Ligue 1: ciblé, économe, équilibré… le mercato gagnant de Lens

Derrière le recrutement prestigieux de Florian Thauvin, Lens a effectué un mercato estival discret mais réussi, avec au moins un joueur performant ajouté à chaque ligne, qui lui permet d’être troisième de Ligue 1 avant de recevoir Strasbourg samedi (17h00) lors de la 13e journée.Le fait qu’au sortir de la dernière trêve internationale de 2025, les Lensois (25 points) soient en mesure de s’offrir un choc contre les Strasbourgeois (4e, 22 pts), constitue une surprise. Les deux clubs ont effectué deux recrutements bien différents: gargantuesque pour les Alsaciens, au budget bien supérieur, qui ont dépensé entre 120 et 130 millions d’euros pour attirer de nombreux joueurs, modeste en apparence, futé en réalité pour les Artésiens.Il y a, bien sûr, le coup médiatique et sportif du retour de Florian Thauvin en France, qui apporte du talent offensif ayant parfois manqué la saison dernière. Mais il y a aussi les arrivées dans les cages du prometteur Robin Risser, en défense de l’expérimenté Matthieu Udol et de la pépite Samson Baidoo, au milieu de terrain du technique Mamadou Sangaré, et en attaque de l’indispensable finisseur Odsonne Édouard.Ces six joueurs ont directement été intégrés dans le onze de départ Sang et Or par Pierre Sage, arrivé quelques semaines plus tôt, et se montrent à leur avantage. Faisant oublier les départs de Neil El Aynaoui, Facundo Medina et Andy Diouf, entre autres.- “Problématiques financières” -À tel point que l’attaquant Morgan Guilavogui a bien du mal à en distinguer un: “Samson (Baidoo) enchaîne des bonnes performances, Mamad’ (Sangaré) est incroyable, (…) Florian Thauvin, c’est quand même un joueur de très haut niveau, Odsonne (Edouard) qui enchaîne les buts… J’aurais même pu ajouter Matthieu Udol qui est aussi incroyable. Et Robin (Risser)! Tellement il est à l’aise dans le club, j’ai l’impression que ça fait dix ans qu’il est là!”Aucun de ces joueurs n’a coûté plus de dix millions d’euros. Conséquence de la rigueur budgétaire annoncée il y a un an et demi par le propriétaire Joseph Oughourlian, soucieux de resserrer les cordons d’une bourse de moins en moins pleine avec une masse salariale jugée trop importante et quelques excès comme les trente millions et cinq de bonus consentis pour faire venir Elye Wahi à l’été 2023.Le fruit, aussi, de la volonté de Jean-Louis Leca, directeur sportif depuis l’été dernier, de se réapproprier la formulation de son prédécesseur Florent Ghisolfi (2019-2022): “Faire du Lens.””La priorité, avec les problématiques financières qu’on a, c’est d’être très stratégique avant de faire un investissement”, avait annoncé l’ancien gardien lensois en juin dernier.- Avoir un effectif “équilibré” -“Le Lens qui a performé, c’est celui qui a fait Loïc Badé, qui a été malin en allant chercher Jonathan Clauss, qui fait Seko Fofana, qui va chercher Deiver Machado en Ligue 2, à Toulouse, avait-il énuméré (…) Le Lens qui a performé, ce n’est pas le Lens qui a dépensé des 25 et 30 millions d’euros.”Au-delà des questions budgétaires, le club a aussi souhaité réduire un groupe trop conséquent la saison dernière sous les ordres de Will Still. “Il faut associer aussi la gestion des prêts et des joueurs transférés parce qu’un effectif joue bien, travaille bien, vit bien en équipe lorsqu’il est équilibré, et si toutefois ces entrées n’avaient pas été compensées par des sorties, dans la dynamique de groupe, on aurait eu plus de frustrations à gérer, plus d’aspects dans l’organisation de nos séances à traiter”, note Pierre Sage.”Avant-dernier maillon de la chaîne”, l’ancien entraîneur de Lyon a remercié à plusieurs reprises sa cellule de recrutement depuis le coup d’envoi de la saison pour son travail. “Ça colle avec l’entretien que j’avais passé dans lequel on avait fixé un cadre par rapport au système de jeu, à l’équipe type, à l’équilibre dans l’effectif entre les générations et les contrats expirants, donc pour l’instant, on (…) fait exactement ce qu’on s’est dit.” Avec réussite.

