Filmmaker Panahi cheered on return to Iran after Cannes triumph

Iranian filmmaker Jafar Panahi was given a hero’s welcome by supporters on his return to Tehran on Monday after winning the top prize at the Cannes film festival, footage posted on social media showed.After being banned from leaving Iran for years, forced to make films underground and enduring spells in prison, Panahi attended the French festival in person and sensationally walked away with the Palme d’Or for his latest movie, “It Was Just an Accident”.With some fans concerned that Panahi could face trouble on his return to Iran, he arrived without incident at Tehran’s main international airport, named after the founder of the 1979 Islamic revolution Ayatollah Ruhollah Khomeini, in the early hours of Monday.”He arrived in Tehran early this morning” and “has returned home,” French film producer Philippe Martin told AFP, citing his entourage.”He has even learned that he has obtained a visa to go to a festival in Sydney in about ten days’ time,” he said.Panahi was cheered by supporters waiting in the public area as he descended the escalator from passport control to baggage collection, footage posted by the Dadban legal monitor showed on social media.One person could be heard shouting “Woman. Life. Freedom!” — the slogan of the 2022-2023 protest movement that shook the Iranian authorities. On exiting, he was greeted by around a dozen supporters who had stayed up to welcome him, according to footage posted on Instagram by the Iranian director Mehdi Naderi and broadcast by the Iran International Channel, which is based outside Iran.Smiling broadly and waving, he was cheered, applauded, hugged and presented with flowers. “Fresh blood in the veins of Iranian independent cinema,” Naderi wrote.- ‘Gesture of resistance’ -The warm welcome at the airport contrasted with the lukewarm reaction from Iranian state media and officials to the first Palme d’Or for an Iranian filmmaker since “The Taste of Cherry” by the late Abbas Kiarostami in 1997.While evoked by state media including the IRNA news agency, Panahi’s triumph has received only thin coverage inside Iran and has also sparked a diplomatic row with France.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot called his victory “a gesture of resistance against the Iranian regime’s oppression” in a post on X, prompting Tehran to summon France’s charge d’affaires to protest the “insulting” comments.”I am not an art expert, but we believe that artistic events and art in general should not be exploited to pursue political objectives,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei.The film is politically charged, showing five Iranians confronting a man they believe tortured them in prison, a story inspired by Panahi’s own time in detention.After winning the prize, Panahi made a call for freedom in Iran. “Let’s set aside all problems, all differences. What matters most right now is our country and the freedom of our country.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pesticides: vers l’examen d’une motion de rejet tactique sur la loi Duplomb

La bataille parlementaire autour de la loi agricole dite Duplomb a viré lundi à la joute tactique, les partisans du texte s’apprêtant à rejeter son examen à l’Assemblée pour contourner le “mur” d’amendements dressé par la gauche, qui dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Observés par des agriculteurs venus avec des tracteurs manifester devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, les députés s’apprêtent peut-être à écrire un scénario singulier.A front renversé, en fin d’après-midi, les députés favorables au texte tenteront de le repousser par une motion de rejet préalable, défendue par le rapporteur LR Julien Dive, alors que les opposants à la proposition de loi tenteront de la maintenir dans l’hémicycle.Comment expliquer cette partition baroque ? Le bloc central et le RN entendent faire adopter la motion pour que le texte poursuive directement sa navette parlementaire devant une commission mixte paritaire (CMP), réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs. Une manière de sauter l’obstacle des quelque 3.500 amendements déposés, dont 1.500 des écologistes et 800 des insoumis.Une nécessité face à un “blocage