Syria, Qatar discuss reconstruction during emir’s visit

Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani said discussions with a Qatari delegation in Damascus Thursday included reconstruction in the war-torn country, during the first visit by a head of state since Bashar al-Assad’s ouster.The trip by Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, less than two months after Islamist-led rebels ousted Assad, comes a day after Syrian leader Ahmed al-Sharaa was appointed interim president for an unspecified transitional period. It also follows a visit by Qatar’s prime minister earlier this month.”We discussed a comprehensive framework for bilateral cooperation concerning reconstruction” in the country devastated by nearly 14 years of civil war, Shaibani said during a press conference with Qatari Minister of State at the foreign ministry, Mohammed al-Khulaifi.He said their talks covered “vital sectors including infrastructure… investment and banking services, paving the way for economic recovery, health and education”.Khulaifi welcomed Wednesday’s announcement by Syria’s authorities “on the end of the revolutionary phase and the transition to the phase of establishing the state”.Doha will continue “to provide the required support on all humanitarian and service levels, and also regarding infrastructure and electricity”, he told the press conference.Unlike other Arab countries, Qatar did not restore diplomatic ties with Syria under Assad and was one of the first to back the armed rebellion that erupted after his government crushed a peaceful uprising in 2011.Syria’s new authorities on Wednesday said Sharaa had been tasked with forming a transitional legislature, and they also announced the dissolution of all armed groups involved in Assad’s overthrow, as well as the former government’s army.Sharaa’s Islamist group led the offensive that ousted Assad on December 8.- ‘Historic visit’ -Qatar’s emir arrived Thursday on “an official visit to Damascus” where he was welcomed by Sharaa, a statement from the Qatari court said.The Syrian embassy in Doha had told AFP that Sheikh Tamim would meet Sharaa “in a historic visit” that would address “cooperation and aid in several sectors”.Qatar was the second country, after Turkey, to reopen its embassy in the Syrian capital following Assad’s overthrow, and has urged the lifting of sanctions.During a visit earlier this month, Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani also pledged to support the rehabilitation of Syria’s infrastructure.He said the agreement included providing Syria with 200 megawatts of power and gradually increasing production.A diplomatic source has also said Qatar was weighing plans to assist Syria with public sector salaries.Also this month, ministers from Syria’s transitional government including Shaibani met the Qatari premier on their first visit to the Gulf country since taking power.On December 23, Khulaifi led the first high-level Qatari delegation to Damascus after a 13-year diplomatic rift.Qatar’s ruler is the most senior of a string of foreign officials to visit Damascus since December.A delegation from Russia, a close ally of ousted leader Assad, visited this week, while foreign ministers or senior officials from countries including France, Germany and Turkey have also been to Damascus.Syria’s defence ministry said Thursday that a high-level Turkish military delegation had also visited the country.burs-lg/it

Suède: meurtre de l’homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023

Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte pour le meurtre de cet homme de 38 ans, réfugié irakien de confession chrétienne, a indiqué le procureur Rasmus Öman à l’AFP.Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a souligné que les services de renseignement et de sécurité suédois (Säpo) “sont profondément impliqués, car il existe évidemment un risque de lien avec une puissance étrangère”.”Il est trop tôt pour dire ce que cela signifie en matière de sécurité, cela dépend beaucoup de ce que la police et les services de sécurité découvriront”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d’incitation à la haine portées contre Momika. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février.La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d’habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait Momika.A son arrivée dans l’immeuble, elle a trouvé “un homme touché par balles qui a été emmené à l’hôpital”, avant d’indiquer plus tard qu’il était mort, sans citer son nom. Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s’infiltrer dans l’immeuble par le toit.En août, Momika, ainsi qu’un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en justice pour “agitation contre un groupe ethnique” à quatre reprises au cours de l’été 2023. Selon l’acte d’accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans. “Je suis le prochain sur la liste”, a dit Salwan Najem sur X après la mort de son acolyte.-Permis de séjour révoqué-En mars 2024, Momika s’était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.L’agence suédoise des Migrations avait révoqué son permis de séjour, jugeant qu’il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d’asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak où il risquait la mort, selon les autorités suédoises. Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont détériorées à l’été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.Fin juin 2023, Momika avait piétiné un exemplaire du Coran avant d’y glisser du bacon et d’en brûler quelques pages devant la plus grande mosquée de Stockholm au premier jour de l’Aïd al-Adha, fête célébrée par les musulmans à travers le monde. – Ambassade suédoise prise d’assaut -En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d’assaut l’ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l’enceinte de la représentation diplomatique. En août de la même année, le service de renseignement suédois avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une “cible prioritaire”. Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d’expression et de réunion était protégée par la Constitution.Avant son exil en Suède, les comptes sur les réseaux sociaux de Salwan Momika témoignaient d’une tentative de carrière politique en Irak. Il avait notamment des liens avec un groupe armé chrétien pendant la lutte contre le groupe Etat islamique et avait créé un obscur parti politique syriaque.M. Momika avait assuré en 2023 qu’il n’entendait pas “nuire à ce pays qui (l)’a accueilli et qui a préservé (sa) dignité”, ajoutant qu’il souhaitait voir le Coran interdit en Suède.Il a également participé aux vastes manifestations contre la corruption en Irak fin 2019.

