Abdeslam “pas mis en cause dans un projet d’attentat”, selon la directrice de la DGSI
La directrice générale de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), Céline Berthon, a affirmé lundi sur RTL que Salah Abdeslam “n’était pas mis en cause dans un projet d’attentat”.Salah Abdeslam est une “figure très symbolique (…) c’est le seul survivant des commandos des attentats du 13 novembre. Aujourd’hui, il n’est pas mis en cause dans un projet d’attentat”, a assuré Mme Berthon.C’est “un individu qui demeure radicalisé et convaincu de l’idéologie mortifère”, a-t-elle poursuivi.Condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation à ces attentats, Salah Abdeslam avait été placé mardi en garde à vue, avant qu’elle ne soit levée le jour-même, dans une enquête ouverte en janvier 2025 portant sur la détention illicite d’un objet en détention, une clé USB.Dans cette enquête, trois personnes sont en garde à vue dont la compagne de Salah Abdeslam.Interrogée sur le profil de cette femme, Mme Berthon a répondu qu’elle faisait “l’objet d’investigations”. “Ce type de profil fait partie de nos cibles”, a-t-elle ajouté.En cette semaine de commémoration des dix ans des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés, Céline Berthon a affirmé qu’il n’y avait “pas de menace concrète identifiée pour le 13 novembre” prochain.
Les Philippines évaluent les dégâts après le “super typhon” Fung-wong, en route vers Taïwan
Les Philippines évaluent les dégâts lundi après le passage dans la nuit du “super typhon” Fung-wong, qui a fait au moins deux morts et contraint plus d’un million de personnes à évacuer, avant de poursuivre sa route vers Taïwan.”De nombreuses maisons ont été endommagées et certaines de nos routes principales sont impraticables en raison des glissements de terrain”, a décrit à l’AFP Geofry Parrocha, secouriste, depuis la ville de Dipaculao (nord-est) où l’électricité n’est toujours pas rétablie.Selon lui, les autorités n’ont pu arriver sur les lieux que le lundi matin. “Nous n’avons pas pu nous mobiliser hier soir car les pluies étaient fortes et le niveau de l’eau était haut”, explique-t-il.Fung-wong s’est abattu dimanche soir sur la côte est du pays sous la forme d’un “super typhon” couvrant presque l’ensemble du territoire, quelques jours seulement après le typhon Kalmaegi qui a balayé les îles du centre des Philippines, faisant au moins 224 morts.La majorité des écoles et des administrations publiques sont restées fermées lundi sur l’île principale de Luçon, y compris dans la capitale Manille, anticipant l’arrivée de fortes pluies.- 1,4 million de personnes évacuées -Le typhon doit maintenant se diriger vers Taïwan tout en s’affaiblissant, a indiqué lundi le service météorologique national.Plus de 350 millimètres de pluie sont attendus en 24 heures, a déclaré à l’AFP le prévisionniste Stan Chang à l’AFP.Près de 5.000 personnes seront évacuées dans trois communes du comté de Hualien (est), a indiqué Lee Kuan-ting, du service d’information du gouvernement local. Ces communes sont situées près d’un barrage qui a cédé lors des pluies torrentielles provoquées par le super typhon Ragasa en septembre, causant la mort de 19 personnes.Aux Philippines, le passage de Fung-wong a pour l’instant causé deux décès.Le corps d’une femme de 64 ans qui tentait d’évacuer a été retrouvé dans la province de Samar (est), sous des décombres et des arbres, a déclaré à l’AFP Juniel Tagarino, secouriste à Catbalogan City.Le bureau de la protection civile a ensuite confirmé la noyade d’une autre personne dans une crue soudaine sur l’île de Catanduanes (nord-est), durement touchée.Dans la province de Cagayan, le chef des secours, Rueli Rapsing, a déclaré à l’AFP qu’une crue soudaine dans la province voisine d’Apayao avait provoqué le débordement de la rivière Chico, obligeant les habitants à se réfugier en hauteur.”Nous avons reçu des informations vers six heures du matin (…) indiquant que certaines personnes se trouvaient déjà sur le toit de leur maison”, a-t-il déclaré.La plupart ont été secourues mais une vidéo authentifiée par l’AFP montre certaines toujours prises au piège.Plus de 5.000 personnes ont également été évacuées avant que la rivière Cagayan n’ensevelisse la petite ville de Tuguegarao, à environ 30 kilomètres de là, a déclaré M. Rapsing.Le typhon a entraîné l’évacuation de 1,4 million de personnes dans le pays.Selon les scientifiques, le dérèglement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.- Eglise encerclée -Catanduanes a été frappée dimanche matin par des vents violents et des pluies torrentielles, inondant rues et maisons.”Les vagues ont commencé à rugir vers 07H00 du matin. Quand elles ont frappé la digue, c’était comme si le sol tremblait”, a décrit à l’AFP Edson Casarino, 33 ans, habitant de la ville de Virac, à Catanduanes.L’église de la ville a été encerclée par les eaux, montant jusqu’à la mi-hauteur de son entrée, montre une vidéo authentifiée par l’AFP.Des inondations importantes ont également été constatées dans la région de Bicol, plus au sud.Quelques jours plus tôt, le typhon Kalmaegi avait déjà provoqué des inondations dans plusieurs villes des îles de Cebu et Negros.Le président Ferdinand Marcos a déclaré lundi que “l’état d’urgence national” lié à Kalmaegi serait prolongé d’un an.
