Bruno Le Maire, de grand argentier aux Armées
Après sept années passées à Bercy, Bruno Le Maire fait son retour dimanche au gouvernement, aux Armées, portefeuille régalien où il devra piloter le réarmement français face au regain de tensions géopolitiques.À 56 ans, ce normalien et énarque hérite d’un portefeuille stratégique dans un contexte marqué par la montée des tensions géopolitiques depuis l’invasion russe de l’Ukraine.Sous réserve de l’adoption du projet de budget 2026, Bruno Le Maire devra s’atteler à l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) pour accélérer le réarmement du pays face à la détérioration de la sécurité en Europe sous la menace russe.Le président Emmanuel Macron avait annoncé en juillet vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027.Avec son homologue allemand Boris Pistorius, ce germanophone est également chargé d’ici la fin de l’année de trouver un chemin pour tenter d’engager la prochaine étape du projet Scaf de futur avion de combat européen, actuellement bloqué par les intérêts divergents des industriels des deux pays.- Record de longévité à Bercy -Son arrivée aux Armées est une surprise: l’ex-ministre qui enseignait depuis un an dans une université suisse, était devenu depuis quelques mois conseiller stratégique du géant technologique néerlandais ASML, et se disait en retrait de la vie politique.Mais Bruno Le Maire reste dans la continuité de son parcours de poids lourd du gouvernement.Pendant sept ans – un record de longévité à la tête de ce ministère – il avait piloté le “paquebot” Bercy et l’économie française, déployant la politique de l’offre d’Emmanuel Macron et son cortège de baisses d’impôts. Défendant les réformes contestées des retraites et de l’assurance-chômage, il fait du plein-emploi et de la réindustrialisation de la France des priorités, conditions nécessaires selon lui d’une croissance durable et d’un pays attractif. Partisan d’un Etat moins dispendieux, il ouvre toutefois grand les cordons de la bourse face au Covid, à l’inflation et à la flambée de l’énergie, avant d’amorcer un virage vers l’orthodoxie budgétaire, essayant tant bien que mal de sortir progressivement du “quoi qu’il en coûte”.- Déficit excessif -Après la reprise post-Covid de l’économie, il cherche à convaincre du nécessaire redressement des comptes publics si fragilisés que la France a été épinglée par la Commission européenne pour déficit excessif et a vu sa note abaissée par l’agence S&P.La croissance ralentit, le déficit public dérape (5,5% en 2023) et la dette explose. Des dizaines de milliards d’euros d’économies sont jugés nécessaires. Il y a eu “des erreurs bien entendu, des choses qui n’ont pas été parfaites, mais j’ai toujours fait le mieux possible”, avait reconnu Bruno Le Maire, tirant le bilan de son septennat, auquel mettra fin la défaite du camp présidentiel aux législatives anticipées à l’été 2024.- Soutien de la première heure -Bercy lui avait permis de renaître politiquement après son échec cuisant à la primaire de la droite fin 2016. Un choc dans le parcours jusque-là sans accroc de ce brillant élève des beaux quartiers, normalien et énarque, qui a “grandi dans les couloirs des cabinets” ministériels, comme il le dit lui-même.C’est en 2007, sur les conseils d’un de ses mentors, Dominique de Villepin, dont il a été directeur de cabinet à Matignon, que ce catholique pratiquant s’était fait élire député pour la première fois, en Normandie.Le style du nouveau locataire de l’Hôtel de Brienne, amateur d’envolées lyriques et de citations littéraires, tranche avec la réserve de son prédécesseur, Sébastien Lecornu. Les deux hommes se connaissent bien: ce dernier a notamment été son conseiller en 2008 au ministère des Affaires européennes, puis lors de la primaire perdue de 2016.Bruno Le Maire, mélomane germanophile, qui se dit autant écrivain que politique, est père de quatre garçons et marié à une artiste peintre.Dans son entourage, on loue “un homme de conviction et d’intuition”, “grand bosseur”. Agrégé de lettres modernes, Bruno Le Maire, qui se considère autant écrivain qu’homme politique, a publié au moins six livres depuis 2017.mpa-max-mra-emb/abb/vk/hj
Syria selects members of first post-Assad parliament
