Trump hosts Rwanda, DR Congo accord signing even as violence ragesThu, 04 Dec 2025 17:07:37 GMT

President Donald Trump hosted the leaders of Rwanda and the Democratic Republic of Congo on Thursday to sign a deal that the US leader has hailed as his latest peace triumph despite ongoing violence on the ground.Trump welcomed Paul Kagame, the longtime president of Rwanda, whose allies have taken a decisive edge on the ground …

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Pétrole, armement et diplomatie : Poutine en Inde pour une coopération dont l’étendue est “immense”

Vladimir Poutine est arrivé jeudi en ami en Inde, avec laquelle il juge “immense” l’étendue de la coopération, dans le contexte des sanctions douanières imposées à ce pays par Donald Trump en représailles à ses achats de pétrole russe en pleine invasion de l’Ukraine.Le chef de l’Etat russe, qui ne s’était plus rendu à New Delhi depuis 2021, l’année ayant précédé le déclenchement de l’offensive militaire qu’il a ordonnée sur le sol ukrainien, a été accueilli à l’aéroport de la capitale indienne par le Premier ministre Narendra Modi. Dans la soirée, il devait dîner en privé avec lui, en préambule à leurs entretiens officiels vendredi.Vladimir Poutine, qui est accompagné de son ministre de la Défense, Andreï Belooussov – la question d’éventuels accords sur des avions de chasse et des systèmes de défense antiaérienne devant en principe être abordée -, a déclaré être “très heureux” de revoir son “ami” Narendra Modi, dans un entretien accordé à India Today avant son départ. “L’étendue de notre coopération avec l’Inde est immense”, a-t-il insisté, citant la construction navale et l’industrie aéronautique, l’énergie nucléaire et l’exploration spatiale. Le chef du gouvernement indien s’est de son côté dit “ravi d’accueillir mon ami, le président Poutine”. “Je me réjouis de nos échanges ce soir et demain”, a écrit M. Modi sur X. “L’amitié indo-russe est une amitié éprouvée par le temps qui a grandement profité à nos peuples”, a-t-il ajouté, publiant une photo d’eux deux prise dans la voiture qui les transportait.Voici les principaux sujets au menu de leurs discussions :PétroleL’Inde est l’un des principaux importateurs de pétrole russe, à rebours des Occidentaux qui ont pris des mesures de rétorsion dans ce domaine à cause de la guerre en Ukraine.En 2024, la Russie a livré aux raffineries indiennes 36% du brut qu’elles utilisent, selon la plateforme d’informations commerciales Kpler.L’Inde, qui importe 85% de l’or noir qu’elle consomme, y a trouvé moyen de remplir ses cuves à bon prix. Mais les Etats-Unis l’ont punie en août d’une surtaxe de 50% sur ses exportations au motif que ces achats financent l’effort de guerre russe en Ukraine.Donald Trump a assuré que Narendra Modi lui avait promis de renoncer au pétrole russe, en pleine tractations commerciales entre leurs deux pays.New Delhi ne l’a pas confirmé. Mais les statistiques récentes montrent que les livraisons de brut par la Russie aux Indiens ont baissé.”Nous n’avons aucun doute quant au fait que ces échanges bénéficient largement à l’Inde et sont avantageux pour les deux parties”, a noté avant le voyage du président russe son porte-parole, Dmitri Peskov.”Il y aura peut-être une réduction des achats d’énergie (indiens) sous pression américaine mais le lien sera maintenu car les deux pays ont besoin sur le plan stratégique l’un de l’autre”, a déclaré à l’AFP Nandan Unnikrishnan, du centre de réflexion Observer Research Foundation, proche du gouvernement indien.DéfenseMême si l’Inde s’est récemment tournée vers d’autres fournisseurs – dont la France – et privilégie les équipements nationaux, la Russie reste une de ses principales sources d’approvisionnement en matériels militaires.Selon l’Institut international pour la recherche sur la paix (SIPRI) de Stockholm, la part des équipements russes dans l’arsenal indien a reculé de 76% sur la période 2009-2013 à 36% en 2019-2023.Tirant les enseignements de la confrontation militaire avec le Pakistan en mai, New Delhi a manifesté son intérêt pour l’achat de nouveaux missiles sol-air russes de type S-400.”Il ne fait aucun doute que ce sujet sera évoqué pendant la visite”, a affirmé M. Peskov.La presse indienne a par ailleurs souligné l’intérêt de l’armée indienne pour le chasseur russe de 5e génération Su-57.CommerceLa Russie est le quatrième partenaire commercial de l’Inde avec des échanges bilatéraux d’un montant de 68,7 milliards de dollars – un record – sur l’année 2024-25, d’après les statistiques officielles.Mais leurs relations restent très déséquilibrées. Plus de 90% de cette somme – 63,8 milliards de dollars – provient des importations indiennes, pour l’essentiel d’hydrocarbures. En retour, l’Inde vend à la Russie des machines-outils et des médicaments pour l’essentiel.”Nous voulons diversifier nos échanges et faire en sorte de les rééquilibrer”, a fait savoir un diplomate indien de haut rang s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Notre volonté est de maintenir et même d’accroître le volume de nos échanges bilatéraux”, a pour sa part lancé Dmitri Peskov, “sans laisser qui que ce soit d’autre s’en mêler”.DiplomatieLe même diplomate indien a estimé que les relations de son pays avec Moscou étaient “les plus stables des temps modernes”.Jusqu’à ce jour, l’Inde a évité d’ouvertement condamner l’invasion russe de l’Ukraine, tout en réussissant à maintenir ses liens avec l’Europe et les Etats-Unis.Narendra Modi a rarement haussé le ton vis-à-vis de Vladimir Poutine sur ce thème, sauf en 2022 au cours d’une rencontre en Ouzbékistan, quand il avait exigé la fin de la guerre “le plus vite possible”.Il a depuis répété à de multiples reprises son attachement à un ordre mondial “multipolaire” et résisté aux injonctions occidentales à s’éloigner de la Russie.

