C1: Monaco, défilé à Milan pour basculer du bon côté
Dans les montagnes russes, Monaco peut faire pencher sa saison du bon côté à Milan contre l’Inter, où une victoire mercredi (21h00) pourrait lui offrir l’accès direct aux huitièmes de finale de la Ligue des champions.Irrégularité. Capable de battre le grand Barça (2-1 lors de la 1re journée) comme de perdre chez le dernier de Ligue 1 Montpellier (2-1), l’ASM semble à nouveau en phase ascendante, à l’image du merveilleux but en retourné acrobatique de sa perle Maghnès Akliouche contre Rennes (3-2) samedi.Ce geste plein de confiance confirmait la victoire contre Aston Villa (1-0) qui avait replacé les Monégasques dans la course à la qualification directe pour les huitièmes.Ils sont dixièmes avec des chances de terminer dans les huit premiers, à condition de gagner à Milan et en profitant de quelques résultats favorables.Pour doubler l’Inter, quatrième avec 16 points (différence de buts de +7), il faudrait que Monaco (13pts, +3) gagne à San Siro par deux buts d’écart.- Saison en zigzags -S’ils ne l’emportent pas, les joueurs d’Adi Hütter sont à la merci de leurs poursuivants et pourraient se retrouver au-delà de la 16e place, contraints de jouer le barrage aller à domicile et le retour à l’extérieur chez un des clubs classés de la 9e à la 16e place.Si tout reste mathématiquement possible, les joueurs se projettent peu, à l’image d’Akliouche, relancé plusieurs fois après son merveilleux but sur les probabilités d’aller décrocher le Top 8 en C1.”On va les analyser et se donner à fond déjà , a-t-il répondu. On verra… En tout cas, on donnera le maximum comme toujours et on espère faire un résultat là -bas”.”L’Inter ne peut pas calculer”, a assuré Simone Inzaghi, qui va enchaîner avec le derby contre Milan, dimanche.”Des calculs? Là maintenant je vous dis non, mais peut-être que pendant le match, en fonction des autres résultats, nous pourrons y penser, mais pas avant!” a souri Hütter.Au-delà de ces calculs, il s’agit de remettre sur des bons rails une saison en zigzags.Avant ces deux victoires consécutives, l’équipe de la Principauté n’en avait remporté que deux en onze rencontres toutes compétitions confondues (trois nuls, six défaites).A San Siro, Monaco devra se passer de sa dernière recrue, Mika Biereth, non-qualifié contre l’Inter mais qui le sera pour la suite de la compétition. “Je suis frustré de ne pas avoir pu jouer contre Aston Villa et de ne pouvoir le faire à Milan, mais on ne peut rien y faire”, a regretté l’attaquant danois après Rennes, contre qui il a inscrit son premier but en L1. Adi Hütter devra aussi se passer de deux autres de ses attaquants axiaux: Folarin Balogun, blessé à une épaule, et George Ilenikhena, touché aux adducteurs.- Singo forfait -Le Suisse Breel Embolo, entré en jeu contre Rennes mais auteur d’un match de titan face à Villa, est donc la seule pointe valide. Remplaçant aussi contre les Bretons, le jeune Eliesse Ben Seghir devrait également débuter.Au milieu, une incertitude planait concernant le capitaine Denis Zakaria, touché à une cheville face à Rennes et remplacé. Mais son entraîneur dès après la rencontre, et lui-même sur ses réseaux sociaux, ont été clairs: il sera remis.En revanche, le meilleur défenseur du club, l’Ivoirien Wilfried Singo, auteur de deux buts en Ligue des champions cette saison, est forfait. Touché aux ischio-jambiers contre Villa, il sera sur le flanc entre “trois et cinq semaines”.C’est un coup dur en défense, mais aussi en attaque, vu les qualités de contreur du champion d’Afrique et son apport sur les corners, un exercice où Monaco excelle: Singo a marqué contre Villa le dixième but de son équipe découlant d’un corner, seul Arsenal a fait mieux en Europe cette saison.Les coups de pieds arrêtés pourraient aider Monaco à débloquer la situation contre la plus redoutable défense de la compétition (un seul but encaissé en sept matches).L’ASM a toujours eu du mal contre le club qui a inventé le “catenaccio” (cadenas). L’Inter l’a éliminée lors de leurs deux précédents affrontements, en 8e de finale en 1963-1964 (1-0/3-1), sur la route de sa première C1, et en demi-finale de C3 (3-1/0-1) en 1997.
