Jeep owner Stellantis names Italian Antonio Filosa as new CEO

Auto giant Stellantis, whose brands include Jeep, Peugeot and Fiat, on Wednesday named company veteran Antonio Filosa as its new chief executive officer as the US-European group navigates US tariffs and slumping North American sales.The Italian manager, who has led Stellantis in North and South America, will succeed Carlos Tavares, who was sacked in December.Filosa, who joined Fiat in 1999, recalled that his first job was as a paint shop quality supervisor at a plant in Spain, where he worked the night shift.”This company is in my blood and I couldn’t be more proud of the chance to work with all of you,” Filosa said in a letter to employees seen by AFP.Filosa, 51, was unanimously selected by the board following a “thorough search process of internal and external candidates”, Stellantis said in a statement.Stellantis said it would call an extraordinary shareholder meeting in the coming days to elect Filosa to the board to serve as an executive director of the company.”Meanwhile, to give him full authority and ensure an efficient transition, the Board has granted him CEO powers effective June 23,” the statement said.”The Board selected Antonio Filosa to be CEO based on his proven track record of hands-on success during his more than 25 years in the automotive industry,” Stellantis said.The company also praised “the depth and span of his experience around the world, his unrivalled knowledge of the Company and his recognised leadership qualities”.Stellantis shares were flat at around midday following the announcement.- Tavares: good times, bad times -Stellantis, whose other brands include Ram trucks, Dodge, Chrysler and Maserati, has struggled with falling sales in its key North American market.US President Donald Trump’s 25-percent tariffs on the car industry have added to the company’s woes.Last month, Stellantis dropped its annual financial guidance due to uncertainty over the levies.Filosa, who has previously served as chief executive of the Jeep brand, was promoted to the role of chief operating officer for the Americas region in December.”Since his appointment, he has initiated the strengthening of the US operations,” Stellantis said, noting that he “significantly” reduced excessive inventories at dealerships and reorganised the leadership team.Filosa was also named to the new role of chief quality officer earlier this year.Tavares engineered one of the most ambitious mergers in automotive history in 2021, when more than a dozen brands were put under the same roof.The Portuguese executive, who headed French group Peugeot-Citroen at the time, was appointed chief executive of the newly created French-Italian-American behemoth Stellantis.His three-year tenure was marked by high profit margins that were the envy of its rivals in the auto industry but the good times ended last year as sales plummeted in the United States.When his abrupt resignation was announced in December, Stellantis pointed out that “different views” had emerged between the board and Tavares.In February, the group shifted focus to the quality of its vehicles, unravelling the legacy left by CEO Carlos Tavares, a staunch advocate of cost-cutting.After the first few years marked by record profits, the disappointing quality of certain models and prices that were too high compared to the competition contributed to the collapse of the group’s sales in the United States in 2024.In France, the CFE-CGC union said it expects Filosa to “break with the authoritarian, cost-cutting management style of the Tavares era”.The Peugeot family, the second-biggest shareholder in Stellantis, issued a statement hailing Filosa’s “in-depth knowledge of the realities on the ground and close understanding of the industrial culture” in the group.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Kazakhstan: autorisation de la chasse aux antilopes saïgas, un temps menacées

Le Kazakhstan va autoriser la chasse aux antilopes saïgas, sujet sensible dans cet immense pays d’Asie centrale où vit cette espèce qui a été un temps en danger de disparition, mais qui menace désormais l’agriculture.Cité par les médias étatiques, le vice-ministre de l’Ecologie a assuré mardi que cette décision de réguler les saïgas était “nécessaire en raison de la croissance rapide de leur population” et des “plaintes d’agriculteurs”. Mercredi, une porte-parole du ministère de l’Ecologie a indiqué à l’AFP que “selon des recherches scientifiques, il est possible d’éliminer jusqu’à 20% de la population totale sans nuire à l’espèce”.Le nombre précis d’animaux à abattre et la date d’ouverture de la chasse sont encore à définir, a-t-elle précisé.D’après les agriculteurs, les saïgas ont déjà causé des dégâts sur des milliers de kilomètres carrés d’exploitations, où les récoltes sont par ailleurs menacées par le changement climatique.Selon les dernières estimations, il y a 4,1 millions de saïgas au Kazakhstan, soit la quasi totalité de la population mondiale, un nombre qui pourrait grimper à 5 millions d’ici la fin de l’année.Cet animal, l’un des symboles du Kazakhstan, est reconnaissable à son long museau arrondi semblable à une petite trompe.La chasse aux saïgas, “animaux sacrés pour le peuple kazakh” selon le président Kassym-Jomart Tokaïev, fait l’objet de débats.A l’automne 2023, la levée de l’interdiction avait provoqué l’opposition d’une partie de la société, fait rare au Kazakhstan où la liberté d’expression est limitée. Les autorités étaient revenues sur cette décision quelques mois plus tard. Le braconnage de cette antilope a explosé après la dislocation de l’URSS, notamment pour ses cornes utilisées en médecine traditionnelle.Le manque d’eau et des maladies avaient également mis l’espèce en danger d’extinction, avant la mise en place d’une politique de protection par les autorités kazakhes.

