Nouvel an: opération “gare aux pétards” pour les adolescents alsaciens

Le policier affiche au tableau la photo d’une main à laquelle il manque une phalange. “Qu’est-ce qui a pu se passer?”, demande-t-il à une trentaine de collégiens réunis pour évoquer les dangers des pétards, une plaie en Alsace à chaque Nouvel an.Quelques doigts se lèvent dans cette classe du collège Vauban de Strasbourg, avec la réponse: cette main a été mutilée par un pétard, car il n’a pas été lancé à temps. L’occasion de rappeler qu’on “ne tient jamais son pétard en main, on le laisse à terre”. Ce lundi de décembre, le policier Christophe Christmann intervient devant plusieurs classes de sixième. Objectif: sensibiliser les jeunes du Bas-Rhin avant la nuit de la Saint-Sylvestre, où pétards et fusées exploseront en ville comme en campagne.Les pétards du Nouvel an sont dans ce département une tradition bien installée, comme dans l’Allemagne voisine. Ces artifices, bien plus accessibles outre-Rhin, attirent chaque année les amateurs français, bien qu’il soit interdit de les importer dans l’Hexagone.”On a intercepté un gros envoi d’articles pyrotechniques commandés en Allemagne. On est très vigilants” vis-à-vis de plateformes comme FedEx et Amazon, a indiqué début décembre le préfet du Bas-Rhin, Amaury de Saint-Quentin.A la veille de Noël, les douanes ont dit constater en Alsace une nette augmentation des importations illégales d’engins pyrotechniques, 80% des colis saisis provenant de Pologne.C’est bien en France que Naël, Strasbourgeois de 11 ans, se fournit. L’élève dit être un aficionado depuis l’âge de six ans: “J’en fais péter avec des copains plus âgés, des oncles, mes grands-parents…”, énumère-t-il. “J’ai toujours fait attention”, insiste-t-il, montrant des mains encore intactes. – Catégories -“L’idée, c’est qu’ils comprennent ce qu’ils risquent au niveau des dégâts, des blessures et de la loi”, explique à l’AFP Christophe Christmann.Organisées depuis cinq ans, les interventions de la police devant les élèves, d’abord pour les classes de 4e, concernent désormais les 6e, car “il y a déjà dans les collèges un usage avéré des pétards”, détaille-t-il.Pour Tia, 12 ans, les pétards du Nouvel an sont source d’anxiété. “Le 31, je m’enferme chez moi”, confie-t-elle. La présentation a fait son effet: les images lui ont fait peur et appris que les brûlures n’étaient pas le seul risque. Autre nouvel acquis pour la plupart des élèves: les quatre catégories d’explosifs, classés selon leur quantité de poudre. Seuls les plus petits, de catégorie 1, sont autorisés aux mineurs à partir de 12 ans. Les jeunes utilisent cependant couramment les catégories 2 et 3. Celles-ci seront d’ailleurs bientôt interdites pour tous – comme la catégorie 4 -, avertit le général Gwendal Durand, chef de la gendarmerie du Bas-Rhin.- “Langage de jeunes” -Cette année, les gendarmes ont innové en matière de prévention: ils se sont appuyés sur les travaux de 20 lycéens de seconde, venus en stage dans leurs rangs en juin. “On leur a demandé (…) de sensibiliser avec un langage de jeunes qui parlent aux jeunes”, raconte le général.Les élèves ont conçu des visuels imprimés sur 80.000 sachets pour médicaments ou baguette de pain. On y lit: “Un pétard éclaté, tout peut déraper” ou “Faire que les pétards n’explosent pas les fêtards”. Ils ont également monté deux vidéos destinées aux réseaux sociaux. L’une reprend les codes de la série “Bref”. “C’était une tendance en juin. Comme ça, quand on la voit passer dans notre feed, ça va plus nous pousser à regarder”, explique Emma, lycéenne à Strasbourg. “On est plutôt fières du résultat”, se félicite Clara, en classe de seconde à Illkirch. Tia compte aussi faire de la prévention auprès de ses aînés, mais sans illusion: “ils ne m’écouteront pas”, redoute-t-elle.Le 31 décembre au soir, les moins de 16 ans seront par ailleurs sous le coup d’un couvre-feu de 21 heures à 6 heures à Strasbourg et six communes limitrophes de proche banlieue.L’an dernier, six blessés avaient été déplorés la nuit du Nouvel an en Alsace, dont une fillette de deux ans, touchée accidentellement par le tir d’une fusée.Le dernier accident mortel dans le Bas-Rhin remonte à 2020, lorsqu’un mortier avait tué un homme de 27 ans, mort la tête arrachée à Haguenau.

