‘Your own brother’: Student supporters mourn Charlie Kirk
For university student Dave Sanchez, seeing Trump acolyte Charlie Kirk murdered during a campus event was like watching his own brother get shot. “It still makes me sick to my stomach,” said Sanchez, who returned to campus on Thursday to mourn the Republican superstar who was gunned down while addressing a large crowd of students.”We watch him all the time and so it really does feel like one of your own family members, your own brother’s been killed,” said Sanchez, an accounting student whose father came to the United States from Peru.The 26-year-old became captivated by Kirk’s social media videos and admired his “dedication to faith, family and freedom.””He did change the political climate on campuses, leading young people to look at conservatism in a different way,” said Sanchez, who voted for Donald Trump in both 2020 and 2024 and was sporting a red “Make America Great Again” cap.- ‘I hope he is qualified’  -At 31, Kirk was an influential figure on the American right, and host of a conservative talk show. His youth organization, Turning Point USA, has branches on more than 800 American campuses.The ally of President Donald Trump toured campuses across the country holding debates with students to “push back against left-wing indoctrination in academia.”But the Christian nationalist and fierce defender of traditional family values faced accusations of homophobia and racism and had many enemies.”If I see a Black pilot, I’m gonna be like ‘Boy, I hope he is qualified,'” Kirk said on a podcast in 2024, causing an outcry.At Utah Valley University, where Kirk was killed on Wednesday, students condemned the shooting. But even in one of the most conservative, Trump-backing US states, some also called the right-wing youth activist’s rhetoric dangerous. While no culprit has been identified more than a day after the murder, Utah’s Republican governor has called the shooting a “political assassination”.- ‘Spokesman for our generation’ -Computer science student Carson Caines said Kirk was “a martyr of free speech.””He was a huge spokesman for our generation,” Caines, 23, told AFP.Caines, a Mormon, admitted feeling livid at Kirk’s killing, but realized that aggression was not the answer.”I think, like a lot of people, my first initial reaction was like, wanting to do something physical about it,” Caines said. “But I refuse to feed this cycle of violence.”Instead, Caines says he will join Kirk’s organization Turning Point USA. The group bused youth activists to Washington for the January 6, 2021 rally, which turned into a riot and the storming of the US Capitol.Alexander, another student at the university, lamented that Kirk’s death would only deepen animosity and polarization in the United States.”I hear a lot of people saying he was an extremist. But in the right-wing community, he’s one of the more moderate voices out there,” Alexander, who would not give his last name, told AFP. “Killing him is only going to make it worse and increase the divide between Americans.”Alexander, who supports gun ownership and is against abortion, says he and fellow-minded Americans have felt ostracized and silenced by those on the left.”In the past decade, I think anyone who leans conservative has had to censor their beliefs, even basic ones like being pro-family or pro-Second Amendment, in order to avoid public backlash,” the 23-year-old added, referring to the Constitutional right to bear arms.  “Cancel culture has gone crazy,” he said. “This killing is a cultural artifact, I think, of everything that happened during the last decade or so.”
Les Sud-Coréens arrêtés aux Etats-Unis attendus dans leur pays
Des centaines de Sud-Coréens qui avaient été arrêtés sur le chantier d’une usine de batteries par la police américaine de l’immigration sont attendus vendredi dans leur pays, après cet épisode qui selon Séoul risque d’entraver ses futurs investissements aux Etats-Unis.L’arrestation le 4 septembre de 475 personnes, essentiellement des Sud-Coréens, travaillant sur un projet du groupe Hyundai-LG  dans l’Etat américain de Géorgie (est) a provoqué des tensions entre Washington et Séoul, de proches alliés aux relations commerciales étroites.Après plusieurs jours de tractations, un Boeing 747 de Korean Air a décollé jeudi matin d’Atlanta avec 316 Sud-Coréens et 14 salariés originaires d’autres pays à bord. Il doit atterrir dans l’après-midi à Séoul.”Tout s’est bien passé à Atlanta”, a déclaré un représentant du ministère des Affaires étrangères à l’AFP, “l’avion est parti comme prévu avec le bon nombre de passagers”.Le raid de la police de l’immigration (ICE) constituait l’opération la plus importante jamais réalisée sur un seul site dans le cadre de la campagne d’expulsion d’immigrés orchestrée par le président Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts.Le président sud-coréen Lee Jae-myung s’est néanmoins dit “perplexe” jeudi sur ces arrestations. Il les a expliquées par des “différences culturelles”, expliquant qu’en Corée du Sud, les infractions mineures semblables touchant des ressortissants américains ne sont pas considérées comme “un problème sérieux”.Cette affaire pourrait avoir un “impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l’évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis”, a-t-il prévenu.