Africa has other friends if Trump won’t work with it: Kenya’s AU candidateSat, 09 Nov 2024 15:50:14 GMT

Kenya’s candidate for the top job at the African Union said Saturday that if US president-elect Donald Trump does not want to work with Africa, the continent has “other friends”. Raila Odinga, a veteran Kenyan politician, is one of four candidates vying to replace Moussa Faki Mahamat as African Union Commission chair next year.”I don’t want …

Africa has other friends if Trump won’t work with it: Kenya’s AU candidateSat, 09 Nov 2024 15:50:14 GMT Read More »

Les pertes d’emploi vont continuer dans l’industrie française

Après Michelin, le dégraissage risque de se poursuivre dans les usines françaises, craint le ministre de l’Industrie, l’automobile et la chimie étant particulièrement fragilisées, aussi bien en France qu’en Allemagne.”Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent”, a déclaré M. Ferracci au micro de France Inter samedi. Le bilan social “va se compter en milliers d’emplois”, selon le ministre, qui préconise une réponse européenne, notamment pour soutenir le secteur automobile.Il a passé trois heures vendredi à Cholet (Maine-et-Loire) sur le site d’une des deux usines Michelin promises à la fermeture, accueilli par dix minutes de huées.”Les salariés sont bouleversés, en colère, on peut le comprendre car la manière dont a été faite l’annonce (…) n’était pas une manière digne”, a estimé M. Ferracci lors de l’émission “On n’arrête pas l’Eco”: “Les salariés ont été prévenus très tard, la direction de Michelin ne s’est pas déplacée pour leur faire l’annonce en direct, les yeux dans les yeux (…) c’est regrettable.” Dans son entourage, on précise néanmoins que “les gens qui sifflaient n’étaient souvent pas des salariés de Michelin”.Le géant français du pneu a annoncé le 5 novembre la fermeture avant 2026 des sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1.254 salariés.- “Chaînes de valeur complètement intégrées” – M. Ferracci a qualifié de “très constructifs” les contacts avec les élus locaux, les organisations syndicales du groupe et la direction, avec lesquels il compte suivre le plan d’action mis en place. “L’engagement de Michelin, c’est que personne ne soit laissé sans solution”, a-t-il rappelé.Jeudi, à Colmar il avait promis “beaucoup de moyens” et affirmé vouloir trouver des “solutions dignes” pour les salariés touchés par des plans sociaux. Plus largement, pour la filière automobile en difficulté, pour laquelle il a annoncé un plan d’urgence, M. Ferracci a prôné une “approche de soutien à l’industrie automobile européenne”.”Les chaînes de valeur sont complètement intégrées. Vous avez des fournisseurs en Allemagne pour des constructeurs qui sont en France, et vous avez des fournisseurs qui sont en France pour des constructeurs qui sont en Allemagne. La protection commerciale vis-à-vis des véhicules chinois doit se concevoir au niveau européen”, a-t-il dit.Les équipementiers automobile européens ont tiré la sonnette d’alarme cette semaine face au nombre inédit de suppressions d’emplois dans le secteur.32.000 suppressions de postes en Europe ont été annoncées au premier semestre 2024, soit plus que pendant la pandémie de Covid, dans ce secteur qui emploie 1,7 million de salariés en Europe.L’industrie automobile, en perte de compétitivité par rapport à l’Asie et aux Etats-Unis, est touchée à la fois par le recul des ventes sur le continent, la concurrence chinoise à bas prix et la lenteur de l’électrification.- “Bonus écologique européen” – Parmi les mesures évoquées, Marc Ferracci envisage “un bonus écologique à l’échelle européenne”, un “emprunt commun européen” pour financer des “mécanismes de soutien” à la filière. “Dès le 1er semestre 2025, la Commission européenne a dit qu’elle allait mettre en priorité un +clean industrial act+, c’est-à-dire une législation européenne sur l’industrie propre, dans laquelle nous pourrons mettre en place un certain nombre de mesures”.L’automobile n’est pas le seul secteur touché. Dans l’aéronautique, la branche défense et espace d’Airbus, qui fabrique notamment des satellites et compte 35.000 salariés, devrait supprimer 2.500 postes en 2026. Marc Ferracci a indiqué qu’il veillerait à ce qu’il n’y ait pas de licenciements, les salariés ayant vocation à être reclassés dans d’autres entités d’Airbus.La chimie française, particulièrement sensible aux coûts de l’énergie et de l’électricité, a elle dit mi-octobre craindre de perdre “15.000 emplois” en trois ans sur 200.000, soit 8%.Déjà un millier de suppressions d’emplois ont eu lieu ces derniers mois chez Solvay, Syensqo, Weylchem Lamotte, qui s’ajoutent aux 670 prévues par le groupe pétrochimique ExxonMobil à Port-Jérome en Normandie.En région Auvergne-Rhône-Alpes, la faillite de Vencorex, sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix (Isère), met “près de 5.000 emplois en jeu” dans d’autres secteurs industriels que le groupe alimente, estime la CGT.Là aussi, le décrochage est perceptible dans toute l’Europe. La chimie allemande, première du monde, paye les conséquences de la perte du gaz russe bon marché. Unilever, Evonik, BASF ont également annoncé des réductions d’effectifs.

Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat s’envolent pour la Nouvelle-Calédonie

Les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher s’envolent samedi pour une mission de “concertation” périlleuse en  Nouvelle-Calédonie, six mois après le début des violences qui ont fait 13 morts et des milliards d’euros de dégâts.Dans un entretien au Monde publié samedi, ils appellent à ne pas se concentrer uniquement sur la question politique, mais aussi à avancer sur la crise du nickel calédonien, poumon économique de l’archipel. “Tout est lié”, il y a “une chance de parvenir à un règlement global”, estime Yaël Braun-Pivet. La question de l’élargissement du corps électoral aux élections provinciales ne doit être qu”un élément de l’accord d’ensemble” qui doit être trouvé, abonde le président du Sénat.”Nous sommes là pour aider avec humilité”, ajoute-t-il. “Il faut une nouvelle méthode (… ) attention à vouloir forcer”, les solutions doivent “être préparées en terre calédonienne”, souligne-t-il, estimant qu’il est possible de trouver “un chemin pour aller vers une autonomie très poussée sans rupture de lien avec la république”.Le duo parlementaire a été chargé par le Premier ministre Michel Barnier de se rendre en Nouvelle-Calédonie pour renouer le dialogue institutionnel entre les camps loyaliste et indépendantiste sur le statut de l’île, toujours au point mort.Au programme de leur déplacement, trois jours de rencontres avec les forces politiques, économiques, les syndicats et d’autres acteurs calédoniens.Ils se rendront notamment dès lundi matin – heure de Nouméa, dimanche soir en métropole – au Sénat coutumier, avant une séance solennelle au Congrès de Nouvelle-Calédonie, mardi, durant laquelle ils s’exprimeront face aux élus.Les émeutes historiques qui ont débuté en mai ont été déclenchées par la volonté de l’ancien gouvernement de faire adopter une réforme constitutionnelle ultrasensible sur l’élargissement du corps électoral, gelé depuis 2007, pour les élections provinciales.Depuis, la nouvelle coalition Barnier a abandonné la réforme et ces élections ont été reportées jusqu’en novembre 2025 au plus tard.Une volonté assumée d’apaisement, alors que l’élargissement du corps électoral est vécu comme un coup de force par le camp indépendantiste, qui craint de voir le peuple autochtone kanak marginalisé. Mais les interrogations demeurent sur l’avenir institutionnel de l’archipel alors que trois référendums d’autodétermination prévus par les accords de Nouméa en 1998 se sont tenus depuis 2021, avec la victoire du “non” à l’indépendance. La question de la reconstruction est aussi majeure. La facture des émeutes est évaluée à au moins 2,2 milliards d’euros par le gouvernement calédonien, soit 25% du PIB du territoire.

France: le ministre de l’Industrie s’attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci s’attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites industriels en France “dans les semaines et les mois qui viennent”, qui affecteront des “milliers d’emplois”, après celles concernant deux sites de Michelin cette semaine.”Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent”, a déclaré M. Ferracci au micro de France Inter samedi, en estimant que le bilan social “va se compter en milliers d’emplois”, et en préconisant une réponse européenne, notamment pour soutenir le secteur automobile.Le ministre, qui s’est rendu cette semaine à Cholet (Maine-et-Loire) sur le site d’une des deux usines Michelin promises à la fermeture et s’est fait huer par les salariés, a critiqué la manière dont l’annonce a été faite par le groupe.”Les salariés sont bouleversés, en colère, on peut le comprendre car la manière dont a été faite l’annonce à destination des salariés n’était pas une manière digne”, a déclaré M. Ferracci lors de l’émission “On n’arrête pas l’Eco”. “Les salariés ont été prévenus très tard, la direction de Michelin ne s’est pas déplacée pour leur faire l’annonce en direct, les yeux dans les yeux, et ça, je pense que c’est regrettable”, a ajouté le ministre.Le géant français du pneu a annoncé le 5 novembre aux salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1.254 salariés.”Au-delà de ça, il a qualifié de “très constructifs” les contacts avec les élus locaux et organisations syndicales du groupe. “L’engagement de Michelin, c’est que personne ne soit laissé sans solution”, a-t-il rappelé.Pour la filière automobile en difficulté, pour laquelle il a annoncé un plan d’urgence, M. Ferracci a vanté une “approche de soutien à l’industrie automobile européenne”.”Les chaînes de valeur sont complètement intégrées. Vous avez des fournisseurs en Allemagne pour des constructeurs qui sont en France, et vous avez des fournisseurs qui sont en France pour des constructeurs qui sont en Allemagne. La protection commerciale vis-à-vis des véhicules chinois doit se concevoir au niveau européen”, a-t-il dit.Parmi les mesures évoquées, il signale “un bonus écologique à l’échelle européenne”, un “emprunt commun européen” pour financer des “mécanismes de soutien” à la filière. “Dès le 1er semestre 2025, la Commission européenne a dit qu’elle allait mettre en priorité un +clean industrial act+, c’est-à-dire une législation européenne sur l’industrie propre dans laquelle nous pourrons mettre en place un certain nombre de mesures”.