A Villeneuve-Saint-Georges, LFI tente de ravir la mairie à une droite divisée

Un scrutin incertain: trois listes s’affrontent dimanche au second tour de l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), où le député insoumis Louis Boyard, sans l’alliance PCF-EELV-PS, est opposé à deux candidats de droite, dont le maire sortant Philippe Gaudin.Au premier tour de cette municipale pour laquelle un tiers des électeurs se sont déplacés, le député LFI de 24 ans était arrivé en tête avec 24,89% des voix, juste devant l’ex-première adjointe LR Kristell Niasme (22,70%) et la liste d’union de gauche PCF-EELV-PS (20,70%). Cette dernière s’est retirée et a appelé à faire battre la droite, sans réussir à fusionner pour autant avec la liste de Louis Boyard. Le maire sortant Philippe Gaudin (divers droite), nettement distancé avec 15,54% au premier tour, a tout de même choisi de se maintenir dans une triangulaire. Son salut nazi en plein conseil municipal en avril 2024 avait entraîné la démission de plusieurs conseillers municipaux et la tenue de cette élection anticipée.A droite et à l’extrême-droite, plusieurs personnalités ont appelé à “faire barrage” à M. Boyard, notamment le président du Rassemblement national Jordan Bardella et le patron des députés LR Laurent Wauquiez, qui n’a toutefois pas explicitement appelé à voter pour la candidate LR, alors que Reconquête a expliqué soutenir la liste de Kristell Niasme. La candidature de Louis Boyard a des allures de ballon d’essai pour les Insoumis, qui manquent cruellement d’élus locaux et ont déployé les grands moyens pour tenter de remporter le scrutin. En cas de victoire de Louis Boyard, Villeneuve-Saint-Georges, avec ses quelque 35.000 habitants, deviendrait la plus grande commune à hisser le drapeau LFI.Sur le papier, cette ville du sud du Val-de-Marne est un terreau fertile pour les ambitions municipales d’un mouvement qui concentre sa stratégie électorale sur la jeunesse et les quartiers populaires. Elle est la commune la plus défavorisée, avec un taux de pauvreté de 34%, et la plus jeune de ce département de banlieue parisienne. Louis Boyard avait d’ailleurs été réélu député au second tour des législatives en juillet 2024 avec un score prometteur de 61% dans cette ville.Ancienne cité ouvrière, Villeneuve-Saint-Georges s’est développée autour de son imposante gare SNCF de triage avant de subir les affres de la désindustrialisation.Marquée par son fort héritage cheminot, elle a été dirigée pendant plus de 30 ans par les communistes depuis la Seconde Guerre mondiale, dont récemment entre 2008 et 2020.

