Larmes de joie en Israël après la libération de nouveaux otages à Gaza

La famille et les amis de l’otage israélien Omer Shem Tov applaudissent, fondent en larmes et font sauter un bouchon de vin mousseux à Tel-Aviv en le regardant marcher après sa libération samedi par le Hamas dans la bande de Gaza.”Après 505 jours (de captivité), je l’ai vu pour la première fois, et grâce à Dieu, je l’ai vu sur ses deux jambes, souriant, c’est Omer! C’est mon Omer, notre Omer!”, s’exclame Sara Ashkenazi, la grand-mère de l’otage libéré, dans un appartement de Tel-Aviv où famille et proches se sont réunis pour regarder la libération en direct à la télévision. Son petit-fils fait partie des six otages israéliens libérés dans le cadre d’un septième échange avec des prisonniers palestiniens depuis l’entrée en vigueur, le 19 janvier, de la trêve dans la bande de Gaza, après plus de quinze mois de guerre.Des images publiées par l’armée montrent M. Shem Tov ravi en retrouvant ses parents dans un centre d’accueil après son retour sur le sol israélien. Il avait été enlevé lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché le guerre.”Vous n’imaginez pas à quel point j’ai rêvé de vous”, leur a-t-il dit. “Nous aussi”, ont répondu ses parents. “Tu es (toute ma) vie”, lui a dit sa mère, Shelly Shem Tov.Un peu plus tôt, des hommes cagoulés et armés du mouvement islamiste palestinien avaient fait défiler Omer Shem Tov et deux autres otages israéliens, Eliya Cohen et Omer Wenkert, sur une scène à Nousseirat, ville du centre de la bande de Gaza.- “Mon héros” -Dans le centre d’Israël, à Gadera, des dizaines d’amis de M. Wenkert ont attendu sa libération avec impatience, avant de fêter l’événement en applaudissant et en dansant à l’extérieur avec un drapeau israélien.”J’ai vu l’expression de son visage, il est calme, il sait qu’il va rentrer chez lui. Il sait que ses amis et sa famille l’attendent”, a déclaré l’un d’eux, Rory Grosz: “C’est un véritable héros. C’est mon héros”.Les premiers otages libérés samedi, lors d’une mise en scène soigneusement orchestrée, sont Tal Shoham, enlevé le 7 octobre 2023, et Avera Mengistu, qui a passé plus de dix ans en captivité à Gaza. Les deux sont apparus pâles et hébétés lorsqu’ils ont été amenés sur une scène pluvieuse à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.”Nous nous sentons sur un nuage, submergés de bonheur. C’est un jour de fête”, a lancé Gili Eliasm, l’un de ses proches à Ashkelon (sud).- “Pluie de larmes et d’espoir” -“Nous sommes heureux pour toute la communauté, pour tout le peuple d’Israël. C’est la fin (de l’épreuve) pour nous, mais avec beaucoup de questions qui reviennent: qu’aurions-nous pu faire de plus?” a-t-il dit.La libération des deux hommes à Rafah a été diffusée par des chaînes de télévision israéliennes reprenant la retransmission en directe de la chaîne qatarie Al Jazeera, pourtant interdite en Israël.Sur d’autres images publiées par le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, on voit M. Mengistu serrer dans ses bras les membres de sa famille à son arrivée à un premier point d’accueil en Israël.Lorsqu’un peu plus tard Omer Shem Tov, Eliya Cohen et Omer Wenkert, tous trois enlevés sur les lieux du festival de musique Nova apparaissent sur les écrans géants de la “place des Otages” à Tel-Aviv alors que le Hamas s’apprête à les libérer, l’émotion est à son comble sur ce lieu emblématique de la mobilisation pour la libération des captifs à Gaza. La foule brandit des drapeaux et des images des otages, en applaudissant et en pleurant. Une pancarte porte l’inscription “pluie de larmes et d’espoir”.La famille de M. Cohen a déclaré dans un communiqué qu’elle était “submergée par l’émotion et la gratitude pour le retour d’Eliya à la maison après le supplice de 505 longs jours de captivité”.A l’issue de ces libérations, 62 otages enlevés le 7-Octobre sont toujours retenus à Gaza, dont 35 sont morts, selon l’armée israélienne.

