Fossil fuel lobbyists out in force at Amazon climate talks: NGOs

Lobbyists tied to the fossil fuel industry have turned up in strength at the UN climate talks in the Brazilian Amazon, an NGO coalition said Friday, warning that their presence undermines the process.A total of 1,602 delegates with links to the oil, gas and coal sectors have headed to Belem, equivalent to around one in 25 participants, according to Kick Big Polluters Out (KBPO), which analyzed the list of attendees.By comparison, hosts Brazil have sent 3,805 delegates.KBPO’s list includes representatives of energy giants ExxonMobil, Chevron, Shell and TotalEnergies, as well as state-owned oil firms from Africa, Brazil, China and the Gulf.It also includes personnel from a broad range of companies including German automaker Volkswagen or Danish shipping giant Maersk, or representatives of trade associations and other groups.The Venice Sustainability Foundation is on the list because its members include Italian oil firm Eni.KBPO also counted Danish wind energy giant Orsted, as it still has a gas trading business, and French energy firm EDF — most of its power comes from nuclear plants but it still uses some fossil fuels.The list includes state-owned Emirati renewable firm Masdar.One of the analysts, Patrick Galey, head of fossil fuel investigations at Global Witness, told AFP that some of the names might appear “surprising” at first sight, but KBPO analyzes data and open-source material to identify links to fossil fuels.Any renewable company that is a subsidiary of a fossil fuel firm made the list, for instance, because they are “at the beck and call” of their parent group, Galey said.KBPO considers a fossil fuel lobbyist any delegate who “represents an organization or is a member of a delegation that can be reasonably assumed to have the objective of influencing” policy or legislation in the interests of the oil, gas and coal industry.TotalEnergies chief executive Patrick Pouyanne defended his presence in Belem when confronted by a Greenpeace activist about the attendance of fossil fuel lobbyists.”I am not a lobbyist at all… You are very wrong,” Pouyanne said.”I was invited. I came and I believe in dialogue,” he added. “I don’t think we will make progress on climate through exclusion because otherwise what will happen? We will stay in our corner, we’ll make our oil and that’s it?”- ‘Common sense’ -KBPO has analyzed COP participant lists since 2021. COP28 in oil-rich Dubai in 2023 had a record number of participants — over 80,000 — but also the most fossil fuel lobbyists ever counted by KBPO at 2,456, or three percent of the total.In Belem, 3.8 percent of attendees are tied to fossil fuel interests, the largest share ever documented by KBPO.”It’s common sense that you cannot solve a problem by giving power to those who caused it,” said KBPO member Jax Bonbon from IBON International in the Philippines, which was recently struck by a devastating typhoon.”Yet three decades and 30 COPs later, more than 1,500 fossil fuel lobbyists are roaming the climate talks as if they belong here,” Bonbon said in a statement.The numbers could be higher.According to Transparency International, 54 percent of participants in national delegations either withheld their affiliation or selected a vague category such as “guest” or “other.”

