Apple says to invest $500 bn in US as Trump tariffs bite

Apple said on Monday it will spend more than $500 billion in the United States over the next four years and hire 20,000 people, with President Donald Trump quickly taking credit for the announcement.The Silicon Valley-based giant said it was its “largest-ever spend commitment,” which comes as tech companies battle for dominance in developing artificial intelligence technology. The pivot to the US comes as Apple is increasingly under pressure from Trump’s trade battles with China, which remains the iPhone giant’s main manufacturing hub, and could be slapped with higher import tariffs by Washington.Trump, who has pushed US companies to shift manufacturing home, claimed that his administration was to thank for the investment.”The reason, faith in what we are doing, without which, they wouldn’t be investing ten cents. Thank you Tim Cook and Apple!!!” Trump wrote in capital letters on his Truth Social platform.The plan is essentially an acceleration of plans announced in 2021, when the company founded by Steve Jobs said that it would invest $430 billion in the US and add 20,000 jobs over the next five years.”Cook continues to prove that he is 10 percent politician and 90 percent CEO,” said Dan Ives of Wedbush Securities, with Cook seeking “smoother waters for Apple” amid Trump’s tariff threats.Ives added, however, that the US plans were not a signal that Apple was significantly shifting manufacturing away from China.The announcement came days after Trump and Apple Chief Executive Officer Tim Cook met in the Oval Office. Apple on Monday said its 20,000 new hires would mostly focus on research and development, silicon engineering, software development, and AI and machine learning.It announced plans to open a new manufacturing facility in Houston, Texas, in 2026 that will assemble servers that “play a key role in powering Apple Intelligence” — part of the company’s AI products — and would create “thousands of jobs.”An Apple Manufacturing Academy in Detroit is also on the cards to “help companies transition to advanced manufacturing.””We are bullish on the future of American innovation, and we’re proud to build on our long-standing US investments with this $500 billion commitment to our country’s future,” Apple’s CEO Cook said in a statement.Apple’s suppliers already manufacture silicon in 24 factories across 12 states, including Arizona, Colorado, Oregon, and Utah.- Boosting spending -In January, Cook hailed Apple’s “best quarter ever” as it recorded $36.3 billion in quarterly profits.The Americas remained Apple’s largest market with $56.2 billion in revenue, while Europe showed strong growth at $33.9 billion.The company hopes that customers are attracted to buy the latest iPhone models because of its new AI powers.Along with Apple, other tech giants such as Google, Microsoft and Amazon are convinced that generative AI’s powers are the next chapter of computing and are hiking spending to avoid being left behind.Monday’s announcement comes days after Trump said that Apple plans to invest “hundreds of billions of dollars” in the United States as he trumpeted the success of his tariff plan in boosting the American economy.Trump suggested that more companies also planned greater investment in the United States, without giving any names.The Republican president has wielded tariffs — customs duties on imported goods — as a trade weapon, imposing 10 percent levies on goods from China and threatening them on products including semiconductors, cars and pharmaceuticals. His administration argues that the higher costs will encourage companies to manufacture in the United States instead. Critics say that tariffs could raise prices for consumers.

Zelensky espère une paix “réelle”, le jour du troisième anniversaire de l’invasion