en bonne et due forme” contre un texte “essentiel” pour les agriculteurs, selon M. Dive. “La marque d’une fébrilité du camp gouvernemental” pour la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, qui estime auprès de l’AFP que le bloc central ne “veut pas assumer son vote sur certaines mesures”.Parmi lesquelles la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les filières de betterave ou de noisette, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Nous nous opposerons fermement à cette motion (de rejet), fruit d’une lâcheté politique et d’une soumission totale de la droite aux lobbys de l’agrobusiness”, a déclaré le groupe LFI. “On va essayer de déposer une motion de censure” contre le gouvernement Bayrou, a déclaré devant des journalistes la cheffe du groupe insoumis Mathilde Panot, dénonçant un “49.3 déguisé”.- “ça ne vaut pas quitus” -A contrario, le Rassemblement national soutiendra la motion de rejet, une “nécessité pour que le texte puisse avancer”, a argué le député Jean-Philippe Tanguy. Tout comme une bonne partie du bloc central : “Quand on tire l’élastique faut pas s’étonner qu’il vous revienne dans la figure”, a estimé le chef du groupe Horizons Paul Christophe, en référence au nombre d’amendements déposés par la gauche.Les seules inconnues résident dans l’affluence dans l’hémicycle et le nombre d’élus centristes qui pourraient voter contre la motion, échaudés par la réintroduction de néonicotinoïdes.Une autre solution a été mise sur la table en milieu d’après-midi par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet : le recours à un “temps législatif programmé”, disposition prévue par le règlement de l’Assemblée permettant de fixer un nombre d’heures maximal de débats, réparti entre les groupes en fonction de leur poids.Les Insoumis étaient contre le principe. “Nous étions prêts à aller vers cela, mais le bloc central ne voulait pas réellement en parler”, a affirmé pour sa part Mme Chatelain.Si la motion de rejet au texte est adoptée en fin d’après-midi, celui-ci poursuivra donc son chemin vers la CMP sur la base de la version des sénateurs, favorisant ces derniers dans les négociations. Mais même en cas d’accord dans cette instance, il faudra un dernier vote dans chaque chambre, et l’équilibre du texte sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du sénateur LR Laurent Duplomb, regorge de sujets clivants. Par exemple le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides, ou encore des dérogations environnementales pour certains projets de prélèvements et stockage d’eau.En commission les députés avaient ajouté des garde-fous sur les pesticides, voire supprimé des dispositions sur l’Anses ou le stockage de l’eau.”Nous voterons la motion de rejet (…) ça ne vaut pas quitus pour le texte” in fine, a prévenu lundi le patron des députés MoDem Marc Fesneau, demandant “des bougés en CMP”.sac-parl/la/jmt/swi 

Pesticides: vers l’examen d’une motion de rejet tactique sur la loi Duplomb

La bataille parlementaire autour de la loi agricole dite Duplomb a viré lundi à la joute tactique, les partisans du texte s’apprêtant à rejeter son examen à l’Assemblée pour contourner le “mur” d’amendements dressé par la gauche, qui dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Observés par des agriculteurs venus avec des tracteurs manifester devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, les députés s’apprêtent peut-être à écrire un scénario singulier.A front renversé, en fin d’après-midi, les députés favorables au texte tenteront de le repousser par une motion de rejet préalable, défendue par le rapporteur LR Julien Dive, alors que les opposants à la proposition de loi tenteront de la maintenir dans l’hémicycle.Comment expliquer cette partition baroque ? Le bloc central et le RN entendent faire adopter la motion pour que le texte poursuive directement sa navette parlementaire devant une commission mixte paritaire (CMP), réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs. Une manière de sauter l’obstacle des quelque 3.500 amendements déposés, dont 1.500 des écologistes et 800 des insoumis.Une nécessité face à un “blocage en bonne et due forme” contre un texte “essentiel” pour les agriculteurs, selon M. Dive. “La marque d’une fébrilité du camp gouvernemental” pour