Climat: l’UE face aux pays pétroliers et émergents, la COP30 dans l’impasse

La conférence de l’ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d’un côté et des pays pétroliers et émergents de l’autre, en désaccord frontal.Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s’achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin?”Nulle part”, répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n’ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées.Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu’en Amazonie.Une séance de clôture est programmée à 10h00 (13h00 GMT), mais l’horaire pourrait changer.Pour les Européens, l’avenir passe obligatoirement par un message pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les énergies fossiles. Celles-ci sont responsables de la grande majorité du réchauffement. Des pays comme la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite ou l’Inde sont désignés par la France comme menant le camp du refus. Mais une partie du monde en développement ne soutient pas non plus la bataille contre les fossiles.Ils expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n’ont pas à l’heure actuelle les moyens d’une transition vers une consommation et une croissance moins denses en carbone, ou tout simplement de s’adapter à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.- Européens “isolés” -La présidence brésilienne de la conférence a consulté tout le monde vendredi sur une proposition d’accord qui ne contient plus le mot “fossiles”. Et encore moins la création d’une “feuille de route” sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et soutenue par le président brésilien Lula lui-même.L’Union européenne a évoqué vendredi la perspective de partir “sans accord”. Ce serait un échec retentissant pour l’hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l’une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l’Amazonie.Mais cela pose un dilemme. Les Européens se retrouvent “isolés” dans leur refus du texte, selon une délégation d’un des 27. Ils hésitent sur l’attitude à adopter: claquer la porte pour marquer la gravité de la situation, ou chercher encore une conciliation par “peur (…) d’endosser la responsabilité” de l’échec du sommet.Le projet d’accord de la présidence brésilienne demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation des pays pauvres au changement climatique. Or les État appelés à contribuer appelés sont réticents, un an après une COP29, à Bakou, qui les a déjà engagés sur dix ans.”Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.- “Nous mettre d’accord” -Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l’AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de friction: l’ambition de réduction des énergies fossiles, l’aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.”Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, lançait le président de la COP30, le diplomate André Corrêa do Lago.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu’à ce que le président brésilien la remette au centre du jeu au début du sommet.Premier producteur de pétrole au monde, les États-Unis sont eux-mêmes absents de cette COP30, le président Donald Trump jugeant ces négociations inutiles.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Climat: l’UE face aux pays pétroliers et émergents, la COP30 dans l’impasse

La conférence de l’ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d’un côté et des pays pétroliers et émergents de l’autre, en désaccord frontal.Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s’achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin?”Nulle part”, répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n’ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées.Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu’en Amazonie.Une séance de clôture est programmée à 10h00 (13h00 GMT), mais l’horaire pourrait changer.Pour les Européens, l’avenir passe obligatoirement par un message pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les énergies fossiles. Celles-ci sont responsables de la grande majorité du réchauffement. Des pays comme la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite ou l’Inde sont désignés par la France comme menant le camp du refus. Mais une partie du monde en développement ne soutient pas non plus la bataille contre les fossiles.Ils expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n’ont pas à l’heure actuelle les moyens d’une transition vers une consommation et une croissance moins denses en carbone, ou tout simplement de s’adapter à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.- Européens “isolés” -La présidence brésilienne de la conférence a consulté tout le monde vendredi sur une proposition d’accord qui ne contient plus le mot “fossiles”. Et encore moins la création d’une “feuille de route” sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et soutenue par le président brésilien Lula lui-même.L’Union européenne a évoqué vendredi la perspective de partir “sans accord”. Ce serait un échec retentissant pour l’hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l’une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l’Amazonie.Mais cela pose un dilemme. Les Européens se retrouvent “isolés” dans leur refus du texte, selon une délégation d’un des 27. Ils hésitent sur l’attitude à adopter: claquer la porte pour marquer la gravité de la situation, ou chercher encore une conciliation par “peur (…) d’endosser la responsabilité” de l’échec du sommet.Le projet d’accord de la présidence brésilienne demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation des pays pauvres au changement climatique. Or les État appelés à contribuer appelés sont réticents, un an après une COP29, à Bakou, qui les a déjà engagés sur dix ans.”Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.- “Nous mettre d’accord” -Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l’AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de friction: l’ambition de réduction des énergies fossiles, l’aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.”Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, lançait le président de la COP30, le diplomate André Corrêa do Lago.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu’à ce que le président brésilien la remette au centre du jeu au début du sommet.Premier producteur de pétrole au monde, les États-Unis sont eux-mêmes absents de cette COP30, le président Donald Trump jugeant ces négociations inutiles.

