La France fixe une nouvelle doctrine d’intervention en mer contre les traversées clandestines vers l’Angleterre

Après des mois de discussions, la France a annoncé vendredi qu’elle allait débuter “prochainement” des opérations visant à intercepter en mer des petits bateaux clandestins en chemin vers l’Angleterre, avant qu’ils n’embarquent des groupes de migrants.Ce changement de doctrine engagé par Paris sous pression de Londres était en gestation depuis plusieurs mois.Les forces de l’ordre françaises peinent à trouver la parade face aux “taxi-boats”, un mode d’action des passeurs consistant à faire partir une embarcation d’un point éloigné des principales plages de départ où sont rassemblés les migrants. Le taxi-boat s’approche ensuite du rivage et vient récupérer des passagers directement dans l’eau, avant de poursuivre sa route vers l’Angleterre.”La Gendarmerie maritime sera bientôt en mesure d’effectuer des opérations de contrôle et d’intervention en mer, sur des embarcations soupçonnées d’être des taxi-boats”, a déclaré à l’AFP la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar), confirmant des informations du journal Le Monde.Le quotidien évoque un document signé par le préfet maritime mais aussi ceux du Nord, de la Somme et du Pas-de-Calais.Le ministère de l’Intérieur français n’a pas souhaité réagir. Côté britannique, un porte-parole du gouvernement a simplement rappelé vendredi à l’AFP que Londres a “déjà travaillé à s’assurer que les autorités en France réforment leurs tactiques en mer afin qu’elles puissent intervenir dans les eaux peu profondes”.- Pas de filets à ce stade -Actuellement, une fois une embarcation clandestine en mer, seul le dispositif de secours intervient en cas de besoin, en raison des risques que présentent ce type d’opérations, comme prévu par les conventions internationales.Désormais, il pourra aussi y avoir des “opérations de contrôle et d’intervention (…) issues d’études menées par l’ensemble des services de l’État concernés”, a précisé la Prémar. Elles “comportent des dispositions prenant en compte la primauté de la sauvegarde de la vie humaine”.Ces futures opérations de la gendarmerie maritime sont prévues en amont de l’embarquement de passagers, pour ne pas mettre leurs vies en péril, selon une source proche du dossier.”L’ensemble des travaux sur le sujet se fait en lien avec les parquets concernés”, a souligné à l’AFP la procureure de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Cécile Gressier.En outre, la Prémar précise que “l’emploi de filets visant à stopper le taxi-boat n’est pas envisagé à ce stade”.Cette méthode, mentionnée la semaine dernière dans la presse, avait soulevé l’indignation d’associations d’aide aux migrants et d’ONG comme Amnesty International.Pour le professeur de droit international Thibaut Fleury-Graff, “les interceptions sont susceptibles d’être contraires au droit de quitter tout pays” inscrit dans le Pacte de l’ONU sur les droits civils et politiques, et doivent respecter “l’ensemble des droits de la personne humaine”.Les taxi-boats embarquent leurs passagers sur une ou plusieurs haltes et repartent en direction de l’Angleterre surchargés, transportant régulièrement plus de 70 candidats à l’exil dans des conditions périlleuses.Au moins 27 migrants sont morts cette année lors de ces dangereuses tentatives de traversées de la Manche, selon un décompte de l’AFP.Après le pire naufrage dans la Manche, qui a fait 31 morts en novembre 2021, le parquet de Paris a demandé vendredi un procès en correctionnelle pour 14 hommes, nés pour la plupart en Afghanistan et en Irak, soupçonnés d’être impliqués dans des réseaux de passeurs à l’origine du drame.Depuis le 1er janvier, plus de 39.000 personnes sont arrivées sur les côtes anglaises à bord de petites embarcations, selon les données britanniques, soit plus que sur la totalité de 2024.Plus de la moitié des personnes arrivées clandestinement au Royaume-Uni entre septembre 2024 et septembre 2025 sont de cinq nationalités: Érythréens (la nationalité la plus représentée), Afghans, Iraniens, Soudanais et Somaliens.Le gouvernement travailliste britannique, sous pression de l’extrême-droite, a annoncé ce mois-ci une réforme qui durcit fortement sa politique d’asile et d’immigration, espérant ainsi décourager les arrivées irrégulières de migrants sur ces “small boats”, qu’il peine à endiguer.