la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, qui estime auprès de l’AFP que le bloc central ne “veut pas assumer son vote sur certaines mesures”.Parmi lesquelles la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les filières de betterave ou de noisette, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Nous nous opposerons fermement à cette motion (de rejet), fruit d’une lâcheté politique et d’une soumission totale de la droite aux lobbys de l’agrobusiness”, a déclaré le groupe LFI. “On va essayer de déposer une motion de censure” contre le gouvernement Bayrou, a déclaré devant des journalistes la cheffe du groupe insoumis Mathilde Panot, dénonçant un “49.3 déguisé”.- “ça ne vaut pas quitus” -A contrario, le Rassemblement national soutiendra la motion de rejet, une “nécessité pour que le texte puisse avancer”, a argué le député Jean-Philippe Tanguy. Tout comme une bonne partie du bloc central : “Quand on tire l’élastique faut pas s’étonner qu’il vous revienne dans la figure”, a estimé le chef du groupe Horizons Paul Christophe, en référence au nombre d’amendements déposés par la gauche.Les seules inconnues résident dans l’affluence dans l’hémicycle et le nombre d’élus centristes qui pourraient voter contre la motion, échaudés par la réintroduction de néonicotinoïdes.Une autre solution a été mise sur la table en milieu d’après-midi par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet : le recours à un “temps législatif programmé”, disposition prévue par le règlement de l’Assemblée permettant de fixer un nombre d’heures maximal de débats, réparti entre les groupes en fonction de leur poids.Les Insoumis étaient contre le principe. “Nous étions prêts à aller vers cela, mais le bloc central ne voulait pas réellement en parler”, a affirmé pour sa part Mme Chatelain.Si la motion de rejet au texte est adoptée en fin d’après-midi, celui-ci poursuivra donc son chemin vers la CMP sur la base de la version des sénateurs, favorisant ces derniers dans les négociations. Mais même en cas d’accord dans cette instance, il faudra un dernier vote dans chaque chambre, et l’équilibre du texte sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du sénateur LR Laurent Duplomb, regorge de sujets clivants. Par exemple le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides, ou encore des dérogations environnementales pour certains projets de prélèvements et stockage d’eau.En commission les députés avaient ajouté des garde-fous sur les pesticides, voire supprimé des dispositions sur l’Anses ou le stockage de l’eau.”Nous voterons la motion de rejet (…) ça ne vaut pas quitus pour le texte” in fine, a prévenu lundi le patron des députés MoDem Marc Fesneau, demandant “des bougés en CMP”.sac-parl/la/jmt/swi 

Charles III arrive au Canada en soutien face aux attaques de Trump

Le roi Charles III atterrit lundi à Ottawa pour une visite historique pendant laquelle il prononcera le discours du trône pour la réouverture du Parlement canadien, un déplacement vu comme une marque de soutien après les menaces d’annexion de Donald Trump.Quelques heures avant l’arrivée du souverain de 76 ans et chef d’Etat du Canada, le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui l’a invité, a estimé que c’était un “honneur historique, à la mesure des enjeux de notre temps”.Habituellement, le discours du trône est prononcé par le représentant de la couronne britannique au Canada, le gouverneur général. Cette allocution, point fort de la visite royale de 24 heures dans la capitale canadienne, détaillera les priorités du nouveau gouvernement de centre-gauche.Ses paroles seront particulièrement scrutées, notamment sur les questions de souveraineté et de relations commerciales, alors que Donald Trump ne cesse de dire qu’il rêve d’annexer le pays de 41 millions d’habitants, contre lequel il a lancé une guerre commerciale à coups de droits de douane.Tenu à une stricte neutralité politique, Charles III n’a jamais fait le moindre commentaire public sur les velléités du président américain, grand admirateur de la famille royale, de faire du Canada le 51e Etat américain. Elizabeth II, la mère du roi Charles, n’est venue prononcer que deux fois le discours du trône lors de son long règne, en 1957 et la dernière fois en 1977.