Câble endommagé dans la Baltique: un navire à l’équipage russe brièvement arraisonné en Norvège

La Norvège a autorisé vendredi à reprendre la mer un navire à l’équipage russe arraisonné la veille car soupçonné d’avoir été impliqué dans les dégradations d’un câble dans la mer Baltique, aucun élément suspect n’ayant été trouvé à bord.Sur fond de vigilance accrue face aux menaces de “guerre hybride”, la police norvégienne avait annoncé plus tôt dans la journée que le “Silver Dania”, cargo sous pavillon norvégien avec un équipage intégralement russe, avait été dérouté jeudi soir à la demande des autorités lettones.Il était soupçonné d’avoir été impliqué dans la dégradation d’un câble sous-marin de fibre optique dimanche entre la Lettonie et la Suède.Intercepté alors qu’il reliait les ports russes de Saint-Pétersbourg et Mourmansk, le Silver Dania a été escorté par un navire des garde-côtes norvégiens vers le port de Tromsø (nord) où la police a effectué une perquisition et interrogé l’équipage.”L’enquête va se poursuivre, mais nous ne voyons aucune raison pour que le navire doive rester plus longtemps à Tromsø”, a déclaré le procureur norvégien, Ronny Jørgensen, vendredi soir dans un communiqué. “Aucun élément n’a été trouvé reliant le navire à l’affaire”, a-t-il dit.Tôt dimanche matin, un câble de fibre optique appartenant au centre national de radio et de télévision de Lettonie (LVRTC) reliant l’île suédoise de Gotland à la ville lettone de Ventspils, avait été abîmé.LVRTC avait estimé que les évaluations préliminaires suggéraient “des facteurs externes”.Plus tôt vendredi, M. Jørgensen a indiqué lors d’une conférence de presse que le “Silver Dania” était “suspecté d’avoir quelqu’un à bord qui a joué un rôle dans cette affaire de câble dans la Baltique”.Après l’annonce de cet arraisonnement, le propriétaire norvégien du cargo avait assuré qu’il n’était pas impliqué dans cette affaire.”Nous n’avons rien fait de mal”, a dit à l’AFP Tormod Fossmark, patron et fondateur de l’armateur Silver Sea.”Nous avons navigué près de Gotland à ce moment-là à une vitesse de 13 noeuds mais nous n’y avons pas jeté l’ancre. Les autorités norvégiennes nous ont amenés au port pour écarter notre implication”, a-t-il ajouté.La police a précisé que l’équipage composé de 11 Russes était coopératif, ayant accepté de détourner le cargo vers Tromsø de son plein gré.- Vigilance accrue -Cet épisode s’inscrit dans le cadre de vives tensions entre la Russie et les pays occidentaux depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.  Plusieurs dégradations ciblant les infrastructures énergétiques et de communication sont survenues en mer Baltique ces derniers mois, après l’adhésion de la Finlande et de la Suède, deux pays riverains, à l’Otan. Elles s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par la Russie contre les pays occidentaux.Face au caractère répété de ces événements, l’Otan a annoncé en janvier lancer une mission de patrouille visant à protéger ces infrastructures sous-marines. Avions, bateaux et drones sont désormais dépêchés de façon plus massive et régulière en mer Baltique dans le cadre d’une nouvelle opération baptisée “Sentinelle de la Baltique”. Dès dimanche, la Suède avait arraisonné un navire bulgare, le “Vezhen”, dans le cadre d’une enquête pour “sabotage aggravé” après la dégradation du câble de LVRTC.Le PDG de la compagnie opératrice Navigation Maritime Bulgare (NaviBulgar) avait lui aussi écarté “tout acte malveillant”.Le procureur suédois chargé de l’affaire Mats Ljungqvist a déclaré qu’il était convaincu que le navire bulgare était à l’origine de la dégradation du câble, sans se prononcer sur le caractère volontaire ou non de l’acte. “Je pense pouvoir affirmer avec de solides arguments que c’est ce navire qui a endommagé le câble”, a-t-il dit vendredi à TT.”Le travail se poursuit, nous travaillons à plein régime, le bateau est toujours saisi et diverses mesures d’enquête sont prises, y compris techniques”, a-t-il ajouté.