A Villeneuve-Saint-Georges, LFI tente de ravir la mairie à une droite divisée

Un scrutin incertain: trois listes s’affrontent dimanche au second tour de l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), où le député insoumis Louis Boyard, sans l’alliance PCF-EELV-PS, est opposé à deux candidats de droite, dont le maire sortant Philippe Gaudin.Au premier tour de cette municipale pour laquelle un tiers des électeurs se sont déplacés, le député LFI de 24 ans était arrivé en tête avec 24,89% des voix, juste devant l’ex-première adjointe LR Kristell Niasme (22,70%) et la liste d’union de gauche PCF-EELV-PS (20,70%). Cette dernière s’est retirée et a appelé à faire battre la droite, sans réussir à fusionner pour autant avec la liste de Louis Boyard. Le maire sortant Philippe Gaudin (divers droite), nettement distancé avec 15,54% au premier tour, a tout de même choisi de se maintenir dans une triangulaire. Son salut nazi en plein conseil municipal en avril 2024 avait entraîné la démission de plusieurs conseillers municipaux et la tenue de cette élection anticipée.A droite et à l’extrême-droite, plusieurs personnalités ont appelé à “faire barrage” à M. Boyard, notamment le président du Rassemblement national Jordan Bardella et le patron des députés LR Laurent Wauquiez, qui n’a toutefois pas explicitement appelé à voter pour la candidate LR, alors que Reconquête a expliqué soutenir la liste de Kristell Niasme. La candidature de Louis Boyard a des allures de ballon d’essai pour les Insoumis, qui manquent cruellement d’élus locaux et ont déployé les grands moyens pour tenter de remporter le scrutin. En cas de victoire de Louis Boyard, Villeneuve-Saint-Georges, avec ses quelque 35.000 habitants, deviendrait la plus grande commune à hisser le drapeau LFI.Sur le papier, cette ville du sud du Val-de-Marne est un terreau fertile pour les ambitions municipales d’un mouvement qui concentre sa stratégie électorale sur la jeunesse et les quartiers populaires. Elle est la commune la plus défavorisée, avec un taux de pauvreté de 34%, et la plus jeune de ce département de banlieue parisienne. Louis Boyard avait d’ailleurs été réélu député au second tour des législatives en juillet 2024 avec un score prometteur de 61% dans cette ville.Ancienne cité ouvrière, Villeneuve-Saint-Georges s’est développée autour de son imposante gare SNCF de triage avant de subir les affres de la désindustrialisation.Marquée par son fort héritage cheminot, elle a été dirigée pendant plus de 30 ans par les communistes depuis la Seconde Guerre mondiale, dont récemment entre 2008 et 2020.

Ligue 1: Fonseca et l’OL à l’épreuve du plafond de verre

Du lourd d’entrée pour Paulo Fonseca: le nouvel entraîneur de Lyon est déjà dans le vif du sujet dimanche (20h45) au stade Vélodrome face à l’OM, l’une des équipes du Top 4 contre lesquels l’OL n’a jamais réussi à gagner cette saison.Nice a bien été battu 4-1 il y a deux mois au Groupama Stadium lors de la 13e journée, mais les Aiglons, aujourd’hui 4e de la Ligue 1, étaient alors classés un cran en-dessous au coup d’envoi.C’est notamment ce constat qui inquiétait le président John Textor au moment de limoger Pierre Sage – malgré de bons résultats mais dont la courbe commençait à s’infléchir – et de le remplacer par l’entraîneur portugais.L’Olympique lyonnais reste sur une série de cinq matches nuls, dont un qui a conduit à une élimination aux tirs au but face à Bourgoin-Jallieu (N3, 5e div.) en 16e de finale de la Coupe de France.”J’ai beaucoup de respect pour ce que nous a amené Pierre (…)  mais depuis plusieurs semaines, nous sommes en mode survie”, a justifié Textor vendredi de lors de la présentation de Fonseca. “Il faut désormais regarder devant nous pour augmenter nos chances d’atteindre nos hautes ambitions.” L’Américain estime que Lyon (7e avec 30 points) aura plus de chances d’intégrer le podium (l’actuel 3e, Monaco, compte 34 pts) ou le Top 4 (Nice compte 33 pts) en fin de saison avec l’expérimenté Paulo Fonseca à sa tête.- Remise à niveau -Le club lyonnais, interdit de recrutement par la DNCG, le gendarme financier du football français, a pu récupérer le milieu offensif argentin Thiago Almada. Le champion du monde est arrivé sous la forme d’un prêt gratuit de Botafogo, un des autres clubs détenus par la galaxie Eagle de John Textor.Un autre prêt pourrait intervenir d’ici la fin du mercato, lundi: l’Anglais Ainsley Maitland-Niles a en effet libéré une place pour un joueur extracommunautaire dans l’effectif lyonnais en obtenant un passeport de La Barbade, liée par des dispositions particulières à l’Union européenne.”Nous avons toujours la possibilité de prendre un joueur en prêt mais c’est un peu tard car nous n’avons pas beaucoup de temps”, a reconnu le dirigeant américain.Vendredi, l’OL a annoncé avoir prêté le milieu offensif Saïd Benrahma à Neom (2e div. saoudienne). “Pour l’instant, nous n’avons pas l’ambition de vendre d’autres joueurs”, a encore assuré Textor.Le groupe a été réduit de 29 à 23 joueurs dont trois gardiens, avec l’objectif de resserrer l’effectif, réduire la masse salariale et engranger des recettes.En attendant un renfort éventuel, Paulo Fonseca va tenter d’améliorer l’existant, notamment sur le plan athlétique. Un domaine où il semble y avoir des carences avec une équipe qui laisse souvent l’impression de ne pas courir assez ou avec une intensité insuffisante. La remise à niveau va prendre plusieurs semaines, et Fonseca va gérer l’urgence, lui qui n’a eu que deux séances pour prendre le pouls de sa nouvelle équipe.”Nous avons peu de temps pour changer beaucoup de choses. Nous commençons à travailler pour voir ce que nous pouvons faire sur le prochain match”, a-t-il dit vendredi en conférence de presse.Il lui faudra choisir la bonne structure de jeu pour tirer le maximum de son effectif même si son système préféré reste le 4-2-3-1. “Mais le plus important, c’est la dynamique”, souligne-t-il.