Du charbon à la biomasse, la lente et laborieuse mue de la centrale de Gardanne

Après des années de soubresauts, l’imposante cheminée de 297 mètres, la plus haute de France, de la Centrale thermique de Provence s’est récemment remise à fumer. Un signe d’espoir pour l’entreprise obligée de tourner définitivement la page du charbon au profit de la biomasse.Un procédé qui, en brûlant du bois pour produire de l’énergie, suscite toutefois les critiques d’associations environnementales, inquiètes que les forêts locales ne soient dévorées sous couvert de production “d’électricité renouvelable”. “La seule centrale de charbon entièrement reconvertie en biomasse en Europe, c’est nous!”, se félicite auprès de l’AFP Camille Jaffrelo, chargée de communication de GazelEnergie, filiale du groupe EPH de l’homme d’affaire tchèque Daniel Kretinsky, propriétaire depuis 2019 du site.”Passer du charbon à la biomasse n’a pas été évident. S’y ajoute la crise énergétique. Il nous a fallu presque 10 ans de tâtonnement pour nous lancer enfin”, poursuit-elle.Car le redémarrage fin 2025 de la centrale, passée d’une capacité charbon de 600 MW à une tranche biomasse de 150 MW de production, de quoi alimenter quelque 125.000 foyers, soit deux fois la ville voisine d’Aix-en-Provence, intervient après des années de turbulences.Promesse de campagne du candidat Macron, les quatre dernières centrales thermiques françaises alimentées au charbon, énergie fossile considérée comme une menace majeure pour le climat, devaient fermer d’ici 2022. Cette annonce, même si elle était attendue, avait constitué un choc pour la centrale de Gardanne, créée en 1953 et pourvoyeuse de centaines d’emplois locaux directs et indirects, notamment pour cette ville de 21.000 habitants déjà traumatisée par la fermeture des mines de lignite en 2003.Dès le rachat de l’usine, GazelEnergie avait lancé une importante restructuration avec 98 suppressions de postes sur 180.Un important conflit social s’était alors déclenché, plongeant la centrale en arrêt prolongé jusqu’en 2022. Les pertes accumulées sont estimées à 650 millions, selon sa direction. – “Entreprise subventionnée” -En parallèle, une longue bataille juridique avait été entamée en 2013 par plusieurs associations, dont France Nature Environnement (FNE) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), contestant l’arrêté d’exploitation de la centrale qui menacerait les forêts, “dilapiderait l’argent public” et aux rendements “désastreux”.Forcée par le Conseil d’Etat en 2023 à prendre en compte les effets de l’approvisionnement en bois sur les massifs forestiers locaux, l’entreprise a dû revoir son plan d’approvisionnement.Celui-ci prévoit désormais l’utilisation de 450.000 tonnes de bois par an dont: 60.000 tonnes de “bois de fin de vie” ou “déchet” (meubles, palettes…), 150.000 tonnes de bois étranger (Espagne, Italie mais aussi Brésil, même si l’entreprise assure vouloir l’arrêter “début 2026” pour des raisons d’image) et surtout 240.000 tonnes de bois local dans un rayon de 240 kilomètres (Paca, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes).Ces “prélèvements” dans les forêts locales “participent à la sylviculture qui permet de se prémunir des incendies”, avance Gilles Martinez, responsable de l’approvisionnement en bois de la centrale. Et d’assurer: “on ne va pas en forêt chercher du bois mais on attend qu’il sorte, sachant qu’on est en bout de chaîne après la construction et l’industrie pour le récupérer”.Une enquête publique couvrant 324 communes et 16 départements a suivi au printemps 2025, avant l’arrêté préfectoral du 20 novembre validant ce plan mais assorti de prescriptions complémentaires. Parmi celles-ci figure notamment l’exclusion des prélèvements en zones Natura 2000, afin de protéger ces espaces sensibles, ou encore une limitation des prélèvements d’eau et rejets dans le Canal de Provence.”Ces restrictions ne vont pas assez loin” car elles n’empêchent pas les prélèvements en zone Natura 2000 dans d’autres pays européens, regrette Aurélien Nicolle Romieu, chargé de mission climat-énergie à la FNE Paca.Les associations et certains acteurs du secteur estiment également “très avantageux” pour GazelEnergie le renouvellement fin 2024 du contrat de rachat de l’énergie par l’État: 800 millions d’euros sur 8 ans pour produire annuellement 4.000 heures.”Un scandale” pour FNE qui s’insurge “d’une entreprise subventionnée par l’argent public, sans transparence” du contrat. Et Aurélien Nicolle Romieu de cingler: “si la centrale fonctionne à plein régime, le prix de rachat par l’Etat du mégawattheure serait deux fois plus cher que pour l’éolien!”.

