Naissance d’une girafe au parc zoologique de Paris, une première depuis 2019

Une girafe de Kordofan est née le 12 septembre au parc zoologique de Paris, une première depuis 2019, qui marque “une étape importante pour la conservation de cette espèce” en danger critique d’extinction.Le girafon est dès à présent visible dans la maison des girafes, depuis la galerie intérieure accessible aux visiteurs, précise le zoo dans un communiqué. Dans les prochaines semaines, il poursuivra son développement aux côtés de sa mère et découvrira progressivement les enclos extérieurs.La petit femelle est née au coeur d’un groupe de huit femelles, “sous l’attention vigilante de sa mère déjà expérimentée, dont l’instinct maternel s’est exprimé immédiatement”, se félicite le parc, géré par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). La “relation mère-jeune semble déjà bien établie”, souligne-t-il.Après une gestation de 14 mois, la naissance a eu lieu au petit matin au sein de la maison des girafes du parc, sur un lit de paille. Les girafes mettent bas debout, ce qui implique une chute d’environ deux mètres pour le nouveau-né. La jeune girafe pèse désormais 44 kg pour environ 165 cm, un “petit gabarit pour un girafon”. Elle a été observée en train de téter longuement quelques heures après sa naissance, un “comportement très encourageant” et son “état de santé est jugé très satisfaisant”Elle a fait l’objet d’un “suivi rigoureux” par les équipes vétérinaires et animalières, avec deux premiers contrôles à 24 heures puis à 72 heures: prise de sang, pesée, désinfection de l’ombilic…Il s’agit de la première naissance de girafe au parc zoologique de Paris depuis 2019 et de la 160e depuis sa création en 1934.Chaque année en Europe, une soixantaine de girafons voient le jour pour une population globale de plus de 750 girafes dans les parcs zoologiques européens. Avec cette naissance, le parc zoologique de Paris en accueille onze, dont deux mâles adultes. Les girafes du Kordofan sont classées “en danger critique d’extinction” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Leur population a chuté de près de 40% en trente ans en raison du braconnage et de la perte d’habitat. 

