Machado attendue à Oslo jeudi, au lendemain de la remise de son Nobel de la paix

L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado s’exprimera à Oslo jeudi au lendemain de la remise de son prix Nobel de la paix à ses proches alors que Washington a accentué, avec la saisie d’un pétrolier, la pression sur le pouvoir vénézuélien qui réclame la “fin de l’ingérence”.  Mme Machado, qui vit cachée dans son pays et était en route pour la Norvège au moment de la cérémonie de remise du Nobel, tiendra une conférence de presse jeudi à 09h15 GMT à Oslo, a annoncé mercredi le gouvernement norvégien.En son absence, c’est sa fille qui a reçu sa récompense et lu son discours de remerciement.”Pour avoir la démocratie, nous devons être prêts à nous battre pour la liberté”, a dit Ana Corina Sosa Machado dans un Hôtel de ville d’Oslo où avaient pris place le président argentin Javier Milei et d’autres chefs d’État latino-américains ayant en commun avec la lauréate des affinités idéologiques avec Donald Trump.Évoquant les arrestations, les tortures et la chasse aux opposants, elle a fustigé “des crimes contre l’humanité, documentés par les Nations unies” et “un terrorisme d’État déployé pour étouffer la volonté du peuple”.- “Amnistie” -La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a de son côté comparé la cérémonie à des “funérailles”, ironisant sur l’absence de la lauréate. Quant au président colombien de gauche Gustavo Petro, il a estimé que le moment était venu pour “une amnistie générale et un gouvernement de transition” au Venezuela.La remise du prix coïncide avec le maintien par les États-Unis d’un important dispositif militaire dans les Caraïbes, ainsi qu’avec des frappes meurtrières sur des bateaux de narco-trafiquants présumés, que l’opposante a défendues.Le président Donald Trump a annoncé mercredi la saisie “d’un pétrolier au large du Venezuela, très grand, le plus grand jamais saisi” sans donner de détails sur le navire, son propriétaire ou sa destination, soulignant que les Etats-Unis comptaient garder la cargaison.C’est la première saisie d’un pétrolier dans le cadre du déploiement dans les Caraïbes.De son côté, le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que les Etats-Unis n’ont d’autres buts que de s’emparer des réserves pétrolières de son pays et a “exigé la fin de l’ingérence illégale et brutale” américaine lors d’une manifestation au centre de Caracas. “Qu’on en finisse avec les politiques de changement de régime, les coups d’Etat et les invasions”, a-t-il lancé. Mme Machado, 58 ans est entrée dans la clandestinité au Venezuela en août 2024, quelques jours jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer.Les États-Unis, l’Europe et de nombreux pays d’Amérique latine refusent de reconnaître les résultats du scrutin qui a permis à Nicolas Maduro d’enchaîner un troisième mandat de six ans.L’opposition accuse le pouvoir de fraude et a revendiqué la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, aujourd’hui en exil et présent à Oslo mercredi.Le Nobel a été attribué à Mme Machado le 10 octobre pour ses efforts en faveur d’une transition démocratique au Venezuela.- Voyage périlleux -Mercredi, le comité Nobel a exhorté le président de gauche vénézuélien, critiqué pour sa dérive autoritaire, à partir.”M. Maduro, acceptez les résultats de l’élection et retirez-vous”, a lancé son président, Jørgen Watne Frydnes, sous des applaudissements nourris.Dans un appel à M. Frydnes publié juste avant la cérémonie, Mme Machado s’est dite “très triste” de ne pas pouvoir arriver à temps, ajoutant: “Tant de personnes ont risqué leur vie pour que je puisse arriver à Oslo”.Sa dernière apparition publique remonte au 9 janvier lors d’une manifestation à Caracas contre l’investiture de Maduro.On ignore comment elle a quitté le Venezuela.Le mois dernier, le procureur général a dit à l’AFP que Mme Machado serait considérée comme une “fugitive” si elle quittait son pays, où elle est accusée selon lui d'”actes de conspiration, d’incitation à la haine et de terrorisme”.Son arrivée annoncée à Oslo soulève l’épineuse question de son éventuel retour au Venezuela ou de sa capacité à diriger l’opposition depuis l’exil.- Comment rentrer? -“Elle risque d’être arrêtée si elle rentre, même si les autorités ont fait preuve de plus de retenue avec elle qu’avec beaucoup d’autres parce qu’une arrestation aurait une portée symbolique très forte”, expliquait mardi Benedicte Bull,  spécialiste de l’Amérique latine de l’Université d’Oslo. Elle rentrera “très bientôt (…) Elle veut vivre dans un Venezuela libre, et elle n’abandonnera jamais cet objectif”, a assuré sa fille.Des Vénézuéliens présents à l’intérieur de l’Hôtel de ville ont lancé des “Vive le Venezuela libre !”.Des manifestations pour et contre Mme Machado se sont tenues et sont prévues à Oslo, placée sous très haute sécurité.Mme Machado est aussi critiquée par certains pour la proximité de ses idées avec Donald Trump, auquel elle a dédié en octobre son Nobel.