Foot: entre “rêve”, spleen et rebond, Junior Kroupi raconte sa Premier League

Ses premiers mois en Premier League ont ressemblé à des montagnes russes. Entre émerveillement, gros doutes et renaissance, “j’étais prêt à en baver”, raconte l’attaquant français de Bournemouth, Eli Junior Kroupi (19 ans), dans un entretien à l’AFP.L’enfant de Lorient a quitté cet été la Ligue 2 sur une dernière saison à 22 buts, partagé entre “la tristesse de quitter (s)a ville, (s)on club, et l’excitation de découvrir quelque chose de nouveau”.Dans le sud de l’Angleterre, l’ex-chouchou des Merlus repart de zéro ou presque. “C’est ce que je suis venu chercher: le développement, la difficulté, me frotter aux meilleurs joueurs du monde. J’étais prêt à en baver.”Le 15 août, c’est le “D-Day”: le championnat démarre par un déplacement au mythique Anfield de Liverpool, le club qu’il supportait gamin. “J’étais comme un enfant qui rentrait dans son rêve (…), c’était vraiment merveilleux pour moi, pour mes parents aussi.”La suite est moins rose pour Junior, fils de l’ancien footballeur ivoirien Eli Kroupi, avec seulement 30 minutes de jeu en cumulé sur les cinq premières journées.- “Je pensais même à partir” -“C’était compliqué, je pensais même à partir”, avoue-t-il. Mais “ce n’était pas la bonne solution de fuir un problème, mon père m’a encouragé à rester et à travailler deux fois plus”. Et, au final, “j’ai réussi à inverser la tendance”.En l’espace d’un mois, il inscrit ainsi quatre buts en trois matches.Le premier, “au moment où la balle rentre, je perds le contrôle de moi-même. C’était le but de l’égalisation (2-2 à Leeds, NDLR), j’enlève le maillot. Les émotions m’ont pris et franchement, je ne l’oublierai pas celui-là”.Propulsé titulaire ensuite à Crystal Palace (3-3), il réussit un doublé le jour même de l’anniversaire de son père. “Il m’a dit qu’il n’avait pas besoin de plus, que c’était le plus beau cadeau que je pouvais lui offrir”, sourit Junior.”Il a du caractère, il sait où il veut aller et il ne doute pas de lui”, décrit auprès de l’AFP le sélectionneur de l’équipe de France espoirs, Gérald Baticle.Avec les moins de 21 ans français, l’attaquant a aussi frappé fort pour ses débuts cette saison: trois buts en cinq rencontres. Devant la cage, “il fait parler sa science du déplacement, d’observation, d’opportunisme, et puis sa qualité de finition”, relève l’entraîneur.- “C’est ma vie, le foot” -Baticle apprécie aussi le caractère de ce “garçon joyeux, un peu solaire, très agréable que ce soit pour le staff ou ses partenaires, un passionné de foot qui prend beaucoup de plaisir à venir sur le terrain”.L’intéressé le confirme: “C’est ma vie, le foot. Si je n’avais pas ça, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Aujourd’hui, je vis mon métier à fond parce que je ne sais pas quand ça peut s’arrêter.” Pour être heureux, dit-il, “je n’ai besoin que des crampons, un ballon et des coéquipiers”.L’attaquant est du genre à “vivre au jour le jour”, plutôt qu’à imaginer de quoi l’avenir sera fait. “J’ai des rêves, j’ai des objectifs. Mais, pour l’instant, je ne pense pas à cela, juste à +performer+ et à aider mon équipe, c’est tout.”Bournemouth occupe la 8e place du championnat, à trois longueurs du podium, avant d’affronter samedi le Sunderland de Régis Le Bris, l’entraîneur qui “(l)’a lancé dans le grand bain” à Lorient, à 16 ans.”Je n’aurais pas imaginé ça, c’est beau”, dit-il à propos des retrouvailles à venir. Mais “là on n’est pas dans le même camp!”, s’empresse-t-il d’ajouter en rigolant.Marquer ce week-end au “Stadium of Light” lui permettrait de briller encore davantage en Premier League, un championnat où seulement sept joueurs ont inscrit plus de buts que lui après 12 journées.Lui assure ne pas prêter attention aux statistiques, ou alors seulement “à la fin de la saison”. En attendant, “j’essaie juste de regarder mes performances, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, (car) j’essaie toujours d’apprendre”.

