Les Bourses européennes ouvrent en baisse

Les marchés boursiers européens ont ouvert dans le rouge jeudi, plombés par les tensions commerciales mondiales qui s’aggravent, en réaction à la politique douanière protectionniste de Donald Trump aux Etats-Unis.Vers 08H05 GMT, dans les premiers échanges, Francfort cédait 0,43%, Paris 0,15% et Londres 0,16%. Milan perdait 0,64%.

Pakistan: arrivée des premiers cercueils après une spectaculaire prise d’otages

Au moins 25 dépouilles ont été ramenées jeudi dans la région du Baloutchistan au Pakistan, les premières retrouvées sur les lieux de la spectaculaire prise d’otages dans un train qui a tenu le pays en haleine durant deux jours.A bord d’un train, les 25 cercueils sont entrés en gare de Mach, devenue hôpital de campagne et centre de crise improvisé depuis que l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA), principal groupe séparatiste de cette province du sud-ouest, s’est emparée d’un train mardi.Le Jaffar Express, parti pour rallier Peshawar plus au nord en 30 heures, avait à son bord environ 450 passagers, des civils et des militaires en permission, qui ont été surpris par l’explosion qui a fait sauter les rails sous la locomotive.Ont débuté plus de 30 heures de combats entre séparatistes qui avaient pris des passagers en otage, sur la base de leur profession ou de leur ethnie selon des témoignages de rescapés, et les forces de sécurité, déployées au sol et dans les airs.Mercredi soir, les autorités ont annoncé avoir libéré plus de 340 passagers et évoqué des victimes, mais les bilans diffèrent selon les sources qui ne parviennent pas au nombre de passagers annoncés à bord.L’armée a déclaré dans un communiqué que “21 otages innocents” avaient été tués par leurs ravisseurs et que quatre soldats étaient morts lors des opérations de sauvetage. Mais un haut-gradé avait auparavant rapporté à l’AFP un bilan plus élevé: 27 soldats tués alors qu’ils étaient otages à bord du train et un autre tué dans les combats contre les séparatistes.Jeudi, alors que les premiers cercueils arrivaient, un responsable des chemins de fer du Baloutchistan a affirmé à l’AFP que 21 corps seulement avaient été identifiés.Les 25 cercueils renferment les corps de “19 passagers membres de l’armée, un policier, un responsable ferroviaire et quatre corps restent à identifier”, a-t-il dit. Ce décompte a été confirmé à l’AFP par un gradé participant aux opérations de transfert des dépouilles.Les autorités assurent en outre que les “33 terroristes” impliqués dans la prise d’otages ont été tués.Tout au long de l’attaque de la BLA, d’une ampleur inédite, les passagers ayant réussi à échapper à leurs ravisseurs ont raconté les uns après les autres avoir vu nombre de leurs compagnons de route abattus par les assaillants montés dans le train.Mercredi en fin de journée, après des heures de marche puis de train, onze d’entre eux qui étaient parvenus à échapper à la vigilance de leurs ravisseurs sont arrivés à Quetta, la capitale de la région aux confins de l’Iran et de l’Afghanistan.- “Suppliaient de les épargner” -Toute la nuit, “ils ont abattu beaucoup de gens (…) certains les suppliaient de les épargner au nom de Dieu”, a raconté à l’AFP Mohammed Navid, précisant que les victimes étaient “des Pendjabis et des Sairakis”, deux ethnies issues d’autres provinces.Mercredi matin, dit-il, “ils ont relâché leur attention, ils pensaient qu’on n’oserait pas partir” mais “on s’est échappés et ils nous ont tiré dessus dans le dos”.Ils ont d’abord “pris les femmes à part, leur disant de fuir” et ont “épargné les personnes âgées”, avant de désigner des passagers et de les tuer, abonde Noumane Ahmed, un autre rescapé. Des responsables locaux ont annoncé que les recherches de corps se poursuivaient sur le site de l’attaque et les autorités avaient en prévision envoyé une centaine de cercueils à Quetta.Le bureau du Premier ministre Shehbaz Sharif a annoncé qu’il se rendrait au Baloutchistan jeudi pour “dire sa solidarité aux habitants”, auxquels il ne s’est jusqu’ici pas adressé. Le Baloutchistan, malgré ses réserves d’hydrocarbures et de minerais, est la province la plus pauvre du Pakistan. La minorité baloutche ne cesse de réclamer sa part des richesses générées par l’exploitation du sous-sol et les immenses projets chinois comme les flambant neufs aéroport et port de Gwadar.

