Retraites et travail: la conférence sociale percutée par le débat budgétaire

La conférence Travail et retraites a lancé ses travaux vendredi, des “matériaux précieux pour le débat politique”, espère le gouvernement qui bataille contre un possible rejet de son projet de budget de la Sécurité sociale par les députés.”Si on veut avancer les retraites, il faut passer par la case travail”, a déclaré le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou en ouverture de cette conférence voulue par Sébastien Lecornu, moins de six mois après l’échec du conclave initié par son prédécesseur François Bayrou.”Ce n’est pas impossible que les partenaires sociaux s’emparent des travaux de cette conférence et peut-être arrivent à converger sur le sujet des retraites”, a-t-il estimé lors d’un point de presse. “Ces travaux de qualité que nous allons engager, qui vont durer jusqu’à l’été de l’année prochaine, constitueront des matériaux précieux pour le débat politique”, a-t-il ajouté.”Le Premier ministre avait bien prévu de venir mais l’actualité parlementaire est exigeante”, a indiqué M. Farandou, ajoutant qu’il passerait au Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui héberge la conférence, si les débats à l’Assemblée le permettent.Le ministre du Travail a rappelé que “s’il n’y a pas de loi (budgétaire) sur la sécurité sociale, comme la suspension est encapsulée dedans, il n’y aura pas d’arrêt, de décalage, de suspension de la réforme de 2023″.Voulue par Sébastien Lecornu au moment de l’annonce de la suspension de la réforme des retraites, la conférence a été lancée il y a un mois par une réunion de méthode, dont le Medef a claqué la porte.La principale organisation patronale, très remontée contre les efforts demandés aux entreprises dans le projet de budget, préfère s’en tenir à l'”agenda autonome” des partenaires sociaux, qui “n’est pas indexé sur des échéances politiques”.Jean-Pierre Farandou s’est montré compréhensif: “Je comprends que le Medef, en ce moment, reporte plutôt son regard sur les débats à l’Assemblée”. Il s’est dit “convaincu” qu’une fois les débats budgétaires passés, le Medef “retrouvera sa place, et on a besoin de lui pour avancer”.Les représentants des petites et moyennes entreprises, CPME et U2P étaient en revanche présents vendredi, tout comme l’ensemble des organisations syndicales, sauf Solidaires. La CGT a décidé jeudi de participer, après avoir obtenu du Premier ministre que l’objectif de la conférence de “conforter notre système par répartition”, a affirmé la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet.- “Enorme gâchis” -Elle a ajouté sur France Info que la CGT voulait que “cette conférence puisse déboucher sur un ou des référendums pour que les Françaises et les Français puissent enfin voter, notamment en matière de retraite”.”Il y a un fossé grandissant entre le travail tel qu’il est imposé et le travail tel qu’il est vécu”, a affirmé pour sa part la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, lors du premier débat thématique de la journée, sur les mutations du monde du travail.Elle a également dénoncé “l’énorme gâchis en matière de dialogue social avec la réforme des instances représentatives du personnel” de 2017. Comme d’autres intervenants, elle a mentionné les défis du monde du travail, de la révolution numérique à la transition écologique.Depuis 40 ans, les politiques publiques ont “trop souvent privilégié les enjeux d’emploi au détriment de la question du travail, en se focalisant sur les chiffres” du marché du travail, a expliqué le président du Cese Thierry Beaudet. “Tant que nous n’aurons pas le courage de rouvrir le débat sur le financement du modèle social, nous ne revalorisons pas le travail lui-même”, a estimé le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le président du syndicat des cadres CFE-CGC François Hommeril a loué un ministre du Travail “très sincère”, disant avoir “vraiment envie de jouer le jeu” de la conférence, tout en disant qu’il “peine à comprendre” l’absence du Medef.L’après-midi, les questions d’emploi, notamment des jeunes et des seniors, et les liens entre le “virage démographique” et les retraites sont abordés.Cette première conférence plénière, qui sera suivie de deux autres et d’ateliers mensuels jusqu’à l’été prochain, sera clôturée par Jean-Pierre Farandou et son homologue de la Fonction publique David Amiel.