Myanmar’s military junta chief offers lesson in democracy

Myanmar’s junta chief Min Aung Hlaing offered his country advice on civic participation as he voted in a general election on Sunday after five years of military rule and civil war.The diminutive general was top of the voter list at the Zeyathiri polling station, set up at his official compound in the sprawling but sparsely populated capital Naypyidaw.A steady stream of generals, officers and government officials arrived at the gold-draped hall to cast their ballots.Most wore civilian clothes, including Min Aung Hlaing, whose military rank is Senior General, while their wives were in formal dress. “People should vote,” the 69-year-old told assembled reporters. “If they don’t vote, I will have to say they don’t completely understand what democracy really is.”Analysts say he could transition to president after the poll, or remain as armed forces chief and be the power behind an ostensibly civilian throne. Either way would effectively prolong military rule.He declined to be drawn on Sunday, describing himself as a “public servant and head of the military”, not the leader of a political party.”I can’t just go and ask to be the president,” he said.The pro-military Union Solidarity and Development Party (USDP) is universally expected to emerge from the election as the largest parliamentary grouping.Jailed Nobel laureate Aung San Suu Kyi’s National League for Democracy, which thrashed the USDP at the last poll in 2020, has been dissolved and is not taking part.- ‘Free and fair’ -Min Aung Hlaing’s 2021 coup ended a decade-long democratic thaw and plunged the country into civil war.Rights monitors have accused the military of crushing dissent and waging war against rebels challenging their authority with no regard for civilian casualties.Min Aung Hlaing reiterated his allegations, which have been denied by international monitors, that Aung San Suu Kyi’s victory last time was due to widespread voter fraud.”It was not something we could let off,” he said. “That is why it got us all here. I want you all to wait and see today.”And he insisted Sunday’s polls were “free and fair”, adding that people “can vote for whoever they like”.The Asian Network for Free Elections has said that 90 percent of the seats in 2020 went to organisations that do not appear on Sunday’s ballots.However, junta spokesman Zaw Min Tun said at the same polling station as Min Aung Hlaing: “This election is being held for the people of Myanmar.””It is about rebuilding the democratic system that the people of Myanmar want.”