Ligue des champions féminine: Lyon vainqueur de Manchester United, proche de la qualification

Lyon, avec un doublé de Melchie Dumornay, s’est rapproché de la qualification directe pour les quarts de finale de la Ligue des champions féminine après sa victoire mercredi sur le terrain de Manchester United (3-0) lors de la 5e journée de la phase de ligue.Les Lyonnaises, toujours invaincues, sont deuxièmes derrière le FC Barcelone à la différence de buts (+15 contre +9). Elles ont trois longueurs d’avance sur un trio composé par le Bayern Munich, le Real Madrid et la Juventus qui se disputent le quatrième rang. Après quatre victoires et un nul, elles recevront l’Atletico Madrid (11e) le 17 décembre pour valider définitivement leur place parmi les quatre premières du classement.Tabitha Chawinga a ouvert la marque dès la 12e minute. Elle a repris de la tête un centre délivré par Selma Bacha pour donner l’avantage à son équipe.En fin de partie, Melchie Dumornay a définitivement libéré Lyon d’un magnifique tir du droit dans la lucarne pour porter le score à 2-0 (81) avant de réaliser un doublé en reprenant un centre de Diani pour placer le ballon, là encore dans la lucarne (90).Dans l’ensemble, les Lyonnaises ont eu le contrôle du match sans être vraiment inquiétées mais n’ont pu se détacher au score que tardivement en raison de nombreuses approximations dans la phase de décision offensive.

