Retraites: le déficit attendu à 15 milliards à horizon 2035, 30 milliards en 2045

Le déficit du système de retraites devrait avoisiner 15 milliards d’euros en 2035 et 30 milliards d’euros en 2045 malgré la réforme de 2023, selon le diagnostic de la Cour des comptes dévoilé jeudi, jugé “préoccupant” mais proche d’estimations déjà connues.Après 6,6 milliards d’euros en 2025 puis une “stabilisation” jusque vers 2030, “les effets favorables sur l’équilibre du système liés à la réforme de 2023 devraient s’affaiblir, et le déficit global se dégrader nettement” pour atteindre environ “15 milliards d’euros en 2035 et 30 milliards en 2045″, selon l’institution présidée par Pierre Moscovici.”Soyons lucides”, la dégradation des finances du système de retraites dans son ensemble sera “nette, rapide, croissante”. “Ces chiffres sont préoccupants”, a déclaré le Premier président Pierre Moscovici à la presse.Le régime général “concentrerait l’essentiel du déficit à l’horizon 2045”, en raison notamment d’une “forte dégradation du ratio entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités”, a-t-il détaillé.Ces prévisions sont proches de celles du Conseil d’orientation des retraites (COR), institution référente en la matière, et très éloignées des chiffres avancés mi-janvier par le Premier ministre François Bayrou, qui avait évoqué un déficit abyssal de 45 à 55 milliards d’euros à horizon 2030. Contrairement au COR, M. Bayrou n’intègre pas aux recettes du système les contributions (impôts affectés, subventions) versées par l’Etat pour équilibrer le régime de la fonction publique. Il juge que l’Etat cotise à un taux beaucoup trop élevé par rapport au secteur privé. Dans son sillage, certains experts, toutefois très minoritaires, ont pointé un “déficit caché” des retraites.”Il n’existe aucun déficit caché des retraites des fonctionnaires”, mais seulement “deux comptabilités différentes” de “la contribution de l’Etat”, a tranché Pierre Moscovici. Il a rejeté “les analyses” appelant à comparer les taux de cotisation employeur des secteurs public et privé, estimant que ces régimes très différents “ne sont pas comparables”.”Surtout, ce débat est sans incidence” sur le déficit global des finances publiques, a-t-il ajouté.Sur un sujet “sensible”, “qui touche à notre pacte intergénérationnel” et a alimenté des “passions sociales” à chaque réforme, la Cour fournit ainsi “une base utile et indiscutable dans la poursuite des discussions entre partenaires sociaux”, a souligné Pierre Moscovici. Vantant un “tour de force” pour répondre en moins d’un mois à la commande express de Matignon, il a lancé: “mission accomplie !”

Retraites: le déficit attendu à 15 milliards à horizon 2035, 30 milliards en 2045

