Meta fighting Nigerian fines, warns could shut Facebook, InstagramSat, 03 May 2025 18:13:18 GMT
Meta on Saturday vowed to fight Nigerian fines for various consumer data violations, reportedly threatening to cut off Facebook and Instagram in Africa’s most populous country.A Nigerian tribunal last week rejected the US social media giant’s appeal against a $220 million fine imposed by the country’s consumer protection agency, the Federal Competition and Consumer Protection …
A Dabo, les fans du jeu sur les traces de la Chouette d’or
“Un lieu de pèlerinage”: au lendemain de l’annonce du lieu de la découverte de la Chouette d’or, dans une forêt de Dabo (Moselle), passionnés de ce jeu de piste géant comme riverains sont nombreux à s’être retrouvés, samedi, sur les traces des chouetteurs.Dans la gigantesque forêt, située en bordure de route départementale, où a été retrouvée la Chouette, solution d’une chasse au trésor géante qui a passionné des milliers de participants, le banc et les sortes de dolmens (les bornes de Saint-Martin) sont le théâtre de discussions entre passionnés.Pour cause : c’est à partir des numéros inscrits sur ces bornes que la réponse à la toute dernière énigme de la chasse au trésor a été trouvée, dans la nuit du 2 au 3 octobre dernier, plus de 31 ans après le lancement du jeu.L’emplacement exact, où la chouette avait été enterrée en avril 1993, se situait à moins de sept mètres de ces bornes.Valentin Zemb, 41 ans, est venu d’Alsace avec sa compagne et leur fille. Ce passionné de la première heure, qui a découvert la célèbre chouette “au journal de 13H00 de Jean-Pierre Pernaut” à l’âge de 10 ans était déjà venu fouiller à Dabo, en 2001… En vain. – “Délivrance” -Dabo “a été très rapidement une thèse, tout de suite dès 1994, 1995, les gens parlaient de Dabo”, se remémore-t-il. Et beaucoup s’en sont détournés après de nouvelles théories.Maintenant, il entend chercher, en famille, la nouvelle chouette, dans une nouvelle énigme pas encore dévoilée, dont le point de départ sera à Dabo.Ce dénouement est une “délivrance” pour le maire de la commune, Eric Weber, qui a constaté un fort intérêt ces dernières années: “On a des chouetteurs qui nous appelaient, qui nous écrivaient, qui nous posaient des questions parce que certains pensaient aussi qu’on était dans la confidence, mais non (…) je ne savais rien”.Désormais, Dabo va devenir “un lieu de pèlerinage” des amoureux de la quête, assure Serge Boyer, 58 ans, qui est aussi géocatcheur.”C’est quand même un jeu qui a marqué les esprits”, estime-t-il, tandis qu’il a deposé, sur une pierre, près de l’emplacement de la découverte, une chouette en bois.- “Curiosité locale” -D’autres, moins passionnés au début, se sont pourtant pris au jeu ces dernières années, alors que les théories selon lesquelles la fameuse chouette serait cachée à Dabo étaient de plus en plus répandues, notamment sur les réseaux sociaux.  “Si ça avait été plus loin, je pense que je n’aurais pas pris en route la chasse”, dit Guillaume Diebolt, 24 ans, qui habite à une grosse vingtaine de minutes de là .  Il s’est pourtant rapidement pris au jeu localement et est immédiatement venu sur les lieux vendredi soir, après avoir vu le film au cinéma. “Mais il n’y avait personne”, regrette-t-il. Il est donc revenu ce matin, où il a creusé un trou avec d’autres amoureux du jeu, en appliquant les réponses de l’ultime énigme permettant de débloquer la localisation de l’objet.  Il a pu, en revenant encore dans l’après-midi, “échanger avec les chouetteurs” sur “les différentes hypothèses et les positions de chacun”.  Le créateur de l’énigme était un auteur de livres sur le marketing, Régis Hauser, qui avait pris le pseudonyme de Max Valentin et qui est mort en 2009. Michel Becker a conçu la sculpture, réalisée par un orfèvre. Après un long conflit entre Becker et les héritiers de Hauser, le jeu avait été relancé en 2021, avec de nouveaux indices sur le réseau social Discord. C’est sur ce même réseau social que la présence de Michel Becker à Dabo dimanche a été annoncée. Â
Jeune blessé par balle policière à Drancy: les gardes à vue prolongées
