Bétharram: une ancienne professeure met de nouveau en cause le couple Bayrou

Une ancienne enseignante de Notre-Dame-de-Bétharram affirme de nouveau, dans une vidéo diffusée jeudi par Mediapart, que François Bayrou et son épouse ont ignoré ses alertes sur les violences infligées aux élèves de l’établissement catholique béarnais.Professeure de mathématiques de 1994 à 1996, à l’époque où une première plainte est déposée par un parent d’élève, et où M. Bayrou était ministre de l’Education, elle lui “fait un courrier” et n’obtient pas de réponse, réitère Françoise Gullung.Elle avait indiqué début février à l’AFP avoir alerté à plusieurs reprises les autorités (protection de l’enfance, diocèse) pour “dénoncer une atmosphère d’agressivité et de tensions anormales”.Dans l’entretien accordé à Mediapart, elle raconte une scène avec l’épouse de M. Bayrou, qui enseignait le catéchisme à l’époque dans l’établissement, où plusieurs enfants du couple ont été scolarisés.”Il y avait une salle de classe dans laquelle on entendait un adulte hurler sur un enfant, on entendait les coups et on entendait l’enfant qui suppliait qu’on arrête”, se souvient-elle.”Je me retourne vers Elisabeth Bayrou et je lui demande ce qu’on peut faire. Pour moi ça veut dire qu’à deux, on peut peut-être ouvrir la porte. Mais elle n’a pas compris ça. Elle m’a simplement répondu, je ne me souviens pas des termes exacts, mais que ces enfants, il n’y en avait rien à en tirer”, ajoute Mme Gullung.”J’avais l’impression que pour elle, ces enfants-là étaient d’une espèce inférieure aux siens (…), que c’était normal qu’on les batte.”Elle évoque aussi un jour de 1995, où elle fait part à François Bayrou de ses inquiétudes, de vive voix, lors d’une cérémonie à Pau. “Je lui dis qu’il faut faire quelque chose car c’est très grave ce qui se passe à Bétharram. Et il lui répond: +oui, on dramatise+.”Sous pression depuis deux semaines, le Premier ministre a répété à plusieurs reprises, à l’Assemblée nationale et dans la presse, n’avoir “jamais été informé”, dans le passé, des faits dénoncés aujourd’hui dans cette affaire. “Cet article relève d’un délire dangereux”, s’est indigné jeudi l’entourage de M. Bayrou après la publication de Mediapart. “Aujourd’hui, la seule chose qui compte est de permettre aux victimes d’être entendues, de trouver réparation et de voir les coupables répondre de leurs actes”, a-t-on ajouté de même source.

Ukraine: Macron “sonne le tocsin” et met en garde Trump contre toute faiblesse face à Poutine

Un long échange avec les forces politiques puis avec des internautes: Emmanuel Macron a “sonné le tocsin” et annoncé des “efforts” jeudi face à la “menace russe”, promettant qu’il mettrait en garde Donald Trump contre toute marque de faiblesse face à Vladimir Poutine, lors de sa visite au président américain.Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, “on entre dans une ère nouvelle”, a souligné le président de la République, qui a tenté de rassembler jeudi face à “la menace que représente la Russie pour l’Europe et pour la France”. “Ca va nous imposer des choix très forts pour nous mêmes, pour notre défense et notre sécurité”, a résumé Emmanuel Macron, au terme d’une heure et quart d’un échange avec des internautes diffusé en direct sur les réseaux sociaux.Dans cette “conversation” qu’il a promis de rééditer, le chef de l’Etat, désireux de se placer au centre du jeu européen à l’heure où Russes et Américains ont commencé seuls des pourparlers de paix, a dévoilé ses angles d’attaque avant sa visite à Donald Trump à Washington lundi.”Je vais lui dire +au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n’est pas toi, pas ta marque de fabrique, c’est pas ton intérêt+”, a expliqué le président français. “Comment ensuite être crédible face à la Chine si t’es faible face à Poutine”, a-t-il encore fait valoir. “La deuxième chose à dire: +si tu laisses l’Ukraine prise” par Poutine, la Russie “sera inarrêtable pour les Européens” car elle “va récupérer l’Ukraine et son armée qui est une des plus grandes d’Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C’est une faute stratégique énorme”, a encore plaidé M. Macron, qui veut convaincre Donald Trump que “c’est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment”. – Défense de Zelensky -Défendant son homologue ukrainien, à qui il devait parler jeudi soir, face à de récentes attaques de Donald Trump, M. Macron a aussi souligné que Volodymyr Zelensky avait été élu par un “système libre” contrairement à Vladimir Poutine. Et “personne n’a le droit de dire: l’Ukraine n’a pas le droit de rentrer dans l’Union européenne, l’Ukraine n’a pas le droit d’entrer dans l’Otan”, a encore martelé Emmanuel Macron.Surtout, le président a voulu “sonner un peu le tocsin” face aux “efforts” qui se profilent, alors que la France va devoir “revisiter” ses “choix budgétaires”.Sans se montrer plus spécifique, il a enjoint les Européens à “augmenter” leurs “efforts de guerre” face à “l’escalade des capacités de nos principaux adversaires”. La France, qui consacre environ 2% de son PIB à sa défense, doit-elle aller plus loin et tendre, à l’image de la Pologne, vers les 5% réclamés par Donald Trump ? “Je ne sais pas si 5% c’est le bon chiffre pour la France, mais en tout cas, il va falloir monter”, a répondu M. Macron, qui “n’exclut pas” de “lancer des produits d’épargne” pour soutenir le financement de programmes de défense.Dans l’immédiat, le président a aussi martelé qu’il n’avait pas l’intention d’envoyer des soldats en Ukraine. “Ce qu’on envisage plutôt, c’est d’envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée”, a-t-il précisé.Ce point est l’une des pommes de discorde avec les chefs de parti, qu’Emmanuel Macron a reçus près de quatre heures durant à l’Elysée.- “Vision belliqueuse” -Le communiste Fabien Roussel s’est ainsi inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille “se préparer éventuellement à continuer de soutenir l’Ukraine et d’être auprès de l’Ukraine militairement si l’Ukraine voulait poursuivre la guerre”.Et à l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR) a déploré que la France se soit engagée dans “une vision très belliqueuse” et qu’elle soit prise désormais “à revers” par Donald Trump. Mais plusieurs ont convenu que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump.”Il faut avoir un message très clair (…) L’Europe va devoir être un pilier”, a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à “ne compter que sur nous-mêmes”.”La voix de la France et de l’Europe aujourd’hui est assez isolée”, a répliqué sur LCI Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence de Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.Du côté des Insoumis, Manuel Bompard a jugé intéressant “d’entendre pour la première fois le président utiliser le terme de non-alignement” vis-à-vis des Etats-Unis mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme “une obligation dans l’architecture de sécurité” future de l’Europe.En plus de ces consultations, qui tentent de créer du consensus dans un paysage politique national fracturé, est prévu un débat sans vote, début mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.