Local committees in Syria cast their ballots for members of a transitional parliament in a process criticised as undemocratic, with a third of the new lawmakers to be appointed directly by interim leader Ahmed al-Sharaa.The assembly’s formation is expected to consolidate the power of Sharaa, whose Islamist forces led a coalition that toppled longtime ruler Bashar al-Assad in December after more than 13 years of civil war.Members of the local committees queued up to vote at Syria’s National Library, formerly the Assad National Library, with the electoral commission saying in the evening that “the voting has ended and the counting is underway”. A member of the Damascus elections committee told AFP that while some early results could trickle in Sunday night, the final list of winners was not due until Monday.Around 6,000 people took part in Sunday’s selection process.According to the commission, more than 1,500 candidates — just 14 percent of them women — are running for the assembly, which will have a renewable 30-month mandate.Sharaa is to appoint 70 representatives to the 210-member body.The other two-thirds are being selected by local committees appointed by the electoral commission, which itself was appointed by Sharaa.But southern Syria’s Druze-majority Sweida province, which suffered sectarian bloodshed in July, and the country’s Kurdish-held northeast are excluded from the process for now as they are outside Damascus’s control, and their 32 seats will remain empty.”I support the authorities and I’m ready to defend them, but these aren’t real elections,” said Louay al-Arfi, 77, a retired civil servant sitting with friends at a Damascus cafe. “It’s a necessity in the transitional phase, but we want direct elections” to follow, he told AFP.The new authorities dissolved Syria’s rubber-stamp legislature after taking power.Under a temporary constitution announced in March, the incoming parliament will exercise legislative functions until a permanent constitution is adopted and new elections are held.Sharaa has said it would be impossible to organise direct elections now, pointing to the large number of Syrians who lack documentation after millions fled abroad or were displaced internally during the civil war.Speaking from the National Library on Sunday, Sharaa appeared to acknowledge criticism of the process, saying that while “it is true that the electoral process is incomplete… it is a moderate process that is appropriate for the current situation and circumstances in Syria”.- ‘Not elections’ -Under the rules of the selection process, candidates must not be “supporters of the former regime” and must not promote secession or partition.Those running include Syrian-American Henry Hamra, the first Jewish candidate since the 1940s.”The next parliament faces significant responsibilities, including signing and ratifying international agreements. This will lead Syria into a new phase, and it is a major responsibility,” said Hala al-Qudsi, a member of Damascus’s electoral committee who is running for a seat herself.Rights groups have criticised the selection process, saying it concentrates power in Sharaa’s hands and lacks representation for the country’s ethnic and religious minorities.In a joint statement last month, more than a dozen groups said the process means Sharaa “can effectively shape a parliamentary majority composed of individuals he selected or ensured loyalty from”.”You can call the process what you like, but not elections,” said Bassam Alahmad, executive director of the France-based Syrians for Truth and Justice, one of the groups that signed the statement.At a meeting in Damascus this week, candidate Mayssa Halwani, 48, said such criticism was normal.”The government is new to power and freedom is new for us,” she said.Nishan Ismail, 40, a teacher in the Kurdish-controlled northeast, said “elections could have been a new political start” after Assad’s fall, but “the marginalisation of numerous regions shows that the standards of political participation are not respected”.Negotiations on integrating the Kurds’ civil and military institutions into the new central government have stalled, with Damascus rejecting calls for decentralisation.Badran Jia Kurd, an official with the Kurdish administration in the northeast, argued on X on Sunday evening that the selection process “aims to legitimise a temporary authority that does not represent the entire population, risking further divisions and fragmentation of the country”.In southern Syria’s Druze-majority city of Sweida, activist Burhan Azzam, 48, also took issue with the process.The authorities “have ended political life” in Syria, he said, adding that the selection process “doesn’t respect the basic rules of democracy”.