- Main d’oeuvre qualifiée -L’opération anti-immigration, au cours de laquelle les employés sud-coréens ont été enchaînés et menottés, a provoqué la stupéfaction dans la quatrième économie d’Asie. La Corée du Sud est un allié clé de Washington pour la sécurité dans le Pacifique qui a promis récemment d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis pour éviter des droits de douane américains très élevés sur ses exportations.La confédération KCTU réunissant les principaux syndicats sud-coréens a réclamé des excuses de Donald Trump, appelant Séoul à suspendre son plan d’investissements aux Etats-Unis.Le président américain avait finalement renoncé à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont “en état de choc”, a précisé le chef de la diplomatie Cho Hyun.Ce dernier s’est rendu spécialement à Washington cette semaine pour négocier une sortie de crise, Séoul veillant en particulier à ce que les travailleurs ne subissent aucune répercussion s’ils souhaitaient retourner aux États-Unis.Ces arrestations mettent en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui “fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux”, estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong.Le président sud-coréen a expliqué que, pour les entreprises de son pays, les techniciens qualifiés étaient “essentiels” lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines.”La main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux Etats-Unis,” a-t-il souligné.Selon des sources industrielles interrogées par l’AFP, il est courant de contourner les règles en matière de visas afin de faire venir cette main-d’Å“uvre et éviter les retards dans les projets.La construction de l’usine ciblée par le raid est, elle, désormais retardée de quelques mois, a indiqué Jose Munoz, le PDG de Hyundai. “Nous devons chercher des personnes pour reprendre ces postes. Pour la plupart, elles ne sont pas aux Etats-Unis”, a-t-il justifié.L’entreprise LG Energy Solution, dont 47 employés ont été arrêtés aux côtés de 250 personnes travaillant pour un sous-traitant, a de son côté promis d’apporter son soutien aux employés rapatriés, dans un dans un communiqué à l’AFP.
Les Sud-Coréens arrêtés aux Etats-Unis attendus dans leur pays
Des centaines de Sud-Coréens qui avaient été arrêtés sur le chantier d’une usine de batteries par la police américaine de l’immigration sont attendus vendredi dans leur pays, après cet épisode qui selon Séoul risque d’entraver ses futurs investissements aux Etats-Unis.L’arrestation le 4 septembre de 475 personnes, essentiellement des Sud-Coréens, travaillant sur un projet du groupe Hyundai-LG  dans l’Etat américain de Géorgie (est) a provoqué des tensions entre Washington et Séoul, de proches alliés aux relations commerciales étroites.Après plusieurs jours de tractations, un Boeing 747 de Korean Air a décollé jeudi matin d’Atlanta avec 316 Sud-Coréens et 14 salariés originaires d’autres pays à bord. Il doit atterrir dans l’après-midi à Séoul.”Tout s’est bien passé à Atlanta”, a déclaré un représentant du ministère des Affaires étrangères à l’AFP, “l’avion est parti comme prévu avec le bon nombre de passagers”.Le raid de la police de l’immigration (ICE) constituait l’opération la plus importante jamais réalisée sur un seul site dans le cadre de la campagne d’expulsion d’immigrés orchestrée par le président Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts.Le président sud-coréen Lee Jae-myung s’est néanmoins dit “perplexe” jeudi sur ces arrestations. Il les a expliquées par des “différences culturelles”, expliquant qu’en Corée du Sud, les infractions mineures semblables touchant des ressortissants américains ne sont pas considérées comme “un problème sérieux”.Cette affaire pourrait avoir un “impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l’évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis”, a-t-il prévenu.- Main d’oeuvre qualifiée -L’opération anti-immigration, au cours de laquelle les employés sud-coréens ont été enchaînés et menottés, a provoqué la stupéfaction dans la quatrième économie d’Asie. La Corée du Sud est un allié clé de Washington pour la sécurité dans le Pacifique qui a promis récemment d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis pour éviter des droits de douane américains très élevés sur ses exportations.La confédération KCTU réunissant les principaux syndicats sud-coréens a réclamé des excuses de Donald Trump, appelant Séoul à suspendre son plan d’investissements aux Etats-Unis.Le président américain avait finalement renoncé à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont “en état de choc”, a précisé le chef de la diplomatie Cho Hyun.Ce dernier s’est rendu spécialement à Washington cette semaine pour négocier une sortie de crise, Séoul veillant en particulier à ce que les travailleurs ne subissent aucune répercussion s’ils souhaitaient retourner aux États-Unis.Ces arrestations mettent en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui “fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux”, estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong.Le président sud-coréen a expliqué que, pour les entreprises de son pays, les techniciens qualifiés étaient “essentiels” lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines.”La main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux Etats-Unis,” a-t-il souligné.Selon des sources industrielles interrogées par l’AFP, il est courant de contourner les règles en matière de visas afin de faire venir cette main-d’Å“uvre et éviter les retards dans les projets.La construction de l’usine ciblée par le raid est, elle, désormais retardée de quelques mois, a indiqué Jose Munoz, le PDG de Hyundai. “Nous devons chercher des personnes pour reprendre ces postes. Pour la plupart, elles ne sont pas aux Etats-Unis”, a-t-il justifié.L’entreprise LG Energy Solution, dont 47 employés ont été arrêtés aux côtés de 250 personnes travaillant pour un sous-traitant, a de son côté promis d’apporter son soutien aux employés rapatriés, dans un dans un communiqué à l’AFP.
