Trump concentre ses foudres commerciales sur l’Union européenne
Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne, qu’il menace d’assommer avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin, un perspective qui a secoué les marchés boursiers européens.”Nous avons établi les termes de l’accord. C’est 50%” de droits de douane, a répété le président américain dans le Bureau ovale, quelques heures après avoir annoncé cette lourde taxe sur les produits européens importés dans un message sur sa plate-forme Truth Social.Donald Trump a répété ses griefs envers l’UE, selon lui “créée pour faire du mal aux Etats-Unis”.”Il est temps de jouer à ce jeu de la manière dont je sais y jouer”, a encore dit le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste jusqu’ici a été faite de menaces tonitruantes souvent suivies de volte-face partielles tout aussi retentissantes.Est-ce parce que les investisseurs s’attendent à une reculade? Toujours est-il que la Bourse de New York ne s’est pas affolée vendredi.Vers 18H35 GMT, le Dow Jones limitait ses pertes à 0,26%, l’indice Nasdaq lâchait 0,57%, et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,29%.- Made in USA -Les Bourses européennes avaient elles plus nettement accusé le coup, Paris clôturant à -1,65% et Francfort à -1,54%.Dans un autre message sur Truth social, Donald Trump a ciblé Apple (dont le titre perdait 2,76% à 195,81 dollars). Il menace le géant de l’électronique de lui infliger “au moins 25%” de surtaxe s’il ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”L’iPhone, s’ils veulent le vendre aux Etats-Unis, je veux qu’il soit fabriqué aux Etats-Unis, ils en sont capables”, a asséné le président américain.Un projet qui “n’est pas réaliste”, a jugé l’analyste de Wedbush Daniel Ives, pour qui “il faudrait cinq à dix ans pour rapatrier la production”. Et dans ce cas il faudrait s’attendre à une flambée des prix.Le patron d’Apple Tim Cook avait déclaré début mai s’attendre à ce que “la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis” pendant le trimestre en cours proviennent d’Inde, et non plus de Chine.La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, mais plusieurs pays ont condamné ces nouvelles menaces, qui “n’aident en rien” selon le ministre délégué au Commerce extérieur français.”Nous (ndlr: l’UE) gardons la même ligne: la désescalade, mais sommes prêts à répondre”, a aussi écrit Laurent Saint-Martin sur X.Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul a jugé que ce nouvel accès de fièvre douanière “ne faisait que nuire à l’économie des deux marchés”.- “Très optimiste” -Les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communications, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.Donald Trump s’en prend régulièrement à l’Europe depuis son retour à la Maison Blanche, l’estimant même “pire que la Chine” dans les relations commerciales.Les Etats-Unis évaluent leur déficit avec l’UE pour les biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne pointe que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).Dans plusieurs notes, des analystes ont décrit l’annonce du président américain comme une “tactique de négociation”.”Elle intervient alors que les négociations avec l’UE ont débuté mais semblent difficiles, les premiers éléments semblant montrer un mécontentement des Etats-Unis car l’Europe ne propose qu’une baisse mutuelle, et non unilatérale, des droits de douane et rien sur la taxation numérique”, a ainsi pointé Capital Economics.Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% annoncés début avril.