Végétalisation, rooftops branchés: Paris à la conquête de ses toits-terrasses

Partagés, végétalisés, branchés: les toits-terrasses parisiens constituent un vivier de potentiels “espaces de vie” encore sous-exploités, qui fait rêver acteurs concernés et politiques, malgré les contraintes techniques et financières qu’implique leur aménagement.L’avenir de Paris peut-il s’écrire perché ? Sur les 128.000 toitures recensées par l’atelier parisien d’urbanisme (Apur) en 2022, 18% sont plates, et donc potentiellement exploitables. “Il y a certainement une aspiration” nouvelle à prévoir des toits “accessibles” et “aménagés” pour les bâtiments neufs comme pour les projets de réhabilitation, soutient Sophie Rousset-Rouvière, déléguée générale de l’Association professionnelle française de la végétalisation de l’îlot bâti et des infrastructures urbaines. Son association co-pilote, avec le principal syndicat du secteur de l’étanchéité, les “Paris Rooftop Days”, événement organisé jusqu’à dimanche pour promouvoir l’aménagement des toits-terrasses de Paris et leurs possibilités en tant qu'”espace de vie”, souligne la professionnelle. Parmi les toits mis en valeur, celui de l’opéra Bastille, exploité depuis 2018 par un projet d’agriculture urbaine mené par l’entreprise Topager.En tout, 2.500 m2 de toiture ont été mis à disposition pour la culture de “tomates, courgettes, courges, pommes, pommes de terre, petits fruits”, liste le maraîcher Arnaud Boudon en arpentant les rangées plantées sur l’un des toits-terrasses du monumental opéra parisien.Il souligne le potentiel d’un tel aménagement, isolant pour le toit du bâtiment et favorisant le développement d’une biodiversité.- 2% des toits parisiens – L’Apur recense 3.500 toitures végétalisées à Paris, soit 2% des toits de la capitale ; un chiffre encore trop bas selon Mme Rousset-Rouvière, qui pointe aussi que 8% des bâtiments neufs en France sont végétalisés aujourd’hui.En cas de réhabilitation pour des projets de végétalisation, de mise en place de panneaux photovoltaïques ou de sécurisation pour l’accès aux usagers, les travaux impliquent “des contraintes techniques” et “un budget” conséquent, souligne-t-elle, d’où les efforts des “Paris rooftop days” pour les justifier.Pour autant, des volontés politiques existent pour donner une utilité aux toits-terrasses. Emmanuel Grégoire, candidat PS à la mairie de Paris, les qualifie de “gisement extraordinaire d’espace supplémentaire”.Perché sur le toit du collège Pailleron, dans le 19e arrondissement, il déroulait jeudi son “projet d’activation des toits”, tandis que derrière lui une classe de troisième était occupée à planter de la mâche dans le potager.Au-delà de l’agriculture urbaine, pour laquelle des programmes municipaux existent déjà, le candidat envisage un accompagnement des copropriétés et des bâtiments publics pour aménager leurs toitures plates en “espaces de jeux” ou de “pique-nique” par exemple. – “Droit au ciel” -Revendiquant un “droit au ciel” pour les citoyens, l’actuel conseiller municipal imagine des “lieux de convivialité associatifs, partagés et pas privatifs”. “Je crois que tout le monde a compris la magie des rooftops, mais aujourd’hui ils sont très largement privatisés.” De fait, la plupart des toits accessibles au public dans la capitale sont pour l’instant ceux d’hôtels, bars et restaurants tendance, qui profitent de leur vue imprenable pour justifier des tarifs plus élevés qu’ailleurs.Au Mama Shelter, chaîne d’hôtels implantée pour la première fois à Paris en 2008, le toit-terrasse relève d'”une vraie volonté d’avoir un extérieur, surtout à Paris”, juge Lou Salomé, responsable commerciale de l’établissement installé dans l’Ouest parisien.”Ca cartonne parce que c’est aujourd’hui ce que les gens recherchent. On est toute la journée dans un bureau… Pouvoir prendre l’air, boire un verre, manger, ça fait tout de suite la différence”, ajoute-t-elle.Une dizaine de rooftops ouvrent chaque année dans la capitale à l’approche de l’été, estime Paul Dufour, créateur de la plateforme événementielle .A la création de son blog en 2015, l’entrepreneur avait comptabilisé 25 rooftops ouverts au public à Paris, contre “environ 150” aujourd’hui.Une explosion en 10 ans qui n’a pas échappé aux organisateurs des “Paris Rooftop Days” qui assurent vouloir favoriser l’accès aux toits “au plus grand nombre”, relève Sophie Rousset-Rouvière.

Protesters gather again in MadagascarSat, 27 Sep 2025 12:53:15 GMT

Hundreds of mostly young protesters faced off against security forces in Madagascar’s capital Saturday days after an anti-government demonstration erupted into clashes and looting.Police used rubber bullets and teargas to disperse crowds at Thursday’s protest, which was called to condemn persistent water and power cuts in the impoverished nation but descended into violence as stores …

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Le magnat des mines qui ne voulait plus être un “énorme pollueur”

