Ligue des champions: Brest encore trop juste face au Real

Malgré un meilleur match que contre Barcelone (0-3), Brest a été battu sur le même score par le Real Madrid, tenant du titre de la Ligue des champions, mercredi, pour la dernière journée de la première phase.La qualification pour les barrages d’accession aux huitièmes de finale, un résultat inespéré au début de saison, viendra certainement atténuer la déception bretonne.Les Ty-Zefs ont d’ailleurs fait encore belle figure, globalement, bien plus consistante en tout cas que la semaine dernière contre Donetsk (0-2), qui restera la grande déception de cette campagne, ou que face au Barça, l’autre équipe du chapeau 1 offerte par le tirage au sort.Mais face à un Real qui avait décidé de jouer à fond sa chance théorique d’intégrer in extremis le top 8 et se qualifier directement pour les huitièmes, il n’y avait pas grand chose à faire.Brest redoutait évidemment au premier chef Kylian Mbappé, en net regain de forme, mais le Français n’a pas réussi à ajuster la mire (13e, 16e, 88e) ou il a trouvé sur sa route un Marco Bizot solide (49e, 78e) et qui n’a rien pu faire sur les trois buts.C’est Rodrygo qui a été l’attaquant merengue le plus en vue. Après avoir vu une tête boxée par le Néerlandais volant, il a fait mouche quelques secondes plus tard, sur une frappe millimétrée poteau rentrant (0-1, 27e).Le Brésilien, souvent dans l’ombre de la doublette Mbappé-Vinicius Jr, suspendu pour ce match, s’est encore signalé en marquant le troisième but, en se montrant le plus vif pour reprendre un ballon repoussé par Bizot devant l’avant-centre français (0-3, 78e).- PSG ou Benfica en barrage pour Brest -Entre-temps, le deuxième but était venu d’un excellent mouvement collectif, qui a permis de décaler Lucas Vazquez, dont le centre en retrait a été poussé au fond par Jude Bellingham, seul aux six mètres (0-2, 56e).Cinq minutes avant ce deuxième but, qui a définitivement fait basculer le match, il y avait eu un premier tournant de taille avec une égalisation de Ludovic Ajorque annulée après consultation de la VAR, pour hors-jeu (51e).Si la victoire du Real ne se discute pas, les Brestois auraient tout de même mérité au moins d’être récompensés par un but car ils n’ont pas fait que défendre.Un coup-franc “Juninhesque” de Matthias Pereira-Lage avait été boxé par Thibault Courtois (7e), qui a aussi dû se fendre d’un arrêt délicat sur un tir à ras de terre de Kamory Doumbia (28e) et d’une parade incroyable pour repousser une frappe de Kenny Lala qui filait droit vers sa lucarne (63e).Mama Baldé aurait aussi pu faire mieux sur une tête (17e) et surtout une volée aux onze mètres, après un dégagement trop mou d’Antonio Rüdiger (37e).Quant à Hugo Magnetti, habituellement si habile dans les frappes à l’entrée de la surface, il a glissé au plus mauvais moment à la 48e.Brest termine à la 18e place la phase de Ligue après avoir figuré quatre fois dans le top 8 et ils affronteront, les 11/12 et 18/19 février soit le Paris SG, soit Benfica en barrages.Le Real, 11e, pourrait retrouver Manchester City, ou, avec plus de chance au tirage au sort, vendredi, le Celtic Glasgow.

