Air travel disrupted over Airbus A320 software switch

More airlines around the world announced delayed or cancelled flights Saturday following an Airbus alert that up to 6,000 A320 aircraft may require upgrades.Airbus instructed its clients Friday to take “immediate precautionary action” after evaluating a technical malfunction on board a JetBlue flight in October.”Intense solar radiation may corrupt data critical to the functioning of flight controls,” it said, adding that “a significant number of A320 Family aircraft currently in-service” may be affected.Replacing the software will take “a few hours” on most planes but for some 1,000 aircraft, the process “will take weeks”, a source close to the issue told AFP.Air France told AFP it was calculating how many more flights would be cancelled Saturday.”Customers affected by cancellations are being notified individually by SMS and email,” a spokesperson said Friday.It cancelled 35 flights on Friday, while Colombian airline Avianca said 70 percent of its fleet had been impacted by a technical issue in the European plane-maker’s software.The European Union Aviation Safety Agency (EASA) said in a statement that Airbus had informed it about the issue.”These measures may cause short-term disruption to flight schedules and therefore inconvenience to passengers,” EASA said, adding that “safety is paramount”.- Emergency landing -Aerospace and defence giant Thales told AFP that it makes the flight control computer, which it said was “fully compliant with the technical specifications issued by Airbus” and certified by the EASA and its US equivalent, the FAA.But it added: “The functionality in question is supported by software that is not under Thales’ responsibility.”The Airbus statement did not specify which company had designed the software.”Airbus acknowledges these recommendations will lead to operational disruptions to passengers and customers,” it said, apologising for the inconvenience.On October 30, a JetBlue-operated A320 aircraft encountered an in-flight control issue due to a computer malfunction.The plane suddenly nosedived as it travelled between Cancun in Mexico and Newark in the United States, and pilots had to land in Tampa, Florida.US media quoted local firefighters saying that some passengers were injured.Contacted by AFP, JetBlue did not comment on the incident but said it had already begun necessary changes on some A320 and A321 models.Its competitor, American Airlines, said it had already begun updating software following Friday’s alert, and expected “the vast majority” of approximately 340 affected aircraft to be serviced by Saturday. “Several delays” would occur as a result, it added.After initially saying it had not been affected, its competitor United Airlines said it had identified six affected aircraft and said it expected minor disruptions on a few flights.Delta Air Lines said it expected to have made the necessary updates by Saturday morning.Air India warned Saturday of delays, while an Avianca statement warned of “significant disruptions over the next 10 days”.In the Philippines, local carriers Philippine Airlines and Cebu Pacific were offering refunds or rebooked tickets after grounding at least 40 domestic flights on Saturday.Produced since 1988, the A320 is the world’s best-selling aeroplane. Airbus sold 12,257 of the aircraft by the end of September compared with the sale of 12,254 Boeing 737s.

Royaume-Uni: Jeremy Corbyn lance officiellement son nouveau parti dans un paysage divisé à gauche

