Tears and cheers for freed West Bank Palestinian prisoners

Stepping off a bus with two dozen other released Palestinian prisoners on Saturday after 23 years imprisonment in Israel, Ata Abdelghani had more than his freedom to look forward to.The 55-year-old was also able to hug his twin sons, Zain and Zaid, for the first time.The encounter was made possible by his release in an ongoing hostage-prisoner exchange as part of a January ceasefire deal for the Gaza Strip agreed by Israel and Hamas.The twins, now 10 years old, were conceived while Abdelghani was incarcerated after his sperm was smuggled out of his prison.He had been serving a life sentence on a number of counts including murder and membership of an illegal organisation, according to a list released by the Israel ministry of justice.”These children are the ambassadors of freedom, the future generation,” Abdelghani said as he hugged the boys tightly.During Saturday’s fourth prisoner release since the January 19 Gaza ceasefire began, an eager crowd gathered to see 25 Palestinian prisoners released in the Israeli-occupied West Bank.Wearing grey prison tracksuits and with their heads shaved, the prisoners looked weary as they arrived, but many were hoisted onto people’s shoulders by the crowd and carried along in a heroes’ welcome.”It’s hard to describe in words,” Abdelghani said.”My thoughts are scattered. I need a great deal of composure to control myself, to steady my nerves, to absorb this overwhelming moment.”He added that the situation in prison had been “difficult, tragic”.A total of 183 prisoners, almost all Palestinians except for one Egyptian, were released on Saturday.- His boys became men -Seven serving life sentences and an Egyptian were deported to Egypt, according to the Palestinian Prisoners’ Club. Of the remainder, 150 were sent to Gaza.The prisoners were released in exchange for three Israelis taken hostage during Hamas’s unprecedented attack on Israel on October 7, 2023.Riad Marshoud, another freed prisoner, cried when he hugged his two sons, who were boys when he was jailed 22 years ago.After hugging them tightly, he sat on a chair while relatives made video calls to cousins and uncles who had not been able to come to see him released.One relative was in Jordan and another in the United Arab Emirates.All tried to catch a glimpse of the dazed and tired but elated Marshoud as he received congratulations.”The first moment when the bus doors opened and I stepped out was very difficult — it’s hard to describe it in mere words,” he told the crowd.The dense throng that had come to see Marshoud parted when his father arrived wearing a traditional keffiyeh around his head.The father greeted his son with tearful kisses. Marshoud had been jailed on charges of membership of an illegal organisation, shooting and conspiracy to commit murder, according to Israel’s justice ministry.Shortly after the families in Ramallah took their released relatives home, three busloads of prisoners arrived in the southern Gaza city of Khan Yunis, an AFP journalist reported.The 150 prisoners were greeted as they got off the bus by chants from the crowd — “In blood and spirit, we shall redeem you, prisoner!”

Est de la RDC: poursuite des combats, le Burundi craint un guerre régionale

Le conflit dans l’est de la RDC risque de se transformer en guerre régionale, a alerté à son tour samedi le président du Burundi voisin, le M23 et les troupes rwandaises continuant leur progression après avoir pris le contrôle de la grande ville de Goma.Ces dernière semaines, l’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces armées de Kigali, face à des troupes congolaises dépassées, a suscité la crainte d’une propagation du conflit. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit jeudi son inquiétude d’un embrasement régional. “Si l’est du Congo n’a pas la paix, la région n’a pas la paix”, a aussi mis en garde le président burundais Evariste Ndayishimiye dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. “Ce n’est pas le Burundi seulement, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, c’est toute la région, c’est une menace”, a-t-il poursuivi avant d’ajouter que son pays n’allait pas “se laisser faire”.Au moins 10.000 soldats burundais ont été déployés depuis octobre 2023 dans l’est de la RDC, dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.L’armée ougandaise, déjà présente dans la région, a pour sa part annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses”. Après avoir conquis la capitale de la province du Nord-Kivu où ils sont entrés il y a près d’une semaine, les combattants du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et les forces rwandaises progressent désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.Samedi, des affrontements ont été signalés dans des villages proches de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de Bukavu et environ 70 km de l’aéroport le plus proche, selon des sources locales.- épidémies -Sur le marché de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où vivent un million d’habitants, certains commerçants et clients faisaient part de leurs craintes.”Le M23 a dit qu’après avoir occupé Goma, ils vont venir ici chez nous au Sud-Kivu, c’est pourquoi nous avons peur car nous ne savons ni le jour ni l’heure”, a dit à l’AFP une vendeuse, Henriette Butuna. “Nous achetons pour faire des stocks à la maison”, a confié une cliente, Josée Zabibu.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda nie et affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.A Goma, les combats ont cessé, mais la ville souffre désormais de pénuries de carburant et de liquidités. Dans une lettre aux dirigeants africains datée de vendredi, le chef de l’Africa CDC Jean Kaseya a par ailleurs mis en garde contre le risque d’épidémies. “Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile”, a-t-il alerté.Le dernier variant du virus du mpox, qui s’était rapidement propagé dans de nombreux pays à travers le monde l’an dernier, avait été détecté la première fois dans le Sud-Kivu.  – départ de déplacés -Des milliers d’habitants qui avaient fui leurs villages face à l’avancée du M23 ont commencé à quitter les camps de déplacés installés dans la périphérie de Goma, a indiqué le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Selon des sources humanitaires, certains des sites au nord de la ville sont déjà vides.Le M23 et les troupes rwandaises ont pris le dessus en quelques semaines sur une armée congolaise mal équipée. Les autorités congolaises recrutent à la hâte depuis vendredi des “volontaires” sans formation pour intégrer des milices pro Kinsahsa.Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Les initiatives diplomatiques pour régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont pas abouti.Lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare vendredi, les pays membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.burx-blb/cld/sba

