“Un accord ou nous vous laissons tomber”: comment tout a dérapé entre Trump et Zelensky

Le vice-président JD Vance allume la mèche, Donald Trump embraie et s’emporte, Volodymyr Zelensky peine à en placer une: la visite du président ukrainien à la Maison Blanche a tourné vendredi à l’empoignade.Tout n’avait pourtant pas si mal commencé.Le président américain, qui n’a de cesse de vanter sa proximité avec son homologue russe Vladimir Poutine, sort à la rencontre du chef d’Etat ukrainien, lui serre la main avant de l’entraîner à l’intérieur.Il fait même une blague sur la désormais célèbre tenue aux accents militaires de son invité: “Il s’est fait très élégant”, lance aux journalistes Donald Trump, qui est lui, bien sûr, en costume et cravate.Dans le Bureau ovale, devant la presse, le président ukrainien explique un peu plus tard qu’il remettra un costume de ville une fois la guerre finie, et Donald Trump lance même: “J’aime bien sa tenue”.Le président américain appelle l’Ukraine à accepter “des compromis”. Volodymyr Zelensky plaide à l’inverse pour ne faire aucune concession au président russe, ce “tueur”, montre des photos du conflit destinées à émouvoir son hôte. Jusque-là, une certaine tension mais sans débordement.- “Propagande” -Puis le ton monte, d’un coup. Et ce n’est pas le fait de Donald Trump mais de JD Vance, assis sur un canapé, et qui a récemment sidéré l’Europe avec un discours d’une dureté inédite à Munich (Allemagne).Le vice-président appelle à miser sur la “diplomatie” pour mettre fin à la guerre déclenchée il y a trois ans par l’invasion de la Russie.Volodymyr Zelensky, aussi calmement qu’il le peut, exprime son désaccord et fait valoir que Vladimir Poutine, après avoir annexé la Crimée en 2014, n’avait ensuite jamais tenu parole concernant l’Ukraine.L’exposé hérisse JD Vance. Il accuse le président ukrainien de “manquer de respect” à Washington.Puis le vice-président, froidement, reproche à Volodymyr Zelensky de “forcer des conscrits” à aller se battre.Le chef d’Etat ukrainien se tend. “Avez-vous déjà été en Ukraine?”, demande-t-il. JD Vance réplique qu’il ne fera certainement pas une visite “de propagande”.Volodymyr Zelensky, bousculé, essaie de se défendre. Il prédit que les Etats-Unis, bien que séparés de l’Europe par un océan, finiront bien par “sentir” les effets de la guerre.Et c’est là que Donald Trump s’emporte. “Ne nous dites pas ce que nous allons sentir”, lance-t-il.Le chef d’Etat de la première puissance mondiale gesticule, sa voix ne cesse de gonfler. Volodymyr Zelensky se tient raide dans son fauteuil, pieds plantés dans le sol, les bras croisés. A un moment il se détourne brièvement, l’air incrédule, comme s’il cherchait à se contenir.- “Un grand moment de télévision” -Sur le visage de l’ambassadrice ukrainienne aux Etats-Unis, la consternation gagne. On la voit baisser la tête et porter la main à ses yeux.”Vous vous êtes mis dans une très mauvaise position. Vous n’avez pas les cartes en main (…). Vous jouez avec la troisième guerre mondiale et ce que vous faites est très irrespectueux envers notre pays”, assène le président américain.L’échange se poursuit, pendant une poignée de minutes, devant des journalistes médusés.Donald Trump, de plus en plus énervé, qui va jusqu’à poser la main sur l’épaule de Volodymyr Zelensky pour le pousser, et JD Vance, absolument calme, rivalisent d’attaques.”Avez-vous seulement dit merci?”, intervient le vice-président.Le président ukrainien peine à se faire entendre. Quand Donald Trump assure que sans aide militaire américaine la guerre serait finie “en deux semaines”, le chef d’Etat ukrainien, que l’on sent excédé, lance cette pique: “En trois jours. C’est ce que j’ai entendu de Poutine.”Le président américain porte le coup final en menaçant son invité: “Concluez un accord ou nous vous laissons tomber”.Il met fin à la réunion, au moins dans sa partie publique, en renvoyant la presse du Bureau ovale.De cet échange, dont il est immédiatement évident qu’il marquera l’histoire des relations internationales, Donald Trump dit alors: “Je pense que nous en avons vu assez. Cela va faire un grand moment de télévision.”