Ukraine: Macron “sonne le tocsin” et met en garde Trump contre toute faiblesse face à Poutine

Un long échange avec les forces politiques puis avec des internautes: Emmanuel Macron a “sonné le tocsin” et annoncé des “efforts” jeudi face à la “menace russe”, promettant qu’il mettrait en garde Donald Trump contre toute marque de faiblesse face à Vladimir Poutine, lors de sa visite au président américain.Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, “on entre dans une ère nouvelle”, a souligné le président de la République, qui a tenté de rassembler jeudi face à “la menace que représente la Russie pour l’Europe et pour la France”. “Ca va nous imposer des choix très forts pour nous mêmes, pour notre défense et notre sécurité”, a résumé Emmanuel Macron, au terme d’une heure et quart d’un échange avec des internautes diffusé en direct sur les réseaux sociaux.Dans cette “conversation” qu’il a promis de rééditer, le chef de l’Etat, désireux de se placer au centre du jeu européen à l’heure où Russes et Américains ont commencé seuls des pourparlers de paix, a dévoilé ses angles d’attaque avant sa visite à Donald Trump à Washington lundi.”Je vais lui dire +au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n’est pas toi, pas ta marque de fabrique, c’est pas ton intérêt+”, a expliqué le président français. “Comment ensuite être crédible face à la Chine si t’es faible face à Poutine”, a-t-il encore fait valoir. “La deuxième chose à dire: +si tu laisses l’Ukraine prise” par Poutine, la Russie “sera inarrêtable pour les Européens” car elle “va récupérer l’Ukraine et son armée qui est une des plus grandes d’Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C’est une faute stratégique énorme”, a encore plaidé M. Macron, qui veut convaincre Donald Trump que “c’est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment”. – Défense de Zelensky -Défendant son homologue ukrainien, à qui il devait parler jeudi soir, face à de récentes attaques de Donald Trump, M. Macron a aussi souligné que Volodymyr Zelensky avait été élu par un “système libre” contrairement à Vladimir Poutine. Et “personne n’a le droit de dire: l’Ukraine n’a pas le droit de rentrer dans l’Union européenne, l’Ukraine n’a pas le droit d’entrer dans l’Otan”, a encore martelé Emmanuel Macron.Surtout, le président a voulu “sonner un peu le tocsin” face aux “efforts” qui se profilent, alors que la France va devoir “revisiter” ses “choix budgétaires”.Sans se montrer plus spécifique, il a enjoint les Européens à “augmenter” leurs “efforts de guerre” face à “l’escalade des capacités de nos principaux adversaires”. La France, qui consacre environ 2% de son PIB à sa défense, doit-elle aller plus loin et tendre, à l’image de la Pologne, vers les 5% réclamés par Donald Trump ? “Je ne sais pas si 5% c’est le bon chiffre pour la France, mais en tout cas, il va falloir monter”, a répondu M. Macron, qui “n’exclut pas” de “lancer des produits d’épargne” pour soutenir le financement de programmes de défense.Dans l’immédiat, le président a aussi martelé qu’il n’avait pas l’intention d’envoyer des soldats en Ukraine. “Ce qu’on envisage plutôt, c’est d’envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée”, a-t-il précisé.Ce point est l’une des pommes de discorde avec les chefs de parti, qu’Emmanuel Macron a reçus près de quatre heures durant à l’Elysée.- “Vision belliqueuse” -Le communiste Fabien Roussel s’est ainsi inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille “se préparer éventuellement à continuer de soutenir l’Ukraine et d’être auprès de l’Ukraine militairement si l’Ukraine voulait poursuivre la guerre”.Et à l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR) a déploré que la France se soit engagée dans “une vision très belliqueuse” et qu’elle soit prise désormais “à revers” par Donald Trump. Mais plusieurs ont convenu que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump.”Il faut avoir un message très clair (…) L’Europe va devoir être un pilier”, a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à “ne compter que sur nous-mêmes”.”La voix de la France et de l’Europe aujourd’hui est assez isolée”, a répliqué sur LCI Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence de Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.Du côté des Insoumis, Manuel Bompard a jugé intéressant “d’entendre pour la première fois le président utiliser le terme de non-alignement” vis-à-vis des Etats-Unis mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme “une obligation dans l’architecture de sécurité” future de l’Europe.En plus de ces consultations, qui tentent de créer du consensus dans un paysage politique national fracturé, est prévu un débat sans vote, début mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.

