Les droits de douane de Trump en place temporairement après le sursis du tribunal

Le président américain Donald Trump peut se réjouir d’une victoire juridique temporaire sur les droits de douane qu’il avait imposés ces derniers mois, tandis que les réactions sont mitigées vendredi sur les marchés financiers.Le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Mais moins de 24 heures plus tard, une Cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.Saluant la dernière tournure des escarmouches juridiques au sujet de ses politiques commerciales, Trump a attaqué le tribunal de commerce de Manhattan, le qualifiant d'”horrible” et disant que son blocus devrait être “rapidement et résolument” inversé pour de bon. Les bourses asiatiques ont chuté vendredi, à revers de la hausse sur les marchés mondiaux la veille, les querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.En Europe, Paris, Londres et Francfort étaient toutes dans le vert, alors que l’UE s’est dite “pleinement investie” pour parvenir à un accord avec les États-Unis.Trouver une solution “reste une priorité absolue de l’UE. Nous restons en contact permanent” avec les Etats-Unis, a souligné sur X le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, qui a échangé par téléphone jeudi avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.Selon une source européenne, de nouvelles discussions pourraient avoir lieu mardi ou mercredi, en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe essentiellement des pays occidentaux).A ce stade, l’exécutif européen n’a pas fait de commentaire sur les rebondissements judiciaires autour des taxes imposées par Donald Trump.Concernant la Chine, Donald Trump l’a accusée vendredi sur son réseau social Truth de ne pas avoir respecté les conditions de l’accord de détente négocié il y a deux semaines.le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent avait estimé jeudi que les négociations commerciales bilatérales étaient “un peu dans l’impasse” et a suggéré que le président américain et son homologue chinois pourraient y prendre part.Les deux puissances mondiales sont convenues en mai de suspendre pendant 90 jours les droits de douane qu’elles s’imposaient mutuellement, une désescalade surprise en pleine guerre commerciale obtenue au terme de pourparlers à Genève.Interrogé vendredi sur les propos de M.Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a indiqué lors d’un point de presse habituel que la Chine “a déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.A Washington, un autre tribunal avait estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes que les juges avaient “fait un usage grossier de leur pouvoir judiciaire pour usurper l’autorité du président Trump”.Mme Leavitt a déclaré que la Cour suprême “doit mettre fin” à la contestation tarifaire, tout en soulignant que Trump avait d’autres moyens légaux pour imposer des prélèvements. Kevin Hassett, directeur du National Economic Council, a déclaré à la télévision Fox Business que les “problèmes” provoqués par les décisions des “juges activistes” n’affecteraient pas les pourparlers avec les partenaires commerciaux, ajoutant que trois accords étaient sur le point d’être conclus. Le conseiller commercial de Trump, Peter Navarro, a déclaré aux journalistes que l’administration avait reçu plus tôt “beaucoup d’appels téléphoniques de pays” qui ont dit qu’ils continueraient à “négocier de bonne foi”, sans identifier ces pays.Si la justice américaine a annulé les droits de douane généraux, ainsi que d’autres que Trump a imposés au Canada, au Mexique et à la Chine séparément en utilisant des pouvoirs d’urgence, elle a laissé intacts ceux de 25% sur les automobiles, l’acier et l’aluminium importés.- “Pouvoir présidentiel” -Conscient que son répit n’est que temporaire, le président américain a lancé un réquisitoire jeudi soir sur sa plateforme Truth Social et dit espérer que la Cour suprême revienne “rapidement et clairement” sur cette décision.Selon ce jugement, s’est-il ému, “je devrais obtenir l’aval du Congrès pour ces droits de douane. En d’autres termes, des centaines de politiciens devraient siéger à Washington pendant des semaines, voire des mois pour décider ce que nous devons faire payer aux pays qui nous traitent injustement”.”Si elle était maintenue, cette décision détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!”, a-t-il encore déploré. Donald Trump s’est aussi agacé de voir la décision de première instance accueillie avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien Mark Carney avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais, avait-il ajouté, “nous estimons que notre relation commerciale avec les Etats-Unis est toujours profondément menacée” par les droits de douane non couverts par les récentes décisions de justice – sur l’acier et l’aluminium ainsi que le secteur automobile. – “Inconstitutionnelle” -Dans le détail, les juges de première instance considéraient que le président ne pouvait invoquer la loi d’urgence économique de 1977 (IEEPA) pour instituer par décret “une surtaxe illimitée sur les produits provenant de quasiment tous les pays”, selon la décision que les journalistes de l’AFP ont pu consulter.Pour ces magistrats, les décrets adoptés “outrepassent les pouvoirs accordés au président”, ce texte lui permettant seulement “de prendre les sanctions économiques nécessaires en cas d’urgence pour combattre une menace +extraordinaire et inhabituelle+”.burs-ft/cms/tc/nth/ktr