Est de la RDC: poursuite des combats, le Burundi craint un guerre régionale

Le conflit dans l’est de la RDC risque de se transformer en guerre régionale, a alerté à son tour samedi le président du Burundi voisin, le M23 et les troupes rwandaises continuant leur progression après avoir pris le contrôle de la grande ville de Goma.Ces dernière semaines, l’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces armées de Kigali, face à des troupes congolaises dépassées, a suscité la crainte d’une propagation du conflit. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit jeudi son inquiétude d’un embrasement régional. “Si l’est du Congo n’a pas la paix, la région n’a pas la paix”, a aussi mis en garde le président burundais Evariste Ndayishimiye dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. “Ce n’est pas le Burundi seulement, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, c’est toute la région, c’est une menace”, a-t-il poursuivi avant d’ajouter que son pays n’allait pas “se laisser faire”.Au moins 10.000 soldats burundais ont été déployés depuis octobre 2023 dans l’est de la RDC, dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.L’armée ougandaise, déjà présente dans la région, a pour sa part annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses”. Après avoir conquis la capitale de la province du Nord-Kivu où ils sont entrés il y a près d’une semaine, les combattants du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et les forces rwandaises progressent désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.Samedi, des affrontements ont été signalés dans des villages proches de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de Bukavu et environ 70 km de l’aéroport le plus proche, selon des sources locales.- épidémies -Sur le marché de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où vivent un million d’habitants, certains commerçants et clients faisaient part de leurs craintes.”Le M23 a dit qu’après avoir occupé Goma, ils vont venir ici chez nous au Sud-Kivu, c’est pourquoi nous avons peur car nous ne savons ni le jour ni l’heure”, a dit à l’AFP une vendeuse, Henriette Butuna. “Nous achetons pour faire des stocks à la maison”, a confié une cliente, Josée Zabibu.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda nie et affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.A Goma, les combats ont cessé, mais la ville souffre désormais de pénuries de carburant et de liquidités. Dans une lettre aux dirigeants africains datée de vendredi, le chef de l’Africa CDC Jean Kaseya a par ailleurs mis en garde contre le risque d’épidémies. “Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile”, a-t-il alerté.Le dernier variant du virus du mpox, qui s’était rapidement propagé dans de nombreux pays à travers le monde l’an dernier, avait été détecté la première fois dans le Sud-Kivu.  – départ de déplacés -Des milliers d’habitants qui avaient fui leurs villages face à l’avancée du M23 ont commencé à quitter les camps de déplacés installés dans la périphérie de Goma, a indiqué le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Selon des sources humanitaires, certains des sites au nord de la ville sont déjà vides.Le M23 et les troupes rwandaises ont pris le dessus en quelques semaines sur une armée congolaise mal équipée. Les autorités congolaises recrutent à la hâte depuis vendredi des “volontaires” sans formation pour intégrer des milices pro Kinsahsa.Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Les initiatives diplomatiques pour régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont pas abouti.Lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare vendredi, les pays membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.burx-blb/cld/sba