Netflix to buy Warner Bros. Discovery in deal of the decade

Streaming giant Netflix said Friday it will buy film and television studio Warner Bros. Discovery for nearly $83 billion, the entertainment industry’s biggest consolidation deal this decade.The acquisition gives Netflix access to a vast film catalog as well as the prestigious streaming service HBO Max.Over the decades, Warner Brothers has produced film classics including “Casablanca” and “Citizen Kane”, as well as more recent blockbuster shows including “The Sopranos”, “Game of Thrones” and the “Harry Potter” movies.”Together, we can give audiences more of what they love and help define the next century of storytelling,” said Ted Sarandos, co-CEO of Netflix, which has produced global hits including “Stranger Things”, “KPop Demon Hunters” and “Squid Games”.The biggest previous such deal was Disney’s $71 billion acquisition of Fox in 2019.The transaction values Warner Bros. Discovery at $27.75 per share, implying a total equity value of approximately $72.0 billion and an enterprise value — including debt — of around $82.7 billion.Warner Bros. Discovery shares closed at $24.54 on the Nasdaq on Thursday.”Today’s announcement combines two of the greatest storytelling companies in the world,” said David Zaslav, President and CEO of Warner Bros. Discovery, in the statement.The transaction, which was unanimously approved by the boards of both companies, is to close within 12 to 18 months, they said.”Netflix aims to dominate Hollywood,” said Kathleen Brooks, research director at XTB, a trading and investment firm.The analyst warned of a number of potential issues surrounding deal, including fears of a Netflix monopoly once it commands such “a colossus in the TV and movie business”.– Antitrust issues expected –Netflix, whose stock weakened as speculation on the imminent tie-up heated up in New York trading Thursday, “has never attempted a deal of this size before, which could lead to some concern about how the new mega company will be managed going forward”, she said.Brooks said she also expected political issues given that a deal of this size would need regulatory approval from anti-trust authorities in the US, and potentially elsewhere.The parent company of HBO, CNN and the Warner Bros film studio officially put itself up for sale in October after receiving multiple unsolicited offers, setting aside a planned split into two separate entities — one focused on streaming and studios, the other on traditional cable networks.Warner Bros Discovery was originally targeted by Paramount — recently acquired by the billionaire tech family of Oracle founder Larry Ellison, one of the world’s richest men.According to Bloomberg, Netflix joined Paramount Skydance and Comcast, the owner of NBCUniversal, in a second round of an auction that was being negotiated throughout the US Thanksgiving holiday.Netflix, the world’s largest streaming service with over 280 million subscribers globally, has been working on a bridge loan totaling tens of billions of dollars to finance the acquisition, according to sources cited by Bloomberg.Top Hollywood players have voiced their preference to see Warner Bros not end up in the hands of Netflix, citing concerns that the streaming company largely seeks to limit theatrical releases of its film productions.”Titanic” director James Cameron, speaking before Friday’s announcement, called any takeover of Warner Bros by Netflix “a disaster.”burs-jh/rl

La ville de Lyon s’illumine pour la Fête des Lumières

Arches colorées, trompe-l’œil lumineux, images projetées sur les façades: Lyon a commencé à s’illuminer jeudi soir avec les tests de la vingtaine d’installations de la Fête des Lumières, à la veille de son lancement officiel.”On n’est pas blasé même si on vient depuis des années”, sourit Jean-Jacques Bouteloup, 72 ans, venu en voisin depuis Villeurbanne avec son épouse, rencontré jeudi soir dans les rues de la ville.”On aime être surpris, découvrir de nouvelles choses, partager avec d’autres. Les gens qui applaudissent, c’est formidable”, se réjouit-il. Du 5 au 8 décembre, 23 œuvres lumineuses seront exposées sur plusieurs places emblématiques de la ville, mais aussi à l’opéra et dans le parc de la Tête d’or, où se tiendra la principale innovation de cette édition: un spectacle de drones du collectif local Allumée. Dès jeudi soir, à la faveur des essais de lumières, les badauds peuvent déjà profiter de certaines œuvres.Les visiteurs pourront également voir un hommage pop aux mères lyonnaises, les cuisinières connues pour leurs recettes régionales et populaires, avec une œuvre du collectif barcelonais Tigrelab nommée “le lundi, c’est ravioli”.Critiqué par l’opposition sur le périmètre réduit de la nouvelle édition, le maire de Lyon Grégory Doucet a lancé les festivités en mettant en avant “dispositifs inédits” et “hommages à la culture lyonnaise”.La ville a dû composer cette programmation avec un budget restreint. Elle annonce une dépense nette hors masse salariale de 2,1 millions d’euros pour la mairie, soit 800.000 de moins d’en 2024, compensée en partie par le mécénat. Le budget total atteint 3,4 millions. Parmi les nouveaux mécènes, la traditionnelle fête lyonnaise compte cette année le géant américain de la vidéo à la demande Netflix, qui a financé une oeuvre dédiée à la promotion de sa série phare “Stranger Things”.C’est l’une des installations qui a attiré Elena Geagea, 22 ans, étudiante à Lyon depuis cinq ans, qui essaie avec deux amis d’éviter le pic de la fréquentation.Chaque année, le festival attire près de deux millions de spectateurs.”J’aime la couleur, les lumières, l’ambiance dans toute la ville”, confie-t-elle à l’AFP. Une installation en hommage à l’océan, “avec des petits bateaux” style origami mais taille géante, lui a beaucoup plu. “Avec le tonnerre, on est dedans!”La Fête des Lumières découle d’une tradition catholique, visant à remercier la Vierge Marie, protectrice de la cité, chaque 8 décembre en déposant un lumignon à sa fenêtre. Depuis une quarantaine d’années, elle donne lieu à des créations artistiques lumineuses.

