Les taxis obtiennent une réunion samedi au ministère des Transport en présence de François Bayrou

Les taxis ont obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre, après une quatrième journée de mobilisation jeudi au cours de laquelle ils ont manifesté contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des VTC.François Bayrou “ouvrira” cette réunion avec les représentants des taxis, a annoncé son entourage jeudi soir.Il s’agira “d’échanger” avec la profession mobilisée depuis lundi, a-t-on précisé de même source. La réunion est organisée par le ministère des Transports.”Je pense qu’ils ont constaté la détermination des taxis”, a déclaré Rachid Boudjema, le président de l’Union Nationale des Taxis Ensemble, sur France Info.Jeudi, 1.700 taxis se sont mobilisés dans l’Hexagone dont 960 à Paris, selon la préfecture.A Pau (Pyrénées-Atlantiques), la ville de François Bayrou devenue l’un des centres de la mobilisation, des centaines de taxis selon leurs représentants, 100 selon la police, se sont mobilisés.- “Geler” pour le PS -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés. Approuvée le 16 mai par le gouvernement dans un arrêté, elle doit entrer en vigueur le 1er octobre.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Mais ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.Dans une interview au Parisien, Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance maladie, a assuré que “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.”On veut construire un modèle +vertueux+ avec les taxis : économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance Maladie”, a-t-il ajouté en estimant “essentiel, avant sa mise en œuvre, d’expliquer en détail cette nouvelle convention et de rassurer sur les points qui auraient été mal compris”.A Pau, des taxis ont rencontré Olivier Faure, patron des députés PS, dans la ville pour dédicacer son dernier livre.”Je souhaite qu’on puisse geler cette convention, qui n’est pas d’ailleurs entrée en vigueur. Ca suppose que d’ici là, il y ait une vraie discussion”, a-t-il déclaré sur BFMTV à l’issue de la rencontre.Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 300 taxis étaient mobilisés selon la préfecture de police.Ils bloquaient à nouveau une des principales artères du centre-ville de Marseille, rejoints par des taxis des Alpes-Maritimes, du Var ou encore plus loin des Hautes-Alpes.A Paris, 650 taxis venus de toute la France ont bloqué le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, selon la police. Un barrage filtrant a aussi été mis en place à l’entrée de l’aéroport Charles-de-Gaulle, avant qu’une cinquantaine de taxis ne partent en opération escargot. D’autres ont ralenti la circulation aux abords du parc Disneyland Paris.- “Plus le choix” -Des chauffeurs marseillais se disaient jeudi prêts à poursuivre le mouvement autant de temps qu’il faudra malgré les pertes de chiffre d’affaires, qu’ils estiment entre 1.000 et 2.600 euros sur l’échelle d’une semaine.”Maintenant, on n’a plus le choix. On est tous ensemble. Moi, je serai là jusqu’au bout”, a lancé à l’AFP Thibault Lafontaine, vice-président de l’Union des taxis du 83 (Var).”On a des exemples assez poignants de gens qu’on transporte qui vous expliquent qu’ils ont un hôpital à 20 km, mais qu’il ne peut pas les soigner”, a-t-il expliqué. “Donc les gens font 150 km. Et donc c’est pour ça que ça a augmenté. Si ça a augmenté, c’est parce que la population vieillit, la population est plus malade et on a détruit le système de santé”.Les taxis marseillais ont prévu de distribuer des tracts vendredi devant des hôpitaux. A Paris, ils se sont donné comme objectif de bloquer les gares et de ralentir plusieurs boulevards.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber. Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC. Le syndicat de VTC Union-Indépendants a appelé de son côté à “l’apaisement”.

Les taxis obtiennent une réunion samedi au ministère des Transport en présence de François Bayrou