Lancement en Turquie d’un cargo à voile franco turc de 136 mètres

Avec 24 heures de retard, le Neoliner Origin, considéré comme le plus long cargo à voile du monde avec ses 136 mètres, a touché l’eau vendredi dans le port turc de Tuzla (ouest).Conçu par la société française Neoline, basée à Nantes (ouest) et construit par le chantier naval turc RMK Marine, à Tuzla sur la mer de Marmara, le navire sera capable d’emporter sur de longues distances 5.300 tonnes de marchandises à travers les mers, grâce à ses deux mâts et 3.000 mètres carrés de voilure.”Au total, c’est environ 80% d’économies d’émissions” de gaz à effet de serre qui seront réalisées”, explique à l’AFP Jean Zanuttini, président de Neoline.”Grâce au vent et en réduisant la vitesse de 15 nÅ“uds (30 km/h environ) à 11 nÅ“uds (20 km/h), on divise par cinq la consommation de carburant et donc les émissions par rapport à un navire classique”, souligne-t-il.Avec 90% du commerce mondial effectué par voie maritime, le secteur est responsable de près de 3% des émissions de Gaz à effet de serre, selon l’Organisation maritime mondiale (OMI).Le roulier à voile quittera la Turquie les cales pleines au cours de l’été 2025 pour rejoindre le port français de Saint-Nazaire (ouest), puis débutera sa première rotation vers Saint-Pierre-et-Miquelon, Baltimore et Halifax sur les côtes nord-américaines.Le projet, né en 2011, a bénéficié de nombreux partenariats dont le soutien de la banque publique d’investissement (BPI) de France.La CMA-CGM, forte d’une flotte de plus de 500 navires s’est également associée au projet: “On va être sur des voiles de 3000 m2 ce qui représente la moitié d’un terrain de foot, c’est gigantesque”, souligne Karine Desrues, vice-présidente chargée de la Recherche et du développement de la compagnie maritime.Neoline espère la mise en chantier prochaine d’un second spécimen pour “répondre à un maximum de besoins de transports” indique M. Zanuttini.Après le lancement de bouteille de champagne contre sa coque, le cargo s’est enfin jeté à l’eau pour encore six mois de mise au point et de réglages, emporté par la musique du blockbuster “Pirates des Caraïbes”. 

La famille de Cécile Kohler en appelle à Macron, au 1.000e jour de sa détention en Iran