Trump concentre ses foudres commerciales sur l’Union européenne
Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne, qu’il menace d’assommer avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin, un perspective qui a secoué les marchés boursiers européens.”Nous avons établi les termes de l’accord. C’est 50%” de droits de douane, a répété le président américain dans le Bureau ovale, quelques heures après avoir annoncé cette lourde taxe sur les produits européens importés dans un message sur sa plate-forme Truth Social.Donald Trump a répété ses griefs envers l’UE, selon lui “créée pour faire du mal aux Etats-Unis”.”Il est temps de jouer à ce jeu de la manière dont je sais y jouer”, a encore dit le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste jusqu’ici a été faite de menaces tonitruantes souvent suivies de volte-face partielles tout aussi retentissantes.Est-ce parce que les investisseurs s’attendent à une reculade? Toujours est-il que la Bourse de New York ne s’est pas affolée vendredi.Vers 18H35 GMT, le Dow Jones limitait ses pertes à 0,26%, l’indice Nasdaq lâchait 0,57%, et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,29%.- Made in USA -Les Bourses européennes avaient elles plus nettement accusé le coup, Paris clôturant à -1,65% et Francfort à -1,54%.Dans un autre message sur Truth social, Donald Trump a ciblé Apple (dont le titre perdait 2,76% à 195,81 dollars). Il menace le géant de l’électronique de lui infliger “au moins 25%” de surtaxe s’il ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”L’iPhone, s’ils veulent le vendre aux Etats-Unis, je veux qu’il soit fabriqué aux Etats-Unis, ils en sont capables”, a asséné le président américain.Un projet qui “n’est pas réaliste”, a jugé l’analyste de Wedbush Daniel Ives, pour qui “il faudrait cinq à dix ans pour rapatrier la production”. Et dans ce cas il faudrait s’attendre à une flambée des prix.Le patron d’Apple Tim Cook avait déclaré début mai s’attendre à ce que “la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis” pendant le trimestre en cours proviennent d’Inde, et non plus de Chine.La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, mais plusieurs pays ont condamné ces nouvelles menaces, qui “n’aident en rien” selon le ministre délégué au Commerce extérieur français.”Nous (ndlr: l’UE) gardons la même ligne: la désescalade, mais sommes prêts à répondre”, a aussi écrit Laurent Saint-Martin sur X.Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul a jugé que ce nouvel accès de fièvre douanière “ne faisait que nuire à l’économie des deux marchés”.- “Très optimiste” -Les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communications, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.Donald Trump s’en prend régulièrement à l’Europe depuis son retour à la Maison Blanche, l’estimant même “pire que la Chine” dans les relations commerciales.Les Etats-Unis évaluent leur déficit avec l’UE pour les biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne pointe que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).Dans plusieurs notes, des analystes ont décrit l’annonce du président américain comme une “tactique de négociation”.”Elle intervient alors que les négociations avec l’UE ont débuté mais semblent difficiles, les premiers éléments semblant montrer un mécontentement des Etats-Unis car l’Europe ne propose qu’une baisse mutuelle, et non unilatérale, des droits de douane et rien sur la taxation numérique”, a ainsi pointé Capital Economics.Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% annoncés début avril.
Trump concentre ses foudres commerciales sur l’Union européenne
Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne, qu’il menace d’assommer avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin, un perspective qui a secoué les marchés boursiers européens.”Nous avons établi les termes de l’accord. C’est 50%” de droits de douane, a répété le président américain dans le Bureau ovale, quelques heures après avoir annoncé cette lourde taxe sur les produits européens importés dans un message sur sa plate-forme Truth Social.Donald Trump a répété ses griefs envers l’UE, selon lui “créée pour faire du mal aux Etats-Unis”.”Il est temps de jouer à ce jeu de la manière dont je sais y jouer”, a encore dit le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste jusqu’ici a été faite de menaces tonitruantes souvent suivies de volte-face partielles tout aussi retentissantes.Est-ce parce que les investisseurs s’attendent à une reculade? Toujours est-il que la Bourse de New York ne s’est pas affolée vendredi.Vers 18H35 GMT, le Dow Jones limitait ses pertes à 0,26%, l’indice Nasdaq lâchait 0,57%, et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,29%.