Ukraine, commerce… Macron presse Xi, qui refuse toute responsabilité dans la guerre

Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois Xi Jinping d’oeuvrer à la fin de la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne.”La Chine soutient tous les efforts pour la paix” et “continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise” ukrainienne, a dit M. Xi. “En même temps, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque”, a-t-il ajouté alors que M. Macron n’a publiquement formulé aucun grief.Lors d’une apparition commune devant les médias, M. Macron a dit avoir “longuement évoqué” avec son homologue le conflit en Ukraine, “menace vitale pour la sécurité européenne”. “J’espère que la Chine pourra se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu”, a-t-il dit.Il avait auparavant qualifié la coopération avec la Chine de “déterminante” sur l’Ukraine. Il avait plus largement reconnu l’existence de “désaccords” avec la Chine, mais avait affirmé “la responsabilité de savoir les dépasser”.Le président chinois, accompagné de son épouse Peng Liyuan, a reçu M. Macron et son épouse Brigitte dans le cadre monumental du Palais du peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois. Ils ont écouté les hymnes nationaux et passé en revue la garde, avant d’être salués par des enfants auxquels M. Macron a adressé un baiser de la main.Le chef de l’Etat français, arrivé mercredi soir, accompagné également par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) et d’entreprises familiales, du luxe à l’agroalimentaire, a assisté à la signature d’un certain nombre d’accords.Il s’agit de sa quatrième visite d’Etat en Chine depuis qu’il a été élu président en 2017. Xi Jinping a lui-même été reçu en France en grande pompe en 2024 et l’Elysée présente le temps que M. Xi passera avec M. Macron d’ici à vendredi, y compris à titre privé, comme un signe de l’importance accordée à la relation.Cependant, les différends avec la France et, plus largement l’Europe, sont profonds. L’Europe voudrait voir la Chine user de son influence pour mettre fin à la guerre à ses portes.La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou, ce que dément Pékin.- Diplomatie des pandas -Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.Les déséquilibres commerciaux constituent un autre lourd contentieux, avec les pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l’acier.La relation entre la Chine et l’Union européenne se caractérise par un déficit commercial massif (357 milliards de dollars) en défaveur de l’UE.M. Macron semble avoir été entendu dans son appel à plus d’investissements chinois en France et à des investissements croisés, avec un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens et qui a contribué au décollage économique de Pékin.”Nous voulons accueillir davantage de projets chinois dans le domaine des batteries, de la mobilité décarbonée, de la robotique industrielle, du photovoltaïque, de l’éolien”, a dit M. Macron. Une lettre d’intention a été signée en ce sens.”Les deux parties se sont engagées à promouvoir le développement équilibré des relations économiques et commerciales bilatérales, à accroître les investissements réciproques et à offrir un environnement commercial équitable”, a dit M. Xi, dont le pays a livré en 2025 aux Etats-Unis une intense guerre commerciale aux retombées mondiales.”L’interdépendance n’est pas un risque et la convergence d’intérêts n’est pas une menace”, a-t-il dit.M. et Mme Macron devaient quitter Pékin jeudi en fin d’après-midi à destination de Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest), où les deux couples présidentiels se retrouveront dans un cadre plus informel, comme en 2024 en France.M. Macron, populaire en Chine, aura un échange avec des étudiants tandis que son épouse se rendra à la base de recherche pour la reproduction des pandas géants. Les deux pays se sont entendus sur la poursuite de la coopération pour la conservation de l’animal emblématique, devenu quasiment ambassadeur de la Chine.

