Mort de Bernard Brochand, ancien maire de Cannes et dirigeant du PSG (club)

L’ancien dirigeant du PSG, également ancien maire de Cannes et député des Alpes-maritimes Bernard Brochand est décédé mardi à l’âge de 86 ans, a annoncé le club parisien sur X.En 1971, il est entré au conseil d’administration du PSG aux côtés de Daniel Hechter, le premier président du club, et d’autres dirigeants historiques comme Alain Cayzac et Charles Talar. “Spécialiste en communication, il était devenu président de l’Association des Rouge et Bleu en 1991, après avoir négocié l’arrivée du groupe Canal+” comme propriétaire du PSG, rappelle le club dans un communiqué sur son site. Bernard Brochand a dirigé l’association jusqu’en 2001. Il a été également maire de Cannes de 2001 à 2014 et député (sous l’ étiquette des partis gaullistes RPR, UMP puis LR) de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes de 2001 à 2022. Premier président délégué du PSG sous l’ère Canal+, Michel Denisot a salué, dans un message sur X, “un fervent serviteur amoureux du PSG avant et avec Canal+”. Dans un communiqué, David Lisnard, son successeur (LR) à la mairie de Cannes a de son côté fait part de son “profond chagrin”, saluant “un très grand chef d’entreprise français à l’international” et “un député-maire de Cannes emblématique”. Par son expertise de communicant, il s’est vu confier en 1998 la responsabilité de la communication de la Coupe du Monde de football, en marge de ses fonctions de président de l’Association PSG.

Procès Le Scouarnec: la pédocriminalité de leur père, une “bombe atomique” pour deux fils de l’ex-chirurgien

“Sa perversion a explosé comme une bombe atomique dans la famille”: deux fils de Joël Le Scouarnec ont raconté mardi à la cour criminelle du Morbihan à Vannes l’impact des agissements de l’ex-chirurgien, jugé depuis la veille pour viols et agressions sexuelles sur 299 patients, pour la plupart mineurs, pendant 25 ans.”Je ne sais même pas comment il est resté invisible à ce point”, a lancé son deuxième fils âgé de 42 ans, au cours d’un long interrogatoire destiné à éclairer la personnalité de son père, qu’il compare à “Docteur Jekyll et Mister Hyde”.”Il y a une personnalité que je ne connais pas de mon père. Je ne peux pas le haïr car je n’ai rien à lui reprocher en tant que père. Mais je ne peux pas pardonner ce qu’il a fait”, déclare-t-il.”Je ne sais pas d’où vient cette perversion, je ne la comprends même pas”, dit le quadragénaire, qui a raconté au tribunal comment il avait été lui-même victime de viols et d’agressions sexuelles par le père de Joël Le Scouarnec lorsqu’il avait entre 5 et 10 ans.”J’ai les images en tête, je les aurai toute ma vie”, assure-t-il.Il estime être le seul fils victime de ce grand-père paternel.Joël Le Scouarnec a-t-il également été victime d’inceste de la part de son père ? “Je pense que oui mais il m’a toujours dit que non”, répond-il.Résultat de ces traumatismes et des révélations déclenchées en 2017 contre Joël Le Scouarnec après une plainte pour le viol d’une voisine de six ans, le quadragénaire dit être alcoolique et souffrir d’insomnies.”Tout ça m’a atteint. Il est bien là où il est, il ne fera plus de mal à personne”, lâche-t-il, soulignant n’avoir jamais manqué de rien ni subi de gestes déplacés de la part de son père: “je pense que ma mère l’aurait tué”.”Tu as raison, ce que j’ai fait est impardonnable, mais je te demande pardon à toi”, a dit l’ex-chirurgien à son deuxième fils.- “Non-dits” -Avant lui, son petit frère, 37 ans, avait lui aussi dressé le tableau d’une “enfance heureuse” dans une “famille normale” mais plombée par les “non-dits” sur les violences sexuelles et incestueuses.”Je garde un très bon souvenir de mon père. Je pense qu’au fond de moi c’est pour ça que, depuis 2017, je n’ai plus aucun contact avec mon père car c’est l’image que je voudrais garder de lui”, explique le plus jeune des trois fils. Dans le box, Joël Le Scouarnec, 74 ans, crâne chauve ceint de cheveux blancs et lunettes cerclées de métal, le regarde, immobile.Interrogé par la présidente sur les “non-dits” au sein de sa famille, notamment sur la condamnation de son père à de la prison avec sursis en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, le benjamin lâche à la barre: “Ça rend un peu paranoïaque. Mon fils, je ne le laisse jamais tout à fait seul.””Je voudrais rappeler qu’il faut séparer l’homme qui est jugé du père qui a fait (en sorte) que je ne manque de rien”, dit-il, regardant son père pour la première fois, voix nouée. Ce dernier prend la main de son avocat, semble ému, baisse la tête, enlève ses lunettes, se cache les yeux. Il semble pleurer.L’ex-épouse de l’accusé devait témoigner en fin de journée mais sera appelée à la barre mercredi, les auditions ayant été bien plus longues que prévu et l’audience ayant pris fin vers 21H00.Celle-ci était arrivée au tribunal dissimulée sous une ample capuche noire, portant des gants noirs et un masque chirurgical bleu. Assaillie de caméras, elle a dû se frayer un passage parmi les journalistes en essayant de cacher son visage avec ses mains.Elle affirme ne jamais avoir eu le moindre soupçon sur la pédocriminalité de son mari, y compris après sa condamnation de 2005, malgré des écrits de ce dernier laissant penser le contraire, dès les années 1990.- “Actes odieux” -Lundi, au premier jour de ce procès prévu sur près de quatre mois, l’accusé a pris la parole pour la première fois: “J’ai commis des actes odieux”.”Je suis parfaitement conscient aujourd’hui que ces blessures sont ineffaçables, irréparables”, a-t-il ajouté.L’ancien chirurgien consignait méticuleusement dans des carnets et des fichiers le nom, l’âge et l’adresse de ses victimes ainsi que les violences infligées, souvent sous couvert de geste médical.Déjà condamné en 2020 à Saintes (Charente-Maritime) à 15 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur quatre enfants, dont deux nièces, l’ancien médecin est désormais jugé pour des actes perpétrés entre 1989 et 2014 dans plusieurs hôpitaux de l’ouest de la France.