Foot: “avoir un enfant me rend encore meilleur”, dit Haaland
“Avoir un enfant me rend encore meilleur” car une fois à la maison, “je ne pense plus du tout au football”, a déclaré en souriant l’attaquant de Manchester City, Erling Haaland, après avoir inscrit dimanche son 18e but de la saison.Le Norvégien a marqué à Brentford (1-0) son neuvième but en sept journées de Premier League, le douzième en neuf apparitions toutes compétitions confondues. Il a aussi marqué six fois en deux matches avec la sélection.”Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’aujourd’hui, alors oui, on peut le dire”, a-t-il répondu après match à un consultant de Sky Sports qui lui demandait s’il était dans “la forme de sa vie”.”J’en ai déjà parlé à maintes reprises, on peut être prêt physiquement, mais il faut aussi être prêt mentalement, et franchement, je pense qu’avoir un enfant me rend encore meilleur, car je n’ai jamais autant déconnecté” pendant son temps libre, a-t-il ajouté.Le joueur de 25 ans est devenu père en fin d’année 2024 quand sa compagne Isabel Haugseng Johansen a donné naissance à un garçon.”Je ne pense plus du tout au football, alors que quand on est plus jeune, on pense à tout et à rien et on s’inquiète peut-être un peu pour certaines choses. Mais quand je rentre chez moi, je me détends encore plus, donc je pense que je dois remercier mon fils!”, a-t-il déclaré dans un grand éclat de rire.Il a aussi remercié son adversaire Sepp van den Berg, avec qui il s’est accroché en début de match et qu’il a dominé physiquement dans l’action menant au but.”J’étais un peu fatigué avant la rencontre. En entrant sur le terrain, je me suis dit +oh, ça va être un match difficile+, mais après dix secondes, il a commencé à me pousser, ça m’a motivé alors je lui en suis très reconnaissant”, a-t-il glissé.
Aurore Bergé porte-parole, une macroniste influente jugée clivante
Personnalité aussi médiatique que clivante, Aurore Bergé prend du galon au sein du gouvernement en étant nommée dimanche porte-parole: une reconnaissance pour cette macroniste influente issue de la droite et reconnue pour ses talents de communicante.Depuis son élection à l’Assemblée nationale en 2017, cette ancienne communicante professionnelle âgée de 38 ans, à l’aise sur les plateaux de télévision pour porter l’estocade contre les Insoumis ou le Rassemblement national, s’était imposée en première ligne de la macronie. Il lui faudra désormais jouer de tous ses talents rhétoriques pour porter la parole unique d’un gouvernement que sa prédecesseure, Sophie Primas, qualifiait parfois de “polyphonique”… pour ne pas dire cacophonique.Pour construire son ascension, Mme Bergé a su forcer quelques portes, jusqu’à devenir présidente de son groupe politique au Palais Bourbon, de juin 2022 à juillet 2023, puis enfin ministre, chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes dans le gouvernement Attal (janvier-septembre 2024). Elle connut ensuite une courte éclipse lorsque Michel Barnier devint Premier ministre (septembre-décembre 2024), en redevenant simple députée des Yvelines dans le groupe dirigé par Gabriel Attal, avec qui les relations se sont considérablement rafraîchies. Elle a été renommée ministre en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes dans le gouvernement de François Bayrou en décembre dernier, et garde ce portefeuille dans celui de Sébastien Lecornu en plus du porte-parolat. Lors de la précédente législature, cette fille de comédiens – son père, récemment décédé, était la voix française de Sylvester Stallone -, a régulièrement assumé des positions tranchantes, voire des coups médiatiques, au risque de crisper ses alliés de la majorité d’alors, des élus Horizons et Modem parfois pris de court.- “Poigne” -Décrite par ses pairs comme “très, très clivante”, “autoritaire”, “dans l’auto-promotion”, ou ne “servant que ses potes”, cette “professionnelle de la politique” était également louée par d’autres élus qui lui reconnaissaient “du talent” et une “poigne”, une capacité “un peu bulldozer” à “tenir le groupe”. Elle “sait décider vite et bien, et est très courageuse”, soulignait une élue.En octobre 2019, elle avait créé la polémique dans son camp, se disant prête à voter une proposition de loi d’Eric Ciotti (alors LR, désormais rallié au RN) sur l’interdiction du voile pour les accompagnantes scolaires.Avant de se rallier à Emmanuel Macron en 2017, ses affinités successives – pour Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé – lui avaient déjà valu une réputation d’ambitieuse, voire d’opportuniste. La macroniste, formée à Sciences Po Paris et engagée très jeune à droite, défend par ailleurs une