Un homme menaçant grièvement blessé par la police en pleine gare Montparnasse

Un policier a grièvement blessé un homme menaçant muni d’un couteau vendredi à la gare Montparnasse à Paris, des faits qui ont choqué des voyageurs, provoqué l’évacuation partielle des lieux et perturbé la circulation des trains.Le pronostic vital de cet homme âgé de 44 ans est engagé, et un passant de 53 ans a été blessé plus légèrement par un coup de feu tiré par un policier, a-t-on appris de source policière.Vendredi après-midi, l’homme mis en cause arrivait en train de Rennes à la gare parisienne, où il était attendu par les forces de l’ordre “dans le cadre d’une enquête pour violences conjugales diligentée par le commissariat du Kremlin-Bicêtre”, dans le Val-de-Marne, après avoir déjà été condamné en septembre, a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.Selon la source policière, le quadragénaire menaçait en effet de se rendre au domicile de son ex-épouse pour s’en prendre à elle.Au moment de son interpellation, peu après 14H30, il a refusé d’obtempérer aux ordres des policiers qui lui demandaient de lâcher son couteau et a commencé à s’auto-mutiler.Dans des circonstances qui restent encore à déterminer, un policier de la brigade des réseaux ferrés a alors fait usage de son arme, atteignant l’homme à la jambe et le blessant gravement.Un passant a été touché par un coup de feu lors de cette intervention et a été pris en charge par les secours en urgence relative.Selon un photographe de l’AFP présent sur place, les faits se sont déroulés au niveau des quais, que des passagers ont quitté en se disant “choqués”.- Deux enquêtes -En septembre dernier, l’homme avait été condamné pour des violences intrafamiliales: menaces de mort et violences sur conjoint ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours, ainsi que violence par ascendant sur un mineur, a précisé le parquet de Paris.Une peine de “18 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans” avait été prononcée, avec notamment une obligation de soins et une interdiction de paraître au domicile de sa victime ou de détenir une arme, a-t-il précisé.Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris: une, confiée au troisième district de police judiciaire, porte sur la tentative d’homicide sur dépositaire de l’autorité publique, par le porteur du couteau; l’autre, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), porte sur le cadre dans lequel il a été fait usage de l’arme à feu par une personne dépositaire de l’autorité publique.Une partie de la gare Montparnasse a été évacuée “de manière préventive”, selon les pompiers de Paris. Un périmètre de sécurité a été mis en place, incluant une dizaine de voies pendant une partie de l’après-midi, sur les 28 que compte la gare, perturbant ainsi les mouvements de trains, selon SNCF Voyageurs.Quatre TGV au départ de Montparnasse ou à l’arrivée dans cette gare ont été supprimés dans l’après-midi, et une dizaine d’autres ont subi “des retards compris entre 10 minutes et 1H40”, selon l’opérateur ferroviaire.Vers 17H00, seules deux voies restaient fermées aux circulations, pour les besoins de l’enquête, selon SNCF Voyageurs. Le trafic des TGV devait reprendre normalement à partir de 19H00, heure de pointe des départs en week-end.Le ministre des Transports Philippe Tabarot a exprimé son “soutien à la personne blessée et aux voyageurs présents au moment des faits”, dans un message posté sur le réseau social X.Les voyageurs ont été brièvement évacués sur le parvis devant la gare, où plusieurs camions de pompiers, Samu et ambulances ont été envoyés.pgr-mby-tq-fbe-im-mca/bfa/swi

Double infanticide post-partum en Gironde: la mère condamnée à 18 ans de réclusion

