La justice repousse sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Après quatre décennies derrière les barreaux, l’attente se prolonge pour Georges Ibrahim Abdallah: la cour d’appel de Paris a reporté jeudi sa décision sur la libération du militant propalestinien condamné pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien en France.Ajournant au 19 juin l’examen de la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, la chambre de l’application des peines a estimé qu'”en l’état il n’est pas possible” d’y “faire droit”. Elle a jugé “nécessaire” qu’il “s’acquitte à raison de ses facultés contributives des dommages et intérêts” qu’il doit verser aux parties civiles, selon un communiqué du parquet général.La cour a ainsi jugé “opportun d’ajourner la décision afin de permettre au condamné de justifier dans ce délai d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles”.Son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a dénoncé devant la presse “une mesquinerie juridique”.”Je n’ai jamais vu une décision dans ce sens-là, ils reçoivent la demande de libération conditionnelle, ils l’acceptent à la condition que, et ils nous redonnent quatre, cinq mois pour qu’il ait le temps de payer”, a-t-il déclaré, parlant de “torture morale”.”Ils admettent, mais ils veulent encore une fois céder aux Etats-Unis”, a-t-il poursuivi, “or il a toujours dit, et moi avec, que jamais il n’indemnisera les Etats-Unis qui envoient les bombes sur les enfants palestiniens et libanais, c’est clair, c’est net, c’est précis”.Son client changera-t-il de position ? “C’est lui qui va décider”, mais “il avait dit que si l’Etat libanais payait, il accepterait, donc je vais demander à l’Etat libanais de le faire”, a ajouté Me Chalanset.A 73 ans, celui qui était à l’époque l’un des plus célèbres prisonniers de France est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de libération conditionnelle échouer.La préfecture de police a interdit des manifestations de soutien prévues mercredi soir en région parisienne, estimant qu’elles pourraient troubler l’ordre public, “dans le contexte social et international tendu”.A Toulouse, à une centaine de kilomètres de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrenées) où Georges Abdallah est incarcéré, 300 personnes ont manifesté pour réclamer la libération de celui qui compte parmi les plus anciens détenus du pays.Le 15 novembre, le tribunal d’application des peines antiterroriste lui avait donné une lueur d’espoir, en ordonnant sa remise en liberté avec expulsion immédiate au Liban, prêt à l’accueillir. Georges Abdallah est le “dernier vestige du groupuscule d’obédience laïque, marxiste, communiste des FARL” (Fractions armées révolutionnaires, qu’il avait cofondées), appartenant à “l’histoire aujourd’hui révolue de l’activisme violent de l’ultra gauche” libanaise et palestinienne, qui n’est “à l’origine d’aucun attentat en France ni ailleurs depuis 1984”, écrivait le tribunal dans sa décision.Le Parquet antiterroriste (Pnat) n’avait pas été du même avis et avait fait appel, suspendant aussitôt la décision.L’affaire avait été réexaminée par la cour d’appel de Paris le 19 décembre en audience non publique. – “Symbole” -Le Pnat avait justifié son refus en expliquant qu’il n’avait “pas évolué”, que ses convictions étaient “restées intactes”. Georges Abdallah n’a jamais accepté d’indemniser les parties civiles. Et a toujours nié être lié aux assassinats des deux diplomates à Paris en 1982, sans condamner des “actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine” en pleine guerre civile libanaise.Il “représente un symbole voire un visage tutélaire de la cause palestinienne”, s’était aussi inquiété le Pnat.”Il représente surtout aujourd’hui le symbole d’un homme maintenu en détention depuis désormais plus de 40 ans, soit une période devenue disproportionnée au regard des faits commis et de sa dangerosité actuelle”, avait rétorqué le tribunal dans sa décision.Sa défense voit la main des États-Unis derrière ce maintien en prison. Partie civile au procès en 1987, le gouvernement américain a depuis systématiquement combattu sa remise en liberté. Avant l’audience devant la cour d’appel en décembre, ils avaient écrit aux magistrats pour s’y “opposer vigoureusement”.A son procès en 1987, Georges Abdallah avait comparu sous la lourde étiquette d’ennemi public n°1 en France, étant à l’époque soupçonné d’être derrière une vague d’attentats meurtriers à Paris, en réalité le fait de militants pro-iraniens. Il est aujourd’hui largement oublié, sauf de son petit comité de soutien, de quelques parlementaires de gauche ou de personnalités comme la prix Nobel de littérature Annie Ernaux.