South Africa 247-6 after Kuldeep takes three in second India TestSat, 22 Nov 2025 10:50:18 GMT

Spinner Kuldeep Yadav took three wickets as India rattled South Africa with late strikes to leave the tourists 247-6 at stumps on the first day of the second Test on Saturday.Tristan Stubbs, who made 49, and skipper Temba Bavuma (41) put on 84 runs for the third wicket after South Africa elected to bat in …

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South Africa 247-6 after Kuldeep takes three in second India Test

Spinner Kuldeep Yadav took three wickets as India rattled South Africa with late strikes to leave the tourists 247-6 at stumps on the first day of the second Test on Saturday.Tristan Stubbs, who made 49, and skipper Temba Bavuma (41) put on 84 runs for the third wicket after South Africa elected to bat in their bid for a first Test series win in India in 25 years.The World Test champions won the first Test of the two-match series by 30 runs at Kolkata’s Eden Gardens.Ravindra Jadeja sent back Bavuma with his left-arm spin in the final session before Kuldeep denied Stubbs his fifty to raise the noise of a large weekend crowd in Guwahati.Left-arm wrist spinner Kuldeep (3-48) dismissed Wiaan Mulder for 13 and pace bowler Mohammed Siraj ended Tony de Zorzi’s defiance on 28 with the second new ball to further dent South Africa.Left-hander Senuran Muthusamy, on 25, and wicketkeeper-batter Kyle Verreynne, on one, were batting when bad light forced stumps with only 81.5 overs possible, fewer than the usual 90 overs in a day.Aiden Markram, who scored 38, and Ryan Rickelton (35) fell either side of the first break to Jasprit Bumrah and Kuldeep after an opening partnership of 82.Bavuma and Stubbs, promoted to number three in the batting order, then got to the grind and slowly took the attack to the hosts with regular boundaries as the pair used their feet against the Indian spinners.Jadeja broke through with his left-arm spin to dismiss in-form Bavuma, who scored the only fifty in the opener in Kolkata, after the batter chipped to mid-off.Stubbs attempted to keep up the tempo as he hit Jadeja for a six but soon Kuldeep had him caught at slip.Play started 30 minutes earlier than usual, with the order of the session breaks reversed, meaning tea came before lunch at India’s newest Test venue, which attracted an opening-day crowd of over 15,000 fans.Bumrah had Markram bowled at the stroke of tea when the batsman inside-edged a delivery on to his stumps.Kuldeep struck on the third ball after the break to cut short Rickelton’s 82-ball stay.The openers had started cautiously and Markram got off the mark on his 17th ball with a crunching cover drive for four off Bumrah.Bumrah nearly had his revenge next ball only for KL Rahul to drop a regulation chance at second slip. The bowler covered his face in dismay.South Africa, who recently drew 1-1 in Pakistan, are chasing a first series win in India since Hansie Cronje’s team triumphed there in 2000.

