Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d’une juge

Deux mois et demi d’audience pour rien ? Le procès sur la mort de Maradona en Argentine est plus que jamais en suspens, après le scandale qui a vu mardi la récusation d’une des trois juges pour avoir collaboré, à l’insu de tous, à la préparation d’un documentaire.Jeudi à 12H00 (15H00 GMT), une audience au tribunal de San Isidro (nord de Buenos Aires) devra décider si le procès peut reprendre, avec un nouveau juge remplaçant celle récusée, ou s’il doit redémarrer de zéro avec un nouveau trio de magistrats, comme l’ont demandé une majorité des parties.Quelques heures plus tôt, au cours d’une audience hors du commun, le juge-président Maximiliano Savarino avait ordonné la mise à l’écart de sa collègue Julieta Makintach, considérant qu'”ont été prouvées des circonstances affectant (son) impartialité”. “Ce qui s’est passé et a été vérifié est extrêmement grave”.L’un après l’autre, avocats de la défense, de la famille, procureur, ont réclamé mardi le dessaisissement de la magistrate de 47 ans, à la suite de la saisie, lors de perquisitions récentes, de vidéos montrant qu’elle a activement collaboré à la préparation d’une mini-série documentaire, dont elle était une protagoniste-clef.- “Justice divine” -“Une mort. Une idole. Une juge. Un procès”, promettait de conter la production en préparation de six épisodes de 30 minutes, intitulée “Justice divine” (référence au “Dieu” Maradona), selon une bande-annonce stylisée qui a été diffusée mardi dans une salle d’audience incrédule.Dans la foulée de la récusation, la plupart des parties ont demandé la nullité, “pour que puisse être désigné un nouveau tribunal, et qu’on puisse recommencer”, a plaidé Nicolas D’albora, avocat de l’infirmière Nancy Forlini, une des accusées.”Tout le monde a désormais la sensation que ceci est vicié (…) un nouveau tribunal serait le plus sain”, a appuyé Mario Baudry, avocat de Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona, dénonçant un “désastre judiciaire (…) scandaleux”. “Imaginez si cela peut arriver à (un procès de) Diego Maradona, ce qui peut arriver à un citoyen ordinaire”, a-t-il lancé à l’issue de l’audience, déplorant que l’Argentine donne l’image “d’une justice bananière”.- Délais incertains -Le procureur Patricio Ferrari a lui aussi demandé de nouveaux juges, mais estimé que le procès “pourrait recommencer dans un mois”. Me Baudry spéculait pour sa part sur un redémarrage vers janvier.Deux avocats de la défense ont pour leur part plaidé pour une reprise rapide, avec la seule désignation d’un nouveau magistrat pour remplacer la juge Makintach.Après sept jours de suspension, le procès, au parfum désormais de débâcle judiciaire, avait repris mardi  pour les sept professionnels de santé – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers. Depuis le 11 mars, is sont jugés pour négligences ayant potentiellement entraîné la mort de l’astre du football, en novembre 2020 sur un lit de convalescence à domicile à Tigre (nord de Buenos Aires), en post-neurochirurgie.Mais loin de se concentrer sur Diego, ses soins, ou leurs manquements, l’audience entière a été consacrée à la juge Makintach – déjà surnommée par la presse “la juge de Dieu” -, au documentaire et au devenir du procès le plus attendu depuis des années en Argentine, cinq ans après la mort de Maradona.Le scandale avait démarré avec la révélation que des personnes avaient, début mars, filmé en secret une partie des débats, malgré des caméras strictement interdites.Il s’est amplifié avec la fuite dans la presse d’images de vidéosurveillance montrant la juge parcourant, le dimanche juste avant le procès, les locaux du tribunal, filmée par une équipe, donnant des bouts d’interview sur son métier, sur le procès aussi.Mardi, elle a tenté de se défendre, niant un “délit” ou “quoi que ce soit d’irrégulier” sinon avoir “donné une interview à une amie d’enfance, parlant de la justice”, dans le but de “rapprocher la justice de la société”.Puis elle a pris acte de sa récusation, et dit espérer “que le procès puisse continuer sans moi”.Difficile de percevoir à qui bénéficierait le long report d’un procès qui déjà avançait péniblement, à raison de deux audiences par semaine – 20 à ce jour. Et où la majorité des témoignages, une quarantaine jusqu’ici, ont surtout convergé vers le piètre niveau de soins, d’équipement médical, sur le lieu de convalescence fatal de Maradona. Sans pour autant dessiner, à ce stade, un clair niveau de responsabilité, ou d’intentionnalité.Les accusés, qui déclinent toute responsabilité dans le décès, encourent 8 à 25 ans de prison. Seule une d’entre eux a été, brièvement, entendue à ce jour.

Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d’une juge

Deux mois et demi d’audience pour rien ? Le procès sur la mort de Maradona en Argentine est plus que jamais en suspens, après le scandale qui a vu mardi la récusation d’une des trois juges pour avoir collaboré, à l’insu de tous, à la préparation d’un documentaire.Jeudi à 12H00 (15H00 GMT), une audience au tribunal de San Isidro (nord de Buenos Aires) devra décider si le procès peut reprendre, avec un nouveau juge remplaçant celle récusée, ou s’il doit redémarrer de zéro avec un nouveau trio de magistrats, comme l’ont demandé une majorité des parties.Quelques heures plus tôt, au cours d’une audience hors du commun, le juge-président Maximiliano Savarino avait ordonné la mise à l’écart de sa collègue Julieta Makintach, considérant qu'”ont été prouvées des circonstances affectant (son) impartialité”. “Ce qui s’est passé et a été vérifié est extrêmement grave”.L’un après l’autre, avocats de la défense, de la famille, procureur, ont réclamé mardi le dessaisissement de la magistrate de 47 ans, à la suite de la saisie, lors de perquisitions récentes, de vidéos montrant qu’elle a activement collaboré à la préparation d’une mini-série documentaire, dont elle était une protagoniste-clef.- “Justice divine” -“Une mort. Une idole. Une juge. Un procès”, promettait de conter la production en préparation de six épisodes de 30 minutes, intitulée “Justice divine” (référence au “Dieu” Maradona), selon une bande-annonce stylisée qui a été diffusée mardi dans une salle d’audience incrédule.Dans la foulée de la récusation, la plupart des parties ont demandé la nullité, “pour que puisse être désigné un nouveau tribunal, et qu’on puisse recommencer”, a plaidé Nicolas D’albora, avocat de l’infirmière Nancy Forlini, une des accusées.”Tout le monde a désormais la sensation que ceci est vicié (…) un nouveau tribunal serait le plus sain”, a appuyé Mario Baudry, avocat de Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona, dénonçant un “désastre judiciaire (…) scandaleux”. “Imaginez si cela peut arriver à (un procès de) Diego Maradona, ce qui peut arriver à un citoyen ordinaire”, a-t-il lancé à l’issue de l’audience, déplorant que l’Argentine donne l’image “d’une justice bananière”.- Délais incertains -Le procureur Patricio Ferrari a lui aussi demandé de nouveaux juges, mais estimé que le procès “pourrait recommencer dans un mois”. Me Baudry spéculait pour sa part sur un redémarrage vers janvier.Deux avocats de la défense ont pour leur part plaidé pour une reprise rapide, avec la seule désignation d’un nouveau magistrat pour remplacer la juge Makintach.Après sept jours de suspension, le procès, au parfum désormais de débâcle judiciaire, avait repris mardi  pour les sept professionnels de santé – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers. Depuis le 11 mars, is sont jugés pour négligences ayant potentiellement entraîné la mort de l’astre du football, en novembre 2020 sur un lit de convalescence à domicile à Tigre (nord de Buenos Aires), en post-neurochirurgie.Mais loin de se concentrer sur Diego, ses soins, ou leurs manquements, l’audience entière a été consacrée à la juge Makintach – déjà surnommée par la presse “la juge de Dieu” -, au documentaire et au devenir du procès le plus attendu depuis des années en Argentine, cinq ans après la mort de Maradona.Le scandale avait démarré avec la révélation que des personnes avaient, début mars, filmé en secret une partie des débats, malgré des caméras strictement interdites.Il s’est amplifié avec la fuite dans la presse d’images de vidéosurveillance montrant la juge parcourant, le dimanche juste avant le procès, les locaux du tribunal, filmée par une équipe, donnant des bouts d’interview sur son métier, sur le procès aussi.Mardi, elle a tenté de se défendre, niant un “délit” ou “quoi que ce soit d’irrégulier” sinon avoir “donné une interview à une amie d’enfance, parlant de la justice”, dans le but de “rapprocher la justice de la société”.Puis elle a pris acte de sa récusation, et dit espérer “que le procès puisse continuer sans moi”.Difficile de percevoir à qui bénéficierait le long report d’un procès qui déjà avançait péniblement, à raison de deux audiences par semaine – 20 à ce jour. Et où la majorité des témoignages, une quarantaine jusqu’ici, ont surtout convergé vers le piètre niveau de soins, d’équipement médical, sur le lieu de convalescence fatal de Maradona. Sans pour autant dessiner, à ce stade, un clair niveau de responsabilité, ou d’intentionnalité.Les accusés, qui déclinent toute responsabilité dans le décès, encourent 8 à 25 ans de prison. Seule une d’entre eux a été, brièvement, entendue à ce jour.