Ukraine: Macron “sonne le tocsin” et met en garde Trump contre toute faiblesse face à Poutine

Un long échange avec les forces politiques puis avec des internautes: Emmanuel Macron a “sonné le tocsin” et annoncé des “efforts” jeudi face à la “menace russe”, promettant qu’il mettrait en garde Donald Trump contre toute marque de faiblesse face à Vladimir Poutine, lors de sa visite au président américain.Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, “on entre dans une ère nouvelle”, a souligné le président de la République, qui a tenté de rassembler jeudi face à “la menace que représente la Russie pour l’Europe et pour la France”. “Ca va nous imposer des choix très forts pour nous mêmes, pour notre défense et notre sécurité”, a résumé Emmanuel Macron, au terme d’une heure et quart d’un échange avec des internautes diffusé en direct sur les réseaux sociaux.Dans cette “conversation” qu’il a promis de rééditer, le chef de l’Etat, désireux de se placer au centre du jeu européen à l’heure où Russes et Américains ont commencé seuls des pourparlers de paix, a dévoilé ses angles d’attaque avant sa visite à Donald Trump à Washington lundi.”Je vais lui dire +au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n’est pas toi, pas ta marque de fabrique, c’est pas ton intérêt+”, a expliqué le président français. “Comment ensuite être crédible face à la Chine si t’es faible face à Poutine”, a-t-il encore fait valoir. “La deuxième chose à dire: +si tu laisses l’Ukraine prise” par Poutine, la Russie “sera inarrêtable pour les Européens” car elle “va récupérer l’Ukraine et son armée qui est une des plus grandes d’Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C’est une faute stratégique énorme”, a encore plaidé M. Macron, qui veut convaincre Donald Trump que “c’est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment”. – Défense de Zelensky -Défendant son homologue ukrainien, à qui il devait parler jeudi soir, face à de récentes attaques de Donald Trump, M. Macron a aussi souligné que Volodymyr Zelensky avait été élu par un “système libre” contrairement à Vladimir Poutine. Et “personne n’a le droit de dire: l’Ukraine n’a pas le droit de rentrer dans l’Union européenne, l’Ukraine n’a pas le droit d’entrer dans l’Otan”, a encore martelé Emmanuel Macron.Surtout, le président a voulu “sonner un peu le tocsin” face aux “efforts” qui se profilent, alors que la France va devoir “revisiter” ses “choix budgétaires”.Sans se montrer plus spécifique, il a enjoint les Européens à “augmenter” leurs “efforts de guerre” face à “l’escalade des capacités de nos principaux adversaires”. La France, qui consacre environ 2% de son PIB à sa défense, doit-elle aller plus loin et tendre, à l’image de la Pologne, vers les 5% réclamés par Donald Trump ? “Je ne sais pas si 5% c’est le bon chiffre pour la France, mais en tout cas, il va falloir monter”, a répondu M. Macron, qui “n’exclut pas” de “lancer des produits d’épargne” pour soutenir le financement de programmes de défense.Dans l’immédiat, le président a aussi martelé qu’il n’avait pas l’intention d’envoyer des soldats en Ukraine. “Ce qu’on envisage plutôt, c’est d’envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée”, a-t-il précisé.Ce point est l’une des pommes de discorde avec les chefs de parti, qu’Emmanuel Macron a reçus près de quatre heures durant à l’Elysée.- “Vision belliqueuse” -Le communiste Fabien Roussel s’est ainsi inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille “se préparer éventuellement à continuer de soutenir l’Ukraine et d’être auprès de l’Ukraine militairement si l’Ukraine voulait poursuivre la guerre”.Et à l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR) a déploré que la France se soit engagée dans “une vision très belliqueuse” et qu’elle soit prise désormais “à revers” par Donald Trump. Mais plusieurs ont convenu que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump.”Il faut avoir un message très clair (…) L’Europe va devoir être un pilier”, a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à “ne compter que sur nous-mêmes”.”La voix de la France et de l’Europe aujourd’hui est assez isolée”, a répliqué sur LCI Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence de Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.Du côté des Insoumis, Manuel Bompard a jugé intéressant “d’entendre pour la première fois le président utiliser le terme de non-alignement” vis-à-vis des Etats-Unis mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme “une obligation dans l’architecture de sécurité” future de l’Europe.En plus de ces consultations, qui tentent de créer du consensus dans un paysage politique national fracturé, est prévu un débat sans vote, début mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.