Le déficit du système de retraites devrait avoisiner 15 milliards d’euros en 2035 et 30 milliards d’euros en 2045 malgré la réforme de 2023, selon le diagnostic de la Cour des comptes dévoilé jeudi, jugé “préoccupant” mais proche d’estimations déjà connues.Après 6,6 milliards d’euros en 2025 puis une “stabilisation” jusque vers 2030, “les effets favorables sur l’équilibre du système liés à la réforme de 2023 devraient s’affaiblir, et le déficit global se dégrader nettement” pour atteindre environ “15 milliards d’euros en 2035 et 30 milliards en 2045″, selon l’institution présidée par Pierre Moscovici.”Soyons lucides”, la dégradation des finances du système de retraites dans son ensemble sera “nette, rapide, croissante”. “Ces chiffres sont préoccupants”, a déclaré le Premier président Pierre Moscovici à la presse.Le régime général “concentrerait l’essentiel du déficit à l’horizon 2045”, en raison notamment d’une “forte dégradation du ratio entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités”, a-t-il détaillé.Ces prévisions sont proches de celles du Conseil d’orientation des retraites (COR), institution référente en la matière, et très éloignées des chiffres avancés mi-janvier par le Premier ministre François Bayrou, qui avait évoqué un déficit abyssal de 45 à 55 milliards d’euros à horizon 2030. Contrairement au COR, M. Bayrou n’intègre pas aux recettes du système les contributions (impôts affectés, subventions) versées par l’Etat pour équilibrer le régime de la fonction publique. Il juge que l’Etat cotise à un taux beaucoup trop élevé par rapport au secteur privé. Dans son sillage, certains experts, toutefois très minoritaires, ont pointé un “déficit caché” des retraites.”Il n’existe aucun déficit caché des retraites des fonctionnaires”, mais seulement “deux comptabilités différentes” de “la contribution de l’Etat”, a tranché Pierre Moscovici. Il a rejeté “les analyses” appelant à comparer les taux de cotisation employeur des secteurs public et privé, estimant que ces régimes très différents “ne sont pas comparables”.”Surtout, ce débat est sans incidence” sur le déficit global des finances publiques, a-t-il ajouté.Sur un sujet “sensible”, “qui touche à notre pacte intergénérationnel” et a alimenté des “passions sociales” à chaque réforme, la Cour fournit ainsi “une base utile et indiscutable dans la poursuite des discussions entre partenaires sociaux”, a souligné Pierre Moscovici. Vantant un “tour de force” pour répondre en moins d’un mois à la commande express de Matignon, il a lancé: “mission accomplie !”

Japon : plusieurs décès après des chutes de neige record

Le nord du Japon subit depuis deux semaines des chutes de neige record qui ont provoqué plusieurs décès, et l’Agence météorologique japonaise (JMA) a lancé jeudi un avertissement avant l’arrivée d’un nouvel épisode neigeux.Le département d’Aomori (nord) a dénombré au moins neuf décès liés à la neige cet hiver, parmi lesquels six personnes qui déblayaient les toits, tandis que celui de Niigata (centre) a enregistré au moins 12 morts.Trois employés d’une station de montagne isolée dans la région de Fukushima ont également été retrouvés morts mardi après avoir traversé une montagne enneigée pour effectuer des travaux de maintenance dans une source thermale, ont rapporté les médias locaux.Les régions particulièrement touchées par les chutes de neige — qui ont notamment causé des perturbations dans les transports et plusieurs décès — se situent le long de la côte de la mer du Japon qui fait face à la Russie et aux deux Corées. “Je suis ici depuis dix ans et je n’ai jamais rien vu de tel”, a déclaré un habitant de la zone isolée de Sukayu, dans le département d’Aomori, à la chaîne de télévision nippone TBS.”Si l’on regarde le volume de neige tombée par jour, il n’y a pas eu d’épisode exceptionnel. Mais la neige s’est accumulée”, a-t-il expliqué.”Nous pourrions assister à une tempête de neige d’un niveau d’alerte, si les nuages de neige restent au même endroit”, a déclaré le bureau d’Aomori de l’agence JMA dans un bulletin jeudi. Par ailleurs, la ville de Tsunan dans le département de Niigata a reçu plus de 3,5 mètres de neige.Ces derniers jours, des centaines de véhicules sont restés bloqués pendant des heures à divers endroits le long d’autoroutes enneigées.