New York Times sues Pentagon over restrictive media policy

The New York Times on Thursday filed a lawsuit challenging the Pentagon’s new restrictive media policy, saying it was unconstitutional and asking a court to block its implementation.US and international news outlets including AFP, AP, Fox News and the Times declined to sign the new policy in mid-October, meaning they were stripped of their Pentagon credentials.The Pentagon policy “in violation of the First Amendment seeks to restrict journalists’ ability to do what journalists have always done — ask questions of government employees and gather information to report stories that take the public beyond official pronouncements,” according to the Times’ complaint.”If and when they do and then publish anything that has not been approved by Pentagon officials, the policy permits those officials to, at any time and without any standards to guide their decisions, immediately suspend and ultimately revoke those journalists'” badges, it says.The new policy is the latest in a series of moves aimed at restricting journalists’ access to information from the Pentagon, the nation’s single largest employer with a budget in the hundreds of billions of dollars per year.The Defense Department announced earlier this year that eight media organizations including the Times, the Washington Post, CNN, NBC and NPR had to vacate their dedicated office spaces in the Pentagon, alleging that there was a need to create room for other — predominantly conservative — outlets.It also required journalists to be accompanied by official escorts if they go outside a limited number of areas in the Pentagon — another new restriction on the press — and has only held a limited number of briefings for journalists this year.The journalists who refused to sign the media policy have been replaced by media personalities friendly to the Trump administration, who were invited to attend the Pentagon press secretary’s first on-camera briefing this week while outlets that had their credentials stripped were barred from the event.

Christophe Gleizes condamné en Algérie: sa famille espère une grâce, Macron promet d’agir

Les proches du journaliste français Christophe Gleizes espèrent une grâce du président algérien après la confirmation en appel de sa condamnation à sept ans de prison en Algérie, tandis que l’Elysée a promis jeudi de continuer à “agir” pour “obtenir sa libération”.”On appelle à la grâce présidentielle, on appelle à la libération dès demain”, a déclaré sur France Inter Maxime Gleizes, frère cadet du seul journaliste français incarcéré à l’étranger. La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme” du journaliste sportif de 36 ans, emprisonné depuis juin. Son avocat français, Me Emmanuel Daoud, fustige un “dossier vide” et des accusations “obscènes et ridicules”.”On ne baissera pas les bras. On va continuer à se battre. C’est d’ailleurs l’état d’esprit de Christophe que j’ai vu ce (jeudi) matin en prison”, a assuré à l’AFP Me Daoud, qui qualifie le verdict de “farce judiciaire”.”Avec la diplomatie entre la France et l’Algérie qui semblait s’apaiser, on avait beaucoup d’espoir (…) On a cru à sa libération hier soir, et là, on a ce sentiment d’avoir été menés en bateau”, a déploré Maxime Gleizes. “Mais on est encore là (…) et donc on se mobilise”, a-t-il ajouté.L’Elysée a, de son côté, promis de continuer à “agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais”, faisant part de la “profonde inquiétude” d’Emmanuel Macron.La mère de Christophe Gleizes, Sylvie Godard, a confirmé s’en remettre au président français. “Nous attendons vraiment d’abord de le rencontrer dans les prochains jours et de voir avec lui quelles sont les voies possibles et les stratégies à mettre en place”, a-t-elle indiqué sur RFI.Le journaliste dispose d’une semaine pour se pourvoir en cassation. Selon Me Daoud, un tel pourvoi n’empêcherait pas de mener des démarches en parallèle pour obtenir une grâce.- Un message de Rai -Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 kilomètres à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 et placé sous contrôle judiciaire, il avait été condamné en juin dernier pour “apologie du terrorisme” en première instance à sept ans de prison et se trouve depuis incarcéré.Cette première condamnation avait été prononcée au pic d’une grave crise entre la France et l’Algérie, marquée notamment par le retrait des deux ambassadeurs et des expulsions réciproques de diplomates.La justice algérienne reproche à Christophe Gleizes des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie. Mercredi, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), qui soutient M. Gleizes depuis le début, a “condamné avec la plus grande fermeté cette décision aberrante”, visant un “journaliste n’ayant fait que son travail”.”Le journalisme n’est pas un crime, et sa place n’est pas en prison”, ont également dénoncé les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO. Les instances du football français ont également apporté leur soutien au journaliste, la Ligue professionnelle (LFP) appelant “l’ensemble de l’écosystème du football (clubs, supporteurs, partenaires) à amplifier la mobilisation”.”Il faut libérer Christophe Gleizes”, a réclamé Rai, l’ancien joueur et idole du Paris Saint-Germain, club de cœur de Christophe Gleizes, dans une vidéo publiée par le compte X de So Foot.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a quant à lui assuré que la libération du journaliste était “un élément majeur” des discussions en cours “entre Paris et Alger”, relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l’Algérie. “L’État algérien n’avait pas besoin de poursuivre dans cet acharnement”, a dénoncé sur RTL le romancier, libéré après près d’un an d’incarcération, tout en se disant “confiant” s’agissant d’une possible grâce présidentielle pour Christophe Gleizes.

