Trump says EU not offering ‘fair deal’ on trade

US President Donald Trump said Tuesday that the European Union had yet to offer a “fair deal” on trade, as Washington negotiates tariff agreements with friends and foes alike.”We’re talking but I don’t feel that they’re offering a fair deal yet,” Trump said of the EU, speaking to reporters on board Air Force One before arriving back in the United States from a G7 summit in Canada.”We’re either going to make a good deal or they’ll just pay whatever we say they will pay.”Shortly after taking office, Trump upended the global economic order by accusing the United States’ trading partners of unfair practices and he announced huge global tariffs.Trump imposed a blanket 10 percent tariff on most US trading partners and unveiled higher individual rates on dozens of economies, including India and the European Union — although he swiftly paused the elevated rates.The pause on those higher duties is due to expire on July 9, though the White House has indicated it could extend the deadline for countries that it believes are negotiating in good faith.The US president also imposed additional sector-specific levies on cars, steel, and aluminum that have hit many US trading partners hard, including the EU.World leaders at the Group of Seven summit in Canada on Monday pushed Trump to back away from his punishing trade war, arguing that it posed a risk to global economic stability.The US president left the G7 talks early, citing the crisis between Iran and Israel, and was back in Washington on Tuesday morning.Before his departure, Trump and EU Commission Chief Ursula von der Leyen met for a few minutes on the sidelines of the G7 in what the European leader told reporters was a “good and intensive discussion” on trade.”Of course, it’s complex, but we are advancing and that is good,” von der Leyen said after Trump’s criticism of the EU’s position.The EU chief added that negotiations between the US and Europe were ongoing, including on the sidelines of the G7 on Tuesday, and that both sides were working hard to strike an agreement by the July deadline.US Treasury Secretary Scott Bessent stayed behind after Trump left, spearheading negotiations on trade with the other G7 countries. “From the very beginning, I have been very clear that a negotiated solution is my favorite solution,” she said, though adding that the EU was ready to retaliate with countermeasures if talks broke down.

Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation “scandaleuse” pour le ministre des Transports

Les airbags défaillants du fabricant Takata ont fait une deuxième victime avérée en France métropolitaine, relançant le débat sur les mesures de rappel nécessaires.La responsabilité des airbags Takata a été confirmée dans la mort d’une femme de 37 ans dans un accident sur l’autoroute le 11 juin à Reims. L’explosion de l’airbag dans sa Citroën C3 de 2014 a provoqué “de très graves blessures” ayant entraîné sa mort, a indiqué mardi le procureur de Reims François Schneider, confirmant des informations de Radio France lundi. Le ministre des Transports a demandé mardi l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbags. Jusqu’à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags mais pas à ne plus utiliser leurs véhicules.La maison-mère de Citroën, Stellantis, a indiqué mardi “réévaluer la situation afin de prendre les mesures nécessaires”, soit une éventuelle immobilisation de tous les véhicules concernés.Le groupe a précisé avoir envoyé le 20 mai une lettre recommandée à la future victime. Mais l’adresse issue du fichier des cartes grises était incorrecte et la lettre a été renvoyée à l’expéditeur.- Scandale mondial -Le scandale des airbags Takata secoue le secteur mondial de l’automobile depuis 2014, forçant de nombreux constructeurs à immobiliser des centaines de milliers de véhicules à travers le monde, afin de remplacer ces équipements de sécurité. A cause d’un gaz qui se dégrade avec le temps, notamment sous les climats chauds et humides, ces airbags risquent d’exploser en causant des blessures graves voire mortelles pour le conducteur et le passager avant. L’accident de Reims est le deuxième accident mortel en métropole lié à ces airbags, a confirmé mardi le ministère des Transports. Jusqu’à l’annonce de ce décès, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès Outre-mer, où les airbags se dégradent plus vite, et un en métropole fin 2023.- Stop drive -Le ministre Philippe Tabarot a indiqué à l’AFP avoir convoqué les dirigeants de Citroën et demandé une mesure de “stop drive”, c’est-à-dire d’immobilisation, pour “l’ensemble des C3 et DS3 faisant l’objet d’un rappel”. Citroën a demandé en 2024 aux propriétaires dans le sud de la France de C3 construites entre 2008 et 2013 de ne plus conduire leur véhicule jusqu’au changement de l’airbag, dans le cadre d’une procédure appelée “stop drive”. Après des débuts chaotiques, notamment faute d’airbags en nombre suffisant, les rendez-vous se sont enchaînés en concessions. La mesure a été étendue au nord de la France en février 2025. Pour les modèles fabriqués à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple, sans “stop drive”, a été lancé au mois de mai 2025. “Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013″, a précisé un porte-parole de Stellantis.Près d’un tiers des véhicules doivent encore être réparés: sur plus de 690.000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défaillants en France, 481.000 ont été traités, a indiqué Stellantis, soit 69,7% des véhicules concernés.”Cet accident pose notamment la question des analyses de risques réalisées par le constructeur”, a estimé le ministère dans un communiqué.Après un long silence de l’Etat sur le sujet, le ministère des Transports avait pris des premières mesures début 2025 face à la lenteur des constructeurs. Le ministre des Transports considère cette situation “inacceptable et scandaleuse” et estime, “en l’état, que l’attitude de l’entreprise n’est pas à la hauteur des enjeux et des risques encourus”.Pour l’UFC-Que choisir, “ce nouveau décès est inacceptable et aurait été évité si les mesures nécessaires avaient été mises en place par Stellantis”. L’UFC-Que Choisir a porté plainte et demandé la création d’une commission d’enquête “afin que les dysfonctionnements soient identifiés et que les responsabilités soient pleinement établies”, a déclaré l’association à l’AFP.Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national.  

Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation “scandaleuse” pour le ministre des Transports

Les airbags défaillants du fabricant Takata ont fait une deuxième victime avérée en France métropolitaine, relançant le débat sur les mesures de rappel nécessaires.La responsabilité des airbags Takata a été confirmée dans la mort d’une femme de 37 ans dans un accident sur l’autoroute le 11 juin à Reims. L’explosion de l’airbag dans sa Citroën C3 de 2014 a provoqué “de très graves blessures” ayant entraîné sa mort, a indiqué mardi le procureur de Reims François Schneider, confirmant des informations de Radio France lundi. Le ministre des Transports a demandé mardi l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbags. Jusqu’à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags mais pas à ne plus utiliser leurs véhicules.La maison-mère de Citroën, Stellantis, a indiqué mardi “réévaluer la situation afin de prendre les mesures nécessaires”, soit une éventuelle immobilisation de tous les véhicules concernés.Le groupe a précisé avoir envoyé le 20 mai une lettre recommandée à la future victime. Mais l’adresse issue du fichier des cartes grises était incorrecte et la lettre a été renvoyée à l’expéditeur.- Scandale mondial -Le scandale des airbags Takata secoue le secteur mondial de l’automobile depuis 2014, forçant de nombreux constructeurs à immobiliser des centaines de milliers de véhicules à travers le monde, afin de remplacer ces équipements de sécurité. A cause d’un gaz qui se dégrade avec le temps, notamment sous les climats chauds et humides, ces airbags risquent d’exploser en causant des blessures graves voire mortelles pour le conducteur et le passager avant. L’accident de Reims est le deuxième accident mortel en métropole lié à ces airbags, a confirmé mardi le ministère des Transports. Jusqu’à l’annonce de ce décès, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès Outre-mer, où les airbags se dégradent plus vite, et un en métropole fin 2023.- Stop drive -Le ministre Philippe Tabarot a indiqué à l’AFP avoir convoqué les dirigeants de Citroën et demandé une mesure de “stop drive”, c’est-à-dire d’immobilisation, pour “l’ensemble des C3 et DS3 faisant l’objet d’un rappel”. Citroën a demandé en 2024 aux propriétaires dans le sud de la France de C3 construites entre 2008 et 2013 de ne plus conduire leur véhicule jusqu’au changement de l’airbag, dans le cadre d’une procédure appelée “stop drive”. Après des débuts chaotiques, notamment faute d’airbags en nombre suffisant, les rendez-vous se sont enchaînés en concessions. La mesure a été étendue au nord de la France en février 2025. Pour les modèles fabriqués à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple, sans “stop drive”, a été lancé au mois de mai 2025. “Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013″, a précisé un porte-parole de Stellantis.Près d’un tiers des véhicules doivent encore être réparés: sur plus de 690.000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défaillants en France, 481.000 ont été traités, a indiqué Stellantis, soit 69,7% des véhicules concernés.”Cet accident pose notamment la question des analyses de risques réalisées par le constructeur”, a estimé le ministère dans un communiqué.Après un long silence de l’Etat sur le sujet, le ministère des Transports avait pris des premières mesures début 2025 face à la lenteur des constructeurs. Le ministre des Transports considère cette situation “inacceptable et scandaleuse” et estime, “en l’état, que l’attitude de l’entreprise n’est pas à la hauteur des enjeux et des risques encourus”.Pour l’UFC-Que choisir, “ce nouveau décès est inacceptable et aurait été évité si les mesures nécessaires avaient été mises en place par Stellantis”. L’UFC-Que Choisir a porté plainte et demandé la création d’une commission d’enquête “afin que les dysfonctionnements soient identifiés et que les responsabilités soient pleinement établies”, a déclaré l’association à l’AFP.Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national.  