L’Assemblée nationale vote en faveur du “droit à l’aide à mourir”

L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.305 députés contre 199 ont approuvé la réforme, mise en chantier en 2022 par le président de la République, et qui serait la plus importante dans le champ sociétal depuis l’instauration du mariage pour tous en 2012 si elle aboutissait.Les députés avaient auparavant approuvé, cette fois-ci à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.”Dans le respect des sensibilités, des doutes et espoirs, le chemin de fraternité que je souhaitais s’ouvre peu à peu. Avec dignité et humanité”, a réagi sur X Emmanuel Macron, saluant “une étape imporante”.La proposition de loi du député du groupe MoDem Olivier Falorni, engagé depuis des décennies pour cette cause, crée un “droit à l’aide à mourir” consistant à “autoriser et à accompagner” un malade qui le souhaite à s’administrer une substance létale, ou à se la faire administrer s’il n’est “pas en mesure physiquement d’y procéder”.Elle légalise donc le suicide assisté, et de manière exceptionnelle l’euthanasie, sans pour autant que ces mots jugés connotés négativement ne figurent dans le texte.Elle définit cinq critères cumulatifs, dont le fait d’être atteint “d’une affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée” ou “terminale”, et présentant “une souffrance physique ou psychologique constante”.- Les “interrogations” de Bayrou -Même si chaque groupe a laissé la liberté de vote à ses membres, sur un sujet qui touche aux convictions intimes et au vécu de chacun, l’hémicycle s’est grosso modo partagé entre d’un côté la gauche et le “bloc central”, majoritairement favorables au texte, de l’autre la droite et l’extrême droite, hostiles.Le Premier ministre François Bayrou, historiquement réticent à l’aide à mourir, avait fait part mardi matin de ses “interrogations” sur le texte et indiqué que s’il était député, il “s’abstiendrai(t)”. Mais il a aussi dit sa “confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées”, alors que la navette entre les deux chambres est loin d’être achevée.Au cours de leurs explications de vote, les députés ont souligné la gravité du moment, et salué la qualité des deux semaines de débats.L’émotion a parfois pris le dessus, comme dans les propos de la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui avait de nouveau témoigné samedi du suicide en 2013 de sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale. “Rarement dans l’histoire récente de cette assemblée, un sujet aussi grave n’aura été débattu avec autant de respect et d’écoute”, a affirmé la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin-Le Bodo, convaincue de voter pour le texte grâce aux modifications apportées en séance.Un amendement du gouvernement a refait de l’auto-administration du produit létal la règle, et de l’administration par un médecin ou un infirmier l’exception.Le gouvernement a aussi obtenu d’amender un des critères d’éligibilité, précisant que la phase “avancée” d’une maladie se caractérise par “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie”.Les députés ont approuvé un amendement du président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons), renforçant la collégialité de la procédure, et un autre du gouvernement rétablissant un délai minimum de deux jours pour que le malade confirme sa décision.- “Profondément équilibré” -“C’est un texte qui est profondément équilibré” avec des “critères strictement définis”, a défendu devant la presse mardi Olivier Falorni.La droite continue à y être farouchement opposée. Cette loi concernera des “personnes avec plusieurs années à vivre, dont la souffrance viendra de la maladie, mais également du sentiment d’être un trop lourd fardeau”, a fustigé le député LR Philippe Juvin, récusant que les critères soient “stricts” ou que la procédure soit réellement collégiale.Mais le texte pourra connaître encore de nombreux ajustements. Il devra avant d’être adopté poursuivre son parcours législatif au Sénat, peut-être dès cet automne, et revenir à l’Assemblée pour une deuxième voire une troisième lecture. La suite d’un parcours tortueux, entamé en 2022: après avoir confié une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi. Mais l’examen de celui-ci n’avait pu aller à son terme, interrompu par la dissolution.”Je souhaite que le texte (sur l’aide à mourir) soit voté d’ici à 2027, c’est encore possible”, avait affirmé ce week-end la ministre de la Santé Catherine Vautrin.sl-parl/hr/swi

