Stocks diverge tracking Fed rates outlook, tech rebound

European and Asian stock markets mostly rose Tuesday following a tech-led rally on Wall Street that soothed fears of an AI bubble.Expectations that the US Federal Reserve will cut interest rates next month added further support to equities but weighed on the dollar.Oil prices were downbeat amid reports US Army Secretary Dan Driscoll is meeting with a Russian delegation in Abu Dhabi on Tuesday, days after talks with Ukraine in Geneva aimed at ending the conflict, which would relieve pressure on Russia’s energy exports.London led the way among Europe’s top stock markets, gaining 0.3 percent nearing midday and on the eve of the UK government’s annual budget.Tokyo edged higher as trading resumed after a long holiday weekend in Japan, while Chinese indices won solid gains.Investors were waiting to see whether “the recent recovery in US stocks is a short-term reprieve or the beginning of another leg higher in the bull market”, noted Joshua Mahony, chief market analyst at traders Scope Markets.Optimism appeared to be returning to trading floors on increased chances of a December rate cut from the Fed, which would be the third in a row. Fed governor Christopher Waller told Fox Business on Monday that inflation was not his main worry and that his “concern is mainly the labour market, in terms of our dual mandate” to support jobs and keep a cap on prices.”So I’m advocating for a rate cut at the next meeting,” he added.His comments add to similar sentiment expressed by San Francisco Fed president Mary Daly and New York Fed boss John Williams.Traders now see about a 90 percent chance of a reduction, having been around 35 percent only last week.The prospect of lower borrowing rates pushed Wall Street sharply higher Monday, with the S&P 500 closing up 1.6 percent.The Nasdaq charged 2.7 percent higher thanks to a surge in heavyweights Alphabet, Amazon and Meta.Tech firms have enjoyed a sudden revival after suffering sharp sell-offs in recent weeks on concerns that the AI-led splurge this year may have pushed valuations too far.While there is debate about whether the advance has more legs, observers say the outlook is more nuanced.”AI remains one of the most powerful forces reshaping markets, but the tone is changing,” wrote Saxo Markets’ Charu Chanana.”Strong earnings from leading chipmakers (led by Nvidia)… reassure investors that demand is real, yet the sharp swings in market reaction show that enthusiasm now sits alongside questions around sustainability, profitability, and execution.Sentiment won an additional lift from US President Donald Trump, who praised “extremely strong” US-China relations following a call with counterpart Xi Jinping.Trump plans to visit China in April, followed by a return trip from Xi later next year.- Key figures at around 1130 GMT -London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,560.02 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,972.78Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 23,255.03Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 48,659.52 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,894.55 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,870.02 (close)New York – Dow: UP 0.4 percent at 46,448.27 (close)Euro/dollar: UP at $1.1533 from $1.1523 on MondayPound/dollar: UP at $1.3118 from $1.3110Dollar/yen: DOWN at 156.45 yen from 156.81 yenEuro/pound: UP at 87.93 pence from 87.91 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $62.43 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $58.57 per barrel

Afghanistan: 10 morts dans des frappes imputées au Pakistan, Kaboul promet une riposte