Les droits de douane de Trump en place temporairement après le sursis du tribunal

Le président américain Donald Trump peut se réjouir d’une victoire juridique temporaire sur les droits de douane qu’il avait imposés ces derniers mois, tandis que les réactions sont mitigées vendredi sur les marchés financiers.Le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Mais moins de 24 heures plus tard, une Cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.Saluant la dernière tournure des escarmouches juridiques au sujet de ses politiques commerciales, Trump a attaqué le tribunal de commerce de Manhattan, le qualifiant d'”horrible” et disant que son blocus devrait être “rapidement et résolument” inversé pour de bon. Les bourses asiatiques ont chuté vendredi, à revers de la hausse sur les marchés mondiaux la veille, les querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.En Europe, Paris, Londres et Francfort étaient toutes dans le vert, alors que l’UE s’est dite “pleinement investie” pour parvenir à un accord avec les États-Unis.Trouver une solution “reste une priorité absolue de l’UE. Nous restons en contact permanent” avec les Etats-Unis, a souligné sur X le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, qui a échangé par téléphone jeudi avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.Selon une source européenne, de nouvelles discussions pourraient avoir lieu mardi ou mercredi, en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe essentiellement des pays occidentaux).A ce stade, l’exécutif européen n’a pas fait de commentaire sur les rebondissements judiciaires autour des taxes imposées par Donald Trump.Concernant la Chine, Donald Trump l’a accusée vendredi sur son réseau social Truth de ne pas avoir respecté les conditions de l’accord de détente négocié il y a deux semaines.le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent avait estimé jeudi que les négociations commerciales bilatérales étaient “un peu dans l’impasse” et a suggéré que le président américain et son homologue chinois pourraient y prendre part.Les deux puissances mondiales sont convenues en mai de suspendre pendant 90 jours les droits de douane qu’elles s’imposaient mutuellement, une désescalade surprise en pleine guerre commerciale obtenue au terme de pourparlers à Genève.Interrogé vendredi sur les propos de M.Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a indiqué lors d’un point de presse habituel que la Chine “a déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.A Washington, un autre tribunal avait estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes que les juges avaient “fait un usage grossier de leur pouvoir judiciaire pour usurper l’autorité du président Trump”.Mme Leavitt a déclaré que la Cour suprême “doit mettre fin” à la contestation tarifaire, tout en soulignant que Trump avait d’autres moyens légaux pour imposer des prélèvements. Kevin Hassett, directeur du National Economic Council, a déclaré à la télévision Fox Business que les “problèmes” provoqués par les décisions des “juges activistes” n’affecteraient pas les pourparlers avec les partenaires commerciaux, ajoutant que trois accords étaient sur le point d’être conclus. Le conseiller commercial de Trump, Peter Navarro, a déclaré aux journalistes que l’administration avait reçu plus tôt “beaucoup d’appels téléphoniques de pays” qui ont dit qu’ils continueraient à “négocier de bonne foi”, sans identifier ces pays.Si la justice américaine a annulé les droits de douane généraux, ainsi que d’autres que Trump a imposés au Canada, au Mexique et à la Chine séparément en utilisant des pouvoirs d’urgence, elle a laissé intacts ceux de 25% sur les automobiles, l’acier et l’aluminium importés.- “Pouvoir présidentiel” -Conscient que son répit n’est que temporaire, le président américain a lancé un réquisitoire jeudi soir sur sa plateforme Truth Social et dit espérer que la Cour suprême revienne “rapidement et clairement” sur cette décision.Selon ce jugement, s’est-il ému, “je devrais obtenir l’aval du Congrès pour ces droits de douane. En d’autres termes, des centaines de politiciens devraient siéger à Washington pendant des semaines, voire des mois pour décider ce que nous devons faire payer aux pays qui nous traitent injustement”.”Si elle était maintenue, cette décision détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!”, a-t-il encore déploré. Donald Trump s’est aussi agacé de voir la décision de première instance accueillie avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien Mark Carney avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais, avait-il ajouté, “nous estimons que notre relation commerciale avec les Etats-Unis est toujours profondément menacée” par les droits de douane non couverts par les récentes décisions de justice – sur l’acier et l’aluminium ainsi que le secteur automobile. – “Inconstitutionnelle” -Dans le détail, les juges de première instance considéraient que le président ne pouvait invoquer la loi d’urgence économique de 1977 (IEEPA) pour instituer par décret “une surtaxe illimitée sur les produits provenant de quasiment tous les pays”, selon la décision que les journalistes de l’AFP ont pu consulter.Pour ces magistrats, les décrets adoptés “outrepassent les pouvoirs accordés au président”, ce texte lui permettant seulement “de prendre les sanctions économiques nécessaires en cas d’urgence pour combattre une menace +extraordinaire et inhabituelle+”.burs-ft/cms/tc/nth/ktr

