse compléter les investigations de l’IGGN qui sont très, très insuffisantes à ce stade”, a dit à l’AFP leur avocate, Me Chloé Chalot.

Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s’intensifient dans la région

Une attaque dans la ville stratégique d’El-Obeid, capitale régionale du Kordofan-Nord au Soudan, a fait au moins 40 morts, a annoncé mercredi l’ONU, pendant que les violences continuent dans la région voisine du Darfour.L’attaque, qui a visé un enterrement, s’est produite mardi sur la ville assiégée par les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR), alors que les combats pour le contrôle de cette région du centre du Soudan se sont intensifiés ces derniers jours.Le conflit entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les FSR de Mohammed Daglo a éclaté en avril 2023 et se concentre désormais au Kordofan, région stratégique car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.”Des sources locales rapportent qu’au moins 40 civils ont été tués et des dizaines de blessés hier dans une attaque sur un rassemblement lors de funérailles” à El-Obeid, a déclaré le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Les violences continuent aussi au Darfour, selon l’Ocha, qui fait état de “multiples frappes aériennes et de drones” survenues dimanche, sans pouvoir donner de bilan du fait de l’accès limité au terrain et des difficultés de communications.- “Viols collectifs” -Depuis la chute aux mains des paramilitaires le 26 octobre de la ville d’El-Facher, dernier bastion de l’armée au Darfour, l’ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population. “Nous nous réveillons en tremblant de peur, les images du massacre nous hantent”, a témoigné Amira, mère de quatre enfants réfugiée à Tawila, une ville à environ 70 kilomètres d’El-Facher, où s’entassent les déplacés sous des bouts de tissus transformés en tentes ou en auvent.  “C’étaient des viols collectifs. Des viols collectifs en public, devant tout le monde, et personne ne pouvait les arrêter”, a-t-elle raconté.Des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l’université américaine de Yale, qui documente la situation à El-Facher depuis le début du siège il y a 18 mois, ont permis de mettre en évidence des atrocités sur place. Ces rapports ont déclenché l'”indignation générale”, a déclaré à l’AFP Nathaniel Raymond, directeur du HRL qui croise les vidéos postées par des paramilitaires “en train de tuer des gens à un volume record” avec les images satellites afin de géolocaliser les exactions.Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est indigné des “attaques continues visant le système de santé”, affirmant que quatre personnes, dont des enfants, avaient été tuées à l’hôpital pédiatrique de la région de Kernoi, au Darfour, près de la frontière du Tchad.- Pourparlers ou combats ? -L’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, s’est efforcé ces derniers jours, lors d’un déplacement au Caire, de finaliser une proposition de trêve humanitaire formulée mi-septembre sous son égide par un groupe de médiateurs incluant aussi l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Ce groupe de médiation, dit du Quad, travaille sur un plan global de paix pour le Soudan, mais ses dernières propositions sont restées lettre morte. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait pourtant exhorté mardi les belligérants à “venir à la table des négociations” et “mettre fin à ce cauchemar de violence”.Mais après avoir étudié la proposition de cessez-le-feu, les autorités pro-armée ont affirmé que la guerre allait continuer.”Les préparatifs pour la bataille du peuple soudanais se poursuivent”, a déclaré le ministre de la Défense, Hassan Kabroun. Le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l’armée, le général al-Burhane, a néanmoins présenté un plan pour “faciliter l’accès à l’aide humanitaire” et “la restauration de la sécurité et de la paix dans toutes les régions du Soudan”, selon le compte-rendu du ministre.- “Malnutrition sévère” -“La situation sur le terrain est très compliquée”, a reconnu la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Plus de 71.000 civils ont fui El-Facher depuis sa chute et quelque 12.000 arrivées ont été enregistrées à Tawila, selon l’ONU.La guerre entre l’armée et les FSR a déjà fait des dizaines de milliers de morts et près de 12 millions de déplacés, selon l’ONU. La situation des populations déplacées reste critique, a averti l’Unicef en soulignant que 14,6% des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition sévère.