Birmanie: les élections de la junte débutent après cinq ans de guerre civile

Des élections législatives, largement restreintes et critiquées à l’international, ont débuté dimanche en Birmanie à l’initiative de la junte au pouvoir, qui les présente comme un retour à la démocratie, près de cinq ans après avoir renversé le gouvernement et déclenché une guerre civile.L’élection est “libre et équitable”, a assuré le chef de la junte, Min Aung Hlaing, après avoir voté de bonne heure dans la capitale administrative du pays, Naypyidaw. “Elle est organisée par l’armée, nous ne pouvons pas laisser ternir notre nom.”L’ancienne dirigeante et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi est pourtant toujours emprisonnée et son parti a été dissous après le coup d’Etat militaire de février 2021, qui a refermé la parenthèse démocratique dans le pays.De nombreux pays occidentaux et défenseurs des droits humains ont condamné ce scrutin, échelonné sur un mois, dénonçant notamment la répression de tout semblant d’opposition. “Il est essentiel que l’avenir de la Birmanie soit déterminé par un processus libre, équitable, inclusif et crédible, qui reflète la volonté de son peuple”, a commenté dans un communiqué le bureau birman de l’ONU.Le Parti de l’union, de la solidarité et du développement (USDP), favorable aux militaires, devrait arriver largement en tête, ce que les critiques considèrent comme un moyen détourné de pérenniser le régime militaire.- “De mon plein gré” -Peuplée d’environ 50 millions d’habitants, la Birmanie est déchirée par une guerre civile et les élections ne se tiendront pas dans les larges zones tenues par les rebelles.”Cette élection ne changera pas la situation politique du pays”, a estimé Hman Thit, 23 ans, depuis l’une de ces zones dans l’Etat Shan. “Les frappes aériennes et les atrocités continueront”.La première des trois phases du scrutin s’est tout de même ouverte dimanche à 06H00 (23H30 GMT samedi), notamment à Rangoun, Mandalay et Naypyidaw, des villes aux mains du pouvoir.”L’élection est très importante et apportera le meilleur au pays”, a dit à l’AFP Bo Saw, le premier électeur à se présenter à l’aube dans un bureau du quartier de Kamayut à Rangoun, près de la maison d’Aung San Suu Kyi.Dans le canton de Zabuthiri, près de la capitale, Thida Hlaing, une femme au foyer de 56 ans, a fait la queue en matinée avec trois membres de sa famille pour “accomplir (son) devoir” de citoyenne.”Je suis venue de mon plein gré”, a-t-elle racontée, fière de montrer son auriculaire taché d’encre, avec lequel elle a apposé son empreinte au moment de voter. “Ce que je veux, c’est un pays pacifique et stable”.- Prison -L’armée dirige la Birmanie depuis son indépendance en 1948, en dehors d’un interlude démocratique entre 2011 et 2021, qui avait suscité une vague de réformes et d’optimisme pour l’avenir du pays d’Asie du Sud-Est.Mais quand la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi a largement devancé les candidats proches des militaires aux élections de 2020, le général Min Aung Hlaing s’est emparé du pouvoir, invoquant une fraude électorale généralisée.Agée de 80 ans, Aung San Suu Kyi purge une peine de 27 ans de prison pour plusieurs condamnations allant de la corruption à la violation de règles anti-Covid.”Je ne pense pas qu’elle considérerait ces élections comme significatives, pas du tout”, a déclaré son fils, Kim Aris, depuis la Grande-Bretagne. Selon le Réseau asiatique pour des élections libres, les noms des partis qui avaient remporté 90% des sièges lors des dernières élections ne figurent pas cette fois sur les bulletins de vote après avoir été dissous par la junte.La deuxième phase du scrutin, qui ne pourra pas se tenir dans environ une circonscription sur cinq de la chambre basse, doit avoir lieu dans deux semaines, avant une troisième et dernière phase le 25 janvier.

