Bissau: formation d’un gouvernement, le président renversé est à Brazzaville
La junte au pouvoir en Guinée-Bissau a formé samedi un nouveau gouvernement composé de 28 membres, en majorité des civils, quatre jours après avoir renversé le président Umaro Sissoco Embalo, qui est arrivé à Brazzaville. Mercredi, des militaires ont annoncé avoir renversé le président Embalo et suspendu les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, dont les résultats devaient être annoncés cette semaine dans ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’histoire jalonnée de coups de force et de troubles politiques.La junte a depuis nommé le général Horta N’Tam président d’une transition censée durer un an et un Premier ministre. Le nouveau gouvernement compte également cinq officiers, dont le général de brigade Mamasaliu Embalo, nommé au poste de ministre de l’Intérieur, et le général Stive Lassana Manssaly qui occupe le portefeuille de la Défense nationale. Quatre femmes intègrent aussi le gouvernement.M. N’Tam a exhorté le nouveau gouvernement à “lutter contre la corruption et le trafic de drogue”, dans ce pays très pauvre et considéré comme une plaque tournante de ce trafic entre l’Amérique latine et l’Europe.Brièvement arrêté par les militaires mercredi, puis parti au Sénégal jeudi dans un vol affrété par le gouvernement sénégalais, M. Embalo “est arrivé à Brazzaville pour y rester”, a affirmé samedi à l’AFP une source proche de la présidence congolaise, sous couvert de l’anonymat. – Echauffourées -M. Embalo, 53 ans, est réputé proche du président congolais Denis Sassou Nguesso, et s’est rendu à plusieurs reprises en visite au Congo. “Le président Embalo est arrivé en fin de matinée à Brazzaville à bord d’un jet privé affrété par les autorités”, a indiqué à l’AFP une source proche du pouvoir congolais, jointe depuis Bissau.Dans la capitale bissau-guinéenne, le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), puissante et historique formation d’opposition, a dénoncé l'”envahissement” de son siège samedi matin dans la capitale et des “dégradations” par des “miliciens armés”.Selon le PAIGC, ces derniers ont “procédé à l’expulsion de toutes les personnes qui s’y trouvaient, à l’effraction des portes de bureaux et à la grave violation de l’intégrité des installations”.Le principal opposant Domingos Simoes Pereira – dirigeant du PAIGC, parti ayant mené la Guinée-Bissau à l’indépendance en 1974 – avait été écarté de la présidentielle du 23 novembre. Le parti avait ensuite soutenu le candidat d’opposition Fernando Dias, devenu le principal adversaire de M. Embalo lors du scrutin. M. Pereira a été arrêté mercredi en Guinée-Bissau, selon des proches et un collaborateur. Dans une déclaration jeudi à l’AFP, M. Dias affirme avoir largement remporté la présidentielle au premier tour et accuse M. Embalo d’avoir “organisé” le coup d’Etat pour empêcher son accession au pouvoir.M. Dias affirme être “en sécurité” et se cacher dans le pays.Par ailleurs, des échauffourées mineures ont eu lieu samedi dans la matinée dans un quartier périphérique de Bissau, non loin du siège de campagne de M. Dias, ont constaté des journalistes de l’AFP. Mercredi, les auteurs du putsch avaient expliqué vouloir garantir la “sécurité au niveau national et rétablir l’ordre”, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Des opposants et des experts soupçonnent néanmoins M. Embalo, au pouvoir depuis 2020, d’avoir orchestré lui-même son renversement afin d’arrêter le processus électoral.- Coup “factice” – La prise de pouvoir par les militaires a été largement critiquée, notamment par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a dénoncé une “violation des principes démocratiques”. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suspendu la Guinée-Bissau de “tous ses organes décisionnels”. L’Union africaine (UA) a également suspendu le pays de ses instances. Samedi, le président du Conseil des Sages et ancien chef d’Etat du Nigeria, Goodluck Jonathan, qui faisait partie des observateurs des scrutins du 23 novembre, a à nouveau affirmé que le coup d’état était selon lui “factice”. Il répondait à un journaliste de la télévision nationale après avoir briefé le président nigérian Bola Tinubu sur la situation en Guinée-Bissau. “C’est une cérémonie mise en scène par le chef de l’Etat (Embalo, NDLR) lui même”, a-t-il accusé. “Nous sommes fatigués de tout cela en Afrique….”, a-t-il fustigé. La Guinée-Bissau, située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a souvent donné lieu à des contestations.str-clt-aye-sjd-fvl-lp/cpy
Des drones endommagent un important terminal pétrolier russe en mer Noire
Des attaques de drones navals ont endommagé samedi une infrastructure pétrolière majeure dans un port russe en mer Noire, tandis que Kiev envoie une délégation aux Etats-Unis pour de nouvelles négociations visant à trouver une issue à la guerre en Ukraine.Ces attaques interviennent au moment où l’Ukraine fait face à une forte pression sur le …
