Des juges enquêtent sur la clé USB illégale d’Abdeslam et sur un projet d’attentat de son ex-compagne

A trois jours des commémorations des attentats du 13 novembre 2015, l’ex-compagne de Salah Abdeslam, Maëva B., est au coeur d’enquêtes terroristes qui pourraient lui valoir lundi une double mise en examen et une incarcération, pour une clé USB remise à son-compagnon et surtout pour un projet d’attentat déjoué.Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé lundi dans un communiqué avoir ouvert deux informations judiciaires distinctes, d’une part sur cette clé USB qui aurait été illégalement connectée à l’ordinateur de Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), et d’autre part sur un projet d’attentat de son ex-campagne.Le Pnat indique avoir découvert “plusieurs discussions ou recherches relatives à l’élaboration d’un projet distinct d’action violente, sans lien avec Salah Abdeslam”, sur “les supports numériques saisis au cours de la perquisition réalisée au domicile de Maëva B.” dans le cadre d’une enquête ouverte en janvier 2025 sur cette clé USB illicite qui aurait été remise au seul membre vivant des commandos meurtriers du 13 novembre 2015.Le Pnat précise que cette femme, placée en garde à vue depuis mardi, présenterait une “radicalisation certaine et une fascination pour le jihad”. Elle “était séparée” d’Abdeslam et “n’entretenait plus de relations depuis avril 2025” avec lui.En garde à vue, elle a “reconnu avoir acquis une clé USB, l’avoir chargée de propagande djihadiste et fait remettre à Salah Abdeslam au cours d’un parloir”, a souligné le parquet.- “Propagande” -A la suite de ces découvertes, “une mineure de 17 ans, demeurant dans l’Hérault” et “un homme de 20 ans, nouvel époux religieux (de Maëva B.), demeurant dans l’Isère”, ont été placés à leur tour en garde à vue vendredi.Le Pnat a ouvert lundi une information judiciaire et demandé la mise en examen de ces trois protagonistes pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes contre les personnes, ainsi que leur incarcération.S’agissant du volet clé USB, le Pnat a également saisi un juge d’instruction pour recel d’objet illicite remis à détenu et complicité, ainsi que pour association de malfaiteurs délictuelle de droit commun.Il a demandé la mise en examen lundi de Maëva B. ainsi que son placement sous contrôle judiciaire, mais aussi “la mise en examen ultérieure de Salah Abdeslam”.Dans son communiqué, le Pnat rappelle que l’administration pénitentiaire lui a signalé le 17 janvier 2025 la découverte deux jours plus tôt “de traces de connexions de quatre clés USB entre décembre 2024 et janvier 2025 sur l’ordinateur légalement détenu par Salah Abdeslam” à Vendin-le-Vieil.Au cours de l’enquête préliminaire, “les analyses de l’ordinateur mettaient en évidence la présence de nombreux enregistrements sous forme de +chemins d’accès+ à des fichiers audio, images ou vidéos, la plupart ayant trait à la propagande officielle d’organisations terroristes, État islamique ou Al-Qaïda”, a souligné le Pnat.Les investigations sur la remise de la clé USB ont conduit “à plusieurs auditions réalisées en Belgique dans le cadre d’une demande d’entraide pénale et à l’identification” de Maëva B., “bénéficiant à l’époque des faits d’un permis de visite”, a encore informé ce parquet spécialisé.- “Radicalisé” -Salah Abdeslam a été placé en garde à vue puis relâché par deux fois, mardi et vendredi.La garde à vue de Maëva B., entamée mardi, a elle duré six jours, soit une durée exceptionnelle, permise seulement en cas de péril imminent d’attentat ou de nécessité de coopération internationale.Selon une source proche du dossier, ces deux critères ont justifié cette mesure, utilisée de manière rarissime par la justice antiterroriste.Lundi, la directrice générale de la sécurité intérieure Céline Berthon a affirmé que Salah Abdeslam “n’était pas mis en cause dans un projet d’attentat”, tout en restant “radicalisé et convaincu de l’idéologie mortifère”.Il “n’est en aucune manière soupçonné par la justice d’être impliqué de près ou de loin dans un quelconque projet criminel”, ont aussi affirmé ses avocats face “au déchaînement de désinformation”.La France va commémorer le 13 novembre, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les dix ans des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés.gd/cal/dch   

Inégalités salariales: à partir de 11H31 lundi, les femmes travaillent “gratuitement”