Les droits de douane de Trump en place temporairement après le sursis du tribunal

Le président américain Donald Trump peut se réjouir d’une victoire juridique temporaire sur les droits de douane qu’il avait imposés ces derniers mois, tandis que les réactions sont mitigées vendredi sur les marchés financiers.Le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Mais moins de 24 heures plus tard, une Cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.Saluant la dernière tournure des escarmouches juridiques au sujet de ses politiques commerciales, Trump a attaqué le tribunal de commerce de Manhattan, le qualifiant d'”horrible” et disant que son blocus devrait être “rapidement et résolument” inversé pour de bon. Les bourses asiatiques ont chuté vendredi, à revers de la hausse sur les marchés mondiaux la veille, les querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.En Europe, Paris, Londres et Francfort étaient toutes dans le vert, alors que l’UE s’est dite “pleinement investie” pour parvenir à un accord avec les États-Unis.Trouver une solution “reste une priorité absolue de l’UE. Nous restons en contact permanent” avec les Etats-Unis, a souligné sur X le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, qui a échangé par téléphone jeudi avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.Selon une source européenne, de nouvelles discussions pourraient avoir lieu mardi ou mercredi, en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe essentiellement des pays occidentaux).A ce stade, l’exécutif européen n’a pas fait de commentaire sur les rebondissements judiciaires autour des taxes imposées par Donald Trump.Concernant la Chine, Donald Trump l’a accusée vendredi sur son réseau social Truth de ne pas avoir respecté les conditions de l’accord de détente négocié il y a deux semaines.le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent avait estimé jeudi que les négociations commerciales bilatérales étaient “un peu dans l’impasse” et a suggéré que le président américain et son homologue chinois pourraient y prendre part.Les deux puissances mondiales sont convenues en mai de suspendre pendant 90 jours les droits de douane qu’elles s’imposaient mutuellement, une désescalade surprise en pleine guerre commerciale obtenue au terme de pourparlers à Genève.Interrogé vendredi sur les propos de M.Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a indiqué lors d’un point de presse habituel que la Chine “a déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.A Washington, un autre tribunal avait estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes que les juges avaient “fait un usage grossier de leur pouvoir judiciaire pour usurper l’autorité du président Trump”.Mme Leavitt a déclaré que la Cour suprême “doit mettre fin” à la contestation tarifaire, tout en soulignant que Trump avait d’autres moyens légaux pour imposer des prélèvements. Kevin Hassett, directeur du National Economic Council, a déclaré à la télévision Fox Business que les “problèmes” provoqués par les décisions des “juges activistes” n’affecteraient pas les pourparlers avec les partenaires commerciaux, ajoutant que trois accords étaient sur le point d’être conclus. Le conseiller commercial de Trump, Peter Navarro, a déclaré aux journalistes que l’administration avait reçu plus tôt “beaucoup d’appels téléphoniques de pays” qui ont dit qu’ils continueraient à “négocier de bonne foi”, sans identifier ces pays.Si la justice américaine a annulé les droits de douane généraux, ainsi que d’autres que Trump a imposés au Canada, au Mexique et à la Chine séparément en utilisant des pouvoirs d’urgence, elle a laissé intacts ceux de 25% sur les automobiles, l’acier et l’aluminium importés.- “Pouvoir présidentiel” -Conscient que son répit n’est que temporaire, le président américain a lancé un réquisitoire jeudi soir sur sa plateforme Truth Social et dit espérer que la Cour suprême revienne “rapidement et clairement” sur cette décision.Selon ce jugement, s’est-il ému, “je devrais obtenir l’aval du Congrès pour ces droits de douane. En d’autres termes, des centaines de politiciens devraient siéger à Washington pendant des semaines, voire des mois pour décider ce que nous devons faire payer aux pays qui nous traitent injustement”.”Si elle était maintenue, cette décision détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!”, a-t-il encore déploré. Donald Trump s’est aussi agacé de voir la décision de première instance accueillie avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien Mark Carney avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais, avait-il ajouté, “nous estimons que notre relation commerciale avec les Etats-Unis est toujours profondément menacée” par les droits de douane non couverts par les récentes décisions de justice – sur l’acier et l’aluminium ainsi que le secteur automobile. – “Inconstitutionnelle” -Dans le détail, les juges de première instance considéraient que le président ne pouvait invoquer la loi d’urgence économique de 1977 (IEEPA) pour instituer par décret “une surtaxe illimitée sur les produits provenant de quasiment tous les pays”, selon la décision que les journalistes de l’AFP ont pu consulter.Pour ces magistrats, les décrets adoptés “outrepassent les pouvoirs accordés au président”, ce texte lui permettant seulement “de prendre les sanctions économiques nécessaires en cas d’urgence pour combattre une menace +extraordinaire et inhabituelle+”.burs-ft/cms/tc/nth/ktr