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Hong Kong à l’heure du recueillement après l’incendie qui a fait 128 morts
Des milliers d’anonymes affligés sont allés en flux silencieux et ininterrompus déposer des fleurs au pied des tours calcinées de Hong Kong où au moins 128 personnes ont perdu la vie dans le pire incendie qu’ait connu le territoire, entré samedi dans trois jours de deuil.Des hommes, des femmes et des enfants de tous les …
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Trump considère “fermé” l’espace aérien vénézuélien, colère de Caracas
Le président américain Donald Trump a lancé samedi un avertissement selon lequel l’espace aérien du Venezuela devait être considéré comme “entièrement fermé”, déclenchant l’ire de Caracas qui parle de “menace colonialiste” et “d’acte hostile”.”À toutes les compagnies aériennes, pilotes, trafiquants de drogue et trafiquants d’êtres humains,” a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social, “veuillez considérer L’ESPACE AÉRIEN AU-DESSUS ET AUTOUR DU VENEZUELA COMME ENTIÈREMENT FERMÉ”. Le président américain n’a pas donné de détails. Cette déclaration intervient alors que l’administration Trump, dans sa lutte contre les cartels de la drogue, intensifie la pression sur le Venezuela avec un déploiement militaire majeur dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde.Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d’être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain. Caracas qui dément et insiste sur le fait que l’objectif véritable est un changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières du pays, a condamné “la menace colonialiste qui prétend affecter la souveraineté de son espace aérien, constituant ainsi une nouvelle agression extravagante, illégale et injustifiée contre le peuple vénézuélien”. “Ce type de déclarations constitue un acte hostile, unilatéral et arbitraire, incompatible avec les principes les plus élémentaires du droit international”, ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.En outre, Caracas estime qu’avec l’annonce de M. Trump, Washington “suspend de manière unilatérale” le rapatriement de migrants clandestins vénézuéliens expulsés des Etats-Unis.”A ce jour, 75 vols ont été effectués pour le rapatriement de 13.956 personnes”, rappelle le texte. Ces vols se poursuivaient malgré la crise entre les deux pays, Donald Trump ayant fait de la lutte contre l’immigration clandestine une de ses priorités. Samedi, l’aéroport de Maiquetia qui dessert Caracas fonctionnait normalement, a constaté un journaliste de l’AFP.Six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont toutefois suspendu cette semaine leurs liaisons avec le Venezuela pour des raisons de sécurité, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas.Ces annulations perturbent les voyageurs. “C’était horrible, ce voyage est une odyssée et j’ai dépensé beaucoup d’argent”, explique Yusmaicar Salabarria 35 ans, médecin vénézuélienne vivant au Chili et revenue au pays pour les vacances. Partie de Santiago, elle a dû passer à ses frais par Bogota, puis Cucuta où elle a traversé la frontière à pied pour prendre une ligne intérieure vénézuélienne. “Je suis arrivée à 10h30” à Caracas, raconte-t-elle. “J’ai mon vol pour Puerto Ordaz (nord-est) avec Rutaca (compagnie aérienne, ndlr.) à 19h40”.- Cartel des Soleils -Elle dit avoir voyagé “sans peur”: “ils (Etats-Unis) disent toujours qu’ils vont attaquer, il faut vivre au jour le jour, seul Dieu sait ce qui va se passer”. A Maracay, à une centaine de kilomètres de Caracas, des avions de combat Sukhoi et F-16 ont pris part à un meeting aéronautique, ont constaté des journalistes de l’AFP.Au pouvoir depuis 2013, le président socialiste Nicolas Maduro, héritier politique de Hugo Chavez, figure de la gauche radicale en Amérique latine, a été réélu en 2024 à l’issue d’un scrutin contesté, marqué par des troubles et des arrestations massives. Les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires vénézuéliens soupçonnés de trafic de drogue dans la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique Est depuis début septembre, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que les navires étaient utilisés pour le trafic de drogue. Ces derniers jours, une activité constante d’avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.Le New York Times a indiqué vendredi que MM. Trump et Maduro s’étaient récemment entretenus par téléphone et avaient discuté d’une possible rencontre aux États-Unis. Washington a désigné comme organisation terroriste étrangère le Cartel des Soleils, une organisation dont l’existence reste à démontrer selon de nombreux experts et qui, d’après Washington, serait dirigée par le président Maduro.Jeudi, le président américain avait déclaré que ses forces allaient très bientôt commencer à cibler des “trafiquants de drogue vénézuéliens” lors d’opérations terrestres.