Les taxis ont obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre, après une quatrième journée de mobilisation jeudi au cours de laquelle ils ont manifesté contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des VTC.François Bayrou “ouvrira” cette réunion avec les représentants des taxis, a annoncé son entourage jeudi soir.Il s’agira “d’échanger” avec la profession mobilisée depuis lundi, a-t-on précisé de même source. La réunion est organisée par le ministère des Transports.”Je pense qu’ils ont constaté la détermination des taxis”, a déclaré Rachid Boudjema, le président de l’Union Nationale des Taxis Ensemble, sur France Info.Jeudi, 1.700 taxis se sont mobilisés dans l’Hexagone dont 960 à Paris, selon la préfecture.A Pau (Pyrénées-Atlantiques), la ville de François Bayrou devenue l’un des centres de la mobilisation, des centaines de taxis selon leurs représentants, 100 selon la police, se sont mobilisés.- “Geler” pour le PS -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés. Approuvée le 16 mai par le gouvernement dans un arrêté, elle doit entrer en vigueur le 1er octobre.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Mais ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.Dans une interview au Parisien, Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance maladie, a assuré que “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.”On veut construire un modèle +vertueux+ avec les taxis : économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance Maladie”, a-t-il ajouté en estimant “essentiel, avant sa mise en œuvre, d’expliquer en détail cette nouvelle convention et de rassurer sur les points qui auraient été mal compris”.A Pau, des taxis ont rencontré Olivier Faure, patron des députés PS, dans la ville pour dédicacer son dernier livre.”Je souhaite qu’on puisse geler cette convention, qui n’est pas d’ailleurs entrée en vigueur. Ca suppose que d’ici là, il y ait une vraie discussion”, a-t-il déclaré sur BFMTV à l’issue de la rencontre.Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 300 taxis étaient mobilisés selon la préfecture de police.Ils bloquaient à nouveau une des principales artères du centre-ville de Marseille, rejoints par des taxis des Alpes-Maritimes, du Var ou encore plus loin des Hautes-Alpes.A Paris, 650 taxis venus de toute la France ont bloqué le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, selon la police. Un barrage filtrant a aussi été mis en place à l’entrée de l’aéroport Charles-de-Gaulle, avant qu’une cinquantaine de taxis ne partent en opération escargot. D’autres ont ralenti la circulation aux abords du parc Disneyland Paris.- “Plus le choix” -Des chauffeurs marseillais se disaient jeudi prêts à poursuivre le mouvement autant de temps qu’il faudra malgré les pertes de chiffre d’affaires, qu’ils estiment entre 1.000 et 2.600 euros sur l’échelle d’une semaine.”Maintenant, on n’a plus le choix. On est tous ensemble. Moi, je serai là jusqu’au bout”, a lancé à l’AFP Thibault Lafontaine, vice-président de l’Union des taxis du 83 (Var).”On a des exemples assez poignants de gens qu’on transporte qui vous expliquent qu’ils ont un hôpital à 20 km, mais qu’il ne peut pas les soigner”, a-t-il expliqué. “Donc les gens font 150 km. Et donc c’est pour ça que ça a augmenté. Si ça a augmenté, c’est parce que la population vieillit, la population est plus malade et on a détruit le système de santé”.Les taxis marseillais ont prévu de distribuer des tracts vendredi devant des hôpitaux. A Paris, ils se sont donné comme objectif de bloquer les gares et de ralentir plusieurs boulevards.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber. Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC. Le syndicat de VTC Union-Indépendants a appelé de son côté à “l’apaisement”.

