La Bourse de Paris rattrapée par les tensions commerciales

La Bourse de Paris évolue en baisse jeudi, dans un contexte de tensions commerciales mondiales qui s’aggravent, en réaction à la politique douanière protectionniste de Donald Trump.Le CAC 40 perdait 0,22%, vers 08H50 GMT, à 7.971,63 points, en recul de 17,33 points. La veille, l’indice avait pris 0,59%, à 7.988,96 points.”Les inquiétudes liées aux taxes douanières sont vives, en particulier après l’annonce de diverses mesures de représailles contre les États-Unis”, ont commenté les analystes de Deutsche Bank.L’Union européenne (UE), la Chine et le Canada ont annoncé des mesures de rétorsion pour répondre aux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium imposés par Donald Trump, entrés en vigueur mercredi.Ce dernier a ensuite promis de “répliquer”, soulignant au passage que les droits de douane dits “réciproques”, qui doivent entrer en vigueur le 2 avril, pourraient être “un peu plus que réciproques”.Cela “augmente le risque d’une nouvelle escalade dans la guerre commerciale mondiale”, a estimé John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Dans ce contexte, les titres des entreprises automobiles, particulièrement exposées à l’acier, reculaient. Vers 08H50 GMT, Stellantis reculait de 2,04% à 11,03 euros et Renault de 2,27% à 47,26 euros. Côté équipementiers, Valeo chutait de 4,03% à 9,76 euros, OPMobility perdait 1,36% à 10,19 euros et Forvia 2,60% à 8,48 euros.”Ces droits de douane marquent la fin d’une ère de libre-échange qui a bénéficié aux économies mondiales”, a expliqué Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.”Les réactions des pays concernés conduisent à l’isolement des États-Unis, ce qui n’est bénéfique ni pour les entreprises américaines ni pour les autres nations”, a ajouté Andreas Lipkow, analyste indépendant.Autre point d’attention des investisseurs européens: le plan d’investissement massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz.Le conservateur défend jeudi devant les députés ce programme bien accueilli par les marchés, jugé crucial pour réarmer et moderniser l’Allemagne à un moment où le virage stratégique des Etats-Unis contraint l’Europe à prendre en main sa sécurité.Ce paquet inédit de plusieurs centaines de milliards d’euros, qui nécessite un amendement à la Constitution et donc une majorité des deux tiers pour être adopté, constitue la pierre angulaire de son probable gouvernement avec les sociaux-démocrates du SPD.Les investisseurs prendront enfin connaissance vers 11H00 (heure de Paris) des chiffres de la production industrielle dans la zone euro pour le mois de janvier.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français atteignait 3,57% vers 08H50 GMT, contre 3,55% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,88%.Euronext acquiert un fournisseur de logiciel norvégienLe gestionnaire de la Bourse de Paris Euronext (+0,56% à 125,40 euros) a annoncé jeudi l’acquisition, pour près de 400 millions d’euros, de la société norvégienne Admincontrol, qui développe des plateformes numériques de partage de données sensibles au sein des entreprises. 