La Bourse de Paris lestée par la géopolitique et la consommation américaine

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,76% mardi, lestée par les affrontements entre Israël et l’Iran et par la baisse de la consommation aux Etats-Unis, moteur de la croissance de la première économie mondiale.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 58,51 points à 7.683,73 points à la clôture. Lundi, le CAC 40 avait pris 0,75%, les investisseurs pariant sur un affrontement qui serait circonscrit aux deux belligérants.”La réaction du marché lundi a été surprenante et la séance semble plus logique aujourd’hui (mardi, ndlr)”, les investisseurs se montrant “prudents face aux risques géopolitiques”, commente Xavier Girard, responsable de l’équipe de conseils Bourse de Milleis Banque Privé.Israël a lancé une attaque contre l’Iran, d’une ampleur sans précédent, le 13 juin, avec l’objectif affiché d’empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique. Depuis, les tirs de missiles entre les deux puissances sont nourris.La tension est remontée d’un cran mardi après que le président américain a quitté de manière anticipée le G7, qui se tient au Canada, assurant que cela n’avait “rien à voir avec un cessez-le-feu” entre Israël et l’Iran. “C’est beaucoup plus gros que ça”, a-t-il dit sans autre précision.La hausse des cours du pétrole a été au centre de l’attention. “Le pétrole iranien ne représente que 3% des exportations mondiales, ce qui aurait beaucoup d’impact serait un blocage du détroit d’Ormuz”, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, explique Xavier Girard.Or, face “à des facteurs susceptibles d’avoir un impact négatif sur le commerce mondial et sur les bénéfices des entreprises, les actions baissent à court terme”, a poursuivi l’expert.Par ailleurs, la publication de données économiques mardi annonçant une baisse de la consommation aux Etats-Unis a aussi contribué à freiner le marché.Les ventes au détail aux Etats-Unis ont baissé plus fortement qu’attendu en mai, selon des données officielles du ministère du Commerce. Elles ont reculé de 0,9% sur un mois en mai, pour atteindre 715,4 milliards de dollars. Les analystes s’attendaient à un repli moins marqué, de -0,6%, selon le consensus publié par MarketWatch.”Les ventes au détail représentent le coeur de l’économie américaine” puisque “la croissance ou la baisse de la consommation finit par se traduire dans les entreprises”, explique Xavier Girard.Enfin, “l’autre point d’attention est la réunion de la banque centrale américaine (Fed) aux Etats-Unis”, poursuit l’expert. Le marché s’attend à ce que la Fed laisse ses taux inchangés, mais ses perspectives économiques sur les États-Unis sont particulièrement attendues.Des commandes pour AirbusLa compagnie polonaise LOT, cliente traditionnelle de Boeing notamment, a choisi pour la première fois l’avionneur européen Airbus (-0,79% à 160,74 euros) pour moderniser sa flotte avec une commande ferme de 40 A220 d’une valeur théorique de 3,4 milliards de dollars. FDJ United en hausseLe groupe de loteries et de paris sportifs FDJ United, nouveau nom de la Française des Jeux, a gagné 2,94% à 32,90 euros à la Bourse de Paris, après une recommandation favorable de JPMorgan, qui a classé le titre “à surpondérer”.

