Le chef du Hezbollah promet de poursuivre la lutte contre Israël

Le chef du Hezbollah a promis dimanche, devant des dizaines de milliers de ses partisans, de poursuivre la “résistance” contre Israël lors d’imposantes funérailles à Beyrouth de ses deux prédécesseurs tués dans des frappes israéliennes.Les participants vêtus de noir, en pleurs, rassemblés dans le grand stade de la Cité sportive, au sud de la capitale, ont renouvelé leur allégeance au mouvement libanais pro-iranien, affaibli par la récente guerre avec l’armée israélienne.Un camion portant les cercueils de Hassan Nasrallah et de Hachem Safieddine a fait le tour du stade au milieu de la foule.”Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse”, répétaient les participants, poing levé, jetant des fleurs sur les cercueils et brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah.Hassan Nasrallah “reste vivant en nous”, a déclaré Naïm Qassem, lors d’un discours télévisé retransmis en direct sur des écrans géants. “Nous continuerons sur cette voie”, a-t-il ajouté alors que des avions israéliens survolaient en rase-mottes le stade et menaient des frappes sur le sud et l’est du pays.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé que ces survols constituaient un “message clair” à “quiconque menace de détruire Israël”. “Vous vous spécialiserez dans les funérailles – et nous dans les victoires”, a-t-il poursuivi.”La résistance” contre Israël “n’est pas finie”, a cependant martelé Naïm Qassem. Il a prévenu que son parti n’accepterait pas que les Etats-Unis “contrôlent le Liban”, où un nouveau président et un nouveau gouvernement sont soutenus par Washington.- “Le Liban et Gaza” -Nasrallah, qui a dirigé le Hezbollah pendant 32 ans, a été tué le 27 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale, bastion du mouvement armé chiite.Son successeur désigné, Hachem Safieddine, a connu le même sort début octobre.Le Hezbollah a attendu le retrait presque complet de l’armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser son premier rassemblement populaire depuis la fin de la guerre, dont il est sorti décapité et affaibli.Les gradins et la pelouse de la Cité sportive, qui peuvent accueillir 78.000 personnes, étaient noirs de monde, selon les journalistes de l’AFP sur place.Dans les rues avoisinantes, où 35.000 sièges étaient prévus pour les hommes et 25.000 pour les femmes, les partisans du Hezbollah étaient également massés face à des écrans géants.”Quand j’ai vu le cercueil, la réalité m’a rattrapée”, a déclaré Lara, 26 ans, ajoutant qu’elle avait eu du mal à accepter sa mort.”La douleur est immense… les mots ne peuvent décrire ce que je ressens”, a-t-elle dit.Nasrallah “était le seul à avoir défendu le Liban et Gaza”, a affirmé de son côté Hanane, une nutritionniste de 33 ans venue de la Békaa, dans l’est, malgré le froid mordant.Le Hezbollah avait ouvert les hostilités en octobre 2023 depuis le sud du Liban pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.- “Une force majeure” -Parmi les délégations étrangères, l’Iran était représenté par le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.Des représentants des factions irakiennes pro-iraniennes et d’autres alliés du Hezbollah et de l’Iran contre Israël étaient également présents.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis de poursuivre “la résistance” à Israël, dans un message publié à cette occasion.Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah, représentait le chef de l’Etat Joseph Aoun.Après la cérémonie, les participants devaient se diriger vers le mausolée consacré à Nasrallah au sud de Beyrouth.Le corps du chef du Hezbollah avait été enterré dans un lieu secret en attendant la fin de la guerre.”Je crois qu’il est important pour le groupe de démontrer qu’il reste une force sociale et politique majeure, malgré les revers qu’il a subis ces derniers mois”, a expliqué à l’AFP l’analyste Sam Heller, de Century Foundation.Les autorités libanaises ont mobilisé 4.000 soldats et membres des forces de l’ordre, selon une source des services de sécurité, tandis que 25.000 hommes du Hezbollah assuraient la sécurité à l’intérieur du stade, selon la chaîne du mouvement, al-Manar.Le trafic aérien à l’aéroport a été suspendu pendant quatre heures.Hassan Nasrallah, tué à 64 ans, avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël. Sa popularité s’était érodée après l’implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l’ex-président Bachar al-Assad.Le Hezbollah, qui a dominé pendant des années la scène politique libanaise, est contesté par de nombreux Libanais qui lui reprochent d’être “un Etat dans l’Etat”.