- “Envoyer un message” -Mark Carney, Premier ministre depuis mi-mars et qui a remporté les législatives du 28 avril, veut faire de cette visite une démonstration de souveraineté face au voisin du sud.En visite à Washington début mai, il a affirmé que le Canada “ne serait jamais à vendre”, en réponse au président américain qui lui faisait la liste des “formidables avantages” pour les Canadiens d’un “merveilleux mariage”.”La force du Canada réside dans sa capacité à bâtir un avenir prometteur tout en honorant ses racines anglaises, françaises et autochtones, lesquelles constituent le fondement de son identité”, a-t-il déclaré lundi.Dans les rues d’Ottawa, beaucoup d’habitants apprécient le symbole de la visite royale. “Compte tenu des menaces qui pèsent actuellement sur notre souveraineté, c’est important que le chef d’État vienne ici et prononce le discours du trône en personne”, estime George Monastiriakos.Ce trentenaire se décrit comme républicain mais “en ce moment, nous sommes tous monarchistes, ajoute-t-il auprès de l’AFP, le fait que la Couronne britannique et plus de 50 pays du Commonwealth soutiennent le Canada nous aide en ce moment”.Gaelle Hortop juge que cela “sera positif pour le moral des Canadiens” et c’est aussi une façon “d’envoyer un message à Donald Trump”.Une idée balayée d’un revers de main récemment par l’ambassadeur américain au Canada, Pete Hoekstra. Si Mark Carney “a un message à faire passer, il y a des moyens plus simples de le faire. M. Carney peut appeler le président à tout moment”, a-t-il déclaré à la chaîne CBC la semaine passée.Selon Pete Hoekstra, la question de l’annexion est “close”. “Il faut passer à autre chose. Si les Canadiens veulent continuer à en parler, c’est leur affaire.”- Carrosse tiré par 28 chevaux -La visite de Charles III, qui sera accompagné par la reine Camilla, est sa vingtième au Canada, mais la première depuis qu’il est devenu roi en septembre 2022. Le couple royal doit atterrir lundi en début d’après-midi et ils commenceront par une rencontre communautaire célébrant en musique et à travers son artisanat la diversité et le patrimoine culturel du Canada.Le roi s’entretiendra également avec la gouverneure générale Mary Simon et le Premier ministre.A Rideau Hall, résidence officielle de la gouverneure générale, le roi participera à la plantation d’un arbre, avant une courte réception prévue avec les lieutenants-gouverneurs des dix provinces canadiennes et commissaires territoriaux des trois territoires.Mardi, le roi et la reine se rendront en carrosse tiré par 28 chevaux jusqu’au Sénat pour le discours du trône prévu vers 15h00 GMT. Charles III y recevra les honneurs militaires. La visite royale se terminera par le dépôt d’une couronne devant le tombeau du Soldat inconnu.

Gaza rescuers say 52 killed in Israeli strikes, including 33 in a school

Rescuers said Israeli strikes in the Gaza Strip killed at least 52 people on Monday, 33 of them in a school-turned-shelter, as European allies ramped up their criticism of Israel.While the war raged on, mediators presented a proposal for a 70-day ceasefire and hostage-release deal to Israel and Hamas, a Palestinian source said.The territory’s civil defence agency said many of the casualties at the school in Gaza City were children, while the Israeli military said the site was housing “key terrorists”. Israel has stepped up a renewed offensive to destroy Hamas, drawing international condemnation as aid trickles in following a blockade since early March that has sparked severe food and medical shortages.It has also triggered international criticism, with European and Arab leaders meeting in Spain calling for an end to the “inhumane” and “senseless” war, while humanitarian groups said the trickle of aid was not nearly enough.In Germany, Chancellor Friedrich Merz voiced unusually strong criticism of Israel, saying: “I no longer understand what the Israeli army is now doing in the Gaza Strip, with what goal.”The impact on Gazan civilians “can no longer be justified”, he added.Nevertheless, German Foreign Minister Johann Wadephul said Berlin would continue selling weapons to Israel.In Gaza City, civil defence agency spokesman Mahmud Bassal said that an early-morning Israeli strike on the Fahmi Al-Jarjawi school, where displaced people were sheltering, killed “at least 33, with dozens injured, mostly children”.The Israeli military said it had “struck key terrorists who were operating within a Hamas and Islamic Jihad command and control centre embedded in an area”, adding that “numerous steps were taken to mitigate the risk of harming civilians”.Another strike killed at least 19 people in Jabalia in the northern Gaza Strip, Bassal said.