‘At your service!’ Nasry Asfura becomes Honduran president-elect

It took longer than expected, but Nasry Asfura has gone from businessman to mayor to president-elect of Honduras, carrying the blessing of US President Donald Trump who has described him as a “friend of freedom.”Capping a career shadowed by corruption claims, but never prosecuted, the 67-year-old conservative ascended to the Central American country’s top job on his second attempt, having lost out to leftist Xiomara Castro in 2021.More than three weeks after the election, Asfura held his razor-thin edge and was declared the winner Wednesday over fellow conservative Salvador Nasralla, a 72-year-old TV star, by the plenary session of the national electoral council.Asfura rose to the top as the head of the right-wing National Party (PN), which was tainted by the US imprisonment of a former leader, Juan Orlando Hernandez, for drug trafficking.Hernandez, however, walked out of prison a free man in early December after receiving a pardon from Trump, who embraced Asfura as an ally in the fight against “narcocommunists.” “The only real friend of freedom in Honduras is Tito Asfura,” Trump had written on Truth Social, referring to the politician by his nickname. He added: “Tito and I can work together to fight the Narcocommunists, and bring needed aid to the people of Honduras” — one of Latin America’s most impoverished and violent countries.Asfura returned the PN to power, leaving the ruling leftist party out in the cold in a region where voters tired of hardship and crime have been punishing incumbent parties.- ‘Nothing to hide’ -Asfura, a former two-time mayor of the capital Tegucigalpa, ran a campaign with promises to “save democracy” from the left, which the Latin American right associates with authoritarian regimes in Cuba, Nicaragua and Venezuela.He claims to lead a “renewed” party and has denied links to Hernandez, though after Trump’s pardon, he expressed hope it would “bring hope and peace of mind to the family” of the former president.The son of Palestinian immigrants, Asfura was born on June 8, 1958, in Tegucigalpa.He studied civil engineering at the National University but dropped out to start what would become one of the country’s largest construction companies. Later, as mayor, he was credited with building bridges, tunnels, and other infrastructure to ease congestion in the city of over a million inhabitants.He was also accused of embezzling municipal funds, but the Supreme Court decided not to send the case to trial. Asfura was later mentioned in the 2021 “Pandora Papers” list of offshore companies used to evade taxes, but was never charged.”I owe nothing, I fear nothing. I have nothing to hide,” he once asserted.- ‘Work and more work’ -Grey-haired and mustachioed, Asfura is reputed to be a hard worker. He usually wears a light blue shirt, jeans, and dusty boots. In his speeches, he promises “work and more work” for Hondurans, to develop infrastructure, and to attract investments to generate employment. Those who know him say he is passionate about music and a man of few words but much action. He greets supporters who approach him with his trademark phrase: “At your service!”Asfura has described himself as “allergic” to smartphones, preferring to use a landline, and has not embraced social media campaigning.He is married to Lissette del Cid, with whom he has three daughters and three grandchildren.

CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon

Le Cameroun, sans aucune certitude avant le début du tournoi, a réussi son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en battant le Gabon 1-0, mercredi à Agadir, dans un match d’une grande intensité.Les Lions indomptables, arrivés au Maroc la tanière sens dessus-dessous, ont offert une démonstration, sans que cela ne se traduise au tableau d’affichage, et montré, malgré le chaos qui règne au sein de leur sélection, qu’il faudra compter avec eux lors de cette CAN-2025.Très vite après l’ouverture du score express de Karl Etta Eyong à la 6e minute, après une très longue vérification d’un hors-jeu potentiel, des “Eto’o, Eto’o” ont été entonnés dans les tribunes du Grand stade d’Agadir, acquises en majorité à la cause camerounaise.Les supporters des quintuples champions d’Afrique ont validé ainsi la stratégie et les choix tranchants du président de la Fédération, icône controversée au pays.- Homme de confiance -L’ex-meilleur joueur d’Afrique, fraîchement réélu, a profité de sa victoire pour pousser ses pions et faire fi des ordres de son ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, pour limoger, 20 jours avant le début du tournoi, son sélectionneur Marc Brys, dont il n’a jamais voulu, et le remplacer par son adjoint sans expérience, David Pagou (56 ans), un homme de confiance.Le conflit entre la Fédération et son ministère de tutelle pourrit la vie du foot camerounais depuis de longues années, et Samuel Eto’o peut remercier la prestation de ses joueurs qui a largement contribué à ce que la balance penche un peu plus de son côté.Lancés à l’assaut des buts de Loyce Mbaba, le gardien gabonais, les partenaires de Tolo Nouhou ont mis une folle intensité dans leur entame et pris à la gorge des Panthères totalement décontenancées par le rouleau compresseur que David Pagou avait imaginé.Eto’o peut également remercier le sélectionneur qu’il a choisi, venu avec l’envie de “tout donner” et qui n’a pas hésité à adopter un système de jeu très risqué, mais d’autant plus plaisant à regarder. Après une demi-heure de flottement, Cédric Moubamba, son homologue gabonais, a profité des cinq remplacements possibles pour siffler la fin de la récréation.A la 33e minute, il a adapté son système en sortant Eric Bocoum et Teddy Averlant et fait rentrer ses deux cadres, Mario Lemina et surtout Pierre-Emerick Aubameyang, blessé et qui s’était encore entrainé à part la veille de la rencontre mais indispensable pour remettre de l’ordre parmi les siens.- Prise de risque assumée -L’effet s’est immédiatement fait sentir, les débats s’équilibrant sans que le spectacle n’en pâtisse: côté camerounais, beaucoup d’erreurs individuelles ont amené des situations dangereuses gabonaises, toutes annihilées par une grosse solidarité défensive.Ces prises de risque assumées ont offert un nombre non moins important d’occasions franches devant le but des Panthères.Jamais attentistes, les deux équipes n’ont pas cessé de se livrer, offrant une prestation plus digne d’un match à élimination directe que d’une première rencontre de groupe.Pour les Lions indomptables, il était indispensable de gagner, comme tous les favoris du tournoi l’avaient fait avant eux.Sans aucune certitude au coup d’envoi, sans avoir levé toutes les interrogations qui les entourent, notamment quand l’adversité s’élèvera, ils ont imité les autres prétendants à la victoire finale. De là où ils partaient, c’est un premier pas important.

Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de “charité et d’espérance” face aux dérives d’une “économie faussée”.Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l’intérieur de la basilique.”La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J’admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d’être ici ce soir”, a-t-il lancé en anglais.Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d’actualité.”Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne”, a déclaré le pape.”Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance”, a-t-il ajouté.Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l’une des plus solennelles de l’année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.Fervent défenseur d’une paix “désarmée et désarmante”, le chef de l’Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d’un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que “la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve”.Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l’heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.

Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l’autoroute des Ultras de l’A64

“Tout le monde préfèrerait passer le réveillon en famille”: toujours mobilisés contre la politique gouvernementale de gestion de la dermatose bovine, les agriculteurs du barrage de Carbonne, au sud de Toulouse, ont passé le réveillon de Noël sur l’A64, avec en point d’orgue une messe célébrée sur l’autoroute.Au cours de la cérémonie, tenue sous une tonnelle de près de 40 mètres de longueur, au moins 300 personnes ont prié le “Seigneur de veiller sur nos agriculteurs”.De nombreux habitants des environs, dont le soutien est constant depuis l’installation du campement, le 12 décembre, sont venus encore une fois exprimer leur soutien aux agriculteurs.”On a reçu 20 douzaines d’huitres et ce matin des gens ont porté des bûches”, se réjouit Frédéric Meynard, céréalier et membre des Ultras de l’A64, association à l’origine du blocage de Carbonne (Haute-Garonne). Des boîtes de chocolat et des pots de miel sont venus s’ajouter aux kilos de vivres et de boissons stockés dans deux conteneurs, constamment pleins depuis le début du blocage.Déjà passé plusieurs fois sur le barrage en soutien, Fabrice Graglia regrette que le gouvernement n’écoute pas les revendications des agriculteurs. Il est venu s’assurer que les manifestants ne manquaient de rien pour le réveillon. “Je leur ai proposé du champagne pour qu’ils égayent un peu leur soirée”, confie cet agent SNCF de 49 ans, entouré de ses deux fils.”C’est un peu triste de les voir rester fêter Noël ici”, déplore Nathan Graglia, étudiant en informatique à Toulouse.- “Donner et recevoir” -Christophe Gimenez, un manageur dans les transports de 50 ans, est lui aussi venu plusieurs fois. Il souligne la solidarité qui règne sur le barrage: “Ici c’est convivial. Dans la vie, il faut savoir donner et recevoir. Vendredi et samedi, je suis venu faire des pizzas pour tout le monde et ce soir de Noël, je suis là aussi”, dit-il avec conviction.Comme lui, Joëlle, 76 ans, une retraitée de l’immobilier, est opposée à l’accord commercial avec le Mercosur car elle “aime manger de la bonne viande”.Reçus mardi soir par le préfet de Haute-Garonne, les Ultras de l’A64 ont décidé de poursuivre le mouvement, faute de “solutions” suffisantes apportées par l’Etat, notamment concernant la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) mais aussi les difficultés des céréaliers du département.”Tout le monde préfèrerait passer le réveillon en famille, a reconnu Frédéric Meynard.Sur le blocage, au même endroit que lors du mouvement agricole de janvier 2024, plusieurs sapins ont été décorés de boules et de guirlandes pour amener un peu d’esprit de Noël. L’un d’entre eux, garni de grenades lacrymogènes vides, vient aussi rappeler les affrontements entre les gendarmes et des agriculteurs tentant d’empêcher l’abattage de 207 vaches aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, il y a deux semaines, la veille de l’installation du barrage de Carbonne.A quelques mètres du pont, où plus d’une centaine de personnes présentes en début de soirée se réchauffent devant des braseros, plusieurs hommes s’affairent en cuisine, notamment en ouvrant des huitres, alors que, quelques mètres plus loin, des dindes et un sanglier à la broche sont presque cuits.L’affluence ne fait pas peur à Jean-Benoît Devic, éleveur et céréalier. “Depuis le début, on a dû faire manger 7.000 personnes sous le pont et ça se fait tout seul”, assure-t-il.Malgré l’arrivée du froid et des nuits plus rudes, le blocage ne sera pas levé tant que les revendications des agriculteurs ne seront pas “entendues et considérées”, prévient Frédéric Meynard.Un nouvel an sur l’autoroute ? “On ne l’espère pas, mais s’il faut en arriver là on le fera”.

Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l’autoroute des Ultras de l’A64

“Tout le monde préfèrerait passer le réveillon en famille”: toujours mobilisés contre la politique gouvernementale de gestion de la dermatose bovine, les agriculteurs du barrage de Carbonne, au sud de Toulouse, ont passé le réveillon de Noël sur l’A64, avec en point d’orgue une messe célébrée sur l’autoroute.Au cours de la cérémonie, tenue sous une tonnelle de près de 40 mètres de longueur, au moins 300 personnes ont prié le “Seigneur de veiller sur nos agriculteurs”.De nombreux habitants des environs, dont le soutien est constant depuis l’installation du campement, le 12 décembre, sont venus encore une fois exprimer leur soutien aux agriculteurs.”On a reçu 20 douzaines d’huitres et ce matin des gens ont porté des bûches”, se réjouit Frédéric Meynard, céréalier et membre des Ultras de l’A64, association à l’origine du blocage de Carbonne (Haute-Garonne). Des boîtes de chocolat et des pots de miel sont venus s’ajouter aux kilos de vivres et de boissons stockés dans deux conteneurs, constamment pleins depuis le début du blocage.Déjà passé plusieurs fois sur le barrage en soutien, Fabrice Graglia regrette que le gouvernement n’écoute pas les revendications des agriculteurs. Il est venu s’assurer que les manifestants ne manquaient de rien pour le réveillon. “Je leur ai proposé du champagne pour qu’ils égayent un peu leur soirée”, confie cet agent SNCF de 49 ans, entouré de ses deux fils.”C’est un peu triste de les voir rester fêter Noël ici”, déplore Nathan Graglia, étudiant en informatique à Toulouse.- “Donner et recevoir” -Christophe Gimenez, un manageur dans les transports de 50 ans, est lui aussi venu plusieurs fois. Il souligne la solidarité qui règne sur le barrage: “Ici c’est convivial. Dans la vie, il faut savoir donner et recevoir. Vendredi et samedi, je suis venu faire des pizzas pour tout le monde et ce soir de Noël, je suis là aussi”, dit-il avec conviction.Comme lui, Joëlle, 76 ans, une retraitée de l’immobilier, est opposée à l’accord commercial avec le Mercosur car elle “aime manger de la bonne viande”.Reçus mardi soir par le préfet de Haute-Garonne, les Ultras de l’A64 ont décidé de poursuivre le mouvement, faute de “solutions” suffisantes apportées par l’Etat, notamment concernant la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) mais aussi les difficultés des céréaliers du département.”Tout le monde préfèrerait passer le réveillon en famille, a reconnu Frédéric Meynard.Sur le blocage, au même endroit que lors du mouvement agricole de janvier 2024, plusieurs sapins ont été décorés de boules et de guirlandes pour amener un peu d’esprit de Noël. L’un d’entre eux, garni de grenades lacrymogènes vides, vient aussi rappeler les affrontements entre les gendarmes et des agriculteurs tentant d’empêcher l’abattage de 207 vaches aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, il y a deux semaines, la veille de l’installation du barrage de Carbonne.A quelques mètres du pont, où plus d’une centaine de personnes présentes en début de soirée se réchauffent devant des braseros, plusieurs hommes s’affairent en cuisine, notamment en ouvrant des huitres, alors que, quelques mètres plus loin, des dindes et un sanglier à la broche sont presque cuits.L’affluence ne fait pas peur à Jean-Benoît Devic, éleveur et céréalier. “Depuis le début, on a dû faire manger 7.000 personnes sous le pont et ça se fait tout seul”, assure-t-il.Malgré l’arrivée du froid et des nuits plus rudes, le blocage ne sera pas levé tant que les revendications des agriculteurs ne seront pas “entendues et considérées”, prévient Frédéric Meynard.Un nouvel an sur l’autoroute ? “On ne l’espère pas, mais s’il faut en arriver là on le fera”.

Cyberattaque contre La Poste: la situation s’améliore à la veille de Noël, 2 millions de colis livrés mercredi

La cyberattaque, revendiquée par des hackers prorusses, qui a touché La Poste à quelques jours de Noël, est toujours en cours mercredi, sous une forme “fluctuante” et a “perdu en intensité”, selon l’opérateur postal qui a pu distribuer 5,5 millions de colis depuis lundi.”Le site internet laposte.fr particulièrement touché par l’attaque est de nouveau accessible …

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