Ukraine: des émissaires américains en route pour Moscou

L’Ukraine a mené une attaque massive de drones sur plusieurs régions russes dans la nuit de mercredi à jeudi après que Donald Trump a annoncé l’envoi d’émissaires américains à Moscou, où Vladimir Poutine gardait le silence sur une proposition de cessez-le-feu.”Des gens vont en Russie alors que nous parlons. Nous espérons que nous obtiendrons un cessez-le-feu de la Russie”, a déclaré mercredi le président américain à des journalistes dans le Bureau ovale.Donald Trump a assuré avoir reçu “des messages positifs” de Moscou pour que soit mis fin “à cet horrible bain de sang”.La proposition américaine de trêve de 30 jours, après plus de trois ans de conflit, a été acceptée par le président ukrainien Volodomyr Zelensky et doit être au centre des discussions des chefs de diplomatie des pays les plus industrialisés du G7, qui se retrouvent jeudi matin à Charlevoix, au Canada.Mais tandis que le Kremlin disait attendre des Etats-Unis “une information complète” sur l’accord de trêve avant de se prononcer, le président russe, en uniforme militaire, a rendu visite mercredi à ses troupes près de Koursk et ordonné à son armée de “libérer complètement” la région frontalière prise par les forces ukrainiennes. “Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a lancé Vladimir Poutine, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.”Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans la région de Koursk, a assuré M. Guérassimov, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.- “Un maximum de pressions” -Pour Volodymyr Zelensky, les troupes russes tentent “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.Kiev de son côté a lancé une attaque massive de drones. Le ministère russe de la Défense a affirmé jeudi avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes, dont 30 au-dessus de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et 25 au-dessus de Kalouga.Par ailleurs, le chef de l’administration militaire de Kherson, Roman Mrochko, a indiqué jeudi qu’une personne avait été tuée lors d’un bombardement russe ayant touché la ville, située dans le sud de l’Ukraine.”Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” à son homologue russe prochainement.- “Sans conditions” préalables -La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’entretien houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.M. Zelensky a également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”. Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit attendre la réponse des Russes “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il expliqué mercredi.Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs de diplomatie réunis jeudi au Canada.

Ukraine: des émissaires américains en route pour Moscou

L’Ukraine a mené une attaque massive de drones sur plusieurs régions russes dans la nuit de mercredi à jeudi après que Donald Trump a annoncé l’envoi d’émissaires américains à Moscou, où Vladimir Poutine gardait le silence sur une proposition de cessez-le-feu.”Des gens vont en Russie alors que nous parlons. Nous espérons que nous obtiendrons un cessez-le-feu de la Russie”, a déclaré mercredi le président américain à des journalistes dans le Bureau ovale.Donald Trump a assuré avoir reçu “des messages positifs” de Moscou pour que soit mis fin “à cet horrible bain de sang”.La proposition américaine de trêve de 30 jours, après plus de trois ans de conflit, a été acceptée par le président ukrainien Volodomyr Zelensky et doit être au centre des discussions des chefs de diplomatie des pays les plus industrialisés du G7, qui se retrouvent jeudi matin à Charlevoix, au Canada.Mais tandis que le Kremlin disait attendre des Etats-Unis “une information complète” sur l’accord de trêve avant de se prononcer, le président russe, en uniforme militaire, a rendu visite mercredi à ses troupes près de Koursk et ordonné à son armée de “libérer complètement” la région frontalière prise par les forces ukrainiennes. “Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a lancé Vladimir Poutine, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.”Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans la région de Koursk, a assuré M. Guérassimov, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.- “Un maximum de pressions” -Pour Volodymyr Zelensky, les troupes russes tentent “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.Kiev de son côté a lancé une attaque massive de drones. Le ministère russe de la Défense a affirmé jeudi avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes, dont 30 au-dessus de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et 25 au-dessus de Kalouga.Par ailleurs, le chef de l’administration militaire de Kherson, Roman Mrochko, a indiqué jeudi qu’une personne avait été tuée lors d’un bombardement russe ayant touché la ville, située dans le sud de l’Ukraine.”Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” à son homologue russe prochainement.- “Sans conditions” préalables -La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’entretien houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.M. Zelensky a également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”. Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit attendre la réponse des Russes “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il expliqué mercredi.Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs de diplomatie réunis jeudi au Canada.