La mère, qui avait étouffé ses jumelles de trois mois en 2022 en Gironde dans un contexte d’une forte dépression post-partum, a été condamnée vendredi à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Gironde.Cette peine, conforme aux réquisitions de l’avocat général, est assortie de sept ans de suivi socio-judiciaire, avec une obligation de soins. Le non-respect de cette mesure entraînerait quatre ans de prison supplémentaires, a décidé la cour au terme d’environ quatre heures de délibération.”La cour d’assises n’a pas du tout compris ce qu’était la maladie du post-partum”, a déploré l’avocat de Jennifer Bertrand, Me Stéphane Guitard. En retenant l’altération du discernement, “les magistrats considèrent donc que Mme Bertrand n’avait pas tous ses moyens et toutes ses capacités intellectuelles pour comprendre le geste qu’elle commettait”, a-t-il ajouté, regrettant ainsi que la cour n’en ait “pas tiré de conclusions” en imposant une “sanction pénale extrêmement lourde.” Il a indiqué ne pas savoir encore si sa cliente souhaitait faire appel. L’avocat du père des jumelles, désormais divorcée de la mère, a lui aussi fait part d’une sanction “très sévère”. “La dépression du post-partum, ici, elle est évacuée”, a estimé Me Charles Dufranc. “Le problème, c’est que la notion d’altération, personne ne peut la définir, mais c’est elle qui fait tenir toute la décision. C’est un oxymore vertigineux”, selon lui.- “Echec” du traitement -Jennifer Bertrand, 37 ans, n’a pas réagi à l’énoncé du verdict, gardant la tête baissée.”Depuis que les deux personnes les plus importantes au monde pour moi sont parties, ma vie s’est arrêtée. Je les aime plus que tout et pour moi, (leur absence, ndlr) c’est la pire des sentences”, avait-elle déclaré plus tôt dans la journée, la voix étranglée par l’émotion.Cette femme, qui dit avoir vécu une véritable “descente aux enfers” après la naissance de ses jumelles, a reconnu avoir, le 19 décembre 2022, posé leurs doudous sur le visage d’Ambre et d’Emma, avant d’appuyer avec sa main pendant “une minute environ”, selon elle, pour les “calmer” alors qu’elles étaient “agitées”.”C’est un geste fort, un geste déterminé qui n’a rien de naturel”, qui est “très loin du geste d’apaisement”, a affirmé lors de ses réquisitions l’avocat général Martin Viver-Darviot.”On peut se demander si ce doudou, posé sur le visage des nourrissons, n’avait pas pour objet de cacher leurs visages et de ne pas affronter le regard de ses filles qui, au-delà du fait de s’agiter, ont pu convulser”, a-t-il ajouté.À l’instar des experts psychiatriques, le représentant du ministère public a demandé aux jurés “d’écarter l’abolition du discernement” mais d’en retenir “l’altération”.”Épuisée”, atteinte d’une anxiété “massive”, incapable “de supporter les pleurs de ses enfants”, elle “n’était plus en capacité de trouver de l’énergie pour ses filles”, a-t-il estimé, en pointant “l’échec” du traitement de sa dépression post-partum.- “Impasse” -Après l’accouchement, cette mère avait passé deux mois dans une unité psychiatrique spécialisée et elle était toujours sous médicaments, suivie en hôpital de jour, au moment des faits.Une période qu’elle décrit comme “une descente aux enfers”. “Je me sentais nulle, nulle, j’avais envie de mourir”, avait confié jeudi à la cour celle qui se renseigna aussi, à l’époque, sur l’adoption ou le placement des enfants.”On peut se demander si Mme Bertrand n’était pas dans une situation d’impasse et que la solution qu’elle a trouvée, c’était de supprimer la principale source de ses angoisses”, a supposé l’avocat général.Me Guitard avait plaidé l’abolition du discernement de l’accusée qui était dans un “isolement familial, psychologique et psychiatrique évident”, à l’origine de son geste selon lui.Jennifer Bertrand “n’avait pas la notion du temps et peut-être de l’espace, elle ne pouvait plus raisonner” et en aucun cas, “elle n’a voulu éteindre ses deux petits rayons de soleil”, a martelé son autre avocat, Me Béatrice Ceccaldi.”On ne tue pas à midi pour commander à 13H00 des accessoires de puériculture qui ne serviront jamais. C’est irrationnel”, avait jugé Me Dufranc, constatant aussi “un échec thérapeutique total” dans ce dossier.