Ligue des champions: Edon Zhegrova, l’absent au pire moment
Principal détonateur offensif de Lille, Edon Zhegrova, déjà absent depuis un mois et demi, sera encore éloigné des terrains pendant environ six semaines, au pire moment pour son club, dont l’avenir européen se dessine contre Feyenoord mercredi (21h00).D’artiste en dilettante sur le terrain, l’ailier droit est devenu l’absent omniprésent tant il manque à son équipe, trop souvent en panne d’inspiration sans lui.Le Kosovar de 25 ans n’a plus foulé les pelouses des stades de France ou d’Europe depuis le 14 décembre à Marseille, où il avait disputé la première moitié du match avant de devoir sortir à cause de douleurs persistantes au pubis, qu’il traînait déjà depuis plusieurs semaines.Le Losc, au moins qualifié pour les barrages d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, a annoncé lundi qu’il devrait être absent encore environ six semaines.En son absence, les Dogues ont avancé au ralenti en championnat, perdant des points contre Nantes (1-1), à Auxerre (0-0) et samedi à Strasbourg (défaite 2-1), manquant d’efficacité mais aussi de créativité sur un côté droit également privé du latéral très offensif Tiago Santos et de l’attaquant Matias Fernandez-Pardo.”Ce qui nous met en difficulté, ce sont les blessures d’Edon Zhegrova et Matias Fernandez-Pardo, deux joueurs importants capables de faire des différences, sur des périodes assez longues, conjuguées au retour d’Ethan Mbappé, qu’on ne peut pas lancer du jour au lendemain”, admet l’entraîneur Bruno Genesio.Sur la scène européenne, Lille a perdu sans démériter à Liverpool (2-1) dans le genre d’affiches qu’apprécie particulièrement Zhegrova, friand des grands rendez-vous comme en témoignent ses performances contre le Real Madrid (1-0) et l’Atlético (3-1).- Le Losc entretient le flou -Et pour leur dernière rencontre de la phase de ligue, les Nordistes feront encore sans lui, dans un match à fort enjeu contre Feyenoord: ils doivent s’imposer pour espérer finir dans les huit premiers et se qualifier ainsi directement en huitièmes de finale, sans passer par les barrages.Douzième avec treize points, autant que son adversaire, qui figure un rang plus haut, Lille n’est toutefois pas maître de son propre destin. Il lui faudra battre le club de Rotterdam et espérer dans le même temps plusieurs résultats favorables.Au-delà de l’aspect purement sportif du cas Zhegrova, la communication du Losc interroge à son sujet depuis plusieurs semaines. Début janvier, son entraîneur Bruno Genesio se voulait “complètement rassurant”, affirmant qu'”il n’y aura(it) pas d’interventions chirurgicales concernant Edon Zhegrova”, avant d’évoquer une semaine plus tard son besoin d’être “à 100%” et ne “pas avoir de douleurs qui parasitent le cerveau”.Mais malgré ces déclarations et le communiqué du Losc lundi, évoquant un “protocole médical”, une source proche du club confirme qu’il s’agirait bien d’une “opération”.Dans son communiqué, le club se refuse à préciser la nature de la blessure, quand le site spécialisé Le Petit lillois affirme qu’il s’agit d’une pubalgie.Interrogé à nouveau mardi soir, Bruno Genesio a commenté sobrement l’annonce de l’indisponibilité prolongée de Zhegrova, la qualifiant de “coup dur supplémentaire parce que c’est un joueur décisif, important”.L’ailier au numéro 23 fait aussi parler de lui dans la rubrique transferts: selon plusieurs médias, il se serait entendu avec Naples, mais le président du Losc Olivier Létang a posé un veto à tout départ majeur cet hiver.Le natif de Herford (Allemagne) n’a jamais caché avoir des ambitions dépassant le club nordiste, ce qui lui a d’ailleurs été reproché l’été dernier. Dans ce contexte, un départ l’été prochain semble probable. En attendant, Lille aimerait bien pouvoir compter sur lui le plus tôt possible.
GM 2025 profit forecast clouded by Trump policy unknowns
General Motors faced questions Tuesday about the impact of potential moves by the Trump administration targeting trade and the environment, with the uncertainty overshadowing the company’s latest results. The big US automaker reported a quarterly loss due to costs from restructuring a China initiative, though that was offset by a 2025 earnings forecast that topped analyst expectations. However its projections did not try to quantify the effects of new tariffs that Trump has threatened on key markets in which GM operates, such as Mexico, or the White House’s planned rollback of policies promoting electric vehicles.Acknowledging the “uncertainty,” Chief Executive Mary Barra said the company had been “proactive” in engaging the Trump administration and Congress.”We have stressed the importance of a strong manufacturing sector and American leadership in advanced technologies,” Barra said in a letter to shareholders. “It’s clear that we share a lot of common ground, and we appreciate the dialogue.”Barra pledged to be “agile” in responding to any shifts.GM shares tumbled around 10 percent shortly after midday. Shares rose nearly 50 percent in 2024.In the fourth quarter, GM reported a loss of $3.0 billion compared with profits of $2.1 billion a year ago.Revenues rose 11 percent to $47.7 billion.The company projected 2025 earnings of between $11 and $12 per share, above analyst expectations.GM garnered higher auto sales in the fourth quarter led by its home market, where pricing remained strong. But the earnings were dented by a $4 billion in non-cash costs from revamping the SAIC General Motors Corporation. The company had signaled the hit in early December as it sought to bring down costs and clear out inventory in China.- Scenario planning -GM’s 2025 outlook includes the full-year availability of sport utility vehicles revamped in 2024, as well as new EVs under the Cadillac brand set to launch.But executives faced multiple questions about how the fast-changing policy landscape affects its outlook.Barra said the company has been studying “multiple scenarios” on tariffs. Trump has threatened punishing 25 percent duties on all goods from Canada and Mexico, and 10 percent on goods from China, starting February 1.GM builds trucks in both Canada and Mexico, but “we have the capacity in the United States to shift some of that,” she said.The company is “encouraged” that Mexico’s leader, Claudia Sheinbaum, has indicated that they are working to avoid tariffs, she said.”But we’re doing the planning… and have several levers we can pull.”GM also faced questions over EVs, which have emerged as a punching bag of the new White House.GM officials are targeting production of 300,000 EVs in 2025. One of Trump’s executive orders last week pledged to undo policies that disadvantage gasoline-powered cars, and opened the door to removing tax credits for EV purchases and to a fight over California’s strict climate policies.”There’s a lot of moving parts out there,” said Chief Financial Officer Paul Jacobson, who described GM as having “multiple playbooks” to respond.”The reason that we guided to the status quo is because there are really infinite permutations on policy,” Jacobson said. “But rest assures … we’ve got plans in place, and we’re continuing to work proactively with the administration and with Congress on what we think are the right things to do, which is preserve American jobs and preserve American innovation.”