Ethiopie: la France déconseille “fortement” à ses ressortissants de se rendre au Tigré

La France déconseille “fortement” à ses ressortissants de se rendre au Tigré, région troublée du nord de l’Ethiopie où des “affrontements internes” entre deux factions du parti local font craindre un retour imminent de la guerre.La région a été le théâtre entre novembre 2020 et novembre 2022 d’un des conflits les plus violentes des dernières décennies entre les forces fédérales, appuyées par des milices locales et l’armée érythréenne, et les rebelles tigréens.Cette guerre a entraîné la mort d’au moins 600.000 personnes au Tigré, région qui compte environ 6 millions d’habitants, selon l’Union africaine. Les armes se sont finalement tues après un accord de paix signé à Pretoria, en Afrique du Sud.Mais depuis plusieurs mois, les divisions sont vives au sein du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), un parti autrefois hégémonique en Ethiopie, du fait des retards sur la mise en oeuvre de l’accord. Un haut cadre du parti, Getachew Reda, placé à la tête d’une administration intérimaire par les autorités fédérales, s’oppose au numéro 1 du TPLF, Debretsion Gebremichael.”Compte tenu des affrontements internes en cours au Tigré, notamment à Adigrat (deuxième ville de la région, NDLR) et dans la capitale régionale Mekele, tout déplacement dans l’ensemble de la région du Tigré est désormais formellement déconseillé”, a averti mercredi le ministère français des Affaires étrangères sur son site internet, ajoutant qu’il est “demandé aux ressortissants français de passage de quitter le Tigré dans les meilleurs délais”.Paris a également demandé aux ressortissants français au Tigré de “constituer des stocks de sécurité (nourriture, eau, médicaments, éventuellement carburant) et de faire preuve de la plus grande prudence”.Mardi, l’administration intérimaire du Tigré a annoncé le renvoi le trois hauts gradés des Forces de défense du Tigré (TDF, armée locale). Mais la décision n’a pas été reconnue par M. Debrietson.Le même jour, les forces fidèles à ce dernier ont pris le contrôle d’Adigrat. “La ville est soumise à une tension renouvelée, la population craint de revenir aux mauvais jours de la période de guerre”, a déclaré à l’AFP un habitant de la ville, qui a requis l’anonymat. Mercredi, l’administration intérimaire a demandé au gouvernement éthiopien “d’apporter une assistance nécessaire”, sans donner plus de détails sur la forme de cette assistance. Les autorités fédérales ne se sont pour l’heure pas prononcées. La diplomatie française a également enjoint “d’éviter tout déplacement non indispensable” dans le nord de la région Afar, frontalière de l’Erythrée, alors que les tensions sont également vives entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique.