Equipe de France: Deschamps, les chantiers de l’Atlantique

Tirage au sort, choix du camp de base, matches amicaux et élaboration de la liste: la qualification pour le Mondial-2026 en poche, Didier Deschamps va désormais s’atteler à la préparation d’un tournoi pas comme les autres, son 7e et dernier à la tête des Bleus, avec l’ambition de partir la tête haute.Le sélectionneur, arrivé aux commandes de l’équipe de France en 2012 et qui n’a raté aucune phase finale durant son long mandat, est rompu à l’exercice. Mais le technicien de 57 ans et son staff vont rapidement être confrontés à des problématiques logistiques et sportives inédites au moment de se projeter vers un événement au format très particulier, à 48 équipes et organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada) avec autant de fuseaux horaires différents.Après le déplacement sans enjeu en Azerbaïdjan, dimanche, qui s’effectuera sans le capitaine Kylian Mbappé, forfait en raison d’une inflammation de la cheville droite, et servira sans doute à donner du temps de jeu à ses remplaçants habituels, Deschamps aura un premier rendez-vous capital le 5 décembre à Washington avec le tirage au sort de la Coupe du monde. Actuellement troisième au classement Fifa, la France est assurée de figurer parmi les douze têtes de série et sera donc logiquement épargnée au premier tour. Mais l’identité des adversaires et surtout les lieux des rencontres seront déterminants pour concocter le programme des Bleus pour les mois à venir. La question du camp de base sera alors tranchée, l’encadrement devant effectuer un choix parmi les 65 sites proposés par la Fifa.”Aujourd’hui, il est impossible de valider quoi que ce soit. Il y a trois zones avec de grandes distances. Il y a tellement de surface à couvrir, mais on en saura beaucoup plus au tirage au sort. Au moins les trois premiers matches. Tout dépend de notre groupe, où cela se situe”, a expliqué Deschamps jeudi à l’issue de la victoire contre l’Ukraine (4-0) au Parc des Princes qui a validé le billet pour le Mondial.  – Une tournée aux USA en mars? -La fenêtre internationale du mois de mars, la seule avant l’annonce de la liste des joueurs retenus pour la Coupe du monde, est également un sujet sensible. Selon une source proche du dossier, la Fédération française de football envisage une tournée aux Etats-Unis avec deux rencontres amicales à l’agenda dont l’un pourrait opposer les Tricolores au Brésil. A ce stade, Deschamps préfère renvoyer la balle du côté de la FFF.  “Il faut voir avec le président (de la Fédération, ndlr) mais c’est possible”, a-t-il indiqué. Quel que soit le lieu des ces deux matches, ils constitueront l’ultime opportunité pour effectuer des tests avant la divulgation du groupe France pour le Mondial en mai et les deux amicaux censés se tenir avant le début de la compétition (11 juin-19 juillet).”Beaucoup de joueurs peuvent prétendre à l’équipe de France, s’ils sont tous là et disponibles. C’est le mal que je me souhaite, ce sera difficile de choisir”, a reconnu le sélectionneur.Pour un technicien qui a atteint trois fois la finale en six phases finales, les ambitions ne peuvent en tout cas qu’être élevées, histoire d’effacer la déception de l’Euro-2024 (demi-finales avec seulement 4 buts inscrits en six rencontres) avant de passer la main. Le Basque dit “ne pas rêver” d’une troisième étoile mais difficile pour une nation comme la France de ne pas viser le titre suprême.   “On a le devoir d’aller le plus loin possible”, a lancé Deschamps.Mbappé, dont la trajectoire est intimement liée à la Coupe du monde (vainqueur en 2018, finaliste et meilleur buteur en 2022), se veut plus explicite que son patron.    “Si l’objectif, c’est demi-finale, on va en demi-finale, on s’arrête, on rentre? Non, l’objectif, c’est gagner. C’est le rêve de tout le monde. Si on va en demis, on ne va pas dire que l’objectif est rempli. Le rêve, c’est de gagner”, a lancé le capitaine jeudi.