- Made in USA -Les Bourses européennes avaient elles plus nettement accusé le coup, Paris clôturant à -1,65% et Francfort à -1,54%.Dans un autre message sur Truth social, Donald Trump a ciblé Apple (dont le titre perdait 2,76% à 195,81 dollars). Il menace le géant de l’électronique de lui infliger “au moins 25%” de surtaxe s’il ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”L’iPhone, s’ils veulent le vendre aux Etats-Unis, je veux qu’il soit fabriqué aux Etats-Unis, ils en sont capables”, a asséné le président américain.Un projet qui “n’est pas réaliste”, a jugé l’analyste de Wedbush Daniel Ives, pour qui “il faudrait cinq à dix ans pour rapatrier la production”. Et dans ce cas il faudrait s’attendre à une flambée des prix.Le patron d’Apple Tim Cook avait déclaré début mai s’attendre à ce que “la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis” pendant le trimestre en cours proviennent d’Inde, et non plus de Chine.La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, mais plusieurs pays ont condamné ces nouvelles menaces, qui “n’aident en rien” selon le ministre délégué au Commerce extérieur français.”Nous (ndlr: l’UE) gardons la même ligne: la désescalade, mais sommes prêts à répondre”, a aussi écrit Laurent Saint-Martin sur X.Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul a jugé que ce nouvel accès de fièvre douanière “ne faisait que nuire à l’économie des deux marchés”.- “Très optimiste” -Les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communications, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.Donald Trump s’en prend régulièrement à l’Europe depuis son retour à la Maison Blanche, l’estimant même “pire que la Chine” dans les relations commerciales.Les Etats-Unis évaluent leur déficit avec l’UE pour les biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne pointe que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).Dans plusieurs notes, des analystes ont décrit l’annonce du président américain comme une “tactique de négociation”.”Elle intervient alors que les négociations avec l’UE ont débuté mais semblent difficiles, les premiers éléments semblant montrer un mécontentement des Etats-Unis car l’Europe ne propose qu’une baisse mutuelle, et non unilatérale, des droits de douane et rien sur la taxation numérique”, a ainsi pointé Capital Economics.Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% annoncés début avril.
Des camions transportant de l’aide pillés dans la bande de Gaza
Quinze camions du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été pillés dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza, où les Palestiniens subissent aujourd’hui “la période peut-être la plus cruelle” du conflit, selon le secrétaire général de l’ONU.”Enfin, l’aide humanitaire entre” mais ce qui est autorisé par Israël ne représente “qu’une pincée d’aide alors qu’un déluge est nécessaire”, a dit Antonio Guterres devant la presse à New York, tout en condamnant l’intensification de l’offensive militaire israélienne “avec des niveaux de morts et de destruction atroces”.La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 71 morts vendredi dans des frappes israéliennes dans plusieurs zones de la bande de Gaza.L’armée a intensifié mi-mai ses bombardements et opérations terrestres, dans le but affiché d’anéantir le Hamas et de libérer les otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.- “Faim et désespoir” -Face à une indignation croissante à l’international sur le blocus israélien, qui a provoqué de graves pénuries de nourriture et de médicaments, Israël a commencé à laisser entrer de l’aide lundi, au compte-gouttes, pour la première fois depuis le 2 mars.Dans un communiqué, le PAM a indiqué vendredi que 15 de ses camions “ont été pillés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le sud de Gaza, alors qu’ils se dirigeaient vers des boulangeries soutenues par le PAM”.L’agence onusienne a appelé les autorités israéliennes à “permettre l’entrée de volumes beaucoup plus importants d’aide alimentaire, et plus rapidement”.Le Cogat, l’organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens, a annoncé