Democrats punch back in US elections – and see hope for 2026

If 2024 was a dumpster fire for Democrats, then 2025 might be the firehose. Tuesday’s US elections weren’t just wins, say analysts, they offer a way forward against Donald Trump’s Republicans.Abigail Spanberger flipped Virginia’s governorship with a double-digit win, fellow moderate Mikie Sherrill took New Jersey by storm and Zohran Mamdani turned New York City into a progressive playground.These were not isolated victories, say Washington-watchers, but full-throated endorsements of a new Democratic vibe centered on the middle class.”These two candidates, in particular — in Virginia and New Jersey — showed the Democrats how to mobilize their base, how to get out the vote,” said Wendy Schiller, a political science professor at Brown University.”That is what Donald Trump has been better at nationally than the Democrats, and this is a path forward for them.”- Middle-class mojo -Democrats have long been criticized for not speaking the language of ordinary voters, but Tuesday showed a shift to kitchen-table issues as Spanberger and Sherrill talked rent, groceries and gas prices.The Democrats showed they were listening, political commentators noted, with middle-income voters swinging back to the Democrats like it was 2008.”What really stood out was not any kind of sweeping ideological shift,” said veteran election strategist Mike Fahey.”Instead, I would characterize it as a return to candidates who speak to the kinds of everyday concerns that most of us can relate to, as opposed to the kind of partisan identity drumming that we saw way too much of in 2020.”That shift also helped patch up another frayed relationship: the one with Latino voters. After drifting toward Trump in 2024, Latinos showed tentative signs of coming back.Independents, meanwhile, swung hard. In Virginia and New Jersey, they broke for Democrats by double-digit margins turning toss-ups into blowouts.Add to that the youth vote — especially in New York, where Mamdani’s grassroots campaign lit up college campuses and TikTok feeds — and you have a coalition that looks suspiciously like Barack Obama’s.Above all, Tuesdays elections confirmed that the House of Representatives is in play.With California voting in a new electoral map and momentum in swing districts, Democratic leaders were voicing confidence in the wake of election night that could make up the seats they need to flip the chamber in next year’s midterms.The Senate is a tougher nut, but party strategists are optimistic that they can keep the focus on affordability and avoid internal conflict.- Candidate chemistry -Spanberger and Sherrill are moderates with national security cred and fresh energy. Mamdani is an articulate firebrand with an everyman touch.The messaging wasn’t so much “Save Democracy” as “Save My Paycheck,” as Democrats cleaned up by focusing on cost of living and talked about trash pickups, and not just Trump.”It’s clearer than ever that affordability needs to be the centerpiece of the Democrats’ message going into the midterms,” political communications expert Andrew Koneschusky told AFP.”The affordability message cuts across demographics and highlights a major vulnerability for Republicans. Trump campaigned on bringing prices down and he hasn’t done that.”Off-year elections historically favor the party out of power, turnout is lower and the electorate skews older and whiter.But for election-watchers, this year felt different. Voters weren’t just venting — they were choosing relatable candidates. One big takeaway, says Koneschusky, is that Democrats need candidates who reflect their electorates rather than taking a “one-size-fits-all” approach.”In some cases, that may mean fielding progressive candidates. In other cases, it may mean moderate or centrist candidates,” he said.”There’s a lot of talk right now about whether Democrats should shift more to the left or more to the center. The answer is both. It depends on their constituents.”