La justice repousse sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Après quatre décennies derrière les barreaux, l’attente se prolonge pour Georges Ibrahim Abdallah: la cour d’appel de Paris a reporté jeudi sa décision sur la libération du militant propalestinien condamné pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien en France.Ajournant au 19 juin l’examen de la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, la chambre de l’application des peines a estimé qu'”en l’état il n’est pas possible” d’y “faire droit”. Elle a jugé “nécessaire” qu’il “s’acquitte à raison de ses facultés contributives des dommages et intérêts” qu’il doit verser aux parties civiles, selon un communiqué du parquet général.La cour a ainsi jugé “opportun d’ajourner la décision afin de permettre au condamné de justifier dans ce délai d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles”.Son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a dénoncé devant la presse “une mesquinerie juridique”.”Je n’ai jamais vu une décision dans ce sens-là, ils reçoivent la demande de libération conditionnelle, ils l’acceptent à la condition que, et ils nous redonnent quatre, cinq mois pour qu’il ait le temps de payer”, a-t-il déclaré, parlant de “torture morale”.”Ils admettent, mais ils veulent encore une fois céder aux Etats-Unis”, a-t-il poursuivi, “or il a toujours dit, et moi avec, que jamais il n’indemnisera les Etats-Unis qui envoient les bombes sur les enfants palestiniens et libanais, c’est clair, c’est net, c’est précis”.Son client changera-t-il de position ? “C’est lui qui va décider”, mais “il avait dit que si l’Etat libanais payait, il accepterait, donc je vais demander à l’Etat libanais de le faire”, a ajouté Me Chalanset.A 73 ans, celui qui était à l’époque l’un des plus célèbres prisonniers de France est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de libération conditionnelle échouer.La préfecture de police a interdit des manifestations de soutien prévues mercredi soir en région parisienne, estimant qu’elles pourraient troubler l’ordre public, “dans le contexte social et international tendu”.A Toulouse, à une centaine de kilomètres de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrenées) où Georges Abdallah est incarcéré, 300 personnes ont manifesté pour réclamer la libération de celui qui compte parmi les plus anciens détenus du pays.Le 15 novembre, le tribunal d’application des peines antiterroriste lui avait donné une lueur d’espoir, en ordonnant sa remise en liberté avec expulsion immédiate au Liban, prêt à l’accueillir. Georges Abdallah est le “dernier vestige du groupuscule d’obédience laïque, marxiste, communiste des FARL” (Fractions armées révolutionnaires, qu’il avait cofondées), appartenant à “l’histoire aujourd’hui révolue de l’activisme violent de l’ultra gauche” libanaise et palestinienne, qui n’est “à l’origine d’aucun attentat en France ni ailleurs depuis 1984”, écrivait le tribunal dans sa décision.Le Parquet antiterroriste (Pnat) n’avait pas été du même avis et avait fait appel, suspendant aussitôt la décision.L’affaire avait été réexaminée par la cour d’appel de Paris le 19 décembre en audience non publique. – “Symbole” -Le Pnat avait justifié son refus en expliquant qu’il n’avait “pas évolué”, que ses convictions étaient “restées intactes”. Georges Abdallah n’a jamais accepté d’indemniser les parties civiles. Et a toujours nié être lié aux assassinats des deux diplomates à Paris en 1982, sans condamner des “actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine” en pleine guerre civile libanaise.Il “représente un symbole voire un visage tutélaire de la cause palestinienne”, s’était aussi inquiété le Pnat.”Il représente surtout aujourd’hui le symbole d’un homme maintenu en détention depuis désormais plus de 40 ans, soit une période devenue disproportionnée au regard des faits commis et de sa dangerosité actuelle”, avait rétorqué le tribunal dans sa décision.Sa défense voit la main des États-Unis derrière ce maintien en prison. Partie civile au procès en 1987, le gouvernement américain a depuis systématiquement combattu sa remise en liberté. Avant l’audience devant la cour d’appel en décembre, ils avaient écrit aux magistrats pour s’y “opposer vigoureusement”.A son procès en 1987, Georges Abdallah avait comparu sous la lourde étiquette d’ennemi public n°1 en France, étant à l’époque soupçonné d’être derrière une vague d’attentats meurtriers à Paris, en réalité le fait de militants pro-iraniens. Il est aujourd’hui largement oublié, sauf de son petit comité de soutien, de quelques parlementaires de gauche ou de personnalités comme la prix Nobel de littérature Annie Ernaux.