Escalation or diplomacy? Outcome of Iran-Israel conflict uncertain

Israel has inflicted damage on strategic sites and killed key figures within Iran’s military leadership during five days of aerial attacks that showed no sign of abating Tuesday, but whose ultimate outcome is unclear, analysts say.Israel says its offensive aims to eliminate Iran’s nuclear programme and ballistic missile production capabilities.The Israeli government has not ruled out triggering a wholesale removal of the clerical system set up after the 1979 Islamic Revolution that has remained implacably opposed to Israel’s existence.Yet even if Israel succeeds in ousting Ayatollah Ali Khamenei or killing him, the supreme leader will not necessarily be replaced by more moderate forces and the risk exists of further escalation, analysts warn.Diplomacy, meanwhile, remains at a standstill as Israel pounds Iranian targets and Iran hits back with its own strikes on its foe, heightening fears of a wider and prolonged conflict.- ‘Existential’ crisis -In television interviews, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has not ruled out killing Khamenei, although a US official said President Donald Trump had vetoed assassinating the supreme leader.Israel, whose intelligence service is widely acknowledged to have deeply penetrated Iran, has killed a host of key figures including the head of the Revolutionary Guards and armed forces in a huge blow.”This is existential, the most profound of all the crises the Islamic republic has faced,” said Sanam Vakil, director of the Middle East and North Africa programme at the London-based Chatham House think tank.”This is designed to decapitate the leadership of the Islamic republic and degrade the nuclear and broader capabilities of the regime,” she said.Rather than an immediate turnaround, what could result is “an unravelling over time” with the Israeli action putting an “accelerant” on a process of change already happening within Iran due to dissatisfaction with the authorities, she said.For Jeffrey Lewis, director of the East Asia Non-proliferation Program at the Middlebury Institute of International Studies, Israel’s military operation “is about regime change and not eliminating the nuclear programme”.”If the regime falls, then it will be an enormous success,” he said of the operation Israel dubbed “Rising Lion” — a likely reference to the beast which adorned the pre-revolutionary Iranian flag.- Proxies -Even in the event of a change in leadership, Gregory Brew, senior analyst for Iran and energy at risk analysis firm Eurasia Group, said Khamenei could be replaced with a figure who may be even more hardline and pose a greater danger to Israel in the conflict’s aftermath.”Kill Khamenei, make him a martyr to the hardliners and empower a new supreme leader who may be much less risk averse. Or leave him to die or resign in likely disgrace after the war, his credibility in ruins. Which move produces a government better suited to Israel’s interests?” Brew said.Iran’s ability to cause regional mayhem through its proxies Hezbollah in Lebanon and Hamas in the Gaza Strip has been severely degraded by Israeli operations since October 2023.But Tehran still backs the Huthi rebels in Yemen who have attacked Gulf shipping, while Iran can strike energy facilities or undertake cyberattacks.”It remains to be seen if Iran will seek to engage in grey zone activities, including cyberattacks,” said analysts at US-based think tank Soufan Center.- Nuclear diplomacy – Israel’s air strikes have put an end, for now, to the latest track of talks seeking to end the standoff over the Iranian nuclear programme, which the West and Israel fear is aimed at making the atomic bomb.Analysts say the future of any diplomatic progress lies with the United States and Trump, who has so far resisted Israeli pressure to become directly involved in the conflict.”Netanyahu’s goal is to bring Trump into the war,” said David Khalfa, co-founder of the Atlantic Middle East Forum think tank.”But I think he will stand back and let Israel continue to weaken Iran to force it to negotiate” with the Islamic republic in a weaker position, Khalfa said.Israel has hit the Natanz nuclear site during its attacks, but has not been able to strike the Fordo enrichment facility, which is located deep underground. Analysts believe Israel could only damage it with the help of American bunker-busting bombs.Ali Vaez, Iran analyst at the International Crisis Group, argued in an article for Foreign Affairs that Israel would be unable to wipe out the Iranian nuclear programme even in a prolonged conflict.”A diplomatic settlement represents the best and most sustainable way for Trump to avoid both a nuclear Iran and a protracted military entanglement,” Vaez said.