Touadera on path to third presidential term as Central African Republic votesSun, 28 Dec 2025 06:41:42 GMT

The Central African Republic held elections Sunday, with Faustin-Archange Touadera widely tipped to remain president after a campaign in which he boasted of steadying a nation long plagued by conflict.Some 2.3 million people are eligible to choose the country’s president and legislators, as well as municipal and regional representatives.About 30 people waited to cast votes …

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Zelensky looks to close out Ukraine peace deal at Trump meet

Ukrainian President Volodymyr Zelensky will sit down Sunday with Donald Trump and seek to secure the US president’s stamp of approval for a new proposal to end the nearly four-year conflict with Russia.The 20-point plan, which emerged from weeks of intense US-Ukraine negotiations, lacks Moscow’s approval, and the face-to-face in Florida comes in the wake of a massive Russian missile and drone attack on Kyiv.The meeting, to be hosted by Trump at his opulent Mar-a-Lago residence at 1:00 pm (1800 GMT) Sunday according to the White House, will be the pair’s first in-person encounter since October, when the US president refused to grant Zelensky’s request for long-range Tomahawk missiles.During a stopover in Canada on Saturday, Zelensky said he hoped the talks would be “very constructive” and said Russian leader Vladimir Putin had shown his hand with the latest assault on the Ukrainian capital.”This attack is again, Russia’s answer on our peace efforts. And this really showed that Putin doesn’t want peace,” he said.- Europeans vow support -While in Canada, Zelensky held a conference call with European leaders who, according to German Chancellor Friedrich Merz, pledged their full support for his peace efforts.Russia has accused Ukraine and its European backers of trying to “torpedo” a previous US-brokered plan to stop the fighting.EU chiefs Ursula von der Leyen and Antonio Costa, who participated in the conference call, said the European Union’s backing for Ukraine would never falter and vowed to maintain pressure on the Kremlin to come to terms.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov told state news agency TASS that Moscow would continue its “engagement with American negotiators” but criticized Europeans saying: “After the change of administration in the US, Europe and the European Union have become the main obstacle to peace.””They are making no secret of their plans to prepare for war with Russia,” Lavrov added.”The ambitions (of European politicians) are literally blinding them: not only do they not care about Ukrainians, but they also don’t seem to care about their own population.”Trump has so far been non-committal on the new peace proposal.Zelensky “doesn’t have anything until I approve it,” the president said in an interview with Politico on Friday. “So we’ll see what he’s got.”The talks will address a plan that would stop the war along its current front lines and could require Ukraine to pull back troops from the east, allowing the creation of demilitarized buffer zones.As such, it contains Kyiv’s most explicit acknowledgement yet of possible territorial concessions.But is does not envisage Ukraine withdrawing from the 20 percent of the eastern Donetsk region that it still controls — Russia’s main territorial demand.Trump has made ending the Ukraine and Gaza wars the centerpiece of his self-proclaimed second term as a “president of peace.” But the Ukraine war has, by his own admission, proved far harder than he expected, and the president has repeatedly voiced his frustration with both sides for failing to secure a truce.- Security guarantees -In Canada, Zelensky told reporters that security guarantees would be a key focus of the talks in Florida.”Security guarantees must be simultaneous with the end of the war, because we must be confident that Russia will not start aggression again,” he stressed.”We need strong security guarantees. We will discuss this and we will discuss the terms.”Ukraine insists it needs more European and US support in terms of funding and weaponry — especially drones.Canadian Prime Minister Mark Carney, who met with Zelensky during his stopover on Saturday, announced CAN$2.5 billion (US$1.82 billion) in fresh economic assistance to help Ukraine rebuild once the war ends.The latest Russian attack, which saw 500 drones and 40 missiles pummel the Ukrainian capital and its infrastructure, knocked out power and heating to hundreds of thousands of Kyiv region residents during freezing temperatures.Just south of the capital, Kherson city military administration said Russia launched an attack that left part of the city without electricity.

Les Ivoiriens ont voté aux législatives, faible participation

Les Ivoiriens ont voté samedi pour des législatives marqués par une faible participation et ponctuées par des “échauffourées” qualifiées de mineures par les autorités.Selon des chiffres provisoires publiés dans la nuit par la Commission électorale indépendante (CEI), la participation s’est élevée à 32,34% pour ce scrutin boycotté par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.Le taux …

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