Les femmes travaillent “gratuitement” à partir de 11H31 ce lundi et jusqu’à la fin de l’année, en raison des inégalités salariales persistantes, selon la lettre d’information féministe “Les Glorieuses”, qui alerte chaque année sur cette date symbolique.”Les Glorieuses” ont calculé cette heure et cette date à l’aide de statistiques sur les écarts de salaires entre les femmes et les hommes en France. A temps de travail identique, les femmes gagnent en moyenne 14,2% de moins que les hommes, selon les dernières données disponibles de l’Institut national de la statistique (Insee), qui portent sur 2023.Pour Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter, “il faut encore un coup de pouce pour accélérer dans la lutte pour l’égalité salariale”. Depuis 2016, l’écart salarial entre femmes et hommes s’est réduit de 15,1 à 14,2%, soit de 0,9 point. “A ce rythme-là, on atteindra l’égalité en 2167”, soit dans 142 ans, alerte-t-elle.Pour accélérer le mouvement, “Les Glorieuses” demandent une revalorisation des salaires des professions où les femmes sont les plus nombreuses et plaident pour un congé post-naissance équivalent pour les deux parents.Elles souhaitent également que l’accès des entreprises aux marchés publics et l’obtention de subventions soient conditionnés au respect de l’égalité salariale. Une mesure qui “permettrait de garantir que les fonds publics ne creusent plus les inégalités”.”Les Glorieuses” espèrent également que la transparence salariale, qui s’imposera dès l’an prochain, via la transposition d’une directive européenne, permettra de faire une différence.”Les pays comme l’Islande et la Suède, où les écarts de salaires sont devenus un non-sujet, ont mis en place la transparence salariale depuis des dizaines d’années”, souligne Rebecca Amsellem. “Cela va notamment aider les femmes à négocier leurs salaires”.”Ce n’est pas un symbole abstrait, c’est une injustice réelle. Nous devons y mettre fin”, a réagi dans la matinée la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet, sur le réseau X.”Les incantations ne servent à rien. Maintenant, il faut des actes”, a abondé sa vice-présidente, l’insoumise Clémence Guetté.De nombreux responsables de gauche ont écrit des messages pour s’indigner de cette inégalité salariale. Les femmes “occupent aussi plus souvent des emplois à temps partiel, et sont surreprésentées dans des secteurs essentiels, comme les soins, mais sous-valorisés par nos standards économiques et patriarcaux”, a souligné la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, seule femme à la tête d’un grand parti. “Mettons fin à cette inégalité par la loi, de manière obligatoire, incontournable”, a pour sa part réclamé le dirigeant du Parti communiste Fabien Roussel.

Face aux menaces d’ingérences russes, l’UE veut muscler ses aides aux médias

Mieux financer les médias, protéger l’organisation des élections… La Commission européenne va dévoiler mercredi son “bouclier démocratique”, un ensemble de mesures destinées à contrer la “guerre d’influence” menée par la Russie en Europe.Dans ce document, consulté lundi par l’AFP, l’exécutif européen accuse Moscou de “chercher à éroder la confiance dans les systèmes démocratiques” en diffusant des “informations …

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Philipines: au moins 5 morts après le passage du “super typhon” Fung-wong, en route vers Taïwan

Des villages submergés et des dizaines de villes sans électricité : les Philippines commencent à évaluer lundi les dégâts après le passage du “super typhon” Fung-wong qui a fait au moins cinq morts et déplacé plus d’un million de personnes dans l’archipel, avant de prendre la direction de Taïwan.”De nombreuses maisons ont été endommagées et …

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Stocks rally on hopes for end to US government shutdown

