L1: Longoria “regrette” et admet qu’il n’y a “pas de corruption dans le foot français”

Trente-six heures après la défaite de Marseille à Auxerre (3-0) et son spectaculaire coup de colère, le président de l’OM Pablo Longoria a admis lundi dans une interview à l’AFP qu’il n’y avait “pas de corruption dans le foot français” et a assuré “regretter” d’avoir utilisé ce terme.Q: Deux jours après le match à Auxerre, quel est votre état d’esprit ?R: “Je suis toujours très auto-critique et je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi.”Q: Un mot a particulièrement choqué, celui de +corruption+. Le regrettez-vous ?R: “La forme n’était pas appropriée et ce mot, oui, je le regrette. Tout le monde m’a bien expliqué sa signification en français parce qu’en espagnol, ça a un sens plus large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n’ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d’argent ou des transactions financières, jamais. Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français. Mais qu’il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, pour tout le monde, oui.”Q: La saison de l’OM a été marquée par de nombreuses polémiques autour de l’arbitrage…R: “Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment on arrive à cette colère. Ma première responsabilité, c’est défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l’OM a été défavorisé. Une chose m’a particulièrement touché, c’est la situation avec Medhi Benatia et la sanction qu’il a subie (trois mois de suspension ferme après OM-Lille en Coupe de France, ndlr). Et avec mes collaborateurs, je suis à la vie à la mort. Depuis deux ans, je pose dans les instances la question de l’utilisation de la VAR. En début de semaine dernière, on a encore envoyé un courrier, sans réponse. Il y a trop de choses anormales qui ont été considérées comme normales. Et puis il y a la désignation de Jérémy Stinat (Quatrième arbitre lors de l’incident avec Medhi Benatia, ndlr). Ca n’est pas à moi de décider qui arbitre les matchs, ça serait aller contre ce que je défends. Mais il faut un peu d’intelligence émotionnelle. Quel que soit le scénario du match, sa désignation allait poser des questions. Toutes ces choses montrent un manque de transparence et de clarté. Et c’est ça qui m’a fait monter, avec l’adrénaline du moment.”Q: Quel regard portez-vous sur l’arbitrage français ?R: “Je l’ai dit dix fois: en Coupe d’Europe, les arbitres français sont bons. Mais aujourd’hui en L1, il y a un manque de cohérence totale d’un match à l’autre. Mais plus on dit les choses, plus on a l’impression que rien n’avance. C’est frustrant et à un moment, tu perds patience.”Q: Longtemps, vous avez estimé que ce n’était pas votre rôle de parler d’arbitrage. Aujourd’hui, vous le faites régulièrement…R: “Je m’en souviens. Je disais que je ne voulais pas être un président des années 1990, cette période du football espagnol où tout le monde s’insultait, tout le monde criait plus fort l’un que l’autre et toutes les réunions de Ligue finissaient en disputes. Mais j’ai été très vexé pendant la saison 2022-2023 où je voulais porter une position de dialogue et d’ouverture vis-à-vis de l’arbitrage, une position un peu différente, qui n’était pas forcément appréciée par les supporters et mes collaborateurs. Mais tout ce que j’ai gagné, c’est que les arbitres refusaient de me parler. Aujourd’hui, je préfère dire librement les choses. C’est mieux que de voir qu’on me refuse la parole.”Q: Mais l’OM est deuxième. Est-ce pertinent de parasiter cette saison avec des questions d’arbitrage ?R: “Si dans la vie on décide de tout laisser passer, alors c’est un monde sans conviction. Et autant je ne me retrouve pas dans le type de réaction que j’ai eue, autant je ne me reconnaitrai jamais dans une personne qui ne défend pas ses convictions.”Q: Redoutez-vous une sanction lourde ?R: “Je me dois d’assumer ce que j’ai fait. Ne pas le faire serait hypocrite. Je pense que le niveau de sévérité envers l’OM a été excessivement haut, surtout par rapport à d’autres clubs. Mais ces situations ne doivent pas cacher une prestation sportive qui n’a pas été à la hauteur et personne ne doit utiliser cela comme un alibi ou une excuse. Je répète que je ne me sens pas représenté par ma réaction à Auxerre, mais je demande aussi pourquoi on en est arrivé là.”Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT

Over 7,000 people killed in eastern DR Congo since January: PMMon, 24 Feb 2025 12:30:15 GMT