La droite favorite des élections dans une Allemagne inquiète

Une Allemagne déstabilisée par les crises se mobilisait fortement dimanche pour des législatives au cours desquelles  l’opposition conservatrice part largement favorite, après une campagne bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump et l’essor de l’extrême droite.A 14H00, le taux de participation national s’élevait à 52%, en forte progression par rapport aux deux précédents scrutins de 2017 (41%) et de 2021 (36,5%).Plus de 59 millions d’électeurs ont jusqu’à 18H00 (17H00 GMT) pour voter. Les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote seront publiés dans la foulée.Surveillées dans le monde entier, ces législatives vont doter la première puissance européenne d’un nouveau Parlement au moment où elle affronte plusieurs défis qui ébranlent son modèle de prospérité et inquiètent la population. “Nous traversons une période très incertaine”, constatait à Berlin Daniel Hofmann, rencontré à la sortie d’un bureau de vote.Le pays a besoin d'”un changement, une transformation”, selon cet urbaniste de 62 ans, qui se dit préoccupé par la “sécurité européenne”, après trois ans de guerre russe en Ukraine.Récession économique et menace de guerre commerciale avec Washington, remise en cause du lien transatlantique et du “parapluie” américain sur lequel comptait Berlin pour assurer sa sécurité: les crises sont multiples.”Donnez un signal en faveur d’un changement politique urgent et indispensable”, a écrit sur X le chef de file des conservateurs Friedrich Merz.Ce dernier semble très bien placé pour devenir le prochain chancelier et donner un coup de barre à droite dans le pays, après l’ère du social-démocrate Olaf Scholz. Les derniers sondages le créditaient d’environ 30% des intentions de vote.Visiblement détendu, le démocrate-chrétien de 69 ans a voté à Arnsberg, dans l’ouest du pays.Son rival social-démocrate, visage plus fermé, a lui aussi mis son bulletin dans l’urne, à Potsdam, près de Berlin.- Attentats -Selon les plus récents sondages, l’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) peut espérer un résultat record d’au moins 20%, deux fois plus qu’en 2021.”Je veux que notre pays soit à nouveau sûr”, dit Maximilian Fritsche, un artisan de 29 ans, membre du parti. Pour Reinhardt Schumacher, venu voter à Duisbourg dans l’ouest industriel, la progression de l’extrême droite “est un signal d’alarme. Quelque chose doit changer”.Ce retraité de 64 ans refuse de voter pour ce parti “trop radical”, mais les motivations de ses électeurs ne doivent pas être “ignorées”, souligne-t-il.Le parti anti-migrants et prorusse a imposé ses thèmes de campagne, suite à plusieurs attaques et attentats meurtriers commis par des étrangers dans le pays.Le dernier a eu lieu vendredi soir. Un jeune réfugié syrien est soupçonné d’avoir grièvement blessé un touriste à coups de couteau dans le Mémorial de l’Holocauste à Berlin. Il voulait “tuer des Juifs”, selon la justice.L’AfD a bénéficié aussi du soutien appuyé pendant des semaines de l’entourage de Donald Trump.Son conseiller Elon Musk, homme le plus riche du monde, n’a cessé de promouvoir la tête de liste du parti allemand, Alice Weidel, sur sa plateforme X.”AfD!” a encore posté M. Musk dans la nuit de samedi à dimanche, dans un message assorti de drapeaux allemands.Les législatives anticipées ont lieu la veille du troisième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, vécue comme un choc en Allemagne. Le conflit a mis fin à son approvisionnement en gaz russe et le pays a accueilli plus d’un million d’Ukrainiens. La perspective d’une paix réglée “dans le dos” de Kiev et des Européens inquiète tout autant.- Objectif Pâques -Dans le système parlementaire allemand, il pourrait se passer des semaines, voire des mois, avant qu’un nouveau gouvernement ne voie le jour.Pour former une coalition, le bloc mené par les conservateurs CDU/CSU, qui exclut une alliance avec l’AfD malgré un “flirt” parlementaire durant la campagne autour de l’immigration, devrait se tourner vers le parti social-démocrate (SPD).Les sondages ont donné à ce dernier 15% des voix. Ce score serait son pire résultat de l’après-guerre et signerait probablement la fin de la carrière politique d’Olaf Scholz.”J’espère que la formation du gouvernement sera achevée d’ici Pâques”, soit le 20 avril, veut croire Friedrich Merz.L’échéance sera difficile à tenir si les deux partis qui ont dominé la politique allemande depuis 1945 sont contraints de devoir trouver un troisième partenaire.La fragmentation au Parlement dépendra notamment des résultats de petits partis et de leur capacité ou non à franchir le seuil minimum de 5% des suffrages pour entrer au Bundestag.