Mexico says drug lords sent to US over ‘national security’

Mexico handed over 29 alleged drug lords to the United States for reasons of national security and outside the countries’ extradition treaty, the attorney general said Friday. The transfers were carried out in this way due to concerns that some judges were deliberately seeking to delay the handover, Alejandro Gertz told a news conference.”This is a national security request that the United States justified based on the criminal conduct of those individuals in that country,” he said.Gertz and Security Minister Omar Garcia Harfuch said the decision to use a national security law instead of the extradition treaty followed reports that some of the suspects could be freed by courts.”There was a risk that some of these targets requested by the US government would be released or that their extradition processes would continue to be delayed due to agreements with some judges,” Garcia Harfuch said.The suspects handed over included Rafael Caro Quintero, who allegedly ordered the kidnap, torture and killing of US Drug Enforcement Administration special agent Enrique “Kiki” Camarena in the 1980s.Caro Quintero was on the US Federal Bureau of Investigation’s list of 10 most-wanted fugitives until his capture in 2022. He pleaded not guilty to narcotics charges in a New York court on Friday.If convicted, Caro Quintero and several others could face the death penalty, the US Department of Justice said.Mexico does not use the death penalty — something that Gertz said the United States should respect. The others delivered to the United States included the ex-leaders of the ultra-violent Zetas cartel, brothers Omar and Miguel Angel Trevino Morales.Former Juarez cartel boss Vicente Carrillo Fuentes and a brother of Nemesio Oseguera, who is the head of the Jalisco New Generation Cartel, one of Mexico’s most powerful criminal organizations, were also on the list.The surprise handover came as Mexico scrambles to seal a deal with Washington to avoid being hit with trade duties that Trump has linked to illegal migration and drug flows.

C8 et NRJ12 disparaissent de la TNT

Les chaînes C8 et NRJ12, au terme de vingt ans sur la télévision numérique terrestre (TNT), s’éteignent vendredi soir, après une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la TNT de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes rediffusaient leurs grands moments. On a pu voir Emmanuel Macron parler au téléphone en direct avec Cyril Hanouna sur C8 (qui s’est appelé Direct 8 puis D8), ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.À partir de minuit samedi, des messages seront diffusés sur ces canaux 8 et 12, indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé en France, comme TV6 et La Cinq, mais principalement pour des raisons économiques.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) dénonçait sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.”Je souhaite supprimer l’Arcom, comme ces centaines d’organismes qui sont coûteux”, affirmait vendredi matin sur RMC Story le député UDR Éric Ciotti.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.Des élus régulièrement pris pour cible sur l’antenne se sont félicités vendredi de l’arrêt de la chaîne.”Le départ de C8 du domaine public est une victoire. La chaîne de l’émission de Cyril Hanouna, relayant fake news, propos sexistes, homophobes, racistes ne pouvait plus émettre”, a écrit la députée écologiste Sophie Taillé-Polian.”On souhaite à [Cyril Hanouna] de bien respecter la convention Arcom de W9″, où il sera à partir de septembre, a ironisé le député LFI Aurélien Saintoul.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.Sur cette chaîne à faible audience, une centaine d’emplois seraient menacés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.”Cette sympathique chaîne n’a pas démérité”, a déploré vendredi sur X un ancien dirigeant du groupe, Max Guazzini. Selon lui, son arrêt “sert à justifier la suppression de C8”.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont nettement moindres.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.

C8 et NRJ12 disparaissent de la TNT

Les chaînes C8 et NRJ12, au terme de vingt ans sur la télévision numérique terrestre (TNT), s’éteignent vendredi soir, après une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la TNT de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes rediffusaient leurs grands moments. On a pu voir Emmanuel Macron parler au téléphone en direct avec Cyril Hanouna sur C8 (qui s’est appelé Direct 8 puis D8), ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.À partir de minuit samedi, des messages seront diffusés sur ces canaux 8 et 12, indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé en France, comme TV6 et La Cinq, mais principalement pour des raisons économiques.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) dénonçait sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.”Je souhaite supprimer l’Arcom, comme ces centaines d’organismes qui sont coûteux”, affirmait vendredi matin sur RMC Story le député UDR Éric Ciotti.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.Des élus régulièrement pris pour cible sur l’antenne se sont félicités vendredi de l’arrêt de la chaîne.”Le départ de C8 du domaine public est une victoire. La chaîne de l’émission de Cyril Hanouna, relayant fake news, propos sexistes, homophobes, racistes ne pouvait plus émettre”, a écrit la députée écologiste Sophie Taillé-Polian.”On souhaite à [Cyril Hanouna] de bien respecter la convention Arcom de W9″, où il sera à partir de septembre, a ironisé le député LFI Aurélien Saintoul.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.Sur cette chaîne à faible audience, une centaine d’emplois seraient menacés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.”Cette sympathique chaîne n’a pas démérité”, a déploré vendredi sur X un ancien dirigeant du groupe, Max Guazzini. Selon lui, son arrêt “sert à justifier la suppression de C8”.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont nettement moindres.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.