European leaders in phone call voiced distrust of US over Ukraine: report

European leaders in a conference call this week voiced distrust of US efforts to negotiate an end to Russia’s war in Ukraine, according to German news weekly Der Spiegel, which said it had obtained written notes on the call.German Chancellor Friedrich Merz and French President Emmanuel Macron had expressed scepticism in the call Monday with Ukraine’s President Volodymyr Zelensky and others that US negotiators would safeguard Kyiv’s interests, the report said.The magazine quoted Macron as saying during the call that “there is a chance that the US will betray Ukraine on territory without clarity on security guarantees”.An Elysee source told AFP the reported quote did not match the French presidency’s own record of the call.”The president has publicly stated his position on the ongoing negotiations between Russia and the United States, which is no different in private,” the source added.According to the report, Merz warned Zelensky to be “very careful in the coming days” and added that “they are playing games with both you and us”.The German chancellery told AFP: “We cannot comment on individual media reports. Furthermore, we cannot, as a matter of principle, report on confidential conversations.”Zelensky’s communications adviser Dmytro Lytvyn, asked about the Der Spiegel report by AFP, said: “We do not comment on provocations.”- ‘Protect’ Zelensky -According to the magazine, Finland’s President Alexander Stubb expressed distrust of US President Donald Trump’s envoy Steve Witkoff and son-in-law Jared Kushner, who went to the Kremlin for talks earlier this week.”We cannot leave Ukraine and Volodymyr alone with these guys,” Stubb said, Der Spiegel reported. His office told AFP: “We do not comment on confidential discussions held by the President of the Republic.”NATO chief Mark Rutte said in the call that “we must protect Volodymyr”, Der Spiegel said, citing what it said were notes on the call, not a verbatim transcript, without naming the author of the notes.A NATO official said: “As a general rule, we do not comment on leaks. As for the Secretary General’s stance on the ongoing work to end the war against Ukraine, he has been clear in his support for the efforts led by President Trump and his team.”Washington last month put forward an initial 28-point proposal to halt the war in Ukraine, drafted without input from Ukraine’s European allies and criticised as too close a reflection of Moscow’s maximalist demands on Ukrainian territory.A flurry of diplomacy followed, with US and Ukrainian negotiators holding talks in Geneva and Florida before Witkoff and Kushner headed to Moscow on Tuesday.Der Spiegel said two unnamed participants in the call on Monday had confirmed that the notes accurately reflected the content of the conversation.They would not, howevever, confirm the quotes word for word as the leaders’ conservation was confidential.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Bassins industriels: risque accru de problèmes respiratoires pour les riverains

Les personnes habitant près d’un bassin industriel semblent avoir plus de risque de développer des problèmes respiratoires, notamment de l’asthme chez les enfants, avance jeudi une étude de l’agence française de santé publique.Il existe “un sur-risque d’asthme de l’enfant et de morbidité respiratoire chronique chez les adultes de 40 ans ou plus dans les communes situées à proximité d’un grand bassin industriel par rapport aux communes éloignées de tout type d’industrie”, résume dans un communiqué Santé publique France (SpF), à l’occasion de la publication de la première menée en France sur le sujet.La littérature scientifique internationale met déjà en évidence que vivre près de bassins industriels, c’est-à-dire des zones regroupant plusieurs sites industriels, favorise l’apparition de certains problèmes de santé, en premier lieu respiratoires.Pour mener son étude, SpF a cartographié des communes françaises à l’aide de plusieurs types d’indicateurs. L’un d’eux mesure la proximité directe avec un bassin industriel, mais d’autres vont plus dans le détail en évaluant l’exposition à divers polluants.Ces informations ont ensuite été croisées avec des données sur l’état de santé des habitants des différentes communes.Ils concluent qu'”une part des résultats (sont) en faveur d’un lien” entre la proximité industrielle et la santé des riverains.L’agence de santé publique appelle toutefois à la prudence dans l’analyse de ces résultats, soulignant qu’ils sont “différents selon les sources de données utilisées et les indicateurs considérés”.Elle conclut à la nécessité d’élaborer de meilleurs indicateurs quant à l’exposition des habitants aux sites industriels afin de mener des études plus complètes et une surveillance plus approfondie des risques encourus en complément d'”actions de protection des populations riveraines de sites industriels, notamment via la réglementation et le contrôle des émissions industrielles”.