vision stricte de la laïcité.En tant que ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, elle a crispé en évoquant l’idée de couper les subventions aux associations féministes ayant tenu des “propos ambigus” sur l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Avant de reconnaître qu’aucune association financée par l’Etat ne pouvait prêter le flanc à un tel reproche. L’épisode a laissé des traces parmi les militantes féministes. Mais Aurore Bergé a toujours affirmé suivre la même ligne directrice, “libérale” et “européenne”, mais aussi “féministe” et “progressiste”. En 2013, elle avait ainsi pris position pour le mariage pour tous, à rebours de la majorité de son camp. Et son engagement pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution a été apprécié parmi les défenseurs des droits des femmes. Soupçonnée d’avoir menti sous serment sur ses liens avec une lobbyiste des crèches privées, ce que Mme Bergé dément, elle a été entendue en juin dans l’enquête qui la vise pour “faux témoignage”, selon des sources proches du dossier.
Mathieu Lefèvre, un spécialiste du budget “aile droite” pour parlementer avec la gauche
Cadre macroniste sur les sujets budgétaires, proche de Gérald Darmanin, Mathieu Lefèvre, a été nommé dimanche ministre en charge des Relations avec le Parlement, avec la délicate tâche de trouver des terrains d’entente à gauche.A 38 ans, le natif de Créteil, député du Val-de-Marne depuis 2022, entre au gouvernement après avoir été plusieurs fois pressenti. Il remplace à ce poste de ministre délégué placé auprès du Premier ministre Patrick Mignola (MoDem), et devra aider à nouer des compromis budgétaires avec la gauche.Tout sauf une sinécure, d’autant que ce chantre de la politique de l’offre et de la fin des 35 heures, incarne davantage l’aile droite de la macronie.Pragmatique, il a toutefois pointé récemment un besoin de “justice fiscale” : “on ne peut pas commencer un débat budgétaire où l’on demande beaucoup d’efforts aux Français si ceux qui doivent payer l’impôt ne le font pas”.”Nos partenaires de jeu, de travail, ce sont le Parti socialiste et Les Républicains”, estimait également M. Lefèvre sur franceinfo.”Pour trouver un accord avec le PS ? C’est quand même la quintessence de l’aile droite macroniste…”, commentait peu avant sa nomination un député Les Républicains, circonspect. “C’est le pire +MRP+ possible, très clivant”, a réagi un député PS dimanche dans la foulée de sa nomination. Philippe Brun, député socialiste est nettement plus mesuré : “il est compétent sur le fond des questions budgétaires”. “Je trouve qu’il y a eu un changement chez lui après la dissolution en 2024. Il était toujours très dur contre la gauche, depuis il a plus un discours de facilitateur et d’homme de dialogue, c’est intéressant””On n’a pas tout bien fait, on doit faire amende honorable, et on doit entrer en discussion en disant que les autres aussi peuvent avoir raison”, a récemment esquissé le futur ministre.- “Dépenses publiques” -Membre de la commission des Finances depuis son élection, Mathieu Lefèvre y avait déjà fait ses classes de 2011 à 2017, en tant qu’assistant parlementaire de Gilles Carrez (LR), rapporteur général du budget, puis président de la commission des Finances.C’est Gérald Darmanin, alors chargé des Comptes publics, qui le fait venir à Bercy puis au ministère de l’Intérieur. Il fait toujours partie de ceux qui œuvrent en coulisses, sur le fond et la forme, à tracer un chemin pour le ministre de la Justice qui se verrait bien un jour à l’Elysée. Réélu après la dissolution, ce diplômé de la Sorbonne en sciences politiques et de l’Ecole supérieure de commerce de Paris, a également officié en tant que co-rapporteur de la commission d’enquête sur les raisons du dérapage du déficit public, lancée par l’Insoumis Eric Coquerel.Avec un tropisme régalien, intervenant régulièrement sur les sujet de sécurité ou d’immigration, il se frotte très souvent dans l’hémicycle aux Insoumis et au Rassemblement national.Président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée, il a aussi connu plusieurs passes d’armes avec les Insoumis sur le 7-octobre et la guerre à Gaza, ces derniers lui reprochant un positionnement trop pro-israélien. Lui rétorque qu’il critique le gouvernement Netanyahu et plaide pour la solution à deux Etats.Sa nomination intervient dans un contexte particulier: pour la première fois depuis 2021, le budget ne devrait faire l’objet d’aucun recours au 49.3 en bout de course pour trier les amendements des parlementaires. Ce qui promet une avalanche de tractations avec les oppositions en-dehors et à l’intérieur du Parlement pour le néo-ministre.
