Chine: ex-ambassadeur en France, le “loup combattant” Lu Shaye nommé aux Affaires européennes
L’ex-ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, dont le mandat a été marqué par plusieurs polémiques, a été nommé à un poste prestigieux, où il est chargé des Affaires européennes, a annoncé jeudi Pékin.En poste à Paris de 2019 à début janvier 2025, M. Lu était longtemps considéré comme l’une des figures d’une diplomatie chinoise offensive et parfois irrévérencieuse, dite des “loups combattants”.La Chine l’a nommé “représentant spécial du gouvernement chinois pour les Affaires européennes”, a indiqué jeudi lors d’un point presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Il “assistera et coordonnera la gestion” des dossiers relatifs à l’Europe et “mènera des consultations et des échanges avec les pays européens et les institutions de l’Union européenne” (UE), a-t-il précisé.L’étendue précise de ses attributions n’était pas claire dans l’immédiat.A titre de comparaison, son prédécesseur Wu Hongbo s’était exprimé publiquement au nom de la Chine sur les affaires liées à l’Europe, avait effectué de nombreuses visites dans des pays de l’UE, ou avait par exemple défendu dans les médias les relations sino-russes dans le contexte de la guerre en Ukraine.Le mandat de Lu Shaye en France a été marqué par certaines déclarations controversées émanant de son ambassade, éloignées du langage diplomatique habituel, notamment contre des chercheurs, journalistes et parlementaires français.En avril 2020, l’ambassade avait critiqué la gestion de la pandémie de Covid-19 en Europe.Elle avait accusé les personnels d'”Ehpad”, sigle désignant en français les maisons de retraite, d’avoir “abandonné leurs postes” et laissé “mourir leurs pensionnaires de faim et de maladie”. L’ambassade avait ensuite expliqué n’avoir pas visé la France mais l’Espagne, où l’armée avait retrouvé des personnes décédées dans ce type d’établissement.Elle avait encore créé la polémique en 2021 en qualifiant de “petite frappe” le chercheur français Antoine Bondaz, à qui elle reprochait des positions “antichinoises”.En 2023, lors d’une interview sur la chaîne d’informations LCI, Lu Shaye avait suscité la controverse en semblant nier la validité de la souveraineté des ex-Républiques soviétiques.Ces deux épisodes avaient entraîné sa convocation au ministère français des Affaires étrangères.Lu Shaye est un “diplomate de haut rang qui connaît bien la situation en Europe” et “nous sommes convaincus” qu’il contribuera “au développement stable et sain des relations Chine-UE”, a déclaré jeudi le porte-parole Guo Jiakun.Â
Adolescents: vapoter cannabis, PTC ou Buddha Blue nuit gravement à la santé, alertent les autorités sanitaires
Vapoter du cannabis ou des cannabinoïdes de synthèse tels que les substances interdites PTC (“Pète ton crâne”) ou Buddha Blue, populaires auprès des adolescents et sur les réseaux sociaux, fait courir des “risques graves pour la santé”, alerte jeudi l’agence du médicament.Troubles psychiatriques – hallucinations, idées suicidaires, attaques de panique -, mais aussi digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales), cardiovasculaires (tachycardie, douleur thoracique), problèmes rénaux, addiction sévère avec syndrome de sevrage ou encore malaises, amnésies, pertes de connaissance, convulsions… la liste des “effets indésirables graves” provoqués par la consommation de ces substances psychoactives est longue.Loin de réduire les risques liés à l’usage de ces produits illicites, le vapotage – ou cigarette électronique – “peut au contraire les augmenter, l’action des produits étant plus rapide”, indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un avis publié jeudi.”On constate la promotion persistante sur les réseaux sociaux de pratiques dangereuses, et on souhaiterait appeler à la vigilance tous les publics, mais particulièrement les plus jeunes”, dit à l’AFP Agnès Laforest-Bruneaux, directrice adjointe de la direction de la surveillance de l’ANSM.Les adolescents inhalent des e-liquides, “obtenus sur internet, dans la rue ou au lycée, auprès de camarades” tels que PTC (“Pète ton crâne”), ou Buddha Blue, “des produits très concentrés”, explique-t-elle. Et certains “ne se sentent pas bien, ont une tachycardie, des hallucinations, perdent le lien avec la réalité… vont aller aux urgences”.”Ces substances vapotées, des cannabinoïdes, sont des stupéfiants: elles sont interdites et présentent des risques graves pour la santé, alors que ce mode de consommation peut être perçu comme moins risqué”, précise Mme Laforest-Bruneaux.Le PTC peut en effet contenir “plusieurs cannabinoïdes de synthèse, des substances qui imitent l’effet du cannabis mais dont la puissance peut être supérieure”, indique l’ANSM, dont le suivi, entamé en 2019 – enrichi des données de Drogues Info Service et des cas rapportés aux centres antipoison – a porté en France sur 215 cas (dont un décès) en 2021-2022 et 139 en 2023-2024.”Ca n’est pas exhaustif, mais ça permet de donner une tendance, d’identifier de nouvelles substances qui apparaissent”, indique la responsable de l’ANSM.