Wall Street termine en baisse, peu impressionnée par la Fed

La Bourse de New York a clôturé en baisse mercredi, peu surprise par la décision de la banque centrale américaine (Fed) de laisser ses taux inchangés, l’attention des investisseurs se portant désormais sur les résultats trimestriels des géants américains de la tech.Le Dow Jones a perdu 0,31%, l’indice Nasdaq a lâché 0,51% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,47%.La place américaine a suivi de près mercredi la décision du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui, à l’issue de sa réunion, a décidé de laisser ses taux inchangés.”La Fed a clairement fait ce qui était attendu”, a résumé auprès de l’AFP Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management.”Ils n’ont pas modifié les taux, ils n’ont pas changé grand-chose à leur formulation, (…) et il n’y a pas de changement dans les prévisions de baisse des taux”, a-t-il ajouté.Pour sa première décision sous le nouveau mandat de Donald Trump, la banque centrale américaine a en effet choisi à l’unanimité de maintenir ses taux d’intérêt dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.”Le taux de chômage s’est stabilisé à un bas niveau ces derniers mois, et le marché du travail reste solide”, a souligné la Fed dans un communiqué.Dans le même temps, la banque centrale note que l’inflation reste “quelque peu élevée”, au-dessus de la cible de 2% fixée par l’institution monétaire. Les investisseurs ont aussi scruté la conférence de presse du président de la Fed, Jerome Powell, notamment ses réactions au retour de M. Trump à la Maison-Blanche. Mais là encore, rien n’est venu les surprendre.  La banque centrale “attendra et étudiera” les effets des politiques menées par le président Trump avant de déterminer quels seront les mouvements à venir les plus pertinents concernant ses taux d’intérêts, a déclaré M. Powell.”La Fed fait une pause, parce qu’elle se donne le temps (…) de voir l’impact des mesures de la nouvelle administration, à la fois sur l’inflation et sur l’économie”, a commenté M. Hogan.Les marchés ont aussi pris note des déclarations du candidat désigné par M. Trump à la tête du département du Commerce, Howard Lutnick, lors de son audition de confirmation devant le Sénat américain mercredi, a signalé à l’AFP Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investments. M. Lutnick y a défendu les droits de douane tous azimuts et a estimé que les États-Unis devaient privilégier les droits de douane non différenciés plutôt que ciblés pour que la première économie mondiale soit “mieux traitée” par ses partenaires.”Le marché sait que les droits de douane arrivent”, mais ne sait pas pour l’instant “quel en sera l’effet”, a observé M. Hogan.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans est resté stable par rapport à la veille, à 4,53%.Côté entreprises, “le marché était dans l’expectative” durant la séance avant une nouvelle série de résultats trimestriels très attendue, à savoir ceux des géants américains de la tech. Microsoft, Meta et Tesla ont publié leurs résultats trimestriels après la clôture mercredi, avant Apple jeudi.Les groupes technologiques américains sont attendus au tournant, après le choc provoqué en début de semaine par l’arrivée du modèle chinois d’intelligence artificielle (IA) DeepSeek. Ses capacités ont inquiété le secteur car elles ont été obtenues pour un faible coût, provoquant une chute des groupes américains en Bourse lundi.Au tableau des valeurs, le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a été recherché durant la séance et a clôturé dans le vert (+0,72%), après avoir annoncé le lancement de son modèle d’IA avancé, capable, selon le groupe, de dépasser les capacités des modèles déjà existants.Cette annonce tombe quelques jours après le lancement du nouveau modèle d’IA de la start-up chinoise DeepSeek, qui a pris la Silicon Valley par surprise et remis en question la domination américaine dans cette technologie en pleine expansion.Le géant américain du café Starbucks a nettement avancé (+8,63%) après avoir dépassé les attentes au premier trimestre de son exercice décalé, malgré un recul de ses ventes que son nouveau patron tente d’inverser avec le changement “radical” de stratégie qu’il tente d’insuffler. L’opérateur T-Mobile a brillé (+6,34%) après avoir annoncé des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu, notamment un bénéfice net de 2,98 milliards de dollars pour les trois derniers mois de 2024.

Rwanda-backed fighters advance in DR CongoWed, 29 Jan 2025 22:06:41 GMT

Rwanda-backed fighters advanced on a second front in their offensive across eastern DR Congo on Wednesday after seizing control of most of the key city of Goma during heavy fighting with the Congolese military.The weeks-long advance by the M23 armed group prompted calls from mediator Angola for urgent talks, as well rising international criticism and …

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US test scores remain below pre-Covid, performance gap widens