Les autorités américaines lancent un appel au public pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk
Après plus de 24 heures de traque infructueuse, les autorités ont appelé jeudi la population américaine à les aider à retrouver le meurtrier de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, dont l’assassinat a choqué un pays divisé en proie à un regain de violence politique.Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste désormais vu comme un “martyr” par la droite américaine, Charlie Kirk a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à un débat public dans une université de l’Utah, dans l’ouest des Etats-Unis.Si l’identité et les motivations du meurtrier sont toujours inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte “ciblé.”Dans la soirée de jeudi, le gouverneur républicain de l’Utah a rendu compte des derniers éléments de l’enquête, sans révéler d’avancée majeure en l’absence d’arrestation. “De nombreuses preuves médico-légales sont actuellement en cours d’analyse”, a assuré Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Mettant en garde contre la “désinformation”, il a surtout lancé un appel au public qui a déjà fourni 7.000 “pistes et indices” aux enquêteurs. “Nous ne pouvons pas faire notre travail sans l’aide de la population”, a-t-il plaidé.”Nous allons attraper cette personne”, a-t-il encore juré, promettant d’exiger “la peine de mort” contre elle.De son côté, Donald Trump, qui avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la “gauche radicale”, appelle désormais à la retenue.- Trump appelle à la non violence -“Il militait pour la non violence. C’est de cette manière que je voudrais que les gens répondent”, a déclaré jeudi le président républicain, qui a annoncé plus tôt qu’il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume.”Charlie est devenu un martyr de la liberté d’expression”, estime Carson Caines, un étudiant en informatique rencontré par l’AFP sur le campus de l’université au lendemain du drame. A 23 ans, ce jeune mormon “très en colère”, qui a forgé sa conscience politique avec les vidéos de Charlie Kirk, avoue avoir eu envie de “réagir physiquement” mais “refuse d’alimenter le cycle de la violence”.La police a annoncé avoir retrouvé l’arme du crime dans des bosquets, un fusil, ainsi qu’une empreinte de chaussure et une empreinte de paume.Les photographies d’un suspect publiées par le FBI montrent un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette.La police a aussi annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête.Le vice-président JD Vance, qui a salué en Charlie Kirk un “véritable ami”, a annulé sa venue aux commémorations du 11-Septembre à New York pour rencontrer la famille du défunt dans l’Utah.- Vance porte le cercueil -Illustration de la proximité qu’entretenait Charlie Kirk avec l’exécutif américain, JD Vance a, selon une vidéo partagée par la Maison Blanche, aidé à porter le cercueil sur quelques mètres pour l’amener à bord de son avion gouvernemental.L’appareil a ensuite gagné Phoenix, dans l’Arizona, siège de Turning point USA, le mouvement de jeunesse que Charlie Kirk avait cofondé en 2012.Charlie Kirk était en train d’être interrogé sur la violence par armes à feu aux Etats-Unis lors d’un débat public sur le campus de la Utah Valley University quand un tir a retenti. Touché au cou par une balle tirée d’un toit, il s’est immédiatement effondré.Tandis que la foule était prise de panique, la nouvelle du drame s’est répandue comme une traînée de poudre à travers les Etats-Unis, qui connaissent une recrudescence de la violence politique ces dernières années.Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale. Cette année, Melissa Hortman, élue démocrate au parlement du Minnesota et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé.Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme. Turning Point USA, qu’il avait cofondé à l’âge de 18 ans, est devenu le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.