Procès Le Scouarnec: la pédocriminalité de leur père, une “bombe atomique” pour deux fils de l’ex-chirurgien

“Sa perversion a explosé comme une bombe atomique dans la famille”: deux fils de Joël Le Scouarnec ont raconté mardi à la cour criminelle du Morbihan à Vannes l’impact des agissements de l’ex-chirurgien, jugé depuis la veille pour viols et agressions sexuelles sur 299 patients, pour la plupart mineurs, pendant 25 ans.”Je ne sais même pas comment il est resté invisible à ce point”, a lancé son deuxième fils âgé de 42 ans, au cours d’un long interrogatoire destiné à éclairer la personnalité de son père, qu’il compare à “Docteur Jekyll et Mister Hyde”.”Il y a une personnalité que je ne connais pas de mon père. Je ne peux pas le haïr car je n’ai rien à lui reprocher en tant que père. Mais je ne peux pas pardonner ce qu’il a fait”, déclare-t-il.”Je ne sais pas d’où vient cette perversion, je ne la comprends même pas”, dit le quadragénaire, qui a raconté au tribunal comment il avait été lui-même victime de viols et d’agressions sexuelles par le père de Joël Le Scouarnec lorsqu’il avait entre 5 et 10 ans.”J’ai les images en tête, je les aurai toute ma vie”, assure-t-il.Il estime être le seul fils victime de ce grand-père paternel.Joël Le Scouarnec a-t-il également été victime d’inceste de la part de son père ? “Je pense que oui mais il m’a toujours dit que non”, répond-il.Résultat de ces traumatismes et des révélations déclenchées en 2017 contre Joël Le Scouarnec après une plainte pour le viol d’une voisine de six ans, le quadragénaire dit être alcoolique et souffrir d’insomnies.”Tout ça m’a atteint. Il est bien là où il est, il ne fera plus de mal à personne”, lâche-t-il, soulignant n’avoir jamais manqué de rien ni subi de gestes déplacés de la part de son père: “je pense que ma mère l’aurait tué”.”Tu as raison, ce que j’ai fait est impardonnable, mais je te demande pardon à toi”, a dit l’ex-chirurgien à son deuxième fils.- “Non-dits” -Avant lui, son petit frère, 37 ans, avait lui aussi dressé le tableau d’une “enfance heureuse” dans une “famille normale” mais plombée par les “non-dits” sur les violences sexuelles et incestueuses.”Je garde un très bon souvenir de mon père. Je pense qu’au fond de moi c’est pour ça que, depuis 2017, je n’ai plus aucun contact avec mon père car c’est l’image que je voudrais garder de lui”, explique le plus jeune des trois fils. Dans le box, Joël Le Scouarnec, 74 ans, crâne chauve ceint de cheveux blancs et lunettes cerclées de métal, le regarde, immobile.Interrogé par la présidente sur les “non-dits” au sein de sa famille, notamment sur la condamnation de son père à de la prison avec sursis en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, le benjamin lâche à la barre: “Ça rend un peu paranoïaque. Mon fils, je ne le laisse jamais tout à fait seul.””Je voudrais rappeler qu’il faut séparer l’homme qui est jugé du père qui a fait (en sorte) que je ne manque de rien”, dit-il, regardant son père pour la première fois, voix nouée. Ce dernier prend la main de son avocat, semble ému, baisse la tête, enlève ses lunettes, se cache les yeux. Il semble pleurer.L’ex-épouse de l’accusé devait témoigner en fin de journée mais sera appelée à la barre mercredi, les