Israël: Netanyahu défie la justice en nommant un nouveau chef du Shin Bet

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a défié ouvertement la justice et une bonne partie de la société israélienne en annonçant jeudi soir la nomination d’un nouveau chef de l’Agence de la sécurité intérieure, le Shin Bet.Accusé par ses détracteurs de dérive dictatoriale et de conflit d’intérêts dans une affaire qui agite Israël depuis trois mois, M. Netanyahu a décidé de faire fi de l’interdiction que lui avait intimée la veille la procureure générale, en annonçant avoir choisi le général de division David Zini pour succéder au directeur démissionnaire du Shin Bet, Ronen Bar.Le Mouvement pour un gouvernement de qualité, ONG luttant pour la transparence a immédiatement annoncé son intention de contester cette nomination devant la Cour suprême.Le Mouvement avait été à la pointe de la lutte contre la réforme de la justice portée par le gouvernement, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, projet qui avait profondément fracturé le pays en 2023 avant que l’exécutif y renonce, temporairement, dans les premiers jours de la guerre déclenchée le 7 octobre de cette année-là par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas.D’autres recours sont attendus et le chef de l’opposition, le centriste Yaïr Lapid a appelé le général Zini à “annoncer qu’il ne peut pas accepter cette nomination tant que la Cour suprême ne s’est pas prononcée” sur la légalité de cette décision.La procureure générale Gali Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement, a rapidement dégainé contre l’annonce du Premier ministre. “Il existe un sérieux soupçon (que M. Netanyahu) ait agi en situation de conflit d’intérêts, et le processus de nomination est vicié”, a-t-elle déclaré.- Pots-de-vin -En cause, une enquête du Shin Bet diligentée par son chef sortant et visant des proches de M. Netanyahu soupçonnés d’avoir touché des pots-de-vin du Qatar.Les avis juridiques défavorables émis par Mme Baharav-Miara à l’encontre de plusieurs projets du gouvernement insupportent l’exécutif au point que le cabinet a entamé contre elle une procédure de destitution.Mercredi soir, la Cour suprême a statué sur le renvoi de M. Bar en jugeant que la décision prise le 21 mars par le gouvernement de le limoger était “contraire à la loi”.Ce limogeage avait ravivé les divisions de la société israélienne, au moment où le gouvernement décidait de repartir à l’offensive contre le Hamas après deux mois de trêve, provoquant d’importantes manifestation contre l’exécutif.Selon le bureau du Premier ministre, “le général Zini a occupé de nombreux postes opérationnels et de commandement dans les Forces de défense israéliennes”, notamment comme combattant de l’unité d’élite Sayeret Matkal, ou encore de fondateur de la brigade commando, un corps créé en 2015 pour regrouper des unités d’élite.- “Respecter la loi” -Fils d’émigrés venus de France et petit-fils d’une survivante du camp d’extermination nazi d’Auschwitz, le général Zini est actuellement chef du commandement de la formation au sein de l’armée israélienne et à la tête du corps d’état-major général.Le gouvernement le crédite d’avoir rédigé en mars 2023, six mois avant l’attaque du Hamas, un rapport exposant les failles de l’armée israélienne en cas “d’incursion surprise” en Israël à partir de la bande de Gaza.”Le chef du Shin Bet est nommé par le gouvernement sur proposition du Premier ministre, c’est la loi et tout le monde doit respecter la loi, y compris la Cour et la conseillère juridique du gouvernement”, avait déclaré M. Netanyahu mercredi soir, indiquant déjà son intention de passer outre les recommandations de cette dernière.M. Netanyahu affirme que le gouvernement peut décider à sa guise de nommer et renvoyer le chef du Shin Bet. Il reproche à Ronen Bar son incapacité à empêcher l’attaque sanglante du Hamas ayant déclenché la guerre, le 7 octobre 2023.M. Bar, qui a reconnu sa responsabilité personnelle dans cet échec, a toujours soutenu que la décision de M. Netanyahu de le limoger était motivée par une animosité personnelle à son endroit et non pour des raisons liées à ses compétences professionnelles.Il avait finalement accepté de jeter l’éponge fin avril, en annonçant qu’il quitterait ses fonctions le 15 juin, non sans adresser à la Cour suprême une déclaration écrite affirmant que le Premier ministre avait exigé de lui une loyauté personnelle et lui avait ordonné d’espionner des manifestants antigouvernementaux, ce que M. Netanyahu a qualifié de “mensonge absolu”. 