Ligue des champions: Le Paris SG tenu en échec, le Real en crise

Le Paris Saint-Germain a été freiné par l’Athletic Bilbao (0-0) à San Mames mais reste sur le podium de la phase de ligue, dont le Real Madrid s’éloigne après une défaite contre Manchester City (2-1) qui annonce la tempête, mercredi pour la 6e journée de Ligue des champions.Dans un match intense mais sans but, les champions d’Europe ont été bousculés dans la fureur de San Mames. Ils auraient pu l’emporter en fin de rencontre sans les parades d’Unai Simon, le gardien de l’Espagne.”On a raté trop d’occasions”, a regretté Vitinha au micro de Canal Plus.Perclus de blessures cette saison, le PSG a retrouvé Désiré Doué, qui a rejoué pour la première fois depuis fin octobre en entrant pour la dernière demi-heure.Les Parisiens restent bien placés pour la qualification directe en 8e de finale (les huit premières places), à cinq longueurs désormais d’Arsenal qui a poursuivi son sans-faute avec une sixième victoire de rang, au FC Bruges (3-0), grâce notamment à un doublé de Noni Madueke, dont une somptueuse lucarne.Manchester City revient fort, 4e avec 13 points comme le PSG, grâce à sa victoire de prestige à Bernabeu.Avec Kylian Mbappé blessé et resté sur le banc, le Real a subi la loi des joueurs de Pep Guardiola, et l’entraîneur merengue Xabi Alonso est en grand danger. Son équipe, privée de nombreux joueurs en défense, avait déjà perdu à domicile dimanche contre le Celta Vigo (2-0).- Courtois évite le pire -Malgré l’ouverture du score de Rodrygo, le premier but du Brésilien pour le Real en 34 rencontres, Nico O’Reilly et l’inévitable Erling Halland, auteur de son 21e but en 21 matches pour les Sky Blues, ont renversé la partie. Et Thibaut Courtois, fautif sur le premier but, a empêché que le score ne soit plus lourd. Les Madrilènes restent bien placés en Ligue des champions, 7e avant de recevoir Monaco le 20 janvier.Pour la qualification pour les barrages, de la 9e à la 24e place, les jeux restent très ouverts après les résultats de cette semaine. A part les deux derniers, le Kairat Almaty et Villarreal, battu à domicile par le FC Copenhague (3-2), toutes les équipes peuvent encore espérer accrocher un billet.La Juventus qui avait commencé très doucement la phase de ligue a remporté contre Paphos (2-0) une seconde victoire consécutive après celle à Bodo Glimt (3-2), avec à chaque fois un but de l’ex-Canadien de Lille Jonathan David.La Signora a profité d’un calendrier plus clément pour retrouver un classement plus conforme à son standing, 17e. Début janvier elle recevra Benfica (25e), qui lui aussi s’est relancé avec une deuxième victoire de rang, contre Naples (2-0).Bodoe Glimt (32e) a arraché un nul au Borussia Dortmund (2-2) pour marquer son troisième point et le Bayer Leverkusen (20e) a évité en fin de match une défaite chez lui contre Newcastle (2-2).Enfin l’Ajax Amsterdam a remporté ses premiers points de la saison en C1 en s’imposant à Bakou contre Karabagh (4-2), avec un doublé de l’Israélien Oscar Gloukh. Les quadruples champions d’Europe ne sont plus derniers, et les Azerbaïdjanais, qui avaient bien commencé la compétition, tombent à la 22e place.

Ligue des champions: Le Paris SG tenu en échec, le Real en crise

Le Paris Saint-Germain a été freiné par l’Athletic Bilbao (0-0) à San Mames mais reste sur le podium de la phase de ligue, dont le Real Madrid s’éloigne après une défaite contre Manchester City (2-1) qui annonce la tempête, mercredi pour la 6e journée de Ligue des champions.Dans un match intense mais sans but, les champions d’Europe ont été bousculés dans la fureur de San Mames. Ils auraient pu l’emporter en fin de rencontre sans les parades d’Unai Simon, le gardien de l’Espagne.”On a raté trop d’occasions”, a regretté Vitinha au micro de Canal Plus.Perclus de blessures cette saison, le PSG a retrouvé Désiré Doué, qui a rejoué pour la première fois depuis fin octobre en entrant pour la dernière demi-heure.Les Parisiens restent bien placés pour la qualification directe en 8e de finale (les huit premières places), à cinq longueurs désormais d’Arsenal qui a poursuivi son sans-faute avec une sixième victoire de rang, au FC Bruges (3-0), grâce notamment à un doublé de Noni Madueke, dont une somptueuse lucarne.Manchester City revient fort, 4e avec 13 points comme le PSG, grâce à sa victoire de prestige à Bernabeu.Avec Kylian Mbappé blessé et resté sur le banc, le Real a subi la loi des joueurs de Pep Guardiola, et l’entraîneur merengue Xabi Alonso est en grand danger. Son équipe, privée de nombreux joueurs en défense, avait déjà perdu à domicile dimanche contre le Celta Vigo (2-0).- Courtois évite le pire -Malgré l’ouverture du score de Rodrygo, le premier but du Brésilien pour le Real en 34 rencontres, Nico O’Reilly et l’inévitable Erling Halland, auteur de son 21e but en 21 matches pour les Sky Blues, ont renversé la partie. Et Thibaut Courtois, fautif sur le premier but, a empêché que le score ne soit plus lourd. Les Madrilènes restent bien placés en Ligue des champions, 7e avant de recevoir Monaco le 20 janvier.Pour la qualification pour les barrages, de la 9e à la 24e place, les jeux restent très ouverts après les résultats de cette semaine. A part les deux derniers, le Kairat Almaty et Villarreal, battu à domicile par le FC Copenhague (3-2), toutes les équipes peuvent encore espérer accrocher un billet.La Juventus qui avait commencé très doucement la phase de ligue a remporté contre Paphos (2-0) une seconde victoire consécutive après celle à Bodo Glimt (3-2), avec à chaque fois un but de l’ex-Canadien de Lille Jonathan David.La Signora a profité d’un calendrier plus clément pour retrouver un classement plus conforme à son standing, 17e. Début janvier elle recevra Benfica (25e), qui lui aussi s’est relancé avec une deuxième victoire de rang, contre Naples (2-0).Bodoe Glimt (32e) a arraché un nul au Borussia Dortmund (2-2) pour marquer son troisième point et le Bayer Leverkusen (20e) a évité en fin de match une défaite chez lui contre Newcastle (2-2).Enfin l’Ajax Amsterdam a remporté ses premiers points de la saison en C1 en s’imposant à Bakou contre Karabagh (4-2), avec un doublé de l’Israélien Oscar Gloukh. Les quadruples champions d’Europe ne sont plus derniers, et les Azerbaïdjanais, qui avaient bien commencé la compétition, tombent à la 22e place.