Gaza: l’ONU condamne le système d’aide mis en place par Israël

Un haut responsable de l’ONU a dénoncé mercredi comme “une distraction” indigne le nouveau système de distribution d’aide mis en place par Israël dans la bande de Gaza, après une distribution chaotique ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule en marge de cette distribution organisée mardi à Rafah, dans le sud de Gaza, dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée créée avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis.L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur les lieux, selon des journalistes de l’AFP.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, et “les tirs provenaient de l’armée israélienne”, a déclaré mercredi Ajith Sunghay, chef du Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a fait état de “tirs de sommation en l’air” effectués par ses soldats “dans la zone à l’extérieur” du centre géré par la GHF, “en aucun cas vers les gens”.”Nous vérifions les informations de l’ONU. À l’heure où nous parlons, nous n’avons aucune information à ce sujet”, a encore déclaré à l’AFP le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée. – “Images choquantes” -“Nous avons vu hier les images choquantes (…) C’était chaotique, indigne et dangereux”, a déclaré à Tokyo le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.Il a qualifié de “distraction par rapport aux atrocités” le nouveau modèle promu par Israël et les Etats-Unis consistant à déléguer la distribution d’aide à une société privée.”Le temps presse pour éviter la famine, donc les humanitaires doivent être autorisés à accomplir leur travail salvateur maintenant”, a ajouté M. Lazzarini, accusé par Israël d’être à la tête d’une “organisation terroriste” liée au Hamas. La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait reconnu “une perte de contrôle momentanée” sur le site de Rafah.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total qu’il imposait à Gaza depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages.Depuis lors, plusieurs centaines de camions d’aide ont été autorisés par Israël à entrer dans le petit territoire affamé et dévasté.Mais l’ONU dénonce les “obstacles ahurissants” imposés selon elle par Israël et entravant le travail de ses agences, Israël accusant en retour les Nations unies de refuser “de faire (leur) travail”.La guerre déclenchée par le Hamas est entrée mercredi dans son 600e jour sans espoir de trêve ni de libération des otages détenus depuis l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.- Soutien aux otages -Dans la bande de Gaza, des frappes israéliennes ont fait 16 morts, selon la Défense civile.A l’appel du Forum des familles, principale organisation israélienne plaidant pour un cessez-le-feu qui permettrait la libération des otages, des centaines de personnes ont commencé à se réunir à des carrefours en Israël à 06h29 (03h29 GMT), heure à laquelle a commencé l’attaque du Hamas sur le sud du pays.”Je veux que vous sachiez que lorsqu’Israël torpille des accords, il le fait au détriment des otages. Leurs conditions s’aggravent immédiatement, la nourriture diminue, la pression augmente et les bombardements et les actions militaires ne les sauvent pas, ils mettent leur vie en danger”, a dit l’ancienne otage Arbel Yehud, lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.Les manifestants se sont rassemblés le long de rubans jaunes géants, symbole des otages. Des pancartes portant le chiffre 600 ont été placées le long des routes et les manifestants ont bloqué la principale autoroute urbaine de Tel-Aviv.L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: l’ONU condamne le système d’aide mis en place par Israël