G7 finance talks end in show of unity despite tariff turmoil

G7 finance ministers wrapped up talks in western Canada on Thursday with a show of unity, saying the economic policy uncertainty that has swept the globe was easing and vowing further progress towards stability.US President Donald Trump’s wide-ranging tariffs have caused global economic turbulence, and this week’s meeting was seen as a test of whether the Group of Seven advanced economies could overcome tensions since Trump’s return to office.Leaders at the talks, which included central bank governors, conceded the discussions faced challenges, including continuing disagreement over tariffs.But in a final communique, the G7 — comprising Britain, Canada, France, Germany, Italy, Japan and the United States — said: “We acknowledge that economic policy uncertainty has declined from its peak, and we will work together to achieve further progress.”The meeting’s host, Canadian Finance Minister Francois-Philippe Champagne, characterized the talks as “constructive and productive” and said that there was a need “to reduce uncertainty in order to increase growth.”US Treasury Secretary Scott Bessent, who attended the talks at Banff National Park in the Canadian Rocky Mountains, faced consistent pushback on Trump’s tariffs, which many fear will drag down global economic growth.”Obviously, tariffs are on all of our minds,” Bank of Canada Governor Tiff Macklem told reporters at a closing press conference. “The communique highlights that we were pleased to see that uncertainty has come down, but we clearly have more work to do,” he added.Bessent told AFP as he left the summit: “I don’t think there were any major disagreements, I thought the meeting went great.”German Finance Minister Lars Klingbeil told reporters Thursday it was crucial to “resolve the current trade disputes as quickly as possible,” as tariffs had placed “a heavy burden on the global economy.” “Our hand is extended,” Klingbeil added.French Finance Minister Eric Lombard told AFP: “The atmosphere was warm. We spoke as friends and allies.””We don’t agree on everything, but we talked about everything,” he said.Joshua Meltzer, a senior fellow at the Brookings Institution, called the joint communique “a very positive sign,” setting the tone for a leaders summit in June that Trump is set to attend.Meltzer told AFP that while it is unclear if peak uncertainty has passed, this is “a signal that (Bessent is) wanting to send to the globe and to markets.”- ‘Maximize pressure’ -Ukrainian Finance Minister Sergii Marchenko attended the talks and urged the G7 to maintain pressure on Russia.In their communique, G7 finance leaders agreed Russia could face further sanctions if it resisted a push towards a ceasefire.  “If such a ceasefire is not agreed, we will continue to explore all possible options, including options to maximize pressure such as further ramping up sanctions,” the communique said.  Diplomatic efforts to end the conflict have accelerated in recent weeks, with Russian and Ukrainian officials holding their first face-to-face talks in more than three years last week in Istanbul.But the Kremlin said Thursday that new peace talks with Ukraine had “yet to be agreed,” disputing reports the two nations would soon hold negotiations at the Vatican.Trump spoke with Russian counterpart Vladimir Putin on Monday in a call aimed at ending the “bloodbath,” but neither his contact nor the earlier talks in Istanbul resulted in Russia offering any concessions.France’s Lombard welcomed “clear progress” on support for Ukraine.While Trump’s return has rattled the G7, German finance minister Klingbeil told public broadcaster ARD that “there are always conflicting signals.”While there may be US statements that cast doubt on the extent of support towards Ukraine, “in the end, the United States has always been on Ukraine’s side,” he said.In an additional step on Ukraine, the G7 communique condemned “Russia’s continued brutal war” and said any entity that supported Russia during the conflict would be barred from Ukrainian reconstruction contracts.”We agree to work together with Ukraine to ensure that no countries or entities, or entities from those countries that financed or supplied the Russian war machine will be eligible to profit from Ukraine’s reconstruction,” it said.

Procès Le Scouarnec: les parties civiles refusent d’être réduites à l’état de victimes