Japon : plusieurs décès après des chutes de neige record

Le nord du Japon subit depuis deux semaines des chutes de neige record qui ont provoqué plusieurs décès, et l’Agence météorologique japonaise (JMA) a lancé jeudi un avertissement avant l’arrivée d’un nouvel épisode neigeux.Le département d’Aomori (nord) a dénombré au moins neuf décès liés à la neige cet hiver, parmi lesquels six personnes qui déblayaient les toits, tandis que celui de Niigata (centre) a enregistré au moins 12 morts.Trois employés d’une station de montagne isolée dans la région de Fukushima ont également été retrouvés morts mardi après avoir traversé une montagne enneigée pour effectuer des travaux de maintenance dans une source thermale, ont rapporté les médias locaux.Les régions particulièrement touchées par les chutes de neige — qui ont notamment causé des perturbations dans les transports et plusieurs décès — se situent le long de la côte de la mer du Japon qui fait face à la Russie et aux deux Corées. “Je suis ici depuis dix ans et je n’ai jamais rien vu de tel”, a déclaré un habitant de la zone isolée de Sukayu, dans le département d’Aomori, à la chaîne de télévision nippone TBS.”Si l’on regarde le volume de neige tombée par jour, il n’y a pas eu d’épisode exceptionnel. Mais la neige s’est accumulée”, a-t-il expliqué.”Nous pourrions assister à une tempête de neige d’un niveau d’alerte, si les nuages de neige restent au même endroit”, a déclaré le bureau d’Aomori de l’agence JMA dans un bulletin jeudi. Par ailleurs, la ville de Tsunan dans le département de Niigata a reçu plus de 3,5 mètres de neige.Ces derniers jours, des centaines de véhicules sont restés bloqués pendant des heures à divers endroits le long d’autoroutes enneigées.

Le Parlement prêt à bannir les “polluants éternels” des textiles et cosmétiques

Une législation “pionnière” dans l’Union européenne: l’Assemblée devrait approuver définitivement jeudi une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces “polluants éternels” massivement présents dans la vie courante, dont l’impact sur la santé inquiète l’opinion et les pouvoirs publics.Le texte, voté une première fois à l’Assemblée nationale, et remanié par le Sénat en mai, devrait être adopté dans les mêmes termes qu’à la Chambre haute, permettant son entrée en vigueur.Il figure en première place des textes de la “niche” écologiste – la journée dédiée aux initiatives parlementaires du groupe écologiste et social. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a apporté en introduction des débats son soutien à la proposition de loi, tout en appelant à tenir un discours nuancé, “toujours sous l’éclairage de la science” et “sans tomber dans une condamnation générale des PFAS”.”Il y a des milliers de PFAS. Certains sont bien connus, d’autres moins. Certains sont dangereux, d’autres sont considérés comme à faible impact”, a-t-elle soutenu.Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits, ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylés ou PFAS s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Si les connaissances sur les risques sanitaires associés aux différents PFAS sont insuffisantes, voire absentes, de l’avis même d’autorités sanitaires, des effets néfastes sur le métabolisme humain ont été pointés pour plusieurs “polluants éternels”.L’article phare de la proposition de loi prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception de certains textiles industriels ou “nécessaires à des utilisations essentielles”.Une taxe visant les industriels dont les activités entraînent des rejets de PFAS, sur le principe du “pollueur-payeur”, figure également dans le texte.Si l’ambition initiale du texte a été réduite – avec notamment l’exclusion des ustensiles de cuisine du champ de l’interdiction – le rapporteur Nicolas Thierry (Les Ecologistes) a vanté en séance “une première réponse” qui fera de la France “l’un des pays les mieux armés pour protéger sa population des risques liés à ces polluants éternels”.Le député MoDem Cyrille Isaac-Sibille, auteur il y a un an d’un rapport sur le sujet, a défendu une “première pierre” dans la lutte contre les PFAS, qui permettra d’envoyer “un message à l’Europe pour dire que la France est prête et qu’il faut accélérer la réflexion”.- Des “marqueurs” -Une fois ce texte passé, les députés se pencheront sur des textes plus clivants, des “marqueurs” qui permettront de “planter dans le paysage” les “éléments du programme à venir” des écologistes pour les prochaines échéances électorales, a expliqué le député Pouria Amirshahi.Les débats promettent ainsi d’être vifs sur l’instauration de la “taxe Zucman”, un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des “ultra riches”, ceux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine.Inspirateur de cette proposition, l’économiste Gabriel Zucman a défendu dans une tribune dimanche dans Le Monde, avec d’autres personnalités issues du monde politique, syndical et de la société civile, une “mesure de bon sens” alors que “les milliardaires ne payent quasiment pas d’impôt sur le revenu”.Mais la coalition soutenant le gouvernement a combattu cette mesure en commission la semaine dernière. “La France n’est ni un paradis fiscal ni une île”, et “nous serions (…) le premier pays à mettre en Å“uvre cette taxation”, alors que la France est déjà “le pays le plus taxé”, avait argué l’orateur du groupe macroniste, Mathieu Lefèvre.Les cinq autres textes proposés par les écologistes visent à mettre en place à titre expérimental “une sécurité sociale alimentaire pour tous”, “protéger durablement la qualité de l’eau potable”, “faciliter l’accès des demandeurs d’asile au marché du travail”, empêcher les “licenciements boursiers” et garantir des horaires de jour aux travailleurs du nettoyage.Tous ont été adoptés dans le cadre de leur examen en commission, ce qui ne préjuge pas de leur sort en séance. Et tous ne pourront sans doute pas être examinés, les députés concluant obligatoirement leurs travaux à minuit dans le cadre de ces “niches” parlementaires.