Un haut responsable de l’ONU a dénoncé mercredi comme “une distraction” indigne le nouveau système de distribution d’aide mis en place par Israël dans la bande de Gaza, après une distribution chaotique ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule en marge de cette distribution organisée mardi à Rafah, dans le sud de Gaza, dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée créée avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis.L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur les lieux, selon des journalistes de l’AFP.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, et “les tirs provenaient de l’armée israélienne”, a déclaré mercredi Ajith Sunghay, chef du Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a fait état de “tirs de sommation en l’air” effectués par ses soldats “dans la zone à l’extérieur” du centre géré par la GHF, “en aucun cas vers les gens”.”Nous vérifions les informations de l’ONU. À l’heure où nous parlons, nous n’avons aucune information à ce sujet”, a encore déclaré à l’AFP le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée. – “Images choquantes” -“Nous avons vu hier les images choquantes (…) C’était chaotique, indigne et dangereux”, a déclaré à Tokyo le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.Il a qualifié de “distraction par rapport aux atrocités” le nouveau modèle promu par Israël et les Etats-Unis consistant à déléguer la distribution d’aide à une société privée.”Le temps presse pour éviter la famine, donc les humanitaires doivent être autorisés à accomplir leur travail salvateur maintenant”, a ajouté M. Lazzarini, accusé par Israël d’être à la tête d’une “organisation terroriste” liée au Hamas. La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait reconnu “une perte de contrôle momentanée” sur le site de Rafah.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total qu’il imposait à Gaza depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages.Depuis lors, plusieurs centaines de camions d’aide ont été autorisés par Israël à entrer dans le petit territoire affamé et dévasté.Mais l’ONU dénonce les “obstacles ahurissants” imposés selon elle par Israël et entravant le travail de ses agences, Israël accusant en retour les Nations unies de refuser “de faire (leur) travail”.La guerre déclenchée par le Hamas est entrée mercredi dans son 600e jour sans espoir de trêve ni de libération des otages détenus depuis l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.- Soutien aux otages -Dans la bande de Gaza, des frappes israéliennes ont fait 16 morts, selon la Défense civile.A l’appel du Forum des familles, principale organisation israélienne plaidant pour un cessez-le-feu qui permettrait la libération des otages, des centaines de personnes ont commencé à se réunir à des carrefours en Israël à 06h29 (03h29 GMT), heure à laquelle a commencé l’attaque du Hamas sur le sud du pays.”Je veux que vous sachiez que lorsqu’Israël torpille des accords, il le fait au détriment des otages. Leurs conditions s’aggravent immédiatement, la nourriture diminue, la pression augmente et les bombardements et les actions militaires ne les sauvent pas, ils mettent leur vie en danger”, a dit l’ancienne otage Arbel Yehud, lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.Les manifestants se sont rassemblés le long de rubans jaunes géants, symbole des otages. Des pancartes portant le chiffre 600 ont été placées le long des routes et les manifestants ont bloqué la principale autoroute urbaine de Tel-Aviv.L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Espagne: le gouvernement nie qu’une “expérimentation” ait provoqué la méga-panne

Le gouvernement espagnol a nié mercredi qu’une “quelconque expérimentation” sur le réseau espagnol ait pu provoquer la méga-panne électrique du 28 avril et dénoncé les “fausses informations” sur l’origine de la coupure, qui reste inconnue un mois tout juste après l’incident.”Il est faux, totalement faux que le gouvernement ait mené une quelconque expérimentation” sur le réseau électrique avant la coupure, a assuré la ministre de l’Ecologie Sara Aagesen, interrogée au Parlement sur un article de presse mettant en cause l’action de l’exécutif en amont de la panne.”Il n’est pas responsable de désigner des coupables alors que les causes de la panne sont toujours en cours d’identification” et “il n’est pas responsable non plus de dire que le gouvernement faisait des expériences”, a-t-elle ajouté, en dénonçant des “fausses informations” et “manipulations”.Dans un article publié le 23 mai, le quotidien conservateur britannique The Telegraph a assuré, en citant des sources à Bruxelles, que les autorités espagnoles “menaient une expérience” sur le réseau électrique du pays lorsque la coupure a eu lieu.L’objectif était de voir “jusqu’où elles pouvaient pousser la dépendance aux énergies renouvelables” en vue de la fermeture de deux réacteurs nucléaires en 2027 dans l’ouest du pays, première étape d’une sortie définitive du nucléaire prévue en 2035, a-t-il écrit.Cette hypothèse a été également démentie mercredi par la présidente du gestionnaire du réseau électrique espagnol REE, Beatriz Corredor, qui a assuré dans un entretien au quotidien catalan La Vanguardia que cette information était “totalement fausse”.Lors de la coupure du 28 avril, “il n’y a pas eu d’excès d’énergies renouvelables”, et il n’y a pas eu non plus “de court-circuit, de surcharge” du réseau et “de cyberattaque”, répète par ailleurs Mme Corredor, écartant une à une plusieurs pistes évoquées ces dernières semaines.Dans cet entretien, cette ancienne députée socialiste pointe en revanche le rôle de certains producteurs d'”énergie conventionnelle”, issue de centrales à gaz, nucléaires ou hydrauliques, accusés d’avoir eu ce jour-là “des paramètres de contrôle de la tension inférieurs à la norme”.”En d’autres termes, ce sont les énergies conventionnelles qui n’ont pas correctement contrôlé la tension”, poursuit la responsable de REE, sans préciser si ce défaut de contrôle pourrait avoir joué un rôle dans l’effondrement du système électrique espagnol.Dans un communiqué publié mardi soir, l’Association des entreprises d’énergie électrique espagnole (Aelec), auquel appartiennent notamment les géants Iberdrola et Endesa, a assuré que ses membres n’avaient “identifié aucun défaut dans leurs installations”.”Cela veut dire que les systèmes de protection ont fonctionné comme ils le devaient”, a assuré l’Aelec, en pointant en revanche le manque de “transparence” des autorités. “Il faut que REE partage ses informations avec tous les acteurs impliqués”, a-t-elle insisté.Selon les autorités, deux fortes oscillations électriques ont été repérées dans les 30 minutes avant la panne. Elles ont été suivies de trois incidents distincts en l’espace de 20 secondes dans des sous-stations électriques de Grenade (sud), Badajoz (sud-ouest) et Séville (sud).La cause exacte de ces incidents, qui ont privé d’électricité l’Espagne et le Portugal durant de longues heures, n’est elle toujours pas connue.