auditions ayant été bien plus longues que prévu et l’audience ayant pris fin vers 21H00.Celle-ci était arrivée au tribunal dissimulée sous une ample capuche noire, portant des gants noirs et un masque chirurgical bleu. Assaillie de caméras, elle a dû se frayer un passage parmi les journalistes en essayant de cacher son visage avec ses mains.Elle affirme ne jamais avoir eu le moindre soupçon sur la pédocriminalité de son mari, y compris après sa condamnation de 2005, malgré des écrits de ce dernier laissant penser le contraire, dès les années 1990.- “Actes odieux” -Lundi, au premier jour de ce procès prévu sur près de quatre mois, l’accusé a pris la parole pour la première fois: “J’ai commis des actes odieux”.”Je suis parfaitement conscient aujourd’hui que ces blessures sont ineffaçables, irréparables”, a-t-il ajouté.L’ancien chirurgien consignait méticuleusement dans des carnets et des fichiers le nom, l’âge et l’adresse de ses victimes ainsi que les violences infligées, souvent sous couvert de geste médical.Déjà condamné en 2020 à Saintes (Charente-Maritime) à 15 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur quatre enfants, dont deux nièces, l’ancien médecin est désormais jugé pour des actes perpétrés entre 1989 et 2014 dans plusieurs hôpitaux de l’ouest de la France.

Paris a mis en place des “restrictions d’accès” en France contre des “dignitaires” algériens

Des “mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire national pour certains dignitaires algériens ont été prises” par la France, a révélé mardi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur BFMTV.”Ce sont des mesures qui sont réversibles et qui s’éteindront dès lors que la coopération à laquelle nous appelons reprendra”, a-t-il ajouté, à la veille d’une réunion interministérielle sur le contrôle de l’immigration sur fond de crise diplomatique majeure avec Alger.Le chef de la diplomatie française n’a pas précisé depuis quand ces mesures sont en vigueur ni combien de personnes elles visaient.Ces mesures ont été décidées pour “faire avancer ou de défendre les intérêts des Français”, a-t-il justifié, en évoquant la libération de l’écrivain Boualem Sansal incarcéré en Algérie ou encore “la réadmission des Algériens en situation irrégulière”.Jean-Noël Barrot s’est également dit “prêt à en prendre davantage” si la coopération franco-algérienne “n’est pas reprise”.”Mais je le ferai toujours à bon escient et sans nécessairement en faire la publicité”, a-t-il prévenu.Ses déclarations interviennent alors que la position à adopter vis-à-vis d’Alger divise profondément le gouvernement français entre les partisans du “rapport de force”, à l’instar du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, et ceux qui plaident pour la voie diplomatique comme Jean-Noël Barrot.Samedi, un Algérien de 37 ans en situation irrégulière est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres samedi à Mulhouse (Est de la France)Le Premier ministre François Bayrou a depuis chargé l’Algérie, jugeant “inacceptable” son refus à dix reprises de reprendre l’assaillant présumé et promettant de montrer la “détermination” de Paris, qui pourrait engager des mesures de rétorsion dès cette semaine, notamment sur les visas. 