Violence raging in eastern Democratic Republic of Congo has killed “more than 7,000 compatriots”, many of them civilians, since last month, the Congolese premier said Monday.The Rwanda-backed M23 armed group has seized large swathes of the mineral-rich eastern DRC — including the main cities of Goma and Bukavu — in the face of limited resistance …

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African players in Europe: Salah drives Liverpool closer to titleMon, 24 Feb 2025 12:13:21 GMT

Egypt star Mohamed Salah scored one goal and created the other as Liverpool beat Manchester City 2-0 at the weekend, a win that pushed the Reds ever closer to the Premier League title.Salah has scored 30 goals in all competitions this season, including nine in his last eight matches for leaders Liverpool.Here, AFP Sport highlights …

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Apple promet 500 milliards de dollars d’investissement aux États-Unis sur quatre ans

Apple a annoncé lundi vouloir investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis durant les quatre prochaines années et promis 20.000 embauches, au moment où le président américain Donald Trump pousse les entreprises du pays à rapatrier leur production sur le sol américain.”Apple a annoncé aujourd’hui son plus important engagement de dépenses jamais réalisé, avec des plans pour dépenser et investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années”, a déclaré le géant californien dans un communiqué.Le groupe de Cupertino précise vouloir financer des projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’ingénierie ou encore la formation. Il prévoit par ailleurs d’augmenter les capacités de ses sites de production américains existants ainsi que la construction d’ici 2026 d’une nouvelle usine à Houston, dans l’État du Texas, pour produire des serveurs qui étaient jusqu’à présent fabriqués “en dehors des États-Unis”, détaille le communiqué, précisant que ce nouveau site va “créer des milliers d’emplois”.Au total, l’ensemble de ces projets devrait permettre d’embaucher 20.000 collaborateurs supplémentaires au cours des quatre prochaines années, affirme Apple.Cette annonce survient après des annonces du président américain Donald Trump, visant à imposer de nouveaux droits de douanes sur une vaste gamme de produits étrangers et plus particulièrement chinois, allant des semi-conducteurs aux voitures en passant par les produits pharmaceutiques. Ceci afin – entre autres – d’inciter les entreprises américaines à relocaliser leur production aux États-Unis.

Apple promet 500 milliards de dollars d’investissement aux États-Unis sur quatre ans

Apple a annoncé lundi vouloir investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis durant les quatre prochaines années et promis 20.000 embauches, au moment où le président américain Donald Trump pousse les entreprises du pays à rapatrier leur production sur le sol américain.”Apple a annoncé aujourd’hui son plus important engagement de dépenses jamais réalisé, avec des plans pour dépenser et investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années”, a déclaré le géant californien dans un communiqué.Le groupe de Cupertino précise vouloir financer des projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’ingénierie ou encore la formation. Il prévoit par ailleurs d’augmenter les capacités de ses sites de production américains existants ainsi que la construction d’ici 2026 d’une nouvelle usine à Houston, dans l’État du Texas, pour produire des serveurs qui étaient jusqu’à présent fabriqués “en dehors des États-Unis”, détaille le communiqué, précisant que ce nouveau site va “créer des milliers d’emplois”.Au total, l’ensemble de ces projets devrait permettre d’embaucher 20.000 collaborateurs supplémentaires au cours des quatre prochaines années, affirme Apple.Cette annonce survient après des annonces du président américain Donald Trump, visant à imposer de nouveaux droits de douanes sur une vaste gamme de produits étrangers et plus particulièrement chinois, allant des semi-conducteurs aux voitures en passant par les produits pharmaceutiques. Ceci afin – entre autres – d’inciter les entreprises américaines à relocaliser leur production aux États-Unis.