Equipe de France: Deschamps, les chantiers de l’Atlantique

Tirage au sort, choix du camp de base, matches amicaux et élaboration de la liste: la qualification pour le Mondial-2026 en poche, Didier Deschamps va désormais s’atteler à la préparation d’un tournoi pas comme les autres, son 7e et dernier à la tête des Bleus, avec l’ambition de partir la tête haute.Le sélectionneur, arrivé aux commandes de l’équipe de France en 2012 et qui n’a raté aucune phase finale durant son long mandat, est rompu à l’exercice. Mais le technicien de 57 ans et son staff vont rapidement être confrontés à des problématiques logistiques et sportives inédites au moment de se projeter vers un événement au format très particulier, à 48 équipes et organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada) avec autant de fuseaux horaires différents.Après le déplacement sans enjeu en Azerbaïdjan, dimanche, qui s’effectuera sans le capitaine Kylian Mbappé, forfait en raison d’une inflammation de la cheville droite, et servira sans doute à donner du temps de jeu à ses remplaçants habituels, Deschamps aura un premier rendez-vous capital le 5 décembre à Washington avec le tirage au sort de la Coupe du monde. Actuellement troisième au classement Fifa, la France est assurée de figurer parmi les douze têtes de série et sera donc logiquement épargnée au premier tour. Mais l’identité des adversaires et surtout les lieux des rencontres seront déterminants pour concocter le programme des Bleus pour les mois à venir. La question du camp de base sera alors tranchée, l’encadrement devant effectuer un choix parmi les 65 sites proposés par la Fifa.”Aujourd’hui, il est impossible de valider quoi que ce soit. Il y a trois zones avec de grandes distances. Il y a tellement de surface à couvrir, mais on en saura beaucoup plus au tirage au sort. Au moins les trois premiers matches. Tout dépend de notre groupe, où cela se situe”, a expliqué Deschamps jeudi à l’issue de la victoire contre l’Ukraine (4-0) au Parc des Princes qui a validé le billet pour le Mondial.  – Une tournée aux USA en mars? -La fenêtre internationale du mois de mars, la seule avant l’annonce de la liste des joueurs retenus pour la Coupe du monde, est également un sujet sensible. Selon une source proche du dossier, la Fédération française de football envisage une tournée aux Etats-Unis avec deux rencontres amicales à l’agenda dont l’un pourrait opposer les Tricolores au Brésil. A ce stade, Deschamps préfère renvoyer la balle du côté de la FFF.  “Il faut voir avec le président (de la Fédération, ndlr) mais c’est possible”, a-t-il indiqué. Quel que soit le lieu des ces deux matches, ils constitueront l’ultime opportunité pour effectuer des tests avant la divulgation du groupe France pour le Mondial en mai et les deux amicaux censés se tenir avant le début de la compétition (11 juin-19 juillet).”Beaucoup de joueurs peuvent prétendre à l’équipe de France, s’ils sont tous là et disponibles. C’est le mal que je me souhaite, ce sera difficile de choisir”, a reconnu le sélectionneur.Pour un technicien qui a atteint trois fois la finale en six phases finales, les ambitions ne peuvent en tout cas qu’être élevées, histoire d’effacer la déception de l’Euro-2024 (demi-finales avec seulement 4 buts inscrits en six rencontres) avant de passer la main. Le Basque dit “ne pas rêver” d’une troisième étoile mais difficile pour une nation comme la France de ne pas viser le titre suprême.   “On a le devoir d’aller le plus loin possible”, a lancé Deschamps.Mbappé, dont la trajectoire est intimement liée à la Coupe du monde (vainqueur en 2018, finaliste et meilleur buteur en 2022), se veut plus explicite que son patron.    “Si l’objectif, c’est demi-finale, on va en demi-finale, on s’arrête, on rentre? Non, l’objectif, c’est gagner. C’est le rêve de tout le monde. Si on va en demis, on ne va pas dire que l’objectif est rempli. Le rêve, c’est de gagner”, a lancé le capitaine jeudi.