Ligue des champions: la Juve se sort difficilement du piège Pafos (2-0)

La Juventus Turin a souffert, mais a fini par venir à bout de Pafos (2-0), mercredi, pour se relancer dans la course à la qualification aux 8e de finale de la Ligue des champions.Sur le papier, il n’y avait pas photo entre la Juve, club le plus titré du calcio, double vainqueur de la C1, et le champion de Chypre, nouveau venu dans la compétition-reine du football européen.Mais la “Vieille Dame” prend encore cette saison un malin plaisir à décevoir ses tifosi. Ou au moins à jouer avec leurs nerfs.Contre une équipe ne faisant aucun complexe, qui ne s’était pas encore inclinée en deux déplacements en Ligue des champions (0-0 sur le terrain de l’Olympiakos et du Kairat Almaty), la Juventus a tremblé.Il n’a fallu que cinq minutes à Luciano Spalletti pour comprendre qu’il allait passer une soirée compliquée lorsqu’il a vu Anderson Silva toucher le montant droit de Michele Di Gregorio, battu, d’une astucieuse talonnade.L’attaquant brésilien, au terme d’un contre fulgurant lancé par l’omniprésent Joao Correia, a encore touché du bois à la 32e minute pour la plus grand colère de Spalletti.- Sifflets nourris à la pause -Seul comme souvent à jouer à son niveau au sein d’une Juve bien timorée, Kenan Yildiz a failli ouvrir le score à la 8e minute, mais sa frappe enroulée a été détournée par Georgios Michael, le gardien masqué du Pafos.Signe du manque de confiance des Bianconeri, déjà distancé dans la course au titre de champion d’Italie (7e à huit points de la tête), Jonathan David a manqué l’immanquable à la 42e minute, seul devant Michael.Rentrés aux vestiaires sous les sifflets nourris de leurs supporters à la pause, les Turinois ont attendu l’heure de jeu et l’entrée de Francisco Conceiçao pour prendre l’ascendant.Weston McKennie a fait exploser l’Allianz Stadium en ouvrant la marque à la 67e minute, sur une ouverture d’Andrea Cambiaso.Six minutes plus tard, la Juve a mis Pafos KO au terme d’une combinaison entre Conceiçao et Yildiz, conclue par David.”On a été mis en difficultés en première période, on a trop reculé et perdu trop de ballons, mais l’important était de gagner ce match”, a analysé Spalletti au micro de Sky Sport.Grâce à cette victoire, la deuxième en Ligue des champions cette saison, la Juve s’est replacée à la 17e place avec neuf points, avant de recevoir le Benfica le 21 janvier.Elle est aussi restée invaincue à domicile, toutes compétitions confondues (cinq victoires, autant de nuls en championnat et en C1).Pafos peut encore rêver de poursuivre son aventure européenne: le champion de Chypre qui affrontera Chelsea, est 26e (6 pts). 