Les gardes à vue des trois personnes interpellées pour violences sur des policiers à Drancy (Seine-Saint-Denis), intervention lors de laquelle un jeune majeur a été blessé par un tir policier, vont être prolongées, a annoncé samedi soir le procureur de Bobigny.Vers 20H00 vendredi soir, un équipage de policiers est intervenu dans une rue du quartier de Drancy Avenir sur un rodéo urbain “filmé en vue d’être utilisé pour un clip de rap”, a relaté le procureur de la République Eric Mathais dans un communiqué de presse.”Plusieurs individus s’interposaient entre les policiers et le conducteur contrôlé”, a décrit le représentant du parquet.”Dans ce contexte de violences, après l’usage d’un pistolet à impulsion électrique et des tirs de sommation en l’air, un fonctionnaire de police ouvrait le feu à l’encontre d’un jeune homme de 19 ans, le blessant à la cuisse. Le fonctionnaire était lui-même blessé en chutant au sol concomitamment”, a détaillé M. Mathais.Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et tournée à proximité de la cité Youri Gagarine de Drancy, ville de 70.000 habitants au nord-est de Paris, montre une violente altercation entre deux policiers et plusieurs personnes autour d’une motocross tombée sur la chaussée.L’un des fonctionnaires de police, en possession d’une arme à feu avec laquelle il procède à des tirs de sommation, est bousculé par un jeune en pull rouge.Au cours de cet accrochage, un tir semble partir. Les images montrent le policier tomber sur la chaussée en se tenant le bras, le jeune en pull rouge se trouvant alors hors champ. C’est ce jeune qui est blessé par balle.”Ses jours ne sont pas en danger”, a indiqué samedi soir le parquet.Trois personnes sont en garde à vue dans l’enquête pour violences en réunion sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, confiée à la police judiciaire.Parallèlement, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) est en charge du volet sur l’usage de l’arme à feu par le fonctionnaire de police, ouverte du chef de violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT de plus de huit jours.Un important dispositif policier a été déployé dans les heures suivant les faits dans le quartier par crainte de violences urbaines mais la nuit n’a pas connu d’incident notable.”Rien ne justifie que l’on s’oppose par la violence à un contrôle de police. La justice fera toute la lumière sur les conditions dans lesquelles mes policiers ont dû protéger leur intégrité physique”, a déclaré sur X le préfet de police Laurent Nuñez. Le député insoumis de la circonscription, Aly Diouara, a appelé samedi dans un communiqué de presse à “la retenue et au respect”, “bien que l’exaspération de la population soit légitime”.Cet épisode illustre “une défiance croissante entre une partie de la population et les forces de l’ordre”, a-t-il estimé.
A Harvard, la fierté et la peur face à la “guerre éclair” de Trump
Comme chaque jour, à Harvard, des étudiants arpentent les rues bordées d’arbres et de bâtiments de briques rouges du campus, croisant des touristes curieux alors qu’ils se rendent en cours pour préparer les examens. Mais, sous ce vernis de normalité, la peur s’est infiltrée sur le campus de la prestigieuse université du nord-est des Etats-Unis, qui mène un combat “existentiel” contre Donald Trump.Le président américain accuse Harvard et d’autres universités américaines de renom – Columbia en particulier – d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et d’être des foyers de contestation progressiste.Arrestations d’étudiants et de chercheurs étrangers, gel de subventions fédérales, menaces… Pour Sheila Jasanoff, professeure à la Harvard Kennedy School, il s’agit d'”une guerre éclair”, avec “les plus grosses armes” dont dispose l’administration Trump.”C’est ce qu’ils méritent!”, a lancé vendredi sur sa plateforme Truth Social Donald Trump. – “Bataille politique” -Contrairement à d’autres universités, qui se sont pliées à ses exigences, Harvard a attaqué l’administration Trump en justice, une fronde saluée par ses étudiants et ses professeurs.”Nous sommes à l’avant-garde d’une bataille politique”, souligne Alice Goyer, assise dans un parc près du campus, où des étudiants sirotent un café au son d’une guitare.Accusant le président de faire preuve d'”autoritarisme”, cette étudiante de quatrième année se dit particulièrement inquiète pour ses camarades étrangers.”Il y a beaucoup plus de méfiance” chez ces derniers, qui craignent d’être victime de descentes de police, confirme Feodora Douplitzky-Lunati, en première année à Harvard.Des étudiants engagés dans des manifestations pro-palestiniennes sur d’autres campus, comme à Columbia ou à Tufts, ont été arrêtés et sont désormais menacés d’expulsion.Kseniia Petrova, une chercheuse de Harvard, est également détenue depuis février après que son visa a été révoqué.De nombreux étudiants étrangers hésitent à rentrer dans leur pays pour les vacances estivales, craignant de se voir refuser l’entrée aux Etats-Unis à leur retour.”C’est une source de stress importante”, explique Feodora Douplitzky-Lunati, 18 ans. L’administration