Volodymyr Zelensky a appelé lundi à une “paix réelle et durable” en 2025 en accueillant à Kiev un sommet avec des dirigeants étrangers à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.Cet anniversaire intervient en plein revirement américain, les Etats-Unis de Donald Trump négociant directement avec la Russie et se montrant très critiques du président ukrainien, lui faisant porter faussement la responsabilité de l’invasion. La Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien, a de son côté déclaré qu’elle ne cesserait les combats que lorsqu’elle aurait obtenu ce qu’elle veut des négociations sur la fin de la guerre. Moscou accuse les Européens de chercher à poursuivre le conflit.L’invasion russe de l’Ukraine déclenchée le 24 février 2024 sur ordre de Vladimir Poutine a provoqué le pire conflit en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, faisant des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés et détruisant des villes entières sous les bombardements.”Cette année devrait être l’année du début d’une paix réelle et durable”, a déclaré Volodymyr Zelensky en présidant à Kiev un sommet avec une vingtaine de dirigeants étrangers – certains ayant fait le déplacement et d’autres en visioconférence – qui ont exprimé leur soutien à l’Ukraine.Le dirigeant ukrainien a appelé à “gagner la paix par la force, la sagesse et l’unité”. Une alerte aérienne à travers le pays a été brièvement déclenchée pendant le sommet, signalant le risque de frappes de missiles russes.Dans la même veine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti que malgré l’ouverture de discussions unilatérales entre Washington et Moscou, Vladimir Poutine n’était selon elle pas prêt à reculer. “Son objectif reste la capitulation de l’Ukraine”, a-t-elle déclaré.- Mobilisation européenne -Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a averti depuis Ankara en Turquie que Moscou ne cesserait les hostilités que lorsque les négociations “aboutiront à un résultat ferme et durable qui conviendra à la Russie”.Moscou réclame notamment que Kiev lui cède cinq régions entièrement ou partiellement occupées et renonce à rejoindre l’Otan.La Russie ne cache pas sa satisfaction de voir Donald Trump briser l’isolement de Vladimir Poutine face aux Occidentaux et adopter des positions proches du Kremlin, estimant par exemple que la présence de Volodymyr Zelensky à des négociations avec la Russie sur le conflit n’est “pas importante”.Le Kremlin a par ailleurs annoncé que M. Poutine avait “informé” lundi le président chinois Xi Jinping des discussions russo-américaines qui ont débuté la semaine dernière. “La Chine est contente de voir les efforts positifs déployés par la Russie et les autres parties concernées pour résoudre la crise”, a déclaré Xi Jinping à Vladimir Poutine, selon un média chinois d’Etat. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui apporté son soutien à son homologue ukrainien en déclarant dans un discours vidéo que Kiev et Moscou devaient être représentées de “manière équitable” aux négociations et plaidant en faveur de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.Les alliés européens de Kiev tentent de se mobiliser depuis le revirement américain. Le président français Emmanuel Macron doit être reçu par Donald Trump lundi à Washington, plusieurs jours avant le Premier ministre britannique Keir Starmer.- “Fatigué de la guerre” -Dans les rues de Moscou, le revirement américain sur l’Ukraine a été accueilli avec enthousiasme par les habitants interrogés par l’AFP.L’Europe et l’Ukraine “ont besoin d’être malmenées pour montrer qu’elles ne sont pas les plus importantes au monde”, a déclaré Irina Svetlichnaïa, retraitée de 77 ans, pour qui la Russie “ne peut pas se montrer faible”.Des soldats ukrainiens interrogés par l’AFP près du front dans l’Est n’ont à l’inverse pas mâché leurs mots à l’égard de Donald Trump.”Cet idiot ne comprend pas du tout de quoi il parle. Il vit dans une bulle et se laisse emporter par la rhétorique russe”, estime Mykhaïlo, un militaire de 41 ans.”Je ne veux pas abandonner le territoire ukrainien (…) nous nous battons depuis si longtemps”, lâche Mykola, un officier de 38 ans, avant d’admettre que “tout le monde est fatigué de la guerre”.Après s’être aligné sur la position russe qui juge l’Ukraine responsable du déclenchement du conflit, M. Trump insiste sur sa volonté de récupérer le montant de l’aide américaine fournie à Kiev en obtenant un accès aux ressources minières ukrainiennes.Son administration fait pression sur l’Ukraine pour signer un accord dans ce domaine qui a dans un premier temps été rejeté par Volodymyr Zelensky.Lundi, l’Ukraine a cependant annoncé être en phase finale de ces pourparlers. Une source ukrainienne haut placée a dit à l’AFP avoir proposé aux Américains la signature d’un “accord cadre” à Washington en présence de MM. Zelensky et Trump. 