Israeli PM slams ‘shocking scenes’ at hostage release

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed what he described as “shocking scenes” during the handover on Thursday of seven hostages including two Israelis.”I view with great severity the shocking scenes during the release of our hostages. This is yet another proof of the unimaginable cruelty of the Hamas terrorist organisation,” Netanyahu said in a statement, after television images showed gunmen struggling to control hundreds of Gazans gathered to witness the handover.”I demand that the mediators ensure such horrific scenes do not recur and guarantee the safety of our hostages,” Netanyahu added.”Whoever dares to harm our hostages will pay the price.”Chaos erupted in the southern Gaza city of Khan Yunis when the seven hostages were brought for the handover as hundreds of people crowded to witness the event.The handover took place near the now destroyed childhood home of slain Hamas leader Yahya Sinwar.Onlookers scrambling to take pictures surrounded the Red Cross vehicles that had come to collect the hostages, an AFP correspondent reported.The seven hostages were two Israelis, Gadi Moses and Arbel Yehud, and five Thais.The television images showed crowds of Gazans taking pictures of Yehud, a woman civilian, as she was brought forward by masked gunmen for the handover.A visibly upset Yehud was later seen in a Red Cross vehicle along with Moses.

Huit otages à Gaza libérés lors du troisième échange prévu par la trêve

Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi après bientôt 16 mois de captivité dans la bande de Gaza, lors du troisième échange d’otages contre des prisonniers palestiniens prévu par le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.A Khan Younès, dans le sud du territoire, des scènes de chaos ont accompagné la libération de deux des otages israéliens, dénoncées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Je vois avec effroi les scènes choquantes de la libération de nos otages. C’est une preuve supplémentaire de la cruauté inimaginable de l’organisation terroriste Hamas”, a-t-il affirmé.Agam Berger, une soldate de 20 ans capturée le 7 octobre 2023 alors qu’elle faisait son service militaire près de la bande de Gaza, a été libérée la première par le mouvement islamiste palestinien à Jabalia, dans le nord du territoire, et remise à la Croix-Rouge avant de regagner Israël.Quelques heures plus tard, Arbel Yehud, une civile de 29 ans prise en otage lors de l’attaque du Hamas au kibboutz Nir Oz avec la famille de son fiancé, et un Germano-Israélien de 80 ans, Gadi Moses, ont à leur tour été libérés à Khan Younès par le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas.Israël a également annoncé la libération de cinq otages thaïlandais, hors du cadre de l’accord de trêve.Les trois otages israéliens seront échangés contre 110 Palestiniens détenus par Israël, incluant 32 condamnés à perpétuité, selon une ONG palestinienne. Les prisonniers libérés, dont 20 seront exilés, étaient attendus à Ramallah, en Cisjordanie occupée.- Mise en scène -Dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia, les combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, toujours présents après 15 mois d’offensive israélienne, ont mis en scène la libération d’Agam Berger.Exhibée sur un podium, le visage fermé, la jeune femme a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “cadeau” de ses geôliers et un cadre doré portant le “certificat” de sa libération.Un drapeau palestinien long de plusieurs mètres était déroulé sur le squelette d’un immeuble de cinq étages dont il ne reste rien de la façade. Les voitures blanches du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont ensuite quitté les lieux, selon des images tournées par l’AFP.A Khan Younès, ce sont les hommes armés du Jihad islamique, cagoulés et vêtus de noir, qui ont libéré Arbel Yehud et Gadi Moses.Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans la ville dévastée par des mois de combats, avant ces libérations organisées à proximité de la maison détruite de Yahya Sinouar, l’ex-chef du Hamas tué par l’armée israélienne.Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants portant des portraits des trois otages étaient rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant de joie, pleurant et s’embrassant.Un quatrième échange est prévu samedi, avec la libération de trois hommes, tous en vie, selon le calendrier annoncé mercredi par Israël.Le Hamas avait cependant averti mercredi que les libérations à venir pourraient être compromises, en accusant Israël de retarder l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza prévue par l’accord de trêve. Israël a démenti.La famille d’Agam Berger a remercié jeudi “le peuple d’Israël” pour son soutien, comme l’avait fait la veille la famille de Gadi Moses, un agriculteur qui fut l’un des fondateurs du kibboutz Nir Oz et a perdu sa compagne dans l’attaque du Hamas.Peu avant leur libération, le Jihad islamique avait diffusé jeudi matin une brève vidéo de Gadi Moses et Arbel Yehud, se donnant une accolade et souriant.Sept Israéliennes avaient déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, le 19 janvier, au premier jour de la trêve, puis le 25 janvier.- “Nous reconstruirons” -L’accord de cessez-le-feu prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que ce premier groupe comprenait huit otages morts.Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux sont rentrés depuis lundi dans le nord, après avoir parcouru à pied des kilomètres au milieu des ruines.Dans le camp de Jabalia, une Palestinienne, Oumm Mouhammad Ahmad, se réjouissait de voir “la résistance” toujours présente et saluait un “accord honorable”. “Malgré les destructions, nous reconstruirons (…) et grâce à la résistance nous libèrerons tous ceux qui restent en prison”.Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre. La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 87 étaient toujours retenues en otages jusqu’à ce jeudi, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Huit otages à Gaza libérés lors du troisième échange prévu par la trêve

Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi après bientôt 16 mois de captivité dans la bande de Gaza, lors du troisième échange d’otages contre des prisonniers palestiniens prévu par le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.A Khan Younès, dans le sud du territoire, des scènes de chaos ont accompagné la libération de deux des otages israéliens, dénoncées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Je vois avec effroi les scènes choquantes de la libération de nos otages. C’est une preuve supplémentaire de la cruauté inimaginable de l’organisation terroriste Hamas”, a-t-il affirmé.Agam Berger, une soldate de 20 ans capturée le 7 octobre 2023 alors qu’elle faisait son service militaire près de la bande de Gaza, a été libérée la première par le mouvement islamiste palestinien à Jabalia, dans le nord du territoire, et remise à la Croix-Rouge avant de regagner Israël.Quelques heures plus tard, Arbel Yehud, une civile de 29 ans prise en otage lors de l’attaque du Hamas au kibboutz Nir Oz avec la famille de son fiancé, et un Germano-Israélien de 80 ans, Gadi Moses, ont à leur tour été libérés à Khan Younès par le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas.Israël a également annoncé la libération de cinq otages thaïlandais, hors du cadre de l’accord de trêve.Les trois otages israéliens seront échangés contre 110 Palestiniens détenus par Israël, incluant 32 condamnés à perpétuité, selon une ONG palestinienne. Les prisonniers libérés, dont 20 seront exilés, étaient attendus à Ramallah, en Cisjordanie occupée.- Mise en scène -Dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia, les combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, toujours présents après 15 mois d’offensive israélienne, ont mis en scène la libération d’Agam Berger.Exhibée sur un podium, le visage fermé, la jeune femme a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “cadeau” de ses geôliers et un cadre doré portant le “certificat” de sa libération.Un drapeau palestinien long de plusieurs mètres était déroulé sur le squelette d’un immeuble de cinq étages dont il ne reste rien de la façade. Les voitures blanches du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont ensuite quitté les lieux, selon des images tournées par l’AFP.A Khan Younès, ce sont les hommes armés du Jihad islamique, cagoulés et vêtus de noir, qui ont libéré Arbel Yehud et Gadi Moses.Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans la ville dévastée par des mois de combats, avant ces libérations organisées à proximité de la maison détruite de Yahya Sinouar, l’ex-chef du Hamas tué par l’armée israélienne.Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants portant des portraits des trois otages étaient rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant de joie, pleurant et s’embrassant.Un quatrième échange est prévu samedi, avec la libération de trois hommes, tous en vie, selon le calendrier annoncé mercredi par Israël.Le Hamas avait cependant averti mercredi que les libérations à venir pourraient être compromises, en accusant Israël de retarder l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza prévue par l’accord de trêve. Israël a démenti.La famille d’Agam Berger a remercié jeudi “le peuple d’Israël” pour son soutien, comme l’avait fait la veille la famille de Gadi Moses, un agriculteur qui fut l’un des fondateurs du kibboutz Nir Oz et a perdu sa compagne dans l’attaque du Hamas.Peu avant leur libération, le Jihad islamique avait diffusé jeudi matin une brève vidéo de Gadi Moses et Arbel Yehud, se donnant une accolade et souriant.Sept Israéliennes avaient déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, le 19 janvier, au premier jour de la trêve, puis le 25 janvier.- “Nous reconstruirons” -L’accord de cessez-le-feu prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que ce premier groupe comprenait huit otages morts.Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux sont rentrés depuis lundi dans le nord, après avoir parcouru à pied des kilomètres au milieu des ruines.Dans le camp de Jabalia, une Palestinienne, Oumm Mouhammad Ahmad, se réjouissait de voir “la résistance” toujours présente et saluait un “accord honorable”. “Malgré les destructions, nous reconstruirons (…) et grâce à la résistance nous libèrerons tous ceux qui restent en prison”.Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre. La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 87 étaient toujours retenues en otages jusqu’à ce jeudi, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