Évadés de Dijon: l’un des deux fugitifs arrêté, le plus dangereux toujours en fuite

Sa cavale n’aura duré que 24 heures: un des deux détenus évadés “à l’ancienne”, avec une scie à métaux, de la prison de Dijon jeudi, a été arrêté vendredi matin en Saône-et-Loire en train de prendre un café dans le bar d’un village, alors que l’autre évadé, “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.Le détenu retrouvé est “très probablement” le plus vieux des deux, âgé de 32 ans, “sous réserve de la vérification formelle de son identité”, a précisé dans un communiqué le procureur à Dijon, Olivier Caracotch. Le fugitif a été interpellé sans résistance dans un bar-tabac-pmu de Bey, village proche de Chalon-sur-Saône à une heure de Dijon. “Il s’est présenté, il a demandé un café, un paquet de cigarettes. Il a payé en carte bleue. Il a lu le journal très tranquillement”, a raconté à l’AFP Ramdane Mamou, gérant du bar “L’Au Bey Rge”.”Cinq minutes après, il y a deux personnes qui sont entrées, c’étaient des policiers en civil. Ils se sont installés, ils ont pris un café, ils ont eu un petit temps d’observation”, a-t-il poursuivi. Et puis quand le fugitif “s’est levé pour venir régler sa note, les policiers l’ont interpellé”, a-t-il ajouté.Un couple a également été interpellé et est en garde à vue. La femme de 25 ans et l’homme de 22 ans font partie de “l’entourage” du fugitif interpellé et ont été placés en garde à vue “pour complicité d’évasion, recel de malfaiteurs et association de malfaiteurs”, a indiqué le procureur de Dijon.L’autre détenu évadé, âgé de 19 ans et considéré comme “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.Déjà condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment, il était en détention après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.Ce détenu est “dans le registre de la criminalité organisée” et soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard (Doubs) après avoir été recruté pour exécuter un “contrat criminel”, avait détaillé jeudi à l’AFP Paul-Édouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard, où est instruit son dossier.Le détenu retrouvé vendredi était également en détention provisoire pour “des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le parquet de Dijon.Les deux hommes se sont évadés “à l’ancienne”, selon les syndicats pénitentiaires, en sciant les barreaux de leurs cellules avec de simples lames de scie à métaux.”L’hypothèse la plus probable” est que ces lames ont été livrées par drone, selon M. Caracotch, qui a rappelé qu’il y a peu, un individu a été condamné à Dijon pour de telles livraisons dans cette prison, “notamment de lames de scie”.Romain Bernier, secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa Dijon, a indiqué à l’AFP que “téléphone et lame de scie” avaient déjà été retrouvés sur le détenu de 19 ans, entraînant son placement dans un quartier disciplinaire.- “Un choc de sécurité” -Après avoir scié les barreaux de leurs cellules situées au rez-de-chaussée, les détenus ont utilisé des draps pour couvrir les fils de lames de rasoir installées sur le premier mur d’enceinte et ainsi l’escalader pour arriver dans la cour de la prison. Ils n’avaient plus alors qu’à sortir “par le porche du site pénitentiaire”, selon M. Caracotch.Ce porche s’ouvre le matin pour laisser entrer le personnel, ont indiqué plusieurs sources proches du dossier.Vétuste, la maison d’arrêt de Dijon, située près du centre-ville, n’est pas couverte de filets antidrones.”Notre organisation n’a eu de cesse de dénoncer l’absence de dispositifs antidrones”, a souligné le syndicat Ufap-Unsa Justice, évoquant des “ballets incessants” au-dessus de la maison d’arrêt.L’établissement de 1853 fait partie du plan “zéro portable” annoncé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin et qui vise, pour un coût de 29 millions d’euros, à rendre six prisons “complètement étanches” aux mobiles.Mais le “retard” est tellement important qu’il s’agit plus d’un “cataplasme sur une jambe de bois”, selon l’Ufap.Dans un message sur X, Gérald Darmanin a cependant promis “un vrai choc de sécurité dans nos prisons”.