Zelensky espère une paix “réelle”, le jour du troisième anniversaire de l’invasion

Volodymyr Zelensky a appelé lundi à une “paix réelle et durable” en 2025 en accueillant à Kiev un sommet avec des dirigeants étrangers à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.Cet anniversaire intervient en plein revirement américain, les Etats-Unis de Donald Trump négociant directement avec la Russie et se montrant très critiques du président ukrainien, lui faisant porter faussement la responsabilité de l’invasion. La Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien, a de son côté déclaré qu’elle ne cesserait les combats que lorsqu’elle aurait obtenu ce qu’elle veut des négociations sur la fin de la guerre. Moscou accuse les Européens de chercher à poursuivre le conflit.L’invasion russe de l’Ukraine déclenchée le 24 février 2024 sur ordre de Vladimir Poutine a provoqué le pire conflit en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, faisant des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés et détruisant des villes entières sous les bombardements.”Cette année devrait être l’année du début d’une paix réelle et durable”, a déclaré Volodymyr Zelensky en présidant à Kiev un sommet avec une vingtaine de dirigeants étrangers – certains ayant fait le déplacement et d’autres en visioconférence – qui ont exprimé leur soutien à l’Ukraine.Le dirigeant ukrainien a appelé à “gagner la paix par la force, la sagesse et l’unité”. Une alerte aérienne à travers le pays a été brièvement déclenchée pendant le sommet, signalant le risque de frappes de missiles russes.Dans la même veine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti que malgré l’ouverture de discussions unilatérales entre Washington et Moscou, Vladimir Poutine n’était selon elle pas prêt à reculer. “Son objectif reste la capitulation de l’Ukraine”, a-t-elle déclaré.- Mobilisation européenne -Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a averti depuis Ankara en Turquie que Moscou ne cesserait les hostilités que lorsque les négociations “aboutiront à un résultat ferme et durable qui conviendra à la Russie”.Moscou réclame notamment que Kiev lui cède cinq régions entièrement ou partiellement occupées et renonce à rejoindre l’Otan.La Russie ne cache pas sa satisfaction de voir Donald Trump briser l’isolement de Vladimir Poutine face aux Occidentaux et adopter des positions proches du Kremlin, estimant par exemple que la présence de Volodymyr Zelensky à des négociations avec la Russie sur le conflit n’est “pas importante”.Le Kremlin a par ailleurs annoncé que M. Poutine avait “informé” lundi le président chinois Xi Jinping des discussions russo-américaines qui ont débuté la semaine dernière. “La Chine est contente de voir les efforts positifs déployés par la Russie et les autres parties concernées pour résoudre la crise”, a déclaré Xi Jinping à Vladimir Poutine, selon un média chinois d’Etat. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui apporté son soutien à son homologue ukrainien en déclarant dans un discours vidéo que Kiev et Moscou devaient être représentées de “manière équitable” aux négociations et plaidant en faveur de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.Les alliés européens de Kiev tentent de se mobiliser depuis le revirement américain. Le président français Emmanuel Macron doit être reçu par Donald Trump lundi à Washington, plusieurs jours avant le Premier ministre britannique Keir Starmer.- “Fatigué de la guerre” -Dans les rues de Moscou, le revirement américain sur l’Ukraine a été accueilli avec enthousiasme par les habitants interrogés par l’AFP.L’Europe et l’Ukraine “ont besoin d’être malmenées pour montrer qu’elles ne sont pas les plus importantes au monde”, a déclaré Irina Svetlichnaïa, retraitée de 77 ans, pour qui la Russie “ne peut pas se montrer faible”.Des soldats ukrainiens interrogés par l’AFP près du front dans l’Est n’ont à l’inverse pas mâché leurs mots à l’égard de Donald Trump.”Cet idiot ne comprend pas du tout de quoi il parle. Il vit dans une bulle et se laisse emporter par la rhétorique russe”, estime Mykhaïlo, un militaire de 41 ans.”Je ne veux pas abandonner le territoire ukrainien (…) nous nous battons depuis si longtemps”, lâche Mykola, un officier de 38 ans, avant d’admettre que “tout le monde est fatigué de la guerre”.Après s’être aligné sur la position russe qui juge l’Ukraine responsable du déclenchement du conflit, M. Trump insiste sur sa volonté de récupérer le montant de l’aide américaine fournie à Kiev en obtenant un accès aux ressources minières ukrainiennes.Son administration fait pression sur l’Ukraine pour signer un accord dans ce domaine qui a dans un premier temps été rejeté par Volodymyr Zelensky.Lundi, l’Ukraine a cependant annoncé être en phase finale de ces pourparlers. Une source ukrainienne haut placée a dit à l’AFP avoir proposé aux Américains la signature d’un “accord cadre” à Washington en présence de MM. Zelensky et Trump. 