Stocks hit as trade worries overshadow upbeat US inflation

Most stock markets fell on Thursday as ongoing concerns about the global impact of President Donald Trump’s trade war overshadowed positive US inflation data.With governments around the world trying to figure out how to respond to Trump’s tariffs agenda and threats of further measures, equities have been plunged into turmoil amid uncertainty about what is to come.While attention has been mostly on the trade saga in recent weeks, Wednesday provided a little relief as data showed US consumer inflation slowed slightly more than expected in February — the first full month of Trump’s second term.The report also revealed core inflation, which excludes volatile food and energy prices, had come in below consensus.But the overriding issue for investors is Trump’s trade policy, which this week saw him impose tariffs on all imports of steel and aluminium, hitting numerous nations from Brazil to South Korea, as well as the European Union.Canada responded with more than US$21 billion in additional tariffs on US goods, while Brussels said it would target $28 billion in US goods from April.There has been a growing concern among investors that Trump’s tariffs and pledges to slash taxes, regulations and immigration would reignite inflation, force the Federal Reserve to hike interest rates again and cause a recession.Analysts pointed out that the latest inflation figures, while welcome, had to be taken in context.National Australia Bank’s Tapas Strickland said it was “worth noting the data was for February and thus largely pre-dates any potential tariff impacts”.And Stephen Innes at SPI Asset Management warned that while markets reacted positively to the data, there was still a lot of uncertainty in markets.”Let’s be clear, this isn’t a free pass to rally unchallenged. The real question now is how far Trump is willing to push on tariffs and government cuts,” he wrote in a commentary. “With April 2’s reciprocal tariff D-Day looming, traders would be foolish to dismiss his resolve to rewrite global trade,” he added, referring to another round of levies due to come into effect.”If the past few weeks have proven anything, his tolerance for the ‘pain trade’ (US stocks lower) is far higher than the market assumed.”After a mixed start to the day, most Asian markets headed south in the afternoon.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Wellington, Taipei, Mumbai and Jakarta were all in negative territory.And in Europe, London, Paris and Frankfurt opened lower.Mark Hackett at Nationwide said that “for the last three weeks, traders have felt like buying this market is like trying to catch a falling knife”.Focus is also turning to developments in the Ukraine crisis after Kyiv endorsed a US proposal for a 30-day ceasefire, with Washington saying it wants Russia to agree to an unconditional halt to hostilities.The Kremlin said it was awaiting details of the US proposal, and gave no indication of its readiness to stop fighting, but Trump warned “devastating” sanctions were possible if Russian President Vladimir Putin refused an agreement.- Key figures around 0800 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 36,790.03 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,462.65 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,358.73 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,527.14Euro/dollar: DOWN at $1.0867 from $1.0890 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2954 from $1.2969Dollar/yen: DOWN at 147.80 yen from 148.32 yenEuro/pound: DOWN at 83.89 pence from 83.97 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $67.74 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $71.05 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,350.93 points (close)

Enquête après une plainte de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc

Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Malo après une plainte pour maltraitance animale déposée par l’association animaliste L214 contre des élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent des cochons vivant sur leur lisier, des truies enfermées dans des cages étroites, et des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.Selon L214, dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets ont été mutilés sans anesthésie et les porcs “passent leur vie enfermés dans des bâtiments, sans aucun accès à l’extérieur”. Encagées, les truies ne peuvent pas se retourner “pendant la moitié de leur existence”, accuse l’association.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.

Enquête après une plainte de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc

Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Malo après une plainte pour maltraitance animale déposée par l’association animaliste L214 contre des élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent des cochons vivant sur leur lisier, des truies enfermées dans des cages étroites, et des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.Selon L214, dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets ont été mutilés sans anesthésie et les porcs “passent leur vie enfermés dans des bâtiments, sans aucun accès à l’extérieur”. Encagées, les truies ne peuvent pas se retourner “pendant la moitié de leur existence”, accuse l’association.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.

Enquête après une plainte de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc

Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Malo après une plainte pour maltraitance animale déposée par l’association animaliste L214 contre des élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent des cochons vivant sur leur lisier, des truies enfermées dans des cages étroites, et des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.Selon L214, dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets ont été mutilés sans anesthésie et les porcs “passent leur vie enfermés dans des bâtiments, sans aucun accès à l’extérieur”. Encagées, les truies ne peuvent pas se retourner “pendant la moitié de leur existence”, accuse l’association.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.