Christophe Gleizes condamné en Algérie: sa famille espère une grâce, Macron promet d’agir

Les proches du journaliste français Christophe Gleizes espèrent une grâce du président algérien après la confirmation en appel de sa condamnation à sept ans de prison en Algérie, tandis que l’Elysée a promis jeudi de continuer à “agir” pour “obtenir sa libération”.”On appelle à la grâce présidentielle, on appelle à la libération dès demain”, a déclaré sur France Inter Maxime Gleizes, frère cadet du seul journaliste français incarcéré à l’étranger. La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme” du journaliste sportif de 36 ans, emprisonné depuis juin. Son avocat français, Me Emmanuel Daoud, fustige un “dossier vide” et des accusations “obscènes et ridicules”.”On ne baissera pas les bras. On va continuer à se battre. C’est d’ailleurs l’état d’esprit de Christophe que j’ai vu ce (jeudi) matin en prison”, a assuré à l’AFP Me Daoud, qui qualifie le verdict de “farce judiciaire”.”Avec la diplomatie entre la France et l’Algérie qui semblait s’apaiser, on avait beaucoup d’espoir (…) On a cru à sa libération hier soir, et là, on a ce sentiment d’avoir été menés en bateau”, a déploré Maxime Gleizes. “Mais on est encore là (…) et donc on se mobilise”, a-t-il ajouté.L’Elysée a, de son côté, promis de continuer à “agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais”, faisant part de la “profonde inquiétude” d’Emmanuel Macron.La mère de Christophe Gleizes, Sylvie Godard, a confirmé s’en remettre au président français. “Nous attendons vraiment d’abord de le rencontrer dans les prochains jours et de voir avec lui quelles sont les voies possibles et les stratégies à mettre en place”, a-t-elle indiqué sur RFI.Le journaliste dispose d’une semaine pour se pourvoir en cassation. Selon Me Daoud, un tel pourvoi n’empêcherait pas de mener des démarches en parallèle pour obtenir une grâce.- Un message de Rai -Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 kilomètres à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 et placé sous contrôle judiciaire, il avait été condamné en juin dernier pour “apologie du terrorisme” en première instance à sept ans de prison et se trouve depuis incarcéré.Cette première condamnation avait été prononcée au pic d’une grave crise entre la France et l’Algérie, marquée notamment par le retrait des deux ambassadeurs et des expulsions réciproques de diplomates.La justice algérienne reproche à Christophe Gleizes des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie. Mercredi, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), qui soutient M. Gleizes depuis le début, a “condamné avec la plus grande fermeté cette décision aberrante”, visant un “journaliste n’ayant fait que son travail”.”Le journalisme n’est pas un crime, et sa place n’est pas en prison”, ont également dénoncé les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO. Les instances du football français ont également apporté leur soutien au journaliste, la Ligue professionnelle (LFP) appelant “l’ensemble de l’écosystème du football (clubs, supporteurs, partenaires) à amplifier la mobilisation”.”Il faut libérer Christophe Gleizes”, a réclamé Rai, l’ancien joueur et idole du Paris Saint-Germain, club de cœur de Christophe Gleizes, dans une vidéo publiée par le compte X de So Foot.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a quant à lui assuré que la libération du journaliste était “un élément majeur” des discussions en cours “entre Paris et Alger”, relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l’Algérie. “L’État algérien n’avait pas besoin de poursuivre dans cet acharnement”, a dénoncé sur RTL le romancier, libéré après près d’un an d’incarcération, tout en se disant “confiant” s’agissant d’une possible grâce présidentielle pour Christophe Gleizes.