Stop the ‘insults,’ Trump official tells Ukraine

Donald Trump’s national security advisor told Kyiv Thursday to stop hurling “insults” at the US president, while refusing to say that Russia was responsible for the 2022 invasion of Ukraine. “Some of the rhetoric coming out of Kyiv, frankly, and insults to President Trump were unacceptable,” Mike Waltz told a briefing at the White House to mark Trump’s first month in office.”President Trump is obviously very frustrated right now with President Zelensky, the fact that he hasn’t come to the table, that he hasn’t been willing to take this opportunity that we have offered.”Trump and Zelensky have been in a war of words since Washington opened talks in Saudi Arabia with Moscow on a potential deal to end the nearly three-year conflict.Zelensky has also rejected a deal that would give the US access to vast amounts of Ukrainian natural resources as the new president insists on getting a return on American aid.Trump branded Zelensky a “dictator without elections” on Tuesday after the Ukrainian complained about being excluded from the talks.Zelensky, who met Trump’s special envoy Keith Kellogg in Kyiv on Thursday, has warned the US president is living in a Russian “disinformation” bubble.Waltz pushed Ukraine to accept the minerals deal, saying it was a “historic opportunity… for America to co-invest with Ukraine in their minerals.” – ‘Step up’ -But the national security advisor skirted the question when asked who he thought was responsible for the war, and whether he viewed Russian President Vladimir Putin as a dictator too.US allies have reacted with shock after Trump said on Tuesday that Ukraine “started it” and then doubled down with his comments about Zelensky. “He’s focused on the fighting and moving forward, and we could argue all day long about what’s happened in the past,” Waltz said of Trump.Earlier Waltz had told Fox News that the Ukrainians “need to tone it down and take a hard look and sign that deal.”He also denied that Ukraine has been cut out of Trump’s talks with Russia over ending the war, insisting that there was “plenty of engagement and dialogue” with Kyiv as well as European allies. “This is a common sense plan. They may not like it but we’re going to drive it forward and everybody will stop squawking when the fighting ends,” Waltz said.French President Emmanuel Macron will visit the White House on Monday followed by British Prime Minister Keir Starmer on Thursday, Press Secretary Karoline Leavitt told the briefing.Both leaders have suggested sending troops to Ukraine as peacekeepers in the event of a deal.”We welcome that,” Waltz told the briefing, before adding that Washington had “made it clear for years, decades even” that it could not bear the financial burden for defending Europe.”It’s time for our European allies to step up,” he added.

Baiser forcé: l’ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales écope d’une amende