Avenir incertain de François au 12e anniversaire de son pontificat

François passe jeudi le cap de ses 12 ans de papauté à l’hôpital, sans date de sortie prévue, l’incertitude persistant sur l’avenir de son pontificat, même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.Quand François va-t-il quitter l’hôpital Gemelli de Rome? Dans quel état? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission? Les interrogations se multiplient autour du pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d’inquiétudes chez les catholiques depuis le 14 février.S’il n’est plus dans un état “critique”, l’évêque de Rome bénéficie toujours d’une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.”La nuit a été tranquille”, a indiqué le Vatican dans un communiqué jeudi matin. Selon le dernier bulletin médical publié mercredi soir, l’état de santé de François “reste stable”, “une radiographie du thorax a confirmé les améliorations” et il poursuit ses thérapies.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d’arrêt au rythme effréné que s’était jusqu’ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d’une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s’est vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a multiplié ces dernières années les alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.- “Point d’interrogation” -“La suite du pontificat reste en point d’interrogation pour l’instant, y compris pour François lui-même”, confie à l’AFP le père Michel Kubler, ancien rédacteur en chef du quotidien catholique français La Croix.”Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican, et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s’il n’y arrivait plus”, ajoute-t-il.La récente convocation par François d’un consistoire (réunion de cardinaux), format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer sa renonciation, à la stupeur générale, a ravivé les spéculations sur une possible renonciation. Mais aucune date n’a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, estimant qu’elle ne devait pas devenir “une mode”.Pendant son absence, François – qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février – a délégué des messes à des hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités professionnelles, comme signer des documents ou recevoir ses proches collaborateurs.Le calendrier apparait délicat à l’approche des fêtes de Pâques, période de l’année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, “année sainte” de l’Eglise catholique avec son lot d’évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.Difficile, dans les conditions actuelles, d’imaginer le pape retrouver le même rythme qu’auparavant.”C’est probablement la fin du pontificat tel qu’on l’a connu jusqu’ici” avec sa cadence effrénée riche d’audiences, de voyages à l’étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.- Réformes inachevées -Principale interrogation qui en découle: la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n’a pas seulement signé un changement de style au Vatican: ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l’Eglise.Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles: nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.Cette politique a valu à François une opposition farouche en interne, qui est allée crescendo ces dernières années, à l’image de la levée de boucliers provoquée par l’ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.”Qu’on l’apprécie ou non, il a fait bouger les lignes, mais beaucoup de choses restent encore en attente”, rappelle une source vaticane sous le couvert de l’anonymat.Dernier chantier en date, le Synode sur l’avenir de l’Eglise, grande réunion mondiale d’évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes, a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à 10 groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.

Avenir incertain de François au 12e anniversaire de son pontificat

François passe jeudi le cap de ses 12 ans de papauté à l’hôpital, sans date de sortie prévue, l’incertitude persistant sur l’avenir de son pontificat, même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.Quand François va-t-il quitter l’hôpital Gemelli de Rome? Dans quel état? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission? Les interrogations se multiplient autour du pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d’inquiétudes chez les catholiques depuis le 14 février.S’il n’est plus dans un état “critique”, l’évêque de Rome bénéficie toujours d’une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.”La nuit a été tranquille”, a indiqué le Vatican dans un communiqué jeudi matin. Selon le dernier bulletin médical publié mercredi soir, l’état de santé de François “reste stable”, “une radiographie du thorax a confirmé les améliorations” et il poursuit ses thérapies.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d’arrêt au rythme effréné que s’était jusqu’ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d’une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s’est vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a multiplié ces dernières années les alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.- “Point d’interrogation” -“La suite du pontificat reste en point d’interrogation pour l’instant, y compris pour François lui-même”, confie à l’AFP le père Michel Kubler, ancien rédacteur en chef du quotidien catholique français La Croix.”Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican, et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s’il n’y arrivait plus”, ajoute-t-il.La récente convocation par François d’un consistoire (réunion de cardinaux), format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer sa renonciation, à la stupeur générale, a ravivé les spéculations sur une possible renonciation. Mais aucune date n’a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, estimant qu’elle ne devait pas devenir “une mode”.Pendant son absence, François – qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février – a délégué des messes à des hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités professionnelles, comme signer des documents ou recevoir ses proches collaborateurs.Le calendrier apparait délicat à l’approche des fêtes de Pâques, période de l’année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, “année sainte” de l’Eglise catholique avec son lot d’évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.Difficile, dans les conditions actuelles, d’imaginer le pape retrouver le même rythme qu’auparavant.”C’est probablement la fin du pontificat tel qu’on l’a connu jusqu’ici” avec sa cadence effrénée riche d’audiences, de voyages à l’étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.- Réformes inachevées -Principale interrogation qui en découle: la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n’a pas seulement signé un changement de style au Vatican: ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l’Eglise.Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles: nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.Cette politique a valu à François une opposition farouche en interne, qui est allée crescendo ces dernières années, à l’image de la levée de boucliers provoquée par l’ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.”Qu’on l’apprécie ou non, il a fait bouger les lignes, mais beaucoup de choses restent encore en attente”, rappelle une source vaticane sous le couvert de l’anonymat.Dernier chantier en date, le Synode sur l’avenir de l’Eglise, grande réunion mondiale d’évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes, a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à 10 groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.