Angleterre: Crystal Palace chute, Postecoglou au fond du trou
Crystal Palace est tombé du podium en concédant sa première défaite en six mois, dimanche à Everton (2-1), dans une Premier League où Ange Postecoglou et Nottingham Forest, battus 2-0 à Newcastle, sont en chute libre.L’ambiance s’adoucit en revanche autour d’Unai Emery et Aston Villa, crédités d’une deuxième victoire d’affilée, contre Burnley (2-1), après n’en avoir obtenu aucune dans les cinq premières journées.Wolverhampton reste bon dernier, avec deux points, après s’être fait rejoindre par Brighton (1-1).Nottingham Forest compte trois points de plus seulement et pointe à la dix-septième place, la première non relégable. Le club des Midlands était dixième quand Nuno Espirito Santo a été limogé le 9 septembre.Le bilan de son successeur, Ange Postecoglou, est désastreux: trois défaites en quatre matches de championnat, cinq en sept matches toutes compétitions confondues.”C’est une lutte, c’est un combat, il n’y a rien de mal à cela. J’aurais pu rester assis sur mon canapé à vous regarder, mais je préfère être ici, au cœur de l’action, où je peux avoir un impact, et je crois que j’y parviendrai”, a lancé l’entraîneur sur Sky Sports.L’Australien est en territoire connu: il a terminé la saison dernière à la 17e place en Premier League, avec Tottenham, ce qui ne l’a pas empêché de remporter la Ligue Europa.C’est d’ailleurs sa capacité à gagner des trophées, une constance dans sa carrière, qui a été avancée par le propriétaire de Forest, Evangelos Marinakis, pour justifier sa nomination.Dimanche, son équipe a été largement dominée par Newcastle et le gardien Matz Sels, avec plusieurs arrêts déterminants, a évité une addition plus salée encore.Les Magpies ont obtenu leur deuxième victoire en championnat grâce au capitaine Bruno Guimaraes, buteur d’une belle frappe enroulée (58e) et à l’origine d’un pénalty qu’a transformé Nick Woltemade (84e).- 9e but pour Haaland -Crystal Palace, sur le podium le week-end dernier, en est tombé après s’être fait renverser par Everton, dimanche à Liverpool.Les banlieusards du sud de Londres n’avaient plus goûté à la défaite depuis 19 matches et une correction 5-0 à Newcastle, mi-avril.Les “Eagles” ont montré leurs qualités habituelles avant la mi-temps, avec un collectif défensif discipliné et des belles attaques placées, comme celle qui a abouti au but de Daniel Munoz (37e, 0-1).Mais Everton s’est rebellé en seconde période et a été récompensé par l’égalisation d’Iliman Ndiaye sur pénalty (76e, 1-1), d’abord, puis le but de la victoire signé Jack Grealish dans le temps additionnel (90e+3).Palace a reculé à la sixième place, juste derrière Manchester City.Les Citizens ont ramené une petite victoire 1-0 de Brentford dimanche grâce au neuvième but en sept matches d’Erling Haaland, qui n’avait encore jamais marqué au Gtech Community Stadium.L’attaquant norvégien a fait parler sa puissance et son adresse dès la neuvième minute, au cours d’une première période marquée par la blessure de son coéquipier Rodri.Le Ballon d’or 2024 s’est touché l’arrière de la cuisse droite avant de sortir, le visage fermé. Il est réapparu en fin de match sur le banc des remplaçants, avec un bandage.”J’espère que ce ne sera pas trop grave”, a