Le nouveau parti politique cofondé par Jeremy Corbyn, ancien chef du Labour britannique, tient son congrès inaugural ce week-end à Liverpool et espère, malgré des débuts chaotiques, occuper un espace à gauche et attirer les déçus du gouvernement travailliste de Keir Starmer.Depuis l’élection législative qui a porté le Labour au pouvoir au Royaume-Uni en juillet 2024, le paysage politique est en pleine recomposition, avec la montée en puissance de certains partis, comme les libéraux-démocrates (centre), les Verts (gauche) et la formation anti-immigration Reform UK.Pour entrer à Downing Street, Keir Starmer a recentré le parti travailliste, une stratégie qui ouvre des perspectives pour le vétéran et très à gauche Jeremy Corbyn, 76 ans, marginalisé depuis son départ du Labour en 2020.”Dans ce pays, les gens ont désespérément besoin d’une vraie alternative à la montée de l’extrême droite”, juge auprès de l’AFP le député Shockat Adam, au moment où Reform UK, dirigé par l’ex-promoteur du Brexit Nigel Farage, s’affiche en tête des sondages sur les intentions de vote.Élu aux législatives en affichant ses positions propalestiniennes, M. Adam fait partie des quatre députés indépendants à avoir rejoint le projet – pour l’instant nommé “Your Party” – dévoilé en juillet par Jeremy Corbyn et une autre ex-députée Labour, Zarah Sultana, 32 ans. Deux s’en sont déjà retirés, sur fond de tensions étalées sur la place publique entre les deux cofondateurs, concernant son organisation et son financement.”Il est assez évident que ça a été un désastre jusqu’à présent”, souligne Colm Murphy, spécialiste de la gauche britannique à l’université Queen Mary de Londres.- “Enthousiasme” -Jeremy Corbyn et Zarah Sultana vont tenter de mettre leurs différends de côté à Liverpool où plusieurs milliers de militants et sympathisants sont attendus.Ils devront choisir le nom définitif du parti et décider de porter à sa tête un leader unique ou une direction collective.Stuart Hill, ancien élu local du Labour à Tyneside (nord-est de l’Angleterre), a rejoint “Your Party” en juillet “avec enthousiasme”. Présent à Liverpool, il est persuadé que Jeremy Corbyn est le mieux placé pour mener leur combat.”Il porte le projet d’une société meilleure”, explique-t-il à l’AFP, citant ses combats contre “toute forme d’oppression”.Jeremy Corbyn a dirigé le parti travailliste de 2015 à 2020, sans parvenir à le ramener au pouvoir et a dû démissionner après la défaite historique du Labour aux législatives de 2019, remportées par le parti conservateur mené par Boris Johnson. Il a été suspendu en 2020 après s’être vu reprocher son manque de volonté à lutter contre l’antisémitisme au sein de la formation, ce qu’il a toujours nié.En 2024, il a été réélu député indépendant dans sa circonscription londonienne.Stuart Hill, lui, a quitté le Labour en 2023 et “attendait désespérément” une nouvelle initiative à gauche.Il juge le Labour “complètement inefficace”, et l’accuse de “reprendre à son compte” la rhétorique de Reform UK sur l’immigration.”Your Party” a attiré environ 50.000 membres, a affirmé Jeremy Corbyn début décembre, disant vouloir bâtir un “mouvement démocratique de masse pour le vrai changement”.- Concurrence des Verts -Mais le contexte est difficile, malgré les déboires du gouvernement travailliste et les voix dissonantes de plus en plus nombreuses au sein de son aile gauche.Selon un sondage YouGov publié cette semaine, seuls 12% des électeurs affirment qu’ils pourraient “envisager de voter” pour “Your Party”, contre 29% pour le Green Party.Ce dernier, mené depuis septembre par Zack Polanski, 31 ans, ne cesse de grimper dans les sondages.Il “attaque davantage les travaillistes à gauche”, avec sa proposition de taxes sur les grandes fortunes ou “sur les sujets sociétaux, comme les libertés, l’immigration”, explique Colm Murphy.Le gouvernement Starmer, qui a suscité à plusieurs reprises le mécontentement dans les rangs travaillistes en s’attaquant à certaines aides sociales, a annoncé cette semaine dans son budget une hausse du salaire minimum et des allocations familiales.”Nous devrions faire beaucoup plus pour conserver nos soutiens traditionnels”, regrette le député travailliste Steve Witherden, pour qui le Labour “reste toujours le foyer naturel de la gauche”.

Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée pour un examen express en commission

Le budget de la Sécurité sociale revient à l’Assemblée samedi, où il sera examiné en commission par les députés durant une seule journée, avant une semaine qui s’annonce cruciale pour le texte comme pour la méthode du gouvernement Lecornu.Du fait du calendrier serré, les députés de la commission des Affaires sociales devront se presser samedi pour aller au bout des quelque 500 amendements déposés. Mais cette étape n’est qu’un tour de chauffe avant l’examen en séance, qui doit commencer mardi en deuxième lecture, avec l’objectif d’y construire un texte qui puisse être adopté par une majorité… très difficile à trouver. Dans l’hémicycle, les députés repartiront du texte adopté par le Sénat, qui l’a largement remanié en y supprimant notamment la suspension de la réforme des retraites.Les tractations se poursuivront tout le week-end sur les compromis possibles. Car si après une deuxième lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’Etat. Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre. En commission, le rapporteur du texte Thibault Bazin (LR) espère aller “le plus loin possible”, et discuter notamment des nombreux nouveaux articles ajoutés par le Sénat.Parmi eux, une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic.Avec l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, également portée à gauche, c’est l’une des pistes pour réduire le déficit de la Sécu en 2026. Mais elle est visée par un amendement de suppression du chef des députés LR Laurent Wauquiez.”On va vraiment rentrer dans le dur” la semaine prochaine, estime le socialiste Jerôme Guedj.Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera extrêmement difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Autre clé des négociations: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Un compromis pourra-t-il être trouvé pour réindexer les petites retraites uniquement, alors que les députés les avaient toutes dégelées en première lecture? Sans parler des discussions inflammables sur les franchises médicales, que le gouvernement souhaite doubler, et élargir à certains dispositifs.Le vote des députés sur le texte est prévu le 9 décembre. 

Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée pour un examen express en commission

Le budget de la Sécurité sociale revient à l’Assemblée samedi, où il sera examiné en commission par les députés durant une seule journée, avant une semaine qui s’annonce cruciale pour le texte comme pour la méthode du gouvernement Lecornu.Du fait du calendrier serré, les députés de la commission des Affaires sociales devront se presser samedi pour aller au bout des quelque 500 amendements déposés. Mais cette étape n’est qu’un tour de chauffe avant l’examen en séance, qui doit commencer mardi en deuxième lecture, avec l’objectif d’y construire un texte qui puisse être adopté par une majorité… très difficile à trouver. Dans l’hémicycle, les députés repartiront du texte adopté par le Sénat, qui l’a largement remanié en y supprimant notamment la suspension de la réforme des retraites.Les tractations se poursuivront tout le week-end sur les compromis possibles. Car si après une deuxième lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’Etat. Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre. En commission, le rapporteur du texte Thibault Bazin (LR) espère aller “le plus loin possible”, et discuter notamment des nombreux nouveaux articles ajoutés par le Sénat.Parmi eux, une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic.Avec l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, également portée à gauche, c’est l’une des pistes pour réduire le déficit de la Sécu en 2026. Mais elle est visée par un amendement de suppression du chef des députés LR Laurent Wauquiez.”On va vraiment rentrer dans le dur” la semaine prochaine, estime le socialiste Jerôme Guedj.Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera extrêmement difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Autre clé des négociations: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Un compromis pourra-t-il être trouvé pour réindexer les petites retraites uniquement, alors que les députés les avaient toutes dégelées en première lecture? Sans parler des discussions inflammables sur les franchises médicales, que le gouvernement souhaite doubler, et élargir à certains dispositifs.Le vote des députés sur le texte est prévu le 9 décembre. 