La famille de Cécile Kohler, enseignante détenue en Iran depuis 1.000 jours, a demandé vendredi à Emmanuel Macron d’intervenir pour obtenir sa libération, lors d’un rassemblement dans sa ville de Soultz, dans le sud de l’Alsace.”Voilà 1.000 jours que tu as été prise en otage. Pourquoi ?”, a lancé la mère de Cécile Kohler, Mireille Kohler, en s’adressant à quelque 300 personnes rassemblées devant l’hôtel de ville de Soultz, commune de 7.000 habitants proche de Mulhouse.Cécile Kohler, 40 ans, a été arrêtée le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran, où les autorités l’accusent d’espionnage.S’adressant aux présidents français et iranien, Mme Kohler a déclaré: “Messieurs Macron et Pezeshkian, veuillez je vous en prie trouver un accord et libérez nos enfants Cécile, Jacques et Olivier”, trois Français actuellement détenus par Téhéran.Jacques Paris, le compagnon de Cécile Kohler, a été arrêté en même temps qu’elle, tandis qu’Olivier Grondeau, détenu depuis plus de deux ans, est sorti de l’anonymat début janvier.Un autre Français, Louis Arnaud, consultant âgé aujourd’hui de 36 ans, avait été arrêté en septembre 2022 à Téhéran, au moment où commençaient les manifestations du mouvement Femme Vie Liberté. Il a été libéré en juin 2024.”On aimerait bien être reçus par Emmanuel Macron. On se demande pourquoi il ne nous a pas encore reçus, parce que nous avons été reçus par plusieurs ministres déjà, sans problème, et lui, ça se fait un peu attendre”, a déclaré Mme Kohler à l’AFP. “Je pense que c’est lui qui a un peu la clé, qui détient la clé.”Emmanuel Macron, qui sera justement non loin de Soultz dimanche puisqu’il se rendra à Colmar pour les commémorations du 80e anniversaire de la libération de la préfecture haut-rhinoise, a répondu à cet appel vendredi soir.”Cela fait 1.000 jours que Cécile Kohler et Jacques Paris sont otages de l’Iran. 842 jours pour Olivier Grondeau”, a-t-il écrit sur X. “Je pense à eux et à leurs familles que je recevrai prochainement. Leur détention est indigne et arbitraire. Nous exigeons leur libération.”- “Cauchemar” -Mireille Kohler a confié avoir pu parler à sa fille dimanche pendant 13 minutes. “On sait qu’elle va mal, elle essaye de ne pas le montrer, mais on sait qu’elle va très mal”, a-t-elle déclaré, précisant que Cécile Kohler “est plus ou moins au courant” de la mobilisation en sa faveur.”Mais c’est extrêmement dur comme épreuve (…) Comme nous a dit un jour Cécile: +Je sais que c’est dur pour vous, mais vous, vous n’êtes pas enfermés+”, a confié sa mère, qui portait un t-shirt représentant le visage de sa fille avec les mots “Liberté pour Cécile”.Selon l’Iranienne et prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, qui a été emprisonnée à la prison d’Evin, Cécile Kohler est “extrêmement affaiblie”.”Se retrouver trois ans comme elle, sans pouvoir bouger, sans pouvoir prendre l’air, cela peut lui être fatal”, a déclaré Narges Mohammadi lors d’une permission de sortie début janvier.”On ne sait pas quand est-ce que ce cauchemar va finir”, a témoigné Pascal Kohler, son père. Cette attente ponctuée d’espoir, pour sa fille, “c’est une torture qui doit être très difficile à supporter”.”Elle nous a dit qu’elle désespère de pouvoir rentrer, qu’elle se demande si elle pourra rentrer un jour”, a relaté son père.Parmi les personnes présentes en soutien, Alain Diot, le visage grave, brandit une pancarte proclamant “chaque jour de plus est un jour de trop. Liberté pour Cécile”.Cet homme de 71 ans raconte avoir “connu Cécile toute petite”, précisant: “Elle a l’âge de mon fils”.”C’est une fille intelligente, à l’écoute de tous autour d’elle, engagée”, ajoute-t-il à propos de cette professeure agrégée de lettres modernes et déléguée du syndicat Force ouvrière, qui enseigne dans un lycée de Carrières-sur-Seine, en région parisienne.Egalement mobilisé, Yves Zinderstein, 66 ans, espère “que ces rassemblements portent leurs fruits, que ces appels incessants enfin réussissent à faire quelque chose pour que Cécile puisse sortir de cet enfer”.

Venezuela: l’émissaire de Trump sur les rapatriements de migrants reçu par Maduro