Attentat de Mulhouse: hommage à la victime lundi

Un homme “courageux”: sur sa page Facebook, une association de Mulhouse résume le sentiment qui domine au sein de la communauté portugaise dont faisait partie la victime d’une attaque mortelle au couteau samedi sur le marché de la ville.Lundi à 19H30 un hommage sera rendu à Lino Sousa Loureiro, 69 ans, touché mortellement, et aux autres victimes blessées dans l’attentat.”Ce rassemblement républicain témoignera de la nécessaire unité face au terrorisme et au fanatisme islamiste, et pour que force reste à l’ordre et à la Loi”, a indiqué la mairie dans un communiqué.Brahim A., 37 ans, est soupçonné d’avoir tué la victime à l’arme blanche et d’avoir grièvement blessé deux agents du stationnement et cinq policiers municipaux plus légèrement, un “acte de terrorisme”, selon le président Emmanuel Macron.Le principal suspect, né en Algérie, a été placé en garde à vue ainsi que trois autres personnes. Il est en situation irrégulière en France et est fiché au “FSPRT”, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.Une cellule de soutien psychologique a été mise en place lundi à la mairie de Mulhouse, selon un communiqué conjoint de la préfecture du Haut-Rhin et de la ville de Mulhouse.  “Elle a pour vocation d’accueillir les personnes qui (en) ressentent le besoin afin de leur apporter écoute et accompagnement afin d’éviter l’installation des troubles de stress post-traumatique”.”Nous sommes en deuil après l’attentat tragique de Mulhouse, qui a coûté la vie à l’un des nôtres, un compatriote portugais courageux, qui a sacrifié sa vie pour protéger autrui”, écrit le Groupe culturel et folklorique des Portugais de Mulhouse sur sa page Facebook.Selon des informations non confirmées officiellement, l’homme aurait été tué alors qu’il tentait de s’interposer.Selon une source proche du dossier, les investigations sont toujours en cours et il n’est pas possible à ce stade d’établir précisément l’implication de ce passant.L’association invite la communauté portugaise de l’agglomération mulhousienne à se rassembler lundi soir “avec un oeillet blanc en signe de solidarité”.”C’était un gars calme, correct, il aimait bien le foot, le samedi matin il allait en général à l’association des Portugais pour jouer au billard ou au baby foot”, raconte à l’AFP Henriques Da Silva, 75 ans, qui le croisait dans le cadre de ses activités culturelles.

Allemagne: Friedrich Merz en quête d’alliés pour s’installer rapidement au pouvoir

Vainqueur des élections allemandes avec un score plus faible qu’espéré, Friedrich Merz, le chef de la droite, se lance dans des négociations ardues pour former un gouvernement attendu avec impatience par les Européens pour peser face à Donald Trump et la Russie.Le nouvel homme fort de l’Allemagne compte se tourner en priorité vers les sociaux-démocrates, malgré un résultat, de leur propre aveu, “catastrophique”. Les deux partis disposent au final ensemble d’une courte majorité de sièges à la chambre des députés.Friedrich Merz sait que son pays ne peut pas rester longtemps sans direction face aux bouleversements économiques et géopolitiques : rupture du sacro-saint lien transatlantique, crise du modèle industriel concurrencé par la Chine, menace de guerres commerciales avec les Etats-Unis.Avec une victoire moins large que prévue, ce vétéran de la scène politique, qui n’a jamais eu de fonctions ministérielles, “doit faire face à des tâches herculéennes”, prévient la politologue Cornelia Woll, présidente de la Hertie School de Berlin.Sur la scène intérieure, il est sous pression de la poussée spectaculaire de l’extrême droite, qui a doublé son score, à 20,8% et raillé “la victoire à la Pyrrhus” de la droite. Ce score “historique” place l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) “dans les meilleures conditions” pour “dépasser” le parti conservateur “au cours des quatre prochaines années et aussi devenir le premier parti” au plan national, a dit lundi sa cheffe de file Alice Weidel.A l’international, les partenaires de Berlin souhaitent que la première économie européenne retrouve un rôle moteur au moment où le “parapluie” américain, qui garantit depuis 80 ans la sécurité du continent, semble plus fragile que jamais.Un sommet européen spécial consacré à l’Ukraine a été convoqué le 6 mars, sur fond de rapprochement entre Washington et Moscou. Une date à laquelle le nouveau gouvernement allemand ne sera certainement pas en place.- Scholz hors jeu -En promettant de former une coalition “au plus tard” à la date de Pâques, soit le 20 avril, Friedrich Merz se fixe un objectif ambitieux.”Le monde extérieur ne nous attend pas (…). Nous devons vite redevenir opérationnels pour (agir) sur le plan intérieur, pour redevenir présents en Europe”, a lancé le futur chancelier alors que l’Allemagne est déjà paralysée depuis quatre mois par la rupture de la coalition d’Olaf Scholz avec les verts et les libéraux.Ayant annoncé qu’il ne s’alliera pas avec l’AfD, Friedrich Merz n’a d’autre choix que de tendre le main à des sociaux-démocrates aux abois: avec un score autour de 16%, le SPD, plus vieux parti du pays, encaisse son plus mauvais résultat en 80 ans.  Il doit éviter l’implosion et tenter de se rassembler autour de nouveaux leaders, Olaf Scholz prévoyant de se mettre en retrait.Le parti écologiste Die Grünen, qui était dans la coalition sortante, a décroché 11,6% des voix.Après une campagne électorale polarisée comme jamais, sceller les compromis indispensables au “contrat de coalition” pourrait s’avérer ardu. Les deux formations (sociaux-démocrates et conservateurs) contrôleraient ensemble 328 des 630 sièges du nouveau Bundestag.- Ligne dure -Friedrich Merz, ancien rival d’Angela Merkel, s’est affranchi de l’héritage de l’ex-chancelière, revendiquant une droite sans tabou aux propositions radicales pour lutter contre l’immigration illégale.Son pari de prendre des voix à l’AfD grâce à cette ligne intransigeante, au point d’esquisser un début de rapprochement avec l’extrême droite pendant la campagne, n’a pas été payant.Merz n’a pas réussi “à susciter un véritable désir de changement, un enthousiasme pour sa personne ou son projet”, estime le quotidien Süddeutsche Zeitung.Marlies Schäfer, une retraitée interrogée à Berlin, avait imaginé une victoire des conservateurs “avec une plus grande marge”.La cheffe de l’AfD a prédit un sort funeste à une future coalition SPD-CDU qui sera incapable, selon elle, de s’entendre sur l’immigration ou les questions budgétaires.”Nous aurons de nouvelles élections très rapidement”, a avancé Alice Weidel, ouvertement soutenue par l’administration Trump depuis des semaines.Un électeur berlinois, Jörg Seiffert, se demande “où la montée en puissance de l’AfD va mener”. “J’espère que les plus grands partis finiront par s’unir et auront des idées” pour enrayer la progression de l’extrême droite, dit ce thérapeuthe de 69 ans.