“Joël Le Scouarnec, vous n’aurez pas leurs vies!” Plusieurs avocats ont insisté jeudi sur le fait que les parties civiles refusaient d’être réduites au seul rang de “victimes” de l’ex-chirurgien pédocriminel, jugé à Vannes depuis fin février pour viols et agressions concernant 299 personnes.Après trois mois de procès où l’accusé a reconnu les faits dans leur globalité tout en disant n’avoir aucun souvenir précis des victimes individuelles, “que retiendrons-nous de ces femmes et hommes que je représente ?”, a lancé à la cour criminelle du Morbihan Me Marie Grimaud, au nom d’une quarantaine de parties civiles.Toutes refusent de voir leur identité “réduite à celle de victime de Joël Le Scouarnec”, a-t-elle ajouté, avant de brosser leur portrait et retraçant un moment de courage face à l’accusé de 74 ans.”Vous avez échoué dans votre oeuvre de destruction, votre prédation mortifère qui n’emportera que vous et ceux qui vous demeurent fidèles”, assène-t-elle à Joël Le Scouarnec, qui la regarde depuis son box avec son habituel masque d’impassibilité, les lèvres pincées. “Ces enfants, vous les avez abîmés, meurtris, salis, mais vous n’aurez pas leurs vies ni celles de leurs parents”, tranche Me Grimaud.- “Perversion enkystée” -“La haine”, c’est le “mot qui ressort aujourd’hui quand j’interroge mon client pour faire un bilan” du procès “qui n’a malheureusement rien apaisé” et laisse beaucoup de questions en suspens, enchaîne Me Virginie Hamon. Ce client déplore de n’avoir pas reçu toutes les réponses à ses questions mais il est sûr d’une chose: “les faits qu’il a subis ne le définissent pas en tant qu’homme”, souligne-t-elle.Quant aux excuses formulées de manière systématique par Joël Le Scouarnec, qui assure ne plus avoir aujourd’hui aucune pulsion pédophile, “il se voile clairement la face et se ment à lui-même”, assène-t-elle en regardant l’accusé. “Il ne faut pas réduire cette affaire à une affaire de pédophilie, fut-elle à grande échelle, ce serait une erreur de jugement impardonnable”, a mis en garde Me Rodolphe Costantino, avocat de l’association Enfance et partage.Pour lui, c’est “la perversion” de Joël Le Scouarnec, “enkystée” au coeur de sa personnalité, qui doit être prise en compte dans le jugement sous peine de “passer complètement à côté, comme on l’a fait en 2005”.L’ex-chirurgien avait été condamné en 2005 à Vannes pour détention d’images pédopornographiques à quatre mois de prison avec sursis, sans interdiction d’exercer ni obligation de soins.Il avait poursuivi sans encombre sa carrière et ses actes pédocriminels dans différents établissements de l’ouest de la France, jusqu’à son arrestation en 2017.- “Un Le Scouarnec pour 13.000 médecins” -Sa titularisation comme chef du service de chirurgie à Quimperlé (Finistère) avait été validée dès 2006 par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins (CDOM) de ce département breton. Joël Le Scouarnec avait ensuite exercé à partir de 2008 à l’hôpital de Jonzac (Charente-Maritime) bien que la directrice eût été informée, par le chirurgien lui-même, de sa condamnation. Le CDOM de Charente-Maritime avait également donné son feu vert.Tout comme l’administration hospitalière et les autorités sanitaires, les différentes instances de l’Ordre des médecins ont été vivement critiquées lors du procès pour une succession de dysfonctionnements.Mais “comment aller au-delà d’une décision qui était clémente” en 2005, a plaidé jeudi Me Cédric Masson, avocat du CDOM du Morbihan, qui s’est lui aussi porté partie civile “pour comprendre”, “pas pour couvrir les médecins”.”Pourquoi le juge de Vannes a pris cette décision ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu appel du parquet ? Pourquoi le greffe n’a pas transmis le jugement au Conseil national de l’Ordre des médecins dans les meilleurs délais” comme la loi le prévoit, a-t-il interrogé.Contrairement au parquet ou aux gendarmes, les CDOM n’ont “pas de pouvoir d’enquête” et ils n’ont pas non plus à l’heure actuelle la possibilité de suspendre en urgence un médecin s’ils reçoivent une alerte, a-t-il affirmé.Me Masson a toutefois appelé à garder confiance dans la relation médecin-patient :”Nous avons un Le Scouarnec pour 13.000 médecins qui font bien leur travail” en Bretagne, a insisté l’avocat.Le procès se poursuit vendredi avec les dernières plaidoiries des parties civiles et le réquisitoire.

Le G7 Finances se conclut sur un message d’unité malgré l’impasse des droits de douane