Les autorités américaines lancent un appel au public pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk
Après plus de 24 heures de traque infructueuse, les autorités ont appelé jeudi la population américaine à les aider à retrouver le meurtrier de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, dont l’assassinat a choqué un pays divisé en proie à un regain de violence politique.Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste désormais vu comme un “martyr” par la droite américaine, Charlie Kirk a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à un débat public dans une université de l’Utah, dans l’ouest des Etats-Unis.Si l’identité et les motivations du meurtrier sont toujours inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte “ciblé.”Dans la soirée de jeudi, le gouverneur républicain de l’Utah a rendu compte des derniers éléments de l’enquête, sans révéler d’avancée majeure en l’absence d’arrestation. “De nombreuses preuves médico-légales sont actuellement en cours d’analyse”, a assuré Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Mettant en garde contre la “désinformation”, il a surtout lancé un appel au public qui a déjà fourni 7.000 “pistes et indices” aux enquêteurs. “Nous ne pouvons pas faire notre travail sans l’aide de la population”, a-t-il plaidé.”Nous allons attraper cette personne”, a-t-il encore juré, promettant d’exiger “la peine de mort” contre elle.De son côté, Donald Trump, qui avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la “gauche radicale”, appelle désormais à la retenue.- Trump appelle à la non violence -“Il militait pour la non violence. C’est de cette manière que je voudrais que les gens répondent”, a déclaré jeudi le président républicain, qui a annoncé plus tôt qu’il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume.”Charlie est devenu un martyr de la liberté d’expression”, estime Carson Caines, un étudiant en informatique rencontré par l’AFP sur le campus de l’université au lendemain du drame. A 23 ans, ce jeune mormon “très en colère”, qui a forgé sa conscience politique avec les vidéos de Charlie Kirk, avoue avoir eu envie de “réagir physiquement” mais “refuse d’alimenter le cycle de la violence”.La police a annoncé avoir retrouvé l’arme du crime dans des bosquets, un fusil, ainsi qu’une empreinte de chaussure et une empreinte de paume.Les photographies d’un suspect publiées par le FBI montrent un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette.La police a aussi annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête.Le vice-président JD Vance, qui a salué en Charlie Kirk un “véritable ami”, a annulé sa venue aux commémorations du 11-Septembre à New York pour rencontrer la famille du défunt dans l’Utah.- Vance porte le cercueil -Illustration de la proximité qu’entretenait Charlie Kirk avec l’exécutif américain, JD Vance a, selon une vidéo partagée par la Maison Blanche, aidé à porter le cercueil sur quelques mètres pour l’amener à bord de son avion gouvernemental.L’appareil a ensuite gagné Phoenix, dans l’Arizona, siège de Turning point USA, le mouvement de jeunesse que Charlie Kirk avait cofondé en 2012.Charlie Kirk était en train d’être interrogé sur la violence par armes à feu aux Etats-Unis lors d’un débat public sur le campus de la Utah Valley University quand un tir a retenti. Touché au cou par une balle tirée d’un toit, il s’est immédiatement effondré.Tandis que la foule était prise de panique, la nouvelle du drame s’est répandue comme une traînée de poudre à travers les Etats-Unis, qui connaissent une recrudescence de la violence politique ces dernières années.Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale. Cette année, Melissa Hortman, élue démocrate au parlement du Minnesota et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé.Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme. Turning Point USA, qu’il avait cofondé à l’âge de 18 ans, est devenu le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.