Espagne: le gouvernement nie qu’une “expérimentation” ait provoqué la méga-panne

Le gouvernement espagnol a nié mercredi qu’une “quelconque expérimentation” sur le réseau espagnol ait pu provoquer la méga-panne électrique du 28 avril et dénoncé les “fausses informations” sur l’origine de la coupure, qui reste inconnue un mois tout juste après l’incident.”Il est faux, totalement faux que le gouvernement ait mené une quelconque expérimentation” sur le réseau électrique avant la coupure, a assuré la ministre de l’Ecologie Sara Aagesen, interrogée au Parlement sur un article de presse mettant en cause l’action de l’exécutif en amont de la panne.”Il n’est pas responsable de désigner des coupables alors que les causes de la panne sont toujours en cours d’identification” et “il n’est pas responsable non plus de dire que le gouvernement faisait des expériences”, a-t-elle ajouté, en dénonçant des “fausses informations” et “manipulations”.Dans un article publié le 23 mai, le quotidien conservateur britannique The Telegraph a assuré, en citant des sources à Bruxelles, que les autorités espagnoles “menaient une expérience” sur le réseau électrique du pays lorsque la coupure a eu lieu.L’objectif était de voir “jusqu’où elles pouvaient pousser la dépendance aux énergies renouvelables” en vue de la fermeture de deux réacteurs nucléaires en 2027 dans l’ouest du pays, première étape d’une sortie définitive du nucléaire prévue en 2035, a-t-il écrit.Cette hypothèse a été également démentie mercredi par la présidente du gestionnaire du réseau électrique espagnol REE, Beatriz Corredor, qui a assuré dans un entretien au quotidien catalan La Vanguardia que cette information était “totalement fausse”.Lors de la coupure du 28 avril, “il n’y a pas eu d’excès d’énergies renouvelables”, et il n’y a pas eu non plus “de court-circuit, de surcharge” du réseau et “de cyberattaque”, répète par ailleurs Mme Corredor, écartant une à une plusieurs pistes évoquées ces dernières semaines.Dans cet entretien, cette ancienne députée socialiste pointe en revanche le rôle de certains producteurs d'”énergie conventionnelle”, issue de centrales à gaz, nucléaires ou hydrauliques, accusés d’avoir eu ce jour-là “des paramètres de contrôle de la tension inférieurs à la norme”.”En d’autres termes, ce sont les énergies conventionnelles qui n’ont pas correctement contrôlé la tension”, poursuit la responsable de REE, sans préciser si ce défaut de contrôle pourrait avoir joué un rôle dans l’effondrement du système électrique espagnol.Dans un communiqué publié mardi soir, l’Association des entreprises d’énergie électrique espagnole (Aelec), auquel appartiennent notamment les géants Iberdrola et Endesa, a assuré que ses membres n’avaient “identifié aucun défaut dans leurs installations”.”Cela veut dire que les systèmes de protection ont fonctionné comme ils le devaient”, a assuré l’Aelec, en pointant en revanche le manque de “transparence” des autorités. “Il faut que REE partage ses informations avec tous les acteurs impliqués”, a-t-elle insisté.Selon les autorités, deux fortes oscillations électriques ont été repérées dans les 30 minutes avant la panne. Elles ont été suivies de trois incidents distincts en l’espace de 20 secondes dans des sous-stations électriques de Grenade (sud), Badajoz (sud-ouest) et Séville (sud).La cause exacte de ces incidents, qui ont privé d’électricité l’Espagne et le Portugal durant de longues heures, n’est elle toujours pas connue.