La France rétrocède à la Côte d’Ivoire sa base militaire historique près d’Abidjan

La France a rétrocédé jeudi à la Côte d’Ivoire la grande base militaire qu’elle occupait depuis près de 50 ans près d’Abidjan, un départ concerté contrairement à d’autres pays africains qui ont récemment chassé l’armée française.Le retour dans le giron ivoirien de la base abritant le 43e Bataillon d’infanterie et de marine (43e BIMa) à Port-Bouët a été acté lors d’une cérémonie en présence des ministres de la Défense des deux pays, Téné Birahima Ouattara et Sébastien Lecornu.Le drapeau national aux couleurs orange, blanche et verte de la Côte d’Ivoire a été hissé sur la place d’armes de cette base stratégique située près de l’aéroport d’Abidjan, et rebaptisée à cette occasion du nom de Thomas d’Aquin Ouattara, premier chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne. “Cet acte marque une nouvelle étape dans les relations d’amitié et de coopération stratégique entre nos deux nations”, a déclaré Téné Birahima Ouattara lors de la cérémonie.”Le monde change il est évident que notre relation de défense devait évoluer”, a de son côté souligné M. Lecornu, saluant un moment “historique” et la “relation faite d’amitié et d’un très grand professionnalisme” entre les deux pays.”La France transforme sa présence mais ne disparaît pas”, a-t-il ajouté.Téné Birahima Ouattara a tenu à “rassurer” la France que la coopération militaire serait à l’avenir “aussi bonne qu’elle a toujours été”.A l’issue de la cérémonie M. Lecornu s’est entretenu avec le président ivoirien Alassane Ouattara. “Ce n’est pas une rupture, c’est une autre forme de coopération basée sur des questions de formation, d’équipement, de lutte anti-drone…”, a précisé une source au sein de la présidence ivoirienne. Des sujets internationaux, notamment l’Ukraine, ont aussi été abordés lors de l’entretien.La présence française s’est déjà réduite ces derniers mois passant de 1.000 soldats à quelques centaines actuellement. La suite du retrait va s’opérer progressivement au cours de l’année 2025 et environ 80 d’entre eux vont se maintenir sur la base pour des missions de formation et d’accompagnement.Ces dernières semaines, une petite centaine de parachutistes ivoiriens a déjà pris ses quartiers sur ce camp, et plusieurs exercices communs sont menés.- Anticiper -Cette rétrocession, annoncée le 31 décembre par le président ivoirien Alassane Ouattara, ponctue un processus initié il y a deux ans entre les deux pays, et alors que la France a annoncé sa volonté de réorganiser son dispositif militaire en Afrique.”Les autorités ivoiriennes savent très bien que les idées souverainistes existent dans le pays. Il faut donc anticiper le départ de la base militaire française avant que cela ne devienne une revendication populaire”, a expliqué à l’AFP l’analyste politique ivoirien Geoffroy Kouao. Face à la prise de pouvoir par des putschs de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force.D’abord au Mali, en février 2022, avec la fin de l’opération Barkhane, puis un an plus tard au Burkina Faso voisin, lorsque les autorités ont brutalement dénoncé l’accord militaire liant les deux pays. A peine quelques jours après leur prise de pouvoir en juillet 2023, les putschistes du Niger ont fait de même, obtenant le départ en décembre de la même année des 1.500 soldats déployés dans la lutte antijihadiste. Enfin, plus récemment, le Tchad a prié l’armée française de quitter le territoire en quelques semaines et le Sénégal négocie le départ des troupes d’ici fin 2025.La Côte d’Ivoire fait donc figure d’exception dans ce paysage défiant sinon hostile envers la présence française. Le pays a gardé des liens privilégiés avec la France depuis son indépendance en 1960, malgré une décennie de crise dans les années 2000.- “Bons rapports” -Les liens entre les deux armées remontent à 1961, et un accord de défense signé au lendemain de l’indépendance, mais la présence française sur le territoire remonte à l’époque coloniale.Le 43e BIMa s’est installé en 1978 sur cette base.En 2002, après une tentative de coup d’Etat contre le président de l’époque Laurent Gbagbo et la prise de contrôle d’une partie du pays par des rebelles, la France avait mis en place la force Licorne, pour protéger ses ressortissants et tenter de stabiliser le pays.En avril 2011, quelques mois après une élection présidentielle aux résultats contestés par Laurent Gbagbo, Licorne avait mené, aux côtés de l’ONU, des bombardements sur la résidence du président sortant, qui sera finalement arrêté. La mission de la force avait pris fin en 2015.