US student test scores in reading and math remain below pre-pandemic levels as a worrying gap continues to widen between high and low performers, officials said Wednesday.The biennial tests of American fourth and eighth graders — correlating roughly to ages nine and 13, respectively — showed improvements in 2024 for some students, but a steady decline for the lowest 10 percent.”The most concerning pattern within our distribution is for our lowest performing students,” Peggy Carr, head of the National Center for Education Statistics (NCES), told a press briefing.She said that while the gap between high and low performers had further split across subjects and ages, eighth grade math scores saw its widest difference since the assessment began.The tests were administered in early 2024 to some 235,000 fourth graders and 230,000 eighth graders.The last tests in 2022 sparked alarm, as they showed a significant across-the-board drop in scores from 2019, before the Covid-19 pandemic forced most US classes to move online.The length of pandemic school closures quickly became a heated political debate, and ramifications on student performance continue to cause concern.Data released Wednesday showed average fourth grade math scores improved marginally in 2024, while the top 25 percent of performers had returned to 2019 levels.Eighth graders, who would have been in elementary school during the pandemic closures, saw average math scores hold steady below 2019-levels — but while top performers increased marginally, the bottom 10 percent dropped significantly.Reading scores fell for both eighth and fourth graders, the latter of whom would have begun school after the height of the pandemic.”The continued declines since the pandemic suggest we’re facing complex challenges that cannot be fully explained by the impact of COVID-19,” said NCES associate commissioner Daniel McGrath in a statement.The proportion of eighth graders failing a benchmark reading test was the highest since figures first were collected in 1992, while only one state out of 50, Louisiana, had better reading performance for primary school students than before the pandemic.”I think it obviously comes to mind that we should be looking at what social media and the rise of the screen-based childhood is doing for reading habits and reading skills,” Martin West, a member of the testing board and Harvard education professor, told the press briefing.The pandemic schools closures prompted fierce political debate in the United States, with Democrats generally more cautious in ending so-called remote learning, while Republicans sought to quickly return students to in-person classes.Bill Cassidy, the top Republican on the Senate education committee, blasted the former administration of Democratic president Joe Biden and vice president Kamala Harris for the falling scores.”The most vulnerable children were hurt the most. This will be the failed legacy of the Biden-Harris education policy,” he said in a statement.

Tesla results miss estimates, citing lower vehicle prices

Tesla reported lower than expected profits Wednesday, citing declining vehicle prices as a factor as it projected a return to volume growth in 2025.Elon Musk’s electric car company reported fourth-quarter profits of $2.3 billion, down 71 percent from the year-ago quarter, where profits were boosted by a one-time tax benefit.Revenues rose two percent to $25.7 billion, also missing analyst estimates. The results — the first since the return of Musk ally Donald Trump to the White House — capped a mixed year for Tesla in which Musk’s big bet on US electoral politics was countered by profit pressures as Tesla’s streak of annual car volume growth came to an end.Full-year auto sales fell one percent to just under 1.8 million vehicles.Tesla has been confronted by intensifying EV competition in leading markets, including China and the United States, where General Motors and Ford have introduced more models.Another factor has been lower than expected volumes from the Cybertruck, Musk’s futuristic auto giant that has won cheers from Tesla fans and jeers from critics.But Tesla expects growth in 2025.”With the advancements in vehicle autonomy and the introduction of new products, we expect the vehicle business to return to growth in 2025,” Tesla said. “The rate of growth will depend on a variety of factors, including the rate of acceleration of our autonomy efforts, production ramp at our factories and the broader macroeconomic environment.”The company also confirmed plans to unveil new, more affordable vehicles in 2025 and described as on track the launch this year of a new robotaxi venture in parts of the United States.Tesla watchers have been keen to hear more details from Musk on new vehicles and the latest projections on production. In October, Musk said he expected auto sales to increase 20 to 30 percent in 2025.There is also much curiosity about how Musk’s alliance with Trump — part of the billionaire’s increasingly assertive advocacy on behalf of far-right politicians worldwide — will affect Tesla.But among the deluge of opening-day White House executive orders, Trump last week took direct aim at EVs, vowing to undo policies that disadvantage gasoline-powered cars and signaling a potential rollback of US tax credits for EVs.Yet shares of Tesla have surged since the election. Market watchers believe Tesla could benefit from new policies from Washington to promote autonomous driving, which Musk has described as a potentially huge market for his company.- ‘Seminal’ year -Thus far, Tesla driver-assistance programs like “autopilot” and “full self-driving” (FSD) have lagged other companies, such as Waymo, in achieving driverless functionality without human supervision.On Wednesday, Tesla described 2025 as a “seminal” year for the company in terms of the venture.”FSD (Supervised) continues to rapidly improve with the aim of ultimately exceeding human levels of safety,” Tesla said. “This will eventually unlock an unsupervised FSD option for our customers and the Robotaxi business, which we expect to begin launching later this year in parts of the US.”Shares of Tesla rose 3.3 percent in after-hours trading.