UN warns all of Gaza at risk of famine

The UN warned Friday that the entire population of Gaza was at risk of famine, as an Israeli far-right minister urged the use of “full force” against Hamas.Negotiations to end nearly 20 months of war have so far failed to achieve a breakthrough, with Israel resuming operations in Gaza in March following a short-lived truce.Israel recently intensified its offensive in what it says is a renewed push to destroy Hamas, drawing global condemnation over the dire humanitarian conditions in Gaza.Recent AFPTV footage has shown chaotic scenes as large crowds of Palestinians desperate for food rushed to a limited number of aid distribution centres to pick up supplies. “Gaza is the hungriest place on earth,” Jens Laerke, a spokesman for the UN humanitarian agency OCHA, said on Friday.”It’s the only defined area — a country or defined territory within a country — where you have the entire population at risk of famine. One hundred percent of the population at risk of famine.”- Limited aid -Laerke said 900 UN aid trucks had been authorised by Israel to enter so far, but only 600 had been offloaded on the Gaza side of the border, and an even smaller number had been picked up there due to security considerations.Laerke described the “limited number of truckloads” as “drip-feeding food”.Adding to the international pressure, French President Emmanuel Macron said Friday that European countries should “harden the collective position” against Israel if it did not respond appropriately to the humanitarian situation in Gaza.Action was needed “in the next few hours and days”, he added.The White House announced Thursday that Israel had “signed off” on a new ceasefire proposal submitted to Hamas, but the Palestinian militant group said the deal failed to satisfy its demands, while stopping short of rejecting it outright. Far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir, addressing Prime Minister Benjamin Netanyahu in a Telegram post Friday, said that “after Hamas rejected the deal proposal again — there are no more excuses”.”The confusion, the shuffling and the weakness must end,” he added. “It is time to go in with full force, without blinking, to destroy, and kill Hamas to the last one.”Gaza’s civil defence agency told AFP that at least 22 people had been killed in Israeli attacks on Friday, including seven in a strike targeting a family home in Jabalia in the north.Palestinians sobbed over the bodies of their loved ones at Gaza City’s Al Shifa Hospital following the strike, AFPTV footage showed.”These were civilians and were sleeping at their homes. The house was destroyed due to the indiscriminate bombardment,” said neighbour Mahmud al-Ghaf, describing “children in pieces”.”Stop the war!” said Mahmud Nasr, who lost relatives. “We do not want anything from you, just stop the war.”The Israeli military did not immediately respond to a request for comment on the Jabalia strike, but said separately that the air force had “struck dozens of targets throughout the Gaza Strip” over the past day.- Truce proposal -The White House said on Thursday that President Donald Trump and US envoy Steve Witkoff had “submitted a ceasefire proposal to Hamas that Israel backed”.Israel has not confirmed that it approved the new proposal.Hamas sources said last week that the group had accepted a US-backed deal, but on Thursday political bureau member Bassem Naim said the new version meant “the continuation of killing and famine… and does not meet any of our people’s demands, foremost among them halting the war”.”Nonetheless, the movement’s leadership is studying the response to the proposal with full national responsibility,” he added.White House Press Secretary Karoline Leavitt added that discussions were “continuing” with the militants.Naim on Friday reiterated that a review was ongoing, while a source close to Hamas said one of the group’s main concerns was the lack of American guarantees that talks towards a permanent ceasefire would continue.According to two sources close to the negotiations, the new proposal involves a 60-day truce, potentially extendable to 70 days, and the release of five living hostages and nine bodies in exchange for Palestinian prisoners during the first week, followed by a second exchange the next week.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack that triggered the war, 57 remain in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.As of Thursday, the health ministry in Hamas-run Gaza said at least 3,986 people had been killed in the territory since Israel resumed major operations on March 18, taking the war’s overall toll to 54,249, mostly civilians. Hamas’s attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