Paris a mis en place des “restrictions d’accès” en France contre des “dignitaires” algériens

Des “mesures de restriction de circulation et d’accès au territoire national pour certains dignitaires algériens ont été prises” par la France, a révélé mardi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur BFMTV.”Ce sont des mesures qui sont réversibles et qui s’éteindront dès lors que la coopération à laquelle nous appelons reprendra”, a-t-il ajouté, à la veille d’une réunion interministérielle sur le contrôle de l’immigration sur fond de crise diplomatique majeure avec Alger.Le chef de la diplomatie française n’a pas précisé depuis quand ces mesures sont en vigueur ni combien de personnes elles visaient.Ces mesures ont été décidées pour “faire avancer ou de défendre les intérêts des Français”, a-t-il justifié, en évoquant la libération de l’écrivain Boualem Sansal incarcéré en Algérie ou encore “la réadmission des Algériens en situation irrégulière”.Jean-Noël Barrot s’est également dit “prêt à en prendre davantage” si la coopération franco-algérienne “n’est pas reprise”.”Mais je le ferai toujours à bon escient et sans nécessairement en faire la publicité”, a-t-il prévenu.Ses déclarations interviennent alors que la position à adopter vis-à-vis d’Alger divise profondément le gouvernement français entre les partisans du “rapport de force”, à l’instar du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, et ceux qui plaident pour la voie diplomatique comme Jean-Noël Barrot.Samedi, un Algérien de 37 ans en situation irrégulière est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres samedi à Mulhouse (Est de la France)Le Premier ministre François Bayrou a depuis chargé l’Algérie, jugeant “inacceptable” son refus à dix reprises de reprendre l’assaillant présumé et promettant de montrer la “détermination” de Paris, qui pourrait engager des mesures de rétorsion dès cette semaine, notamment sur les visas. 