Le Parlement prêt à bannir les “polluants éternels” des textiles et cosmétiques

Une législation “pionnière” dans l’Union européenne: l’Assemblée devrait approuver définitivement jeudi une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces “polluants éternels” massivement présents dans la vie courante, dont l’impact sur la santé inquiète l’opinion et les pouvoirs publics.Le texte, voté une première fois à l’Assemblée nationale, et remanié par le Sénat en mai, devrait être adopté dans les mêmes termes qu’à la Chambre haute, permettant son entrée en vigueur.Il figure en première place des textes de la “niche” écologiste – la journée dédiée aux initiatives parlementaires du groupe écologiste et social. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a apporté en introduction des débats son soutien à la proposition de loi, tout en appelant à tenir un discours nuancé, “toujours sous l’éclairage de la science” et “sans tomber dans une condamnation générale des PFAS”.”Il y a des milliers de PFAS. Certains sont bien connus, d’autres moins. Certains sont dangereux, d’autres sont considérés comme à faible impact”, a-t-elle soutenu.Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits, ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylés ou PFAS s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Si les connaissances sur les risques sanitaires associés aux différents PFAS sont insuffisantes, voire absentes, de l’avis même d’autorités sanitaires, des effets néfastes sur le métabolisme humain ont été pointés pour plusieurs “polluants éternels”.L’article phare de la proposition de loi prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception de certains textiles industriels ou “nécessaires à des utilisations essentielles”.Une taxe visant les industriels dont les activités entraînent des rejets de PFAS, sur le principe du “pollueur-payeur”, figure également dans le texte.Si l’ambition initiale du texte a été réduite – avec notamment l’exclusion des ustensiles de cuisine du champ de l’interdiction – le rapporteur Nicolas Thierry (Les Ecologistes) a vanté en séance “une première réponse” qui fera de la France “l’un des pays les mieux armés pour protéger sa population des risques liés à ces polluants éternels”.Le député MoDem Cyrille Isaac-Sibille, auteur il y a un an d’un rapport sur le sujet, a défendu une “première pierre” dans la lutte contre les PFAS, qui permettra d’envoyer “un message à l’Europe pour dire que la France est prête et qu’il faut accélérer la réflexion”.- Des “marqueurs” -Une fois ce texte passé, les députés se pencheront sur des textes plus clivants, des “marqueurs” qui permettront de “planter dans le paysage” les “éléments du programme à venir” des écologistes pour les prochaines échéances électorales, a expliqué le député Pouria Amirshahi.Les débats promettent ainsi d’être vifs sur l’instauration de la “taxe Zucman”, un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des “ultra riches”, ceux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine.Inspirateur de cette proposition, l’économiste Gabriel Zucman a défendu dans une tribune dimanche dans Le Monde, avec d’autres personnalités issues du monde politique, syndical et de la société civile, une “mesure de bon sens” alors que “les milliardaires ne payent quasiment pas d’impôt sur le revenu”.Mais la coalition soutenant le gouvernement a combattu cette mesure en commission la semaine dernière. “La France n’est ni un paradis fiscal ni une île”, et “nous serions (…) le premier pays à mettre en Å“uvre cette taxation”, alors que la France est déjà “le pays le plus taxé”, avait argué l’orateur du groupe macroniste, Mathieu Lefèvre.Les cinq autres textes proposés par les écologistes visent à mettre en place à titre expérimental “une sécurité sociale alimentaire pour tous”, “protéger durablement la qualité de l’eau potable”, “faciliter l’accès des demandeurs d’asile au marché du travail”, empêcher les “licenciements boursiers” et garantir des horaires de jour aux travailleurs du nettoyage.Tous ont été adoptés dans le cadre de leur examen en commission, ce qui ne préjuge pas de leur sort en séance. Et tous ne pourront sans doute pas être examinés, les députés concluant obligatoirement leurs travaux à minuit dans le cadre de ces “niches” parlementaires.

