Dermatose: la pression monte dans le Sud-Ouest, à la veille d’une visite de Genevard

Manifestations et barrages dans tout le Sud-Ouest, dont le blocage de Bordeaux dimanche soir: des éleveurs de bovins font monter la pression, avant la venue lundi en Occitanie de la ministre de l’Agriculture, dont ils contestent la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).”Il y a des nouveaux blocages en cours (…) ça continue et ça se développe”, a déclaré à l’AFP Bertrand Venteau, président de la Coordination rurale, très remontée, comme la Confédération paysanne, contre l’abattage généralisé des bêtes des foyers affectés et pour exiger une large vaccination du cheptel français de 16 millions de bovins contre cette maladie non transmissible à l’homme.Sur l’A64, bloquée depuis vendredi soir par des dizaines de tracteurs sur plus d’une centaine de kilomètres du Pays basque à l’est de Tarbes, des agriculteurs ont installé des sapins de Noël en signe de leur volonté de durer. “On est partis pour passer les fêtes ici”, “on ne lèvera pas le camp comme ça,” a déclaré à l’AFP Cédric Baron, agriculteur-éleveur de bovins à Montoussin (Haute-Garonne), mobilisé à Carbonne, point de départ d’un précédent mouvement de protestation agricole en janvier 2024. “Nous sommes en guerre. Tant que l’Etat ne renoncera pas à l’abattage massif, on sera là”, prévient Cédric Nespoulos, producteur de bovins viande, dans le Tarn où une cinquantaine d’agriculteurs bloquent la nationale N88 à l’entrée de la rocade d’AlbiA Millau, une vingtaine de tracteurs ont déversé lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l’Aveyron, selon un photographe de l’AFP.D’autres agriculteurs se mobilisent près de Montpellier ou à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), en attendant de nouveaux appels au blocage en soirée à Bordeaux et en Dordogne.- “Aucun foyer actif” -Sur les barrages, beaucoup de militants se disent “choqués” par les images des gaz lacrymogènes utilisés par les gendarmes en milieu de semaine en Ariège pour disperser les éleveurs qui bloquaient aux vétérinaires l’accès à la ferme touchée par le premier cas de DNC dans cette partie du pays.”Quand il y a une bête malade, tout le monde est d’accord pour l’abattre, mais tuer des troupeaux entiers, alors qu’il faut des années pour monter une génétique et monter un troupeau, on est totalement contre”, a déclaré à l’AFP Christophe Guénon, éleveur de vaches et maraîcher en bio, près de Bordeaux.La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, soutenue sur ce dossier par l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, défend “un protocole qui a très bien fonctionné”, depuis l’apparition du premier cas en France de cette maladie, en juin, en Savoie. Elle a assuré samedi au journal Sud Ouest qu’il n’y avait “aucun foyer actif de DNC sur le territoire français”. Alors que M. Venteau estime que “c’est maintenant que la vaccination doit se décréter, sinon on va avoir un drame dans moins d’un mois” et “tout le sud de la Loire sera contaminé”, la ministre a répondu dimanche sur Europe 1 que “le virus n’est pas aux portes de chaque élevage”.- Delga interpelle Lecornu -Lundi, elle se rendra en Occitanie pour “assister aux débuts de la vaccination sur ce territoire” pour un million de bêtes, “parce que c’est le chemin pour lutter contre la maladie”, mais le gouvernement reste très prudent quant à une possible généralisation de la vaccination.”Si on vaccinait tout le cheptel, ça placerait la France comme une zone à risque et donc ça ferait peser un risque économique sur toute la filière agricole”, a plaidé dimanche Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l’Industrie, invité du “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat.La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a adressé dimanche une lettre ouverte au Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant “qu’il [était] temps pour [lui] d’intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays”.Outre la gestion sanitaire de la crise actuelle, d’autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne alimentent la colère des agriculteurs.kal-mla-gm-chv-vgr-dac/gf/er

Dermatose: la pression monte dans le Sud-Ouest, à la veille d’une visite de Genevard