Reconnu coupable d’agression sexuelle mais relaxé des accusations de coercition, l’ex-patron du football espagnol Luis Rubiales a écopé jeudi d’une amende de 10.800 euros pour le baiser imposé à Jenni Hermoso, une condamnation très éloignée des deux ans et demi de prison requis par le parquet.Dans sa décision, dont l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) va faire appel, le tribunal a estimé que Luis Rubiales avait “réalisé par surprise un acte qui porte atteinte à la liberté sexuelle d’une autre personne sans le consentement de l’agressée”.L’action d’embrasser sur la bouche une femme “n’est pas la façon normale de saluer les personnes avec lesquelles on n’entretient pas une relation affective”, a aussi souligné le juge José Manuel Fernández-Prieto.Le tribunal de l’Audience nationale, devant lequel le procès a eu lieu du 3 au 14 février près de Madrid, a en conséquence condamné l’ancien président de la RFEF à “18 mois d’amende, avec un tarif journalier de 20 euros, pour le délit d’agression sexuelle”, selon un communiqué consulté par l’AFP. – “Pleine crédibilité” -Il lui est également interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.Lors du procès, la représentante du ministère public avait réclamé deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour minimiser la gravité du geste.Dans sa décision, le juge attribue “une pleine crédibilité” au témoignage de Jenni Hermoso qui à l’ouverture du procès avait réaffirmé n’avoir jamais donné son consentement pour que Luis Rubiales l’embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre des Espagnoles au Mondial féminin, le 20 août 2023 en Australie.Pour justifier cette condamnation à une amende, et non une peine plus importante, de Luis Rubiales, M. Fernández-Prieto souligne que l’agression sexuelle jugée, “bien que toujours répréhensible, s’inscrit parmi celles de moindre intensité (…) dans le code pénal, en l’absence de violence ou d’intimidation”.Concernant le délit de coercition, le juge considère qu’aucun élément n’a été apporté pour prouver un acte de violence ou d’intimidation, qui sont les conditions requises pour établir les faits.”Quand il n’y a pas de consentement, il y a agression et c’est ce que le juge certifie dans cette sentence”, a réagi sur X la ministre socialiste de l’Egalité Ana Redondo. L’Association des footballeuses espagnoles (AFE), principal syndicat des joueuses professionnelles, a “accueilli positivement la condamnation”: “Il a été prouvé que la liberté sexuelle de Jennifer Hermoso a été violée”, a estimé l’AFE dans un communiqué.”Je pense que la condamnation pour agression sexuelle est juste. Ce qui me frappe, ce qui est étrange, c’est qu’il n’y a pas de condamnation pour coercition”, a pour sa part relevé en conférence de presse Irene Paredes, coéquipière de Hermoso en équipe nationale et qui avait témoigné en sa faveur lors du procès.Quant à la Fédération des femmes progressistes, elle s’est dite sur X “profondément déçue de la peine minimale pour Rubiales”. Cette décision “renforce la méfiance envers le système judiciaire et renforce les agresseurs”, juge l’ONG qui défend les droits des femmes.Erigée en symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, Jenni Hermoso avait déclaré pendant le procès s’être sentie “peu respectée” en tant que femme lorsque Luis Rubiales l’avait embrassée et avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies après ce geste pour étouffer le scandale.- “Sang-froid” -Devant le tribunal de l’Audience nationale, l’ex-homme fort du foot espagnol avait de son côté campé sur ses positions, se disant “absolument sûr” que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser. “J’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion” de la victoire, avait toutefois concédé Luis Rubiales.Son avocate Olga Tabau Martínez avait plaidé la relaxe, évoquant une conduite “inappropriée” mais pas “criminelle” et rejetant toute forme de coercition.Les coaccusés de Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de la “Roja” féminine, Jorge Vilda, et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, jugés uniquement pour le délit de coercition, ont tous les trois été relaxés.Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser sans consentement relève de l’agression sexuelle, catégorie regroupant tous les types de violences sexuelles, y compris le viol.M. Rubiales, 47 ans, qui dirigeait d’une main de fer la RFEF depuis mai 2018, avait démissionné en septembre 2023 face à l’ampleur du scandale.M. Rubiales est également mis en cause dans une affaire de corruption autour d’un contrat de délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite.

Baiser forcé: l’ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales écope d’une amende

Reconnu coupable d’agression sexuelle mais relaxé des accusations de coercition, l’ex-patron du football espagnol Luis Rubiales a écopé jeudi d’une amende de 10.800 euros pour le baiser imposé à Jenni Hermoso, une condamnation très éloignée des deux ans et demi de prison requis par le parquet.Dans sa décision, dont l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) va faire appel, le tribunal a estimé que Luis Rubiales avait “réalisé par surprise un acte qui porte atteinte à la liberté sexuelle d’une autre personne sans le consentement de l’agressée”.L’action d’embrasser sur la bouche une femme “n’est pas la façon normale de saluer les personnes avec lesquelles on n’entretient pas une relation affective”, a aussi souligné le juge José Manuel Fernández-Prieto.Le tribunal de l’Audience nationale, devant lequel le procès a eu lieu du 3 au 14 février près de Madrid, a en conséquence condamné l’ancien président de la RFEF à “18 mois d’amende, avec un tarif journalier de 20 euros, pour le délit d’agression sexuelle”, selon un communiqué consulté par l’AFP. – “Pleine crédibilité” -Il lui est également interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.Lors du procès, la représentante du ministère public avait réclamé deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour minimiser la gravité du geste.Dans sa décision, le juge attribue “une pleine crédibilité” au témoignage de Jenni Hermoso qui à l’ouverture du procès avait réaffirmé n’avoir jamais donné son consentement pour que Luis Rubiales l’embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre des Espagnoles au Mondial féminin, le 20 août 2023 en Australie.Pour justifier cette condamnation à une amende, et non une peine plus importante, de Luis Rubiales, M. Fernández-Prieto souligne que l’agression sexuelle jugée, “bien que toujours répréhensible, s’inscrit parmi celles de moindre intensité (…) dans le code pénal, en l’absence de violence ou d’intimidation”.Concernant le délit de coercition, le juge considère qu’aucun élément n’a été apporté pour prouver un acte de violence ou d’intimidation, qui sont les conditions requises pour établir les faits.”Quand il n’y a pas de consentement, il y a agression et c’est ce que le juge certifie dans cette sentence”, a réagi sur X la ministre socialiste de l’Egalité Ana Redondo. L’Association des footballeuses espagnoles (AFE), principal syndicat des joueuses professionnelles, a “accueilli positivement la condamnation”: “Il a été prouvé que la liberté sexuelle de Jennifer Hermoso a été violée”, a estimé l’AFE dans un communiqué.”Je pense que la condamnation pour agression sexuelle est juste. Ce qui me frappe, ce qui est étrange, c’est qu’il n’y a pas de condamnation pour coercition”, a pour sa part relevé en conférence de presse Irene Paredes, coéquipière de Hermoso en équipe nationale et qui avait témoigné en sa faveur lors du procès.Quant à la Fédération des femmes progressistes, elle s’est dite sur X “profondément déçue de la peine minimale pour Rubiales”. Cette décision “renforce la méfiance envers le système judiciaire et renforce les agresseurs”, juge l’ONG qui défend les droits des femmes.Erigée en symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, Jenni Hermoso avait déclaré pendant le procès s’être sentie “peu respectée” en tant que femme lorsque Luis Rubiales l’avait embrassée et avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies après ce geste pour étouffer le scandale.- “Sang-froid” -Devant le tribunal de l’Audience nationale, l’ex-homme fort du foot espagnol avait de son côté campé sur ses positions, se disant “absolument sûr” que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser. “J’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion” de la victoire, avait toutefois concédé Luis Rubiales.Son avocate Olga Tabau Martínez avait plaidé la relaxe, évoquant une conduite “inappropriée” mais pas “criminelle” et rejetant toute forme de coercition.Les coaccusés de Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de la “Roja” féminine, Jorge Vilda, et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, jugés uniquement pour le délit de coercition, ont tous les trois été relaxés.Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser sans consentement relève de l’agression sexuelle, catégorie regroupant tous les types de violences sexuelles, y compris le viol.M. Rubiales, 47 ans, qui dirigeait d’une main de fer la RFEF depuis mai 2018, avait démissionné en septembre 2023 face à l’ampleur du scandale.M. Rubiales est également mis en cause dans une affaire de corruption autour d’un contrat de délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite.