Des drones endommagent un important terminal pétrolier russe en mer Noire
Des attaques de drones navals ont endommagé samedi une infrastructure pétrolière majeure dans un port russe en mer Noire, tandis que Kiev envoie une délégation aux Etats-Unis pour de nouvelles négociations visant à trouver une issue à la guerre en Ukraine.Ces attaques interviennent au moment où l’Ukraine fait face à une forte pression sur le front militaire et politique: l’armée russe progresse dans l’est du pays et l’administration de Volodymyr Zelensky est secouée par un grave scandale de corruption qui a poussé le président ukrainien à limoger vendredi son très influent chef de cabinet, Andriï Iermak.Les Etats-Unis ont présenté récemment un nouveau plan pour mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en 2022, qu’ils cherchent à finaliser avec l’approbation des belligérants, mais Kiev craint d’être contraint de faire d’importantes concessions.Dans ce contexte, alors que l’Ukraine cherche à continuer à peser dans les pourparlers, des attaques de drones navals ont touché samedi très tôt un terminal pétrolier majeur dans le port russe de Novorossiïsk.Ce terminal permet d’exporter le pétrole acheminé par l’un des oléoducs les plus importants au monde, qui part de champs pétrolifères du Kazakhstan au bord de la mer Caspienne et traverse la Russie vers la mer Noire.Le Caspian Pipeline Consortium, qui exploite cet oléoduc, a affirmé qu’une “attaque terroriste” de drones navals avait mis hors d’usage l’une des trois bouées d’amarrage du terminal permettant le chargement en mer des pétroliers.Pour l’heure, Kiev n’a pas commenté cette attaque.Pour sa part, le ministère kazakh de l’Energie a dénoncé dans un communiqué une attaque “inacceptable” qui crée des “risques pour la sécurité énergétique mondiale”.- Négociations attendues en Floride -Parallèlement, une équipe de négociateurs ukrainiens est partie samedi pour les Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à arrêter cette guerre, la plus sanglante en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, rencontreront dimanche la délégation ukrainienne en Floride, a déclaré à l’AFP un responsable gouvernemental américain.Samedi soir, Volodymyr Zelensky a indiqué que le dialogue se poursuivrait avec Washington sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève lors de pourparlers ukraino-américains. “La partie américaine est constructive et dans les jours à venir, il sera possible de préciser les étapes à suivre pour déterminer comment mettre fin à la guerre dans la dignité”, a affirmé M. Zelensky lors de son allocution quotidienne.- Pétroliers visés -L’Ukraine a revendiqué par ailleurs samedi l’attaque de deux pétroliers en mer Noire au large de la Turquie, disant avoir frappé avec des drones navals des navires de la flotte fantôme russe utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.Une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU) a affirmé à l’AFP que ces pétroliers, le Kairos et le Virat, avaient été la cible de drones “Sea Baby” lors d’une opération conjointe entre le SBU et la marine ukrainienne.Selon cette source, ils étaient vides au moment de l’attaque et se rendaient au port russe de Novorossiïsk pour être réalimentés en hydrocarbures.Ces derniers mois, l’armée ukrainienne vise régulièrement des sites pétroliers et des raffineries en Russie pour tenter de perturber la rente des hydrocarbures permettant à Moscou de financer son effort de guerre. – Frappes russes sur l’Ukraine -De son côté, Moscou poursuit ses attaques nocturnes massives sur l’Ukraine, en visant en particulier le système énergétique pour faire plier la population.Dans la nuit de vendredi à samedi, 36 missiles et 596 drones russes ont attaqué l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Ces frappes ont fait deux morts à Kiev, un autre dans la région de la capitale, et au moins une trentaine de blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Au moins 600.000 usagers ont été privés de courant, a indiqué le ministère ukrainien de l’Energie.Dans son rapport quotidien, l’armée russe a affirmé avoir frappé des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures énergétiques qui l’alimentent.