DR Congo leader vows ‘vigorous’ response as Rwanda-backed fighters advanceThu, 30 Jan 2025 12:02:22 GMT

DR Congo’s president has vowed a “vigorous” military response against Rwandan-backed fighters who have advanced further in the mineral-rich east of the country after seizing most of the region’s main city.The Rwanda-backed M23’s capture of most of Goma, the capital of North Kivu province, in recent days is a dramatic escalation of a decade-long campaign …

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Gaza militants hand over eight more hostages

Palestinian militants on Thursday freed three Israeli hostages and five foreigners captured in the October 7, 2023 attack on Israel as the third hostage-prisoner exchange of the Gaza ceasefire got under way.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu denounced what he called “shocking scenes” during the hostage releases which came under a ceasefire deal aimed at ending the war in the Gaza Strip.First to be freed was Israeli woman soldier Agam Berger, 20, handed over to International Committee of the Red Cross officials in Jabalia in the north of the Palestinian territory.Before she was freed, footage of a sombre Berger showed her on a stage with masked Hamas members in distinctive green headbands, being prompted to wave to onlookers.Israel’s military said Berger was being taken to hospital for medical treatment.It said another two Israelis and five foreigners were later handed over to the Red Cross and en route for Israel.It said they were “on their way toward IDF (army) and ISA (security agency) forces in the Gaza Strip”.The two other Israeli hostages due to be freed were Gadi Moses and Arbel Yehud. Five Thais were also to be released.In devastated Khan Yunis, dense crowds gathered to catch a glimpse of Yehud and Moses ahead of their release near the childhood home of Hamas leader Yahya Sinwar, who was killed in October. Ahead of the release, Islamic Jihad aired video footage of Moses and Yehud hugging each other and smiling.On Wednesday, the Moses family said it had “received with great excitement the wonderful news of our beloved Gadi’s return”.Netanyahu in a statement slammed “the shocking scenes during the release of our hostages”.Television images had shown gunmen struggling to control hundreds of Gazans gathered to witness the handover.”This is yet another proof of the unimaginable cruelty of the Hamas terrorist organisation,” Netanyahu said.A fourth exchange is scheduled for the weekend, but Hamas accused Israel on Wednesday of jeopardising the deal by holding up aid deliveries, an allegation Israel dismissed as “fake news”.The ceasefire that began on January 19 hinges on the release of Israeli hostages taken during Hamas’s October 7, 2023 attack, in exchange for 1,900 people — mostly Palestinians — in Israeli custody.Before Thursday, Hamas had released seven hostages, with 290 prisoners freed in exchange. Israel is to release 110 prisoners, including 30 minors, in exchange for the three Israelis, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said.The next swap on Saturday will see three Israeli men released, according to Netanyahu’s office.- Aid trucks row -The truce deal has allowed truckloads of aid into the devastated Gaza Strip, where the war has created a long-running humanitarian crisis.However, senior Hamas officials accused Israel of slowing aid deliveries, with one citing key items such as fuel, tents, heavy machinery and other equipment.COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civilian affairs in the Palestinian territories, called this “totally fake news”.As the text of the agreement — mediated by Qatar, Egypt and the United States — has not been made public, AFP was not able to verify its terms on aid.- Displacement ‘injustice’ -The ceasefire deal is currently in its first, 42-day phase, which should see 33 hostages freed. The Thai hostages are not included in that number.Next, the parties are due to start discussing a long-term end to the war. The third and final phase should see the reconstruction of Gaza and the return of any remaining dead hostages.US President Donald Trump has repeatedly claimed credit for sealing the agreement despite it taking effect before his inauguration, and his Middle East envoy Steve Witkoff, who took part in the talks, met Netanyahu in Israel on Wednesday.Trump has invited Netanyahu to the White House on February 4, according to the premier’s office.After the truce began, Trump touted a plan to “clean out” Gaza, calling for Palestinians to relocate to neighbouring countries such as Egypt or Jordan.However, both Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi and Jordan’s King Abdullah II rejected this.More than 376,000 displaced Palestinians have gone back to northern Gaza since Israel reopened access earlier this week, according to the UN humanitarian office OCHA, with many returning to little more than rubble.”My house is destroyed,” 33-year-old Mohammed Al-Faleh told AFP.”The biggest problem is that there is no water — all the water wells are destroyed,” he added.”Food aid is reaching Gaza… but there is no gas or electricity. We bake bread on a fire fuelled by wood and nylon.”Israel was to cut ties with the UN agency for Palestinian refugees (UNRWA) from Thursday following accusations it provided cover for Hamas militants, a move likely to hamper delivery of its vital services after 15 months of war in Gaza.UNRWA, which has long been the lead agency in coordinating aid to Gaza, will be banned from operating on Israeli soil, and contact between it and Israeli officials will also be forbidden.