Le Parlement prêt à bannir les “polluants éternels” des textiles et cosmétiques

Une législation “pionnière” dans l’Union européenne: l’Assemblée devrait approuver définitivement jeudi une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces “polluants éternels” massivement présents dans la vie courante, dont l’impact sur la santé inquiète l’opinion et les pouvoirs publics.Le texte, voté une première fois à l’Assemblée nationale, et remanié par le Sénat en mai, devrait être adopté dans les mêmes termes qu’à la Chambre haute, permettant son entrée en vigueur.Il figure en première place des textes de la “niche” écologiste – la journée dédiée aux initiatives parlementaires du groupe écologiste et social. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a apporté en introduction des débats son soutien à la proposition de loi, tout en appelant à tenir un discours nuancé, “toujours sous l’éclairage de la science” et “sans tomber dans une condamnation générale des PFAS”.”Il y a des milliers de PFAS. Certains sont bien connus, d’autres moins. Certains sont dangereux, d’autres sont considérés comme à faible impact”, a-t-elle soutenu.Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits, ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylés ou PFAS s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Si les connaissances sur les risques sanitaires associés aux différents PFAS sont insuffisantes, voire absentes, de l’avis même d’autorités sanitaires, des effets néfastes sur le métabolisme humain ont été pointés pour plusieurs “polluants éternels”.L’article phare de la proposition de loi prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception de certains textiles industriels ou “nécessaires à des utilisations essentielles”.Une taxe visant les industriels dont les activités entraînent des rejets de PFAS, sur le principe du “pollueur-payeur”, figure également dans le texte.Si l’ambition initiale du texte a été réduite – avec notamment l’exclusion des ustensiles de cuisine du champ de l’interdiction – le rapporteur Nicolas Thierry (Les Ecologistes) a vanté en séance “une première réponse” qui fera de la France “l’un des pays les mieux armés pour protéger sa population des risques liés à ces polluants éternels”.Le député MoDem Cyrille Isaac-Sibille, auteur il y a un an d’un rapport sur le sujet, a défendu une “première pierre” dans la lutte contre les PFAS, qui permettra d’envoyer “un message à l’Europe pour dire que la France est prête et qu’il faut accélérer la réflexion”.- Des “marqueurs” -Une fois ce texte passé, les députés se pencheront sur des textes plus clivants, des “marqueurs” qui permettront de “planter dans le paysage” les “éléments du programme à venir” des écologistes pour les prochaines échéances électorales, a expliqué le député Pouria Amirshahi.Les débats promettent ainsi d’être vifs sur l’instauration de la “taxe Zucman”, un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des “ultra riches”, ceux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine.Inspirateur de cette proposition, l’économiste Gabriel Zucman a défendu dans une tribune dimanche dans Le Monde, avec d’autres personnalités issues du monde politique, syndical et de la société civile, une “mesure de bon sens” alors que “les milliardaires ne payent quasiment pas d’impôt sur le revenu”.Mais la coalition soutenant le gouvernement a combattu cette mesure en commission la semaine dernière. “La France n’est ni un paradis fiscal ni une île”, et “nous serions (…) le premier pays à mettre en Å“uvre cette taxation”, alors que la France est déjà “le pays le plus taxé”, avait argué l’orateur du groupe macroniste, Mathieu Lefèvre.Les cinq autres textes proposés par les écologistes visent à mettre en place à titre expérimental “une sécurité sociale alimentaire pour tous”, “protéger durablement la qualité de l’eau potable”, “faciliter l’accès des demandeurs d’asile au marché du travail”, empêcher les “licenciements boursiers” et garantir des horaires de jour aux travailleurs du nettoyage.Tous ont été adoptés dans le cadre de leur examen en commission, ce qui ne préjuge pas de leur sort en séance. Et tous ne pourront sans doute pas être examinés, les députés concluant obligatoirement leurs travaux à minuit dans le cadre de ces “niches” parlementaires.