A Redon et dans l’ouest, la décrue entamée durera plusieurs jours

La décrue s’est poursuivie dimanche à Redon (Ille-et-Vilaine) et dans les autres communes de l’ouest touchées par des inondations depuis le week-end dernier mais le retour à la normale sera progressif et prendra encore “plusieurs jours”, selon les dernières prévisions.”Si la tendance générale est à l’amélioration, un retour à des conditions normales sans débordements sur l’ensemble du bassin de la Vilaine nécessitera encore plusieurs jours”, indique la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Dimanche matin, 48 routes étaient encore coupées et déviées, notamment dans le secteur de Redon où le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu la veille et où d’importants moyens de pompage ont été déployés pour accélérer la décrue.Dans la région, l’organisme de prévisions Vigicrues n’affichait plus en vigilance orange qu’un seul tronçon, la Vilaine aval, à cheval sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan, qui traverse la ville de Redon.”La décrue est largement amorcée”, indique la municipalité, avec des niveaux inférieurs à ceux relevés mardi, au début des inondations.”Compte tenu de l’amélioration de la situation des crues, le périmètre d’évacuation est levé sur plusieurs rues” dans les quartiers du port et celui du Châtelet, annonce la mairie de Redon, soulignant que certains secteurs encore sous l’eau restent tout de même interdits pour raisons de sécurité. A la faveur de la décrue, environ 70 volontaires de la Croix Rouge, du Centre communal d’action sociale, des scouts et de l’Ordre de Malte, sont mobilisés dimanche après-midi pour commencer des opérations de nettoyage dans les habitations et les locaux d’entreprises. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine côté Loire-Atlantique, des pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service samedi par des plongeurs pour évacuer l’eau qui noie depuis des jours les habitations et la zone commerciale.Au total, les moyens supplémentaires installés dans la zone de Redon sont capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.Le ministre a également promis que le dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, cruciale pour l’indemnisation par les assurances, serait “accéléré” pour Redon et une vingtaine de communes sinistrées dans la région.A Rennes comme à Guipry-Messac plus au sud, durement touchée par les inondations, les opérations de nettoyage allaient bon train ce week-end, même si tous logements n’étaient pas hors d’eau.”Sur Guipry, ça descend de deux centimètres environ toutes les deux heures, donc on en a encore au moins pour une grosse semaine de travail”, a expliqué à des journalistes de l’AFP Romuald Boudry, cadre opérationnel à la Protection civile d’Ille-et-Vilaine.Des renforts sont attendus dimanche soir en provenance d’autres départements “parce qu’on va avoir un gros travail à faire pendant toute la semaine, toujours en collaboration avec les services de l’Etat”, dit-il, devant des bennes déjà remplies.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, ainsi que 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient également en vigilance orange crues l’Eure et le Val-d’Oise (tronçon de l’Epte) ainsi que la Somme pour le fleuve du même nom où “des débordements dommageables sont en cours avec une tendance à la décrue relativement lente.”