Le chef des députés socialistes Boris Vallaud candidat pour diriger le parti

Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a annoncé jeudi qu’il était candidat au poste de premier secrétaire du parti, pour “créer ce collectif qui nous manque”, notamment dans la perspective de 2027. “Je peux être ce lien entre des socialistes qui prétendent ne pas s’entendre mais dont je sais qu’ils peuvent travailler ensemble”, a déclaré le député des Landes sur France 2, après avoir la veille publié une tribune qui posait les jalons de sa candidature. Il a dit vouloir être “le candidat du Rassemblement”, et que sa candidature, ne visait pas “à effacer des têtes sur la photo de famille, mais au contraire à les additionner”. Ce n’est pas selon lui une candidature contre le premier secrétaire Olivier Faure, candidat à sa succession, mais “une candidature avec lui, avec beaucoup d’autres, parce que je ne veux pas que nous vivions les divisions du passé qui nous stérilisent”, a-t-il ajouté, en référence au dernier congrès de Marseille, en 2023, qui avait divisé le parti en deux camps.”Je ne suis pas une candidature de plus”, a-t-il martelé, mais “je peux être beaucoup de candidatures” pour “créer ce collectif qui nous manque mais qui est indispensable compte tenu de la période et dans la préparation de l’échéance, notamment de 2027”.Dans une tribune la veille dans Libération, Boris Vallaud a appelé, avec une cinquantaine de socialistes, à un congrès de “réconciliation” et de “doctrine”, en défendant l’union de la gauche “à toute force mais pas à tout prix”.Le député des Landes s’est dit “d’accord” avec la maire de Lille Martine Aubry qui défend une union de la gauche la plus large possible, mais sans le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.”Il est déterminé à construire une candidature de La France insoumise sur la base du programme de La France Insoumise. Ça impose donc une responsabilité éminente pour le reste de la gauche de se rassembler”, a-t-il expliqué, appelant à construire un programme au service des classes populaires, au service de celles et de ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre”.Outre Olivier Faure, son opposant de Marseille, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, s’est également dit candidat, et la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, n’exclut pas de s’engager dans la bataille également.  

Games industry still a hostile environment for many women

Five years on from a first wave of harassment scandals that rocked the world of gaming, multiple women working in the industry tell AFP they have seen or experienced sexism in the workplace, fearing economic hardship in the sector will lead to backsliding.”I have experienced circumstances of harassment, circumstances of disrespect, belittling, and even to the point of… getting shut down,” said Elaine Gomez, 34, a freelance developer from New Jersey.Big names in gaming such as France’s Ubisoft (publisher of the “Assassin’s Creed” saga) or US-based Activision Blizzard (“Call of Duty”) have seen women come forward about sexist behaviour in the workplace in recent years.Three former senior Ubisoft executives will face trial in France over harassment allegations in June.Two of them have already been fired for serious misconduct, while the group’s onetime number two, former creative director Serge Hascoet, resigned.Ubisoft told AFP it has “changed our HR organisation and misconduct handling processes”.Among these was “creating a specialised employee relations team dedicated to helping prevent and resolve incidents”.For its part, Activision Blizzard did not respond to AFP’s questions about anti-harassment measures by time of publication.”For all kinds of sexist behaviour, there’s still work to do in prevention and raising awareness,” said one harassment specialist at a major French studio who asked to remain anonymous.- ‘Tip of the iceberg’ -The specialist said she had seen employees come to her only “four or five times” in the space of a year, all of them concerning sexist incidents.But that represents “the tip of a much bigger iceberg”, she believes.Many women dare not speak up in an industry that remains largely dominated by men.Although women accounted for around half of gamers worldwide in 2023, according to gaming data specialists Newzoo, they made up only around one-quarter of studio staff according to the Women in Games collective.Game development employs more than 110,000 people in Europe, 105,000 people in the United States and 35,000 in Canada, according to the European Games Developer Federation (EGDF), the US Entertainment Software Association (ESA) and Canada’s trade body.”Things have got better,” said Morgane Falaize, who heads Women in Games’ French chapter.She points to the growth of women employees from just 15 percent in 2018 to 24 percent in 2023 in the country.The overall figure does mask imbalances in different departments, with women close to half of marketing and communications staff but less than 10 percent in so-called “technical” jobs like game design and coding.Among managers, the proportion of women was just 20 percent in 2022.”It’s not that we don’t want women, it’s that there are no female candidates” for senior roles, said Marianne Barousse, who runs a 200-strong team at mobile games developer Gameloft in Montreal.”I myself have been the victim of sexism from an employee who had trouble taking orders from a woman,” said Emma Delage, 35, head of independent game studio Camelia in southern French city Montpellier.Delage added that she now imposes “zero tolerance” for sexism.She remembered being compared to a prostitute when soliciting potential investors for an upcoming game — a comparison she was “not sure that male people who have raised money have faced”.In those same meetings with funders, “we’re taken less seriously than men,” said Marie Marquet, co-founder of French studio Splashteam, who has frequently encountered potential backers more comfortable addressing her male business partner in meetings.”Investors are reluctant to put money into businesses run by women,” said Tanya X. Short, head of Montreal-based independent studio Kitfox Games.The Canadian city, a global hub for games development, was also at the heart of the scandal that hit Ubisoft in summer 2020.Employees at the French group’s Montreal studio said they endured a “climate of terror” stemming from sexist behaviour and discrimination.”There are people in the industry who are still struggling to adjust, it’s palpable,” said Marie Marquet.But she saw hope in the “new generations” coming up in game development.- ‘Survival instinct’ -More immediately, the sugar rush stemming from coronavirus lockdowns has given way to an economic crisis that could sweep away some of the progress made on games industry sexism in recent years.”There’s almost no jobs being advertised any more,” said one woman working at a Paris games studio, speaking on condition of anonymity.”If I open my mouth too far and it backfires, there’s no fallback”.As the industry endures hard times, “women are over-represented in jobs at the bottom of the hierarchical ladder” and therefore often first in line when companies slash positions, said Thomas Rodriguez, a spokesman for French games industry union STJV.Belt-tightening at major groups could also mean less resources for diversity efforts, often targeted by the most conservative fringes of gamers on social networks like X.New Jersey-based Gomez said she was troubled by the rolling up of jobs and departments dealing with diversity, equity and inclusion (DEI) in the United States.Still a relatively compact industry — employing just 12-15,000 people in France, for example — games development is “a small world” where speaking out can ruin a reputation, Women in Games’ Falaize said.”I’ve already been told ‘careful what you do, because I can get you blacklisted,” said Marquet.”Most women don’t want to cause trouble” in the gaming industry, said one 29-year-old independent developer, speaking on condition of anonymity.”It’s a kind of survival instinct for us,” the woman added.She said she herself had chosen not to bring legal action over “derogatory language” and a non-consensual kiss while working at a major French studio.”I’m even thinking about quitting gaming to find better working conditions,” the developer added.