IA: Meta soupçonné par l’UE d’entraver la concurrence dans WhatsApp

L’UE a lancé jeudi une enquête sur le géant américain de la tech Meta, propriétaire de WhatsApp, pour une possible infraction aux règles de la concurrence liée aux fonctions d’intelligence artificielle (IA) dans l’application de messagerie. Cette nouvelle enquête démontre la détermination de Bruxelles à réguler les entreprises du numérique, malgré les pressions répétées des Etats-Unis de Donald Trump, qui accusent l’UE de cibler injustement les champions américains du secteur.Selon la Commission européenne, une nouvelle politique annoncée par Meta “pourrait empêcher les fournisseurs tiers d’intelligence artificielle de proposer leurs services via WhatsApp”, ce qui, si ces soupçons étaient confirmés, constituerait un abus de position dominante.Un porte-parole de WhatsApp, contacté par l’AFP, a rejeté catégoriquement ces allégations.Au moment où “les activités d’IA sont en plein développement”, Bruxelles veut s’assurer “que les citoyens et les entreprises bénéficient pleinement de cette révolution technologique, en empêchant les détenteurs de positions dominantes d’en profiter pour évincer les concurrents”, souligne pour sa part Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence.- Robots conversationnels -Actuellement, explique l’exécutif européen, WhatsApp permet aux entreprises d’échanger avec leurs clients via sa plateforme, et certaines le font en utilisant des services d’IA développés par des fournisseurs indépendants de Meta, sous la forme de robots conversationnels ou “chatbots” qui répondent par exemple aux questions des consommateurs.Mais selon la Commission, de nouvelles règles de fonctionnement annoncées par Meta pourraient priver d’accès ces fournisseurs tiers, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI.”Ces affirmations sont sans fondement”, a réagi un porte-parole de WhatsApp sollicité par l’AFP. La multiplication des chatbots d’IA utilisant l’interface de programmation (API) de WhatsApp destinée aux entreprises “met nos systèmes à rude épreuve, alors qu’ils n’ont pas été conçus pour supporter une telle charge”, d’où les changements annoncés, a-t-il indiqué.En outre, “le secteur de l’IA est extrêmement concurrentiel et les utilisateurs ont accès aux services de leur choix de multiples façons, notamment via les boutiques d’applications, les moteurs de recherche (…) et les systèmes d’exploitation”, a ajouté ce porte-parole.- Pressions américaines -Fin novembre, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, avait appelé l’UE à “rééquilibrer” ses lois régulant la tech, comme le DSA et le DMA, deux lois phares entrées récemment en vigueur, en proposant en échange une diminution des droits de douane imposés par Washington sur l’acier européen.Une idée aussitôt rejetée par plusieurs responsables européens, qui ont réaffirmé le droit souverain de l’Union européenne à adopter et appliquer ses propres lois, et rappelé qu’elles s’appliquaient à toutes les entreprises actives sur le marché européen, quelle que soit leur nationalité.Il ne s’agit pas du premier contentieux entre Meta et l’UE.Le groupe a écopé en avril d’une amende de 200 millions d’euros pour infraction à la concurrence dans le cadre du DMA, le règlement sur les marchés numériques entré en vigueur l’an dernier, concernant l’utilisation à des fins publicitaires des données personnelles des utilisateurs de ses plateformes comme Facebook et Instagram. Le groupe américain a fait appel de cette décision.Auparavant, l’UE avait sanctionné le groupe à hauteur de 798 millions d’euros en novembre 2024, pour avoir abusé de sa position dominante dans les petites annonces en ligne, en liant son service Facebook Marketplace à Facebook.Meta faisait déjà l’objet depuis juillet d’une enquête en Italie liée au déploiement de son assistant d’IA dans WhatsApp, l’autorité de la concurrence italienne (AGCM) estimant qu’il pourrait nuire à ses concurrents. Bruxelles a précisé qu’elle veillerait à mener ses investigations sans empiéter sur cette enquête italienne. 