S. Korea workers head home after US immigration raid
Hundreds of South Korean workers were headed back to Seoul on Friday after their detention in a US immigration raid that Hyundai warned will delay completion of its battery factory. South Korean workers accounted for most of the 475 people arrested last week at the Hyundai-LG battery plant under construction in Georgia, prompting tense negotiations between Seoul and Washington, staunch security allies.A specially chartered Korean Air Boeing 747-8I carrying 316 South Koreans and 14 foreign employees departed Atlanta’s Hartsfield-Jackson International Airport on Thursday, Seoul’s foreign ministry said.”Everything at Atlanta went smoothly,” a foreign ministry official told AFP on Friday, ahead of the workers’ expected arrival at 2:00 pm (0500 GMT).”The plane departed as scheduled with the planned number of passengers.”The Georgia raid was the largest single-site operation conducted since US President Donald Trump launched a sweeping immigration crackdown, a top political priority since he returned to office in January.Experts say most of the detained South Korean workers were likely on visas that do not permit hands-on construction work.President Lee Jae Myung called the raid “bewildering” and noted it could have a chilling effect on future investment. He added that Seoul was negotiating with Washington “to ensure that visa issuance for investment-related purposes operates normally”. Asia’s fourth-largest economy maintains multiple plants in the United States, and has heeded Washington’s push to onshore manufacturing and boost investment in America. At the Hyundai factory site, construction will now be set back due to labour shortages, Chief Executive Officer Jose Munoz said.”This is going to give us minimum two to three months delay, because now all these people want to get back,” he said.”Then you need to see how can you fill those positions. And, for the most part, those people are not in the US.”The Korean Confederation of Trade Unions (KCTU), one of the country’s largest umbrella union groups, called for an apology from Trump and for Seoul to halt US investment plans.”The Trump administration’s excessive mass arrests and detentions were a clear violation of human rights,” it said in a statement sent to AFP.”The KCTU stands in full solidarity with the workers returning today and strongly urges President Trump to issue an official apology and calls for (South Korea’s) suspension of investments in the US.”- Minimise impact -LG Energy Solution — which said 47 of its employees were arrested, along with about 250 people working for its contractor — thanked the Seoul government for its support.Seoul sent a task force and flew in top officials to negotiate, with a focus on ensuring that workers would not suffer repercussions should they seek to re-enter the United States.”We are especially grateful for their exceptional efforts… for their meticulous attention to addressing various concerns, including ensuring no disadvantages upon re-entry,” the firm said in a statement sent to AFP.Images of the workers being chained and handcuffed during the raid caused widespread alarm in South Korea, and Seoul said the government had negotiated to make sure the workers were not handcuffed again as they were repatriated.The raid came less than a month after Trump welcomed Lee to the White House.The site of the raid is a $4.3 billion venture to build a battery cell manufacturing facility in Georgia.Many South Korean companies bring their own workforce during project development periods, with industry sources telling AFP it is common practice to use visa workarounds to avoid project delays.LG said it remained committed to its US projects, adding that it was also working to minimise “any business impact resulting from this incident”.
Brésil: Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat
L’ancien chef de l’Etat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné jeudi à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à l’issue d’un procès historique, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a aussitôt promis des représailles: les Etats-Unis vont “répondre en conséquence” à cette condamnation “injuste”, a-t-il dit. Le Brésil a répliqué qu’il ne se laisserait pas “intimider” par des “menaces”.Par quatre voix contre une, la Cour suprême a déclaré coupable l’ex-président brésilien (2019-2022), 70 ans, le condamnant à 27 ans et trois mois de prison. Un séisme, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.M. Bolsonaro a été reconnu chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de la fin 2022.Selon l’accusation, le projet prévoyait notamment l’assassinat de Lula et ne s’est pas concrétisé faute de soutien de la hiérarchie militaire.Les émeutes qui avaient vu le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes prendre d’assaut et vandaliser les sièges des institutions à Brasilia auraient été l'”ultime espoir” de voir aboutir le complot. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence, M. Bolsonaro n’était pas présent à l’audience, pour motif de santé selon sa défense.L’ancien chef de l’Etat garde “la tête haute pour affronter cette persécution”, a réagi le sénateur Flavio Bolsonaro, son fils aîné.Le camp conservateur va mettre “toutes ses forces” pour “unir le Parlement” autour d’un projet d’amnistie incluant son leader, a-t-il affirmé.- “Mourir en prison” -Le procès déchire une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.Dans un bar de Brasilia où l’audience de jeudi était retransmise sur un écran géant, applaudissements et cris de joie ont salué la condamnation.”Après tant d’attente, cet individu exécrable se fait envoyer en prison”, a dit à l’AFP Virgilio Soares, traducteur.Dans un tout autre climat, quelques dizaines de sympathisants bolsonaristes se sont retrouvés près de son domicile pour témoigner leur soutien à leur champion lors d’une “veillée de prière”.”Avec l’âge qu’il a, nous savons tous qu’il finira par mourir en prison”, lâche Vantuir Batista, pasteur évangélique.L’affaire Bolsonaro est aussi à l’origine d’une crise sans précédent entre la première puissance d’Amérique latine et les États-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre Jair Bolsonaro, Donald Trump a imposé depuis début août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.”C’est très surprenant que ça puisse arriver”, a réagi le président américain après la condamnation de son allié, la comparant à ses propres déboires judiciaires passés.- Collor, Temer, Lula -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat est condamné pour de tels faits, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).Déplorant des peines “incroyablement excessives”, ses avocats ont promis de déposer “les recours appropriés, y compris au niveau international”.Selon une source de la Cour suprême, la défense aura cinq jours pour faire appel, une fois le jugement publié.M. Bolsonaro ne pourrait être envoyé en prison qu’une fois tous ses recours épuisés, a expliqué à l’AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas. La haute juridiction a condamné en outre sept anciens proches collaborateurs de M. Bolsonaro, dont plusieurs ex-ministres et généraux, à des peines allant de deux à 26 ans de prison.La bataille devrait rapidement s’accélérer pour le leadership à droite en vue de la prochaine présidentielle.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Jair Bolsonaro est le quatrième ancien locataire du palais présidentiel condamné depuis le retour à la démocratie il y a 40 ans.Avant lui, Fernando Collor de Mello, Michel Temer et Lula (qui fit deux premiers mandats entre 2003 et 2010) ont été condamnés pour corruption. Lula a été incarcéré en 2018-2019, avant que sa condamnation ne soit annulée pour vice de forme.