A Jabalia et Khan Younès, le spectacle des libérations d’otages israéliens

Les premiers en vert, à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Les seconds en noir, à Khan Younès, dans le sud. Hamas et Jihad islamique ont mis en scène jeudi la libération de trois otages israéliens dans deux cérémonies distinctes.Les deux mouvements palestiniens alliés, en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ont organisé la troisième série de libérations d’otages, dans le cadre de l’accord de trêve dans la bande de Gaza, rivalisant de symboles dans un saisissant parallèle.Dans le camp de réfugiés de Jabalia, les combattants portent le bandeau vert du Hamas et de sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam. Le paysage est totalement dévasté.Autour du podium, ce n’est que sable et débris. On peine à trouver des murs encore debout. A Khan Younès, les hommes armés et cagoulés sont vêtus de noir de la tête au pied: des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Entre les bâtiments éventrés ont été tendus des ribambelles de drapeaux palestiniens. Atmosphère de fête sur un champs de ruines. Sur les deux sites, les SUV du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargés de transférer les otages de leurs ravisseurs à l’arme israélienne, sont garés les uns à côté des autres. – Le salut forcé –   La première libération se passe au nord. Un podium a été installé par le Hamas, comme samedi dernier. Les délégués du CICR signent un formulaire de libération puis la soldate israélienne Agam Berger, en tenue kaki, émerge des décombres, escortée de combattants du mouvement islamiste.La chorégraphie se veut preuve de triomphe. N’en déplaise au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le Hamas n’est pas mort. Visage fermé, la jeune femme de 20 ans semble concentrée, comme si tout pouvait encore capoter à la dernière minute. Une esquisse de sourire pointe, contenu. Elle porte le désormais traditionnel sac en papier, cadeau “souvenir” des ravisseurs, aperçu à chaque libération d’otages.Sur le podium, elle est filmée en gros plan par un combattant du Hamas, caméra de professionnel à l’épaule. Il lui intime l’ordre de saluer la foule avec la main, elle s’exécute sans enthousiasme. Puis elle monte enfin dans un des quatre SUV de la Croix-Rouge, alors que des hommes se précipitent pour immortaliser l’instant sur leur téléphone. En direct, à Tel-Aviv, la foule hurle de joie. A peine vingt minutes après, l’armée envoie un communiqué annonçant qu’elle l’a prise en charge.  “Dieu merci, c’est un accord honorable et je regrette que Sinouar ne soit pas là pour voir cette joie”, dit à l’AFP Umm Muhammad Ahmad, du camp de Jabalia, en référence à Yahia Sinouar, ex-chef du Hamas à Gaza.