Trump a imposé aux universités la date limite du 30 avril pour transmettre des données sur leurs étudiants internationaux – qui représentent près d’un tiers des effectifs à Harvard -, sous peine de perdre une certification clé pour les accueillir.Dans un courriel vu par l’AFP, Harvard a déclaré qu’elle s’était conformée à cette exigence, et encouragé les étudiants à se concentrer sur leurs études. – “Chaos” -En plus de ces mesures, le gouvernement s’est attaqué aux finances de la prestigieuse université en décidant de geler 2,2 milliards de dollars de fonds fédéraux qui lui étaient destinés.Harvard a dû se résoudre en conséquence à mettre en pause les embauches, et plusieurs programmes de recherche ont été interrompus. Dans un message adressé mercredi aux anciens étudiants dont l’AFP a eu connaissance, le président de Harvard, Alan Garber, a souligné que l’université était engagée dans une longue bataille existentielle et a lancé un appel aux dons.Tout en se disant “très fière d’être étudiante à Harvard en ce moment”, en raison de ses efforts pour tenir tête à l’administration, Alice Goyer fait remarquer que l’université semble toutefois avoir cédé sur certains points.Harvard a annoncé qu’elle rebaptiserait son programme de promotion de la diversité, l’équité et l’inclusion (“DEI”) – dans le viseur de Donald Trump – et qu’elle supprimerait des événements de remise de diplômes organisés spécifiquement pour les étudiants noirs, latinos, LGBTQ et d’autres minorités.”C’est une façon de s’incliner devant Trump”, juge Alice Goyer.Etudiant originaire de Suède, Leo Gerden a choisi lui de braver les risques pour devenir une figure en vue des manifestations contre le gouvernement.”Les gens ont peur, et je les comprends”, déclare-t-il, citant l’arrestation par la police de l’immigration de Rumeysa Ozturk, une étudiante turque de l’université voisine de Tufts qui avait dénoncé dans une tribune à un journal étudiant la façon dont son établissement gérait le mouvement de contestation contre la guerre à Gaza.”La stratégie de Trump est de faire un exemple de quelques personnes, comme Rumeysa, pour effrayer tous les autres et les réduire au silence”, explique-t-il. “J’espère que d’ici la fin de l’année, nous verrons des manifestations aussi importantes que pendant la guerre du Vietnam.”
L1: avant Arsenal, le PSG très remanié trébuche à Strasbourg
Déjà champion, le Paris SG a perdu son deuxième match d’affilée en Ligue 1 samedi à Strasbourg (2-1), avec une équipe très différente de celle alignée contre Arsenal en Ligue des champions, avant la demi-finale retour de mercredi.Ce succès lors de la 32e journée permet aux Alsaciens de réaliser une bonne affaire dans la course à l’Europe.Le PSG avait perdu la semaine dernière, au Parc des Princes, contre Nice (3-1), juste avant la demi-finale aller de C1 à Londres, remportée mardi par le club français (1-0).Avant de tenter de décrocher une place en finale mercredi, Luis Enrique et ses hommes ne paniqueront donc pas, d’autant que l’enjeu était encore moindre que contre Nice, où les Parisiens tentaient de battre le record d’invincibilité sur une saison.Logiquement, Luis Enrique a aligné l’une des équipes les plus remaniées de la saison, afin de ménager les titulaires de Ligue des champions. Ousmane Dembélé, en processus de reprise après sa légère blessure à la cuisse droite mardi, et Gianluigi Donnarumma n’ont même pas fait le voyage. Vitinha, Fabian Ruiz ou encore Khvicha Kvaratskhelia observaient la rencontre depuis le banc.Et cela s’est ressenti d’emblée avec un milieu Mayulu (19 ans) – Lee – Zaïre-Emery moins dominant, une défense Axel Tape (18 ans) – Beraldo – Hernandez sans repère et sans rythme, et une attaque Ramos – Barcola – Mbaye (17 ans) inoffensive.Ce n’était donc pas surprenant de voir Strasbourg ouvrir le score sur corner, déjà talon d’Achille du PSG en temps normal. Lucas Hernandez a dévié malencontreusement dans son but une tête de Mamadou Sarr (20′). Peu dangereux malgré une possession majoritaire du ballon, le PSG a concédé d’autres occasions, dont une frappe de Dilane Bakwa au ras du poteau (23).