Allemagne: Friedrich Merz en quête d’alliés pour s’installer rapidement au pouvoir

Vainqueur des élections allemandes avec un score plus faible qu’espéré, Friedrich Merz, le chef de la droite, se lance dans des négociations ardues pour former un gouvernement attendu avec impatience par les Européens pour peser face à Donald Trump et la Russie.Le nouvel homme fort de l’Allemagne compte se tourner en priorité vers les sociaux-démocrates, malgré un résultat, de leur propre aveu, “catastrophique”. Les deux partis disposent au final ensemble d’une courte majorité de sièges à la chambre des députés.Friedrich Merz sait que son pays ne peut pas rester longtemps sans direction face aux bouleversements économiques et géopolitiques : rupture du sacro-saint lien transatlantique, crise du modèle industriel concurrencé par la Chine, menace de guerres commerciales avec les Etats-Unis.Avec une victoire moins large que prévue, ce vétéran de la scène politique, qui n’a jamais eu de fonctions ministérielles, “doit faire face à des tâches herculéennes”, prévient la politologue Cornelia Woll, présidente de la Hertie School de Berlin.Sur la scène intérieure, il est sous pression de la poussée spectaculaire de l’extrême droite, qui a doublé son score, à 20,8% et raillé “la victoire à la Pyrrhus” de la droite. Ce score “historique” place l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) “dans les meilleures conditions” pour “dépasser” le parti conservateur “au cours des quatre prochaines années et aussi devenir le premier parti” au plan national, a dit lundi sa cheffe de file Alice Weidel.A l’international, les partenaires de Berlin souhaitent que la première économie européenne retrouve un rôle moteur au moment où le “parapluie” américain, qui garantit depuis 80 ans la sécurité du continent, semble plus fragile que jamais.Un sommet européen spécial consacré à l’Ukraine a été convoqué le 6 mars, sur fond de rapprochement entre Washington et Moscou. Une date à laquelle le nouveau gouvernement allemand ne sera certainement pas en place.- Scholz hors jeu -En promettant de former une coalition “au plus tard” à la date de Pâques, soit le 20 avril, Friedrich Merz se fixe un objectif ambitieux.”Le monde extérieur ne nous attend pas (…). Nous devons vite redevenir opérationnels pour (agir) sur le plan intérieur, pour redevenir présents en Europe”, a lancé le futur chancelier alors que l’Allemagne est déjà paralysée depuis quatre mois par la rupture de la coalition d’Olaf Scholz avec les verts et les libéraux.Ayant annoncé qu’il ne s’alliera pas avec l’AfD, Friedrich Merz n’a d’autre choix que de tendre le main à des sociaux-démocrates aux abois: avec un score autour de 16%, le SPD, plus vieux parti du pays, encaisse son plus mauvais résultat en 80 ans.  Il doit éviter l’implosion et tenter de se rassembler autour de nouveaux leaders, Olaf Scholz prévoyant de se mettre en retrait.Le parti écologiste Die Grünen, qui était dans la coalition sortante, a décroché 11,6% des voix.Après une campagne électorale polarisée comme jamais, sceller les compromis indispensables au “contrat de coalition” pourrait s’avérer ardu. Les deux formations (sociaux-démocrates et conservateurs) contrôleraient ensemble 328 des 630 sièges du nouveau Bundestag.- Ligne dure -Friedrich Merz, ancien rival d’Angela Merkel, s’est affranchi de l’héritage de l’ex-chancelière, revendiquant une droite sans tabou aux propositions radicales pour lutter contre l’immigration illégale.Son pari de prendre des voix à l’AfD grâce à cette ligne intransigeante, au point d’esquisser un début de rapprochement avec l’extrême droite pendant la campagne, n’a pas été payant.Merz n’a pas réussi “à susciter un véritable désir de changement, un enthousiasme pour sa personne ou son projet”, estime le quotidien Süddeutsche Zeitung.Marlies Schäfer, une retraitée interrogée à Berlin, avait imaginé une victoire des conservateurs “avec une plus grande marge”.La cheffe de l’AfD a prédit un sort funeste à une future coalition SPD-CDU qui sera incapable, selon elle, de s’entendre sur l’immigration ou les questions budgétaires.”Nous aurons de nouvelles élections très rapidement”, a avancé Alice Weidel, ouvertement soutenue par l’administration Trump depuis des semaines.Un électeur berlinois, Jörg Seiffert, se demande “où la montée en puissance de l’AfD va mener”. “J’espère que les plus grands partis finiront par s’unir et auront des idées” pour enrayer la progression de l’extrême droite, dit ce thérapeuthe de 69 ans.