A Redon et dans l’ouest, la décrue entamée durera plusieurs jours

La décrue s’est poursuivie dimanche à Redon (Ille-et-Vilaine) et dans les autres communes de l’ouest touchées par des inondations depuis le week-end dernier mais le retour à la normale sera progressif et prendra encore “plusieurs jours”, selon les dernières prévisions.”Si la tendance générale est à l’amélioration, un retour à des conditions normales sans débordements sur l’ensemble du bassin de la Vilaine nécessitera encore plusieurs jours”, indique la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Dimanche matin, 48 routes étaient encore coupées et déviées, notamment dans le secteur de Redon où le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu la veille et où d’importants moyens de pompage ont été déployés pour accélérer la décrue.Dans la région, l’organisme de prévisions Vigicrues n’affichait plus en vigilance orange qu’un seul tronçon, la Vilaine aval, à cheval sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan, qui traverse la ville de Redon.”La décrue est largement amorcée”, indique la municipalité, avec des niveaux inférieurs à ceux relevés mardi, au début des inondations.”Compte tenu de l’amélioration de la situation des crues, le périmètre d’évacuation est levé sur plusieurs rues” dans les quartiers du port et celui du Châtelet, annonce la mairie de Redon, soulignant que certains secteurs encore sous l’eau restent tout de même interdits pour raisons de sécurité. A la faveur de la décrue, environ 70 volontaires de la Croix Rouge, du Centre communal d’action sociale, des scouts et de l’Ordre de Malte, sont mobilisés dimanche après-midi pour commencer des opérations de nettoyage dans les habitations et les locaux d’entreprises. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine côté Loire-Atlantique, des pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service samedi par des plongeurs pour évacuer l’eau qui noie depuis des jours les habitations et la zone commerciale.Au total, les moyens supplémentaires installés dans la zone de Redon sont capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.Le ministre a également promis que le dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, cruciale pour l’indemnisation par les assurances, serait “accéléré” pour Redon et une vingtaine de communes sinistrées dans la région.A Rennes comme à Guipry-Messac plus au sud, durement touchée par les inondations, les opérations de nettoyage allaient bon train ce week-end, même si tous logements n’étaient pas hors d’eau.”Sur Guipry, ça descend de deux centimètres environ toutes les deux heures, donc on en a encore au moins pour une grosse semaine de travail”, a expliqué à des journalistes de l’AFP Romuald Boudry, cadre opérationnel à la Protection civile d’Ille-et-Vilaine.Des renforts sont attendus dimanche soir en provenance d’autres départements “parce qu’on va avoir un gros travail à faire pendant toute la semaine, toujours en collaboration avec les services de l’Etat”, dit-il, devant des bennes déjà remplies.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, ainsi que 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient également en vigilance orange crues l’Eure et le Val-d’Oise (tronçon de l’Epte) ainsi que la Somme pour le fleuve du même nom où “des débordements dommageables sont en cours avec une tendance à la décrue relativement lente.”