- Barcola foudroyant -Et c’est en toute fin d’une première période laborieuse des Parisiens que Strasbourg a marqué le second but, une belle frappe lointaine que Félix Lemarechal a pris le temps d’enrouler dans la lucarne (45+2).En réaction, Bradley Barcola, titulaire qui devait se montrer après avoir vu “Kvara” et Désiré Doué lui passer devant dans la hiérarchie des titulaires en Ligue des champions, est revenu de la pause remonté comme un coucou. Il a placé une accélération foudroyante qui a surpris le pourtant excellent Djordje Petrovic (46, 2-1).Luis Enrique a ensuite fait rentrer Désiré Doué et Fabian Ruiz pour continuer à mettre la pression sur Strasbourg et donner un peu de temps de jeu à des cadres avant Arsenal. Mais la partition parisienne n’en a pas été moins brouillonne, à l’image de frappes largement ratées de Doué ou de Mbaye. Quant à Gonçalo Ramos, il a été transparent, et ne paraît pas pouvoir dans sa forme actuelle être une alternative au poste d’avant-centre mercredi en cas de défaillance d’Ousmane Dembélé.De son côté, Strasbourg a saisi l’opportunité de la rotation d’effectif parisienne pour l’emporter, non sans souffrir. Les Alsaciens n’ont pas construit leur succès sur l’intensité qui les caractérise, mais sur un coup de chance (le premier but), un bon contre (le deuxième) et leur solidité globale, dans le sillage d’un bon Djordje Petrovic.Le rêve un peu fou de décrocher une place en Ligue des champions prend de l’épaisseur, dans une Meinau encore survoltée samedi. Le Racing, quatrième provisoire avant les matches de ses désormais poursuivants Lille, Monaco et Lyon, n’a concédé qu’une seule défaite en 19 matches de championnat depuis décembre.De surcroît, il vient d’écarter le dernier nuage de son calendrier. Car le Racing va affronter deux mal classés: Angers (actuellement quinzième) et Le Havre (seizième). Mais il devra peut-être faire sans deux de ses titulaires sortis blessés, Diego Moreira (62e) et Mamadou Sarr (69e). Cela ne devrait pas entamer la confiance d’un groupe qui ne cesse de surprendre.
Présidentielle ivoirienne: le principal parti d’opposition mobilise et hausse le ton
Le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire, dont le candidat Tidjane Thiam a été exclu de la présidentielle d’octobre, a mobilisé des milliers de personnes samedi à Abidjan et haussé le ton en exhortant à la “mobilisation nationale” face à “l’injustice, la tyrannie et la peur”.Il s’agit du plus important rassemblement du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis la radiation de son candidat de la liste électorale après qu’un tribunal a estimé le 22 avril qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription en 2022.Les autres figures de l’opposition, dont le président (2000-2011) Laurent Gbagbo, sont également exclues de la course à la présidentielle en raison de condamnations judiciaires.Le président Alassane Ouattara, 83 ans, président depuis 2011, ne s’est de son côté pas encore prononcé sur une éventuelle candidature mais s’est déjà dit “désireux de continuer à servir son pays”.”A toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens, je voudrais lancer un appel vibrant pour un sursaut national”, a déclaré devant les militants Noël Akossi Bendjo, vice-président du PDCI, présenté comme parlant au nom de M. Thiam, un banquier international de 62 ans actuellement en France.”Ayons le courage, armons-nous de courage et de détermination pour faire reculer cette injustice flagrante dans notre pays, cette tyrannie et la peur. Est-ce que vous avez peur maintenant ? Débarrassez-vous de votre peur. C’est parce que vous avez peur qu’ils continuent de faire ce qu’ils font, à nous écraser”, a-t-il insisté.- “Sortez!” -Un rassemblement des jeunes du PDCI est prévu dimanche au siège du parti, dans le quartier de Cocody à Abidjan. Et un meeting doit avoir lieu jeudi au Plateau, le quartier des affaires et centre du pouvoir politique de la capitale économique ivoirienne. “Fini la politique du salon, sortez !”, a lancé aux militants Véronique Aka, présidente de l’Union des femmes PDCI rurale.”Ils (les gens du pouvoir, ndlr) pensaient qu’ils allaient nous avoir à l’usure… Ils vont constater que c’est maintenant que ça va commencer”, a renchéri le député Yohou Dia Houphouet Augustin, s’exprimant aux noms des élus du district d’Abidjan du parti.”À partir d’aujourd’hui, on ne dort plus… de façon à ce que notre Titi (surnom de Tidjane Thiam) soit sur la liste électorale”, a ajouté Emmou Sylvestre, Secrétaire exécutif du PDCI.La publication de la liste électorale définitive est attendue le 20 juin.Le PDCI “clame haut et fort que le président Tidjane Thiam est ivoirien et sa nationalité ne souffre d’aucune contestation”, a martelé le vice-président du parti, devant les militants qui scandaient “Titi, président !” sur fond de cris et de vuvuzelas. – “Unique candidat” -“Le président Tidjane Thiam est l’unique candidat du PDCI à l’élection présidentielle” et il n’y a “aucun autre plan en dehors du candidat Tidjane Thiam”, a-t-il rappelé.Né en Côte d’Ivoire, M. Thiam a obtenu