Présidentielle: Glucksmann s’estime conforté dans “sa stratégie de rupture” avec LFI

Raphaël Glucksmann s’estime conforté dans sa “stratégie de rupture claire” avec LFI par un récent sondage lui ouvrant la possibilité d’accéder au second tour de la présidentielle, pour laquelle il n’entend pas “être une candidature de témoignage”.”Ce que confirme ce sondage, c’est que la seule manière de créer une dynamique politique, c’est d’avoir un projet clair, une stratégie claire, notamment vis-à-vis de la rupture avec la France insoumise”, a déclaré le leader du parti Place publique (allié des socialistes) sur France Inter. “Nous n’avons pas les mêmes visions de la France, de l’Europe, du monde (avec LFI). Il est logique qu’il y ait plusieurs offres politiques et il faut l’assumer (…) La seule manière pour la gauche démocratique, la gauche pro-européenne, écologique et sociale de revenir au pouvoir, c’est cette ligne là, de n’ouvrir aucune place au flou”, a répété l’eurodéputé.Dans un sondage Ifop Fiducial pour Sud Radio et L’Opinion publié lundi, Raphaël Glucksmann est donné dans un scénario à 15% d’intentions de vote, un point derrière Edouard Philippe, jusqu’ici grand favori pour être au second tour l’opposant du candidat RN donné largement en tête au premier. A gauche, il devance, de peu, Jean-Luc Mélenchon donné à 12%.Jugeant qu’il est “trop tôt pour savoir s’il serait la personne idoine” pour faire gagner la gauche, il assure néanmoins “qu’il ne sera pas un candidat de témoignage”. “Ce qui m’intéresse c’est qu’on puisse gagner l’élection présidentielle”, a-t-il martelé.M. Glucksmann, dont le parti compte deux députés qui siègent avec les socialistes, a appelé le Premier ministre qui “jusqu’ici a tendu une main complètement vide à la gauche”, à mettre sur la table lors de sa rencontre vendredi avec les socialistes “des pistes concrètes qui nous permettent de croire réellement que la négociation est possible”. Dans ce cas, “nous jouerons vraiment le rôle de partenaires de discussion parce qu’on ne peut pas jouer avec la censure”, a-t-il assuré, “vu la situation sociale, économique et politique vraiment périlleuse”.

Gold hits record, Wall St futures drop as US shutdown begins

Gold hit a record high and Wall Street futures fell with the dollar Wednesday as the US government shut down after lawmakers failed to reach a funding deal, though most Asian and European markets edged up.The prospect of services in the United States being closed overshadowed optimism the Federal Reserve will cut interest rates again.Democrats and Republicans remain at loggerheads on funding the government beyond Tuesday — the end of the fiscal year — with both sides blaming each other.Senate Republicans tried to rubber-stamp a House-passed temporary funding patch, but could not get the handful of Democratic votes required to send it to President Donald Trump to sign off.Democrats want to see hundreds of billions of dollars in healthcare spending for low-income households restored, which the Trump administration is likely to eliminate.The closure will see non-essential operations halted, leaving hundreds of thousands of civil servants temporarily unpaid, and many social safety net benefit payments potentially disrupted.Trump threatened to punish Democrats during any stoppage by targeting progressive priorities and forcing mass public sector job cuts.”So we’d be laying off a lot of people that are going to be very affected,” he said.”And they’re Democrats, they’re going to be Democrats,” the president told an event at the White House, adding that he would use the pause to “get rid of a lot of things we didn’t want, and they’d be Democrat things”.Republican House Speaker Mike Johnson wrote on X that “Democrats have officially voted to CLOSE the government”.Democratic leaders Chuck Schumer and Hakeem Jeffries said in a joint statement their party remained “ready to find a bipartisan path forward to reopen the government in a way that lowers costs and addresses the Republican healthcare crisis”.While most shutdowns end after a short period with little effect on markets, investors remain concerned, particularly as it could prevent the release Friday of the key non-farm payrolls report — a crucial guide for the Fed on rate decisions.Still, Pepperstone’s Michael Brown wrote: “I remain strongly of the view that (investors) should continue to look through the political noise as, in the grand scheme of things, the expiration of federal funding doesn’t make especially much difference.”Chiefly, this is because we all know that, sooner or later, a deal will be cut, the government will re-open, and any economic data that was delayed… will be released in due course.”Safe-haven gold hit a new peak of $3,875.53 on worries about the shutdown as well as a weaker dollar and bets on lower borrowing costs.Futures on all three main indexes in New York were in the red — with the Dow coming off a record.However, Asian equities held up, with Singapore, Seoul, Wellington, Taipei, Manila, Mumbai, Bangkok and Jakarta all in positive territory along with London.Tokyo sank with Paris and Frankfurt while Sydney was barely moved.Hong Kong and Shanghai were closed for holidays.The dollar retreated against its peers owing to concerns caused by the shutdown.India’s rupee also made small inroads as the country’s central bank decided against cutting interest rates, despite inflation remaining low, but the unit continued to hover around record lows against the greenback.The South Asian currency has been hit by concerns over stalled trade talks with Trump that will soften painful tariffs, while Washington’s strict immigration measures have added to worries.The two sides remain in talks despite sharp disagreements over agricultural trade and New Delhi’s purchases of Russian oil.In company news, Australian mining titan BHP fell 2.5 percent following reports China had told steelmakers to temporarily stop buying seagoing, dollar-denominated cargoes from the firm, as part of a pricing dispute.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 44,550.85 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,366.15 Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.1768 from $1.1739 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3468 from $1.3448Dollar/yen: UP at 147.21 yen from 147.86 yenEuro/pound: UP at 87.37 pence from 87.29 penceWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $62.59 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $66.28 per barrelNew York – Dow: UP 0.2 percent at 46,397.89 (close)