Est de la RDC: poursuite des combats, le Burundi craint un guerre régionale

Le conflit dans l’est de la RDC risque de se transformer en guerre régionale, a alerté à son tour samedi le président du Burundi voisin, le M23 et les troupes rwandaises continuant leur progression après avoir pris le contrôle de la grande ville de Goma.Ces dernière semaines, l’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces armées de Kigali, face à des troupes congolaises dépassées, a suscité la crainte d’une propagation du conflit. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit jeudi son inquiétude d’un embrasement régional. “Si l’est du Congo n’a pas la paix, la région n’a pas la paix”, a aussi mis en garde le président burundais Evariste Ndayishimiye dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. “Ce n’est pas le Burundi seulement, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, c’est toute la région, c’est une menace”, a-t-il poursuivi avant d’ajouter que son pays n’allait pas “se laisser faire”.Au moins 10.000 soldats burundais ont été déployés depuis octobre 2023 dans l’est de la RDC, dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.L’armée ougandaise, déjà présente dans la région, a pour sa part annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses”. Après avoir conquis la capitale de la province du Nord-Kivu où ils sont entrés il y a près d’une semaine, les combattants du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et les forces rwandaises progressent désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.Samedi, des affrontements ont été signalés dans des villages proches de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de Bukavu et environ 70 km de l’aéroport le plus proche, selon des sources locales.- épidémies -Sur le marché de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où vivent un million d’habitants, certains commerçants et clients faisaient part de leurs craintes.”Le M23 a dit qu’après avoir occupé Goma, ils vont venir ici chez nous au Sud-Kivu, c’est pourquoi nous avons peur car nous ne savons ni le jour ni l’heure”, a dit à l’AFP une vendeuse, Henriette Butuna. “Nous achetons pour faire des stocks à la maison”, a confié une cliente, Josée Zabibu.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda nie et affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.A Goma, les combats ont cessé, mais la ville souffre désormais de pénuries de carburant et de liquidités. Dans une lettre aux dirigeants africains datée de vendredi, le chef de l’Africa CDC Jean Kaseya a par ailleurs mis en garde contre le risque d’épidémies. “Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile”, a-t-il alerté.Le dernier variant du virus du mpox, qui s’était rapidement propagé dans de nombreux pays à travers le monde l’an dernier, avait été détecté la première fois dans le Sud-Kivu.  – départ de déplacés -Des milliers d’habitants qui avaient fui leurs villages face à l’avancée du M23 ont commencé à quitter les camps de déplacés installés dans la périphérie de Goma, a indiqué le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Selon des sources humanitaires, certains des sites au nord de la ville sont déjà vides.Le M23 et les troupes rwandaises ont pris le dessus en quelques semaines sur une armée congolaise mal équipée. Les autorités congolaises recrutent à la hâte depuis vendredi des “volontaires” sans formation pour intégrer des milices pro Kinsahsa.Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Les initiatives diplomatiques pour régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont pas abouti.Lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare vendredi, les pays membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.burx-blb/cld/sba