que 107 camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza jeudi.Mais Philippe Lazzarini, chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a rappelé vendredi que pendant la trêve de six semaines rompue en mars, entre 500 et 600 camions entraient quotidiennement.”Personne ne devrait être surpris ou choqué de voir des scènes où une aide précieuse est pillée”, a-t-il écrit sur X, ajoutant que “le peuple de Gaza est affamé depuis plus de onze semaines”.”Je lance un appel aux personnes avec une conscience: envoyez-nous de l’eau potable et de la nourriture”, lance Sobhi Ghattas, un Palestinien déplacé, dans le port de Gaza-ville. “Ma fille demande du pain depuis ce matin, et nous n’avons rien à lui donner”Les actes dans la bande de Gaza “vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide”, a dénoncé une rapporteure de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).- “Ca suffit!” -Mohammed al-Moughayyir, un responsable de la Défense civile du territoire palestinien, a indiqué que 71 personnes avaient péri et que des dizaines d’autres avaient été blessées vendredi dans des bombardements israéliens visant principalement le centre et le sud du territoire. Il a aussi fait état d’un “grand nombre de personnes portées disparues, sous les décombres”.Dans le nord de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda a signalé que trois membres de son personnel avaient été blessés dans des bombardements de drones israéliens.L’armée israélienne a affirmé avoir, au cours des dernières 24 heures, frappé plus de 75 “cibles terroristes”.Elle a aussi indiqué que des sirènes d’alerte avaient retenti dans des secteurs proches de Gaza, annonçant ensuite qu’un projectile venu du territoire palestinien avait été intercepté.Un journaliste de l’AFP a vu d’épais panaches de fumée s’élevant au-dessus de bâtiments détruits dans le sud de la bande de Gaza.”Ayez pitié de nous”, a imploré Youssef al-Najjar, dont des proches ont été tués dans une frappe sur une maison de Khan Younès (sud).”Nous sommes épuisés par les déplacements et la faim. Ca suffit!”.L’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 20 vivantes “avec certitude” selon M. Netanyahu. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.822 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Des camions transportant de l’aide pillés dans la bande de Gaza
Quinze camions du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été pillés dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza, où les Palestiniens subissent aujourd’hui “la période peut-être la plus cruelle” du conflit, selon le secrétaire général de l’ONU.”Enfin, l’aide humanitaire entre” mais ce qui est autorisé par Israël ne représente “qu’une pincée d’aide alors qu’un déluge est nécessaire”, a dit Antonio Guterres devant la presse à New York, tout en condamnant l’intensification de l’offensive militaire israélienne “avec des niveaux de morts et de destruction atroces”.La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 71 morts vendredi dans des frappes israéliennes dans plusieurs zones de la bande de Gaza.L’armée a intensifié mi-mai ses bombardements et opérations terrestres, dans le but affiché d’anéantir le Hamas et de libérer les otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.- “Faim et désespoir” -Face à une indignation croissante à l’international sur le blocus israélien, qui a provoqué de graves pénuries de nourriture et de médicaments, Israël a commencé à laisser entrer de l’aide lundi, au compte-gouttes, pour la première fois depuis le 2 mars.Dans un communiqué, le PAM a indiqué vendredi que 15 de ses camions “ont été pillés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le sud de Gaza, alors qu’ils se dirigeaient vers des boulangeries soutenues par le PAM”.L’agence onusienne a appelé les autorités israéliennes à “permettre l’entrée de volumes beaucoup plus importants d’aide alimentaire, et plus rapidement”.Le Cogat, l’organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens, a annoncé que 107 camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza jeudi.Mais Philippe Lazzarini, chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a rappelé vendredi que pendant la trêve de six semaines rompue en mars, entre 500 et 600 camions entraient quotidiennement.”Personne ne devrait être surpris ou choqué de voir des scènes où une aide précieuse est pillée”, a-t-il écrit sur X, ajoutant que “le peuple de Gaza est affamé depuis plus de onze semaines”.”Je lance un appel aux personnes avec une conscience: envoyez-nous de l’eau potable et de la nourriture”, lance Sobhi Ghattas, un Palestinien déplacé, dans le port de Gaza-ville. “Ma fille demande du pain depuis ce matin, et nous n’avons rien à lui donner”Les actes dans la bande de Gaza “vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide”, a dénoncé une rapporteure de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).