Les ministres des Finances du G7 ont affiché jeudi au Canada leur unité et estimé que le pic des turbulences était passé même si des “progrès” restent à faire dans un monde secoué par la guerre commerciale initiée par l’un de leurs membres, les Etats-Unis de Donald Trump.Vu les tensions en cours, les membres du G7 Finances se sont réjouis d’être parvenus à s’entendre sur un communiqué final, à l’issue de trois jours de réunion dans l’ouest du Canada, à Banff au coeur des Rocheuses.Toutefois aucune percée n’a été faite sur les droits de douane, qui ont constitué la toile de fond de toutes les rencontres bilatérales entre les ministres.En imposant des tarifs douaniers d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, le président américain a dévié le cours de la mondialisation et menacé le monde d’un ralentissement économique général.Dans leur déclaration finale, les ministres “reconnaissent que l’incertitude liée aux politiques économiques a diminué depuis son pic”, correspondant au choc de l’annonce par Donald Trump de droits de douane massifs, début avril.”Nous travaillerons ensemble pour réaliser de nouveaux progrès”, ajoutent-ils dans le document, notant qu’une incertitude élevée affecte l’économie et la stabilité financière.”On est plus unis que jamais”, a assuré le ministre canadien des Finances, François-Philippe Champagne, qui présidait la rencontre, lors de la conférence de presse finale. Le représentant américain, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, qui était au coeur de toutes les attentions, s’est lui aussi félicité d’une rencontre “très productive” et d’une “très bonne ambiance de travail collectif”.- Répétition générale -Selon l’hôte canadien, cette réunion des sept économies avancées – Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – constitue une “base solide” à quelques semaines du sommet des leaders.Cette rencontre des ministres des Finances et banquiers centraux du G7 était en effet vu comme une répétition générale du sommet qui réunira les dirigeants, également dans les Rocheuses canadiennes du 15 au 17 juin.A cette occasion, pour la première fois depuis son retour au pouvoir, Donald Trump foulera le sol canadien, lui qui ne cesse de répéter qu’il rêve d’annexer son voisin du nord. “C’était un très beau G7, très réussi. On a vraiment bien avancé”, s’est félicité Eric Lombard, le ministre français des Finances, en repartant.”L’ambiance des réunions était positive et constructive”, a également affirmé à l’AFP le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis.Le seul fait d’aboutir à un communiqué commun constitue un “signal très positif”, a réagi auprès de l’AFP Joshua Meltzer, chercheur au centre de réflexion Brookings Institution. “Les membres du G7 s’inquiétaient de voir les Etats-Unis jouer les trouble-fête”, a-t-il poursuivi, en s’attendant à ce que “l’incertitude et l’anxiété repartent à la hausse” lors de la venue de Donald Trump en juin, tant le président est connu pour son imprévisibilité.- “Maximiser la pression” sur Moscou -Dans leur déclaration commune, les ministres des Finances ont par ailleurs affirmé jeudi vouloir “maximiser la pression” sur la Russie, notamment en intensifiant les sanctions, si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu en Ukraine.Autre avancée mise en avant: aucun pays qui “a financé ou fourni la machine de guerre russe” ne pourra prendre part à “la reconstruction de l’Ukraine”. Un engagement pris par le G7 en accord avec Kiev.La présidence canadienne avait invité pour cette réunion le ministre ukrainien des Finances, venu pour demander d’accentuer les sanctions contre la Russie.Les participants se sont montrés soulagés du renouvellement du soutien à l’Ukraine qui montre que le G7 peut parler d’une même voix sur ce sujet malgré le spectaculaire rapprochement de l’exécutif américain avec Moscou, au détriment de Kiev.Toutefois le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, a noté “des signaux contradictoires” de la part des Américains.Dans une interview à la télévision allemande, il a affirmé qu'”il ne faut se voiler la face” car “il y a toujours des déclarations des États-Unis qui font planer un doute sur l’ampleur du soutien apporté à l’Ukraine”.