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a reçu vendredi après-midi l’émissaire de Donald Trump chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019.La télévision a annoncé peu après 15H30 locales (19H30 GMT) que la réunion entre M. Maduro et l’émissaire du président américain Richard Grenell avait commencé, diffusant des images sans son des deux hommes au palais présidentiel de Miraflores.”En mission spéciale” pour le compte de M. Trump, Richard Grenell va exiger le rapatriement par le Venezuela de migrants de son pays expulsés des Etats-Unis, ainsi que la libération de ressortissants américains détenus au Venezuela, a affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l’Amérique latine au département d’Etat, menaçant le Venezuela de “conséquences”. “Les Etats-Unis et le président Trump attendent de Nicolas Maduro qu’il reprenne tous les criminels et membres de gangs vénézuéliens qui ont été exportés vers les Etats-Unis, et ce, sans équivoque et sans condition”, a-t-il affirmé.”Les otages américains”, détenus au Venezuela, “doivent être libérés immédiatement”, a-t-il ajouté, prévenant que la visite surprise de M. Grenell au Venezuela n’avait rien d’une négociation.”Il ne s’agit pas d’une négociation en échange de quoi que ce soit”, a souligné le responsable, en exhortant “le gouvernement Maduro – le régime Maduro – au Venezuela à tenir compte de l’envoyé spécial Richard Grenell, de ses demandes et de ce qu’il met sur la table. Parce que dans le cas contraire, il y aura des conséquences”.La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a souligné que M. Grenell allait notamment demander au Venezuela d’autoriser les vols de rapatriement pour les membres du Tren de Aragua, le gang criminel tentaculaire vénézuélien que M. Trump a désigné comme groupe “terroriste”.- Relations tendues -Caracas avait rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019 après que les Etats-Unis — alors présidés par Trump –, cherchant à évincer le président Maduro, ont reconnu l’opposant Juan Guaido comme président par intérim et durci leurs sanctions économiques.Si les relations sont tendues, des canaux de négociations étaient ouverts. Un envoyé spécial du président Joe Biden, Roger Carstens, s’était rendu à Caracas en 2022 et, en 2023, dix Américains emprisonnés au Venezuela avaient été libérés en échange de la sortie de prison d’Alex Saab, un proche de Maduro incarcéré aux Etats-Unis et la promesse d’élections “compétitives”. Les Etats-Unis, tout comme nombre d’autres pays notamment européens, ont dénoncé le “caractère illégitime” de l’investiture pour un troisième mandat de M. Maduro le 10 janvier. Ils jugent que l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet.Richard Grenell, nommé par le président Trump en charge de “missions spéciales”, est un ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne sous le premier mandat de Donald Trump. Il avait aussi brièvement dirigé la Direction du renseignement national (DNI).De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le président républicain a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”.Son gouvernement a annoncé avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600.000 Vénézuéliens aux Etats-Unis et qui les protège d’une expulsion.- “Urgence humanitaire” -Cette protection temporaire est accordée aux citoyens étrangers dont la sécurité n’est pas assurée s’ils rentrent dans leur pays. La protection des Vénézuéliens avait été notamment prolongée en raison de “l’urgence humanitaire” à laquelle fait face le pays dirigé selon Washington par “le régime inhumain” de Nicolas Maduro.L’opposition vénézuélienne s’est dite, dans un communiqué, “préoccupée par le bien-être de centaines de milliers de nos compatriotes honnêtes et travailleurs contraints d’émigrer”.L’ONG Foro Penal, spécialiste des prisonniers politiques, recense huit américains emprisonnés au Venezuela.Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, avait déclaré en octobre qu’il y avait sept Américains en détention au Venezuela. Et le président Maduro a annoncé en janvier la capture de sept “mercenaires”, dont deux citoyens américains, sans préciser de date, mais assurant qu’une des personnes arrêtées était membre du FBI.

Venezuela: l’émissaire de Trump sur les rapatriements de migrants reçu par Maduro

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a reçu vendredi après-midi l’émissaire de Donald Trump chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019.La télévision a annoncé peu après 15H30 locales (19H30 GMT) que la réunion entre M. Maduro et l’émissaire du président américain Richard Grenell avait commencé, diffusant des images sans son des deux hommes au palais présidentiel de Miraflores.”En mission spéciale” pour le compte de M. Trump, Richard Grenell va exiger le rapatriement par le Venezuela de migrants de son pays expulsés des Etats-Unis, ainsi que la libération de ressortissants américains détenus au Venezuela, a affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l’Amérique latine au département d’Etat, menaçant le Venezuela de “conséquences”. “Les Etats-Unis et le président Trump attendent de Nicolas Maduro qu’il reprenne tous les criminels et membres de gangs vénézuéliens qui ont été exportés vers les Etats-Unis, et ce, sans équivoque et sans condition”, a-t-il affirmé.”Les otages américains”, détenus au Venezuela, “doivent être libérés immédiatement”, a-t-il ajouté, prévenant que la visite surprise de M. Grenell au Venezuela n’avait rien d’une négociation.”Il ne s’agit pas d’une négociation en échange de quoi que ce soit”, a souligné le responsable, en exhortant “le gouvernement Maduro – le régime Maduro – au Venezuela à tenir compte de l’envoyé spécial Richard Grenell, de ses demandes et de ce qu’il met sur la table. Parce que dans le cas contraire, il y aura des conséquences”.La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a souligné que M. Grenell allait notamment demander au Venezuela d’autoriser les vols de rapatriement pour les membres du Tren de Aragua, le gang criminel tentaculaire vénézuélien que M. Trump a désigné comme groupe “terroriste”.- Relations tendues -Caracas avait rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019 après que les Etats-Unis — alors présidés par Trump –, cherchant à évincer le président Maduro, ont reconnu l’opposant Juan Guaido comme président par intérim et durci leurs sanctions économiques.Si les relations sont tendues, des canaux de négociations étaient ouverts. Un envoyé spécial du président Joe Biden, Roger Carstens, s’était rendu à Caracas en 2022 et, en 2023, dix Américains emprisonnés au Venezuela avaient été libérés en échange de la sortie de prison d’Alex Saab, un proche de Maduro incarcéré aux Etats-Unis et la promesse d’élections “compétitives”. Les Etats-Unis, tout comme nombre d’autres pays notamment européens, ont dénoncé le “caractère illégitime” de l’investiture pour un troisième mandat de M. Maduro le 10 janvier. Ils jugent que l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet.Richard Grenell, nommé par le président Trump en charge de “missions spéciales”, est un ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne sous le premier mandat de Donald Trump. Il avait aussi brièvement dirigé la Direction du renseignement national (DNI).De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le président républicain a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”.Son gouvernement a annoncé avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600.000 Vénézuéliens aux Etats-Unis et qui les protège d’une expulsion.- “Urgence humanitaire” -Cette protection temporaire est accordée aux citoyens étrangers dont la sécurité n’est pas assurée s’ils rentrent dans leur pays. La protection des Vénézuéliens avait été notamment prolongée en raison de “l’urgence humanitaire” à laquelle fait face le pays dirigé selon Washington par “le régime inhumain” de Nicolas Maduro.L’opposition vénézuélienne s’est dite, dans un communiqué, “préoccupée par le bien-être de centaines de milliers de nos compatriotes honnêtes et travailleurs contraints d’émigrer”.L’ONG Foro Penal, spécialiste des prisonniers politiques, recense huit américains emprisonnés au Venezuela.Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, avait déclaré en octobre qu’il y avait sept Américains en détention au Venezuela. Et le président Maduro a annoncé en janvier la capture de sept “mercenaires”, dont deux citoyens américains, sans préciser de date, mais assurant qu’une des personnes arrêtées était membre du FBI.