- “Ca suffit!” -Mohammed al-Moughayyir, un responsable de la Défense civile du territoire palestinien, a indiqué que 71 personnes avaient péri et que des dizaines d’autres avaient été blessées vendredi dans des bombardements israéliens visant principalement le centre et le sud du territoire. Il a aussi fait état d’un “grand nombre de personnes portées disparues, sous les décombres”.Dans le nord de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda a signalé que trois membres de son personnel avaient été blessés dans des bombardements de drones israéliens.L’armée israélienne a affirmé avoir, au cours des dernières 24 heures, frappé plus de 75 “cibles terroristes”.Elle a aussi indiqué que des sirènes d’alerte avaient retenti dans des secteurs proches de Gaza, annonçant ensuite qu’un projectile venu du territoire palestinien avait été intercepté.Un journaliste de l’AFP a vu d’épais panaches de fumée s’élevant au-dessus de bâtiments détruits dans le sud de la bande de Gaza.”Ayez pitié de nous”, a imploré Youssef al-Najjar, dont des proches ont été tués dans une frappe sur une maison de Khan Younès (sud).”Nous sommes épuisés par les déplacements et la faim. Ca suffit!”.L’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 20 vivantes “avec certitude” selon M. Netanyahu. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.822 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Billy Joel cancels concert dates over brain condition
Pop great Billy Joel cancelled a series of global tour dates after being diagnosed with a brain condition that worsened because of recent performances, he announced Friday.”Billy Joel has announced that he will be cancelling all scheduled concerts following a recent diagnosis of Normal Pressure Hydrocephalus (NPH),” read a statement on the Piano Man’s website.The condition arises if cerebrospinal fluid cannot properly flow throughout the brain and spinal cord, according to Johns Hopkins Medicine. The excess fluid and pressure can cause brain damage.The institution said on its website that NPH is rare, but can cause cognitive impairment including memory problems as well as trouble walking.Joel’s statement said “this condition has been exacerbated by recent concert performances, leading to problems with hearing, vision, and balance.”Prompt treatment can alleviate the condition if diagnosed early.Joel’s scrapped dates include several in Britain, as well as a packed schedule crisscrossing the United States from July 2025 up until July 2026 when he was due to round off his ambitious string of dates in Charlotte, North Carolina. The “We Didn’t Start the Fire” legend, 76, wrote “I’m sincerely sorry to disappoint our audience, and thank you for understanding.”- Consummate New Yorker -Joel has been a pop mainstay and performer extraordinaire since the 1970s, with a catalog of fan favorites including “Uptown Girl” and “New York State of Mind.”Last year he capped a decade-long residency with more than 100 shows at Manhattan’s famed Madison Square Garden.The residency drew in millions of fans and grossed more than $260 million.”Let’s be real — I’m from New York,” the Bronx-born, Long Island-raised artist told journalists in the run-up to his 100th performance at the top arena.”This is my venue. Fortunately for me, Madison Square Garden is a world venue. You can play almost any other arena in the country and nobody else in the world is going to know about it,” he said.Last year, Joel released his first new original song in almost two decades, “Turn the Lights Back On.”The Grammy winner has a laundry list of accolades to his name, including induction into the Songwriters Hall of Fame in addition to that organization’s top lifetime achievement honor.Joel is also a member of the Rock and Roll Hall of Fame as well as a Kennedy Center honoree.A documentary film about his storied life — “Billy Joel: And So It Goes” — is set to premiere at the Tribeca Film Festival on June 4.