Manifestations et barrages dans tout le Sud-Ouest, dont le blocage de Bordeaux dimanche soir: des éleveurs de bovins font monter la pression, avant la venue lundi en Occitanie de la ministre de l’Agriculture, dont ils contestent la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).”Il y a des nouveaux blocages en cours (…) ça continue et ça se développe”, a déclaré à l’AFP Bertrand Venteau, président de la Coordination rurale, très remontée, comme la Confédération paysanne, contre l’abattage généralisé des bêtes des foyers affectés et pour exiger une large vaccination du cheptel français de 16 millions de bovins contre cette maladie non transmissible à l’homme.Sur l’A64, bloquée depuis vendredi soir par des dizaines de tracteurs sur plus d’une centaine de kilomètres du Pays basque à l’est de Tarbes, des agriculteurs ont installé des sapins de Noël en signe de leur volonté de durer. “On est partis pour passer les fêtes ici”, “on ne lèvera pas le camp comme ça,” a déclaré à l’AFP Cédric Baron, agriculteur-éleveur de bovins à Montoussin (Haute-Garonne), mobilisé à Carbonne, point de départ d’un précédent mouvement de protestation agricole en janvier 2024. “Nous sommes en guerre. Tant que l’Etat ne renoncera pas à l’abattage massif, on sera là”, prévient Cédric Nespoulos, producteur de bovins viande, dans le Tarn où une cinquantaine d’agriculteurs bloquent la nationale N88 à l’entrée de la rocade d’AlbiA Millau, une vingtaine de tracteurs ont déversé lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l’Aveyron, selon un photographe de l’AFP.D’autres agriculteurs se mobilisent près de Montpellier ou à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), en attendant de nouveaux appels au blocage en soirée à Bordeaux et en Dordogne.- “Aucun foyer actif” -Sur les barrages, beaucoup de militants se disent “choqués” par les images des gaz lacrymogènes utilisés par les gendarmes en milieu de semaine en Ariège pour disperser les éleveurs qui bloquaient aux vétérinaires l’accès à la ferme touchée par le premier cas de DNC dans cette partie du pays.”Quand il y a une bête malade, tout le monde est d’accord pour l’abattre, mais tuer des troupeaux entiers, alors qu’il faut des années pour monter une génétique et monter un troupeau, on est totalement contre”, a déclaré à l’AFP Christophe Guénon, éleveur de vaches et maraîcher en bio, près de Bordeaux.La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, soutenue sur ce dossier par l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, défend “un protocole qui a très bien fonctionné”, depuis l’apparition du premier cas en France de cette maladie, en juin, en Savoie. Elle a assuré samedi au journal Sud Ouest qu’il n’y avait “aucun foyer actif de DNC sur le territoire français”. Alors que M. Venteau estime que “c’est maintenant que la vaccination doit se décréter, sinon on va avoir un drame dans moins d’un mois” et “tout le sud de la Loire sera contaminé”, la ministre a répondu dimanche sur Europe 1 que “le virus n’est pas aux portes de chaque élevage”.- Delga interpelle Lecornu -Lundi, elle se rendra en Occitanie pour “assister aux débuts de la vaccination sur ce territoire” pour un million de bêtes, “parce que c’est le chemin pour lutter contre la maladie”, mais le gouvernement reste très prudent quant à une possible généralisation de la vaccination.”Si on vaccinait tout le cheptel, ça placerait la France comme une zone à risque et donc ça ferait peser un risque économique sur toute la filière agricole”, a plaidé dimanche Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l’Industrie, invité du “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat.La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a adressé dimanche une lettre ouverte au Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant “qu’il [était] temps pour [lui] d’intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays”.Outre la gestion sanitaire de la crise actuelle, d’autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne alimentent la colère des agriculteurs.kal-mla-gm-chv-vgr-dac/gf/er