De la guérilla au cinéma: l’atypique ambassadeur colombien en Chine

Ex-garde rouge dans la Chine maoïste puis guérillero, le réalisateur Sergio Cabrera est aujourd’hui ambassadeur de Colombie à Pékin, assumant que Bogota s’éloigne de l’orbite américaine pour se rapprocher du géant asiatique.Agé de 75 ans, il était arrivé en 1963 dans la capitale chinoise avec ses parents, communistes convaincus qui s’étaient installés dans ce pays alors isolé et pauvre pour enseigner l’espagnol.Son retour était “très émouvant” car il a retrouvé une ville métamorphosée, parsemée de gratte-ciel et sillonnée de voitures électriques dernier cri.”Comparée à Bogota, Pékin était un village” à l’époque, raconte à l’AFP Sergio Cabrera, depuis l’ambassade de Colombie à Pékin, où les murs sont décorés d’affiches de ses films.”C’était une ville qui semblait bâtie sur un seul étage, sans voitures ni grandes avenues, où tout le monde s’habillait pareil”, se remémore-t-il.”Aujourd’hui, on voit un pays plein d’abondance et d’opportunités, où l’on trouve de tout. Mais à l’époque, il n’y avait rien”, souligne l’ambassadeur.Le Grand Bond en avant, cette réforme radicale lancée par Mao Tsé-toung, le fondateur de la Chine socialiste, afin de moderniser l’économie rurale, venait juste de s’achever – après avoir fait des millions de morts de faim.La famille de Sergio Cabrera avait besoin de tickets de rationnement pour se fournir en farine ou vêtements.”Je suis ambassadeur depuis plus de deux ans. Mais il m’arrive encore de passer devant certains endroits et de me dire: +ce n’est pas possible+”, tant tout a changé, confie-t-il.Dans le Pékin des années 1960, Sergio Cabrera apprend le chinois, puis rejoint les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle, cette campagne politique lancée par Mao qui a provoqué une décennie de chaos dans le pays.- “Brebis galeuse” -Formé par l’armée chinoise, il retourne ensuite en Colombie pour rejoindre une guérilla maoïste opposée aux autorités colombiennes de l’époque, qu’il finit par quitter quatre ans plus tard, “profondément déçu”.”Je me suis rendu compte qu’il y avait une sorte de tendance chez certains à la mythomanie, à se croire très forts et à finir par s’en persuader”, confie-t-il.Il est ensuite revenu en Chine, où il a suivi des études universitaires avant de se consacrer à son rêve de toujours: le cinéma.Avec des films très engagés politiquement, comme “La stratégie de l’escargot”, son œuvre la plus célèbre, il dit avoir trouvé une voie “pour révolutionner un peu l’esprit du public”.”Je