Nouvel échange de frappes entre Israël et l’Iran, J.D Vance évoque des “mesures supplémentaires” contre Téhéran

Israël et l’Iran ont échangé mardi de nouvelles salves de missiles, au cinquième jour de leur confrontation militaire déclenchée par une attaque israélienne, le vice-président américain, J.D Vance n’excluant pas des “mesures supplémentaires” américaines contre l’Iran. Les attaques israéliennes ont “considérablement affaibli” le pouvoir iranien, rendant “incertain” l’avenir du pays, a jugé de son côté le chancelier allemand, Friedrich Merz. Israël a eu “le courage” de faire “le sale boulot pour nous tous” face au “terrorisme du régime” iranien, a-t-il salué, en marge du sommet du G7 au Canada. Le président américain, Donald Trump, qui a dit dans la matinée vouloir “une fin réelle” au conflit, pourrait prendre des “mesures supplémentaires” contre le programme nucléaire iranien, a ensuite écrit J.D Vance, sur X. En Iran, une série de puissantes détonations ont été entendues par des journalistes de l’AFP dans l’après-midi dans le centre et le nord de Téhéran, et un média local a fait état de déflagrations à Ispahan (centre).   L’armée israélienne a dit avoir bombardé “des dizaines” de cibles dans l’ouest de l’Iran, après des frappes nocturnes dans le même région sur “des dizaines d’infrastructures de stockage et lancement de missiles sol-sol”, ainsi que “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”. En Israël, des tirs de missiles iraniens ont déclenché les sirènes d’alerte dans l’après-midi autour de Tel-Aviv – où des missiles et éclats d’obus étaient tombés dans la matinée sans faire de victimes – et dans le nord, selon l’armée. Elle a dit en avoir intercepté la plupart.Téhéran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée le 13 juin, avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre ce but, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). – Un nouveau haut-gradé iranien tué -Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés, dans des zones urbaines et immeubles d’habitation. Le dernier bilan officiel iranien recensait dimanche au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés. En Israël, au moins 24 personnes ont été tuées jusque là, selon le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.L’Iran a lui affirmé avoir détruit dans la nuit avec des drones des “cibles stratégiques” à Tel-Aviv – dont le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien – et Haïfa, la grande ville du nord d’Israël. “Des attaques massives de drones (…) s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant de l’armée de terre. Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz, et Donald Trump a écourté sa présence au sommet du G7 au Canada. Il a affirmé souhaiter “une fin réelle” du conflit et “pas un cessez-le-feu”, mais dit n’être “pas spécialement d’humeur à négocier” avec l’Iran, avec qui les Etats-Unis avaient relancé en avril des pourparlers sur le nucléaire.”Rien (…) ne suggère” que M. Trump “est sur le point de s’impliquer dans le conflit”, a jugé le Premier ministre britannique, Keir Starmer.- Plus de 700 étrangers évacués – Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran. Plus de 700 ressortissants étrangers d’une quinzaine de pays ont été évacués d’Iran vers l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis le 13 juin, ont indiqué Bakou et Erevan.Les médecins et infirmiers iraniens ont été réquisitionnés, a indiqué mardi l’agence Isna. Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine. Israël a affirmé avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'”éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines” du site.  Auprès de plusieurs médias internationaux, Benjamin Netanyahu a appelé les Iraniens à se soulever, et estimé qu’assassiner le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à tuer ce dirigeant, à la tête de l’Iran depuis 1989.