C8 et NRJ12 disparaissent de la TNT

Les chaînes C8 et NRJ12, au terme de vingt ans sur la télévision numérique terrestre (TNT), s’éteignent vendredi soir, après une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la TNT de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes rediffusaient leurs grands moments. On a pu voir Emmanuel Macron parler au téléphone en direct avec Cyril Hanouna sur C8 (qui s’est appelé Direct 8 puis D8), ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.À partir de minuit samedi, des messages seront diffusés sur ces canaux 8 et 12, indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé en France, comme TV6 et La Cinq, mais principalement pour des raisons économiques.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) dénonçait sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.”Je souhaite supprimer l’Arcom, comme ces centaines d’organismes qui sont coûteux”, affirmait vendredi matin sur RMC Story le député UDR Éric Ciotti.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.Des élus régulièrement pris pour cible sur l’antenne se sont félicités vendredi de l’arrêt de la chaîne.”Le départ de C8 du domaine public est une victoire. La chaîne de l’émission de Cyril Hanouna, relayant fake news, propos sexistes, homophobes, racistes ne pouvait plus émettre”, a écrit la députée écologiste Sophie Taillé-Polian.”On souhaite à [Cyril Hanouna] de bien respecter la convention Arcom de W9″, où il sera à partir de septembre, a ironisé le député LFI Aurélien Saintoul.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.Sur cette chaîne à faible audience, une centaine d’emplois seraient menacés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.”Cette sympathique chaîne n’a pas démérité”, a déploré vendredi sur X un ancien dirigeant du groupe, Max Guazzini. Selon lui, son arrêt “sert à justifier la suppression de C8”.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont nettement moindres.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.

A Nice, Estrosi recule sur l’interdiction des grands bateaux de croisière

Le maire de Nice Christian Estrosi a renoncé vendredi à interdire les escales des grands bateaux de croisière dans la métropole et annoncé un compromis avec les maires des communes concernées en vue d’une simple limitation.Cette annonce est tombée juste après que M. Estrosi a reçu l’activiste Paul Watson, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, en préparation de la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC 3) prévue en juin à Nice.Fin janvier, le maire de Nice, également président de la métropole, avait signé un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, afin de privilégier un “tourisme” choisi. Les navires plus petits, et généralement beaucoup plus luxueux, restaient les bienvenus dans le port de Nice.L’arrêté avait provoqué un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou encore les taxis. Une étude d’impact est d’ailleurs en cours de finalisation à la Chambre de commerce et d’industrie Nice-Côte d’Azur.Il avait en revanche été salué comme “une immense victoire” par les élus écologistes, qui ont dénoncé vendredi dans un communiqué “un scandale environnemental et une honte politique” après le revirement du maire. “La Méditerranée n’est pas une poubelle et notre littoral ne doit pas devenir une zone de sacrifice pour satisfaire les intérêts économiques de quelques-uns”, ont-ils insisté.Après concertation avec les maires concernés, M. Estrosi va soumettre le 7 mars un compromis entre “les enjeux de santé publique et le soutien à l’économie locale”, au conseil portuaire, qui réunit la métropole et les professionnels du secteur.Dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau à la fois et avec une limite de taille qui doit encore être discutée. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice.Pour 2025, selon les calendriers annoncés sur le site du port de Nice, près de 90 escales de navires de croisière étaient prévues dans la rade de Villefranche-sur-mer, dont une vingtaine d’une capacité supérieure à 2.500 passagers. Quant au port de Nice, seule une dizaine des 125 escales prévues concernent des navires de plus de 450 passagers.