Foot: Dembélé, Hakimi et Mendes, une nouvelle hécatombe de blessures pour le PSG

Les blessures n’en finissent pas de gâcher la saison du PSG qui va devoir pendant plusieurs semaines jouer sans ses latéraux Achraf Hakimi (entorse d’une cheville) et Nuno Mendes (entorse d’un genou), ainsi qu’Ousmane Dembélé (lésion à un mollet).Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Au complet mardi avant le choc face au Bayern, hormis Désiré Doué, le PSG a perdu trois nouveaux joueurs mardi soir, reléguant la défaite (2-1) au second plan.Après la blessure à une cuisse de Doué mercredi dernier, Luis Enrique et son staff vont devoir faire sans trois titulaires et cadres de son équipe: Hakimi, Mendes et Dembélé.L’annonce d’une blessure de Nuno Mendes est une surprise, puisqu’aucun fait de jeu ne l’avait mise en lumière. Le latéral portugais, jusque-là épargné, a été victime d’une “entorse au genou gauche” et “restera en soins ces prochaines semaines”, selon le PSG.Pour Ousmane Dembélé, le sourire de la cérémonie du Ballon d’Or en septembre a laissé place à la mine sombre de mardi au Parc des Princes.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais de mauvaises sensations.”Victime d’une lésion du mollet gauche, il restera en soins ces prochaines semaines”, a annoncé mercredi le club, après sa blessure à l’ischio-jambier droit le 5 septembre qui l’a déjà éloigné des terrains six semaines. Il est donc forfait pour le rassemblement des Bleus la semaine prochaine.- Absence de spécialiste  -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: un tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.Le Marocain, en larmes mardi, “souffre d’une entorse sévère de la cheville gauche, qui entraînera une indisponibilité de plusieurs semaines”, indique le PSG. L’inquiétude est grande au Maroc, qui tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre, qu’il accueille.Mercredi, son bourreau involontaire a souhaité à Hakimi “un retour rapide sur le terrain”.Cette indisponibilité va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit. Le PSG, qui a décidé de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer et se pencher sur le sujet lors du mercato hivernal.- Mea culpa de Luis Enrique -Des possibilités se dégagent tout de même pour suppléer Hakimi: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le joueur revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Luis Enrique dispose en revanche de solutions de remplacement convenables – mais forcément imparfaites – pour remplacer Nuno Mendes: Lucas Hernandez, qui enchaîne les bonnes rentrées ces dernières semaines, ou Lucas Beraldo.  Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le second but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Ça “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir les deux derniers.Luis Enrique a fait son mea culpa pour avoir souhaité aligner son équipe-type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

Vifs débats autour des droits de douane de Trump à la Cour suprême

Des juges de la Cour suprême ont mis en doute mercredi la légalité des droits de douane mis en place par le président Donald Trump dans une affaire susceptible d’ébranler un pilier de sa politique économique et diplomatique.L’audience se tient tout juste un an après l’élection qui a permis au républicain de retrouver la Maison Blanche, d’où il a lancé une offensive protectionniste sans précédent, à coups de droits de douane.Ces taxes sur les produits importés génèrent des milliards de dollars de recettes et ont permis d’arracher aux partenaires des Etats-Unis des promesses d’investissements et des conditions plus favorables pour les exportateurs américains.Le gouvernement ne veut surtout pas voir cet édifice s’effondrer et presse les neuf juges de la Cour suprême – six conservateurs et trois progressistes – de les maintenir.La décision de la Cour peut ne pas être rendue avant plusieurs mois, ou à l’inverse être rendue assez rapidement.Au nom de l’exécutif, le conseiller juridique John Sauer a déroulé ses arguments à toute allure.Il a notamment soutenu qu’annuler les droits de douane “nous exposerait à des représailles commerciales impitoyables” de la part des autres pays et “ferait basculer les États-Unis de la puissance à l’échec, avec des conséquences catastrophiques pour l’économie et la sécurité nationale”.Plusieurs juges ont fait part de leur scepticisme, notant que la loi d’urgence (IEEPA) invoquée par le gouvernement ne mentionne pas le pouvoir d’imposer des droits de douane, seulement celui de “réguler les importations et exportations”. “La taxation relève du pouvoir législatif (…) les droits de douane sont des taxes”, a ainsi déclaré la juge progressiste Sonia Sotomayor.Le texte IEEPA “est utilisé pour imposer des droits de douane quel que soit le produit, le pays d’origine, en choisissant le montant et la durée”, a glissé le juge conservateur John Roberts, constatant que cela semblait conférer une “autorité majeure” au président.Avant que le dossier n’arrive entre les mains de la Cour suprême, plusieurs juridictions fédérales ont déclaré illégaux les droits de douane concernés – distincts de ceux frappant des secteurs précis, comme l’automobile ou l’acier. Les surtaxes sont néanmoins restées en vigueur en attendant que la plus haute juridiction du pays tranche.- Le gouvernement fait front -Donald Trump a affirmé mardi que le maintien de ces droits de douane était une “question DE VIE OU DE MORT pour notre pays”.”Sinon, nous serons quasiment sans défense contre les autres pays qui profitent de nous depuis des années”, a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social.Il a dépêché des responsables de premier plan dans la salle d’audience.Le ministre des Finances Scott Bessent et le représentant au commerce (rattaché à la Maison Blanche) Jamieson Greer devaient ainsi être présents. Donald Trump décrit depuis des mois les droits de douane – “un des plus beaux mots du dictionnaire” selon lui – comme un couteau suisse.Il se targue de pouvoir ainsi réindustrialiser le pays, réduire son déficit commercial chronique, négocier en position de force avec les autres pays, mais aussi – en imposant des taxes contre le Mexique, le Canada et la Chine – juguler la crise du fentanyl, un puissant opiacé qui tue par overdose des dizaines de milliers d’Américains chaque année.Le président républicain a invoqué la loi d’urgence économique IEEPA de 1977 pour décréter plusieurs salves de droits de douane. Il les a ensuite fait évoluer au fil des négociations ou brouilles avec les autres pays.Des entrepreneurs de taille modeste et des Etats démocrates ont porté le dossier devant la justice, estimant que le président ne pouvait pas empiéter ainsi sur les prérogatives du Congrès pour imposer des taxes qui affectent la vie des entreprises comme des consommateurs américains. “Ces dernières années, la Cour a été réticente à infirmer des décisions présidentielles de cette ampleur”, soulignent les analystes d’ING dans une note mercredi.Ils considèrent toutefois que le sort des droits de douane est difficile à prédire car leur maintien “modifierait l’équilibre des pouvoirs entre le Congrès et le président, renforçant encore davantage l’exécutif”.