Stock markets posted strong gains Monday as investors cheered prospects that the US government shutdown could be nearing an end, after reports said lawmakers had reached a deal to break the record 40-day impasse.The possibility of resuming operations in the world’s biggest economy helped temper lingering worries about extended tech valuations amid talk of an AI bubble.A group of Democrats in the Senate sided with Republicans in a procedural vote on the deal Sunday evening — clearing the way for a formal debate — after reaching a bipartisan agreement to fund operations through January.”The more risk-on mood means it’s pretty much a sea of green on the boards,” said Neil Wilson, UK Investor Strategist at Saxo.A government re-opening could also provide clarity on US inflation and on the soft labour market, which will determine whether the Federal Reserve cuts interest rates again as widely expected next month.”If all goes well, some federal agencies could reopen as soon as Friday,” said David Morrison, senior analyst at Trade Nation. He noted that both investors and the Fed have been “flying blind since the beginning of October, with a near-complete absence of data”.”Fed Chair Jerome Powell has played down the prospect of another rate cut in December, as it is far from obvious that inflation has peaked,” Morrison added. But investors on Monday focused on the US government reopening, after growing increasingly concerned about the impact of severe disruptions of food benefits to low-income households, and of air travel heading into the Thanksgiving holiday.”Shutdowns haven’t typically had a big bearing on the economy or on financial markets. But, this one… looked as though it might start to cause some trouble,” said analysts at Capital Economics.Reports that drugmaker Pfizer won a bidding war for the biotech obesity specialist Metsera over the weekend with a $10 billion offer also bolstered investor optimism.Wall Street opened higher across the board following turbulent losses last week on fears the AI investment boom might have pushed tech stocks to unsustainable highs. European indices also rose sharply, following similar gains across Asia, with investors also taking heart from a further easing of China-US tensions.Beijing on Monday said it would suspend for one year “special port fees” on US vessels, “simultaneously” with Washington’s pause on levies targeting Chinese ships.The dollar, which steadied versus the euro and the pound, rose against the yen, while oil prices gained slightly after losses last week over concerns of hefty supply amid uncertainty over global demand.- Key figures at 1435 GMT -New York – Dow: UP 0.5 percent at 47,218.72 pointsNew York – S&P 500: up 1.0 percent at 6,797.57New York – Nasdaq: up 1.6 percent at 23,376.56London – FTSE 100: UP 1.0 percent at 9,781.55Paris – CAC 40: UP 1.4 percent at 8,063.78Frankfurt – DAX: UP 1.8 percent at 23,983.70Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 50,911.76 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 26,649.06 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 4,018.60 (close)Euro/dollar: FLAT at $1.1563 from $1.1563 on FridayPound/dollar: FLAT at $1.3162 from $1.3160Dollar/yen: UP at 154.10 yen from 153.46 yenEuro/pound: FLAT at 87.87 pence from 87.86 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $63.99 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $60.11 per barrel

Après vingt jours en détention, Nicolas Sarkozy est sorti de prison

Vingt jours derrière les barreaux puis l’air libre: l’ex-président Nicolas Sarkozy est sorti lundi après-midi de prison dans la foulée de sa libération sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris, qui lui a interdit d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars devant la même juridiction, la cour d’appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l’ancien chef de l’État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d’une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a témoigné lundi matin en visio-conférence Nicolas Sarkozy à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que les “garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.”Je me bats pour que la vérité triomphe”, a encore dit l’ancien président, fustigeant “l’idée folle” qu’il soit allé solliciter un financement de campagne auprès du dictateur libyen.La libération de Nicolas Sarkozy “met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d’ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place”, a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l’organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.Les dates précises du procès en appel, qui n’ont pas encore été officiellement annoncées, devraient être communiquées aux avocats jeudi, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.

Après vingt jours en détention, Nicolas Sarkozy est sorti de prison

Vingt jours derrière les barreaux puis l’air libre: l’ex-président Nicolas Sarkozy est sorti lundi après-midi de prison dans la foulée de sa libération sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris, qui lui a interdit d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars devant la même juridiction, la cour d’appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l’ancien chef de l’État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d’une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a témoigné lundi matin en visio-conférence Nicolas Sarkozy à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que les “garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.”Je me bats pour que la vérité triomphe”, a encore dit l’ancien président, fustigeant “l’idée folle” qu’il soit allé solliciter un financement de campagne auprès du dictateur libyen.La libération de Nicolas Sarkozy “met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d’ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place”, a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l’organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.Les dates précises du procès en appel, qui n’ont pas encore été officiellement annoncées, devraient être communiquées aux avocats jeudi, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.

The Sudanese who told the world what happened in El-FasherMon, 10 Nov 2025 14:14:46 GMT

“Sixteen killed.” “Seven killed.” “Thirty-one killed.” “People are eating cowhide to survive.” “The bombs are getting closer.” “They’re shooting people trying to run away.”These were the grim updates shared with AFP’s veteran Sudan correspondent Abdelmoneim Abu Idris Ali by people trapped in the 18-month-long siege of El-Fasher, a city overrun by the paramilitary Rapid Support …

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