- Truce proposal -A Palestinian source meanwhile said that mediators proposed a 70-day ceasefire and the release of 10 Israeli hostages alongside some Palestinian prisoners.A Hamas source said shortly after that the group had accepted the proposal for what would be the war’s third truce, saying it came from US envoy Steve Witkoff.The Israeli military said on Monday that over “the past 48 hours, the (air force) struck over 200 targets throughout the Gaza Strip”.It also said it had detected three projectiles launched from Gaza toward communities in Israel Monday, as the country prepared to celebrate Jerusalem Day, an annual event marking its capture of the city’s eastern sector in the 1967 Arab-Israeli war.”Two projectiles fell in the Gaza Strip and one additional projectile was intercepted,” it said.Later on Monday, it issued an evacuation order for areas of Khan Yunis, saying they had been the site of rocket launches.The same day, as Arab and European nations gathered to seek an end to the war, Spanish Foreign Minister Jose Manuel Albares called for an arms embargo on Israel.He also called for humanitarian aid to enter Gaza “massively, without conditions and without limits, and not controlled by Israel”, describing the territory as humanity’s “open wound”.- ‘Hunger, desperation’ -Israel last week partially eased an aid blockade on Gaza that had exacerbated widespread shortages of food and medicine.COGAT, the Israeli defence ministry body that coordinates civilian affairs in the Palestinian territories, said that “107 trucks belonging to the UN and the international community carrying humanitarian aid… were transferred” into Gaza on Sunday.But aid agencies insist that is nowhere near enough, at just a fraction of what was allowed in during a two-month ceasefire.While Israel has restricted aid into Gaza, the war has made growing food next to impossible, with the UN saying on Monday just five percent of Gaza’s farmland was now useable.Meanwhile, Jake Wood, the head of a US-backed group preparing to move aid into Gaza, announced his resignation, saying it was impossible to do his job in line with principles of neutrality and independence.The Gaza Humanitarian Foundation has vowed to distribute about 300 million meals in its first 90 days of operation, and said in a statement it would begin “direct aid delivery” on Monday.The UN and international aid agencies have said they will not cooperate with GHF and have heavily criticised its plans.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Monday that at least 3,822 people had been killed in the territory since a ceasefire collapsed on March 18, taking the war’s overall toll to 53,977, mostly civilians.Hamas’s October 2023 attack on Israel that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza, including 34 who the Israeli military says are dead.

Procès Le Scouarnec: l’accusé ne demande “aucune mansuétude”, la cour délibère

L’ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé depuis fin février à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, a affirmé lundi ne demander “aucune mansuétude”, juste le droit à “une part d’humanité”, avant que la cour criminelle du Morbihan ne se retire pour délibérer.Vendredi, l’avocat général a requis à son encontre une peine de 20 ans de réclusion criminelle assortie de toute une série de mesures de sûreté en raison “de risques très élevés de récidive”.La cour, qui doit répondre au total à 841 questions, doit rendre son verdict mercredi.”