Harcèlement moral: l’enquête visant Julien Bayou classée sans suite

L’enquête visant l’ex-chef des Ecologistes Julien Bayou, ouverte après une plainte pour harcèlement moral et abus de faiblesse de son ex-compagne, a été classée sans suite pour “absence d’infraction”, laissant un goût amer à celui qui dit jeudi avoir “tout perdu” dans cette affaire.  “En 2022, j’étais élu de la nation et je dirigeais un parti. Aujourd’hui, je ne suis plus élu, quinze ans d’engagement ont été jetés à la poubelle”, se désole l’ex-député dans Le Point, qui a révélé jeudi le classement sans suite. “C’est la fin d’un long calvaire. Harcelé depuis plus de deux ans et accusé sans l’ombre d’une preuve par cette ex-compagne, Julien Bayou a été traité comme un +présumé coupable+ par son ancien parti, lequel ne lui a jamais permis de se défendre”, regrette l’avocate de l’ex-député de Paris, Me Marie Dosé dans un communiqué.Dans sa plainte déposée en mars 2024, Anaïs Leleux, ex-compagne de M. Bayou et ancienne militante du parti écologiste, accusait l’ancien dirigeant de harcèlement moral et d’abus de faiblesse.La procédure a été classée le 30 janvier pour “absence d’infraction”, selon un avis de classement du parquet de Paris dont a eu connaissance l’AFP jeudi.Dans une réaction transmise jeudi à l’AFP, Anaïs Leleux déplore que la procureur n’ait “pas jugé utile d’entendre plusieurs femmes qui dénonçaient pourtant des violences et des menaces”, “alors qu’il semble être établi que je ne cherche ni à mentir ni à manipuler, et que je souffre d’un stress post-traumatique complexe”. Elle dit attendre de recevoir le dossier pour envisager de déposer une plainte avec constitution de partie civile.Mme Leleux avait également déposé plainte contre le parti EELV, devenu Les Ecologistes, pour non-assistance à personne en danger. “L’entière procédure a été classée”, a précisé le parquet. Les Ecologistes n’ont pas réagi jeudi soir.A la suite de ces plaintes, le parti avait confié à un cabinet spécialisé une enquête interne sur ces accusations. Julien Bayou avait alors claqué la porte d’EELV et du groupe parlementaire dans la foulée, dénonçant un “acharnement déloyal et scandaleux”.L’enquête interne, confiée à un cabinet spécialiste des violences sexistes et sexuelles, a été close sans que des preuves de délit de sa part n’aient été trouvées, avait annoncé le parti en octobre. – “bouc émissaire” -Juste après, environ 150 militants et élus écologistes avaient réclamé dans une pétition adressée à la direction des Ecologistes plus de transparence et que “le parti clôture l’enquête interne en affirmant clairement que Julien Bayou est mis hors de cause”.En raison de l’enquête judiciaire, Julien Bayou avait dû renoncer à se présenter aux législatives de juin 2024. Il est depuis devenu avocat. Il avait déjà dû renoncer à diriger EELV après de premières accusations de son ex-compagne formulées dans un courriel adressé en juillet 2022 à la cellule interne d’EELV sur les violences sexistes et sexuelles (CVSS).En pleine époque #Metoo, cette affaire avait fragilisé le parti écologiste, qui, comme beaucoup de partis de gauche, se veut exemplaire sur les questions féministes.Les faits avaient notamment été rendus publics par la députée Sandrine Rousseau, qui avait accusé M. Bayou de “comportements de nature à briser la santé morale des femmes”.Mais à l’époque, Anaïs Leleux n’avait jamais voulu être entendue par la cellule, et aucune plainte n’avait été déposée ni aucune enquête judiciaire ouverte.Pour Me Marie Dozé, le parti a choisi de faire de Julien Bayou “le bouc émissaire idéal et a toujours refusé de reconnaître son innocence”.  Julien Bayou, qui tiendra une conférence de presse vendredi à Paris, évoque dans Le Point “une infamie” et “une longue souffrance”.Et de s’interroger: “Quelle université, demain, prendra le risque de me confier un cours ? Quelle association, quelle entreprise pourrait m’embaucher ?”.  “J’ai tout perdu, y compris le sommeil. Mais je suis debout”, conclut-il. 