Évadés de Dijon: l’un des deux fugitifs arrêté, le plus dangereux toujours en fuite

Sa cavale n’aura duré que 24 heures: un des deux détenus évadés “à l’ancienne”, avec une scie à métaux, de la prison de Dijon jeudi, a été arrêté vendredi matin en Saône-et-Loire en train de prendre un café dans le bar d’un village, alors que l’autre évadé, “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.Le détenu retrouvé est “très probablement” le plus vieux des deux, âgé de 32 ans, “sous réserve de la vérification formelle de son identité”, a précisé dans un communiqué le procureur à Dijon, Olivier Caracotch. Le fugitif a été interpellé sans résistance dans un bar-tabac-pmu de Bey, village proche de Chalon-sur-Saône à une heure de Dijon. “Il s’est présenté, il a demandé un café, un paquet de cigarettes. Il a payé en carte bleue. Il a lu le journal très tranquillement”, a raconté à l’AFP Ramdane Mamou, gérant du bar “L’Au Bey Rge”.”Cinq minutes après, il y a deux personnes qui sont entrées, c’étaient des policiers en civil. Ils se sont installés, ils ont pris un café, ils ont eu un petit temps d’observation”, a-t-il poursuivi. Et puis quand le fugitif “s’est levé pour venir régler sa note, les policiers l’ont interpellé”, a-t-il ajouté.Un couple a également été interpellé et est en garde à vue. La femme de 25 ans et l’homme de 22 ans font partie de “l’entourage” du fugitif interpellé et ont été placés en garde à vue “pour complicité d’évasion, recel de malfaiteurs et association de malfaiteurs”, a indiqué le procureur de Dijon.L’autre détenu évadé, âgé de 19 ans et considéré comme “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.Déjà condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment, il était en détention après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.Ce détenu est “dans le registre de la criminalité organisée” et soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard (Doubs) après avoir été recruté pour exécuter un “contrat criminel”, avait détaillé jeudi à l’AFP Paul-Édouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard, où est instruit son dossier.Le détenu retrouvé vendredi était également en détention provisoire pour “des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le parquet de Dijon.Les deux hommes se sont évadés “à l’ancienne”, selon les syndicats pénitentiaires, en sciant les barreaux de leurs cellules avec de simples lames de scie à métaux.”L’hypothèse la plus probable” est que ces lames ont été livrées par drone, selon M. Caracotch, qui a rappelé qu’il y a peu, un individu a été condamné à Dijon pour de telles livraisons dans cette prison, “notamment de lames de scie”.Romain Bernier, secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa Dijon, a indiqué à l’AFP que “téléphone et lame de scie” avaient déjà été retrouvés sur le détenu de 19 ans, entraînant son placement dans un quartier disciplinaire.- “Un choc de sécurité” -Après avoir scié les barreaux de leurs cellules situées au rez-de-chaussée, les détenus ont utilisé des draps pour couvrir les fils de lames de rasoir installées sur le premier mur d’enceinte et ainsi l’escalader pour arriver dans la cour de la prison. Ils n’avaient plus alors qu’à sortir “par le porche du site pénitentiaire”, selon M. Caracotch.Ce porche s’ouvre le matin pour laisser entrer le personnel, ont indiqué plusieurs sources proches du dossier.Vétuste, la maison d’arrêt de Dijon, située près du centre-ville, n’est pas couverte de filets antidrones.”Notre organisation n’a eu de cesse de dénoncer l’absence de dispositifs antidrones”, a souligné le syndicat Ufap-Unsa Justice, évoquant des “ballets incessants” au-dessus de la maison d’arrêt.L’établissement de 1853 fait partie du plan “zéro portable” annoncé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin et qui vise, pour un coût de 29 millions d’euros, à rendre six prisons “complètement étanches” aux mobiles.Mais le “retard” est tellement important qu’il s’agit plus d’un “cataplasme sur une jambe de bois”, selon l’Ufap.Dans un message sur X, Gérald Darmanin a cependant promis “un vrai choc de sécurité dans nos prisons”.