Carey says Australia excited by rare South Africa challenge

Alex Carey said Australia are excited by the challenge posed by a formidable South Africa when they meet in the Champions Trophy for the first time in Rawalpindi on Tuesday.Australia, winners in 2006 and 2009, chased down 352, the highest target in tournament history, against England in Lahore in a Group B game on Saturday.Carey made a brilliant 69 alongside man-of-the-match Josh Inglis, who scored his maiden one-day international hundred, to seal a five-wicket win.South Africa overwhelmed Afghanistan by 107 runs in a clinical performance in Karachi.”I think South Africa are playing really well in one-day cricket and look like they’ve got a great balance across their 11 players,” the 33-year-old Carey said on Monday.”So, another exciting opportunity for us coming off the back of a great game against England, play with a lot of freedom, take the game on.”Australia and South Africa have never met in the Champions Trophy, and the Proteas hold a clear advantage after winning nine of their past 12 ODIs against them.Australia are also missing world-renowned pace trio Pat Cummins, Josh Hazlewood and Mitchell Starc.”Look, it’s an inexperienced bowling attack, there’s no hiding away from that. In and around that we’ve got some experience with our leg-spinner Adam Zampa and Glenn Maxwell,” Carey said.The pace trio of Spencer Johnson, Ben Dwarshuis and Nathan Ellis went for 171 runs for three wickets between them in 27 overs as England scored 351-8 in their 50 overs.However, Carey backed a strong Australian batting line-up that includes Travis Head.”We’ve got Steve Smith who’s a fantastic captain,” Carey said. “I think if we are to bat first throughout the tournament, I’ll back our boys to defend.””Travis will try to smack them at the top with Matthew Short. You’ve got Smith and Marnus (Labuschagne) through the middle and then hopefully set it up for Maxwell to go big at the end. “We know they’re a great team… but I feel like our confidence is high and we’re really excited for tomorrow,” he said.The top two teams from each group will qualify for the semi-finals, with hosts Pakistan, India, Bangladesh and New Zealand in Group A.