Syria conference lays out post-Assad priorities, but Kurds not invited

A national dialogue conference held Tuesday in Damascus set out a path for the new Syria following the fall of Bashar al-Assad but did not receive support from Kurdish leaders, who were not invited.Among the principles agreed to was a state monopoly on arms, which came with Syria’s Kurds at odds with the new government over the future of their armed units. Interim President Ahmed al-Sharaa, in a speech to attendees, said the country was at a “new historic phase” after more than a decade of civil war.A closing statement, which is expected to be advisory rather than binding, included 18 points that “will serve as a basis” for the reform of state institutions and touch on Syria’s political life, economy, defence policy and rights.The statement read out by Houda Atassi, a member of the conference’s preparatory committee, called for “a monopoly on weapons by the state” and a new professional national army.Any “armed formations outside the official institutions” would be “outlawed”, according to the statement — an implicit reference to Kurdish-led forces and other factions that have refused to lay down their arms since Assad’s toppling.It also rejected “provocative statements” by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who said his country “will not allow” Syrian armed forces to be deployed south of Damascus, and condemned “the Israeli incursion into Syrian territory”.While the conference was ongoing, protesters gathered in cities across Syria including the capital and Suwayda in the south to protest against Netanyahu, state news agency SANA reported.The statement also rejected “all forms of discrimination based on race, religion or sect and the achievement of the principle of equal opportunities”.Civil society, religious communities, opposition figures and artists were represented at the hastily organised conference — an initiative unheard of under Assad.However, officials from the semi-autonomous Kurdish administration that controls swathes of the country’s north and northeast criticised being shut out of the event, decrying the “token representation” for minority groups.The Kurdish administration said in a statement that it will “not be a part” of implementing the recommendations of the conference which “does not represent the Syrian people”.Addressing the conference earlier, Sharaa said: “Syria has invited all of you today… to consult with each other on the future of your country.””Syria is indivisible; it is a complete whole, and its strength lies in its unity,” the interim president declared, adding that “the unity of arms and their monopoly by the state is not a luxury but a duty and an obligation.”Sharaa also said authorities would “work on forming a transitional justice body to restore people’s rights, ensure justice and, God willing, bring criminals to justice”.- ‘Restoring stability’ -Organisers said the semi-autonomous Kurdish administration and affiliated bodies were not invited due to the exclusion of armed groups, a reference to the US-backed, Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF).Kurdish administration official Hassan Mohammed Ali told AFP that the exclusion would have “negative repercussions and will not lead to solutions to the problems and crises that Syria has been suffering from for decades”.Swathes of northern and northeastern Syria are controlled by the SDF, which spearheaded the territorial defeat of the Islamic State group jihadists in Syria in 2019.Sharaa, whose Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) led the rebel alliance that toppled Assad in December, has previously said Kurdish-led forces should be integrated into Syria’s national army, rejecting any Kurdish autonomy.Organisers of the national dialogue conference announced on Sunday that the event would start the following day.After the event, organisers said that around 10,000 people attended online, many of them from abroad, with workshops addressing issues including freedoms and the constitution.- ‘Rule of law’ -Caretaker authorities have been charged with managing affairs until March 1, when a new government is due to be formed.In his speech, Sharaa emphasised the importance of the rule of law and highlighted the interim authorities’ work “pursuing those who committed crimes against Syrians”.”We must build our state on the rule of law, and the law must be respected by those who establish it,” he said.Sharaa’s HTS has its roots in Syria’s former Al-Qaeda affiliate, and is proscribed as a terrorist organisation by many governments including the United States.But the group has moderated its rhetoric and vowed to protect Syria’s religious and ethnic minorities.Sharaa said earlier this month that it could take four to five years to organise elections in Syria and two to three years to rewrite the constitution.Syria is also without a parliament, after the Assad-era legislature was dissolved following his December 8 ousting.

Japan’s ANA to purchase mega-order of 77 new jets

Japan’s biggest airline ANA Holdings announced Tuesday it will purchase 77 new aircraft from Boeing, Airbus and Embraer to replenish its fleet in order to serve growing passenger demand domestically and internationally. The order will be valued at a total of 2.1 trillion yen (about $14 billion) at catalogue prices before discounts, the company said, adding in a separate statement that 68 orders have been confirmed, with nine options for small and medium-size aircraft. This mega-order is done “in anticipation of future growth in passenger demand, including strong inbound demand”, it said. “This will be achieved by renewing the fleet that was suspended due to the Covid-19 and placing additional orders for new aircraft.”From Boeing, the company will purchase 18 widebody 787-9 aircraft — used for “international routes in anticipation of strong Asia-North America demand” — and a dozen 737-8 jets.ANA, or All Nippon Airways, will also be purchasing a total of 27 Airbus aircraft — some of which would be used by Peach, a low-cost carrier owned by ANA.For domestic routes, ANA will order 20 100-seat class Embraer E190-E2 aircraft, saying it was “the first time in Japan” for the Brazilian plane manufacturer.  “This order will be the catalyst for improving the profitability of domestic flights and the expansion of international flights which is an area of future growth of our airline business,” said ANA Holdings president and CEO Koji Shibata in the statement. “We will fully utilize this opportunity in order to become an industry-leading airline with sustainable growth.”With this massive buy, the total number of aircraft in the Group’s fleet — including those already ordered — will be approximately 320 by the financial year 2030. More than half would be the Boeing 787 series aircraft, ANA said.Boeing said it was “honored” that ANA selected the 787 Dreamliner and 737 MAX to expand its fleet. “This order is a testament to the market-leading capabilities of Boeing’s wide-ranging family of airplanes. We look forward to working closely with ANA to finalize the agreement,” the US aviation giant said in a statement.A spokesperson for Airbus said: “We are pleased that ANA has decided to grow its fleet with a new order for 24 A321neo and three A321XLR aircraft. We look forward to finalising the details.”