US Supreme Court debates legality of Trump’s tariffs

US Supreme Court justices questioned the legality behind a wide swath of Donald Trump’s tariffs on Wednesday, as they began hearing a landmark case that could uphold — or upend — the president’s economic agenda.Billions of dollars in customs revenue and a key lever in Trump’s trade wars are at stake, while the conservative-dominated court once again grapples with the Republican’s attempts to expand presidential power.The high court’s nine justices are considering Trump’s citing of emergency powers to impose so-called “reciprocal” tariffs on nearly every US trade partner, as well as levies targeting Mexico, Canada and China over their alleged roles in illicit drug flows.Opponents argue that such broad tariffs are not permitted by the International Emergency Economic Powers Act (IEEPA), the law Trump cited in rolling out the levies.An important issue before the court is whether the “major questions doctrine” applies. Under the doctrine, Congress has to give clear authorization for policies with significant economic or political consequences. Solicitor General John Sauer, who is arguing on behalf of the Trump administration, fielded questions from several justices on the doctrine and said it did not apply given the president’s inherent, broad range of authorities.He added that one would expect Congress to confer major powers on the president to address foreign international crises.Sauer also made a case that the issue here is not the power to tax but rather, to regulate foreign commerce. The power to impose tariffs, he said, is a “core application” of such authorities.The court’s decision, which could take months to arrive, does not concern sector-specific tariffs Trump separately imposed, including on steel, aluminum and automobiles.Since returning to the White House, Trump has brought the average effective tariff rate to its highest since the 1930s. A lower court ruled in May that he had exceeded his authority, prompting the Supreme Court case.Trump has hyped the case as “one of the most important” in US history and warned of calamity if his tariffs are overturned.- ‘Ringside seat’ -The president floated the provocative idea of attending Wednesday’s court hearing himself but ultimately decided against it, saying he did “not want to distract” from the decision’s importance.Treasury Secretary Scott Bessent however told Fox News he planned to “have a ringside seat,” while US Trade Representative Jamieson Greer was at the court as well, his office confirmed.When Bessent was asked if his presence could be seen as an intimidation attempt, he said: “I am there to emphasize that this is an economic emergency.””In recent years, the court has been reluctant to overrule presidential decisions of this magnitude,” ING analysts said in a note Wednesday.But they said this case is hard to predict, as “upholding Trump’s tariffs would shift the balance of power from Congress to the President, further enhancing his executive power.”Trump’s administration argues that under the IEEPA, the president can “regulate” trade by unilaterally setting import tax rates.But challengers note the words “tariff” or “tax” do not appear in the statute, and that the US Constitution explicitly grants Congress the power to establish levies.Businesses, lawmakers and former US officials have filed around 40 legal briefs against the president’s global tariffs, while only a few briefs supported his actions.Although Trump’s tariffs have not sparked widespread inflation, companies and particularly small firms say they bear the brunt of higher import costs.Lawyers note that if the top court finds Trump’s global tariffs illegal, the government can tap other laws to impose up to 15 percent tariffs for 150 days, while pursuing pathways for more lasting duties.Countries that have already struck tariff deals with Trump may therefore prefer not to reopen negotiations.