me suis dit: puisque je ne peux pas le faire par la force, par les balles, je vais le faire par la voie pacifique”, explique le réalisateur.Epris de cinéma, qui consiste selon lui à “créer des mondes”, il est aujourd’hui confronté à la réalité en tant que diplomate.Le premier président de gauche de la Colombie, Gustavo Petro, lui a confié la mission de resserrer les liens du pays — historiquement aligné sur les Etats-Unis — avec le géant asiatique.Dans le cadre de cette stratégie, Bogota a signé en mai son adhésion au grand projet chinois d’infrastructures des “Nouvelles routes de la soie”, auquel s’étaient déjà joints les deux tiers des pays d’Amérique latine.”Nous étions un peu la brebis galeuse du troupeau”, sourit Sergio Cabrera, qui estime cette décision “très bénéfique” pour son pays.- “Délicat” -L’accord a toutefois irrité l’administration de Donald Trump, particulièrement méfiante face à l’influence croissante de Pékin dans une région longtemps considérée par Washington comme relevant de sa sphère d’influence.Sergio Cabrera reconnaît que le rapprochement entre Bogota et Pékin survient à un moment “délicat”: “il y a eu des frictions, et nous savons que le président Trump est opposé à tout rapprochement avec la Chine”, souligne-t-il.Mais “la souveraineté d’un pays ne peut dépendre (d’une prétendue) nécessité d’être allié à un autre”, note-t-il.Le rapprochement sino-colombien était en gestation depuis plusieurs années.Les importations venues de Chine ont doublé en 10 ans. Elles ont atteint les 14,7 milliards de dollars en 2024.Au premier trimestre 2025, elles ont même dépassé celles en provenance des Etats-Unis, qui restent néanmoins le principal débouché des exportations colombiennes – absorbant près de 30% du total.Ce poids des exportations vers les Etats-Unis rend les cercles d’affaires colombiens parfois dubitatifs à l’égard de l’accord signé avec Pékin.Mais Sergio Cabrera invite à dépasser “la peur des réactions américaines”.Selon lui, l’accord pourrait favoriser les investissements dans les secteurs des transports et des énergies bas carbone et faciliter l’accès au marché chinois du bœuf ou du café colombiens.Les perspectives seraient encore meilleures avec un accord de libre-échange avec la Chine, comme ceux signés par le Chili ou le Pérou, estime Sergio Cabrera. Mais “le climat” actuel en Colombie n’y est pour l’instant “pas favorable”, déplore-t-il.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Eboulement en Suisse: le pire écarté mais les autorités ne baissent pas la garde