Stock markets mostly lower on Fed concerns over Trump policies

Global stock markets turned mostly lower on Thursday and gold hit a record high amid Federal Reserve concerns that US President Donald Trump’s tariffs and immigration measures could reignite inflation.Corporate earnings also impacted sentiment, with shares in retail behemoth Walmart dropping more than five percent as its outlook disappointed investors.The company is looked on as a bellwether for the US retail sector.Wall Street’s main indices opened lower, with the S&P 500 coming off another record high.”Investors are mulling the impact of interest rates staying higher for longer, given that policymakers expect US trade policy to push up the price of consumer goods,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown. Minutes from the US central bank’s January meeting suggested officials were not likely to cut interest rates any time soon — having reduced them at three successive meetings — citing worries about the impact of Trump’s policies.Economists have warned that the Trump’s pledge to ramp up tariffs on trade partners while slashing taxes, regulations and immigration could fan inflation.Geopolitical uncertainty also led gold to hit a fresh record above $2,954 as investors rushed into the safe-haven commodity, which is sought out in times of uncertainty.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said “the negative disposition is rooted in part on concerns about the market’s trading behavior.”With traders having recently reliably piled in to “buy the dip” — that is to push up stocks when they turn lower — O’Hare said more retail investors are piling into the market.”That is when it becomes a bigger short-term risk,” he said, with the potential for much sharper downturns if these short-term investors pull out.Dealers have also been keeping a nervous eye on talks over Ukraine with Trump calling Ukrainian leader Volodymyr Zelensky a “dictator” on Wednesday.The United States has provided essential funding and arms to Ukraine after Russia’s invasion but Trump made an abrupt policy shift by opening talks with Moscow.Nevertheless both Frankfurt and Paris stock markets edged higher, although London slid lower.Asian markets struggled on Thursday.Shanghai managed to pare back early losses to end flat after Trump suggested on Wednesday that a trade deal with China was “possible”.While Hong Kong dropped more than one percent as the China tech surge came to an end.Tokyo was weighed down by a stronger yen, which briefly broke below 150 per dollar as the Bank of Japan eyes more interest rate hikes.In company news, a sharp drop in profit left France’s Carrefour supermarket group diving around nine percent in Paris, while industrial giant Schneider Electric gained five percent on strong results. Shares in British Gas owner Centrica rose six percent after it announced additional share buybacks and plans to embark on greater investment. Shares in Lloyds Banking Group rose a similar amount as investors shrugged off its profit drop. In Frankfurt, Mercedes-Benz receded 1.4 percent after it announced that 2024 profits plunged by almost a third amid a slump in China and weak electric car sales. – Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,463.50 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,129.29 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.1 percent at 20,028.95 London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,676.40Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 8,137.69Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 22,487.38Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 38,678.04 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 22,576.98 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,350.78 (close)Euro/dollar: UP at $1.0455 from $1.0428 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2619 from $1.2582Dollar/yen: DOWN at 149.99 from 151.40 yenEuro/pound: UP at 82.87 pence from 82.81 pence West Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $72.61 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $76.57 per barrelburs-rl/cw