L’Assemblée nationale vote en faveur du “droit à l’aide à mourir”

L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.305 députés contre 199 ont approuvé la réforme, mise en chantier en 2022 par le président de la République, et qui serait la plus importante dans le champ sociétal depuis l’instauration du mariage pour tous en 2012 si elle aboutissait.Les députés avaient auparavant approuvé, cette fois-ci à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.”Dans le respect des sensibilités, des doutes et espoirs, le chemin de fraternité que je souhaitais s’ouvre peu à peu. Avec dignité et humanité”, a réagi sur X Emmanuel Macron, saluant “une étape imporante”.La proposition de loi du député du groupe MoDem Olivier Falorni, engagé depuis des décennies pour cette cause, crée un “droit à l’aide à mourir” consistant à “autoriser et à accompagner” un malade qui le souhaite à s’administrer une substance létale, ou à se la faire administrer s’il n’est “pas en mesure physiquement d’y procéder”.Elle légalise donc le suicide assisté, et de manière exceptionnelle l’euthanasie, sans pour autant que ces mots jugés connotés négativement ne figurent dans le texte.Elle définit cinq critères cumulatifs, dont le fait d’être atteint “d’une affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée” ou “terminale”, et présentant “une souffrance physique ou psychologique constante”.- Les “interrogations” de Bayrou -Même si chaque groupe a laissé la liberté de vote à ses membres, sur un sujet qui touche aux convictions intimes et au vécu de chacun, l’hémicycle s’est grosso modo partagé entre d’un côté la gauche et le “bloc central”, majoritairement favorables au texte, de l’autre la droite et l’extrême droite, hostiles.Le Premier ministre François Bayrou, historiquement réticent à l’aide à mourir, avait fait part mardi matin de ses “interrogations” sur le texte et indiqué que s’il était député, il “s’abstiendrai(t)”. Mais il a aussi dit sa “confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées”, alors que la navette entre les deux chambres est loin d’être achevée.Au cours de leurs explications de vote, les députés ont souligné la gravité du moment, et salué la qualité des deux semaines de débats.L’émotion a parfois pris le dessus, comme dans les propos de la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui avait de nouveau témoigné samedi du suicide en 2013 de sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale. “Rarement dans l’histoire récente de cette assemblée, un sujet aussi grave n’aura été débattu avec autant de respect et d’écoute”, a affirmé la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin-Le Bodo, convaincue de voter pour le texte grâce aux modifications apportées en séance.Un amendement du gouvernement a refait de l’auto-administration du produit létal la règle, et de l’administration par un médecin ou un infirmier l’exception.Le gouvernement a aussi obtenu d’amender un des critères d’éligibilité, précisant que la phase “avancée” d’une maladie se caractérise par “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie”.Les députés ont approuvé un amendement du président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons), renforçant la collégialité de la procédure, et un autre du gouvernement rétablissant un délai minimum de deux jours pour que le malade confirme sa décision.- “Profondément équilibré” -“C’est un texte qui est profondément équilibré” avec des “critères strictement définis”, a défendu devant la presse mardi Olivier Falorni.La droite continue à y être farouchement opposée. Cette loi concernera des “personnes avec plusieurs années à vivre, dont la souffrance viendra de la maladie, mais également du sentiment d’être un trop lourd fardeau”, a fustigé le député LR Philippe Juvin, récusant que les critères soient “stricts” ou que la procédure soit réellement collégiale.Mais le texte pourra connaître encore de nombreux ajustements. Il devra avant d’être adopté poursuivre son parcours législatif au Sénat, peut-être dès cet automne, et revenir à l’Assemblée pour une deuxième voire une troisième lecture. La suite d’un parcours tortueux, entamé en 2022: après avoir confié une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi. Mais l’examen de celui-ci n’avait pu aller à son terme, interrompu par la dissolution.”Je souhaite que le texte (sur l’aide à mourir) soit voté d’ici à 2027, c’est encore possible”, avait affirmé ce week-end la ministre de la Santé Catherine Vautrin.sl-parl/hr/swi