Roland-Garros: Paolini et Musetti qualifiés, en attendant Swiatek et Alcaraz

Les tenants du titre Iga Swiatek et Carlos Alcaraz aux destins croisés, l’une en plein doute, l’autre sur un petit nuage, tenteront mercredi de se qualifier pour le troisième tour de Roland-Garros, à l’instar des Italiens Jasmine Paolini et Lorenzo Musetti. . Le roc Alcaraz, Swiatek en missionL’Espagnol de 22 ans retrouve mercredi le court Philippe-Chatrier, après un premier tour facilement remporté sur le Lenglen, où il affronte le Hongrois Fabian Marozsan (56e). Leur dernière rencontre sur terre battue, en 2023 à Rome, s’était soldée par une défaite de “Carlitos”.Récent vainqueur des Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome, également disputés sur la surface ocre, le Murcien a débarqué en forme et en confiance porte d’Auteuil, avec l’espoir de conserver son titre, ce qui n’est plus arrivé depuis Rafael Nadal (2019, 2020).A l’inverse, la Polonaise Iga Swiatek est sevrée de titre depuis son troisième sacre consécutif à Paris en juin 2024 et n’est pas en confiance. L’ancienne N.1 mondiale est retombée au 5e rang, son plus mauvais classement depuis février 2022. Rassurée par une victoire 6-3, 6-3, tout en maîtrise au premier tour, la native de Varsovie attend mercredi la Britannique Emma Raducanu (41e) en troisième rotation sur le Central, après Alcaraz-Marozsan. . Les Italiens régalent, Zheng assureIl n’y a pas que Jannik Sinner qui fait briller l’Italie. Son compatriote Lorenzo Musetti (7e) a expédié le Colombien Daniel Elahi Galan (122e) 6-4, 6-0, 6-4, après un premier set où l’Italien a perdu un temps le fil, alors qu’il menait 5-2 et servait pour le set. Interlude de courte durée pour le finaliste italien du Masters 1000 de Monte-Carlo – demi-finaliste sur la terre battue de Madrid et Rome – puisqu’il a retrouvé de la justesse et la qualité de son revers à une main pour conclure et prendre les deux manches suivantes, avec un dernier jeu légèrement retardé par quelques gouttes de pluie. Dans le tableau féminin, la Toscane Jasmine Paolini (4e), finaliste l’an dernier, a mieux abordé son deuxième match que son entrée en lice, où elle avait cédé un set à la Chinoise Yuan Yue (87e). Contre l’Australienne Ajla Tomljanovic (71e), la lauréate du WTA 1000 de Rome n’a pas tremblé en s’imposant en deux manches 6-3, 6-3. Sur le court Suzanne-Lenglen, la championne olympique chinoise Zheng Qinwen (8e) n’a fait qu’une bouchée de la Colombienne Emiliana Arango (85e), 6-2, 6-3. Elle rencontrera au prochain tour la jeune Canadienne Victoria Mboko (18 ans, 120e), qui a éliminé l’Allemande Eva Lys (59e) 6-4, 6-4.  . Halys et Mpetshi Perricard seuls en liceAprès la victoire de Gaël Monfils en cinq sets dans la nuit de mardi à mercredi, le menu du jour pour les joueurs français peut paraître bien maigre avec seulement deux matches. Quentin Halys (52e) retrouve le deuxième tour après cinq éliminations d’affilée au premier tour (2017, 2019, 2020, 2022, 2023).Demi-finaliste de l’ATP 500 de Dubaï (dur) en février, Halys affronte le Serbe Miomir Kecmanovic (46e) sur le court N.14. A 13h30, il y avait une manche partout 4-6, 6-3, la dernière étant remportée par le Français grâce à un ace. Le N.3 français Giovanni Mpetshi Perricard (37e) se frotte lui au joueur bosnien Damir Dzumhur (69e) sur le court Suzanne-Lenglen en troisième rotation. En cas de victoire, le Lyonnais pourrait rencontrer au prochain tour Carlos Alcaraz. Opposé au N.1 mondial Jannik Sinner, le presque retraité Richard Gasquet s’offrira jeudi une affiche de gala devant le public français pour ce qui devrait être, sauf surprise majuscule, le dernier match de sa carrière.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Climat: jugement “historique” en Allemagne contre les énergéticiens