Sébastien Lecornu donne des gages aux départements sur le budget et le social

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, lui-même ancien président du département de l’Eure, a proposé vendredi de doubler le fonds de sauvegarde des départements à hauteur de 600 millions d’euros, principale revendication de ces collectivités en grande difficulté financière. Dans un discours prononcé en clôture des Assises des départements à Albi, le chef du gouvernement a dressé le constat “triste” d’une situation inchangée pour les départements depuis 2015, lorsqu’il venait d’être élu conseiller départemental.”Plus la situation est difficile, plus les discours sont sucrés vis-à-vis des départements (…), plus les mots sont doux, moins les solutions arrivent”, a-t-il reconnu.Les départements alertent depuis plusieurs années sur le risque d’asphyxie financière qui les guette sous l’effet conjoint de la chute de leurs recettes issues notamment des transactions immobilières et de l’explosion de leurs dépenses sociales, non pilotables.Quelque 54 départements seront dans le rouge fin 2025, soit la moitié des départements, selon Départements de France, qui estime à six milliards d’euros les dépenses nouvelles imposées par l’Etat depuis deux ans et demi, et à 8,5 milliards la baisse des recettes.Pour éteindre le feu, M. Lecornu a annoncé le dépôt d’un amendement gouvernemental au budget faisant passer de 300 à 600 millions d’euros le fonds de sauvegarde des départements, dont les critères n’évolueront pas.”Ca évite tout défaut, et donc ce n’est qu’une mesure conservatoire”, a-t-il précisé.M. Lecornu a également ouvert la voie à une révision du Dilico, un dispositif très critiqué par les collectivités de mise en réserve de leurs recettes fiscales.”Ce Dilico, par définition, ne peut pas être demandé aux conseils départementaux qui sont dans la difficulté. Les ministres ont le mandat pour non seulement le plafonner dans son montant” mais aussi “dans le nombre de conseils départementaux qui seront concernés”, a-t-il indiqué. “Quoi qu’il arrive (…) il faut qu’il y ait un budget voté à la fin de l’année”, a-t-il toutefois insisté, alors qu’il ne dispose pas de majorité.Chose nouvelle, M. Lecornu s’est dit également ouvert à ce que les départements bénéficient d’une part de CSG. “Si l’on fait du conseil départemental la collectivité des solidarités (…), il est logique que les conseils départementaux perçoivent une part de CSG”, a-t-il estimé.- “Ruptures” -Concernant les causes structurelles des difficultés départementales, Sébastien Lecornu a dit vouloir proposer “quelques ruptures” via le nouvel acte de décentralisation qu’il appelle de ses voeux. “C’est avec les conseils départementaux que l’on va tenter d’écrire le premier chapitre de la réforme de l’État et notamment de la grande clarification autour des questions sociales, médico-sociales et sanitaires”, a-t-il annoncé.Un projet de loi sera déposé en décembre pour créer une “allocation sociale unique”, mesure saluée par les députés LR, dont c’était une revendication.Cette allocation permet de “rapprocher la prime d’activité, le RSA et un certain nombre d’aides au logement”, a déclaré Sébastien Lecornu, ajoutant qu’elle permettrait de faire des économies “de gestion” et “non pas sur les bénéficiaires”.Cette réforme promise par Emmanuel Macron depuis 2018 a vocation à rendre les prestations sociales plus lisibles, mais ses contours sont encore flous.Les associations de défense des plus précaires demandent qu’elle ne se fasse pas aux dépens des plus vulnérables.Sur les compétences, Sébastien Lecornu a ouvert la réflexion sur le transfert aux départements de la gestion des 10.000 km de routes nationales non concédées, et s’est dit favorable à une “réforme profonde des agences régionales de santé”.”Au moment où il faut faire France Santé sur la même logique que France Services (…), on voit bien que c’est la structure départementale qui pourra la mettre en œuvre et la planifier”, a-t-il déclaré en souhaitant intégrer l’accès aux soins dans son avant-projet d’acte de décentralisation.Interrogé par l’AFP, le président de Départements de France François Sauvadet (UDI) a appelé les parlementaires à voter l’amendement concernant le doublement du fonds de sauvegarde.”C’est ce que nous demandions (…). Ca nous permettra d’avoir la tête hors de l’eau”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Gleyze, président PS des départements de gauche, a lui salué l’idée d’un transfert de CSG, “vraie réponse” selon lui dans la “solidification d’un socle de recettes cohérent” pour les départements.  “On est satisfaits, il faut qu’on prenne la perche qui nous a été tendue”, a déclaré de son côté Nicolas Lacroix, président des départements de la droite et du centre.