Le gouvernement taliban a assuré mardi qu’il riposterait “de façon appropriée” et “en temps voulu” aux frappes imputées au Pakistan ayant fait dix morts et des blessés en Afghanistan, interrompant une trêve fragile officiellement toujours en vigueur.Au lendemain d’un attentat-suicide visant les forces de sécurité pakistanaises, les frappes sur l’Afghanistan ont été menées dans la nuit sur trois régions frontalières, d’après le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.Les relations entre le Pakistan et l’Afghanistan, en dents de scie depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en 2021, se sont détériorées récemment, le Pakistan se plaignant d’une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité et procédant à des expulsions d’Afghans, réfugiés ou installés illégalement sur son sol.Dans la province de Khost, les forces pakistanaises “ont bombardé la maison d’un civil (…) Neuf enfants (cinq garçons et quatre filles) et une femme ont été tués”, écrit M. Mujahid sur X.D’après Mustaghfir Gurbuz, porte-parole du gouverneur de Khost, des drones et des avions ont mené ces raids.Dans le secteur de Jige Mughalgai, tout près de la frontière, un correspondant de l’AFP a vu des habitants fouiller les décombres d’une maison effondrée et des tombes être creusées avant les funérailles des victimes.”Voici ce que nous demandons au gouvernement du Pakistan: ne visez pas des gens ordinaires. Les civils n’ont rien fait de mal”, a déclaré auprès de l’AFP Sajidulrahmane, un habitant.Selon le porte-parole du gouvernement taliban, d’autres provinces orientales ont été touchées par des raids, celles de Kunar et de Paktika, où quatre blessés ont été recensés.A Kunar, le toit d’une maison a été aplati et le rez-de-chaussé endommagé, a constaté un correspondant de l’AFP.Contactée par l’AFP, l’armée pakistanaise n’a pas commenté.- Attaques au Pakistan -En octobre, les deux pays se sont affrontés avec une rare intensité, faisant environ 70 morts, avant de se retrouver pour plusieurs cycles de négociations débouchant sur une trêve.Mais celle-ci a des contours flous puisque, malgré la médiation du Qatar et de la Turquie, Kaboul et Islamabad ne sont pas parvenus à la concrétiser.Les frappes pakistanaises de mardi surviennent ainsi au lendemain d’un attentat-suicide contre le QG des forces de sécurité pakistanaises dans une province frontalière de l’Afghanistan.S’il n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, la chaîne de télévision d’Etat pakistanaise PTV a rapporté que les assaillants seraient des “ressortissants afghans”.Le 11 novembre, un autre attentat devant un tribunal d’Islamabad avait fait 12 morts et des dizaines de blessés et avait été revendiqué par une faction des talibans pakistanais, qui partagent la même idéologie que les talibans afghans.- “De concert” -Islamabad a de nouveau accusé mardi Kaboul d’être impliqué dans cet attentat, affirmant qu’un des suspects avait “reconnu avoir des liens avec l’Afghanistan, être venu de là-bas et y avoir été entraîné”.Diffusant les propos de ce suspect en conférence de presse, le ministre pakistanais de l’Information Attaullah Tarar a martelé qu’il existait “des preuves irréfutables que les talibans afghans et les talibans pakistanais ont agi de concert”.Islamabad, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan “d’abriter”, notamment dans les régions frontalières, des groupes “terroristes”, en tête desquels les talibans pakistanais (TTP).Kaboul, qui dément, accuse lui aussi son voisin de soutenir des groupes armés qui lui sont hostiles et estime que les attaques contre les forces de sécurité pakistanaises sont un problème domestique, sur lequel il n’a pas la main.Ces tensions surviennent en outre alors que l’Inde, ennemi historique du Pakistan, se rapproche de Kaboul.En octobre, les violences avaient débuté alors que le chef de la diplomatie talibane, Amir Khan Muttaqi, était en visite à New Delhi.Cette semaine, c’est le ministre du Commerce et de l’Industrie, Nooruddin Azizi, qui y a rencontré des responsables indiens, Kaboul voulant compenser la baisse des échanges avec le Pakistan en nouant des liens avec d’autres partenaires commerciaux.La fermeture de la frontière depuis le 12 octobre empêche les échanges commerciaux bilatéraux d’ordinaire importants.

Report d’une décision sur la demande d’extradition d’un patron de presse sénégalais

La justice française a demandé des précisions sur la demande d’extradition du patron de presse sénégalais Madiambal Diagne, critique du pouvoir de son pays, et reporté sa décision à février, a-t-on appris à l’issue d’une audience à Versailles.”La chambre de l’instruction a décidé d’ordonner un supplément d’information et de demander aux autorités sénégalaises de se justifier sur les points qui étaient nos points d’inquiétude”, a déclaré à la presse l’un de ses avocats, Vincent Brengarth, qualifiant cette demande de “première victoire”.La cour d’appel souhaite “obtenir des pièces et informations complémentaires relatives à la procédure et au régime juridique applicable au Sénégal”, a précisé la juridiction dans un communiqué de presse, indiquant que la prochaine audience doit se tenir le 3 février 2026.Madiambal Diagne, accompagné par une vingtaine de membres de la diaspora sénégalaise venus en soutien, s’est dit “soulagé”.”(Je suis) rassuré que le droit soit dit, que le droit élémentaire soit sauvegardé et que la justice française ait tranché en toute sérénité, en toute liberté et en toute indépendance”, a déclaré l’homme d’affaires et patron de presse du groupe Avenir Communication, qui édite le journal sénégalais Le Quotidien.”Les faits reprochés à M. Diagne ne sont pas suffisamment précis, les qualifications ne le sont pas non plus”, a poursuivi l’avocat, qui a également indiqué que la justice française avait demandé à son homologue sénégalaise de “se justifier sur les garanties qui sont offertes à M. Diagne en cas de retour au Sénégal”. Elle doit aussi s’expliquer sur “le circuit pris par la demande d’extradition”, a encore ajouté le conseil pour qui la justice a estimé “que le dossier n’était absolument pas mûr pour permettre une décision à ce stade”.Un autre de ses avocats, Ousmane Thiam, s’est exprimé en wolof à l’issue de l’audience. Les autorités sénégalaises avaient émis en septembre un mandat d’arrêt international contre Madiambal Diagne, qui avait fui le pays malgré une interdiction de sortie du territoire.Madiambal Diagne a été précédemment convoqué par la Division des investigations criminelles dans le cadre d’une enquête portant sur de présumées transactions financières suspectes et avait quitté le territoire sénégalais pour la France fin septembre.La justice sénégalaise lui impute “des infractions à caractère financier, escroquerie et blanchiment, à l’occasion de contrats passés entre deux sociétés et avec l’Etat sénégalais”, a précisé jeudi le communiqué de la cour d’appel de Versailles.Deux journalistes sénégalais avaient été arrêtés fin octobre au Sénégal pour avoir interviewé M. Diagne alors qu’il se trouvait en France. Ils ont depuis été libérés.Ces arrestations ont suscité de vives protestations au Sénégal parmi les représentants de la presse et au sein de la classe politique.

