La mère accusée d’avoir empoisonné ses filles, décrite comme “mythomane”, nie en bloc
“N’importe quoi”: Maylis Daubon, jugée depuis lundi pour avoir empoisonné ses deux filles, dont l’une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a réfuté en bloc l’image de femme “mythomane” et “théâtrale” donnée par l’accusation.L’enquêteur de personnalité, qui l’a rencontrée en détention, a pointé devant la cour d’assises des Landes des émotions “surjouées” et un “manque de précisions” quant à son parcours professionnel, tout en évoquant la mère “dévouée” et “présente” dépeinte par l’entourage familial – à l’exception de son ex-mari.”Si je peux avoir un côté théâtral, c’est inconscient, je ne me vois pas le faire”, a répondu cette femme de 53 ans aux longs cheveux bruns, vêtue d’un chemisier et d’une veste grise.Dans le box des accusés, alors que les dépositions s’enchaînent, elle garde la tête baissée, regardant le sol.Interrogée sur les différents métiers – ingénieure nucléaire, professeure à la Sorbonne, diplomate ou casque bleu à Sarajevo – dont elle se serait vantée auprès de témoins variés, elle réfute toute mythomanie : “C’est tout simplement n’importe quoi, pourquoi me serais-je exposée à dire des âneries pareilles ? Ça n’a aucun sens”. Depuis sa mise en examen et son incarcération en janvier 2022, Maylis Daubon affirme que sa fille aînée, Enea, morte à l’âge de 18 ans, s’est suicidée.Le 13 novembre 2019 vers midi, la mère avait appelé les secours, alertée par la cadette – Luan – d’une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvrait dans son lit en état de mort respiratoire, la réanimait mais elle succombait six jours plus tard à l’hôpital.Les analyses du corps de la défunte ont révélé la présence de “l’équivalent de 50 à 75 cachets” de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur.Le rapport d’expertise a fait aussi apparaître 22 molécules différentes. Les mois précédents, Enea s’était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs.À l’ouverture des débats, Maylis Daubon avait de nouveau clamé son innocence, se disant “terrorisée” d’être accusée “de faits horribles pour une mère et pour une femme”, que “rien au monde” n’aurait pu lui faire commettre. Elle comparaît aussi, jusqu’au 3 décembre, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des deux filles, en soudoyant des codétenues à la maison d’arrêt de Pau.
Taxe sur les entreprises supprimée, fiscalité revue sur les holdings… Le Sénat retravaille le budget en commission
Refus de la surtaxe sur les entreprises, remodelage de la taxe sur les holdings patrimoniales… La partie “recettes” du budget de l’État a été passée au filtre de la droite sénatoriale lundi en commission, avec le vote de plusieurs mesures d’économies.Les sénateurs de la Commission des finances ont parcouru dans la matinée l’ensemble de cette première partie du projet de loi de finances pour 2026. Ils repartaient du texte initial du gouvernement, conséquence du rejet du budget en première lecture à l’Assemblée nationale.Cette réunion était surtout synonyme de tour de chauffe avant l’examen du texte dans l’hémicycle, prévu à partir de jeudi et jusqu’au vote solennel du 15 décembre. A ce stade, seul le rapporteur général Jean-François Husson (Les Républicains) a pu proposer des amendements.”La cible de déficit à 4,7 % du PIB doit être tenue. Je m’y attacherai”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse, promettant de donner “l’image d’une assemblée sérieuse, capable d’avoir des débats de fond et de trouver des points de convergence en évitant chamailleries et invectives”.Les commissaires aux Finances ont ainsi voté une restriction de la taxe sur les holdings familiales proposée par le gouvernement, pour que celle-ci ne se limite qu’aux “biens somptuaires”. Une version “proche” de celle votée à l’Assemblée nationale avant le rejet du texte, selon M. Husson.- Taxe augmentée sur les petits colis -La droite sénatoriale s’oppose par ailleurs à la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés, dont le gouvernement espérait récupérer quatre milliards d’euros en 2026.”Les entreprises françaises ne doivent pas être les victimes des errements budgétaires de l’État”, a insisté M. Husson.A ce stade, le Sénat ne s’est pas opposé au gel du barème de l’impôt sur le revenu, proposé par le gouvernement, qui conduirait 200.000 foyers supplémentaires à payer cet impôt, pour une recette de deux milliards d’euros. Mais le groupe Les Républicains a déposé un amendement en vue de la séance publique pour indexer sur l’inflation de première tranche d’impôt sur le revenu.La commission des Finances n’a pas proposé non plus de revenir sur la contribution différentielle visant les plus hauts revenus.Elle a en revanche proposé la suppression d’une nouvelle taxe sur les plastiques, et entend faire passer de 2 euros à 5 euros le montant d’une taxe sur les petits colis, soit environ 900 millions d’euros de recettes en plus pour l’État.Sur l’abattement de 10% dont bénéficient les retraités sur leur pension, la commission propose d’en abaisser le plafond, de 4.399 euros à 2.500 euros, là où le gouvernement entendait remplacer le dispositif par un abattement forfaitaire de 2.000 euros. Soit, selon le Sénat, un rendement supplémentaire de 700 millions d’euros.Le rapporteur général LR s’oppose par ailleurs à la hausse de la fiscalité sur les biocarburants B100 et E85, mesures qui avaient provoqué une levée de boucliers de la FNSEA, premier syndicat agricole.Sur l’énergie, un autre amendement a été adopté pour rapprocher la fiscalité appliquée à l’électricité à celle du gaz, qui aurait pour conséquence une diminution des factures d’électricité et une augmentation en contrepartie des factures de gaz.Le Sénat entend également réduire le crédit d’impôt pour les services à domicile (Cisap) pour 700 millions d’euros espérés. Et il compte bien diminuer l’effort demandé aux collectivités locales pour le limiter à deux milliards d’euros.Toutes ces propositions devront de nouveau être mises au vote dans l’hémicycle à partir de jeudi.