Over 7,000 killed in eastern DR Congo since January: PMMon, 24 Feb 2025 14:30:04 GMT

Violence raging in eastern Democratic Republic of Congo has killed “more than 7,000 compatriots”, many of them civilians, since last month, the Congolese premier said Monday.The Rwanda-backed M23 armed group has seized large swathes of the mineral-rich eastern DRC — including the main cities of Goma and Bukavu — in the face of limited resistance …

Over 7,000 killed in eastern DR Congo since January: PMMon, 24 Feb 2025 14:30:04 GMT Read More »

Procès Le Scouarnec: à Vannes, des victimes soutenues par des manifestants

Devant le tribunal judiciaire de Vannes, une trentaine de manifestants déploient une banderole accusant le Conseil de l’Ordre des médecins de “complicité”. À quelques pas, l’une des 299 victimes du pédocriminel Joël Le Scouarnec, dont le procès s’est ouvert lundi, les observe avec attention.Les yeux cernés derrière des lunettes rondes, Amélie Lévêque, 42 ans, confie à l’AFP son “appréhension” de revoir l’ex-chirurgien, qui l’a opéré d’une appendicite à la clinique de Loches (Indre-et-Loire) lorsqu’elle avait neuf ans, et qui, accuse-t-elle, l’a violée.”J’ai peur de le voir (Le Scouarnec, NDLR) même si j’attends ce moment depuis longtemps”, dit-elle, assurant être prête néanmoins “à commencer le combat.”Dans son pardessus bleu-marine, elle avoue puiser des forces dans ses échanges avec les autres victimes représentées par son avocate Me Francesca Satta.Ce matin, avec “des victimes devenues amies, nous avons pleuré ensemble. C’était à la fois beau et douloureux.”Elle observe, par dessus une nuée de caméras et de micros, les manifestants venus scander des slogans contre “l’omerta médicale”.”Cela fait du bien”, souffle-t-elle.- “Dénoncer l’omerta” -Au pied des marches du tribunal, Ariel Ladebourg, 21 ans, ne décolère pas. Étudiante en médecine, elle est venue avec le collectif féministe “Nous Toutes Vannes” brandir des pancartes contre, notamment, la pédocriminalité.”Il faut attendre des procès comme celui-là (…), il faut attendre 299 vies de détruites pour qu’on se dise +ah oui, c’est grave+”, martèle-t-elle.”C’est le reflet de la société qui banalise, minimise les violences faites aux enfants.”Pins féministes au revers de leurs vestes, Jacky Trovel, 75 ans, et Rozenn Chapelain, 78 ans, sont “là pour dénoncer l’omerta qui rend ces crimes possibles”.”L’omerta est partout en France, que ce soit l’Église, les services publics, l’Éducation nationale”, dénoncent les deux sÅ“urs, enseignantes à la retraite.Même au sein des familles: dans leur mégaphone, l’ex-épouse de Le Scouarnec est accusée d’avoir “laissé faire” alors qu’elle “savait” que son mari était pédocriminel, dénoncent des manifestants.- “Inaction” -Dans son imperméable jaune, Annick Plou, 78 ans, rappelle sa longue carrière de médecin généraliste, à l’ombre d’un “Conseil de l’ordre des médecins, une institution réactionnaire”.Elle-même au courant d’agressions sexuelles commises par des confrères, “n’a pas eu le droit de les dénoncer” et a été “forcée de (se) taire” au nom du “devoir de confraternité” imposé par le Conseil de l’Ordre des Médecins (CNOM), regrette-t-elle.”Le CNOM forme un tribunal d’exception et nous voulons que le procès Le Scouarnec soit l’occasion de se poser la question de sa réforme.”À Paris, une dizaine de manifestants se sont rassemblés devant le siège du CNOM.”On dénonce l’inaction de l’Ordre des Médecins qui était au courant depuis 2006 et n’a rien fait pour enquêter et empêcher (Joël Le Scouarnec) d’exercer”, a déclaré à des journalistes Sonia Bisch, fondatrice et porte-parole de StopVOG France. Dès l’ouverture des débats, quatre parties civiles, dont les associations La Voix de l’Enfant et Face à l’inceste, ont demandé à la cour criminelle du Morbihan de récuser la constitution du CDOM 56 en tant que partie civile. Une démarche “moralement indécente et juridiquement contestable”, selon l’avocat de La Voix de l’Enfant Frédéric Benoist.L’avocate du CNOM Negar Haeri a répondu que l’Ordre national “défend les intérêts collectifs de la profession, qui ont été salis par les agissements reprochés à Joël Le Scouarnec”, rôle justifiant selon elle la place de l’Ordre du “côté des parties civiles”.all-ban-ldf-mdb/mb/et/abl