Sébastien Lecornu donne des gages aux départements sur le budget et le social

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, lui-même ancien président du département de l’Eure, a proposé vendredi de doubler le fonds de sauvegarde des départements à hauteur de 600 millions d’euros, principale revendication de ces collectivités en grande difficulté financière. Dans un discours prononcé en clôture des Assises des départements à Albi, le chef du gouvernement a dressé le constat “triste” d’une situation inchangée pour les départements depuis 2015, lorsqu’il venait d’être élu conseiller départemental.”Plus la situation est difficile, plus les discours sont sucrés vis-à-vis des départements (…), plus les mots sont doux, moins les solutions arrivent”, a-t-il reconnu.Les départements alertent depuis plusieurs années sur le risque d’asphyxie financière qui les guette sous l’effet conjoint de la chute de leurs recettes issues notamment des transactions immobilières et de l’explosion de leurs dépenses sociales, non pilotables.Quelque 54 départements seront dans le rouge fin 2025, soit la moitié des départements, selon Départements de France, qui estime à six milliards d’euros les dépenses nouvelles imposées par l’Etat depuis deux ans et demi, et à 8,5 milliards la baisse des recettes.Pour éteindre le feu, M. Lecornu a annoncé le dépôt d’un amendement gouvernemental au budget faisant passer de 300 à 600 millions d’euros le fonds de sauvegarde des départements, dont les critères n’évolueront pas.”Ca évite tout défaut, et donc ce n’est qu’une mesure conservatoire”, a-t-il précisé.M. Lecornu a également ouvert la voie à une révision du Dilico, un dispositif très critiqué par les collectivités de mise en réserve de leurs recettes fiscales.”Ce Dilico, par définition, ne peut pas être demandé aux conseils départementaux qui sont dans la difficulté. Les ministres ont le mandat pour non seulement le plafonner dans son montant” mais aussi “dans le nombre de conseils départementaux qui seront concernés”, a-t-il indiqué. “Quoi qu’il arrive (…) il faut qu’il y ait un budget voté à la fin de l’année”, a-t-il toutefois insisté, alors qu’il ne dispose pas de majorité.Chose nouvelle, M. Lecornu s’est dit également ouvert à ce que les départements bénéficient d’une part de CSG. “Si l’on fait du conseil départemental la collectivité des solidarités (…), il est logique que les conseils départementaux perçoivent une part de CSG”, a-t-il estimé.- “Ruptures” -Concernant les causes structurelles des difficultés départementales, Sébastien Lecornu a dit vouloir proposer “quelques ruptures” via le nouvel acte de décentralisation qu’il appelle de ses voeux. “C’est avec les conseils départementaux que l’on va tenter d’écrire le premier chapitre de la réforme de l’État et notamment de la grande clarification autour des questions sociales, médico-sociales et sanitaires”, a-t-il annoncé.Un projet de loi sera déposé en décembre pour créer une “allocation sociale unique”, mesure saluée par les députés LR, dont c’était une revendication.Cette allocation permet de “rapprocher la prime d’activité, le RSA et un certain nombre d’aides au logement”, a déclaré Sébastien Lecornu, ajoutant qu’elle permettrait de faire des économies “de gestion” et “non pas sur les bénéficiaires”.Cette réforme promise par Emmanuel Macron depuis 2018 a vocation à rendre les prestations sociales plus lisibles, mais ses contours sont encore flous.Les associations de défense des plus précaires demandent qu’elle ne se fasse pas aux dépens des plus vulnérables.Sur les compétences, Sébastien Lecornu a ouvert la réflexion sur le transfert aux départements de la gestion des 10.000 km de routes nationales non concédées, et s’est dit favorable à une “réforme profonde des agences régionales de santé”.”Au moment où il faut faire France Santé sur la même logique que France Services (…), on voit bien que c’est la structure départementale qui pourra la mettre en œuvre et la planifier”, a-t-il déclaré en souhaitant intégrer l’accès aux soins dans son avant-projet d’acte de décentralisation.Interrogé par l’AFP, le président de Départements de France François Sauvadet (UDI) a appelé les parlementaires à voter l’amendement concernant le doublement du fonds de sauvegarde.”C’est ce que nous demandions (…). Ca nous permettra d’avoir la tête hors de l’eau”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Gleyze, président PS des départements de gauche, a lui salué l’idée d’un transfert de CSG, “vraie réponse” selon lui dans la “solidification d’un socle de recettes cohérent” pour les départements.  “On est satisfaits, il faut qu’on prenne la perche qui nous a été tendue”, a déclaré de son côté Nicolas Lacroix, président des départements de la droite et du centre.