Trump tariff deadline looms over Canada, Mexico, China trade

President Donald Trump is due to unleash fresh tariffs Saturday on major US trading partners Canada, Mexico and China, threatening upheaval across supply chains from energy to autos.Trump promises 25 percent tariffs on Canada and Mexico, pointing to their failure to halt illegal immigration and the flow of fentanyl across US borders.He also vows a 10 percent tariff on imports from China, the world’s second biggest economy, charging that it had a role in the synthetic opioid’s production.Trump has repeatedly expressed his love for tariffs, and has signaled that Saturday’s action could be the first volley in further trade conflicts to come.This week, the US president pledged to impose duties on the European Union.He has also promised tariffs on semiconductors, steel, aluminum, copper, pharmaceuticals as well as oil and gas.Trump returned to his Mar-a-Lago estate in Florida for the weekend with no public events on his official schedule. He headed to the golf course Saturday morning.- Growth concerns -Imposing sweeping tariffs on three key US trading partners carries risks for Trump, who swept to victory in November’s election partly on the back of public dissatisfaction over costs of living.Higher import costs would likely “dampen consumer spending and business investment,” said EY chief economist Gregory Daco.He expects inflation would rise by 0.7 percentage points in the first quarter this year with the tariffs, before gradually easing.”Rising trade policy uncertainty will heighten financial market volatility and strain the private sector, despite the administration’s pro-business rhetoric,” he said.Trump’s supporters have downplayed fears that tariff hikes would fuel inflation, with some suggesting his planned tax cuts and deregulation measures could boost growth instead.Democratic lawmakers criticized Trump’s plans, with Senate Minority Leader Chuck Schumer saying Friday: “I am concerned these new tariffs will further drive up costs for American consumers.”Canada and Mexico are major suppliers of US agricultural products, with imports totaling tens of billions of dollars from each country per year.Tariffs would also hit the auto industry hard, with US light vehicle imports from Canada and Mexico in 2024 accounting for 22 percent of all vehicles sold in the country, according to S&P Global Mobility.The research group added that automakers and suppliers also produce components throughout the region, meaning tariffs will likely increase costs for vehicles.”We should be focused on going hard against competitors who rig the game, like China, rather than attacking our allies,” Schumer said in a statement.- Ready to respond -Canada and Mexico have said they are prepared if Trump goes through with his plan.Canadian Prime Minister Justin Trudeau said Friday that Ottawa is ready with “a purposeful, forceful” response.Doug Ford, premier of Canada’s economic engine Ontario, warned Saturday that “the impact of these tariffs will be felt almost immediately,” predicting job losses and a slowdown in business.Canada should “hit back hard and hit back strong,” he said at a local election campaign stop.Mexican President Claudia Sheinbaum previously said her government would await any announcement “with a cool head” and had plans for whatever Washington decides.White House Press Secretary Karoline Leavitt, however, on Friday dismissed concerns of a trade war.Hiking import taxes on crude oil from countries like Canada and Mexico could bring “huge implications for US energy prices, especially in the US Midwest,” noted David Goldwyn and Joseph Webster of the Atlantic Council.Trump said Friday he was mulling a lower tariff rate on oil.He told reporters: “I’m probably going to reduce the tariff a little bit on that.””We think we’re going to bring it down to 10 percent,” he added.Nearly 60 percent of US crude oil imports are from Canada, according to a Congressional Research Service report.Canadian heavy oil is refined in the United States and regions dependent on it may lack a ready substitute.Canadian producers would bear some impact of tariffs, but US refiners would also be hit with higher costs, said Tom Kloza of the Oil Price Information Service.

Bardella pousse l’idée d’un référendum sur l’immigration face à la “submersion”

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a poussé samedi lors d’un meeting à Montélimar d’idée d’un référendum sur l’immigration, réponse à la “submersion migratoire en cours et à venir”, sans dire un mot sur la question brûlante du budget et d’une éventuelle censure de François Bayrou.Devant 3.000 personnes, dans ce département où deux députés sur quatre sont RN, l’eurodéputé s’est longuement attardé sur l’idée d’un “référendum sur l’immigration” – dont la constitutionnalité est largement remise en cause par de nombreux experts -, qu’il réclame immédiatement à Emmanuel Macron.A défaut, “nous (l’)organiserons dès notre arrivée au pouvoir”, promet-il.”Le projet de loi qui sera soumis à l’approbation des Français constituera un véritable bouclier juridique et politique face à la +submersion migratoire+ en cours et à venir”, s’est amusé le président du parti d’extrême droite, paraphrasant le Premier ministre.François Bayrou a suscité un tollé à gauche et jusque dans son camp en évoquant lundi sur LCI le “sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français, estimant qu’il faut en la matière une juste “proportion”, et que “cette question de proportion, elle est très rapidement et très souvent atteinte”.L’expression, empruntée à l’extrême droite et assumée par M. Bayrou lors des Questions au gouvernement mardi, a redonné de la vigueur à l’hypothèse d’une censure du gouvernement par le PS.Le président du parti d’extrême droite s’est montré fort peu disert sur la question, alors qu’un 49.3 est attendu lundi sur le budget, et par conséquent une motion de censure mercredi, promise par une partie de la gauche dont LFI. “La décision n’est pas prise”, a-t-il sobrement commenté auprès de plusieurs journalistes après le meeting, faisant valoir que le texte sur lequel M. Bayrou demandera aux députés de se prononcer peut encore évoluer.Une commission mixte paritaire réunissant à huis clos sept sénateurs et sept députés a abouti vendredi à une version de compromis sur le budget, que le gouvernement peut encore amender.A l’issue de la CMP, le député RN Jean-Philippe Tanguy avait affirmé à la presse que son groupe déciderait lundi de son vote sur la version finale du budget -si vote il y a- et de sa position sur la censure.