- Progression de l’addiction chez les plus jeunes -“Fin 2024, nous sont parvenus des signalements très rapprochés, d’effets indésirables graves chez des lycéens, qui ont nécessité des hospitalisations assez longues et, sur 2023-2024, la moitié des cas qui nous sont déclarés sont des cas graves, dont près de la moitié concernent des mineurs”, détaille-t-elle. Plus inquiétant encore, “à moyen et long terme”, pour “les usagers chroniques”, on constate une “addiction et une dépendance importantes, en forte progression, avec des symptômes de manque, notamment chez les consommateurs les plus jeunes”, précise Mme Laforest-Bruneaux.L’ANSM invite les usagers de cigarette électronique à la vigilance lorsqu’ils se procurent des e-liquides susceptibles de contenir des cannabinoïdes de synthèse aux compositions et aux dosages variables. Elle exhorte en outre à ne pas faire de mélanges “maison” de produits qui “augmentent les risques d’intoxication pouvant mener à des hospitalisations”.En cas d’intoxication liée au vapotage, se manifestant par “des nausées et vomissements, malaise, amnésie, convulsion, perte de connaissance, épisode délirant” ou encore des “hallucinations ou idées suicidaires”, l’agence appelle à contacter sans délai le Samu (15), les pompiers (18) ou les services d’urgence.Elle rappelle qu’en cas de dépendance à des produits de vapotage – hors nicotine-, des “consultations jeunes consommateurs” proposent aux moins de 25 ans, un service gratuit et confidentiel d’accueil, d’écoute et de conseil.Le site drogues-info-service.fr fournit les informations permettant de trouver une prise en charge adaptée, par un médecin ou une structure spécialisée.A destination des urgentistes, l’ANSM rappelle que détecter les cannabinoïdes de synthèse “est complexe et nécessite des analyses spécifiques réalisées par les laboratoires spécialisés”.
Gucci, en crise, va changer de styliste pour tenter de remonter la pente
Gucci, en difficulté, a annoncé jeudi se séparer de son styliste Sabato de Sarno, arrivé il y a deux ans seulement à la direction créative de la marque de luxe italienne dont les contre-performances plombent l’activité de sa maison mère Kering.A la Bourse de Paris, le titre Kering perdait 2,50% (à 238 euros) vers 10H15, dans un marché en hausse de 0,63%.Dans un communiqué jeudi matin, Gucci a annoncé “la fin de sa collaboration avec le directeur de la création Sabato De Sarno”, sans plus de détails sur les raisons de cette séparation.”Le défilé automne-hiver 2025 du 25 février à Milan sera présenté par le studio de création de Gucci. La nouvelle direction artistique sera annoncée en temps voulu”, a indiqué la marque florentine au double G, fondée par Guccio Gucci en 1921.Le styliste napolitain Sabato De Sarno, 42 ans – notamment passé chez Valentino, Prada ou encore Dolce & Gabbana – avait pris la tête de la direction de la création de Gucci après le départ fin 2022 d’Alessandro Michele.Ce dernier, resté en poste pendant sept ans, avait donné à la griffe un nouveau souffle avec des collections audacieuses, souvent très fleuries et colorées, marquant toutefois le pas dans ses ventes les dernières années face à la concurrence.Loin des excentricités de son précédesseur, Sabato de Sarno avait préféré miser sur des collections plus minimalistes pour la marque florentine, une rupture de style n’ayant cependant pas permis de raviver la flamme de Gucci, marque phare de Kering qui représente près de 50% des ventes de sa maison mère et les deux tiers de sa rentabilité opérationnelle. Au cours du troisième trimestre 2024, Gucci avait été “particulièrement” affecté “par les conditions de marché, notamment en Asie Pacifique”, avait indiqué en octobre dernier Kering, dirigé par François-Henri Pinault.Sur cette période, les ventes de Gucci s’étaient ainsi effondrées de 26% à 1,64 milliard d’euros, entraînant dans sa chute Kering qui avait fait état d’un chiffre d’affaires en baisse au niveau du groupe de 15%, à 3,79 milliards d’euros.