Zelensky limoge son bras droit après des perquisitions anticorruption

Kiev a été la cible dans la nuit de vendredi à samedi d’une nouvelle attaque de drones russes, quelques heures après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky eut limogé son chef de cabinet, Andriï Iermak, bras droit extrêmement influent, à la suite d’une enquête anticorruption.Ce limogeage, qui risque de déstabiliser la présidence, arrive à un moment très difficile pour l’Ukraine, alors que ses soldats sont à la peine sur le front et qu’elle négocie avec les Etats-Unis sur un plan visant à mettre fin à quatre ans de guerre avec la Russie.Des drones russes ont encore frappé la capitale et sa région dans la nuit de vendredi à samedi, faisant au moins un mort et onze blessés, ainsi que d’importants dégâts matériels, selon les autorités.Agé de 54 ans, Andriï Iermak était à la tête de la délégation ukrainienne pour les pourparlers avec les Etats-Unis et l’un des membres les plus importants de l’équipe du président Zelensky. Son limogeage intervient deux semaines après la révélation d’un scandale de corruption d’ampleur dans le secteur énergétique.”Le chef du cabinet, Andriï Iermak, a présenté sa démission”, a annoncé M. Zelensky dans son message quotidien diffusé sur les réseaux sociaux, le remerciant d’avoir “toujours représenté la position de l’Ukraine”.Il a ensuite émis un décret validant le départ d’Andriï Iermak, qui avait été nommé à la présidence en 2020.Volodymyr Zelensky a précisé qu’il s’entretiendrait samedi avec les personnes susceptibles de le remplacer.Le président a appelé les Ukrainiens à “ne pas perdre (leur) unité”, alors que de nombreuses voix s’interrogeaient depuis quatre ans sur l’influence croissante de M. Iermak sur le président, et sur son contrôle des accès à M. Zelensky.Dans la matinée, l’agence anticorruption ukrainienne (NABU) et le parquet spécialisé dans ces affaires (SAP) avaient mené des perquisitions au domicile d’Andriï Iermak.- “Ali Baba” -Ces perquisitions sont liées, selon des députés d’opposition, à l’un des pires scandales de corruption de la présidence Zelensky, qui avait mené début novembre à la destitution de deux ministres et à plusieurs arrestations.Le NABU avait alors mis au jour un “système criminel”, orchestré selon les enquêteurs par un proche du président, qui a permis de détourner environ 86 millions d’euros dans le secteur énergétique.Volodymyr Zelensky avait introduit des sanctions contre l’organisateur présumé, Timour Minditch, son ancien associé d’affaires et considéré comme son ami proche.Selon un député d’opposition, Andriï Iermak serait indirectement mentionné sur des enregistrements de conversations entre les suspects comme ordonnant des pressions sur les structures anticorruption. Il y figurerait sous le pseudonyme d'”Ali Baba”, qui reprend les premières lettres de son prénom et son patronyme, Andriï Borysovytch. Ancien producteur de cinéma et juriste spécialisé en propriété intellectuelle, M. Iermak avait travaillé avec le président Zelensky à l’époque où ce dernier était comédien.Il était considéré comme le deuxième homme le plus influent du pays, après Volodymyr Zelensky. Depuis le début de l’invasion russe il y a bientôt quatre ans, il a mené plusieurs sessions de négociations avec les Américains à Washington, ou encore le week-end dernier à Genève.”Cette situation affaiblit” la position ukrainienne dans les négociations et la Russie exploitera “sans aucun doute” ce scandale, a commenté auprès de l’AFP l’analyste politique ukrainien Volodymyr Fessenko.- Zelensky sous “hypnose” -L’influence d’Andriï Iermak sur Volodymyr Zelensky est un sujet très discuté en Ukraine depuis le début de la guerre, suscitant des interrogations jusqu’au sein de l’équipe présidentielle.Les voix critiques accusent le chef de cabinet de concentrer trop de pouvoir, prenant de facto la direction de la politique étrangère du pays et contrôlant l’accès au président.Son influence sur Volodymyr Zelensky, “c’est comme de l’hypnose”, estimait sarcastiquement en novembre auprès de l’AFP une source haut placée au sein du parti présidentiel.Andriï Iermak a “écarté le ministère des Affaires étrangères” des négociations avec Washington, selon cette source. “Iermak ne permet à personne d’approcher Zelensky, sauf les gens loyaux” et cherche à “influencer presque toutes les décisions de la présidence”, a renchéri auprès de l’AFP un ancien haut responsable ayant travaillé avec le chef de l’Etat.Parfois surnommé “vice-président”, M. Iermak accompagnait M. Zelensky à quasiment tous les événements officiels.bur-fv-ant-pop/thm/lpt/ms/lpa

The tiring task of repairing Gaza’s tattered banknotes

With a pot of glue, a blade and a keen eye, Manal al-Saadani repairs tattered banknotes — a necessity in the Gaza Strip, where the cash in circulation is wearing out.For every revived note she gives back to a customer, they give her a few coins in return.As Gaza remained blockaded for much of the Israel-Hamas war since October 2023, basic supplies were depleted, including banknotes, with no new ones supplied to its banks.Every day, Saadani carries her small plastic table a few kilometres from Al-Bureij refugee camp and sets it up in the market in Nuseirat camp in the central Gaza Strip.A string of people come to Saadani’s table, showing her the flaws in their Israeli shekel notes.”I decided to work and started repairing banknotes,” she told AFP, explaining it is her only source of income.”Because I’m a woman… most people on the street stood by me and supported me. They would bring me 20-shekel notes and tell me: ‘We want you to repair this for one or two shekels.’ Which I accepted, and thank God for that.”Working on a thick sheet of glass, she uses the blade from a utility knife to work the glue into the paper and smooths it out on the surface with her fingertips.Saadani holds the notes up to the light, studying the damage and examining her handiwork.But she wishes she was at home with her daughters instead.”Look at me with compassion and mercy and understand me as a Palestinian mother,” she said, her voice straining with emotion.”I am very tired.”- Cash crisis -The Israeli new shekel is used throughout the Palestinian territories. One shekel is worth $0.30.The Bank of Israel’s first Series C notes entered circulation in 2014. They feature the portraits of prominent Hebrew poets, with the 20 note in red, the 50 in green, the 100 in orange and the 200 in blue.Saadani rubs colours back into the notes to refresh their appearance.”Go and buy some biscuits with it,” she said, handing back a customer two 20-shekel notes.Nabila Shenar, one of Saadani’s customers, explained how tattered banknotes make life difficult.”Most of the money is damaged,” she told AFP.”If we try to use this money to buy anything from any grocery store, they tell us it’s damaged and unusable.”Therefore, we’ve had to go to people who repair money for two shekels for 20-shekel notes and three shekels for 50-shekel notes.”They need to find a solution to this problem and provide us with money so we can live our lives and buy what we need, but because of these damaged banknotes we can’t buy anything.”