Plaintes de L214 contre Lidl France et deux élevages porcins

L’association animaliste L214 a porté plainte contre Lidl France et deux élevages porcins partenaires du distributeur, dénonçant avec de nouvelles images choc des cas de maltraitance animale et une “tromperie du consommateur”, a-t-elle annoncé jeudi.Les photos et vidéos enregistrées début février par L214 dans deux élevages, un dans la Sarthe et un dans le Finistère, montrent “des violations flagrantes de la réglementation, comme la coupe systématique des queues”, interdite, précise l’association dans un communiqué. Les pratiques sont “encore plus préoccupantes” au sein de l’élevage du Finistère: L214 signale notamment des locaux insalubres, la présence d’animaux agonisants ou encore le recours au “claquage” qui consiste à tuer les porcelets non viables ou jugés moins rentables en les projetant contre un mur ou contre le sol.Ces deux élevages font pourtant partie d’un programme de Lidl France en faveur du bien-être animal dans la filière porcine, qui subventionne des exploitations respectant certains critères d’amélioration des conditions d’élevage.L214 a porté plainte pour “mauvais traitements commis par un professionnel” auprès des parquets du Mans et de Quimper. Les deux plaintes – envoyées mercredi et dont l’AFP a pu consulter une copie – ciblent également Lidl France pour “complicité de mauvais traitements envers animaux” et pratiques commerciales trompeuses”. Pour Sébastien Arsac, cofondateur et directeur des enquêtes de L214, “Lidl fait de grandes promesses pour rassurer les consommateurs” mais “même les élevages sélectionnés par l’enseigne ne respectent pas les besoins fondamentaux des animaux et violent la réglementation en place depuis plus de 20 ans”.Sollicité par l’AFP pour un commentaire au sujet de ces plaintes, Lidl France n’a pas réagi dans l’immédiat. L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. 

Plaintes de L214 contre Lidl France et deux élevages porcins

L’association animaliste L214 a porté plainte contre Lidl France et deux élevages porcins partenaires du distributeur, dénonçant avec de nouvelles images choc des cas de maltraitance animale et une “tromperie du consommateur”, a-t-elle annoncé jeudi.Les photos et vidéos enregistrées début février par L214 dans deux élevages, un dans la Sarthe et un dans le Finistère, montrent “des violations flagrantes de la réglementation, comme la coupe systématique des queues”, interdite, précise l’association dans un communiqué. Les pratiques sont “encore plus préoccupantes” au sein de l’élevage du Finistère: L214 signale notamment des locaux insalubres, la présence d’animaux agonisants ou encore le recours au “claquage” qui consiste à tuer les porcelets non viables ou jugés moins rentables en les projetant contre un mur ou contre le sol.Ces deux élevages font pourtant partie d’un programme de Lidl France en faveur du bien-être animal dans la filière porcine, qui subventionne des exploitations respectant certains critères d’amélioration des conditions d’élevage.L214 a porté plainte pour “mauvais traitements commis par un professionnel” auprès des parquets du Mans et de Quimper. Les deux plaintes – envoyées mercredi et dont l’AFP a pu consulter une copie – ciblent également Lidl France pour “complicité de mauvais traitements envers animaux” et pratiques commerciales trompeuses”. Pour Sébastien Arsac, cofondateur et directeur des enquêtes de L214, “Lidl fait de grandes promesses pour rassurer les consommateurs” mais “même les élevages sélectionnés par l’enseigne ne respectent pas les besoins fondamentaux des animaux et violent la réglementation en place depuis plus de 20 ans”.Sollicité par l’AFP pour un commentaire au sujet de ces plaintes, Lidl France n’a pas réagi dans l’immédiat. L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. 