A Redon et dans l’ouest, la décrue entamée durera plusieurs jours

La décrue s’est poursuivie dimanche à Redon (Ille-et-Vilaine) et dans les autres communes de l’ouest touchées par des inondations depuis le week-end dernier mais le retour à la normale sera progressif et prendra encore “plusieurs jours”, selon les dernières prévisions.”Si la tendance générale est à l’amélioration, un retour à des conditions normales sans débordements sur l’ensemble du bassin de la Vilaine nécessitera encore plusieurs jours”, indique la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Dimanche matin, 48 routes étaient encore coupées et déviées, notamment dans le secteur de Redon où le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu la veille et où d’importants moyens de pompage ont été déployés pour accélérer la décrue.Dans la région, l’organisme de prévisions Vigicrues n’affichait plus en vigilance orange qu’un seul tronçon, la Vilaine aval, à cheval sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan, qui traverse la ville de Redon.”La décrue est largement amorcée”, indique la municipalité, avec des niveaux inférieurs à ceux relevés mardi, au début des inondations.”Compte tenu de l’amélioration de la situation des crues, le périmètre d’évacuation est levé sur plusieurs rues” dans les quartiers du port et celui du Châtelet, annonce la mairie de Redon, soulignant que certains secteurs encore sous l’eau restent tout de même interdits pour raisons de sécurité. A la faveur de la décrue, environ 70 volontaires de la Croix Rouge, du Centre communal d’action sociale, des scouts et de l’Ordre de Malte, sont mobilisés dimanche après-midi pour commencer des opérations de nettoyage dans les habitations et les locaux d’entreprises. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine côté Loire-Atlantique, des pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service samedi par des plongeurs pour évacuer l’eau qui noie depuis des jours les habitations et la zone commerciale.Au total, les moyens supplémentaires installés dans la zone de Redon sont capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.Le ministre a également promis que le dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, cruciale pour l’indemnisation par les assurances, serait “accéléré” pour Redon et une vingtaine de communes sinistrées dans la région.A Rennes comme à Guipry-Messac plus au sud, durement touchée par les inondations, les opérations de nettoyage allaient bon train ce week-end, même si tous logements n’étaient pas hors d’eau.”Sur Guipry, ça descend de deux centimètres environ toutes les deux heures, donc on en a encore au moins pour une grosse semaine de travail”, a expliqué à des journalistes de l’AFP Romuald Boudry, cadre opérationnel à la Protection civile d’Ille-et-Vilaine.Des renforts sont attendus dimanche soir en provenance d’autres départements “parce qu’on va avoir un gros travail à faire pendant toute la semaine, toujours en collaboration avec les services de l’Etat”, dit-il, devant des bennes déjà remplies.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, ainsi que 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient également en vigilance orange crues l’Eure et le Val-d’Oise (tronçon de l’Epte) ainsi que la Somme pour le fleuve du même nom où “des débordements dommageables sont en cours avec une tendance à la décrue relativement lente.”

A Redon et dans l’ouest, la décrue entamée durera plusieurs jours

La décrue s’est poursuivie dimanche à Redon (Ille-et-Vilaine) et dans les autres communes de l’ouest touchées par des inondations depuis le week-end dernier mais le retour à la normale sera progressif et prendra encore “plusieurs jours”, selon les dernières prévisions.”Si la tendance générale est à l’amélioration, un retour à des conditions normales sans débordements sur l’ensemble du bassin de la Vilaine nécessitera encore plusieurs jours”, indique la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Dimanche matin, 48 routes étaient encore coupées et déviées, notamment dans le secteur de Redon où le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu la veille et où d’importants moyens de pompage ont été déployés pour accélérer la décrue.Dans la région, l’organisme de prévisions Vigicrues n’affichait plus en vigilance orange qu’un seul tronçon, la Vilaine aval, à cheval sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan, qui traverse la ville de Redon.”La décrue est largement amorcée”, indique la municipalité, avec des niveaux inférieurs à ceux relevés mardi, au début des inondations.”Compte tenu de l’amélioration de la situation des crues, le périmètre d’évacuation est levé sur plusieurs rues” dans les quartiers du port et celui du Châtelet, annonce la mairie de Redon, soulignant que certains secteurs encore sous l’eau restent tout de même interdits pour raisons de sécurité. A la faveur de la décrue, environ 70 volontaires de la Croix Rouge, du Centre communal d’action sociale, des scouts et de l’Ordre de Malte, sont mobilisés dimanche après-midi pour commencer des opérations de nettoyage dans les habitations et les locaux d’entreprises. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine côté Loire-Atlantique, des pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service samedi par des plongeurs pour évacuer l’eau qui noie depuis des jours les habitations et la zone commerciale.Au total, les moyens supplémentaires installés dans la zone de Redon sont capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.Le ministre a également promis que le dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, cruciale pour l’indemnisation par les assurances, serait “accéléré” pour Redon et une vingtaine de communes sinistrées dans la région.A Rennes comme à Guipry-Messac plus au sud, durement touchée par les inondations, les opérations de nettoyage allaient bon train ce week-end, même si tous logements n’étaient pas hors d’eau.”Sur Guipry, ça descend de deux centimètres environ toutes les deux heures, donc on en a encore au moins pour une grosse semaine de travail”, a expliqué à des journalistes de l’AFP Romuald Boudry, cadre opérationnel à la Protection civile d’Ille-et-Vilaine.Des renforts sont attendus dimanche soir en provenance d’autres départements “parce qu’on va avoir un gros travail à faire pendant toute la semaine, toujours en collaboration avec les services de l’Etat”, dit-il, devant des bennes déjà remplies.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, ainsi que 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient également en vigilance orange crues l’Eure et le Val-d’Oise (tronçon de l’Epte) ainsi que la Somme pour le fleuve du même nom où “des débordements dommageables sont en cours avec une tendance à la décrue relativement lente.”