La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent.Il s’agit, selon les ONG environnementales, d’un précédent potentiellement très important pour les litiges liés au réchauffement climatique.”S’il y a menace de préjudice, le responsable des émissions de CO2 pourrait être tenu de prendre des mesures pour les empêcher”, même si les dommages surviennent très loin de l’endroit où le producteur d’énergie se trouve, a tranché la cour d’appel de Hamm, saisie par un paysan péruvien s’estimant menacé par la fonte d’un glacier dans les Andes.C’est une “décision de principe historique” qui soutiendra les actions en justice, déjà nombreuses, contre les entreprises productrices d’énergie fossile, s’est félicitée l’ONG German Watch dans un communiqué.A l’inverse, le géant allemand de l’énergie RWE, qui était visé par la plainte, a jugé “inadmissible” l’idée qu’on puisse tenir les émetteurs de CO2 pour responsable de dégâts climatiques partout dans le monde, s’inquiétant de “conséquences imprévisibles pour l’économie allemande et son industrie” déjà en crise.- Risque d’inondation? -Avec cette décision, la cour d’appel de Hamm a statué sur la plainte déposée par Saul Luciano Lliuya contre l’énergéticien RWE.Cet agriculteur péruvien de 44 ans affirmait que le producteur d’électricité allemand devait être tenu en partie responsable de risques d’inondation de sa maison liés, à ses yeux, à la fonte d’un glacier dans la cordillère des Andes.RWE n’a certes pas de centrales au Pérou, ni de lien direct avec les effets locaux du réchauffement climatique à Huataz, son village. Mais selon une étude commandée par M. Lliuya et Germanwatch, l’ONG qui le soutient, RWE est responsable de 0,38% des émissions mondiales de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle. Et il devrait à ce titre payer les dégâts à hauteur de sa responsabilité.La cour a rejeté la plainte car “la collecte de preuves a montré qu’il n’y avait pas de danger concret pour [le] terrain” de M. Lliuya, avec un risque réel estimé “nettement inférieur à 1%”, selon un communiqué du tribunal.Mais, de manière générale, les juges se sont appuyés sur le code civil allemand pour donner raison au plaignant sur le principe d’une indemnisation de préjudice climatique, si celui-ci devait être démontré.Si un risque est établi, “l’émetteur de CO2 peut être tenu de prendre des mesures” pour empêcher qu’il ne se concrétise, a indiqué le tribunal dans son communiqué. Et si cet émetteur refuse d’agir, “il est possible d’établir des coûts avant la réalisation” du risque, que le producteur d’énergie “doit compenser à hauteur de sa part dans les émissions”, a-t-il ajouté, donnant raison au plaignant sur ce point.”Ce verdict vient renforcer le nombre croissant de litiges liés au climat”, avec plus de 60 affaires similaires déjà en cours dans le monde, a estimé Joana Setzer, professeure du Grantham Research Institute de la London School of Economics.- “Un cap important franchi” -RWE veut toutefois croire que la justice au final bloquera de telles procédures en dédommagement.”Des plaintes climatiques similaires – par exemple contre Volkswagen, Mercedes-Benz ou BMW – ont également été rejetées en première et deuxième instance en Allemagne”, selon RWE.Selon Germanwatch, le principe juridique de la responsabilité globale des entreprise face au réchauffement climatique, existe déjà au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, aux États-Unis ou au Japon.Depuis la première action en justice de M. Lliuya en 2015, les militants de l’environnement comptaient sur cette affaire pour atteindre un principe de dédommagement des pays du Sud victimes de la pollution du Nord.Mercredi, le paysan péruvien s’est dit “déçu” que le tribunal n’ait pas reconnu le besoin de protection de sa maison, puisqu’il repart sans indemnisation.Mais “même si mon dossier n’ira pas plus loin, il a permis de franchir un cap important et cela me remplit de fierté”, a-t-il ajouté, “ce jugement montre que les grands pollueurs qui influencent le climat peuvent au bout du compte être tenus pour responsables des dégâts qu’ils causent”.