Zelensky ‘not ready’ to sign minerals deal with US: source

Ukrainian President Volodymyr Zelensky is “not ready” to sign a minerals deal with the United States, a source told AFP on Saturday, raising doubts about the proposed agreement as a rift between the two countries deepened.Since taking office last month, President Donald Trump has upended US foreign policy, making diplomatic overtures towards the Kremlin while demanding Ukraine give up its rare minerals to compensate for the wartime aid it received under Joe Biden.Trump’s national security adviser predicted Friday that Zelensky would sign a minerals deal soon, but its contours have not been made public and Zelensky has pushed back at any arrangement that would mean “selling” his country.”In the form in which the draft is now, the president is not ready to accept, we are still trying to make changes and add constructiveness,” a Ukrainian source close to the matter told AFP.Kyiv wants any agreement signed with the US to include security guarantees.The negotiations between the two countries come amid a deepening war of words between Trump and Zelensky that has raised alarm in Kyiv and Europe.On Wednesday, Trump branded his Ukrainian counterpart a “dictator” and called for him to “move fast” to end the war, a day after Russian and US officials held talks in Saudi Arabia without Kyiv.On Friday, the US proposed a United Nations resolution on the Ukraine conflict that omitted any mention of Kyiv’s territory occupied by Russia, diplomatic sources told AFP.- ‘What kind of partnership is this?’ -Trump has asked for “$500 billion worth” of rare earth minerals to make up for aid given to Kyiv — a price tag that Ukraine has balked at and that does not correspond with published US aid figures.”There are no American obligations in the agreement regarding guarantees or investments, everything about them is very vague, and they want to extract $500 billion from us,” the Ukrainian source told AFP of the proposed deal.”What kind of partnership is this? … And why do we have to give $500 billion, there is no answer,” the source said, adding that Ukraine had proposed amendments to the draft.The United States has provided Ukraine with more than $60 billion in military aid since Russia’s invasion, according to official figures — the largest such contribution among Kyiv’s allies but substantially lower than Trump’s $500 billion figure.The Kiel Institute, a German economic research body, said that from 2022 until the end of 2024, the United States gave 114.2 billion euros ($119.8 billion) in financial, humanitarian and military aid in total.- UK support ‘ironclad’ -A senior Ukrainian official told AFP Friday that despite the tensions, talks on a possible agreement were “ongoing”, with Trump envoy Keith Kellogg praising Zelensky as “courageous” after visiting Kyiv earlier this week.Ukraine still faces daily Russian bombardment and is slowly ceding ground to Moscow on the frontline.Moscow’s defence ministry earlier on Saturday claimed the capture of Novolyubivka in the eastern Lugansk region, which is now largely under Russian control.On Monday, Ukraine will mark the third anniversary of Russia’s invasion.UK Prime Minister Keir Starmer and European Commission president Ursula von der Leyen discussed “the need to secure a just and enduring peace in Ukraine” on a call Saturday, a Downing Street spokesperson said.In a separate call on Saturday with Zelensky, Starmer reiterated “UK’s ironclad support for Ukraine”, according to Downing Street.

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion en mai, arrêté en Roumanie

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion sanglante il y a plus de neuf mois, a été arrêté en Roumanie, a annoncé samedi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.”Au terme d’une traque de plusieurs mois, Amra a été arrêté, enfin !”, s’est réjoui sur X le Premier ministre François Bayrou, tandis que le président Emmanuel Macron a salué “un formidable succès”. Le 14 mai 2024, deux agents pénitentiaires avaient été tués et trois autres blessés lors de l’attaque ultraviolente de leur fourgon au péage d’Incarville (Eure) pour libérer Amra.Ce narcotrafiquant de 30 ans est soupçonné d’avoir commandité des meurtres alors qu’il était en détention.Au moment de son évasion, Mohamed Amra avait été extrait de sa cellule pour être amené chez un juge d’instruction pour y être interrogé.Cette attaque commando à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut a aussi jeté une lumière crue sur le degré de violence atteint par une nouvelle génération de trafiquants de drogue.La scène avait de plus été filmée par une caméra de surveillance du péage d’Incarville: on y voit plusieurs hommes, cagoulés et vêtus de noir, tirer sans sommation apparente sur les surveillants de prison, pour libérer Mohamed Amra qui, à la tête d’un réseau, est soupçonné d’avoir commandité des meurtres en lien avec des trafics de stupéfiants.Le fugitif et ses complices étaient recherchés en France par plus de trois cents enquêteurs. La traque s’était aussi organisée au-delà des frontières hexagonales, avec une “notice rouge” émise par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le détenu évadé.

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion en mai, arrêté en Roumanie