Au Pakistan, traitement de choc inédit pour deux éléphantes tuberculeuses

Quatre cents comprimés tous les deux jours, des dizaines de boulettes de riz pour les cacher et 18 employés mobilisés: le parc animalier de Karachi, la grande ville côtière du Pakistan, redouble d’ingéniosité pour soigner ses deux derniers éléphants atteints de la tuberculose.L’affaire est inédite dans ce pays d’Asie du Sud, englué dans le marasme politique et économique, et pointé du doigt pour le mauvais traitement des animaux en captivité.Il a donc fallu appeler du renfort: le vétérinaire Buddhika Bandara est venu spécialement du Sri Lanka pour s’occuper des pachydermes.Lui qui a déjà guéri 15 éléphants de la tuberculose détaille la marche à suivre à des soignants désormais aux petits soins pour les dernières éléphantes du Pakistan.En 2009, le pays avait accueilli quatre soeurs éléphantes capturées à l’état sauvage en Tanzanie. En 2023, Noor Jehan s’éteignait à 17 ans. Fin 2024, c’est Sonia, 19 ans, qui la suivait dans la tombe. Quelques semaines plus tard, l’autopsie révélait qu’elle avait notamment contracté la tuberculose.A Karachi, cela a été le déclic. Le parc s’est aperçu que Malika, 21 ans et Madhubala, 18 ans, étaient elles aussi atteintes de la tuberculose, maladie endémique dans ce pays de 240 millions d’habitants.- “Cas d’étude passionnant” -Ses équipes ont décidé de mettre les bouchées doubles car le pays a déjà été épinglé pour avoir laissé dépérir un autre élephant.En 2012, Kaavan, un pachyderme obèse de 35 ans détenu au zoo d’Islamabad, avait ému le monde entier. La chanteuse américaine Cher avait mené campagne pour l’extraire de son enclos de béton exigu vers une réserve au Cambodge. Il était l’unique éléphant d’Asie du pays et vivait seul depuis la mort en 2012 de sa compagne Saheli.Pour traiter ses deux éléphantes, la Karachi Metropolitan Corporation a mobilisé 18 personnes: des vétérinaires, des cornacs, des employés du parc et le docteur Naseem Salahuddin, chef du service des maladies infectieuses de l’Indus Hospital and Health Network.”J’ai été surpris d’apprendre l’existence de cette maladie infectieuse chez les éléphants”, raconte ce dernier à l’AFP. “C’est un cas d’étude passionnant pour moi comme pour mes étudiants, tout le monde veut connaître la procédure et ses évolutions”.Courante chez les humains comme chez les animaux, la tuberculose “peut être soignée avec les mêmes médicaments”, explique le docteur Bandara.La posologie a été adaptée au poids des deux femelles: pour leurs 4.000 kilos, Madhubala doit ingérer 415 comprimés par jour et Malika 409. Et cela, un jour sur deux pendant plus d’un an.Le problème? Ces pilules, prescrites depuis début mai, sont amères et leur faire avaler “n’est pas une mince affaire”, s’amuse Buddhika Bandara.Alors, pour masquer le goût des médicaments, Ali Baloch, un cornac de 22 ans, a dû se transformer en cuisinier.- Boulettes de riz ou pâtisseries -Un matin sur deux, dès huit heures, il fait cuire riz et lentilles dans une énorme marmite d’acier. Il forme ensuite avec un autre soignant des dizaines de boulettes, incorporant subrepticement dans chacune d’elles une poignée de comprimés rouges.Les boulettes sont ensuite distribuées aux deux éléphantes par des employés gantés, masqués et vêtus de blouses chirurgicales, redoublant de prudence pour éviter la contagion dans un pays qui compte plus de 500.000 cas de tuberculose chez l’humain par an.Ali Baloch insère aussi parfois les médicaments dans des pommes, des bananes et des gulab jamun, ces petites boules de farine sucrées, emblématiques de la pâtisserie traditionnelle pakistanaise.Et pour tromper encore plus l’animal, de temps à autre, le cornac distribue ces mêmes aliments mais sans médicament.Le vétérinaire et le cornac soulignent que les éléphants sont très curieux et intelligents en matière de goût et qu’il faut donc ruser.Les deux premiers jours, les éléphantes ont refusé d’ingérer la nourriture –et les médicaments qui y étaient cachés– “mais petit à petit, elles se sont habituées et ne montrent quasiment plus aucune résistance désormais”, assure le docteur Bandara.Encore aujourd’hui, “Malika sent le médicament, alors elle le prend d’abord avec sa trompe, tandis que Madhubala le gobe directement par la bouche”, décrit Ali Baloch.Une fois les boulettes ingurgitées, Madhubala et Malika profitent du moment et s’égayent sous le tuyau d’arrosage des employés du parc qui tentent de les soulager de la chaleur qui dépasse allègrement les 40°C degrés. 

Israel blames Europe after embassy staff shot dead in US

International tensions over anti-Semitism erupted Thursday after two Israeli embassy staffers were shot dead at a Jewish museum in Washington by a gunman who shouted “free Palestine” as he was arrested.Israel’s foreign minister Gideon Saar blamed European criticism of his country’s stepped-up Gaza offensive, claiming “a direct line connecting anti-Semitic and anti-Israeli incitement to this murder.””This incitement is also done by leaders and officials of many countries and international organizations, especially from Europe,” he said.French foreign ministry spokesman Christophe Lemoine called the accusation “completely outrageous and completely unjustified.”The killings took place just outside the Capital Jewish Museum late Wednesday as the venue, a mile (1.6 kilometers) from the White House, hosted a social event for young professionals and diplomatic staff.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu cited “the terrible price of anti-Semitism” and decried “wild incitement against the State of Israel.”Soon after the shooting, President Donald Trump — who spoke with Netanyahu on Thursday — posted on social media that the attack was clearly anti-Semitic and such killings had to stop.Israel identified the victims as Yaron Lischinsky, an Israeli citizen, and Sarah Lynn Milgrim, a US employee of the embassy, and said they were a couple planning to marry.Police detained the shooter, 30-year-old Elias Rodriguez of Chicago, at the scene.- ‘Free Palestine’ -Video footage on social media showed a bearded man in a jacket and white shirt shouting “free, free Palestine” as he was led away.Rodriguez was charged Thursday with two counts of first-degree murder, murder of foreign officials and firearms offenses, a criminal complaint filed in federal court in Washington showed.The attack came days after the museum was awarded a grant to boost security, as anti-Semitism surges worldwide in the wake of Israel’s devastating invasion of Gaza, prompted by the October 7, 2023 attack by Palestinian militant group Hamas.Tensions have risen in the United States and many other countries over the ongoing Israeli assault on Gaza, with pro-Palestinian activists decrying what they say is the intolerable human cost of the military offensive.Britain and France — who have stepped up their criticism of Israel’s actions — were among those condemning the shooting, as well as Germany and the United Arab Emirates.But Netanyahu on Thursday accused France, Britain and Canada of emboldening militants, saying “they want Israel to stand down and accept that Hamas’s army of mass murderers will survive, rebuild and repeat the October 7 massacre.”They “think that they’re advancing peace. They’re not,” he said in a video.- ‘Anti-Semitism, I feel it every day’ – On Thursday, mourners gathered at the museum in Washington to sing and pray.”We have to find a better way to a better future for Israelis, for Palestinians, for American Jews, for Muslims, for all of us,” said Hadar Susskind, head of the progressive New Jewish Narrative group.”Obviously the war is awful,” mourner Gil Livni told AFP. “(But) anti-Semitism, I feel it every day…  people that I thought were my friends showing that they are anti-Semitic. It’s become the norm.”Israeli Ambassador Yechiel Leiter told reporters at the scene Thursday that he rejected any “insinuation that anti-Semitism is rising because of Israel’s defense of its country. Hamas declared war, Israel is responding.”Witnesses said security personnel appeared at first to mistake the gunman for a victim of the shooting and allowed him into the museum, where he was initially comforted by bystanders.”They sat him down. ‘Are you OK? Were you shot? What happened?’ And he’s like ‘Somebody call the cops’,” Yoni Kalin, who was in the museum, told US media.Police said the suspect was seen pacing outside the museum before the shooting around 9:00 pm (0100 GMT Thursday).The targeted event was an annual reception hosted by the American Jewish Committee (AJC) for young Jewish professionals and the Washington diplomatic community.Lischinsky was a researcher at the Israeli embassy, while Milgrim worked for its public diplomacy department, according to their LinkedIn profiles.Lischinsky was Christian, according to The Times of Israel, for whom he had previously worked as a blogger. He also held a German passport.