Macron meets Trump as transatlantic alliance shaken

French President Emmanuel Macron arrived at the White House on Monday as European leaders look to shore up a transatlantic alliance upended by President Donald Trump’s outreach to Moscow over the conflict in Ukraine.On the third anniversary of the Russian invasion, Macron was due to present “proposals for action” to counter the “Russian threat.”Macron is hoping to persuade Trump to include European leaders in talks between Russia and the United States.Trump sent shock waves around the world when he declared his readiness to resume diplomacy with Russian President Vladimir Putin and to hold talks without the involvement of European nations or Kyiv.He has repeated Russian talking points about Ukraine’s supposed responsibility in starting the war, raising concern in Europe that he will side with Moscow to end the conflict.Macron has tried to coordinate a European response to Washington’s sudden policy shift, saying Russia is “an existential threat to Europeans.””You have a power that has overly armed itself… and continues to arm itself,” Macron said before departing for Washington.”We don’t know where it will stop today. So we must all act to contain it.”The European Union on Monday hit Russia with a new round of sanctions aimed at curbing its war effort.Kremlin spokesman Dmitry Peskov responded by accusing Europe of wanting to prolong the fighting, unlike the United States.”This conviction of the Europeans completely contrasts with the mindset of finding a settlement on Ukraine, which we are now doing with the Americans,” Peskov told reporters.- Macron’s aims -Macron will be representing Europe as a whole during his visit, following his meetings with leaders across the continent, including Moscow-friendly Hungarian Prime Minister Viktor Orban, an advisor to the president said.”He is going to Washington with proposals for action that reflect the convergences that emerged” from the talks, the advisor said.Macron aims to persuade Trump to continue some US support for Ukraine, respecting its sovereignty and ensuring that European interests are fully considered, the advisor noted.He also seeks to convince Trump that Putin “will not respect” a ceasefire, he added.Macron and British Prime Minister Keir Starmer, who is due to visit the White House on Thursday, coordinated on messaging prior to the French president’s departure for the United States this weekend.- European forces -Britain and France are also discussing the deployment of European forces in Ukraine after a peace agreement is reached to deter Russia from future attacks. “The idea is to deploy soldiers to a second line, not on the front line. This could be combined with a multinational operation, with non-European contingents,” said a French source close to the discussions.Macron and Starmer are expected to ask Trump to provide “solid security guarantees” for the deployed forces.Although the Trump administration has ruled out committing US soldiers, Europe hopes it could provide other support, such as logistics or intelligence.European leaders would also commit to increasing their defense spending as Trump seeks to reduce US commitment, no longer wanting to bear the burden of the region’s security.”It is in his interest to work with the Europeans because Europe has a capacity for growth — an economic potential — to cooperate with Americans,” Macron said.