Climat: jugement “historique” en Allemagne contre les énergéticiens

La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent.Il s’agit, selon les ONG environnementales, d’un précédent potentiellement très important pour les litiges liés au réchauffement climatique.”S’il y a menace de préjudice, le responsable des émissions de CO2 pourrait être tenu de prendre des mesures pour les empêcher”, même si les dommages surviennent très loin de l’endroit où le producteur d’énergie se trouve, a tranché la cour d’appel de Hamm, saisie par un paysan péruvien s’estimant menacé par la fonte d’un glacier dans les Andes.C’est une “décision de principe historique” qui soutiendra les actions en justice, déjà nombreuses, contre les entreprises productrices d’énergie fossile, s’est félicitée l’ONG German Watch dans un communiqué.A l’inverse, le géant allemand de l’énergie RWE, qui était visé par la plainte, a jugé “inadmissible” l’idée qu’on puisse tenir les émetteurs de CO2 pour responsable de dégâts climatiques partout dans le monde, s’inquiétant de “conséquences imprévisibles pour l’économie allemande et son industrie” déjà en crise.- Risque d’inondation? -Avec cette décision, la cour d’appel de Hamm a statué sur la plainte déposée par Saul Luciano Lliuya contre l’énergéticien RWE.Cet agriculteur péruvien de 44 ans affirmait que le producteur d’électricité allemand devait être tenu en partie responsable de risques d’inondation de sa maison liés, à ses yeux, à la fonte d’un glacier dans la cordillère des Andes.RWE n’a certes pas de centrales au Pérou, ni de lien direct avec les effets locaux du réchauffement climatique à Huataz, son village. Mais selon une étude commandée par M. Lliuya et Germanwatch, l’ONG qui le soutient, RWE est responsable de 0,38% des émissions mondiales de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle. Et il devrait à ce titre payer les dégâts à hauteur de sa responsabilité.La cour a rejeté la plainte car “la collecte de preuves a montré qu’il n’y avait pas de danger concret pour [le] terrain” de M. Lliuya, avec un risque réel estimé “nettement inférieur à 1%”, selon un communiqué du tribunal.Mais, de manière générale, les juges se sont appuyés sur le code civil allemand pour donner raison au plaignant sur le principe d’une indemnisation de préjudice climatique, si celui-ci devait être démontré.Si un risque est établi, “l’émetteur de CO2 peut être tenu de prendre des mesures” pour empêcher qu’il ne se concrétise, a indiqué le tribunal dans son communiqué. Et si cet émetteur refuse d’agir, “il est possible d’établir des coûts avant la réalisation” du risque, que le producteur d’énergie “doit compenser à hauteur de sa part dans les émissions”, a-t-il ajouté, donnant raison au plaignant sur ce point.”Ce verdict vient renforcer le nombre croissant de litiges liés au climat”, avec plus de 60 affaires similaires déjà en cours dans le monde, a estimé Joana Setzer, professeure du Grantham Research Institute de la London School of Economics.- “Un cap important franchi” -RWE veut toutefois croire que la justice au final bloquera de telles procédures en dédommagement.”Des plaintes climatiques similaires – par exemple contre Volkswagen, Mercedes-Benz ou BMW – ont également été rejetées en première et deuxième instance en Allemagne”, selon RWE.Selon Germanwatch, le principe juridique de la responsabilité globale des entreprise face au réchauffement climatique, existe déjà au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, aux États-Unis ou au Japon.Depuis la première action en justice de M. Lliuya en 2015, les militants de l’environnement comptaient sur cette affaire pour atteindre un principe de dédommagement des pays du Sud victimes de la pollution du Nord.Mercredi, le paysan péruvien s’est dit “déçu” que le tribunal n’ait pas reconnu le besoin de protection de sa maison, puisqu’il repart sans indemnisation.Mais “même si mon dossier n’ira pas plus loin, il a permis de franchir un cap important et cela me remplit de fierté”, a-t-il ajouté, “ce jugement montre que les grands pollueurs qui influencent le climat peuvent au bout du compte être tenus pour responsables des dégâts qu’ils causent”.