À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d’humanité qui m’a tellement fait défaut”, a demandé l’accusé de 74 ans, invité une dernière fois à prendre la parole, après la plaidoirie de ses avocats.”Joël Le Scouarnec ne demande pas à échapper à la peine requise par l’avocat général”, mais “la défense demande à la cour (…) de retenir les éléments favorables à l’accusé”, notamment la reconnaissance durant le procès de l’intégralité des faits pour lesquels il est poursuivi, a plaidé Me Maxime Tessier, soulignant le caractère “exceptionnel” de ses “aveux”.Avant lui déjà, Me Thibaut Kurzawa avait insisté sur l’évolution accomplie par l’ex-chirurgien depuis son arrestation à Jonzac (Charente-Maritime) en 2017 après le viol d’une voisine de six ans.Il s’est fixé pour objectif “d’avancer et de réparer”, a-t-il assuré.Depuis le début du procès le 24 février, Joël Le Scouarnec a même avoué des violences sexuelles déjà prescrites et d’autres pour lesquelles il n’était pas mis en cause, comme celles commises sur sa propre petite-fille, qui font l’objet d’une nouvelle procédure.Pour Me Tessier, il est ainsi allé “le plus loin dans ce qu’on peut attendre d’un accusé devant la cour criminelle” et “la cour doit se convaincre de la sincérité de Joël Le Scouarnec”, remise en question par de nombreuses parties civiles.La défense a également insisté pour que la cour prenne en compte la “volonté de Joël Le Scouarnec d’être soigné”. L’accusé a affirmé à plusieurs reprises à la cour ne plus avoir d’attirance sexuelle pour des enfants, malgré les psychiatres et psychologues qui ont défilé à la barre pour souligner le risque de récidive très élevé chez une telle personnalité “perverse”.Mais Joël Le Scouarnec a reconnu la perversion de ses actes et “leur gravité”, ont appuyé lundi ses avocats, Me Maxime Tessier, rappelant néanmoins qu’un expert avait indiqué que “le risque de récidive ne signifie jamais +certitude de récidive+”.Tous ces “éléments favorables doivent être retenus afin que, pour Joël Le Scouarnec, la sanction ne soit pas uniquement synonyme de réclusion et de rétention mais aussi d’amendement et de réinsertion”, a-t-il lancé.- “Dangerosité” -L’un des enjeux du verdict rendu mercredi sera notamment l’adoption de la “retention de sûreté”, demandée vendredi par l’avocat général Stéphane Kellenberger, une mesure très rarement prononcée et qui s’applique après qu’un condamné a purgé sa peine “du fait des troubles graves de sa personnalité”.”Si la rétention de sûreté n’est pas prononcée, c’est une honte”, a réagi auprès de l’AFP Manon Lemoine, 36 ans, que l’accusé a reconnu avoir violé à l’âge de 11 ans.”Des experts ont expliqué qu’il restait dangereux, et ça n’empêchera pas que son travail de reconstruction puisse se faire”, a-t-elle argué.Me Marie Grimaud, qui représente une quarantaine de parties civiles dont Mme Lemoine, a elle dit espérer que “la cour ne passera pas à côté (…) du risque de dangerosité extrêmement important” de Joël Le Scouarnec.M. Kellenberger a également demandé que l’accusé soit interdit définitivement d’exercer la médecine ou une autre profession dans le domaine de la santé.Le comparant à un “diable” en blouse blanche, il avait déploré que malgré le “travail véritablement extraordinaire” de sa défense, Joël Le Scouarnec était “resté au milieu du gué”.Masque lisse, traits figés, l’accusé a souvent répété les mêmes mots lors de ce procès, avec les mêmes intonations, des phrases atones que l’avocat général a imitées vendredi d’un air agacé.”Je ne suis pas un comédien”, s’était défendu Joël Le Scouarnec.- “Injuste” -Pour Me Tessier, la “demande de pardon” répétée par l’accusé permet “d’interroger la responsabilité des institutions de santé” dans cette affaire.Car Joël Le Scouarnec, pourtant condamné dès 2005 pour détention d’images pédopornographiques à quatre mois de prison avec sursis, avait continué sans encombre à exercer en tant que chirurgien dans différents établissements de l’ouest de la France, accumulant victime sur victime jusqu’à son arrestation.Ni les autorités sanitaires, ni les institutions hospitalières ni les différentes instances de l’Ordre des médecins n’avaient agi pour encadrer sa pratique médicale.”Il est injuste et même dangereux de soutenir en 2025 qu’il s’agit de l’affaire d’un seul homme”, a fustigé Me Tessier, en référence aux nombreux témoignages de médecins et fonctionnaires entendus au fil des semaines.Pour lui, les aveux de son client “mettent à néant ce postulat” et devraient inciter “le monde médical” et les responsables politiques à tirer les conséquences des “dysfonctionnements majeurs de notre système de santé”.