“Il ne faut surtout pas baisser la garde”, exhortent les autorités suisses vendredi, même si pour l’heure le scénario du pire est écarté pour la vallée du Lötschental menacée par un lac artificiel, formé après qu’un gigantesque éboulement a détruit tout un village en quelques instants.Revoir la vigilance à la baisse “serait la pire des choses alors que l’on n’est pas certain que le danger soit écarté”, a déclaré vendredi matin à la télévision publique Raphaël Mayoraz, le géologue du canton du Valais où s’est produit l’effondrement mercredi.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais au fil de la journée ce scénario est devenu moins probable en raison de la configuration et de la composition du barrage de roche et de glace. Les autorités ont donc renoncé à évacuer les habitants de la vallée qui vivent en aval, à l’exception de 16 d’entre eux.”La situation actuelle est dans un scénario assez favorable. En clair, l’eau commence à faire son chemin sur le dépôt (les gravats de roche et de glace Ndlr) long de 2,5 km. Au fur et à mesure des heures qui avancent, on peut réduire le risque d’un scénario catastrophique. On sait toutefois que l’on doit garder en tête un tel risque”, souligne M. Mayoraz.- Scénario d’évacuation -Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.”Ce scénario d’une possible évacuation va durer des semaines”, indique Raphaël Mayoraz. “Il perdurera tant que la (rivière) Lonza ne sera pas parvenue à créer un chenal relativement stable à travers tout ce dépôt. Le risque de voir des poches d’eau se créer reste également d’actualité”.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région, les 300 habitants de Blatten ayant été évacués dès le 19 mai.  “Cela montre l’importance des alertes et des interventions précoces”, s’est félicitée Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d’un point presse à Genève.”Le paysage ne sera plus jamais le même. Le village ne sera plus jamais le même, mais c’est un exemple de la façon dont nous pouvons utiliser les prévisions et les alertes pour sauver des vies”, a-t-elle souligné, tout en rappelant que de nombreux pays moins riches que la Suisse n’avaient pas les moyens de le faire. L’OMM a lancé un vaste programme pour s’assurer que partout dans le monde, la population pourra bénéficier de moyens d’alerte précoce pour échapper aux catastrophes naturelles.  La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.

Eboulement en Suisse: le pire écarté mais les autorités ne baissent pas la garde

“Il ne faut surtout pas baisser la garde”, exhortent les autorités suisses vendredi, même si pour l’heure le scénario du pire est écarté pour la vallée du Lötschental menacée par un lac artificiel, formé après qu’un gigantesque éboulement a détruit tout un village en quelques instants.Revoir la vigilance à la baisse “serait la pire des choses alors que l’on n’est pas certain que le danger soit écarté”, a déclaré vendredi matin à la télévision publique Raphaël Mayoraz, le géologue du canton du Valais où s’est produit l’effondrement mercredi.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais au fil de la journée ce scénario est devenu moins probable en raison de la configuration et de la composition du barrage de roche et de glace. Les autorités ont donc renoncé à évacuer les habitants de la vallée qui vivent en aval, à l’exception de 16 d’entre eux.”La situation actuelle est dans un scénario assez favorable. En clair, l’eau commence à faire son chemin sur le dépôt (les gravats de roche et de glace Ndlr) long de 2,5 km. Au fur et à mesure des heures qui avancent, on peut réduire le risque d’un scénario catastrophique. On sait toutefois que l’on doit garder en tête un tel risque”, souligne M. Mayoraz.- Scénario d’évacuation -Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.”Ce scénario d’une possible évacuation va durer des semaines”, indique Raphaël Mayoraz. “Il perdurera tant que la (rivière) Lonza ne sera pas parvenue à créer un chenal relativement stable à travers tout ce dépôt. Le risque de voir des poches d’eau se créer reste également d’actualité”.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région, les 300 habitants de Blatten ayant été évacués dès le 19 mai.  “Cela montre l’importance des alertes et des interventions précoces”, s’est félicitée Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d’un point presse à Genève.”Le paysage ne sera plus jamais le même. Le village ne sera plus jamais le même, mais c’est un exemple de la façon dont nous pouvons utiliser les prévisions et les alertes pour sauver des vies”, a-t-elle souligné, tout en rappelant que de nombreux pays moins riches que la Suisse n’avaient pas les moyens de le faire. L’OMM a lancé un vaste programme pour s’assurer que partout dans le monde, la population pourra bénéficier de moyens d’alerte précoce pour échapper aux catastrophes naturelles.  La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.