Harcèlement moral: l’enquête visant Julien Bayou classée sans suite

L’enquête visant l’ex-chef des Ecologistes Julien Bayou, ouverte après une plainte pour harcèlement moral et abus de faiblesse de son ex-compagne, a été classée sans suite pour “absence d’infraction”, laissant un goût amer à celui qui dit jeudi avoir “tout perdu” dans cette affaire.  “En 2022, j’étais élu de la nation et je dirigeais un parti. Aujourd’hui, je ne suis plus élu, quinze ans d’engagement ont été jetés à la poubelle”, se désole l’ex-député dans Le Point, qui a révélé jeudi le classement sans suite. “C’est la fin d’un long calvaire. Harcelé depuis plus de deux ans et accusé sans l’ombre d’une preuve par cette ex-compagne, Julien Bayou a été traité comme un +présumé coupable+ par son ancien parti, lequel ne lui a jamais permis de se défendre”, regrette l’avocate de l’ex-député de Paris, Me Marie Dosé dans un communiqué.Dans sa plainte déposée en mars 2024, Anaïs Leleux, ex-compagne de M. Bayou et ancienne militante du parti écologiste, accusait l’ancien dirigeant de harcèlement moral et d’abus de faiblesse.La procédure a été classée le 30 janvier pour “absence d’infraction”, selon un avis de classement du parquet de Paris dont a eu connaissance l’AFP jeudi.Dans une réaction transmise jeudi à l’AFP, Anaïs Leleux déplore que la procureur n’ait “pas jugé utile d’entendre plusieurs femmes qui dénonçaient pourtant des violences et des menaces”, “alors qu’il semble être établi que je ne cherche ni à mentir ni à manipuler, et que je souffre d’un stress post-traumatique complexe”. Elle dit attendre de recevoir le dossier pour envisager de déposer une plainte avec constitution de partie civile.Mme Leleux avait également déposé plainte contre le parti EELV, devenu Les Ecologistes, pour non-assistance à personne en danger. “L’entière procédure a été classée”, a précisé le parquet. Les Ecologistes n’ont pas réagi jeudi soir.A la suite de ces plaintes, le parti avait confié à un cabinet spécialisé une enquête interne sur ces accusations. Julien Bayou avait alors claqué la porte d’EELV et du groupe parlementaire dans la foulée, dénonçant un “acharnement déloyal et scandaleux”.L’enquête interne, confiée à un cabinet spécialiste des violences sexistes et sexuelles, a été close sans que des preuves de délit de sa part n’aient été trouvées, avait annoncé le parti en octobre. – “bouc émissaire” -Juste après, environ 150 militants et élus écologistes avaient réclamé dans une pétition adressée à la direction des Ecologistes plus de transparence et que “le parti clôture l’enquête interne en affirmant clairement que Julien Bayou est mis hors de cause”.En raison de l’enquête judiciaire, Julien Bayou avait dû renoncer à se présenter aux législatives de juin 2024. Il est depuis devenu avocat. Il avait déjà dû renoncer à diriger EELV après de premières accusations de son ex-compagne formulées dans un courriel adressé en juillet 2022 à la cellule interne d’EELV sur les violences sexistes et sexuelles (CVSS).En pleine époque #Metoo, cette affaire avait fragilisé le parti écologiste, qui, comme beaucoup de partis de gauche, se veut exemplaire sur les questions féministes.Les faits avaient notamment été rendus publics par la députée Sandrine Rousseau, qui avait accusé M. Bayou de “comportements de nature à briser la santé morale des femmes”.Mais à l’époque, Anaïs Leleux n’avait jamais voulu être entendue par la cellule, et aucune plainte n’avait été déposée ni aucune enquête judiciaire ouverte.Pour Me Marie Dozé, le parti a choisi de faire de Julien Bayou “le bouc émissaire idéal et a toujours refusé de reconnaître son innocence”.  Julien Bayou, qui tiendra une conférence de presse vendredi à Paris, évoque dans Le Point “une infamie” et “une longue souffrance”.Et de s’interroger: “Quelle université, demain, prendra le risque de me confier un cours ? Quelle association, quelle entreprise pourrait m’embaucher ?”.  “J’ai tout perdu, y compris le sommeil. Mais je suis debout”, conclut-il. 