Hong Kong à l’heure du recueillement après l’incendie qui a fait 128 morts
Des milliers d’anonymes affligés sont allés en flux silencieux et ininterrompus déposer des fleurs au pied des tours calcinées de Hong Kong où au moins 128 personnes ont perdu la vie dans le pire incendie qu’ait connu le territoire, entré samedi dans trois jours de deuil.Des hommes, des femmes et des enfants de tous les âges ont fait la queue des premières heures du jour à la tombée de la nuit pour placer des chrysanthèmes de saison jaunes ou blancs à l’emplacement réservé aux hommages, dominé par les huit immeubles noircis du complexe résidentiel de Wang Fuk Court dans le district de Tai Po.Ils s’inclinent une ou plusieurs fois devant l’amoncellement grandissant de bouquets. Ils jettent un regard furtif vers la masse sombre des immeubles d’où pendent comme des vêtements consumés les vestiges des voiles verts de chantier qui ont probablement contribué à la propagation mortelle des flammes.Une dame de 69 ans du nom de Wong, habitante de Wang Fuk Court depuis plus de 40 ans, suit comme hagarde la scène. Elle évoque une connaissance qui avait la garde d’un bébé de 18 mois et dont elle était “très proche”. “On a appris hier qu’ils étaient morts”.Des Hongkongais prononcent quelques mots pour eux-mêmes en plaçant leurs mains devant leurs visages dans une apparente prière.”Que vos esprits au ciel gardent toujours la joie vivante”, dit une note écrite.Une femme tombe à genoux en pleurant. Beaucoup sanglotent.Mais ici comme dans les autres lieux de recueillement établis à travers la ville, une grande pudeur est de rigueur, malgré l’ampleur du choc.”J’ai écrit mon message de condoléances”, dit Raymond Tang, 45 ans, habitant du quartier depuis trois décennies après avoir fait la queue en silence pour remplir un registre dans une salle de sports à deux kilomètres du drame. “J’espère qu’ils sont sortis de la mer de douleurs en passant de l’autre côté”.Les autorités ont maintenu samedi le chiffre de 128 personnes tuées dans le sinistre qui s’est déclaré mercredi après-midi, pour des raisons encore inconnues, apparemment dans les parties inférieures des filets de protection couvrant le chantier et protégeant de la poussière et des chutes d’objets.Le feu a gagné les autres tours à grande vitesse, semble-t-il favorisé par les filets, les panneaux de mousse et l’emploi, commun à Hong Kong, de bambou plutôt que de métal pour les échafaudages.- Le spectre d’un nouveau drame -Le complexe de 2.000 logements, inauguré en 1983, était en cours de rénovation, mais toujours habité.Les pompiers ont confirmé les dires de nombreux survivants selon lesquels les alarmes n’avaient pas fonctionné.Quarante-quatre des défunts ne sont toujours pas identifiés, selon la police samedi. La police cherche toujours à connaître le sort de 150 personnes qui ont été signalées disparues, avec une fiabilité relative pour au moins les deux tiers des cas, a dit à la presse Tsang Shuk-yin, une de leurs chefs.En outre, plus de 40 personnes restent hospitalisées, dont 19 dans un état critique. C’est l’incendie d’immeuble le plus meurtrier depuis 1980 dans le monde, à l’exclusion de feux survenus dans des nightclubs, des prisons ou des centres commerciaux, d’après des recherches dans la base de données des catastrophes de l’Université de Louvain (Belgique).Le chef de la sécurité du territoire, Chris Tang, avait dit vendredi ne pas exclure que les policiers découvrent encore des corps en se rendant sur les lieux pour leurs investigations.Mais les plus de 600 policiers des services d’identification sur place samedi en combinaison blanche et casque bleu ont fini d’inspecter intégralement deux des huit tours, et “nous n’avons trouvé aucun reste humain”, a dit une de leurs chefs Lam Man-han.Une commission a annoncé vendredi soir l’arrestation de huit personnes pour des faits présumés de corruption sur le marché de rénovation. Trois autres personnes initialement interpellées par la police ont été arrêtées samedi.La tragédie a rappelé la vulnérabilité de cette place forte de la finance internationale, territoire à statut spécial de la Chine, à la densité de population parmi les plus élevées au monde. Elle a aussi suscité des questions sur la passation et l’exécution des marchés dans un territoire exigu soumis à une intense pression immobilière.La télévision publique chinoise a annoncé samedi que l’État avait lancé une campagne “d’inspection et de rectification” des risques d’incendie sur les bâtiments de grande hauteur.Le drame a aussi suscité un immense mouvement de solidarité. Le secrétaire en chef adjoint pour l’administration de Hong Kong a indiqué que les stocks étaient suffisants pour venir en aide aux sinistrés et suggéré au public d’arrêter les dons.