Ligue des champions: Manchester City renverse le Real Madrid, Xabi Alonso en grand danger

Sans sa superstar Kylian Mbappé, le Real Madrid, renversé (2-1) mercredi par Manchester City dans un choc haletant en Ligue des champions, a concédé mercredi une deuxième défaite consécutive sur sa pelouse qui pourrait précipiter la chute de son entraîneur Xabi Alonso.Même s’il n’y avait ni trophée, ni médaille au bout, ce classique européen était bien une finale pour le technicien basque, dont l’avenir s’est un peu plus assombri, après ce deuxième revers en trois jours.Xabi Alonso, dominé dans son duel avec son mentor Pep Guardiola, pourrait ainsi voir son projet collectif prendre brutalement fin après seulement sept mois sur le banc de la Maison Blanche, où deux défaites peuvent avoir la tête d’un entraîneur.La prestation de ses joueurs, transfigurés par rapport à l’humiliation dimanche dernier face au Celta Vigo (2-0), pourrait néanmoins lui offrir un dernier sursis dimanche contre Alavés, faute de remplaçant de son calibre disponible sur le marché.Les Merengues, qui ont terminé la rencontre épuisés, sous une nouvelle bronca, ont en effet mis l’envie et l’intensité nécessaire dans ce genre de soirées, donnant quelques raisons supplémentaires d’estimer que l’armada de stars madrilène choisit ses matches.- Haaland muselé mais décisif -Comment expliquer, sinon, l’entame conquérante des Espagnols, qui auraient pu prendre l’avantage dès la deuxième minute de jeu lorsque Vinicius Junior, fauché par Matheus Nunes à l’entrée de la surface, a cru obtenir un penalty qui ne fut qu’un coup franc (2e) menant à une première tentative déviée de Federico Valverde (4e).Même sans Mbappé diminué et laissé sur le banc, le Roi d’Europe, dominé dans le jeu, a alors rappelé qu’il avait les joueurs pour traverser le terrain en trois passes, et piquer à tout moment en contre-attaque.Trouvé sur son côté gauche, Vinicius a cependant manqué d’efficacité devant l’ex-gardien parisien Gianluigi Donnarumma (7e, 15e).Les Madrilènes ont fini par ouvrir le score en contre, grâce à un but de Rodrygo, bien lancé par Jude Bellingham pour tromper le portier italien d’une frappe croisée (28e, 1-0) et mettre fin à la plus longue disette de l’histoire du club (32 matchs de suite).Pris de vitesse sur le coup, le jeune latéral anglais Nico O’Reilly, opportuniste sur un corner bien tiré par Rayan Cherki, s’est bien rattrapé en égalisant de près (35e, 1-1), sur la seule première opportunité anglaise.Cinq minutes plus tard, le colosse norvégien Erling Haaland, transparent jusqu’ici mais encore accroché par l’Allemand Antonio Rudiger dans la surface, a obtenu puis transformé un penalty logique pour tout renverser avant la mi-temps (43e, 2-1).Sa cinquième réalisation en six journées de C1, la 21e en 21 matches toutes compétitions confondues avec les Skyblues, qui auraient même pu enfoncer le clou, sans deux parades de suite de Thibaut Courtois (45e).Décalé en position idéale par Rodrygo, l’Anglais Jude Bellingham, omniprésent au milieu, a lui raté une occasion en or de ramener le Real à hauteur en tentant une balle piquée qui a fini au-dessus (51e)Face notamment aux percées de Jérémy Doku et Rayan Cherki, la suite fut bien compliquée pour la défense merengue, privée de Carvajal, Militao, Huijsen, Alaba, Alexander-Arnold et Mendy, mais une nouvelle fois sauvé par Courtois (52e, 59e, 62e).Dos au mur et sans Kylian Mbappé pour le sauver cette fois-ci, Xabi Alonso a lancé toutes ses armes offensives pour tenter de faire basculer la rencontre, et son destin, du bon côté.Mais ni Vinicius, encore maladroit (77e, 80e) ni le jeune Brésilien Endrick, qui a trouvé la barre de la tête (85e), n’ont pu lui offrir ce luxe.