Fin du quatrième échange otages-prisonniers entre Israël et le Hamas palestinien

Des combattants du Hamas ont libéré samedi trois otages israéliens après 484 jours de captivité dans la bande de Gaza, contre plus de 180 prisonniers détenus par Israël, le quatrième échange depuis le début de la trêve dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.L’Israélien Yarden Bibas, père des deux derniers enfants captifs dans la bande de Gaza, le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l’Israélo-Américain Keith Siegel sont arrivés en Israël après avoir été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).En contrepartie, Israël a relâché 182 Palestiniens et un Egyptien, selon le Club des prisonniers palestiniens: 150 ont été transférés à bord de bus dans la bande de Gaza, 25 en Cisjordanie occupée et huit, dont l’Egyptien, ont été expulsés en Egypte.Déployés en nombre, des membres du mouvement islamiste palestinien Hamas ont organisé à Gaza des cérémonies de libération dans le calme, après que plusieurs otages ont été libérés jeudi dans le chaos.- Prochain échange le 8 février? -L’échange de samedi est le quatrième depuis le début de la trêve le 19 janvier entre Israël et le Hamas, après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.A Khan Younès, Ofer Kalderon, 54 ans, a été libéré avant Yarden Bibas, 35 ans. Encadrés de combattants armés et cagoulés, ils sont montés successivement sur une estrade au milieu des ruines. Même mise en scène à Gaza-ville (nord), où Keith Siegel, 65 ans, casquette sur la tête et démarche mal assurée, a été relâché.Comme à chaque opération, le Hamas leur a demandé de saluer les caméras, avant de les remettre au CICR.Ils ont été ensuite remis à l’armée israélienne puis transportés par hélicoptère dans des hôpitaux en Israël, où ils subissent des examens médicaux, selon le ministère israélien de la Santé.Dans une atmosphère lourde d’émotion, des centaines de personnes ont suivi à Tel-Aviv les libérations sur un écran géant.Le cas de la famille Bibas angoisse particulièrement Israël. Yarden Bibas avait été enlevé à son domicile du kibboutz Nir Oz lors de l’attaque du 7-Octobre. Le même jour, sa femme Shiri et leurs deux enfants Kfir et Ariel, âgés alors respectivement de huit mois et demi et quatre ans, ont été aussi kidnappés.En 2023, le Hamas a annoncé leur mort dans un raid israélien à Gaza mais Israël n’a jamais confirmé leur décès. Le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, a exigé des médiateurs “des informations sur leur état de santé”.A son arrivée à l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, M. Kalderon a été accueilli avec émotion par ses quatre enfants et ses coéquipiers cyclistes.Il avait été enlevé avec son fils Erez, 12 ans, et sa fille Sahar, 16 ans, libérés lors d’une première trêve fin novembre 2023.”On a attendu ce moment pendant très longtemps”, a déclaré Shemi Kalderon, oncle d’Ofer Kalderon.Keith Siegel a lui été accueilli par les chants de ses filles. Il avait été enlevé à son domicile du kibboutz Kfar Aza, avec son épouse Aviva qui a été libérée lors de la première trêve.Le prochain échange d’otages et de prisonniers doit avoir lieu samedi 8 février, selon des sources du Hamas.Quinze otages – dix Israéliens et cinq Thaïlandais – et 400 prisonniers palestiniens avaient déjà retrouvé la liberté depuis le 19 janvier.Durant les six semaines de la première phase de l’accord de trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens.- “Brutalité” -Dans la bande de Gaza, plusieurs bus et véhicules sont arrivés à Khan Younès au milieu d’une foule en liesse venue accueillir les 150 ex-prisonniers. Devant l’hôpital européen de cette ville largement détruite par la guerre, plus d’une centaine de personnes ont crié de joie alors que les bus progressaient lentement au milieu de l’effervescence ambiante.Rabie al-Kharoubi, 40 ans, est venu assister à leur arrivée: “J’ai vu le choc dans leurs yeux lorsqu’ils ont vu Rafah (sud) et Khan Younès, détruits, avec des piles de décombres et des rues complètement en ruine”, dit-il.Même scène à Ramallah, en Cisjordanie occupée, où 25 ex-détenus ont été accueillis en héros.”C’est difficile à décrire avec des mots”, confie Ata Abdelghani, 55 ans, libéré après 23 ans dans les prisons israéliennes, où la situation était “difficile” et “tragique”, selon lui.Dans ce contexte, le Hamas a dénoncé la “brutalité” à laquelle les prisonniers ont été exposés dans les geôles israéliennes.Après l’échange, 50 malades ont été évacués en Egypte via le passage de Rafah, ouvert pour la première fois depuis qu’Israël en a pris le contrôle en mai 2024, selon le ministère de la Santé du Hamas.D’après les termes de l’accord de trêve, les négociations doivent reprendre lundi pour discuter des modalités de la deuxième phase qui vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.Cette reprise, si elle a lieu, coïncidera avec une rencontre le mardi 4 février entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Donald Trump à la Maison Blanche.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes selon l’armée.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.487 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs-tp-anr/vl