Suède : plusieurs personnes meurent percutées par un bus à Stockholm

Un bus a percuté et tué plusieurs personnes à un arrêt de bus vendredi en fin d’après-midi dans le centre de Stockholm, faisant également plusieurs blessés, a annoncé la police suédoise.Un grand nombre de policiers, d’ambulances et de véhicules d’urgence ont été envoyés sur les lieux, avec des équipes de secours accroupies sous le bus à impériale, semblant aider les personnes coincées dessous. La cause de l’accident est encore inconnue, a indiqué une porte-parole de la police, Nadya Norton, à l’AFP. “L’enquête devra déterminer ce qui s’est passé. Il est trop tôt pour se prononcer et je ne veux pas spéculer”, a-t-elle déclaré. Le chauffeur du bus a été interpellé et une enquête pour homicide involontaire est ouverte, comme le veut la procédure habituelle, a-t-elle souligné. “Nous devons l’interroger, puis nous verrons s’il sera libéré ou placé en état d’arrestation”, a poursuivi Mme Norton.Deux personnes sont gravement blessées et ont été transportées à l’hôpital, a dit une porte-parole de la région de Stockholm, Michelle Marcher à l’AFP.La police a reçu les premiers appels signalant l’accident à 15h23 (14h23 GMT).Le Premier ministre, Ulf Kristersson a adressé “ses pensées” aux personnes touchées et à leurs proches”, dans un message sur X.”J’ai appris la tragique nouvelle que plusieurs personnes ont perdu la vie et ont été blessées à un arrêt de bus dans le centre de Stockholm. Des personnes qui rentraient peut-être chez elles pour retrouver leurs familles, leurs amis ou passer une soirée tranquille à la maison”, a-t-il ajouté.- “Un chaos” -Une témoin, Michelle Mac Key, a déclaré au quotidien Expressen qu’elle descendait d’un autre bus sur les lieux au moment où l’accident s’est produit. “J’ai traversé la route et j’ai vu le bus à impériale qui avait fauché toute une file d’attente à l’arrêt de bus”, a-t-elle déclaré. Les gens criaient et essayaient d’aider les blessés. Elle a dit avoir vu des blessés et des morts gisant sur le sol. “Il devait y avoir d’autres personnes sous le bus”, a dit cette infirmière. Avec un autre homme, médecin, ils ont proposé leur aide à la police à son arrivée. “Ils nous ont dit de nous tenir à côté des cadavres”, a-t-elle déclaré. “Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un exercice. Que c’étaient peut-être des poupées. C’était tellement irréel. Le chaos”.Une autre témoin qui habite dans le quartier a déclaré à Aftonbladet avoir entendu un grand fracas. “J’étais allongée sur mon lit, quand j’ai entendu un grand fracas et plusieurs personnes crier. J’ai couru vers la fenêtre et j’ai vu un bus accidenté et plusieurs personnes gisant sur le sol”, a déclaré la femme, dont l’identité n’a pas été révélée. Une partie de l’avenue très fréquentée Valhallavagen a été bloquée en raison de l’accident et des techniciens de la police étaient à l’œuvre sur place.

Recherché par le FBI, un Américain arrêté en Alsace pour pédocriminalité

Un Américain de 51 ans résidant en France a été interpellé près de Strasbourg à la demande des autorités américaines, qui le soupçonnent de détention d’images pédopornographiques, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier. Le suspect, Michael Wiseman, a été mis en examen et incarcéré pour des soupçons de viol, sur son fils adoptif, âgé de 10 ans, a-t-on ajouté de même source. Des investigations sont en cours pour vérifier s’il a pu s’en prendre à son autre enfant, qui a huit ans. “Une procédure d’instruction est en cours à Strasbourg”, a indiqué à l’AFP le parquet, sans plus de précision. L’homme avait été arrêté une première fois en 2008 pour des faits de nature pédocriminelle, a indiqué la police de Scottsdale, dans l’Arizona (sud-ouest des Etats-Unis). “Ses activités criminelles et ses tentatives répétées d’échapper à une arrestation s’étendent sur près de deux décennies et plusieurs pays, et ont maintenant pris fin”, se sont félicités les policiers américains dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. Selon la source proche du dossier, l’arrestation a eu lieu le 1er novembre à Kilstett (Bas-Rhin), où résidait le suspect sous une fausse identité, à environ 15 kilomètres au nord de Strasbourg. Selon la police d’Arizona, l’homme avait été arrêté une première fois dans son pays en février 2008 pour “exploitation sexuelle de mineur”, mais avait fui les Etats-Unis la même année alors qu’il était placé sous bracelet électronique.Interpellé en 2009 en Espagne, il avait été extradé vers son pays, puis condamné en 2012, mais avait à nouveau fui à l’étranger alors qu’il était en liberté conditionnelle. Passé par le Vietnam puis la Pologne, il s’était finalement établi en France. En accédant à distance au contenu de sa messagerie électronique, les enquêteurs américains ont trouvé des vidéos dans lesquelles le quinquagénaire violait son fils adoptif, ce qui lui a valu d’être mis en examen en France.