Le pape Léon XIV et Schwarzenegger en croisade pour l’environnement

Le pape Léon XIV se joint mercredi à des experts de l’environnement et des militants du monde entier pour une conférence sur le climat en Italie, près de Rome, à laquelle participera également la star de “Terminator”, Arnold Schwarzenegger.Cet événement de trois jours marque le dixième anniversaire du manifeste historique sur le climat du défunt pape François, “Laudato Si”, un appel à l’action contre le réchauffement climatique causé par l’Homme. Elu en mai après le décès de François, le pape américain Léon XIV a repris le flambeau de son prédécesseur, insistant sur le fait qu’il est temps de passer des paroles à “une action climatique décisive et coordonnée”. Le temps presse: les émissions mondiales responsables du changement climatique ont augmenté, alors qu’elles doivent être réduites de près de moitié d’ici la fin de la décennie pour limiter le réchauffement climatique à des niveaux plus sûrs, conformément à l’accord de Paris de 2015. Le sujet sera au centre de la COP30, le prochain sommet des Nations unies sur le climat qui se tiendra au Brésil en novembre.Dans ce contexte, la conférence “Raising Hope for Climate Justice” (“Donner de l’espoir pour la justice climatique”), qui a lieu à Castel Gandolfo, commune abritant la résidence d’été des papes, doit examiner les progrès réalisés et les “mesures urgentes” nécessaires, ont expliqué les organisateurs.Le héros de films d’action devenu militant écologiste Arnold Schwarzenegger a déclaré mardi lors d’une conférence de presse au Vatican qu’il était “très important” que l’Église catholique se joigne à ce défi mondial.”Personne ne peut à lui seul mettre fin (“terminate” en anglais) à la pollution”, a-t-il ironisé. “Nous devons travailler ensemble. Il y a 1,4 milliard de catholiques dans le monde, 200.000 églises et environ 400.000 prêtres. Imaginez le pouvoir de communication”, a-t-il souligné.- “Nous ne sommes pas prêts à attendre” -“Chacun de ces 1,4 milliard de catholiques peut faire croisade pour l’environnement”, a ajouté Arnold Schwarzenegger. L’ancien gouverneur de Californie s’exprimera mercredi aux côtés de la ministre brésilienne de l’Environnement, Marina Silva, et du pape Léon, qui a estimé que la protection de l’environnement était “une question de justice: sociale, économique et anthropologique”.”Dans un monde où les plus fragiles sont les premiers à subir les effets dévastateurs du changement climatique, de la déforestation et de la pollution, la sauvegarde de la création devient une question de foi et d’humanité”, a écrit le souverain pontife en septembre.Avant son élection à la tête de l’Église catholique, Robert Francis Prevost a passé une vingtaine d’années comme missionnaire au Pérou, où il s’était engagé face aux effets du changement climatique sur les communautés vulnérables, frappées notamment par de graves inondations.Lorna Gold, responsable du mouvement “Laudato Si” qui organise la conférence, a indiqué que les participants prendraient un nouvel engagement en mémoire du pape François “pour concrétiser la vision” de son appel à agir pour le climat, lequel serait ensuite présenté à la COP30.”Nous savons que nos dirigeants ne progressent pas suffisamment (…) nous ne sommes pas prêts à attendre”, a-t-elle dit à des journalistes. L’objectif de cette conférence est de “voir comment nous, acteurs non étatiques, pouvons intensifier nos efforts”, a-t-elle ajouté.Les experts ont reconnu que François avait influencé les accords historiques de Paris sur le climat de 2015 grâce à son encyclique “Laudato Si”, qui affirmait que les économies développées étaient responsables d’une catastrophe environnementale imminente. Près de dix ans plus tard, en 2023, le pape François a averti que certains dommages étaient “déjà irréversibles”.