- “trop bon chic-bon genre”? -A l’époque, la banque Bernstein avait estimé que cette contre-performance “soulève des questions sur la stratégie et l’orientation actuelles de Gucci”. “La question est de savoir si le Gucci de Sabato De Sarno est peut-être trop +bon chic, bon genre+ pour être reconnu et désiré par les consommateurs potentiels de Gucci”, et aussi “de savoir si les consommateurs potentiels de Gucci l’apprécient et sont prêts à dépenser de l’argent pour l’acquérir. Jusqu’à présent, la réponse a été de toute évidence +non+”, écrivaient ainsi les analystes de la banque en octobre. Dans une note jeudi, les analystes de RBC estiment que le départ de Sabato de Sarno “n’est pas une énorme surprise au vu de la sous-performance de Gucci par rapport à ses pairs”, tandis que ceux de Citi s’étonnent pour leur part de cette annonce juste “avant les résultats annuels” de Kering prévus le 11 février qui “rajoute de l’incertitude”.Kering a pourtant déployé les grands moyens pour redresser Gucci: début octobre, il avait nommé un nouveau directeur général pour la marque, Stefano Cantino, succédant à Jean-François Palus, un proche de François-Henri Pinault nommé en juillet 2023 de manière transitoire à la tête de Gucci pour reprendre en main la griffe et la mettre sur la voie du redressement.Dans le communiqué de Gucci jeudi, Francesca Bellettini, la directrice générale adjointe de Kering en charge du développement des Maisons, fait part de la volonté de la maison et de ses équipes pour “conduire Gucci vers une réaffirmation de son leadership dans la mode et vers une croissance durable”.
Fusillade en Suède: des armes retrouvées sur les lieux de la tuerie
L’auteur présumé de la fusillade d’Örebro en Suède portait plusieurs armes lorsqu’il a commis son massacre mardi, selon la police et la presse suédoise, laquelle dresse le portrait d’un homme vivant reclus depuis des années.Plusieurs armes ont été retrouvées dans le centre de formation pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède, où un homme a tué 10 personnes mardi, a annoncé jeudi un porte-parole de la police à l’AFP.”Nous avons trouvé plusieurs armes, il s’agit d’armes longues, c’est-à -dire de fusils”, a-t-il déclaré. Selon la presse suédoise, l’auteur de l’attaque, qui s’est probablement suicidé, détenait un permis pour quatre armes de chasse.Le tueur, identifié par la presse suédoise comme étant Rickard Andersson et âgé de 35 ans, était “manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a souligné mercredi la police.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques, rapporte la presse. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Selon Aftonbladet, il aurait caché ses armes dans un étui à guitare et aurait revêtu une tenue militaire dans les toilettes du centre de formation avant que la fusillade ne commence. La chaîne TV4 a diffusé une vidéo filmée par un étudiant qui se cachait dans les toilettes. On entend des coups de feu à l’extérieur et, après que TV4 a isolé le son, on peut entendre une personne crier “Vous allez quitter l’Europe!”. La chaîne relève que le centre d’éducation abritait également des cours de suédois pour les immigrés.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par des violences entre bandes criminelles.- “Incompréhensible” -Cette fusillade, “la pire tuerie de masse” de l’histoire suédoise selon le Premier ministre Ulf Kristersson, a bouleversé le pays.Le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et M. Kristersson se sont rendus à Örebro mercredi après-midi et ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu du drame.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a affirmé le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Sur place, des anonymes continuent de venir glisser des mots, des fleurs et des bougies.”Il y a aussi +beaucoup+ d’amour dans le monde. Cela peut être facile à oublier après un acte aussi haineux que celui-ci…”, peut-on lire parmi les tulipes, roses et chrysanthèmes.Retraitée de 68 ans, Margaretha est venue déposer une bougie sur un sol givré.Vêtue d’un manteau noir, capuche relevée et lunettes de soleil vissées sur le nez, elle raconte son effroi sous un soleil hivernal.”C’est incompréhensible, je ne suis pas étonnée mais c’est incompréhensible”, dit-elle à l’AFP. “Il y a tellement de fusillades, d’explosions, c’est devenu notre quotidien maintenant, malheureusement”.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées.Après la fusillade, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”, ont précisé mercredi les services de santé de la région.La sixième personne a été plus légèrement blessée.