L’auteur présumé de l’attentat à Washington va être inculpé d’assassinat

L’auteur présumé de l’attaque à Washington contre deux militaires de la Garde nationale, dont une est décédée, va être inculpé d’assassinat, un acte invoqué par l’administration Trump pour réviser drastiquement sa politique d’accueil des ressortissants d’une vingtaine de pays dits “préoccupants”.Quelques heures avant l’annonce jeudi du décès de l’une des deux victimes, la ministre de la Justice, Pam Bondi, avait annoncé son intention de requérir la peine capitale contre Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, le suspect de nationalité afghane, si l’une d’entre elles succombait à ses blessures.”S’il arrive quelque chose, je vous le dis dès maintenant, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour requérir la peine de mort contre ce monstre, qui n’aurait jamais dû être dans notre pays”, a-t-elle déclaré sur Fox News, en référence au débat qui a aussitôt éclaté entre républicains et démocrates sur cette affaire.”C’est un meurtre avec préméditation. C’est une embuscade commise avec une arme à feu contre des gens qui ne savaient pas ce qui les attendait”, a dit vendredi sur Fox News la procureure de la capitale fédérale, Jeanine Pirro, pour expliquer l’aggravation des chefs d’accusation.Elle avait initialement annoncé jeudi que le suspect, blessé lors de son arrestation, serait poursuivi pour agression armée avec intention de tuer.Mais entre-temps, l’une des deux victimes, Sarah Beckstrom, 20 ans, est décédée, tandis que l’autre, Andrew Wolfe, 24 ans, se trouvait toujours vendredi dans un état critique, selon les autorités.Le mobile de l’attaque restait inconnu vendredi. Mais son auteur présumé, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l’armée américaine en Afghanistan, selon la CIA, a traversé le pays en voiture depuis l’Etat de Washington (nord-ouest), où il habitait avec sa famille, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est.- 19 pays visés -Peu après l’annonce du décès de la militaire, Donald Trump a affirmé sur son réseau Truth Social qu’il empêcherait “l’immigration en provenance de tous les pays du Tiers monde”.A la suite de cet attentat, l’administration américaine avait déjà annoncé jeudi “un réexamen complet et rigoureux” des permis de résidence permanente ou “cartes vertes”, délivrés aux ressortissants de 19 pays “jugés préoccupants”, dont l’Afghanistan, Haïti, l’Iran et le Venezuela.Sollicités vendredi par l’AFP pour savoir quels “pays du Tiers monde” étaient concernés par la dernière annonce de Donald Trump, les services d’immigration ont renvoyé à cette même liste de 19 pays.Selon des données officielles, plus d’1,6 million d’étrangers détenteurs de la carte verte (soit 12% des résidents permanents) sont originaires d’un de ces pays. L’Afghanistan en compte plus de 116.000.Rahmanullah Lakanwal était arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines d’Afghanistan sous la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021, dans le cadre d’une vaste opération d’évacuation des Afghans ayant collaboré avec les Américains contre les talibans.Des médias américains affirmaient vendredi qu’il avait rejoint les “unités zéro” des services afghans, en charge de missions commandos contre les talibans, Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI).L’ONG AfghanEvac précise qu’il “a demandé l’asile sous l’administration Biden, mais son asile a été approuvé sous l’administration Trump”, en avril 2025. Il n’était pas titulaire de la carte verte de résident permanent.Selon le département d’Etat, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans.Depuis juin, le président républicain a envoyé la Garde nationale successivement à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois contre l’avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l’immigration (ICE).