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion sanglante il y a plus de neuf mois, a été arrêté en Roumanie, a annoncé samedi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.”Au terme d’une traque de plusieurs mois, Amra a été arrêté, enfin !”, s’est réjoui sur X le Premier ministre François Bayrou, tandis que le président Emmanuel Macron a salué “un formidable succès”. Le 14 mai 2024, deux agents pénitentiaires avaient été tués et trois autres blessés lors de l’attaque ultraviolente de leur fourgon au péage d’Incarville (Eure) pour libérer Amra.Ce narcotrafiquant de 30 ans est soupçonné d’avoir commandité des meurtres alors qu’il était en détention.Au moment de son évasion, Mohamed Amra avait été extrait de sa cellule pour être amené chez un juge d’instruction pour y être interrogé.Cette attaque commando à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut a aussi jeté une lumière crue sur le degré de violence atteint par une nouvelle génération de trafiquants de drogue.La scène avait de plus été filmée par une caméra de surveillance du péage d’Incarville: on y voit plusieurs hommes, cagoulés et vêtus de noir, tirer sans sommation apparente sur les surveillants de prison, pour libérer Mohamed Amra qui, à la tête d’un réseau, est soupçonné d’avoir commandité des meurtres en lien avec des trafics de stupéfiants.Le fugitif et ses complices étaient recherchés en France par plus de trois cents enquêteurs. La traque s’était aussi organisée au-delà des frontières hexagonales, avec une “notice rouge” émise par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le détenu évadé.

Pakistan coach says ‘match-winning’ fast bowlers key in India clash

Pakistan coach Aaqib Javed on Saturday said his fast bowlers are “match-winners” and will pull out something special against arch-rivals India in their pivotal Champions Trophy clash.Hosts and defending champions Pakistan need to win the blockbuster showdown with India on Sunday in Dubai to keep their chances of making the semi-finals in their own hands.Pakistan lost the opening match of the 50-over tournament to New Zealand and are bottom of Group A. India beat Bangladesh in their first match.Pakistan fast bowlers Shaheen Shah Afridi, Naseem Shah and Haris Rauf leaked 214 runs in their 30 overs combined in New Zealand’s total of 320.But Aaqib said the trio will rise to the occasion.”We have three specialists and I would say one of the best pace bowling options in today’s game with Shaheen, Naseem and Haris,” Aaqib told reporters.The former seam bowler said the current attack reminds him of that from the 1990s, when Wasim Akram, Waqar Younis and Aaqib stepped up after the retirement of the great Imran Khan.”They still have time to reach that level, but they have all the ability to repeat those sort of performances,” said Aaqib.”When you play against India it is a special feeling and I think they will bring something special tomorrow.”He added: “Our fast bowling options are good and they are match-winners.”Bilateral cricket ties are frozen between the two rival nations due to political tensions and they only play each other in multi-nation events. India refused to tour Pakistan for this eight-nation tournament and will play all their matches at the Dubai International Stadium, which is expected to be full for the high-profile game.Pakistan, who hammered India in the last Champions Trophy final in 2017, have flown in from Karachi for their must-win clash and Aaqib says pressure produces champions.”There is no game you play without pressure,” said Aaqib. “Between India and Pakistan it doesn’t matter it’s a knock-out or whatever. It is beyond the game.”Aaqib said: “If you look at the positive, it’s the best time and best chance for any individual or a team to make a mark. Passion and pressure is what a player needs to showcase his game.”The top two teams from each of the two groups make the semi-finals.The rivals last met in a one-day game at the 2023 World Cup in Ahmedabad, with hosts India winning by seven wickets.

Plusieurs centaines de personnes à un rassemblement antifasciste à Paris

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées samedi après-midi à Paris contre le fascisme, six jour après l’agression d’un homme à l’arme blanche devant une association culturelle turque pour laquelle six membres de l’ultradroite ont été mis en examen, a constaté un journaliste de l’AFP. “Paris, Paris, Antifa!”, “Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers”, “Nous sommes tous antifascistes”, ont scandé les manifestants réunis place de la République. Un drapeau rouge “No pasaran” a été accroché sur un flanc de la statue, au centre de l’emblématique place. Ce rassemblement se tient six jours après l’agression à l’arme blanche d’un homme membre du collectif Young Struggle, qui se présente comme une “organisation de jeunesse socialiste”, et adhérent à la CGT, qui avait dû être hospitalisé quelques heures. Dimanche dernier, vers 17H30, “une vingtaine de personnes” appartenant à la mouvance d’ultradroite, “cagoulées et munies de tessons de bouteille” selon la préfecture de police, avaient “pénétré dans la cour d’un immeuble où se situe une association culturelle de travailleurs immigrés de Turquie”, dans le 10e arrondissement de Paris, et avaient “agressé une personne avant de prendre la fuite”. Six jeunes hommes avaient été interpellés à la suite de cette agression et mis en examen, notamment pour violences volontaires aggravées. L’un d’entre eux, qui avait du sang sur ses vêtements et qui a reconnu sa participation, a été écroué. “On est là car on a été attaqué, on est là pour montrer que Paris n’est pas à eux. On continuera la lutte antifasciste et révolutionnaire”, a lancé au micro, juché sur une camionnette statique, un leader de Young Struggle, avant de faire siffler le nom du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.”Partout l’extrême droite se répand, encouragée par les saluts nazis de Elon Musk et Steve Bannon”, a déclaré à sa suite la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot.Â