- Les dunes de la guerre -L’attention part vers le sud, devant ce qui reste de la maison où a grandi Yahia Sinouar. Considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre 2023, il a été tué par des soldats israéliens un an plus tard.Une file de voitures blanches fend très lentement une foule compacte, rassemblée dans un paysage désolé de monticules de sable, retournés il y a peu par des bulldozers de l’armée israélienne. Des dunes épaisses, nées de la guerre. Des badauds se sont hissés sur des murs branlants pour mieux voir la scène. Une vingtaine d’entre eux se sont amassés sur ce qui était peut être un étage jadis, mais qui désormais penche dangereusement.En début de matinée, le mouvement a diffusé une vidéo de Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans se prenant dans les bras. Cette fois, les sourires sont sincères. Les yeux pétillent. Le vieux monsieur serre encore dans ses bras celle qui a l’âge de ses petits enfants, puis s’assoit.A Khan Younès, le convoi s’est arrêté. Commence une attente interminable. Une heure trente plus tard, le vieil homme et la jeune femme ne sont toujours pas libres.Autour des voitures, le chaos l’emporte, le scénario semble ne pas se dérouler comme prévu. Arbel Yehud fini par apparaître, en larmes, escortée par ses ravisseurs au milieu d’une foule compacte. Son premier contact avec le monde extérieur depuis octobre 2023. Son visage est tendu, angoissé. L’octogénaire, lui, est invisible.Enfin! Peu avant 13h30 locales (11h30 GMT), le soulagement vient d’un communiqué des autorités israéliennes.”Selon les informations communiquées par la Croix-Rouge, sept otages incluant deux Israéliens et cinq ressortissants étrangers leur ont été transférés et sont en route vers les forces de (l’armée) et du Shin Bet (Sécurité intérieure) dans la bande de Gaza”.Benjamin Netanyahu dénonce des “scènes choquantes”. 

Inoxtag: six personnes en garde à vue pour tentative d’enlèvement

Six personnes, soupçonnées d’avoir projeté d’enlever le youtubeur Inoxtag ou un de ses proches pour obtenir une rançon, ont été placées en garde à vue mardi, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier et auprès du parquet de Versailles.Les six personnes ont été placées en garde à vue pour tentative de vol en bande organisée avec arme, tentative d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration arbitraire en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et violence avec usage ou menace d’une arme et enfin recel de vol en bande organisée, a indiqué le parquet, confirmant une information de RTL.Ces personnes sont soupçonnées de s’en être pris le 18 novembre 2024 à un couple résidant dans un pavillon d’Orgeval (Yvelines) qui avait appartenu à Inoxtag, selon une source proche du dossier.Les premiers éléments de l’enquête font apparaître, selon la source proche du dossier, que les malfaiteurs ne savaient pas que la maison avait changé de propriétaire et qu’ils comptaient enlever le youtubeur ou un des proches pour ensuite réclamer une rançon.De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag compte 8,7 millions d’abonnés sur YouTube, 6,3 millions sur TikTok et près de six millions sur Instagram.Un documentaire relatant son ascension de l’Everest a été vu 37 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 14 septembre.Début novembre, Inoxtag avait été victime du cambriolage de son domicile à Poissy (Yvelines). Le youtubeur n’habitait plus cette maison qu’il louait à un tiers.