Indonésie: au moins 13 morts dans l’éboulement d’une carrière de calcaire

Au moins treize personnes ont été tuées et une douzaine blessées vendredi par un éboulement dans une carrière de calcaire sur l’île de Java en Indonésie, a annoncé un responsable de la gestion des catastrophes. L’exploitant de la mine, située à Cirebon, opérait légalement mais les normes de sécurité étaient insuffisantes, selon le gouverneur de Java occidental, Dedi Mulyadi, qui a ordonné sa fermeture à la suite de l’accident, survenu vers 09H30 heure locale (02H30 GMT).Des ouvriers et du matériel lourd ont été ensevelis lorsque des roches se sont soudainement effondrées sur le site minier.”Jusqu’à présent, 13 personnes ont été retrouvées mortes, cinq à six pourraient encore être ensevelies, et le bilan pourrait évoluer”, a précisé à l’AFP le chef de l’agence locale de gestion des catastrophes, Deni Nurcahya. Les opérations d’évacuation ont été interrompues jusqu’à samedi matin, de peur d’un autre éboulement, a-t-il dit.En février, des parties de cette mine s’étaient déjà effondrées, sans faire de victimes. Les accidents miniers sont courants en Indonésie, un archipel riche en minerais, notamment sur les sites non autorisés où les protocoles de sécurité sont souvent ignorés. En 2023, huit ouvriers sont morts après avoir été piégés dans une mine d’or illégale dans la province de Java Centre. Et en juillet dernier, au moins 23 personnes sont mortes et 35 autres ont été portées disparues dans un glissement de terrain ayant frappé un village isolé près d’une mine d’or illégale, sur l’île de Sulawesi. 

Experts point out how TV’s Dr House often got it wrong

He’s the maverick medic who loved to confound the medical establishment with his brilliant, unorthodox diagnoses.But Dr Gregory House, the misanthropic genius who was the star of the long-running “House” television series, got an awful lot wrong himself, Croatian doctors claim.From a neurologist at work on the wrong end of a patient by performing a colonoscopy, or an MRI scan done by a physician who is clearly not a radiologist, Croatian researchers have pulled the American series up on its medical accuracy in a paper published this month. Denis Cerimagic, a professor at Dubrovnik University, and two fellow neurologists — all big fans of the series — listed 77 errors after analysing all 177 episodes of the show, which ran from 2004 to 2012.”We focused on the diagnoses of main cases, reality of clinical practice presentation and detection of medical errors,” Cerimagic told AFP. He and his peers — Goran Ivkic and Ervina Bilic — broke the mistakes down into five categories including misuses of medical terminology, misinformation and simple weirdness — something which the show’s anti-hero, played by British star Hugh Laurie, possessed in abundance.- That limp -They included the use of mercury thermometers — which had long given way to digital ones — the term heart attack and cardiac arrest being used interchangeably when they are not the same, and that vitamin B12 deficiency can be corrected with just one injection.Nor is there a universal chemotherapy for all types of malignant tumours, as one episode suggested.But arguably the biggest error of all is that Laurie — whose character’s genius for deduction comes from the misdiagnosis that left him with a limp and chronic pain — uses his cane on the wrong side.The stick should be carried on his unaffected side, Cerimagic said, though he understood why the actor had done it because “it’s more effective to see the pronounced limp on the screen”.Their research also found medical procedures being done by specialists who had no business being there, like an infectologist performing an autopsy.At times the series also stretched reality beyond breaking point, with the findings of complex laboratory tests done in just a few hours. And doctors rarely turn detective and take it upon themselves to enter patients’ homes to look for environmental causes of illnesses.Not to mention Dr House’s unethical behaviour — “Brain tumour, she’s gonna die” the paper quoted him as saying — and the character’s opiates addiction. The researchers say they may have missed other mistakes.”We are neurologists while other medical specialists would certainly establish additional errors,” Cerimagic added.- Medical errors -Whatever their criticisms, the researchers say that modern medical series are far better produced than in the past, thanks to medical advisors.It is not like some 20 years ago when you had doctors looking at X-rays upside down, the neurologist said.”Now only medical professionals can notice errors,” Cerimagic said.Despite its flaws, they thought the series could even be used to help train medical students.”The focus could be on recognising medical errors in the context of individual episodes, adopting the teamwork concept and a multidisciplinary approach in diagnosis and treatment,” Cerimagic said.He said he and his colleagues were taken aback by the response to their paper “House M.D.: Between reality and fiction” — which is not the first academic study to cast doubt on the good doctor and his methods.”The idea was to make a scientific paper interesting not only to doctors but also to people without specific medical knowledge.”