Apple says to invest $500 bn in US over four years, hire 20,000 staff

Apple said on Monday it will spend more than $500 billion in the United States over the next four years and hire 20,000 staff, with President Donald Trump quickly taking credit for the announcement.The Silicon Valley-based giant said it was its “largest-ever spend commitment,” which comes as tech companies battle for dominance in developing artificial intelligence technology. Trump, who has pushed US companies to shift manufacturing home, claimed that his administration was to thank for the investment.”The reason, faith in what we are doing, without which, they wouldn’t be investing ten cents. Thank you Tim Cook and Apple!!!” Trump wrote in capital letters on his Truth Social platform.Apple said its 20,000 new hires would mostly focus on research and development, silicon engineering, software development, and AI and machine learning.It announced plans to open a new manufacturing facility in Houston, Texas, in 2026 that will assemble servers that “play a key role in powering Apple Intelligence” — part of the company’s AI products — and would create “thousands of jobs.”An Apple Manufacturing Academy in Detroit is also on the cards to “help companies transition to advanced manufacturing.””We are bullish on the future of American innovation, and we’re proud to build on our long-standing US investments with this $500 billion commitment to our country’s future,” Apple’s CEO Tim Cook said in a statement.Apple’s suppliers already manufacture silicon in 24 factories across 12 states, including Arizona, Colorado, Oregon, and Utah.- Boosting spending -In January, Cook hailed Apple’s “best quarter ever” as it recorded $36.3 billion in quarterly profits.The Americas remained Apple’s largest market with $56.2 billion in revenue, while Europe showed strong growth at $33.9 billion.The company hopes that customers are attracted to buy the latest iPhone models by its new AI powers.Along with Apple, other tech giants such as Google, Microsoft and Amazon are convinced that generative AI’s powers are the next chapter of computing and are hiking spending to avoid being left behind.Monday’s announcement comes days after Trump said that Apple plans to invest “hundreds of billions of dollars” in the United States as he trumpeted the success of his tariff plan in boosting the American economy.Trump suggested that more companies also planned greater investment in the United States, without giving any names.The Republican president has wielded tariffs — customs duties on imported goods — as a trade weapon, imposing 10 percent levies on goods from China and threatening them on products including semiconductors, cars and pharmaceuticals. His administration argues that the higher costs will encourage companies to manufacture in the United States instead. Critics say that tariffs could raise prices for consumers.

Ouverture du procès du réseau de blanchiment du “Petit Bar”, sans Jacques Santoni