La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice
Après vingt jours en prison, la sortie? La cour d’appel de Paris examine lundi matin la demande de mise en liberté de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, incarcéré après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.Déposée par ses avocats dans les minutes qui ont suivi son entrée en détention à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre, cette demande sera examinée à partir de 09H30 (08H30 GMT). L’ancien président devrait comparaître en visioconférence et la décision devrait être rendue dans la journée, selon une source judiciaire.En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Contactés par l’AFP, ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaire à l’approche de cette audience cruciale.L’ancien champion de la droite est incarcéré en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a aussitôt fait appel.Plus que la condamnation, c’est le mandat de dépôt l’envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par “la haine”.Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.- Critères différents -Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.En attendant, en prison, l’ex-président est placé à l’isolement, mais deux officiers de sécurité sont installés dans une cellule voisine. Des dispositions justifiées par “son statut” et les “menaces qui pèsent sur lui”, selon le ministre de l’Intérieur français Laurent Nuñez. Fin octobre, il a reçu la visite du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats.Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri.Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite.Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.Dans les deux cas, le président Olivier Géron a précisé au préalable qu’en statuant sur une demande de mise en liberté, “les critères d’appréciation de la juridiction d’appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré” et que ces décisions ne présageaient en rien de l’issue du procès en appel, qu’il devrait diriger.Très attendu, ce nouveau procès libyen devrait se tenir à partir du mois de mars, même si les dates précises n’ont pas encore été officiellement annoncées. Elles devraient être communiquées aux avocats jeudi, à l’occasion d’une réunion à la cour d’appel sur ce sujet, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.
La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice
Après vingt jours en prison, la sortie? La cour d’appel de Paris examine lundi matin la demande de mise en liberté de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, incarcéré après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.Déposée par ses avocats dans les minutes qui ont suivi son entrée en détention à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre, cette demande sera examinée à partir de 09H30 (08H30 GMT). L’ancien président devrait comparaître en visioconférence et la décision devrait être rendue dans la journée, selon une source judiciaire.En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Contactés par l’AFP, ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaire à l’approche de cette audience cruciale.L’ancien champion de la droite est incarcéré en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a aussitôt fait appel.Plus que la condamnation, c’est le mandat de dépôt l’envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par “la haine”.Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.- Critères différents -Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.En attendant, en prison, l’ex-président est placé à l’isolement, mais deux officiers de sécurité sont installés dans une cellule voisine. Des dispositions justifiées par “son statut” et les “menaces qui pèsent sur lui”, selon le ministre de l’Intérieur français Laurent Nuñez. Fin octobre, il a reçu la visite du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats.Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri.Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite.Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.Dans les deux cas, le président Olivier Géron a précisé au préalable qu’en statuant sur une demande de mise en liberté, “les critères d’appréciation de la juridiction d’appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré” et que ces décisions ne présageaient en rien de l’issue du procès en appel, qu’il devrait diriger.Très attendu, ce nouveau procès libyen devrait se tenir à partir du mois de mars, même si les dates précises n’ont pas encore été officiellement annoncées. Elles devraient être communiquées aux avocats jeudi, à l’occasion d’une réunion à la cour d’appel sur ce sujet, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.
From Club Med to Beverly Hills: Assinie, the Ivorian RivieraMon, 10 Nov 2025 07:02:40 GMT
Locals in Assinie reminisce about the old days when the now-shuttered Club Med in southeastern Ivory Coast provided jobs aplenty.European holidaymakers once flocked to the endless sandy white beaches and idyllic waters of Assinie, located 90 kilometres (56 miles) east of the economic capital Abidjan and near the Ghanaian border.The fishing village’s former Club Med …