Trump says Putin ‘playing with fire’ as sanctions pressure grows

US President Donald Trump warned Vladimir Putin Tuesday that he was “playing with fire,” taking a fresh jab at his Russian counterpart as Washington weighs new sanctions against Moscow over the Ukraine war.Trump’s latest broadside showed his frustration with stalled ceasefire talks and comes two days after he called the Kremlin leader “absolutely CRAZY” following a major drone attack on Ukraine.Moscow, which invaded Ukraine in February 2022, insisted it was responding to escalating Ukrainian strikes on its own civilians and accused Kyiv of trying to “disrupt” peace efforts.Diplomatic efforts to end the war have intensified in recent weeks, but Putin has been accused of stalling peace talks.”What Vladimir Putin doesn’t realize is that if it weren’t for me, lots of really bad things would have already happened to Russia, and I mean REALLY BAD. He’s playing with fire!” Trump said on his Truth Social network.Trump did not specify what the “really bad” things were.But the Wall Street Journal and CNN both reported that the Republican was now considering fresh sanctions as early as this week.Trump told reporters on Sunday he was “absolutely” weighing such a move.- ‘Provocative’ -The White House said Trump was keeping “all options” open.”This war is Joe Biden’s fault, and President Trump has been clear he wants to see a negotiated peace deal. President Trump has also smartly kept all options on the table,” Press Secretary Karoline Leavitt told AFP in a statement.Biden, Trump’s Democratic predecessor, imposed sweeping sanctions after Russia’s invasion. Trump has so far avoided what he says could be “devastating” sanctions on Russian banks.But Trump’s recent rebukes mark a sharp change from his previous attitude towards Putin, of whom he often speaks with admiration.His frustration at his failure to end a war he said he could solve within 24 hours boiled over at the weekend after Russia’s drone barrage killed at least 13 people.”I’ve always had a very good relationship with Vladimir Putin of Russia, but something has happened to him. He has gone absolutely CRAZY!” Trump posted.Russia has kept up attacks despite a phone call eight days ago in which Trump said Putin had agreed to immediately start talks.Moscow did not react to Trump’s comments on Tuesday, but it earlier sought to blame Ukraine for the impasse.”Kyiv, with the support of some European countries, has taken a series of provocative steps to thwart negotiations initiated by Russia,” the Russian defense ministry said.Civilians including women and children were injured in what it said were Ukrainian drone strikes. Russian air defenses destroyed 2,331 Ukrainian drones between May 20 and 27, it said.Fresh drone attacks were also reported overnight to Wednesday.Russian authorities said almost 150 Ukrainian drones had been intercepted, including 33 heading toward Moscow.- ‘Eternal waiting’ -Ukraine said it was Russia that had targeted civilians.”We need to end this eternal waiting — Russia needs more sanctions,” Ukrainian President Volodymyr Zelensky’s chief of staff Andriy Yermak said Tuesday on Telegram.US lawmakers have stepped up calls for Trump to slap sanctions on Russia.Veteran Republican Senator Chuck Grassley called for strong measures to let Putin know it was “game over.”Two other senators, Republican Lindsay Graham and Democrat Richard Blumenthal, also called for heavy “secondary” sanctions on countries that buy Russian oil, gas and raw materials.Trump’s Ukraine envoy Keith Kellogg told Fox News that the next peace talks between Russia and Ukraine, if they happen, would likely take place in Geneva after Moscow rejected the Vatican as a venue.The aim would then be to get Trump, Putin and Zelensky together “and hammer this thing out,” he added.The Swiss government would not confirm that it would host the talks.”Switzerland remains ready to offer its good offices,” the foreign ministry told AFP in a statement, adding that it was “in contact with all parties.”Russia and Ukraine held their first direct talks in more than three years in Istanbul in early May.