New York police seek joyriders who ‘stole’ subway train

Detectives in New York released video on Wednesday of a group suspected of stealing a parked subway train and taking it on a joyride.The grainy black-and-white footage shows several apparently young people moving through a parked, empty metro train.Police say the six suspects managed to board and operate the train that was parked in a siding in Queens, getting into the driver’s cab and moving it a short distance.The joyriders then posted video of their crime on social media, it was reported.The theft was uncovered on Saturday night and there were no injuries, police said, calling the incident “reckless endangerment.””New York City Transit is working with the NYPD on their investigation of this incident,” transit authority spokesman Eugene Resnick said.   The theft will leave police commanders red-faced as they flood the subway with officers in a deployment that will see authorities attempt to patrol every late-night train service to drive down crime. The weekend incident was not the first case of a New York train being taken, with a similar case reported in January 2024.

C1: à Stuttgart, Barcola et Dembélé sur leur lancée de la victoire contre City

Une semaine après avoir fait basculer la rencontre face à Manchester City (4-2), Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ont enchaîné mercredi un nouveau match de gala à Stuttgart (4-1), avec notamment un triplé pour Dembélé, le second dans sa carrière.En inscrivant huit buts en deux matches de Ligue des champions, le Paris SG semble avoir mis derrière lui les problèmes d’efficacité devant le but qu’il a trainé comme en boulet sur les six premiers matches de la compétition reine du football européen.Et le réveil des buteurs du Paris SG est incarné sur ces deux rencontres au Parc des Princes contre Manchester City il y a une semaine et mercredi soir au Neckarstadion de Stuttgart par les deux internationaux français Ousmane Dembélé et Bradley Barcola.Dembélé (27 ans) a été impliqué sur les quatre buts du Paris SG: d’abord en tirant le corner qui a amené l’ouverture du score de Barcola dès la 6e minute, puis en inscrivant un triplé à cheval sur la première et la seconde période (17e, 35e, 54e).En inscrivant ses 14e, 15e et 16e buts de la saison, toutes compétitions confondues, Dembélé a inscrit le deuxième triplé de sa carrière, près de neuf ans après le premier, sous les couleurs de son club formateur, le Stade Rennais, le 9 mars 2016, alors qu’il n’avait pas encore 19 ans. C’était avant de partir à Dortmund (2016/17), puis Barcelone (2017/23).Alors que février n’a pas encore commencé, il bat aussi son record personnel de buts sur une saison qui remontait à l’exercice 2018/19, 14 réalisations avec le Barça.Comme contre Manchester City, le Paris SG a évolué sur deux jambes à Stuttgart, Barcola sur son aile gauche complétant parfaitement Dembélé, son compère de l’aile droite.- Barcola lance le duel avec “Kvara” -Après les longs mois d’hiver de novembre et décembre, passés sans marquer de buts pendant neuf semaines et demie, une éternité pour un joueur offensif, Barcola est inarrêtable en ce mois de janvier.Mercredi, le jeune international français (22 ans) a fait vivre un véritable enfer à Josha Vagnonman, qui compte une sélection avec l’Allemagne, pris de vitesse à chaque débordement sur son côté droit de la défense de Stuttgart.C’est ainsi que Barcola, parti à la limite du hors-jeu sur une balle en profondeur de Vitinha à la 17e minute, a pu servir Ousmane Dembélé au second poteau, et doubler la mise pour le Paris SG.Sur une action identique à la demi-heure du jeu, l’ailier gauche parisien a servi Désiré Doué, dont la tentative a été repoussée in extremis sur sa ligne de but par Fabian Bredlow, qui a dû remplacer l’international allemand Alexander Nübel, refroidi et insuffisamment remis pour tenir sa place.Et quand il n’a pas fait parler sa pointe de vitesse, il a montré son sens du placement pour ouvrir la marque dès la 6e minute.Barcola a inscrit son quatrième but en deux semaines après des buts en Ligue 1 (pour donner la victoire à son équipe à Lens), en Coupe de France à Espaly (5e division) et surtout en Ligue des champions contre Manchester City.Sur les cinq dernières rencontres parisiennes, il n’y a que lors du match de championnat à Reims (1-1) qu’il n’a pas marqué. Il avait été laissé au repos par Luis Enrique pour préparer cette rencontre de Ligue des champions dans le sud ouest de l’Allemagne, pour laquelle l’international Khvicha Kvaratskhelia n’était pas qualifié.Barcola répond ainsi de la meilleure des façons et sur la pelouse à l’arrivée il y a deux semaines de “Kvara” au PSG, en provenance de Naples, et avec qui il va être en concurrence sur l’aile gauche