Ukraine : larmes et sourires lors du plus grand échange de prisonniers entre Kiev et Moscou
“Natalia Volodymyrivna Stebleva ? Bonjour, maman. Comment vas-tu ?” : malgré leur apparente banalité, ces mots sont les premiers que Konstantin échange avec sa mère depuis trois ans, et malgré son teint cireux et son visage émacié, il sourit.”Tu savais déjà qu’on allait être transférés ?”, demande-t-il, les yeux brillants, à sa mère au bout du fil. “Je t’aime. Ne sois pas triste. Ce n’est pas ma faute. J’avais promis de revenir sain et sauf”, dit-il en riant. Konstantin Steblev, soldat ukrainien de 31 ans capturé sur le front au début de la guerre et emprisonné en Russie, fait partie du premier groupe de prisonniers échangés entre Kiev et Moscou sur trois jours.Cet échange doit concerner mille personnes dans chaque camp. Si de nombreux autres ont eu lieu, celui-ci est le plus important depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine il y a plus de trois ans. Konstantin est arrivé avec les autres captifs en bus dans la cour d’un hôpital, acclamés par des centaines de familles de prisonniers, qui crient, pleurent et chantent d’une seule voix des “félicitations” aux soldats libérés. Durant ce trajet, Konstantin avait des sentiments “indescriptibles”. “C’est tout simplement fou. Des émotions folles”, tente-t-il d’expliquer.- 22 mois d’absence -Pendant ces longues années de captivité, il assure avoir tenu grâce à sa femme, qu’il ne voulait pas “laisser tomber”. “Elle sait que je suis fort et que je ne pouvais pas abandonner comme ça”, assure-t-il à l’AFP, la voix tremblante et souriante. Maintenant, Konstantin n’aspire qu’à retrouver sa famille, se “détendre avec eux, passer du temps avec eux. C’est ma priorité absolue.” Pour le reste : “ce sera à ma femme de décider, c’est elle qui est la plus impliquée dans tout cela maintenant”, lâche-t-il avec humour, disant vivre encore en “2022” dans sa tête.”C’est elle qui me dira et me montrera comment agir à l’avenir”, conclut le jeune homme. Maigres, fatigués, un peu perdus, les prisonniers entrent progressivement dans les couloirs de l’hôpital. Mais pas Olena et Oleksandre, qui, à l’écart, s’enlacent avec force, malgré les caméras pointées sur eux. Cela fait 22 mois qu’ils ne se sont pas vus, qu’Oleksandre était captif en Russie.Olena assure qu’elle a essayé de lui envoyer des lettres, mais qu’elles ont été “filtrées” par les matons russes, selon Oleksandre. “Je suis au septième ciel”, lâche-t-il dans les bras de sa femme, qu’il assure être “elle aussi au septième ciel”.L’homme malingre de 45 ans ne rêve que de “Manger… manger et passer du temps avec ma famille.”- “Pas brisé” -Pour cette première phase, 270 militaires et 120 civils dans chaque camp ont été échangés. Le reste le seront samedi et dimanche.Le sujet est douloureux, des milliers de familles attendant dans l’angoisse des nouvelles de leurs proches disparus.À l’arrivée des bus dans l’hôpital, des membres des familles de soldats encore emprisonnés accourent auprès des hommes libérés et leur tendent frénétiquement des portraits de leurs proches pour savoir s’ils les ont aperçus durant leur captivité.Les femmes repartent en pleurant quand ils font “non” de la tête. Certains savent que leurs proches sont en détention, d’autres n’ont aucune nouvelle et espèrent pouvoir glaner quelques informations auprès des soldats nouvellement libérés.Debout, Elia, 38 ans, serre dans ses bras la mère d’un soldat qui n’a pas vu son fils et n’a pas eu d’informations de la part des autres, au bord des larmes. Elia pleure de joie, car elle vient de retrouver son mari Andriï, après trois ans d’absence.Quand elle l’a vu, son “cœur battait à tout rompre”. “Je l’ai vu, j’ai attendu si longtemps pour cela”, dit-elle dans un souffle. “On a su que certains de son unité allaient être échangés, alors je suis venue”, lâche la jeune femme aux larges lèvres roses, tremblantes d’émotion.Plusieurs anciens prisonniers interviewés par l’AFP ont parlé des conditions difficiles et des tortures subies dans les prisons russes. Et si Elia pense au futur et à l’idée de faire un enfant avec son mari. Elle sait que pour lui, le chemin vers la rémission est encore long.”Il a le regard vide, mais je sais qu’ils ne l’ont pas brisé. Les gars avec lui m’ont dit qu’il était très fort”, conclut-elle, les yeux humides.