Markets drop, gold hits record on Fed concern over Trump policies

Equity markets turned negative on Thursday and gold hit a record high amid Federal Reserve concerns that US President Donald Trump’s tariffs and immigration measures could reignite inflation.The losses come despite a second-straight record close on Wall Street and follow a recent rally as traders have rolled with the president’s latest tariff salvos, betting that they are being used as negotiating tactics.Minutes from the US central bank’s January meeting suggested officials were not likely to cut interest rates any time soon — having reduced them at three successive meetings — citing worries about the impact of Trump’s policies.Decision makers expected that “under appropriate monetary policy, inflation would continue to move toward (their target of) two percent, although progress could remain uneven”, the minutes said.But without referring to Trump by name, the minutes said policymakers raised concerns that “the effects of potential changes in trade and immigration policy” could complicate the disinflation process.The remarks come after a number of economists warned that the Republican’s pledge to ramp up tariffs on trade partners while slashing taxes, regulations and immigration could fan inflation.Traders see a roughly 80 percent likelihood the Fed will make no more than two quarter-point cuts this year, according to CME Group. The minutes also revealed that officials were mindful that the debt ceiling needed to be lifted to prevent the country from defaulting on its obligations, which could deal a hefty blow to the global economy.The government hit its limit in January but the Treasury has managed to keep things ticking over by using so-called extraordinary measures.”The overall tone of the meeting minutes was unsurprising, considering that Fed chair Jerome Powell had said on no less than five separate occasions during the January press conference that the committee did not need to be ‘in a hurry’ to make further adjustments to policy rates,” said Ryan Wang, US economist at HSBC.- Strong yen -While all three main indexes in New York rose, with the S&P 500 at another all-time peak, Asia stumbled.Hong Kong, which has climbed around 15 percent so far this year, dropped more than one percent as the China tech surge came to an end.Tokyo was weighed down by a stronger yen, which briefly broke below 150 per dollar as the Bank of Japan eyes more interest rate hikes, while Sydney, Seoul, Wellington, Taipei, Mumbai, Bangkok, Singapore and Manila also retreated. Shanghai was given a fillip and pared early losses to end flat after Trump suggested on Wednesday that a trade deal with China was “possible”.He also told journalists aboard Air Force One on Wednesday that he was considering lumber tariffs of “maybe 25 percent” in the coming months.London opened lower, although Paris and Frankfurt rose.And gold hit a record above $2,954 as investors rushed into the safe-haven commodity, which is sought out in times of uncertainty and as central banks stock up.Dealers are keeping a nervous eye on developments in Europe after Brussels and Kyiv were excluded from the first high-level talks between the United States and Russia since the start of the war in Ukraine.Trump also raised eyebrows by calling Ukrainian leader Volodymyr Zelensky a “dictator” on Wednesday, widening a personal rift with major implications for efforts to end the conflict triggered by Russia’s invasion three years ago.The United States has provided essential funding and arms to Ukraine but Trump made an abrupt policy shift by opening talks with Moscow just weeks after he returned to the White House.”A Dictator without Elections, Zelenskyy better move fast or he is not going to have a Country left,” Trump wrote on his Truth Social platform.Zelensky was elected in 2019 for a five-year term and has remained leader under martial law imposed as his country fights for its survival.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 38,678.04 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 22,576.98 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,350.78 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,690.64Euro/dollar: UP at $1.0440 from $1.0428 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2600 from $1.2582Dollar/yen: DOWN at 150.10 from 151.40 yenEuro/pound: DOWN at 82.80 pence from 82.81 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $71.95 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $76.25 per barrelNew York – Dow: UP 0.2 percent at 44,627.59 (close)