G20: à l’ère Trump, Ramaphosa plaide pour le “multilatéralisme”

En plein bouleversement de l’ordre mondial par Donald Trump, le chef d’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa a plaidé jeudi pour le “multilatéralisme” et le “droit international” lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qu’a boudée le chef de la diplomatie américaine.Si les Etats-Unis multiplient les propositions sur l’Ukraine en son absence ou au sujet de Gaza avec un plan rejeté en bloc par les dirigeants arabes, ce rendez-vous inaugural, devant mener en novembre au premier sommet du G20 en Afrique, a été snobé par Marco Rubio, principal absent jeudi.”Il est essentiel que les principes de la charte des Nations unies, le multilatéralisme et le droit international restent au centre de tous nos efforts, ils doivent être le ciment nous unissant”, a affirmé Cyril Ramaphosa, avant de citer les guerres et conflits en Ukraine, au Proche-Orient et en République démocratique du Congo.Les “tensions géopolitiques”, le “changement climatique” et les “pandémies” aussi “menacent une coexistence mondiale déjà fragile”, a-t-il averti, face à une assistance “manquant de consensus”.Parmi celle-ci, les ministres des Affaires étrangères des pays des Brics, proches de Pretoria, à commencer par le Russe Sergueï Lavrov, ainsi que ses homologues chinois et indien. Mais aussi le Français Jean-Noël Barrot, le Britannique David Lammy ou la diplomate en chef de l’UE Kaja Kallas.”On traverse des temps très turbulents”, a observé cette dernière. “C’est le moment de revoir ses vieux amis et de s’en faire de nouveaux”, a-t-elle expliqué lors d’un point presse après une ode au multilatéralisme.La photo de groupe prévue a été annulée car “plusieurs pays ne souhaitaient pas apparaître aux côtés de Lavrov”, a appris l’AFP auprès de l’entourage d’une délégation.Premier pays du continent à présider le G20, l’Afrique du Sud a accueilli jeudi une valse des berlines déversant les diplomates sous le rythme de danses zouloues. Cette réunion de deux jours a débuté avec une demi-heure de retard au parc des expositions de Nasrec.”La première session abordera la situation géopolitique mondiale”, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie sud-africaine Ronald Lamola. Après la conférence de Munich marquée par la diatribe anti-européenne du vice-président américain JD Vance puis la rencontre américano-russe de Ryad pour discuter du sort de l’Ukraine en son absence, cette rencontre donne à voir la nouvelle partition du concert des nations, à l’heure de Donald Trump.- “Pas un boycott” -La non-participation américaine y est “l’éléphant au milieu de la pièce”, observe auprès de l’AFP Priyal Singh, chercheur à l’Institut pour les études de sécurité à Pretoria.L’absence de Marco Rubio représente un “camouflet pour l’Afrique du Sud”, estime-t-il. En son absence, c’est la chargée d’affaires à l’ambassade américaine de Pretoria, Dana Brown, qui fait office de représentante des Etats-Unis.Quant au secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, il n’ira pas davantage à la réunion des ministres des Finances du G20 programmée au Cap mercredi et jeudi prochain, “en raison d’obligations à Washington” a-t-il annoncé.”Cela envoie un message symbolique aux Africains: les Etats-Unis ne prennent pas le continent au sérieux”, juge William Gumede, professeur de politique à l’université du Witwatersrand.”L’absence du secrétaire d’État n’est pas une catastrophe, car les États-Unis sont toujours représentés ici”, a jugé lui jeudi Cyril Ramaphosa. “Ce n’est donc pas d’un boycott.”Au milieu du tapage des négociations de Washington avec Moscou sur l’Ukraine, l’Afrique du Sud risque de peiner à faire entendre son programme autour de la croissance inclusive et de l’innovation financière destinées à permettre aux pays accablés par la dette et le dérèglement climatique de se développer.”La crise climatique n’est plus une menace, c’est une réalité catastrophique à laquelle nous devons tous faire face”, a rappelé malgré tout jeudi Cyril Ramaphosa. “Les catastrophes naturelles provoquées par le climat affectent les pays du monde entier (…) mais elles ont un impact particulièrement dévastateur sur ceux qui n’ont pas les moyens de faire face aux coûts de reconstruction.”Ce thème n’est pas davantage au goût de l’administration Trump, déjà remontée contre une loi sur l’expropriation selon elle “injuste” envers les Afrikaners, descendants des premiers colons européens, ainsi que contre la plainte déposée par Pretoria pour génocide à l’encontre d’Israël devant la Cour internationale de justice.Par la voix de Marco Rubio, Washington a accusé l’Afrique du Sud d'”utiliser le G20 pour promouvoir” son programme en matière de “diversité” et de “changement climatique”.”Nous sommes déterminés à entretenir de bonnes relations avec les États-Unis”, a pourtant assuré Cyril Ramaphosa jeudi.”On peut ne pas être d’accord sur un certain nombre de sujets”, a reconnu le président sud-africain. “Mais (…) on veut pouvoir échanger directement.”