Investissements immobiliers à Courchevel (Savoie), achats de montres de luxe, comptes offshores dans des paradis fiscaux: le procès d’un réseau de blanchiment lié à la bande criminelle corse du “Petit Bar” a débuté lundi à Marseille, sans le chef présumé du clan, Jacques Santoni.Connu pour trafic de drogue, extorsions et assassinats, le clan du “Petit Bar” est accusé d’avoir lavé des dizaines de millions d’euros d’argent sale via Hong Kong, Singapour, le Luxembourg ou la Suisse. Un réseau international pour lequel 24 personnes vont être jugées jusqu’au 16 mai par le tribunal correctionnel de Marseille.Mais ce dossier tentaculaire s’est ouvert sans le principal prévenu, Jacques Santoni, alias “Tahiti”, le chef présumé de la bande, tétraplégique depuis un accident de moto en 2003 et représenté par son avocate lundi matin. Selon l’ordonnance de renvoi devant le tribunal, longue de 934 pages, c’est lui qui aurait dirigé l'”organisation structurée et hiérarchisée” mise en place entre janvier 2018 et janvier 2021 en Corse-du-Sud, en Ile-de-France “et par lien d’indivisibilité à Hong Kong, Singapour, en Suisse et au Luxembourg”.Sur les 24 prévenus, quatre sont en fuite et sous mandat d’arrêt, dont Mickaël Ettori, un des très proches de Santoni. Parmi les 20 autres, seuls 13 étaient présents lundi matin à l’ouverture du procès, dont Pascal Porri et André Bacchiolelli, considérés comme ses bras droits. Les sept autres, dont Jacques Santoni donc, étaient seulement représentés par leurs avocats. Plusieurs membres de cette bande avaient déjà été condamnés en 2010 pour un trafic international de stupéfiants. Mais le bénéfice de ce réseau, évalué à “au moins 30 millions d’euros”, n’a jamais été retrouvé, rappellent les juges. Sonia Susini-Santoni, présentée comme la “pierre angulaire du système clanique dirigé par son époux” Jacques Santoni, et son frère Jean-Laurent Susini, étaient eux présents lundi. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir aidé le chef du “Petit Bar” à blanchir deux millions d’euros grâce à un véritable gain de quatre millions d’euros au loto.D’autres femmes seront également jugées, dont Saveria Lucchini, la compagne de Michael Ettori, représentée, et Valérie Mouren, celle de Pascal Porri, bien présente sur le banc des prévenus.- “Système mafieux” -“Ce système mafieux” n’aurait pu “exister et prospérer sans l’intervention d’individus du monde économique”, qui ont “accepté de mettre à disposition leurs surface financière et réseaux”, selon les juges d’instruction.Parmi eux, l’homme d’affaires multimillionnaire Jean-Pierre Valentini, présenté comme “parfaitement intégré dans la sphère du Petit Bar”, ou encore Antony Perrino, poids lourd de l’immobilier en Corse et “ami d’enfance” de plusieurs membres du Petit Bar, avec qui il est accusé d’avoir “des comptes communs occultes”. Les deux hommes étaient présents lundi à Marseille.Autres prévenus, Stéphane Francisci, cousin de Jacques Santoni aux “nombreux contacts dans le monde des jeux mais également dans le milieu économique”, Alain Mourot, présenté comme “l’homme ressource sur la place parisienne pour les personnes soucieuses de blanchir leurs fonds”, ou encore François-Xavier Susini, décrit “bien en place à Courchevel”. Seuls les deux premiers étaient physiquement présents lundi. Présenté “à la fois comme victime et acteur”, un autre riche homme d’affaires, Jean-Marc Peretti, est en fuite à l’étranger. Absente elle aussi lundi, sa fille, Angélique Peretti, avocate, accusée d’être “la courroie de transmission” entre Michael Ettori et son père, était représentée par son avocate.Sur les deux “membres de la communauté chinoise d’Aubervilliers” soupçonnés d’avoir remis “d’importantes sommes d’argent issues du blanchiment international de fonds via des sociétés chinoises”, un seul était présent lundi.Trois autres prévenus ont déjà été condamnés dans ce dossier, dans des procédures de plaider coupable, entre décembre et février: la maîtresse de Pascal Porri, Marion Demorissi ; Thierry Luksenberg, un apporteur d’affaires condamné pour son rôle d'”interface avec des sociétés chinoises” ; et Zhongsheng Zhang, un commerçant chinois résidant à Paris impliqué dans le système de blanchiment de fonds.   