Brésil: Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat
L’ancien chef de l’Etat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné jeudi à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à l’issue d’un procès historique, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a aussitôt promis des représailles: les Etats-Unis vont “répondre en conséquence” à cette condamnation “injuste”, a-t-il dit. Le Brésil a répliqué qu’il ne se laisserait pas “intimider” par des “menaces”.Par quatre voix contre une, la Cour suprême a déclaré coupable l’ex-président brésilien (2019-2022), 70 ans, le condamnant à 27 ans et trois mois de prison. Un séisme, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.M. Bolsonaro a été reconnu chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de la fin 2022.Selon l’accusation, le projet prévoyait notamment l’assassinat de Lula et ne s’est pas concrétisé faute de soutien de la hiérarchie militaire.Les émeutes qui avaient vu le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes prendre d’assaut et vandaliser les sièges des institutions à Brasilia auraient été l'”ultime espoir” de voir aboutir le complot. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence, M. Bolsonaro n’était pas présent à l’audience, pour motif de santé selon sa défense.L’ancien chef de l’Etat garde “la tête haute pour affronter cette persécution”, a réagi le sénateur Flavio Bolsonaro, son fils aîné.Le camp conservateur va mettre “toutes ses forces” pour “unir le Parlement” autour d’un projet d’amnistie incluant son leader, a-t-il affirmé.- “Mourir en prison” -Le procès déchire une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.Dans un bar de Brasilia où l’audience de jeudi était retransmise sur un écran géant, applaudissements et cris de joie ont salué la condamnation.”Après tant d’attente, cet individu exécrable se fait envoyer en prison”, a dit à l’AFP Virgilio Soares, traducteur.Dans un tout autre climat, quelques dizaines de sympathisants bolsonaristes se sont retrouvés près de son domicile pour témoigner leur soutien à leur champion lors d’une “veillée de prière”.”Avec l’âge qu’il a, nous savons tous qu’il finira par mourir en prison”, lâche Vantuir Batista, pasteur évangélique.L’affaire Bolsonaro est aussi à l’origine d’une crise sans précédent entre la première puissance d’Amérique latine et les États-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre Jair Bolsonaro, Donald Trump a imposé depuis début août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.”C’est très surprenant que ça puisse arriver”, a réagi le président américain après la condamnation de son allié, la comparant à ses propres déboires judiciaires passés.- Collor, Temer, Lula -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat est condamné pour de tels faits, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).Déplorant des peines “incroyablement excessives”, ses avocats ont promis de déposer “les recours appropriés, y compris au niveau international”.Selon une source de la Cour suprême, la défense aura cinq jours pour faire appel, une fois le jugement publié.M. Bolsonaro ne pourrait être envoyé en prison qu’une fois tous ses recours épuisés, a expliqué à l’AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas. La haute juridiction a condamné en outre sept anciens proches collaborateurs de M. Bolsonaro, dont plusieurs ex-ministres et généraux, à des peines allant de deux à 26 ans de prison.La bataille devrait rapidement s’accélérer pour le leadership à droite en vue de la prochaine présidentielle.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Jair Bolsonaro est le quatrième ancien locataire du palais présidentiel condamné depuis le retour à la démocratie il y a 40 ans.Avant lui, Fernando Collor de Mello, Michel Temer et Lula (qui fit deux premiers mandats entre 2003 et 2010) ont été condamnés pour corruption. Lula a été incarcéré en 2018-2019, avant que sa condamnation ne soit annulée pour vice de forme.