Southeast Asian leaders meet to talk tariffs, truce and East Timor

Southeast Asian leaders met Monday in Kuala Lumpur for their first summit since US President Donald Trump’s tariffs upended global economic norms, with the trade-dependent nations expected to issue a joint message of deep concern.The Association of Southeast Asian Nations’ (ASEAN’s) strategy of nurturing diverse economic alliances was on full display as Chinese Premier Li Qiang was warmly welcomed along with Gulf state dignitaries for a lavish gala dinner ahead of talks on Tuesday. Trump cast international markets into turmoil in April when he announced wide-ranging tariffs, before agreeing to pause them for most countries for 90 days.In summit opening remarks given to media but not delivered in his speech, Malaysian Prime Minister Anwar Ibrahim said: “A transition in the geopolitical order is underway and the global trading system is under further strain, with the recent imposition of US unilateral tariffs.””Protectionism is resurging as we bear witness to multilateralism breaking apart at the seams,” he added.Bilateral talks between the ASEAN member states and Washington are in progress, but the bloc is still presenting a united front, according to Malaysia, which holds the rotating ASEAN chairmanship this year. According to a draft statement seen by AFP, ASEAN will express “deep concern… over the imposition of unilateral tariff measures”, saying they “pose complex and multidimensional challenges” to the bloc. But it said earlier this year it would not impose retaliatory duties.Instead, it is looking at broadening its scope with other trading blocs, including the European Union, as well as beefing up trade between member states, Malaysia’s trade minister said Sunday.- ‘Not just a photo-op’ -Tuesday’s talks with Li and the Gulf Cooperation Council — a bloc made up of Bahrain, Kuwait, Oman, Qatar, Saudi Arabia and the United Arab Emirates — underscores this effort to maintain a broad network of trading partners.”It’s not just a photo-op. It actually demonstrates how ASEAN is attempting to engage strategically with various blocs, a strategy we might term multi-alignment diplomacy,” said Khoo Ying Hooi from Malaya University.Anwar said Monday he had written to Trump to request an ASEAN-US summit this year — showing “we observe seriously the spirit of centrality”.His foreign minister Mohamad Hasan said Washington had not yet responded. Despite smiles all round at Monday night’s dinner — and Premier Li donning a matching traditional batik shirt to the ASEAN leaders — the bloc’s relationship with China is a complicated one. “Please be assured that whatever is being said, or circumstances and complexity, we are here as a friend of China,” Anwar said at the dinner.But on Monday, Philippines leader Ferdinand Marcos told his regional counterparts there was an “urgent need” to adopt a legally binding code of conduct in the South China Sea. Beijing has territorial disputes in the area with five ASEAN member states, with China and the Philippines having engaged in months of confrontations in the contested waters.The adoption of the code should be accelerated “to safeguard maritime rights, promote stability, and prevent miscalculations at sea”, Marcos said.- Myanmar conflict – ASEAN also has internal matters to deal with, including an attempt to increase pressure on member state Myanmar’s military junta, whose leaders are barred from summits over a lack of progress on a five-point peace deal agreed on by the bloc in 2021.”One thing for sure that we agreed is that Myanmar’s government… must comply with the five points consensus which they themselves agreed on as one of the signatories,” Mohamad said Sunday.ASEAN has led so far fruitless diplomatic efforts to end the conflict, triggered when the junta staged a coup deposing civilian leader Aung San Suu Kyi in February 2021.Mohamad called Sunday for an extension and expansion of a ceasefire declared after a deadly earthquake, despite ongoing fighting bringing its effectiveness into question.  Also on ASEAN’s agenda was the prospect of adding an 11th member state before the end of the year.East Timor, Asia’s youngest nation, “has made meaningful progress” for it to “hopefully” join the bloc by the next summit in October, Mohamad said. After meeting leaders on Monday, East Timor’s prime minister said he believed his country would become a full member this year. “Because everyone supports. Everybody. It was incredible,” Xanana Gusmao told reporters.