US tells EU to rethink tech rules to secure lower steel duties
The United States on Monday urged the European Union to rethink its approach to digital regulation if it wants a deal to lower painful US tariffs on the bloc’s steel exports.US Commerce Secretary Howard Lutnick and Trade Representative Jamieson Greer met the EU’s 27 trade ministers for the first high-level talks in Brussels since the transatlantic allies struck a tariff deal in July.Aimed at averting all-out trade war, the deal agreed on a 15-percent US levy for most EU exports — but both sides continue to push for more concessions.While the EU wants the US to lower its 50-percent duties on steel and aluminium, Washington is demanding Brussels rolls back green and digital rules it says harm US firms.Lutnick linked the two issues explicitly after the meeting, telling the EU to reconsider its approach on tech regulation in exchange for a deal to cut duties on Europe’s steel and aluminium exports.”Our suggestion is that the European Union and their trade ministers deeply consider trying to analyse their digital rules, try to come away with a balance,” he said alongside Greer and EU trade chief Maros Sefcovic.”If they can come up with that balanced approach, which I think they can, then we will together with them handle the steel and aluminium issues,” Lutnick said. He said such an approach would mean the EU could see “a trillion dollars of investment, and that would add a point and a half to European GDP”.- EU ‘not discriminatory’ -US President Donald Trump and his government have pushed back hard at the EU’s bolstered legal armoury against Big Tech.Trump in September threatened retaliatory tariffs in response to a massive 2.95-billion-euro ($3.4 billion) fine imposed on Google.Pushed afterwards on whether the EU’s digital rules are a red line, Sefcovic refused to comment.”We’ll be looking into the ways, how we can launch this process on the digital matters,” he told reporters.Sefcovic insisted the EU’s rules were “not discriminatory” or “aimed at American companies”.A spokesperson for the EU executive later stressed Europe’s “sovereign right to legislate”.”Our rules apply only within the EU. And they apply equally to all companies, regardless of their country of origin,” the European Commission spokesperson said.- EU steels itself -The top EU and US officials also discussed issues they are both facing including access to rare earths and chips — vital for the tech industry.”We didn’t only discuss bilateral issues, but also some of the challenges we are facing together: the overcapacity… China’s role in the global economy and other issues where we have to join forces,” said Danish Foreign Minister Lars Lokke Rasmussen, whose country holds the rotating EU presidency.The EU in October moved to double tariffs on foreign steel to shield the industry from a flood of cheap Chinese exports.Brussels hoped the proposal would then see the EU team up with Washington to tackle Chinese overcapacity, and Sefcovic had been pushing his US counterparts agree on steel import quotas.The EU wants a broader “metals alliance” with Washington to ring-fence their respective economies from Chinese overcapacity.Industry data shows China was responsible for more than half of the world’s steel production last year.The steel sector employs around 300,000 people in Europe, and nearly 100,000 jobs have been lost in the past 15 years, the industry says.
EU, Africa leaders talk trade and minerals in Angola summitMon, 24 Nov 2025 15:54:25 GMT
European and African leaders gathered in Angola Monday for a summit to deepen economic and security ties that also presented the chance for emergency talks on Ukraine.European Union chief Antonio Costa chaired an impromptu EU summit at a Luanda hotel in the morning, as Europe and Kyiv push to review a US proposal to end …
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Two-year S.African sit-in for reparations says still ignoredMon, 24 Nov 2025 15:45:19 GMT
Dozens of elderly people who have camped outside South Africa’s Constitutional Court for two years to demand reparations for their suffering under apartheid had hoped the just-ended G20 summit would bring attention to their plight.The group, many aged in their 70s, were among activists at a “People’s Summit” at Johannesburg’s Constitutional Hill that coincided with …
Huge crowds for Uganda’s Bobi Wine in capital city campaignMon, 24 Nov 2025 15:31:18 GMT
Bobi Wine, the main challenger to President Yoweri Museveni’s 40-year rule in Uganda, drew vast crowds as he brought his campaign to the capital Kampala on Monday ahead of January’s election. Wine, whose real name is Robert Kyagulanyi, is a 43-year-old singer turned politician who has become hugely popular among Ugandan young people but faces a …
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