Amarré à Manhattan à l’occasion d’un mini-sommet sur le climat à New York, un navire détonne. Long de 75 mètres, ce bateau jadis utilisé pour la gestion de plateformes de forage en mer incarne désormais la volonté d’un magnat australien de décarboner son empire minier.Le Green Pioneer, comme il a été rebaptisé, est l’un des premiers bateaux au monde à fonctionner à l’ammoniac, une prouesse technologique qui lui permet de ne pas émettre de gaz à effet de serre.À son bord, Andrew Forrest, qui est à la tête du géant minier Fortescue, assume sans détour: “Nous sommes aujourd’hui un énorme pollueur”.”Mais nous changeons vite. D’ici cinq ans, nous cesserons de brûler des combustibles fossiles”, assure le milliardaire auprès de l’AFP.Alors que le retour au pouvoir de Donald Trump s’est traduit par une marche arrière toute en matière de climat, notamment dans le monde des affaires, ce magnat de l’industrie du minerai de fer, l’une des plus polluantes au monde, assume son cap.Son entreprise investit des milliards de dollars pour verdir ses opérations. Et le Green Pioneer est le premier navire d’une flotte de bateaux à l’ammoniac qu’il ambitionne de construire pour livrer ses marchandises.Contrairement au fioul, la combustion complète d’ammoniac ne produit pas de carbone mais seulement de l’azote et de l’eau, une révolution dans le domaine très polluant du transport maritime.- “Zéro réel” -À 63 ans, Andrew Forrest est un habitué des sommets internationaux, où il côtoie des dirigeants comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour promouvoir sa vision climatique.Alors que d’autres grands entrepreneurs revendiquent leur neutralité carbone grâce à l’achat de “crédits carbone” issus de projets de reforestation ou de captage de carbone, l’Australien dénonce lui une imposture.Ces crédits sont “scientifiquement discrédités”, tonne l’énergique homme d’affaires, dont la fortune dépasse les 16 milliards de dollars selon Forbes. Et d’affirmer qu’il vise lui “le zéro réel”, c’est-à-dire l’arrêt pur et simple des émissions.Y parvenir d’ici 2030 dans l’un des secteurs les plus polluants au monde relèverait de l’exploit. Mais M. Forrest y croit. Son plan repose sur le remplacement d’engins miniers tournant au diesel par d’autres électriques, la construction de vastes parcs éoliens et solaires ou encore le recours à des camions de transport électriques.Il veut même aller plus loin en révolutionnant la manière dont le minerai de fer est transformé en fonte, l’étape la plus polluante, en remplaçant le coke (combustible riche en carbone) par de l’hydrogène “vert”, produit à partir d’énergies renouvelables.”Les engagements climatiques de Fortescue tranchent nettement avec ceux de ses concurrents”, relève auprès de l’AFP Simon Nicholas, spécialiste du secteur à l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Même une réalisation partielle de son objectif de traitement par hydrogène serait révolutionnaire, abonde-t-il.- “Probusiness”-Les obstacles techniques restent toutefois considérables: l’hydrogène “vert” demeure coûteux, et il n’est pas certain que cette technique fonctionne pour des minerais de qualité inférieure.S’ajoute à cela l’impact écologique intrinsèque à l’extraction minière.”Détruire des portions de forêts, notamment ses sols, pour mener des opérations minières, même sans énergies fossiles, ce n’est pas du +zéro réel+”, relève ainsi auprès de l’AFP Oscar Soria, du groupe de réflexion environnemental The Common Initiative.L’engagement de M. Forrest, également philanthrope, découle d’une prise de conscience personnelle.En 2014, un accident de randonnée le laisse temporairement en fauteuil roulant. Encouragé par ses enfants, il reprend alors ses études et décroche un doctorat en écologie marine.”Cela m’a convaincu de consacrer toute mon énergie à combattre cette menace (du changement climatique, ndlr), qui est bien plus grave que les enjeux géostratégiques, la politique ou quoi que ce soit d’autre”, confie-t-il.Et alors que l’administration Trump accuse cette lutte de provoquer une catastrophe économique, le milliardaire défend une autre vision.”Ne nous accusez pas d’être antibusiness. Nous sommes les plus probusiness au monde”, clame-t-il, pointant la nécessité pour les industries de s’adapter.