La droite favorite des élections dans une Allemagne inquiète

Une Allemagne déstabilisée par les crises se mobilisait fortement dimanche pour des législatives au cours desquelles  l’opposition conservatrice part largement favorite, après une campagne bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump et l’essor de l’extrême droite.A 14H00, le taux de participation national s’élevait à 52%, en forte progression par rapport aux deux précédents scrutins de 2017 (41%) et de 2021 (36,5%).Plus de 59 millions d’électeurs ont jusqu’à 18H00 (17H00 GMT) pour voter. Les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote seront publiés dans la foulée.Surveillées dans le monde entier, ces législatives vont doter la première puissance européenne d’un nouveau Parlement au moment où elle affronte plusieurs défis qui ébranlent son modèle de prospérité et inquiètent la population. “Nous traversons une période très incertaine”, constatait à Berlin Daniel Hofmann, rencontré à la sortie d’un bureau de vote.Le pays a besoin d'”un changement, une transformation”, selon cet urbaniste de 62 ans, qui se dit préoccupé par la “sécurité européenne”, après trois ans de guerre russe en Ukraine.Récession économique et menace de guerre commerciale avec Washington, remise en cause du lien transatlantique et du “parapluie” américain sur lequel comptait Berlin pour assurer sa sécurité: les crises sont multiples.”Donnez un signal en faveur d’un changement politique urgent et indispensable”, a écrit sur X le chef de file des conservateurs Friedrich Merz.Ce dernier semble très bien placé pour devenir le prochain chancelier et donner un coup de barre à droite dans le pays, après l’ère du social-démocrate Olaf Scholz. Les derniers sondages le créditaient d’environ 30% des intentions de vote.Visiblement détendu, le démocrate-chrétien de 69 ans a voté à Arnsberg, dans l’ouest du pays.Son rival social-démocrate, visage plus fermé, a lui aussi mis son bulletin dans l’urne, à Potsdam, près de Berlin.- Attentats -Selon les plus récents sondages, l’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) peut espérer un résultat record d’au moins 20%, deux fois plus qu’en 2021.”Je veux que notre pays soit à nouveau sûr”, dit Maximilian Fritsche, un artisan de 29 ans, membre du parti. Pour Reinhardt Schumacher, venu voter à Duisbourg dans l’ouest industriel, la progression de l’extrême droite “est un signal d’alarme. Quelque chose doit changer”.Ce retraité de 64 ans refuse de voter pour ce parti “trop radical”, mais les motivations de ses électeurs ne doivent pas être “ignorées”, souligne-t-il.Le parti anti-migrants et prorusse a imposé ses thèmes de campagne, suite à plusieurs attaques et attentats meurtriers commis par des étrangers dans le pays.Le dernier a eu lieu vendredi soir. Un jeune réfugié syrien est soupçonné d’avoir grièvement blessé un touriste à coups de couteau dans le Mémorial de l’Holocauste à Berlin. Il voulait “tuer des Juifs”, selon la justice.L’AfD a bénéficié aussi du soutien appuyé pendant des semaines de l’entourage de Donald Trump.Son conseiller Elon Musk, homme le plus riche du monde, n’a cessé de promouvoir la tête de liste du parti allemand, Alice Weidel, sur sa plateforme X.”AfD!” a encore posté M. Musk dans la nuit de samedi à dimanche, dans un message assorti de drapeaux allemands.Les législatives anticipées ont lieu la veille du troisième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, vécue comme un choc en Allemagne. Le conflit a mis fin à son approvisionnement en gaz russe et le pays a accueilli plus d’un million d’Ukrainiens. La perspective d’une paix réglée “dans le dos” de Kiev et des Européens inquiète tout autant.- Objectif Pâques -Dans le système parlementaire allemand, il pourrait se passer des semaines, voire des mois, avant qu’un nouveau gouvernement ne voie le jour.Pour former une coalition, le bloc mené par les conservateurs CDU/CSU, qui exclut une alliance avec l’AfD malgré un “flirt” parlementaire durant la campagne autour de l’immigration, devrait se tourner vers le parti social-démocrate (SPD).Les sondages ont donné à ce dernier 15% des voix. Ce score serait son pire résultat de l’après-guerre et signerait probablement la fin de la carrière politique d’Olaf Scholz.”J’espère que la formation du gouvernement sera achevée d’ici Pâques”, soit le 20 avril, veut croire Friedrich Merz.L’échéance sera difficile à tenir si les deux partis qui ont dominé la politique allemande depuis 1945 sont contraints de devoir trouver un troisième partenaire.La fragmentation au Parlement dépendra notamment des résultats de petits partis et de leur capacité ou non à franchir le seuil minimum de 5% des suffrages pour entrer au Bundestag.