A Nice, Estrosi recule sur l’interdiction des grands bateaux de croisière

Le maire de Nice Christian Estrosi a renoncé vendredi à interdire les escales des grands bateaux de croisière dans la métropole et annoncé un compromis avec les maires des communes concernées en vue d’une simple limitation.Cette annonce est tombée juste après que M. Estrosi a reçu l’activiste Paul Watson, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, en préparation de la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC 3) prévue en juin à Nice.Fin janvier, le maire de Nice, également président de la métropole, avait signé un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, afin de privilégier un “tourisme” choisi. Les navires plus petits, et généralement beaucoup plus luxueux, restaient les bienvenus dans le port de Nice.L’arrêté avait provoqué un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou encore les taxis. Une étude d’impact est d’ailleurs en cours de finalisation à la Chambre de commerce et d’industrie Nice-Côte d’Azur.Il avait en revanche été salué comme “une immense victoire” par les élus écologistes, qui ont dénoncé vendredi dans un communiqué “un scandale environnemental et une honte politique” après le revirement du maire. “La Méditerranée n’est pas une poubelle et notre littoral ne doit pas devenir une zone de sacrifice pour satisfaire les intérêts économiques de quelques-uns”, ont-ils insisté.Après concertation avec les maires concernés, M. Estrosi va soumettre le 7 mars un compromis entre “les enjeux de santé publique et le soutien à l’économie locale”, au conseil portuaire, qui réunit la métropole et les professionnels du secteur.Dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau à la fois et avec une limite de taille qui doit encore être discutée. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice.Pour 2025, selon les calendriers annoncés sur le site du port de Nice, près de 90 escales de navires de croisière étaient prévues dans la rade de Villefranche-sur-mer, dont une vingtaine d’une capacité supérieure à 2.500 passagers. Quant au port de Nice, seule une dizaine des 125 escales prévues concernent des navires de plus de 450 passagers.

UN says Gaza ceasefire ‘must hold,’ as first phase due to expire

UN Secretary-General Antonio Guterres said on Friday that the Israel-Hamas ceasefire and hostage release deal “must hold”, with just hours to go before an initial phase expires.His comments came after Palestinian militant group Hamas called for international pressure on Israel to enter the next phase of the ceasefire, as Egypt said negotiations had resumed in Cairo.The truce’s first phase is due to expire on Saturday morning, after largely halting more than 15 months of bombardment and fighting in the Gaza Strip between Israel and Hamas.”The ceasefire and hostage release deal must hold. The coming days are critical. The parties must spare no effort to avoid a breakdown of this deal,” Guterres said in New York.The truce led to the exchange of hostages held by militants in Gaza for Palestinians held in Israeli jails. It also enabled greater aid flows into the territory, where more than 69 percent of buildings were damaged or destroyed, almost the entire population was displaced and widespread hunger occurred because of the war, according to the United Nations.But talks on a second phase had been delayed. They were supposed to begin 16 days into the first stage, and an analyst, Max Rodenbeck, of the International Crisis Group think tank, said the second phase — aiming to bring a permanent end to the war — cannot be expected to start on Saturday.”But I think the ceasefire probably won’t collapse also,” he said.The preferred Israeli scenario is to free more hostages under an extension of the first phase, rather than a second phase, Defence Minister Israel Katz said.Hamas said in a statement that “with the end of the first phase of the ceasefire” the group “affirms its full commitment to implementing all the provisions of the agreement in all its stages and details”.The group called for global pressure on Israel “to immediately enter the second phase of the agreement without any delay”. The State Information Service of mediator Egypt said in a statement on Thursday: “The relevant parties have begun intensive talks to discuss the next phases of the truce agreement, amid ongoing efforts to ensure the implementation of the previously agreed understandings”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu “instructed the negotiation delegation to depart for Cairo” on Thursday, his office said shortly after Hamas handed over the remains of Tsachi Idan and three other hostages in exchange for hundreds of Palestinians in Israeli custody.- Ramadan begins -In Gaza and throughout the Muslim world, this weekend is also the start of the holy month of Ramadan.Amid the rubble of a war-devastated neighbourhood of Khan Yunis, southern Gaza, traditional Ramadan lanterns hung.The war began with Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The Israeli retaliation has killed more than 48,000 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN has deemed reliable.In a relatively rare incident during the truce, Israel’s military said an air strike on Friday targeted two “suspects” approaching troops in southern Gaza, as a hospital in Khan Yunis said it had received the body of one person killed “in a strike”.On Friday thousands of people lined the streets in the Israeli commercial hub Tel Aviv for the funeral of Idan, 49, after militants returned his body. At Bloomfield Stadium, home ground of Hapoel Tel Aviv, the football club Idan supported, many stood in the stands weeping and waving the club’s red colours alongside the national flag.Palestinians too mourned their dead.In Gaza City, armed militants and other Palestinians attended the funeral for 40 militants and civilians killed during the war, AFP images showed.- ‘Shackled with chains’ -During the truce’s first phase, Hamas freed in stages 25 living Israeli hostages and returned the bodies of eight others.Among those released was Eli Sharabi, now 53, who recounted his suffering in a televised interview.”For a year and four months my legs were shackled with chains with very, very heavy locks that cut into your flesh,” Sharabi said.He spoke of intense hunger and food deprivation.In return for the release of Sharabi and other captives, Israel was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners in total during the first phase. Hamas officials told AFP that Israel had freed about 1,700 so far.The Israeli branch of Physicians for Human Rights issued a report that denounced mistreatment “amounting to torture” of Gazan health care workers in Israeli custody. It said more than 250 have been detained by Israel since the Gaza war began.Gaza militants also released five Thai hostages outside the truce deal’s terms.Of the 251 hostages seized during Hamas’s attack, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