US to revoke Colombian president’s visa over ‘incendiary actions’

The US State Department said it would revoke the visa of Colombia’s leftist President Gustavo Petro, who returned to Bogota on Saturday after being accused of “incendiary actions” during a pro-Palestinian street protest in New York.Petro was in New York for the UN General Assembly, where he fiercely rebuked US President Donald Trump’s administration and called for a criminal inquiry into recent US strikes on alleged drug trafficking boats in the Caribbean in his Tuesday address.The Colombian leader shared video on social media of himself speaking through megaphone to a large crowd on Friday, calling on “nations of the world” to contribute soldiers for an army “larger than that of the United States.””That is why, from here in New York, I ask all soldiers in the United States Army not to point their rifles at humanity. Disobey Trump’s order! Obey the order of humanity!” Petro said.The State Department said on social media that Petro had “stood on a NYC street and urged US soldiers to disobey orders and incite violence.””We will revoke Petro’s visa due to his reckless and incendiary actions,” it said.Petro struck a defiant note after leaving New York for Bogota, saying that he considered himself a “free person in the world.””I arrived in Bogota. I no longer have a visa to travel to the USA. I don’t care,” he wrote on social media early Saturday.He added that he was “not only a Colombian citizen but also a European citizen” which meant he would not require a visa but instead use the Electronic System for Travel Authorization (ESTA) for entry into the United States.Petro said unarmed “poor young people” died in the strikes — more than a dozen in total — but Washington contends the actions are part of a US anti-drug operation off the coast of Venezuela, whose president Washington accuses of running a cartel.Trump has dispatched eight warships and a submarine to the southern Caribbean, and the biggest US deployment in years has raised fears in Venezuela of an invasion.Petro, whose country is the world’s biggest cocaine producer, has said he suspects some of those killed in the US boat strikes were Colombian.Last week, the Trump administration decertified Colombia as an ally in the fight against drugs, but stopped short of economic sanctions.The countries are historical allies, but ties have soured under Petro — Colombia’s first leftist leader.The South American country’s Interior Minister Armando Benedetti wrote on social media Friday night that Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s visa should have been revoked rather than Petro’s.”But since the empire protects him, it’s taking it out on the only president who was capable enough to tell him the truth to his face,” Benedetti said.

Philippines: le bilan passe à 11 morts après le passage de la tempête Bualoi

Les autorités des Philippines ont annoncé samedi un nouveau bilan de 11 morts après le passage de la violente tempête Bualoi, qui se dirige vers le Vietnam.Bualoi a balayé vendredi plusieurs îles du centre des Philippines, renversant des arbres et des pylônes électriques, arrachant les toits des maisons et provoquant des inondations qui ont contraint 400.000 personnes à évacuer leur domicile. La petite île de Biliran a été l’une des plus touchées, avec huit morts et deux disparus, a déclaré à l’AFP Noel Lungay, responsable provincial de la gestion des catastrophes naturelles, joint par téléphone. “Il y a eu des inondations massives et certaines routes étaient encore sous les eaux tôt ce matin”, a-t-il décrit, ajoutant que “les personnes évacuées commencent à regagner leurs domiciles à mesure que le temps s’améliore”.Les autorités avaient précédemment annoncé la mort de trois autres personnes sur les îles de Masbate et Ticao, proches de Biliran. Quatorze personnes restent portées disparues dans le centre des Philippines, ont indiqué les autorités, sans plus de détails. Plus de 200.000 personnes se trouvent toujours dans des centres d’évacuation, situés sur la trajectoire de la tempête. Bualoi est arrivée dans la foulée du super typhon Ragasa, qui a fait 14 morts dans le nord des Philippines. Après avoir balayé l’archipel, Bualoi poursuit sa route samedi dans la mer de Chine méridionale et doit atteindre la côte centrale du Vietnam dimanche après-midi, selon le service météorologique des Philippines.Ces tempêtes surviennent alors que parmi la population philippine la colère grandit au sujet d’un scandale de corruption impliquant de faux projets d’infrastructures anti-inondations qui auraient coûté des milliards de dollars au contribuable. Chaque année, au moins 20 tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées.Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.