Wall Street stocks rise after positive jobs data

Wall Street stocks pushed higher on Wednesday after better-than-expected jobs data soothed concerns about the US economy.However Asia’s main markets fell sharply, as did Wall Street’s tech-heavy Nasdaq Composite index on Tuesday, on fears of an AI bubble following a rally that has propelled valuations to record highs.US private sector employment jumped 42,000 in October, ADP said, rebounding from a loss of 29,000 jobs in September, nearly double the amount forecasted by economists surveyed by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.The ADP figures are likely to attract renewed attention as it is one of the few economic indicators released in recent weeks and will feed into investors’ perceptions of whether the US Federal Reserve will cut interest rates again in December.Wall Street’s main indices opened broadly flat, but the S&P 500 and Nasdaq Composite both pushed higher in morning trading.”Once more the wall of buying has come in to take advantage of this latest dip,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at investing and trading platform IG.Global stock markets have soared this year as an eye-watering flood of cash piled into companies linked to artificial intelligence, including US tech titans Nvidia, Amazon and Apple as well as Asian firms Samsung and Alibaba.But despite recent strong earnings, traders have questioned the wisdom of chasing ever-higher prices, with cash mostly funnelled into a handful of big-name companies.However this year’s rally to record high prices has seen investors swarming in to buy any dips in share prices.On Wednesday, shares in the so-called Magnificent Seven tech stocks turned in mixed performances. Microsoft shed one percent, with Amazon and Apple hit by smaller dips.However, shares in AI chipmaker Nvidia, Google’s parent company Alphabet, and Facebook-parent Meta all rose more than one percent.”In early trading during the US session the US tech sector does not look like it is on the cusp of bursting,” said Kathleen Brooks, research director at XTB, downplaying concerns about a bubble.While high stock valuations are a concern for some companies, she noted that Amazon, Meta and Nvidia have price to earnings ratios lower than their 10-year averages.Investors look to a company’s share price compared to its earnings per share to gauge a stock’s value, with high price to earnings ratios an indication a stock is overvalued.Sentiment was hit also by the US government shutdown, which Wednesday became the longest ever, topping the 35-day record set during President Donald Trump’s first term in office. His administration warned of holiday air-travel chaos and threatened Americans’ benefits in a bid to force a resolution.A total 1.4 million federal workers, from air-traffic controllers to park wardens, are on enforced leave or working without pay. “As well as valuation fears, the US is grappling with a nation in shutdown,” noted Emma Wall, chief investment strategist at Hargreaves Lansdown.”The US is nearing peak travel period, with Thanksgiving later this month. Listed airlines are likely to see share prices fall should flights be cancelled en masse.”But the US jobs data and a survey showing a return to growth in the services sector in October helped dispel concerns the government shutdown was having a large impact on the economy.- Key figures at around 1630 GMT -New York – Dow: UP 0.1 at 47,135.39 pointsNew York – S&P 500: UP 0.5 percent at 6,804.07New York – Nasdaq Composite: UP 0.8 percent at 23,534.32London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 9,777.08 Paris – CAC 40: UP less than 0.1 percent at 8,074.23Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 24,049.74Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.5 percent at 50,212.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 25,935.41 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,969.25 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.178 from $1.1479 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3040 from $1.3019Dollar/yen: UP at 154.25 yen from 153.66 yenEuro/pound: DOWN at 88.03 pence from 88.17 penceBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $64.50 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $60.62 per barrelburs-rl/tw