Foot/Droits TV: le conflit se durcit encore entre DAZN et la LFP

Le conflit entre DAZN, le principal diffuseur de la Ligue 1, et la Ligue de football professionnel n’en finit pas de se durcir, la plateforme de streaming réclamant désormais 573 millions d’euros à la LFP devant le tribunal de commerce de Paris.DAZN se plaint depuis plusieurs semaines des conditions d’exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1”.Confronté à un nombre d’abonnés dérisoire depuis la signature de son contrat en juillet 2024 (500.000 au lieu des 1,5 million espérés), la société britannique, qui a acquis les droits de huit rencontres de L1 par journée de championnat contre 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029, demande à la Ligue 309 millions d’euros pour “tromperie sur la marchandise” et 264 millions d’euros pour “manquement observé”.C’est une étape de plus dans le bras de fer entre les deux parties, sur fond de grande inquiétude des clubs professionnels pour leurs finances, déjà fortement impactées par la baisse drastique des droits TV depuis l’été dernier. Avec en toile de fond, la hantise d’un retrait de DAZN en décembre 2025 comme le permet une clause de son contrat, ce qui constituerait un nouveau cataclysme pour le football français, cinq ans après le fiasco de Mediapro et la défaillance du diffuseur sino-espagnol.       La crainte des équipes a été exacerbée par la décision de DAZN de n’honorer que la moitié (35 millions d’euros) d’une échéance de paiement prévue en février. La LFP a en retour assigné en référé la plateforme devant le Tribunal de commerce de Paris. En attendant l’ordonnance du Tribunal, prévue le 28 février, la Ligue a décidé lundi lors de son Conseil d’administration de puiser dans son fonds de réserve pour permettre aux clubs “de faire face à leurs besoins de trésorerie”. Durant ce CA, le président de la LFP Vincent Labrune en a profité pour délivrer un message d’unité, selon une source proche du dossier, alors que les tensions sont très vives entre les présidents de L1 au sujet de la stratégie de la Ligue dans le dossier des droits TV. – Fracture -La crise a ravivé la fracture entre partisans de Labrune, réélu en septembre 2024, et une opposition de plus en plus bruyante, qui conteste le choix de l’attelage formé pour la diffusion de la Ligue 1 par DAZN (8 matches contre 400 millions d’euros annuels) et BeIn Sports (1 match contre 100 millions d’euros annuels). Une fronde incarnée par les présidents de Lyon, John Textor, et de Lens, Joseph Oughourlian. Ils sont aussi très remontés contre le président du Paris SG Nasser Al-Khelaifi, par ailleurs patron de BeIN Media Group, maison-mère de BeIN Sports, dont ils dénoncent le conflit d’intérêts à la Ligue. M. Oughourlian a récemment esquissé des portes de sortie possibles dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.  “La première serait de faire notre propre chaîne. Beaucoup de gens ne le comprennent pas à la Ligue et certains conflits d’intérêts font que cette option sera très compliquée à mettre en place. La deuxième est de retourner voir des gens sérieux comme Canal+”, a-t-il confié.       Or C+, ex-partenaire historique de la Ligue 1, est-il prêt à revenir dans le jeu après en avoir été écarté une première fois en 2020 puis depuis le début de saison? Et à quel prix? Selon une source proche du dossier, la chaîne cryptée “va donner le ton à son rythme et selon son calendrier”. L’Equipe avait indiqué mardi qu’il n’y avait à ce jour aucune discussion envisagée pour venir suppléer DAZN.

Wall Street ouvre en baisse, entre résultats d’entreprises et droits de douane

La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, lestée par les prévisions “prudentes” du géant américain Walmart, et mue par les incertitudes quant à la politique commerciale de Donald Trump.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,34%, l’indice Nasdaq perdait 0,13% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,20%. 

Tabac: Philip Morris condamné en France à 500.000 euros d’amende pour publicité illégale

La filiale française du cigarettier Philip Morris et son ancienne présidente Jeanne Pollès ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris à des amendes de respectivement 500.000 euros et 50.000 euros pour “publicité directe ou propagande” en faveur des produits du tabac et du vapotage.Selon la décision obtenue jeudi, le site dédié au dispositif de tabac chauffé IQOS, commercialisé par Philip Morris, présente des mentions “qui ont pour but ou pour effet de valoriser tant la qualité que la sécurité du dispositif IQOS, sous couvert d’une prétendue réduction des risques liés à la consommation du tabac validé scientifiquement”.”Cette mise en avant (…) est une publicité directe pour ce dispositif qui renvoie immanquablement au produit du tabac qu’il permet de consommer. Elle constitue dès lors une publicité indirecte illicite”, poursuit la décision.En outre, “la publication du 13 avril 2023 associe quant à elle le tabac produit par la société Philip Morris à une gestion responsable de la ressource forestière ce qui est également interdit”.”En l’espèce, les infractions commises l’ont été sciemment par une société appartenant au plus grand groupe de cigarettiers au monde et sa présidente, parfaitement conseillées et informées des dispositions en vigueur, et qui ont consacré des investissements majeurs pour tenter de contourner la législation en vigueur et ce sur une période de prévention d’un an et demi”, déplore le tribunal.”Cette attitude relève d’un pur calcul économique, fructueux au regard de l’augmentation de l’utilisation du dispositif IQOS au cours des cinq dernières années”, poursuit-il.Les amendes tiennent également compte d’une première condamnation en 2011 “pour des faits de publicité directe ou propagande en faveur du tabac ou de ses produits”.Le groupe et son ancienne présidente -aujourd’hui retraitée-, étaient poursuivies par le Comité National Contre Le Tabagisme (CNCT), association française de lutte contre le tabac à laquelle ils devront verser solidairement 50.000 euros de dommages et intérêts en plus de 5.000 euros chacun au titre des frais de justice.La CNCT a déjà fait condamner la société pour un motif similaire: mi-2024, Philip Morris France a écopé d’une amende de 500.000 euros et Philip Morris Products de 400.000 euros lors d’un procès en appel. Le groupe s’est pourvu en cassation contre cette décision.