Vente de produits illégaux: une cinquième plateforme, eBay, visée par une enquête

La plateforme de ventes en ligne américaine eBay est visée par une enquête après avoir été signalée par le gouvernement pour la vente de produits illégaux, soit la cinquième procédure de ce type après celles visant Shein, AliExpress, Temu et Wish, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP mardi.Mi-novembre, après l’éclosion du scandale autour de Shein, le ministre du Commerce Serge Papin avait annoncé des nouveaux signalements de plateformes de vente en ligne à la justice, dont cinq (AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish) pour la vente de produits illégaux.S’agissant d’eBay, le ministre avait indiqué qu’il avait été détecté, comme sur Wish, Temu et AliExpress, des ventes “d’armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes”.Sollicité par l’AFP, le parquet a précisé mardi qu’une cinquième enquête avait été ouverte, concernant le site de ventes en ligne américain.Interrogé mi-novembre par l’AFP, eBay avait assuré continuer “à oeuvrer sans relâche pour empêcher la vente d’objets interdits sur sa plateforme” et “coopérer” avec “les autorités de régulation françaises sur ce sujet”. Le scandale avait éclaté début novembre après que la DGCCRF avait annoncé avoir signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l’e-commerce asiatique Shein. Début novembre, le parquet de Paris avait annoncé avoir confié quatre enquêtes à l’Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu et Wish). Dans le viseur du gouvernement, la plateforme Shein est convoquée mercredi matin devant le tribunal judiciaire de Paris, qui devra statuer sur la suspension du site en France après la découverte de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.Les dirigeants de Shein sont convoqués le 2 décembre devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale.

Cinq morts dans un incendie à Strasbourg: lourde peine confirmée en appel

Un jeune homme de 26 ans a été condamné en appel à Colmar à 23 ans de réclusion pour sa responsabilité dans un incendie volontaire qui avait fait cinq morts en 2020 dans un immeuble de Strasbourg.La peine infligée lundi soir à Sassoun Azarian par la cour d’assises d’appel du Haut-Rhin est conforme à celle prononcée en première instance en septembre 2023 par la cour d’assises du Bas-Rhin.Son co-accusé, Munasar Ali Abdullahi, 27 ans, a été acquitté des charges d’incendie volontaire mais condamné pour non assistance à personne en danger à cinq ans de prison ferme, la peine maximale. Une peine alourdie de six mois par rapport au verdict de 2023.La cour a ordonné un mandat de dépôt différé, ce qui signifie que Munasar Ali Abdullahi est pour l’instant libre mais sera convoqué pour être incarcéré.”Je suis satisfait qu’il ait été acquitté des charges d’incendie volontaire mais il ne me semble pas opportun qu’il retourne en détention”, a déclaré à l’AFP son avocat, Me Michaël Wacquez, qui compte déposer une demande d’aménagement de cette peine.Dans la nuit du 26 au 27 février 2020, vers 01H00 du matin, les flammes s’étaient rapidement propagées dans l’immeuble de sept étages de la rue de Barr, dans le quartier de la gare à Strasbourg. Le feu avait mobilisé pas moins de 48 sapeurs-pompiers et 23 véhicules.Les secours avaient compté sept blessés et cinq morts: une retraitée de 68 ans, une interne en médecine de 25 ans, un cariste de 45 ans, un jeune homme de 29 ans, et un étudiant togolais de 25 ans.