la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars, afin de se présenter à la présidentielle, scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.Mais la justice invoque l’article 48 du code de la nationalité, datant des années 1960, qui indique que l’acquisition d’une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne.”Thiam peut aider la Côte d’Ivoire. Il a des idées novatrices. Donc l’empêcher d’être candidat à la présidentielle est une injustice qu’on ne peut pas accepter”, a souligné Kouassi Adou, un chauffeur de 50 ans.Cette mobilisation du principal parti d’opposition intervient quelques jours après le mot d’ordre “Trop, c’est trop”, lancé le 26 avril par l’ex-président Gbagbo dans un pays “fracturé en deux” selon lui entre les “opprimés” et les “privilégiés”. A la mi-juin, son parti a averti “se réserver le droit d’un nouveau palier dans la lutte”.Dans une vidéo mise en ligne le 1er mai sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, lui aussi exclu de la présidentielle et qui vit en exil, a pour sa part dénoncé une “dérive autoritaire assumée”, affirmant que les autorités ivoiriennes ont “choisi l’injustice comme méthode, l’arbitraire comme politique, la peur comme stratégie”.Â
PM of Yemen government announces resignation
The premier of Yemen’s internationally recognised government, former diplomat and foreign minister Ahmed Bin Mubarak, announced his resignation on Saturday saying he was unable to fully exercise his powers.Bitter disputes had for months opposed Bin Mubarak and Rashad al-Alimi, who heads the Saudi-backed Presidential Leadership Council (PLC), two ministers and a member of the PLC told AFP.They requested anonymity in order to speak freely.After Iran-backed Huthi rebels seized the capital Sanaa in 2014, Yemen’s government withdrew to Aden in the south.The rebels went on to control most population centres in the impoverished Arabian Peninsula country.A Saudi-led military coalition intervened in support of beleaguered government forces in 2015, but with little success.On Saturday, Bin Mubarak posted on X that he had met the PLC’s Alimi and resigned.He also shared his resignation letter in which he said: “I could not exercise my constitutional powers and take the necessary decisions to reform government institutions or implement rightful governmental changes.” His move comes as the Huthis wage a campaign of missile attacks on Israel and target shipping in key waterways in what they say is a show of solidarity with Palestinians over the war in Gaza.Bin Mubarak said that despite the obstacles he had managed to achieve “many successes in a short space of time”, citing fiscal and administrative reforms and an anti-corruption drive.However, analyst Mohammed Albasha, of the US-based Basha Report Risk Advisory, told AFP Bin Mubarak had been “in constant friction with the Presidential Leadership Council”.”Bin Mubarak wanted to be more than Prime Minister — he wanted the powers of the presidency. That aspiration isolated him politically,” Albasha said.- ‘Power struggle’ -The Yemeni official sources who spoke to AFP said Bin Mubarak had suspended the budgets of several ministries including defence, citing corruption, further fuelling tensions.”His drive for greater power — viewed by many as fuelled by personal ambition — led to repeated confrontations with key ministers and most Council members,” Albasha said.”Over time, this power struggle eroded trust.”Bin Mubarak, Yemen’s former ambassador to the United States, is a staunch adversary of the Huthis, who abducted him in 2015 and held him for several days.Previously he was chief of staff of the presidential office and Yemen’s envoy to the United Nations.He was appointed foreign minister in 2018 and prime minister on February 5, 2024.His departure should “ease internal tensions and reduce the deep divisions that have plagued Yemen’s internationally recognised government — a necessary and positive step toward restoring cohesion,” Albasha said.The war in Yemen has caused hundreds of thousands of deaths and triggered one of the world’s worst humanitarian crises, although the fighting decreased significantly after a UN-negotiated six-month truce in 2022.Since the war in the Gaza Strip broke out in October 2023 after Hamas attacked Israel, the Huthis have repeatedly targeted Israel and ships in the Red Sea and Gulf of Aden that they say are linked to it.The Huthis paused their attacks during a two-month Gaza ceasefire, but in March a threat to resume attacks over Israel’s Gaza aid blockade triggered a renewed and sustained US air campaign targeting areas in Yemen they control.