Stock markets sluggish as Trump tax cuts clear House

Global equities were sluggish Thursday as US Treasury bond yields moderated following House passage of President Donald Trump’s mammoth tax cut legislation.A spike on Wednesday in yields on 10- and 30-year US bonds sent stocks sharply lower amid revived worries about a sell-off in US assets comparable to one earlier this spring before Trump retreated from some of his most onerous tariffs.But bond yields retreated somewhat later Thursday, boosting stocks a bit. Major US indices finished mixed after a choppy session with the Dow flat, the Nasdaq up slightly and the S&P 500 down slightly.The rise in yields had “gone a little bit too far,” said Victoria Fernandez, chief market strategist at Crossmark Global Investments.European key indexes ended their session just in the red as London, Frankfurt and Paris all shed around 0.5 percent as investors noted weak business activity data out of the eurozone and Britain.The HCOB Flash Eurozone purchasing managers’ index published by S&P Global registered a figure of 49.5 compared to 50.4 in April.”May’s snapshot is not pretty,” said Cyrus de la Rubia, chief economist at Hamburg Commercial Bank. “Looking ahead, companies are only cautiously optimistic. The expectations index is still well below its long-term average.”But he said there were reasons for confidence in the longer term, pointing to a rebound in manufacturing “with encouraging signs coming out of both Germany and France”, more interest rate cuts expected this year and lower oil prices compared to last year.Back in Washington, focus now turns to the Senate, which will consider parallel tax legislation after the House approved Trump’s measure by a single vote.The bill extends for 10 years tax cuts introduced under Trump’s 2017 legislation, while enacting cuts to social safety net programs. While investors welcome the tax cuts, they have been unnerved by forecasts that the proposal will add trillions of dollars in US debt.The yield on 30-year US government bonds climbed to 5.15 percent following the House vote, nearing levels last seen in 2007 at the start of the global financial crisis.But yields pulled back later in the session, hitting 5.07 percent near 2030 GMT.Jack Ablin of Cresset Capital Management said the shift in the bond market Thursday reflects short-term dynamics after Wednesday’s poor US Treasury auction sent yields sharply higher.”Investors are turning their attention back to the day rather than the structural dynamics,” Ablin said.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: FLAT at 41,859.09 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 5,842.01 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 18,925.73 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 8,739.26 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,864.44 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 23,999.17 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.8 percent at 36,985.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,544.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,380.19 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1281 from $1.1331 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3419 from $1.3420Dollar/yen: UP at 143.99 yen from 143.68 yenEuro/pound: DOWN at 84.07 pence from 84.41 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $61.20 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $64.44 per barrel