UN sanctions on Iran set to return as nuclear diplomacy fades

Iranian President Masoud Pezeshkian on Saturday slammed as “unacceptable” what he described as US demands that Tehran hand over its enriched uranium, as sweeping UN sanctions loomed after nuclear talks collapsed.Earlier this month, the UN nuclear watchdog reported that Iran’s stockpile of uranium enriched up to 60 percent had risen to an estimated 440.9 kilogrammes as of June 13, an increase of 32.3 kilogrammes since May 17.Though Iran allowed inspectors back into its sites, Western powers said they saw insufficient progress to justify delaying sanctions, after a week of top-level diplomacy at the UN General Assembly.European powers triggered the “snapback” mechanism a month ago, accusing Tehran of failing to comply with requirements over its nuclear program — including through countermeasures it launched in response to Israeli and US strikes in June.Pezeshkian on Saturday told reporters in New York that Washington had asked Tehran to relinquish all of its enriched uranium in exchange for a three-month reprieve from sanctions.The United States “wants us to hand over all our enriched uranium to them, and in return they would give us three months” exemption from sanctions, Pezeshkian told reporters in New York before leaving for Tehran.”This is by no means acceptable,” he said.He previously said France had made a similar proposal, offering only a one-month delay.”Why would we put ourselves in such a trap and have a noose around our neck each month?” he asked, accusing the United States of pressuring Europeans not to compromise.- ‘Null and void’ -Pezeshkian reiterated that Iran had no intention of developing nuclear weapons, charging that Washington and Israel were instead using pressure to try to topple the Islamic republic.Talks over Iran’s nuclear program had also involved Steve Witkoff — Special Envoy of US president Donald Trump — who said Washington did not want to harm Iran and was open to further discussions.But Pezeshkian dismissed him as unserious, saying he backtracked on earlier understandings that collapsed after Israel launched its latest military campaign on Iran in June.Meanwhile, Iran recalled its envoys from Britain, France and Germany for consultations after the three countries triggered the sanctions mechanism, state television reported.The measures, due to take effect at 0000 GMT Sunday (8:00 pm Saturday in New York), will reinstate a global ban on dealings with companies, people and organisations accused of involvement in Iran’s nuclear and ballistic missile programs.The sanctions are aimed at imposing new economic pain to pressure Iran, but it remains to be seen if all countries will enforce them.Russian deputy ambassador Dmitry Polyansky said Friday that Moscow, a top partner of Iran, considered the reimposition of sanctions “null and void.”Russia and China sought at the Security Council Friday to delay the reimposition of sanctions until April but failed to muster enough votes.- ‘Maximum pressure’ -The United States already has unilateral sanctions on Iran and has tried to force all other countries to stop buying Iranian oil, although companies from China have defied the pressure.Trump imposed a “maximum pressure” campaign during his first term when he withdrew from a landmark 2015 nuclear agreement negotiated under former president Barack Obama, which had offered sanctions relief in return for drastic curbs on Iran’s nuclear program.The new sanctions mark a “snapback” of the UN measures that were suspended under the 2015 deal, which had been strongly supported by Britain, France and Germany after Trump’s withdrawal.The International Crisis Group, which studies conflict resolution, said in a report that Iran seemed dismissive of the snapback as it had already learned to cope with the US sanctions.But it noted that the snapback was not easy to reverse as it would require consensus at the Security Council.”It is also likely to compound the malaise around an economy already struggling with high inflation, currency woes and deepening infrastructure problems,” the report said.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in a defiant UN address Friday urged no delay in the snapback and hinted that Israel was willing to again strike Iran’s nuclear program, after the 12 days of bombing in June that Iranian authorities say killed more than 1,000 people.Pezeshkian said that Iran would not retaliate against the sanctions by leaving the nuclear Non-Proliferation Treaty, warning that unnamed powers were seeking a “superficial pretext to set the region ablaze.”