Chinese workers from Myanmar scam centres start arriving home via Thailand

Hundreds of Chinese workers started to arrive home on Thursday after being freed from online scam centres in Myanmar, as authorities crack down on the illegal operations.Thousands of foreigners are expected to be repatriated from Myanmar in the coming weeks, starting with hundreds of Chinese nationals over the next three days.The compounds are run by criminal gangs and staffed by foreigners, many of whom say they were trafficked and forced to swindle people around the world in protracted internet scams.Many of those involved in the scam farms are Chinese, and Beijing has stepped up pressure on Myanmar and Thailand to shut the operations down.Two double-decker coaches delivered a first group of workers across the border from Myanmar to an airport in the western Thai town of Mae Sot on Thursday morning.Dozens of people, seemingly all men, boarded a special China Southern Airlines plane directly from the buses, mounting the steps after being checked by an official with a clipboard.The plane took off shortly after 11:30 am (0430 GMT), landing in the eastern Chinese city of Nanjing in the afternoon, state broadcaster CCTV said. Three more flights followed, ferrying a total of 200 back to China.”In the coming days, an additional 800 or so Chinese nationals suspected of fraud-related crimes are expected to be escorted back to China,” CCTV added.Thai officials gave a lower figure, saying a total of 600 more Chinese would be repatriated on further charter flights from Mae Sot over Friday and Saturday.It is not clear what fate awaits them, but Chinese police accompanied the returnees on the planes, according to Beijing’s Ministry of Public Security, which referred to them as “suspects” rather than victims.A report on the CGTN state broadcaster showed the returnees, handcuffed and dressed in brown jumpsuits, being frogmarched off the plane, a police officer on each arm.Asked about the deportations on Thursday, Beijing’s foreign ministry referred reporters to the “relevant authorities” for details.”The resolute crackdown on online gambling and telecom fraud is a concrete manifestation of implementing a development philosophy centred on the people,” ministry spokesman Guo Jiakun said at a regular press briefing.”It is also an imperative choice to safeguard the common interests of regional countries,” Guo said.The Karen Border Guard Force (BGF), a militia allied with the Myanmar junta, says it will deport 10,000 people linked to compounds in areas it controls on the border with Thailand.”Two hundred Chinese nationals involved in online gambling, telecom fraud, and other crimes were handed over in accordance with legal procedures through Thailand this morning, in the spirit of humanitarianism and friendship between countries,” the Myanmar junta said in a statement.Thai Deputy Prime Minister Phumtham Wechayachai said that after the first round of 600 Chinese were returned, further talks would be needed between Thailand, China and Myanmar to organise more repatriations.- Beatings -The release follows several visits by China’s Public Security Assistant Minister Liu Zhongyi to both Bangkok and the border in recent weeks to arrange the repatriation.Scam centres have proliferated across Southeast Asia in recent years, including in Cambodia and the Philippines, as the value of the industry has ballooned to billions of dollars a year.Many workers say they were lured or tricked by promises of high-paying jobs before they were effectively held hostage, their passports taken from them while they were forced to commit online fraud.Many have said they suffered beatings and other abuse at the hands of their supervisors, and AFP has interviewed numerous workers freed from centres with severe bruising and burns. A local Myanmar militia last week handed over 260 scam centre workers from a dozen countries, including the Philippines, Ethiopia, Brazil and Nepal, to Thailand.burs-pdw/snÂ