Macron à Colmar commémore la Libération et s’octroie un bain de foule

Emmanuel Macron a présidé dimanche la cérémonie pour les 80 ans de la Libération de Colmar, dernière grande ville du front de l’est libérée en 1945, avant de s’octroyer un bain de foule où il a reçu un accueil chaleureux.Le président de la République n’a pas pris la parole au cours de la cérémonie où il a passé en revue des troupes françaises et américaines. La 3e division d’infanterie de l’armée américaine était représentée, celle-là même qui avait participé à la libération la ville.Il a également assisté à un défilé de véhicules militaires d’époque.Emmanuel Macron s’est ensuite octroyé un bain de foule où il a été accueilli chaleureusement par les Alsaciens.Au milieu des nombreuses poignées de main et demandes de selfies, il a toutefois été interpellé par une dame lui demandant de “remettre un peu d’ordre dans le pays”.”J’ai 81 ans j’ai jamais vu un foutoir pareil. A l’Assemblée nationale tout le monde crie. Pourquoi tout le monde crie ? On n’attend pas son tour pour parler ?””Vous avez parfaitement raison. Mais ce n’est pas le président de la République qui peut discipliner les députés”, lui a répondu M. Macron. “Les députés sont élus par le peuple, et si le peuple est sensible à ce que vous dîtes, il n’élira plus de députés qui font le désordre.””Mais il ne faut pas généraliser, vous avez autour de moi des parlementaires (notamment la députée colmarienne Brigitte Klinkert, à ses côtés durant sa déambulation, NDLR) qui ne sont pas comme ça. Il ne faut pas que ceux qui se comportent mal emportent un jugement général”, a-t-il ajouté.Le président a également échangé avec un jeune collégien, notamment sur le thème du harcèlement scolaire, ainsi qu’avec un réfugié afghan qui, au bord des larmes, lui a demandé de faire plus pour les femmes en Afghanistan, où les talibans édictent des règles de plus en plus restrictives à leur encontre.Emmanuel Macron avait déjà assisté aux commémorations pour les 80 ans de la Libération de Strasbourg le 23 novembre dernier. Il avait alors notamment rendu hommage aux Malgré-Nous (Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans l’armée allemande) et annoncé la future panthéonisation de l’historien et résistant Marc Bloch.”A l’occasion de sa visite à Colmar et dans la suite de son discours prononcé pour la Libération de Strasbourg où il a affirmé que +la tragédie des incorporés de force doit être nommée, reconnue et enseignée+, le président m’a annoncé qu’en mémoire et reconnaissance des incorporés de force d’Alsace-Moselle, une plaque commémorative serait apposée à l’Hôtel national des Invalides à Paris, la nécropole militaire nationale qui honore nos morts”, a indiqué Brigitte Klinkert dans un communiqué publié après la visite présidentielle.”Cette annonce forte, fidèle à la promesse de reconnaître et enseigner la tragédie des incorporés de force, est un pas important pour honorer (leur) mémoire”, a-t-elle ajouté.