Super-G de Saint-Moritz: Miradoli deuxième, sur les talons de Robinson

Deuxième d’un souffle, la Française Romane Miradoli a signé dimanche son premier podium depuis mars, le sixième de sa carrière en Coupe du monde, en terminant à huit centièmes de la Néo-Zélandaise Alice Robinson dans le super-G de Saint-Moritz (Suisse).Sur un tracé technique, tout en dévers et mouvements de terrain, la Haut-Savoyarde de 31 ans devance de 11/100es l’Italienne Sofia Goggia, déjà troisième de la descente samedi. Laura Gauché prend elle la cinquième place derrière l’Américaine Lindsey Vonn, à 38/100e de Robinson.A l’aise sur la “Corviglia”, où elle avait terminé 6e vendredi de la première descente remportée par Lindsey Vonn, puis 15e samedi de la seconde, Miradoli confirme les promesses du printemps dernier après un hiver de doutes.”Je me sens super bien, c’est cool de commencer la saison de super-G comme ça”, s’est réjouie la native de Samoëns, seule Bleue sur un podium de ski alpin de toute la saison dernière avec sa troisième place en mars dans le super-G de La Thuile (Italie).- Premier sacre en super-G pour Robinson -Miradoli, qui avait confié à l’AFP avoir un temps envisagé d’arrêter avant de retrouver l’envie de “s’éclater” à l’approche des JO de Milan Cortina (6-22 février), est passée tout près de décrocher un deuxième succès après le super-G de Lenzerheide en mars 2022.”Je suis quand même un peu “dég'” des huit centièmes”, a-t-elle reconnu. “J’ai réussi à m’engager, mais je fais une petite faute en haut qui, je pense, me coûte la victoire”.Dimanche matin, elle a profité des conditions météo parfaites pour prendre des risques, là où d’autres concurrentes dont Lindsey Vonn ont attaqué la piste plus prudemment – peut-être échaudées par le quart d’heure de retard pour raboter un saut trop prononcé, ou par la chute de l’Allemande Emma Aicher, victorieuse la veille en descente.”Après le passage des deux premières, je me suis dit +OK, on peut attaquer plus que prévu+”, a expliqué la Française à Eurosport.Partie juste avant la Haut-Savoyarde, Alice Robinson a de son côté remporté sa première victoire en vitesse – et même son premier podium -, elle qui compte déjà à 24 ans six victoires en géant, dont deux cette saison.”Je cours en super-G depuis environ cinq ans et je n’avais encore jamais réussie à poser une vraie bonne manche du début à la fin, il manquait toujours des morceaux”, a raconté la vice-championne du monde de géant à la chaîne suisse SRF.- Shiffrin se teste -Pour “enfin laisser filer les skis”, ce phénomène de précocité, victorieuse dès 17 ans en Coupe du monde, a réussi à “combiner” les repérages pendant ses entraînements de descente et une sûreté dans les courbes née de sa confiance en géant.La dernière épreuve de l’étape grisonne marquait aussi le retour à la vitesse de Mikaëla Shiffrin pour la première fois depuis sa lourde chute en janvier 2024 dans la descente de Cortina (entorse au genou gauche).Pour ce test en vue des JO-2026 sur cette même piste de Cortina, la championne aux 104 couronnes en Coupe du monde a manqué la toute dernière porte après une manche où elle accusait moins d’une seconde de retard, en s’élançant avec le dossard 31.C’était aussi la première fois qu’elle croisait sur une course Lindsey Vonn, l’autre légende américaine aux 83 succès, depuis le super-G des Mondiaux d’Are en février 2019: Shiffrin l’avait remporté et Vonn était sortie de piste, quelques jours avant de mettre fin à sa première carrière.Impériale en slalom avec trois succès en trois courses cette saison, Mikaela Shiffrin conserve néanmoins la tête du classement général avec 64 points d’avance sur Alice Robinson.

Affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande: 26 morts en une semaine

La Thaïlande et le Cambodge continuent à se battre dimanche à leur frontière, le conflit qui a fait au moins 26 morts depuis le 7 décembre entrant dans sa deuxième semaine après le démenti par Bangkok qu’un cessez-le-feu a été conclu comme l’affirmait Donald Trump.Un premier civil thaïlandais a été tué dimanche par des éclats …

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Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d’actualités

Augmentation générale “de 220 euros”, “taxe sur les retraits d’espèces” : les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d’actualités. A la clé : des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs, souvent sans états d’âme.Entre faits divers inventés et annonces “choc” sur le porte-monnaie, ces …

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Trump face au casse-tête des coûts d’assurance santé

Subventionner “Obamacare” malgré leur franche hostilité pour ce programme? Ou laisser les coûts d’assurance santé exploser pour des millions d’Américains? Donald Trump et les républicains font face à un dilemme cornélien qui expose leurs divisions et pourrait leur coûter cher aux législatives de mi-mandat en novembre prochain.Au coeur du débat, l’expiration fin décembre d’aides financières …

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