Fusillade en Suède: des armes retrouvées sur les lieux de la tuerie
L’auteur présumé de la fusillade d’Örebro en Suède portait plusieurs armes lorsqu’il a commis son massacre mardi, selon la police et la presse suédoise, laquelle dresse le portrait d’un homme vivant reclus depuis des années.Plusieurs armes ont été retrouvées dans le centre de formation pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède, où un homme a tué 10 personnes mardi, a annoncé jeudi un porte-parole de la police à l’AFP.”Nous avons trouvé plusieurs armes, il s’agit d’armes longues, c’est-à -dire de fusils”, a-t-il déclaré. Selon la presse suédoise, l’auteur de l’attaque, qui s’est probablement suicidé, détenait un permis pour quatre armes de chasse.Le tueur, identifié par la presse suédoise comme étant Rickard Andersson et âgé de 35 ans, était “manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a souligné mercredi la police.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques, rapporte la presse. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Selon Aftonbladet, il aurait caché ses armes dans un étui à guitare et aurait revêtu une tenue militaire dans les toilettes du centre de formation avant que la fusillade ne commence. La chaîne TV4 a diffusé une vidéo filmée par un étudiant qui se cachait dans les toilettes. On entend des coups de feu à l’extérieur et, après que TV4 a isolé le son, on peut entendre une personne crier “Vous allez quitter l’Europe!”. La chaîne relève que le centre d’éducation abritait également des cours de suédois pour les immigrés.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par des violences entre bandes criminelles.- “Incompréhensible” -Cette fusillade, “la pire tuerie de masse” de l’histoire suédoise selon le Premier ministre Ulf Kristersson, a bouleversé le pays.Le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et M. Kristersson se sont rendus à Örebro mercredi après-midi et ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu du drame.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a affirmé le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Sur place, des anonymes continuent de venir glisser des mots, des fleurs et des bougies.”Il y a aussi +beaucoup+ d’amour dans le monde. Cela peut être facile à oublier après un acte aussi haineux que celui-ci…”, peut-on lire parmi les tulipes, roses et chrysanthèmes.Retraitée de 68 ans, Margaretha est venue déposer une bougie sur un sol givré.Vêtue d’un manteau noir, capuche relevée et lunettes de soleil vissées sur le nez, elle raconte son effroi sous un soleil hivernal.”C’est incompréhensible, je ne suis pas étonnée mais c’est incompréhensible”, dit-elle à l’AFP. “Il y a tellement de fusillades, d’explosions, c’est devenu notre quotidien maintenant, malheureusement”.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées.Après la fusillade, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”, ont précisé mercredi les services de santé de la région.La sixième personne a été plus légèrement blessée.
Sri Lanka stumble to 144-5 in second Australia Test
Australia snared four wickets in the space of a chaotic hour to leave Sri Lanka reeling at 144-5 at tea on day one of the second Test in Galle on Thursday.Sri Lanka had looked to be in control at 93-1, putting behind them the loss of the first Test by an innings and 242 runs last week.But the cream of Sri Lanka’s batting order crumbled to hand the initiative to Australia.Dinesh Chandimal, Sri Lanka’s standout performer in the first Test amid the wreckage, was once again a rock in the middle, holding firm with an unbeaten 70.Playing the spinners with soft hands and nimble footwork, the former captain put on a masterclass in how to bat on a surface with plenty to offer for the slow bowlers.Chandimal was proactive, keeping the scoreboard ticking with sharp running between the wickets and dispatching loose deliveries with authority.His 70-run stand with Dimuth Karunaratne was steadying the ship when Nathan Lyon struck, breaking the partnership.Karunaratne — in his 100th and final Test — was slow to bring his bat down, dragging the ball onto the stumps and handing Australia a crucial breakthrough.The middle order offered little resistance.Angelo Mathews, normally the man for a crisis, played a rash stroke, chasing a wide delivery from Lyon.Kamindu Mendis then threw his wicket away, falling to part-timer Travis Head, with Steve Smith pouncing at slip.Skipper Dhananjaya de Silva produced the most baffling dismissal, attempting an extravagant square drive off Mitchell Starc’s first ball, only to be snapped up at gully.Kusal Mendis joined Chandimal in an attempt to rebuild, but with Australia attacking relentlessly and their spinners extracting turn and bounce, the damage was done.The afternoon collapse left Sri Lanka playing catch-up, with Australia in the driver’s seat.Sri Lanka made three changes to the side that slumped to their heaviest Test defeat in the series opener, bringing in Pathum Nissanka, Lahiru Kumara and Ramesh Mendis.Australia handed a debut to 21-year-old all-rounder Cooper Connolly, who can bat in the lower middle order and bowls left-arm spin. Off-spinner Todd Murphy was left out from the side that easily won the first Test.