Climat: en dix ans, les glaciers suisses ont perdu un quart de leur volume

Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s’inquiète de l’accélération de la fonte.En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une “fonte considérable” des glaciers, proche du record de 2022.L’hiver avare en neige et les vagues de chaleur de juin et d’août ont entraîné une perte de 3% de leur volume, selon des mesures réalisées sur une vingtaine de glaciers, extrapolées à l’ensemble de ces 1.400 formations glaciaires que compte le pays alpin.Il s’agit du quatrième plus fort recul depuis le début des mesures, après les années 2022, 2023 et 2003.”Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (…) s’accélère”, a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos, à l’AFP.Face au glacier du Rhône, l’un des plus emblématiques de Suisse, où le spécialiste s’est rendu récemment, il ne peut que constater “la dévastation” : “là où nous nous trouvons, le glacier a perdu 100m (d’épaisseur), voire plus, dans les 20 dernières années, c’est très impressionnant !”Les glaciers suisses, qui jouent un rôle important pour l’énergie hydraulique et l’approvisionnement en eau potable, ont perdu un quart (24%) de leur volume pendant la décennie 2015-2025, contre 17% sur la période 2010-2020, 14% sur la période 2000-2010 et 10% sur la période 1990-2000, détaille le rapport.- “vraiment triste” -Devant le glacier du Rhône, près de la commune de Gletsch, deux touristes argentins se désolent : “On ne savait pas qu’il y avait un glacier ici. On a vu la cascade d’en bas. Alors on est venus, à pied, pour le voir. C’est impressionnant. C’est vraiment triste qu’il fonde si vite !” dit à l’AFP l’un d’entre eux, Wincho Ponte, 29 ans.La Suisse est particulièrement touchée par le réchauffement climatique, qui y est “deux fois plus important que la moyenne mondiale”, selon l’Office fédéral suisse de météorologie et de climatologie.Les autres pays alpins sont également touchés. En Suisse, où près de 50 sommets culminent à plus de 4.000 m d’altitude, les glaciers devraient avoir une espérance de vie plus longue qu’en Autriche, qui ne dépasse pas les 3.800 m d’altitude, a indiqué à l’AFP le directeur du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS), Michael Zemp.Mais si les émissions mondiales de CO2 se maintiennent au niveau actuel, la quasi-totalité des glaciers suisses – qui représentent plus de la moitié du volume glacier alpin restant – aura fondu à la fin du siècle, prévient M. Huss.Depuis le début des années 1970, plus de 1.100 glaciers suisses ont disparu, selon Glamos.En France aussi, les scientifiques estiment qu’il n’y aura plus, ou presque plus de glaciers, d’ici 2100.- Neige en juillet -Le recul progressif des glaciers alpins diminue les réserves d’eau douce en Europe.Et outre, cela “déstabilise la montagne, ce qui peut entraîner des événements comme l’effondrement de pans de falaise et de glace. C’est ce qui a provoqué la destruction du village de Blatten en mai dernier”, a expliqué M. Huss.Fin 2025, le volume de glace des glaciers suisses devrait s’établir à 45,1 kilomètres cubes, soit 30 kilomètres cubes de moins qu’en 2000, selon l’étude. Leur superficie est elle estimée à 755 km2, soit une diminution de 30% sur la même période.Cette année, le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Suisse a entraîné la fonte rapide des neiges jusqu’aux plus hautes altitudes. Août s’est accompagné d’une autre vague de chaleur, avec un isotherme du zéro degré passant parfois au-dessus de 5.000 mètres.La fonte estivale n’a toutefois été supérieure que de 15% à la moyenne de 2010-2020, la valeur la plus faible des quatre dernières années. Selon Glamos, le rafraîchissement des températures en juillet, apportant de la neige fraîche au-dessus de 2.500 m d’altitude, “a permis d’éviter le pire” cette année.