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Eurovision members debate call to boycott Israel

Organisers of the Eurovision Song Contest — the world’s largest music event — on Thursday began two days of debate about Israel’s future participation, after mounting calls to exclude it, notably due to the war in Gaza.Members of the European Broadcasting Union (EBU) met behind closed doors and under tight security in Geneva, following threats of mass withdrawals from the annual show if Israel takes part next year.Voting arrangements are also on the agenda, after Israel’s Yuval Raphael — a survivor of Hamas’s October 7, 2023 attack — was propelled into second place overall after the public vote, prompting suspicions about manipulation.Similar concerns were raised the previous year after Israel’s Eden Golan was catapulted into fifth place despite lacklustre scoring from national juries.Eurovision entries are scored first by professional juries, then the public by phone, text or online, which often radically alters the leader board.Countries including Iceland, Ireland, Spain and the Netherlands have all threatened in recent months to pull out of Eurovision next year if Israel takes part.Others, including Belgium, Finland and Sweden, have also indicated they were considering a boycott over the situation in Gaza.The head of Spanish public broadcaster RVTE, Jose Pablo Lopez, on Thursday said that by not acting sooner, the EBU had subjected itself to “the greatest internal tension in its history”.”The sanctions against Israel for its repeated breaches at Eurovision should have been adopted at the executive level and not by shifting the conflict to the (general) assembly”, he wrote on X.Dutch broadcaster AVROTROS justified its threat to withdraw because of what it said was Israel’s “serious violation of press freedom” in Gaza.Countries cannot vote for their own entry, but AVROTROS accused Israel of “proven interference” at the last event this year by lobbying the public overseas to vote for it.- ‘Political ends’ -The EBU had planned to convene member broadcasters in November for a vote on the issue. But a few days after the October 10 announcement of a ceasefire agreement between Israel and Hamas, the EBU postponed a decision until its ordinary general assembly on December 4 and 5.Last month, in an apparent bid to avoid a contentious vote, the EBU announced that it had changed Eurovision voting rules to address members’ concerns and to strengthen “trust and transparency”.Broadcasters will now be asked to consider whether the new measures are sufficient or whether they still wish to see a vote on Israel’s participation.”The plan is to discuss and vote on these changes during the EBU General Assembly meeting later today,” Finland’s public broadcaster Yle said on Thursday.”Yle will make its decision on participating in Eurovision based on the outcome of the discussion and vote at the meeting.Austria’s public broadcaster ORF, which will host the 2026 contest, has expressed hope that a consensus can be reached so that it can host “as many participants as possible”.But other broadcasters have suggested the new EBU measures are insufficient.Iceland’s RUV said last week it would call for Israel to be expelled before determining its own participation in 2026. Spain’s RTVE reaffirmed its intention to boycott the competition if Israel is allowed to take part and accused the country of using the contest “for political ends”.Slovenia’s public broadcaster is also set to snub the contest, judging from a budget passed last week that included no funds for participation.But RTV Slovenija chief Natasa Gorscak said “we would propose… to participate” if Israel is shut out.Any exclusion would not be a first. Russia was barred from taking part following its 2022 invasion of Ukraine, and Belarus was excluded a year earlier after the contested re-election of President Alexander Lukashenko.burs-apo/nl/rh/phz/st