Foot: les droits TV de la Liga cédés pour 1,23 milliard d’euros par saison sur la période 2027-2032

La chaîne DAZN et l’opérateur téléphonique Telefónica, propriétaire de Movistar Plus+, ont renouvelé leurs droits de diffusion pour le championnat espagnol de football pour la période 2027-2032 pour 6,135 milliards d’euros, soit 1,23 milliard par saison, a annoncé vendredi le président de la Liga.”Telefónica et DAZN ont renouvelé leurs accords pour la diffusion de cinq matches par journée (chacun), consolidant ainsi leurs partenariats stratégiques”, s’est félicité sur X Javier Tebas.Au total, la Liga “dépassera les 6,135 milliards d’euros de recettes audiovisuelles nationales sur le cycle 2027/28–2031/32, soit une hausse de 9% par rapport à la période précédente”, a-t-il poursuivi.Les enjeux autour des droits TV sont devenus centraux dans le football moderne, les recettes générées par les diffuseurs formant une partie prépondérante des budgets de nombreux clubs professionnels, que ce soit en Espagne comme dans les autres championnats européens.”À l’heure où de nombreuses ligues perdent de la valeur, la croissance continue et les performances record de la Liga sont particulièrement remarquables”, a par ailleurs fait valoir Javier Tebas dans un communiqué, estimant que ce “résultat témoignait de la qualité de notre offre et de la confiance des opérateurs”. Concurrencé notamment par la Premier League anglaise, le championnat espagnol de football bénéficie toujours de ses locomotives – le Real Madrid emmené par la star française Kylian Mbappé et le FC Barcelone du prodige Lamine Yamal – pour attirer diffuseurs et téléspectateurs.DAZN et Movistar Plus+, propriété du géant espagnol des télécommunications Telefónica, sont déjà les deux diffuseurs exclusifs en Espagne des dix rencontres de Liga chaque week-end, dans un cycle de droits TV se terminant en 2027.

Advantage Ogier as Evans’ title hopes punctured at Rally Saudi Arabia

Elfyn Evans’ hopes of claiming his first World Rally Championship title suffered a major blow on Friday when the Welshman lost valuable time with a puncture in Saudi Arabia.He had to change a rear-left tyre which cost him around two minutes, giving the title advantage to his Toyota teammate Sebastien Ogier.”We had a puncture alarm right at the beginning,” said Evans.”It was going down quite slow but it was so far to go that we had to make a decision to change it where we could. Not ideal.”France’s Ogier, three points behind Evans going into this season-closer, ended the day in sixth, but crucially over two-and-a-half minutes up on Evans, despite being hampered by a double puncture himself.”Tomorrow we’ll have to cross our fingers to not have any more punctures,” said Ogier.”I don’t want to take any risks otherwise there’s a big chance we won’t finish this rally,” he added.If Ogier does triumph it will be quite remarkable in that he has skipped four events in the 14-rally season. It would also mark a ninth title, which would draw him level with the record set by another French legend, Sebastien Loeb.There was drama for the rally leader Adrien Forumaux, who ended Friday topping the time sheets but dropped to fourth after a one minute penalty.The lead was inherited by Martins Sesks ahead of the final day’s three stages at this inaugural visit to Saudi Arabia.