déclaré son entraîneur Pep Guardiola sur Sky Sports. “Je ne connais pas l’étendue des dégâts”, a-t-il ajouté ensuite en conférence d’après-match, confirmant que “cela ressemble” à une blessure aux ischio-jambiers.Le top-5, que referme Manchester City, se tient en trois points avec Arsenal, Liverpool, Tottenham et Bournemouth.Aston Villa (13e, 9 pts) est encore loin du peloton, mais l’équipe d’Unai Emery a obtenu une deuxième victoire en championnat, la deuxième d’affilée, grâce à un doublé de Donyell Malen (25e, 63e) contre Burnley.”On termine avant la trêve avec un bon équilibre, avec de la confiance emmagasinée et en nous sentant plus à l’aise. Je suis vraiment satisfait de la manière dont les joueurs ont répondu à nos exigences”, a apprécié l’entraîneur espagnol.
Ligue 1: Strasbourg écrase Angers et monte sur le podium
Strasbourg a éparpillé (5-0) Angers grâce notamment à deux doublés de Joaquin Panichelli et Martial Godo, dimanche lors de la septième journée de Ligue 1, pour monter sur la troisième marche du podium.Après sa victoire à Bratislava face au Slovan (2-1) en Ligue Conférence jeudi, Strasbourg a conclu une semaine réussie en s’installant à la troisième place du championnat (15 pts) avant la trêve internationale, devant Lyon surpris par Toulouse (2-1), et Monaco, tenu en échec (2-2) par Nice.Angers, qui n’a eu qu’une occasion, une tête de Prosper Peter captée par Mike Penders (45e), concède un troisième revers d’affilée et reste avant-dernier avec cinq points.L’entraîneur du club alsacien Liam Rosenior a effectué cinq changements par rapport au onze vainqueur en Slovaquie et après 25 minutes pénibles, l’Argentin Joaquin Panichelli a montré la voie en reprenant victorieusement une offrande de son compatriote Valentin Barco (36e).Après l’ennui du premier acte, les jeunes Alsaciens ont ensuite déroulé en inscrivant quatre buts en dix-neuf minutes.C’est d’abord Panichelli qui a inscrit son cinquième but de la saison après un service de Félix Lemaréchal (51e) puis Abdoul Ouattara, buteur à Bratislava et à Marseille dimanche dernier, qui n’a laissé aucune chance à Hervé Koffi (61e).Martial Godo a inscrit ensuite un doublé en quatre minutes (66e, 70e), le premier but d’un genou en se jetant après un tir de Lemaréchal, le second en reprenant avec succès un tir de Panichelli repoussé par le portier angevin.Côté tribune, quatre associations de supporters, ultras en tête, ont encore affiché leur mécontentement envers BlueCo, consortium américain à la tête de Strasbourg mais aussi de Chelsea, avec une nouvelle banderole déployée en début de seconde période fustigeant “la répression” du club qui leur a imposé des règles ces dernières semaines et rappelant qu’ils étaient ouverts “au dialogue”.En grève totale des encouragements contre Marseille, ces supporters ont choisi de se taire dans le deuxième acte, comme annoncé dans un communiqué publié avant la rencontre. Plusieurs dizaines d’entre eux ont quitté les tribunes après le quatrième but, sous les sifflets d’autres supporters qui chantaient “auf wiedersehen” (au revoir, en allemand), après que leur banderole “BlueCo Out” a été enlevée par la sécurité du Stade de la Meinau, a affirmé à l’AFP Maxime, porte-parole des UB90, principal groupe d’ultras.