C4: d’indésirable à Manchester à héros du Betis Séville, la renaissance d’Antony

Devenu indésirable à Manchester United, où il n’était jamais parvenu à justifier un transfert démesuré à près de 100 millions d’euros, le Brésilien Antony est en plein rêve au Betis Séville, finaliste de la Ligue conférence mercredi face à Chelsea.Il n’avait pas pu retenir ses larmes, à Florence, après une qualification historique pour une finale au goût de renaissance.”C’était des larmes de joie et de soulagement, après avoir tant souffert il y a quatre mois”, déclarait alors l’ailier brésilien, buteur à l’aller et au retour pour offrir au Betis la première finale européenne de son histoire.”Je suis le seul à savoir ce que c’était d’être à la maison, de ne pas avoir la force de jouer avec mon fils, de passer des jours sans manger, à rester enfermé dans ma chambre. J’avais alors dit à mon frère que je ne pouvais plus supporter cela”.”, a-t-il confié à TNT Sports Brazil avant la finale. En l’espace de quatre mois, l’ex-espoir de l’Ajax Amsterdam, prêté par Manchester United en janvier dernier, est redevenu le joueur solaire qui avait poussé les Red Devils à casser leur tirelire en 2022, avec un transfert évalué à près de 100 millions d’euros.”Au Betis, je me suis retrouvé moi-même”, a résumé Antony, libéré de la pression étouffante d’Old Trafford, où il n’avait jamais su répondre aux attentes. “Ici, je m’endors et je me réveille tous les jours en souriant pour toute l’affection que je reçois”.- Golazos et crowdfunding -Rapidement adopté par ses supporters avec trois buts et une passe décisive lors de ses quatre premiers matchs, le joueur de 25 ans a retrouvé le sourire sous le soleil andalou, loin de son cauchemar mancunien. En 25 matches disputés depuis son arrivée en janvier dernier, il a eu un impact déterminant avec 10 buts dont plusieurs “golazos” en pleine lucarne, et 5 passes décisives, permettant aux “Beticos” de terminer à la 6e place en Liga et de rêver d’un premier titre européen.En plus de relancer totalement sa carrière, ces performances lui ont rouvert les portes de la sélection brésilienne, désormais entraînée par l’Italien Carlo Ancelotti, après plus de deux ans d’absence.Le Betis, qui a d’ores et déjà fêté sa qualification pour la finale de C4 comme une victoire en Coupe du Monde, espère désormais pouvoir conserver celui qui est surnommé “Antonio de Triana”, le nom de l’un des quartiers emblématiques de Séville.De la voix de son président Angel Haro, le club andalou, limité économiquement, va “tout tenter” pour retenir son N.7, sous contrat jusqu’en 2027 à Manchester. Son compère d’attaque, le meneur de jeu Isco, a suggéré des stratégies plus insolites:”On va devoir le kidnapper! Ou faire un crowdfunding (appel aux dons), pour qu’il puisse rester au moins un an de plus”, a plaisanté l’ex-joueur du Real Madrid, rappelé lundi à 33 ans avec la Roja six ans après sa dernière sélection.A nouveau buteur lors de la 38e journée de championnat face à Valence (1-1), Antony, lui, a envoyé un message clair à ses supporters en embrassant l’écusson du Betis.Tous, à Wroclaw, en Pologne, ou au stade Benito Villamarin, où la finale sera diffusée sur écran géant, espèrent désormais que ce match ne soit pas son dernier sous le maillot vert et blanc.