Violences racistes contre Michel Zecler: un procès requis devant la cour criminelle pour trois policiers

Le parquet de Paris a demandé la tenue d’un procès potentiellement exceptionnel devant la cour criminelle pour trois policiers, en demandant que soient retenus le caractère raciste de leurs violences fin 2020 contre le producteur de musique noir Michel Zecler ainsi que leurs mensonges sur procès-verbal pour les dissimuler.Dans ce dossier qui avait ému jusqu’au chef de l’Etat, le parquet de Paris a indiqué jeudi à l’AFP avoir requis mardi ce procès pour trois policiers, un brigadier et deux gardiens de la paix, Aurélien L., 27 ans, Philippe T., 48 ans, et Pierre P., 36 ans, pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique, une infraction criminelle.Le ministère public demande que les deux premiers soient jugés pour un autre crime, celui de violences aggravées par plusieurs circonstances, et notamment: par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entraîné plus de huit jours d’incapacité totale de travail, et accompagnées ou suivies de propos à caractère raciste. Depuis le début, en effet, Michel Zecler affirme qu’Aurélien L. lui a lancé “sale nègre” et que Philippe T. a tenu des propos racistes à son encontre.Pour Pierre P., qui n’avait pas été visé en la matière par le producteur, le caractère raciste des violences n’est pas retenu par le parquet.Le parquet demande en outre un procès distinct, devant le tribunal correctionnel, pour un quatrième policier, soupçonné d’avoir commis des violences avec une grenade lacrymogène contre Michel Zecler et une dizaine de jeunes hommes depuis l’extérieur du studio de musique où le producteur a été agressé.La décision finale sur un procès appartient au juge d’instruction.S’il suit le parquet, cette audience pourrait revêtir un caractère exceptionnel, car il est rare que des policiers comparaissent devant une juridiction criminelle pour faux en écriture publique ou pour des violences à caractère raciste.”Mon client, qui se bat depuis le 21 novembre 2020 pour que justice soit rendue, voit dans la position du parquet une étape essentielle vers la reconnaissance de la vérité. Nous espérons que cette procédure permettra d’établir avec clarté les responsabilités, à la hauteur de la gravité des faits qu’il a subis”, s’est félicitée Me Caroline Toby, avocate de M. Zecler.Les avocats des policiers n’ont pas répondu dans l’immédiat à l’AFP.- “Totalement disproportionné” -Le 21 novembre 2020, en début de soirée, Michel Zecler est passé à tabac dans son studio de musique parisien après un contrôle déclenché notamment à cause d’une supposée “forte odeur de cannabis”.L’enquête pour les “violences” et la “rébellion” dont les policiers l’accusent est rapidement classée et Loopsider révèle cinq jours plus tard les images de vidéosurveillance contredisant la version policière initiale, déclenchant l’indignation jusqu’au sommet de l’Etat.Placés en garde à vue, les policiers reconnaissent des coups injustifiés. 45 jours d’incapacité totale de travail sont reconnus à Michel Zecler, dont le tendon du biceps gauche a été rompu. A l’issue de leur mise en examen, deux des policiers ont été placés en détention provisoire, une décision rarissime pour des fonctionnaires de police. Ils avaient été relâchés sous contrôle judiciaire au bout d’un mois.Selon des éléments des réquisitions dont l’AFP a eu connaissance jeudi, le parquet met en cause la “persistance” des policiers “à vouloir poursuivre ce contrôle”, ce qui “va faire dégénérer leur intervention”.Pour le ministère public, “la résistance passive dont a fait preuve Michel Zecler au moment des faits ne saurait légitimer les coups”, “nullement nécessaires et totalement disproportionnés”.Sur le faux en écriture publique, le parquet retient 11 passages considérés comme faux dans le PV litigieux, soit “une présentation volontairement erronée des faits” par les policiers “afin de tenter de légitimer leur intervention”.Le fait qu’ils soient policiers “présuppose leur connaissance de l’infraction”, souligne le ministère public.S’il note enfin les “dénégations” d’Aurélien L. et Philippe T. quant aux propos racistes, objets d’une confrontation avec Michel Zecler en février 2024, le parquet souligne s’agissant du premier qu’il  “n’a pas hésité à déformer la réalité des faits” dans le PV d’interpellation, l’estimant donc capable de mentir, et rappelle qu’il a été retrouvé dans son téléphone “des publications dont certaines comportaient des propos racistes”.