“Ca me rassure”: à Metz, des porte-clés d’alerte distribués aux femmes

“Rassurant” ou “dissuasif” même s’il ne s’agit pas d’une solution miracle: des dizaines de femmes se sont pressées, lundi matin, au premier jour d’une distribution de porte-clés d’alerte proposés gratuitement par la Ville de Metz, pour lutter contre les violences faites aux femmes.”J’ai entendu dire qu’il y avait eu des agressions dans un parking, à Metz, et depuis on s’inquiète un petit peu. Quand on arrive à un certain âge, à la retraite, et qu’on est seule, on a plutôt envie d’être protégée”, déclare à l’AFP Sabine Strauch, 66 ans.La petite taille de l’objet, qui permet de l’avoir toujours sur soi, est aussi un avantage pour Marie, retraitée de 69 ans qui n’a pas souhaité donner son nom. Après avoir été agressée verbalement dans la ville, elle dit avoir eu “très peur” et ne “plus oser sortir”: l’objet la rassure.Au moment de récupérer ce petit dispositif gris, rose ou violet, une démonstration est réalisée: il suffit de tirer sur une petite corde pour activer l’alarme, qui hurlera à 140 décibels, soit l’équivalent du bruit “d’explosions de pétards”, une intensité considérée comme étant “nocive, dangereuse”, selon l’Association nationale de l’audition.Un tel son fera fuir sans violence l’agresseur “dans neuf cas sur dix” et alertera aussi les personnes présentes à proximité, assure le maire (divers droite) de Metz, François Grosdidier, qui avait annoncé fin janvier la mise en place de cette mesure à destination des habitantes qui le souhaitent.Maëva, 28 ans, en jogging et qui n’a pas donné son nom de famille, est venue car elle court souvent de nuit: “Ca peut être utile, au cas où. On ne sait jamais”.- “Dissuasif” -Des dizaines de femmes sont venues récupérer leur dispositif dès les premières heures de la distribution lundi matin, et les porte-clés seront encore distribués à la mairie, ou dans les mairies de quartier, tant que du stock sera disponible. Pour l’heure, 1.500 porte-clés sont proposés, et plus de 4.000 autres devraient être reçus d’ici début avril.Le coût unitaire de l’objet pour la ville est de 9,60 euros.Outre les porte-clés, dans les parkings publics de la Ville plus d’une centaine de places de stationnement situées à proximité des entrées et sorties sont désormais réservées aux femmes.Cette mesure avait été prise en septembre, après qu’une femme eut été victime d’un viol dans un parking sous-terrain d’un centre commercial au coeur de la ville, une nuit d’août.Au parking République, l’un des plus proches du centre-ville de Metz, 16 places ont été peintes en jaune et matérialisées d’un logo représentant une femme. Lundi matin, elles étaient toutes occupées.Depuis, la municipalité a souhaité compléter son arsenal de lutte contre les violences faites aux femmes, avec ces porte-clés, mais aussi par la signature d’une convention avec l’application gratuite “The Sorority”, permettant à une femme qui se sent en insécurité d’alerter des utilisatrices de l’application à proximité.- “Pas suffisant” -En outre, les restaurateurs ou commerçants de Metz peuvent s’inscrire dans le réseau “Angela”, permettant à une personne qui se sent menacée de se réfugier dans le lieu en demandant “Angela”.Clélia, une étudiante de 20 ans qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, estime auprès de l’AFP que ces différentes options de lutte contre les violences faites aux femmes sont “une bonne initiative, qui permet aux femmes de se sentir un peu plus rassurées, mais ce n’est pas l’idée du siècle, dans le sens où ça ne va pas régler le problème”.”La solution est plus dans l’éducation, la prévention, la sensibilisation pour que les hommes qui agressent, arrêtent d’agresser”, a-t-elle poursuivi. “Toutes les cités ne le font pas, donc c’est bien, mais ce n’est pas suffisant.””Il faudrait dix fois plus de policiers pour saturer l’espace public et rassurer tout le monde”, a estimé M. Grosdidier. Pour l’heure, la vidéo-surveillance et “ces dispositifs d’alerte individuels” sont “de nature à assurer une tranquillité des femmes dans l’espace public”.”On espère surtout ne jamais avoir à tester” le porte-clé, conclut Sabine Strauch.