Hamas to free three Israeli hostages in next ceasefire swap

Hamas and Israel will conduct their next swap of the Gaza ceasefire on Saturday, with three Israelis, including the father of the youngest hostages, to be freed in return for 183 people held in Israeli jails.After holding them hostage for over 15 months, militants in Gaza began releasing captives on January 19, when the first phase of a ceasefire with Israel took effect.Hamas and Islamic Jihad militants have so far handed over 15 hostages to the International Committee of the Red Cross (ICRC) in exchange for hundreds of Palestinian prisoners, many of them women and minors.Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum named the captives to be released on Saturday as Yarden Bibas, Keith Siegel, who also has US citizenship, and Ofer Kalderon, who also holds French nationality.The office of Prime Minister Benjamin Netanyahu confirmed it had received the names of the three hostages to be released.In exchange, Israel will free 183 prisoners, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said.”The updated number of prisoners to be released tomorrow is 183,” said the Club’s spokeswoman Amani Sarahneh on Friday, after previously announcing that 90 prisoners would be released from Israeli jails.During their October 7, 2023 attack on Israel which started the Gaza war, militants abducted Siegel from the Kfar Aza kibbutz community, and Kalderon and Bibas from kibbutz Nir Oz.Militants took a total of 251 people hostage that day. Of those, 79 still remain in Gaza, including at least 34 the military says are dead.Those seized include the wife and two children of Bibas, whom Hamas has declared dead, although Israeli officials have not confirmed that.The two Bibas boys — Kfir, the youngest hostage, whose second birthday fell earlier this month, and his older brother Ariel whose fifth birthday was in August last year — have become symbols of the ordeal of the hostages held in Gaza.The children were taken along with their mother, Shiri. Hamas says an Israeli air strike in November 2023 killed the boys and their mother.”Our Yarden is supposed to return tomorrow and we are so excited but Shiri and the children still haven’t returned,” the Bibas family said on Instagram.”We have such mixed emotions and we are facing extremely complex days.”- Chaotic scenes -“Hamas, where are the Bibas babies?” the Israeli foreign ministry posted on X.”483 days have passed. Where are they?”After the swap takes place on Saturday, Gaza’s key Rafah border crossing with Egypt is set to reopen, a Hamas official and a source with knowledge of discussions told AFP.”The mediators informed Hamas of Israel’s approval to open Rafah crossing tomorrow, Saturday, after the completion of the fourth batch of prisoner exchange,” the Hamas official said.The source explained that injured Palestinians would be evacuated from the territory at the crossing, “as per the Gaza ceasefire and hostage release agreement”.The Rafah crossing was a vital entry point for aid deliveries into Gaza before the Israeli military seized the Palestinian side in May.The EU’s top diplomat Kaja Kallas said on Friday the bloc has deployed a monitoring mission at the crossing “to support Palestinian border personnel and allow the transfer of individuals out of Gaza, including those who need medical care”.The arrangements for hostage handovers in Gaza have sometimes been chaotic, with scenes during Thursday’s handover in the southern city of Khan Yunis condemned by the Israeli prime minister as “shocking”.Hostage Arbel Yehud was visibly distressed as masked gunmen struggled to clear a path for her through crowds rushing to witness her handover, television images showed.Israel briefly delayed Thursday’s prisoner release in protest and the ICRC urged all parties to improve security.”The security of these operations must be assured, and we urge for improvements in the future,” ICRC president Mirjana Spoljaric said.Later on Thursday, Israeli authorities released 110 inmates from Ofer prison, including high-profile former militant commander Zakaria Zubeidi, 49, who received a hero’s welcome in the West Bank city of Ramallah.On Friday, he called for “all our Palestinian people” to be freed from Israeli jails.”The situation of the prisoners is very difficult and we hope for their urgent release,” Zubeidi told AFP on the sidelines of a reception celebrating his release.- ‘Where’s Dad?’ -Also freed was Hussein Nasser, who received little attention from the crowd but was at the centre of his daughters’ world.”Where’s Dad?” Raghda Nasser asked tearfully as she moved through the crowd, an AFP correspondent reported.Raghda, 21, hugged her father Thursday night for the first time in her life. Her mother was pregnant with her when he was jailed 22 years ago.”I just visited him behind the glass in Israeli prisons. I cannot express my feelings,” Raghda said.The fragile ceasefire’s 42-day first phase hinges on the release of a total of 33 hostages in exchange for around 1,900 people, mostly Palestinians, in Israeli jails.Negotiations for a second phase of the deal are set to start on Monday, according to a timeline provided by an Israeli official. This phase is expected to cover the release of the remaining captives and to include discussions on a more permanent end to the war.