Why Mexican manufacturers seem unfazed by threat of Trump tariffs

If US President Donald Trump is to be taken at his word, Mexican imports to the United States will be hit with 25-percent tariffs on Tuesday.But exporters in Mexico, the United States’ biggest trading partner, remain upbeat about the future of the $840-billion business relationship.Mexico’s economy has gone from strength to strength on the back of the free trade agreements it has enjoyed with the United States and Canada since 1994.The value of its exports to the United States now far exceeds that of its imports from its northern neighbor — a major bone of contention for Trump.On Tuesday, the tariffs he announced on all Mexican imports shortly after taking office are due to go into effect, after being suspended for a month.Mexican manufacturers, however, are not as worried as you might imagine.- Been there, done that -Marco Antonio Lopez has experience when it comes to navigating economic upheaval, from the sudden devaluation of the Mexican peso in 1994 that sent the economy into meltdown to Trump’s first presidency, when the Republican threatened to pull the plug on the North America free trade deal.In the end, the US leader renegotiated parts of the deal, but trade remains mostly tariff-free.Lopez’s company SMK Electronica, based in the city of Tijuana on the border with the United States, manufactures electronic components for the automotive, audiovisual and telecoms industries.The Tijuana region is home to hundreds of “maquiladoras” — factories that assemble imported parts into finished products for export, particularly to the United States.”We have faced many crises. The previous Trump administration was not as drastic, but it was very similar and we learned to adapt,” Lopez said.”The border industry is highly adaptable… and the investment is so great that there is no risk of it disappearing.”The automobile industry is under particular threat from the impending tariffs.A representative of an auto parts maker with operations in Mexico who did not want to be identified said that US-Mexico trade was too big to fail, but that tariffs could have an impact on production nonetheless.”Products will become more expensive and there will be a clear loss in competitiveness,” the person told AFP.- Interdependence -Besides tequila and avocados, Mexico is one of the United States’ biggest suppliers of cars, car parts and mechanical and electronic equipment.Free trade has made North America a seamless manufacturing platform, with products like car key fobs, which are assembled in Mexico, crossing borders on the continent several times during the manufacturing process.The aerospace industry is another example: Mexican companies manufacture components for US partners such as Boeing and General Electric in the northern city of Monterrey as well as in the central state of Queretaro.The mere development of a part for an aircraft engine can take between two and three years. “Changing suppliers in this sector is a rather complicated process,” said Erik Palacios, director of the Monterrey aerospace cluster, which groups some 40 companies.He predicted that US customers “will continue buying at a higher price” until they can develop a local supply chain.Citing a recent conversation with an executive from US carmaker Ford, Mexican Economy Minister Marcelo Ebrard said that the brand’s two most productive plants are in Mexico.That fact alone, he said, suggested that there were no plans to relocate them north of the border.- The long-term view -Companies that AFP spoke to said that decisions to locate manufacturing plants in Mexico were taken years in advance, and would likely outlast Trump’s four years in office. “Decisions in these companies are not made six months or a year in advance. They are made five or ten years ahead of time,” SMK Electronica’s Lopez said.German automaker BMW, which has an assembly plant in the Mexican state of San Luis Potosi, subscribes to that view. “We do not base our long-term strategic decisions on policies or political incentives,” a company spokesman told AFP.The spokesman pointed to the company’s announcement in early 2023 of an 800-million-euro ($830 million) investment in the production of lithium batteries in Mexico and the decision to start producing electric vehicles in Mexico in 2027.That, they said, was proof that BMW was banking on the Latin American country for years to come.

Groups say millions already hit as US guts aidFri, 28 Feb 2025 20:35:15 GMT

Donald Trump’s aid freeze was announced as a review that would last 90 days. Instead, the US president has unleashed sweeping cuts that relief groups say have already hurt millions around the world. With the world’s richest person, Elon Musk, leading Trump’s drive to slash spending to make way for tax cuts, the State Department announced …

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