Hezbollah chief vows ‘resistance’ at Nasrallah funeral

Hezbollah’s leader vowed “resistance” was not over as tens of thousands mourned slain chief Hassan Nasrallah Sunday at his Beirut funeral, demonstrating continued support for the group after a devastating war with Israel.During the funeral, women wailed as a truck carrying the coffins of Nasrallah and Hashem Safieddine — Nasrallah’s chosen successor killed in another Israeli air strike — slowly moved through the crowd, topped with two black turbans and draped in Hezbollah’s yellow flag.A procession headed towards the site near the airport highway where Nasrallah will be buried. Safieddine will be interred in his southern hometown of Deir Qanun al-Nahr on Monday.The September killing of the charismatic leader — who led Hezbollah for more than three decades — in a massive Israeli strike dealt a heavy blow to the Iran-backed group.But Hezbollah, which dominated Lebanon’s politics for decades, has long had a support base in the country’s Shiite Muslim community.As the funeral began at the Camille Chamoun Sports City Stadium, Israeli warplanes flew at a low altitude over Beirut in what Defence Minister Israel Katz said was a “clear message” to anyone who threatens Israel.”You will specialise in funerals — and we in victories,” Katz said.In a televised address at the ceremony, Nasrallah’s successor Naim Qassem said Hezbollah would keep following his “path”, and rejected any control by the “tyrant America” over Lebanon.”The resistance is not over, the resistance is still present and ready” to face Israel, he said.Nasrallah speeches were blasted as the mourners raised their fists in the air and chanted: “We are at your service, Nasrallah.”Men, women and children walked in the biting cold to reach the site of the ceremony, which was delayed for months over security concerns.”When I saw the coffin, reality dawned upon me,” said Lara, 26, adding that she had a hard time coming to terms with his killing.”The pain is great… words cannot describe how I feel,” she added.AFP correspondents said the stadium, which can accommodate roughly 78,000 people according to organisers, was fully packed.- ‘A great mujahid’ -As crowds gathered, the official National News Agency (NNA) reported Israeli strikes in Lebanon’s south — including one that wounded a Syrian girl — and in the east.Israel’s military said it had struck “sites containing rocket launchers and weapons” in those areas.Israel has carried out multiple strikes in Lebanon since a November 27 ceasefire deal with Hezbollah ended more than a year of hostilities including two months of all-out war.The funeral comes days after the deadline for Israel to withdraw from Lebanon’s south, with Israeli troops pulling out from all but five locations. Both sides have accused each other of violating the truce.Both Lebanese President Joseph Aoun and Prime Minister Nawaf Salam delegated officials to attend the ceremony on their behalf.Speaking to Iran’s delegation ahead of the funeral, Aoun said: “Lebanon has grown tired of the wars of others on its land.”Hezbollah’s weakening in the war was widely seen as having contributed to the election of Aoun — seen as a favourite among Western governments — who named Salam as his premier last month after a two-year power vacuum.Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei vowed “resistance” against Israel as Hezbollah held the funeral.He praised Nasrallah as “a great mujahid (fighter) and prominent leader” and Safieddine as “a close confidant and an inseparable part of the leadership”.Iran’s parliament speaker Mohammad Bagher Ghalibaf and Foreign Minister Abbas Araghchi were in attendance at the funeral, with representatives of Iraq’s main pro-Iran factions also expected to come.Sam Heller of the Century Foundation think-tank said it was “important for the group to demonstrate that it remains a major social and political force, despite some of the setbacks it’s been dealt”.- ‘Dearest to our souls’ -Since Saturday, roads into Beirut have been clogged with carloads of supporters travelling in from Hezbollah’s other power centres in south and east Lebanon.Khouloud Hamieh, 36, came from the east to mourn the leader who she said was “dearest to our souls”.Hezbollah’s Al-Manar television said the movement deployed 25,000 members for crowd control. A security source said 4,000 troops and security personnel were on duty.Civil aviation authorities said Beirut airport would close exceptionally for four hours.A founding member of Hezbollah in 1982, Nasrallah won renown around the Arab world in May 2000 when Israel ended its 22-year occupation of south Lebanon following relentless attacks by the group under his leadership.In the decades since, Lebanese have been divided over Hezbollah, with many criticising the group for initiating more recent hostilities with Israel in support of Palestinian militant group Hamas.