De fortes vagues attendues dans l’ouest, trois départements en vigilance orange samedi

Les départements du Finistère, des Côtes-d’Armor et de la Manche ont été placés en vigilance orange “vagues-submersion” pour samedi, a annoncé vendredi Météo-France, en raison d’une dépression située au nord-ouest de l’Irlande.La vigilance orange sera mise en place à partir de 03H00 et doit rester en vigueur jusqu’à 11H00.Cet épisode de fortes vagues, nécessitant une “attention particulière” selon Météo-France, est lié à la dépression “Davide”.”La conjonction de niveaux marins élevés et de fortes vagues risque d’engendrer des submersions par franchissement de paquets de mer sur les zones exposées ou vulnérables du littoral”, expliquent les services météorologiques.Le reste du littoral atlantique, des Pyrénées-Atlantiques au Morbihan, est quant à lui placé en vigilance jaune samedi, de même que le littoral du Pas-de-Calais.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

De fortes vagues attendues dans l’ouest, trois départements en vigilance orange samedi

Les départements du Finistère, des Côtes-d’Armor et de la Manche ont été placés en vigilance orange “vagues-submersion” pour samedi, a annoncé vendredi Météo-France, en raison d’une dépression située au nord-ouest de l’Irlande.La vigilance orange sera mise en place à partir de 03H00 et doit rester en vigueur jusqu’à 11H00.Cet épisode de fortes vagues, nécessitant une “attention particulière” selon Météo-France, est lié à la dépression “Davide”.”La conjonction de niveaux marins élevés et de fortes vagues risque d’engendrer des submersions par franchissement de paquets de mer sur les zones exposées ou vulnérables du littoral”, expliquent les services météorologiques.Le reste du littoral atlantique, des Pyrénées-Atlantiques au Morbihan, est quant à lui placé en vigilance jaune samedi, de même que le littoral du Pas-de-Calais.

Sri Lanka issues fresh landslide warnings as toll nears 500

Heavy rains triggered fresh landslide warnings in Sri Lanka’s worst-affected central hills on Friday, as the death toll from last week’s Cyclone Ditwah neared 500.The National Building Research Organisation (NBRO), which monitors the stability of mountain slopes, said heavy rainfall within 24 hours could further saturate the hills and make them unstable.”Since rainfall within the past 24 hours has exceeded 150 millimetres, if the rains continue, evacuate to a safe location to avoid the risk of landslides,” the NBRO said in a statement.The latest deluge was brought on by the onset of the northeast monsoon, though some of the earlier flooding that began last week has started to subside.The Disaster Management Centre (DMC) said 486 people had been confirmed dead and another 341 were still unaccounted for.The number of people in state-run refugee camps has dropped to 170,000 from a peak of 225,000 as floodwaters receded in and around the capital, Colombo.Record rainfall had triggered the floods and deadly landslides, with President Anura Kumara Dissanayake saying it was the most challenging natural disaster to hit the island in its history.Residents evacuated from the landslide-prone central hills have already been told not to return immediately to their homes, even if they were unaffected by the slips.Friday’s fresh landslide alert was issued for new areas that were not covered by previous warnings.In the central town of Gampola, residents worked to clear mud and fix water damage.”We are getting volunteers from other areas to help with this clean-up,” Muslim cleric Faleeldeen Qadiri told AFP at the Gate Jumma Mosque.”We have calculated that it takes 10 men a whole day to clean one house,” said a volunteer, who gave his name as Rinas. “No one can do this without help.”- Troops back clean-up-Sri Lanka’s military said it had deployed thousands of troops in flood-hit areas to assist with the clean-up.The top official in charge of the recovery, Commissioner-General of Essential Services Prabath Chandrakeerthi, said authorities were paying 25,000 rupees ($83) per home for cleaning, with reconstruction costs estimated at between $6-7 billion.A further 2.5 million rupees ($8,300) is being paid to begin rebuilding destroyed homes. More than 52,000 houses had been damaged as of Friday morning, officials said.Chandrakeerthi’s office said nearly three-quarters of the electricity supply across the country had been restored, but some parts of the worst-affected Central Province were still without power and telephone services.While the government has sought generous donations to recover from the massive loss of roads, bridges, homes and industries,  tourism authorities said hotels were back in business.Nearly 300 tourists who were stranded due to the disaster have been rescued by helicopter, the tourism ministry said.”We need tourism revenues to help rebuild”, Deputy Tourism Minister Ruwan Ranasinghe told reporters in Colombo.