Ligue 1: Paul Pogba à Monaco, une intégration pas à pas

Rentré en jeu lors des dix dernières minutes de la victoire monégasque sur le PSG (1-0), Paul Pogba a immédiatement enfilé ses habits de compétiteur et de showman auprès des supporters, mais le joueur a lui encore besoin de temps pour retrouver le haut niveau.Comme toujours avec Pogba, la scène a fait le tour des réseaux. Quelques minutes après avoir remporté le premier match de L1 de sa carrière, pour sa première au Stade Louis-II avec Monaco, le champion du monde 2018 est venu saluer les ultras du Rocher, les exhortant à soutenir l’équipe tout juste sortie d’une grosse spirale négative.”Ce qu’on a fait, c’est derrière”, a-t-il lâché, acclamé par la foule. “Aujourd’hui, c’est important! Mais après, les prochains matches, on le sait déjà! On va continuer! On est tous ensemble! On lâche pas!”, a-t-il poursuivi, avant de lancer: “Écoutez, il faut mettre plus d’ambiance!” L’un de ses interlocuteurs, mégaphone en bouche, a alors été cinglant: “T’inquiète pas, mec! On la met depuis 30 ans, l’ambiance! Maintenant, mouillez le maillot les gars! Mouillez le maillot!”Surpris de la réponse, l’international français a acquiescé, lâché un “on va mouiller” (le maillot), avant de rejoindre les vestiaires.Lui vers qui se tournent toujours les yeux ébahis des enfants et des plus grands, semble enfin être redevenu un joueur comme les autres aux yeux des supporters.Comme les autres ou presque, car tout un club trépigne de le voir plus, et attend de lui de grandes choses sur le terrain.-“Ondes positives et force”-Le joueur enchaîne les entraînements et les charges intenses de travail, sans pour le moment voir son corps lui rappeler ses 32 ans, ni surtout les plus de 800 jours sans avoir foulé la moindre pelouse en professionnel.  “A l’entraînement, il n’y a plus aucune restriction, se satisfait son entraîneur Sébastien Pocognoli avant le déplacement à Brest vendredi (19h00). Il y va à 100%, sans retenue. Forcément, le fond est encore à parfaire. Mais, c’est normal. C’est le volume, ce sont les matches. Ça se passe bien. Son entrée contre PSG était dans la lignée de ce qu’on avait mis en place. On va commencer à augmenter petit à petit.”Entré à 1-0 alors que son équipe évoluait en infériorité numérique, Pogba a fait le job. “Ce n’était pas facile mais on n’a pas réfléchi, renchérit Pocognoli. On s’est dit que c’était la meilleure solution. Par rapport à ses qualités, son expérience et ce qu’il met en place aux entraînements, le choix était logique. Tant qu’on a cet alignement, il va continuer à progresser.”Pourtant, “il va falloir encore un petit peu de temps”, pour qu’il soit physiologiquement prêt à débuter un match, indique Pocognoli. Mais Pogba n’est pas frustré: il sait d’où il vient. “Il est très clairvoyant et très objectif sur le processus, continue l’entraîneur. Je pense qu’il est positif pour le moment. C’est important. C’est pour ça qu’il a pu rejouer ces minutes. Cela montre une grosse force de caractère. Il est à l’écoute de son corps et de tout ce qu’on met en place. Pour le moment, il n’y a que du positif autour de Paul.”Et puis Pogba n’a pas besoin de jouer beaucoup pour déjà avoir beaucoup d’impact dans le vestiaire. “Il apporte beaucoup d’ondes positives et donne de la force, assure le Russe Aleksandr Golovin. Dès qu’il est entré dans l’équipe, tout le monde a ressenti son énergie, son expérience. Il parle, aide avant un match, souvent pour pour expliquer une situation spécifique. Avec lui, on est beaucoup, beaucoup plus fort.””Et avec le temps, je suis sûr qu’il reviendra à son meilleur niveau”, conclut le capitaine de la sélection russe.