En Syrie, Ahmad al-Chareh nommé président intérimaire

Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir le 8 décembre en renversant Bachar al-Assad, a été nommé mercredi président intérimaire dans un pays qui a amorcé une délicate phase de transition vers la démocratie.Annonçant la dissolution de l’ancien Parlement et le gel de la Constitution de 2012, les nouvelles autorités syriennes ont indiqué que M. Chareh était chargé de former un “conseil législatif intérimaire pour la période de transition”, dont la durée n’a pas été précisée.Ces mesures, publiées par l’agence de presse officielle Sana, interviennent à l’issue d’une rencontre mercredi soir entre Ahmed al-Chareh et plusieurs chefs de factions armées ayant participé à l’offensive contre Assad.Ahmed al-Chareh est chargé de “la présidence du pays durant la période de transition. Il assumera les fonctions de président” et “représentera” la Syrie “dans les forums internationaux”, ont annoncé les autorités.Par ailleurs, “tous les groupes armés, les organes politiques et civils se réclamant de la révolution, sont dissous, et doivent être intégrés aux institutions de l’Etat”, a annoncé le communiqué publié par un porte-parole militaire, le colonel Hassan AbdelGhani, cité par l’agence Sana.En soirée, après les mesures annoncées par les autorités, des tirs de célébration ont retenti dans plusieurs quartiers de Damas.La chute de Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une coalition de groupes islamistes, a mis fin à plus d’un demi-siècle de règne sans partage de son clan familial.Toute dissidence était implacablement réprimée, les libertés publiques muselées par une myriade d’agences sécuritaires, terrorisant la population et torturant les opposants en détention.Mercredi soir, les nouvelles autorités ont dissous le parti Baas, qui a gouverné la Syrie pendant plus de 60 ans.- Lever les sanctions -La même source a également annoncé “la dissolution de l’armée du régime”, en vue de “la reconstruction de l’armée syrienne”.De même, “toutes les agences de sécurité affiliées à l’ancien régime” sont dissoutes, le pouvoir s’engageant à “former un nouvel appareil sécuritaire qui préservera la sûreté des citoyens”.Après la chute de Bachar al-Assad, un nouveau gouvernement a été nommé pour diriger le pays pendant une “période transitoire” de trois mois.Ahmed al-Chareh reçoit très régulièrement des délégations diplomatiques étrangères de haut rang, arabes et occidentales. Il a également accordé plusieurs entretiens à des médias étrangers.M. Chareh avait déjà estimé dans une interview avec la chaîne al-Arabiya fin décembre que la tenue de toute élection en Syrie “pourrait prendre quatre ans”, tout comme la rédaction d’une nouvelle Constitution pourrait durer “deux ou trois ans”.Son pouvoir plaide pour une levée des sanctions occidentales qui pèsent sur la Syrie, imposées du temps de l’ancien régime Assad.L’Union européenne s’est accordée lundi sur une “feuille de route” pour assouplir les sanctions, emboitant le pas à Washington qui a annoncé un allègement temporaire pour éviter d’entraver les services de base, comme la “fourniture d’électricité, d’énergie, d’eau, l’assainissement”, ou encore l’aide humanitaire.Pour de nombreux Syriens, des craintes demeurent au sujet d’un avenir qu’ils espèrent démocratique.Dans une Syrie meurtrie par plus de 13 années de guerre civile, les nouvelles autorités multiplient les gestes pour rassurer les minorités, inquiétées par des arrestations arbitraires et des exécutions sommaires, selon des ONG et des militants.Lors de la réunion de mercredi soir, Ahmed al-Chareh a défini “les priorités de la Syrie d’aujourd’hui”, selon ses services.”Combler le vide du pouvoir, préserver la paix civile, construire les institutions de l’Etat, oeuvrer à bâtir une économie tournée vers le développement et redonner à la Syrie son rôle international et régional”, a-t-il énuméré.”La mission des vainqueurs est lourde et leur responsabilité est immense”, a souligné M. Chareh, cité par ses services.