Avec l’intelligence artificielle, des mannequins adaptables à l’infini

Mannequin basée à Londres, Alexsandrah Gondora apprécie de pouvoir “être à deux endroits en même temps”, grâce à sa réplique créée par l’intelligence artificielle : “elle fait le plus dur du travail !”, plaisante la jeune femme.Des marques de mode peuvent réserver son double numérique pour des séances photo sans qu’elle ait à se déplacer.Une solution qui permet de “gagner du temps”, explique à l’AFP la mannequin, qui par ailleurs défile en personne à la Fashion week de Londres, en cours jusqu’à lundi soir.Dans la mode, l’IA permet déjà de générer des visualisations sur les sites d’e-commerce ou des campagnes publicitaires sur mesure à moindre coût.Si cette technologie ouvre le champ des possibles et fait naître de nouveaux métiers, ses détracteurs craignent que l’IA ne rende obsolètes nombre de professionnels – mannequins, maquilleurs, photographes – et mettent en garde contre une beauté artificielle et normée.- “Spirale infinie d’options” -Sur des vidéos à l’esthétique léchée, des Apollons remuent leurs pectoraux sculptés et des divas aux pommettes hautes secouent leur brushing hollywoodien devant des piscines en marbre et des miroirs à moulures dorées.Mais rien de tout ça n’existe : cette campagne de Noël a été entièrement générée grâce à l’IA par le studio Copy Lab pour la marque suédoise de sous-vêtements CDLP.”Nous sommes une petite entreprise, qui n’a pas les moyens de louer une villa à Beverly Hills”, souligne son cofondateur Christian Larson.Lui qui a l’habitude de photographier à l’argentique sait bien qu'”on ne peut prendre qu’un nombre limité de clichés, le soleil se couche, avec lui la lumière disparaît et le budget s’épuise”. “Mais avec l’IA, vous plongez dans une spirale infinie d’options”, s’extasie-t-il.Une séance photo dans les Alpes pour des lunettes de ski, qui prend normalement plusieurs mois entre la préparation et les retouches et qui est susceptible de coûter 30.000 euros, peut être réalisée virtuellement pour 500 euros en quelques jours, affirme Artem Kupriyanenko, citant un exemple réalisé par sa société Genera, basée à Londres et à Lisbonne.Genera propose un catalogue de 500 mannequins virtuels, dont elle affirme détenir la totale propriété intellectuelle.L’avatar peut être personnalisé : “on peut faire n’importe quelle forme de corps”, choisir le “genre” ou l'”ethnicité”, ce qui permet une représentation “très inclusive”, assure Keiron Birch, un ancien de Calvin Klein devenu directeur artistique chez Genera.Mais l’IA a tendance à proposer un visage type caractéristique, qui diffère ensuite selon les générateurs. MidJourney a par exemple une propension à gonfler les lèvres.Ces modèles ont été entraînés sur des banques d’images souvent retouchées, qui reflètent une esthétique “blanche et occidentale”, explique Carl-Axel Wahlström, qui a co-fondé à Stockholm Copy Lab, derrière la campagne de CDLP.Afin d’obtenir des résultats moins génériques, cet ancien consultant dans la publicité peaufine les descriptions qu’il fournit aux moteurs d’IA, ou “prompts”.Pour plus de réalisme, il les entraîne aussi sur des bases de données “imparfaites”, où il a par exemple ajouté des photographies de sa peau, de celle d’une petite amie ou de connaissances.- Juste rétribution -Alexsandrah déplore cependant que “certaines marques utilisent des images créées à partir de bases de données puisées sur internet et se dispensent de payer un mannequin”. D’autres pourraient virtuellement dupliquer des top models à leur insu.Face à cette zone grise, le “Fashion Workers Act” qui doit entrer en vigueur à l’été à New York, permettra aux modèles de contrôler l’utilisation de l’IA pour reproduire leur image. Mais son application pratique semble compliquée.Alexsandrah, quant à elle, est rémunérée pour les prestations de son alter ego numérique et garde le dernier mot sur le rendu.C’est également le cas lorsqu’elle contribue à faire vivre Shudu Gram, une top modèle noire générée par l’IA. Ce personnage virtuel créé en 2017, présenté comme le “premier supermodel numérique au monde”, est suivi par 237.000 abonnés sur Instagram. Alexsandrah et plusieurs autres mannequins noires, bien réelles, lui prêtent leurs traits à différentes occasions. Shudu s’est par exemple retrouvée en couverture du Vogue australien, “interprétée” par Alexsandrah.Utilisée de façon éthique, l’IA ne prive pas d’opportunités les mannequins issues de la diversité, assure la Londonienne, qui affirme même que cette technologie lui a “ouvert certaines portes”.Â