Compter sur ses doigts, étape essentielle pour l’apprentissage du calcul

Compter sur ses doigts est une étape importante dans l’apprentissage du calcul, avance une nouvelle étude, selon laquelle les jeunes enfants qui utilisent cette technique ont par la suite plus de facilité à additionner mentalement.Dénombrer avec ses doigts pour savoir combien font 3+2 est une stratégie courante, mais parfois découragée, chez les petits écoliers. Dans une enquête menée en France en 2023, 20% des enseignants en maternelle et 30% de ceux de CP y voyaient un signe que l’élève avait des problèmes à comprendre les concepts numériques, rappellent les autrices de cette étude publiée récemment par l’American Psychological Association.”Les craintes qu’on a en tant que parent ou qu’enseignant, c’est que l’enfant reste bloqué à ce stade-là” et ne soit pas capable d’effectuer des calculs plus complexes, explique à l’AFP Catherine Thevenot, principale autrice et professeure de psychologie du développement cognitif à l’Université de Lausanne. “En fait, c’est grâce au calcul sur les doigts que les enfants vont pouvoir internaliser” le processus, poursuit la chercheuse.Dans leur étude, elle et sa collègue Marie Krenger ont suivi 211 enfants suisses âgés de 4 ans et demi à 7 ans et demi. Deux fois par an, elles leur ont demandé de résoudre jusqu’à trois séries d’opérations de difficulté croissante: additionner deux chiffres entre 1 et 5, un chiffre entre 1 et 5 à un autre entre 6 et 9, puis deux chiffres entre 6 et 9. Et ont observé si les enfants utilisaient leurs doigts pour y parvenir. – “Premier outil” -Elles ont constaté que le comptage sur les doigts atteignait un pic vers 5 ans et demi/6 ans. Jusqu’à 5 ans, davantage d’enfants additionnaient sans leurs doigts que l’inverse. A 6 ans et demi, 92% des enfants avaient utilisé leurs doigts au moins une fois lors des tests. À 7 ans et demi, 43% étaient des “ex-compteurs sur les doigts”, c’est-à-dire qu’ils les avaient utilisés lors des tests précédents mais ne le faisaient plus. 50% les utilisaient encore et seulement 7% ne les avaient jamais utilisés. Les doigts sont “le premier outil” qui va permettre à l’enfant de “marquer la quantité”, souligne Mme Thevenot, qui a publié cet été “Des mythes en maths” sur l’apprentissage des mathématiques.Quand on demande à un enfant de dénombrer une collection de trois objets, “il y a toute une phase du développement où il pense que le +3+ correspond au troisième objet et pas du tout aux trois objets de la collection”, explique la chercheuse.En comptant sur ses doigts, “il n’y a pas d’ambiguïté là-dessus, il le ressent dans son corps: chaque fois qu’il lève un nouveau doigt, la quantité augmente”, poursuit-elle.L’enfant doit aussi intégrer le principe de “correspondance terme à terme”, c’est-à-dire “qu’il y a un mot pour un objet”, ajoute Mme Thévenot. “Sur les doigts, c’est extrêmement évident: chaque fois qu’il dit un mot, il lève un doigt”. Les enfants qui comptent sur leurs doigts ont “déjà commencé à construire ces principes-là” et, à force de pratique, vont progressivement passer à “des stratégies de plus en plus mentales”. Par exemple, en visualisant 3 doigts d’une main et 4 doigts de l’autre pour additionner 3+4, puis en levant les 5 doigts de la première main avant de continuer à compter sur la suivante.Dans l’étude, les enfants les plus performants étaient les “ex-compteurs”. Dès 6 ans, ces anciens utilisateurs surpassaient à la fois ceux qui n’avaient jamais compté sur leurs doigts et ceux qui continuaient à le faire.Les enfants les moins performants étaient ceux qui n’avaient jamais compté sur leurs doigts.Si compter sur ses doigts est un comportement “plutôt naturel”, certains enfants ne vont en effet pas y recourir d’eux-mêmes et “on peut le leur enseigner”, souligne Mme Thevenot.Et si à 7 ans et demi, un enfant continue à utiliser ses doigts, “c’est qu’il a encore besoin de ce stade pour plein de raisons. Il faut le laisser faire”, estime-t-elle.