US halts asylum decisions as troop killing sparks migrant crackdown

The United States is freezing all asylum decisions, officials said Friday, as President Donald Trump hardens his anti-migrant stance after an Afghan national allegedly shot two National Guard members this week in Washington.Wednesday’s attack on the soldiers — one of whom died from her injuries — has ignited a fresh crackdown on foreigners in the United States, with Trump also pledging to suspend migration from “third world countries.”Joseph Edlow, director of the US Citizenship and Immigration Services (USCIS), said his agency has “halted all asylum decisions until we can ensure that every alien is vetted and screened to the maximum degree possible.”That followed Trump’s announcement late Thursday of plans to “permanently pause migration from all Third World Countries to allow the US system to fully recover.”Asked which nationalities would be affected, the Department of Homeland Security pointed AFP to a list of 19 countries — including Afghanistan, Cuba, Haiti, Iran and Myanmar — already facing US travel restrictions since June.Meanwhile, Secretary of State Marco Rubio said Friday that the US had temporarily stopped issuing visas to all individuals traveling on Afghan passports.”The United States has no higher priority than protecting our nation and our people,” he said.- ‘Monster’ -The shooting has brought together three politically explosive issues: Trump’s controversial use of the military on American soil, immigration, and the lingering legacy of the 20-year conflict in Afghanistan.Rahmanullah Lakanwal, 29, who allegedly opened fire on the guardsmen just a few blocks from the White House, had been part of a CIA-backed “partner force” fighting the Taliban in Afghanistan.He entered the United States as part of a resettlement program following the American military withdrawal from Afghanistan in 2021.Jeanine Pirro, the US attorney for Washington DC, said Friday that Lakanwal would be charged with murder over the attack. Sarah Beckstrom, a 20-year-old West Virginia National Guard member deployed in the US capital as part of what Trump called a crackdown on crime, died from her wounds.The second injured soldier, 24-year-old Andrew Wolfe, was “fighting for his life,” Pirro told the Fox News program Fox & Friends.Attorney General Pam Bondi has pledged to seek the death penalty against Lakanwal, describing him as a “monster.”- ‘Long planned’ -In his social media post Thursday, Trump also threatened to reverse “millions” of admissions granted under his predecessor Joe Biden, in a new escalation of his anti-immigration stance.Separately, the USCIS said it would reexamine the green cards — permanent residency cards — issued to individuals who had migrated to the US from the same 19 countries also cited by the Department of Homeland Security.More than 1.6 million green card holders, roughly 12 percent of the total permanent resident population, were born in the countries listed, according to US immigration data analyzed by AFP.Afghanistan has over 116,000 green card holders.Shawn VanDiver, president of AfghanEvac, a group that helped resettle Afghans in the country after the military withdrawal, blasted Rubio’s move to halt all visa issuances.”They are using a single violent individual as cover for a policy they have long planned,” he said in a statement.Lakanwal had been living in the western state of Washington with his family and drove across the country to the capital before Wednesday’s shooting, officials said.Trump has insisted that Lakanwal had been granted unvetted access to the United States because of lax asylum policies after the chaotic US withdrawal from Afghanistan under former president Biden.However, AfghanEvac said the Afghans had undergone “some of the most extensive security vetting” of any migrants. It added that Lakanwal applied for asylum under Biden but received it later, under Trump.