Pentagon ends policy that helped troops access abortions

The Pentagon has quietly scrapped a policy that assisted troops who needed to travel to receive reproductive health care including abortions, a US defense official said Friday.President Donald Trump’s new administration has taken aim at multiple military policies opposed by Republicans, including seeking to end “transgender ideology” in the armed forces and to reinstate troops dismissed for refusing Covid vaccines.The end of the reproductive health care policy took effect earlier this week, the defense official said, without providing details on the decision.While the policy has been contentious, it was only used a limited number of times — 12 — at a cost of less than $45,000 between June and December 2023, the only time frame for which figures were released by the Pentagon.The US Supreme Court in 2022 struck down the nationwide right to abortion, meaning troops stationed in states that restricted or banned the procedure must take leave and travel to areas where it is legal to obtain one.The Defense Department responded by permitting service members to take administrative absences to receive “non-covered reproductive health care,” and establishing travel allowances.- Security held ‘hostage’ -The policy drew fire from Republicans, especially Senator Tommy Tuberville, a former football coach who sought to delay the approval of hundreds of senior military officers’ promotions in response.At the top of the US armed forces, Tuberville’s actions led to three officers serving as the acting heads of military branches and on the Joint Chiefs of Staff while also performing their previous jobs as deputy service chiefs.Tuberville eventually backed down, but US officials have said his “hold” on promotions caused significant disruption.The senator hailed the end of the policy, saying Trump and his Defense Secretary Pete Hegseth had secured “what I’ve been fighting for since I got to Washington: ZERO taxpayer dollars should go towards abortions.”Hegseth responded to Tuberville’s post on social media site X, saying: “Thank you for your leadership, Coach.”Others were opposed to the change, including Jeanne Shaheen, a Democratic member of the Senate Armed Services Committee.The end of the policy “will harm the health and wellbeing of our service members and does nothing to support our military readiness,” Shaheen said on X.Senator Tammy Duckworth — who lost both legs when her Black Hawk helicopter was struck by a rocket-propelled grenade in Iraq — slammed Tuberville in a post on X.”You held our national security and military readiness hostage for 9 months over this compassionate policy,” said Duckworth, another Democrat on the Senate Armed Services Committee.