L’air de rien, Macron défend sa politique et son bilan

Un chef de l’Etat dans l’arène, vantant sa politique économique et son bilan : Emmanuel Macron, en retrait de la gouvernance du pays depuis la dissolution de l’Assemblée, a retrouvé mercredi des accents de président “qui gouverne” lors d’un déplacement dans le nord de la France.”J’entends parfois tous les débats qu’on a en ce moment. Moi je ne fais pas de politique. Je ne sais pas si c’est de droite ou de gauche. Je sais que ça marche”, a-t-il martelé en visitant un site du groupe Framatome, géant de la filière nucléaire, à Maubeuge (Nord).”La constance et la stabilité c’est ce qui permet de tenir”, a-t-il insisté comme en écho aux propos de Bernard Arnault, le PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui a dénoncé mardi l’augmentation prévue des impôts sur les entreprises françaises.Le patron de LVMH a jugé qu’il s’agissait d’une “taxe sur le made in France” qui “pousse à la délocalisation” et vanté en contrepoint la politique du président Donald Trump aux Etats-Unis.”Une politique qui aide les entreprises à investir, qui récompense le travail et qui aide à réinvestir et à innover c’est une politique qui permet de créer de l’emploi et d’industrialiser. Il y a pas de secret”, a insisté Emmanuel Macron.Le chef de l’Etat a raréfié ses prises de parole depuis la dissolution, se posant en “président qui préside” face à un “gouvernement qui gouverne”.- “Pas de fatalité” -Pour ce premier déplacement de terrain depuis septembre – alors qu’ils étaient quasi hebdomadaires du temps de “l’hyperprésidence” –  il a retrouvé sa tonalité d’avant, lorsqu’il déroulait toutes les annonces à l’échelle nationale, de l’éducation aux transports.Venu annoncer un nouveau plan de soutien de quelque 290 millions d’euros pour le développement du territoire déshérité de Sambre-Avesnois-Thiérache, à la frontière avec la Belgique, il a décliné les projets qui allaient être financés, de la santé à la création d’une brigade contre les violences intrafamiliales.”Vous démontrez que quand on s’accroche, quand on le veut, quand on se bat, quand on se donne les moyens et qu’on se fait confiance, il n’y a aucune fatalité. Il n’y a que des projets et des solutions qui avancent. C’est ce pour quoi nous nous battons”, a-t-il lancé à Aulnoye-Aymeries (Nord).Avec une scénographie qui rappelait celle des grands débats lors de la crise des Gilets jaunes, avec un président en verve, parlant debout, au milieu d’élus et responsables économiques.S’il a perdu la main sur la politique économique et sociale au profit du Premier ministre, Emmanuel Macron entend continuer à incarner des batailles emblématiques, comme celle pour une “nouvelle Renaissance” du Louvre, avec une série d’annonces mardi.Le président est “en charge à la fois de l’essentiel et puis du quotidien”, martèle l’Elysée.- RN en embuscade -Les deux premiers plans déroulés sous sa houlette sur ce territoire, à cheval entre le Nord et l’Aine, y ont fait reculer le chômage de 16,5% en 2017 à 12% en 2024 et relancé les créations d’entreprises avec quelque 2.500 par an contre 1.500 en 2018, se félicite l’Elysée.Ils ont permis de doubler le nombre de voies de la RN2, de construire un nouveau complexe hospitalier à Maubeuge, un commissariat à Aulnoye ou de réhabiliter 70.000 logements et nombre de friches industrielles.Sans enrayer pour autant la montée du Rassemblement national (RN) dans ce secteur aux législatives de 2022 et 2024. “C’est vrai que, aujourd’hui, les électeurs n’ont pas dit : +On est contents de cette politique, on revote pour elle+”, a concédé le chef de l’Etat dans une interview à plusieurs médias régionaux dont La Voix du Nord.”On le voit bien, les gens vont vers les extrêmes qui catalysent une colère, un ras-le-bol qui existe chez les gens, ce que j’entends”, a-t-il ajouté tout en appelant à “confronter” ce “discours décliniste”.Ironie de l’histoire, Emmanuel Macron était accompagné par le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pressenti un temps pour Matignon après la dissolution avant d’être recalé sur pression du RN.