Couche-Tard bosses make case in Tokyo for 7-Eleven buyout

The directors of Canadian convenience store giant Alimentation Couche-Tard (ACT) said on Thursday they were seeking a “friendly” buyout of 7-Eleven but lamented a lack of progress towards a deal.Seven & i, the Japanese parent company of 7-Eleven — the world’s biggest convenience store brand — rebuffed an ACT takeover offer worth nearly $40 billion last year.Despite a sweetened bid reportedly worth around $47 billion, Seven & i announced last week measures including a huge share buyback to boost its value and fend off ACT.”We are continuing to pursue a friendly, mutually agreed transaction,” ACT chairman Alain Bouchard told reporters in Tokyo.It would be the biggest foreign takeover of a Japanese firm, merging the 7-Eleven, Circle K and other franchises to create what CEO Alex Miller described on Thursday as a “global champion of convenience stores”.Seven & i said in September after ACT’s initial approach its rival had “grossly” undervalued its business and warned the deal could face regulatory hurdles in the United States.The pair have said they are exploring US store sell-offs to address antitrust concerns ahead of any potential merger but Bouchard said this wasn’t enough.”We are disappointed that this engagement has been limited to regulatory only and we have not been able to make progress on broader deal discussion,” he said.Seven & i operates some 85,000 convenience stores worldwide.Around a quarter of those outlets are in Japan, where they sell everything from concert tickets to pet food and fresh rice balls, although sales have been flagging.ACT runs nearly 17,000 convenience store outlets globally, including Circle K.Miller reiterated on Thursday that the retailer sees “a clear path to regulatory approval in the United States”.That was because the ACT and 7-Eleven networks in the world’s biggest economy were “highly complementary”, he said.Miller also addressed concerns that ACT ownership of Seven & i would affect the quality of 7-Eleven stores in Japan, which have been a local lifeline in times of disaster.”We are going to invest in Japan,” Miller said. “We have no interest and no plans to close stores, fire employees. That’s not what we do. We invest to grow.”