Foot – La championne du monde Carmona arrive au PSG pour sortir de sa “zone de confort”

“C’était le moment de sortir de ma zone de confort”, a expliqué à l’AFP la défenseuse Olga Carmona, ex-capitaine du Real Madrid et championne du monde avec l’Espagne, pour expliquer son choix de rejoindre le PSG, dont elle est la recrue phare de l’été.Question: Comment se passe vos premiers pas à Paris ?Réponse: “Je viens tout juste d’arriver, je vais me chercher un appartement. Je suis très enthousiaste et très motivée par ce nouveau défi, à l’idée d’arriver dans ce grand club. Je suis heureuse parce que je pense que nous pouvons faire de grandes choses, je viens pour gagner.”Q: Pourquoi avez-vous signé au Paris Saint-Germain ?R: “Paris est une ville que j’ai toujours aimée. J’ai déjà joué ici et j’ai trouvé qu’il faisait très froid (rires), mais ce club m’a toujours attirée. C’était une des possibilités de transfert que j’avais, mais depuis le début, ils m’ont toujours manifesté de l’intérêt et de l’affection, je pense que c’est très important pour une footballeuse de sentir qu’ils me voulaient vraiment, dès les premiers contacts, et finalement j’ai choisi de venir ici.”Q: Pourquoi partir du Real Madrid où vous étiez la capitaine ? R: “Au final, j’ai passé cinq saisons au Real Madrid. J’ai vécu de très bons moments, tout le monde sait que je suis très reconnaissante pour tout ce que le Madrid m’a donné. Je suis arrivée petite fille et je repars en étant devenue une femme. Je suis heureuse de tout ce que j’ai vécu là-bas, mais personnellement, je pensais que c’était le moment de sortir de ma zone de confort, de continuer à évoluer en tant que joueuse et en tant que personne. J’ai osé relever ce défi et j’en suis très contente.”Q: Est-ce aussi une expérience personnelle au-delà du football ?R: “Oui, bien sûr. Du moment que j’avais décidé de quitter Madrid, je voulais partir pour connaître une autre culture, un autre pays et une autre langue. Dans le cas présent, je dois apprendre le français, mais j’ai déjà eu l’occasion de l’étudier un peu au collège. Je vais tout faire pour m’adapter le plus vite possible et pour pouvoir apporter beaucoup à l’équipe.”Q: Ne redoutez-vous pas d’arriver dans un club régulièrement devancé par Lyon comme le Real l’était par le FC Barcelone dans la Liga féminine ?R: “Bien sûr, L’OL Lyonnes est l’une des meilleures équipes d’Europe. Mais c’est justement là le défi, il y a un beau projet, une belle équipe pour pouvoir rivaliser avec Lyon et essayer de remporter tous les titres que nous pouvons gagner.”Q: Pouvez-vous nous décrire vos tatouages ?R: “J’en ai beaucoup (rires), mais celui-ci (elle montre son poignet gauche) est celui que je partage avec ma mère. Si je me souviens bien c’est le premier que j’ai fait. Il représente une femme et sa petite fille enlacées et se prolonge par le signe infini. C’est un peu le symbole de la relation que j’ai avec ma mère, elle a fait beaucoup de sacrifices pour nous tous, mes deux frères et moi. Nous lui en sommes très reconnaissants. Je n’aurais pas pu être ici sans elle. Cet autre tatouage est une phrase en anglais: +No one is you and that is your power+, personne n’est comme toi et c’est ton pouvoir. Je me considère comme une joueuse avec beaucoup de personnalité. C’est une phrase à laquelle je m’identifie beaucoup.”Q: Il vous faudrait une phrase en français…R: “Quand je gagnerai mon premier titre en France (rires)!”.Propos recueillis par Pablo MELIÁN et Emmanuel BARRANGUET

Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi

Les températures vont nettement augmenter en France ces prochains jours jusqu’à 38°C localement, une vague de chaleur qui atteindra son pic samedi avant un refroidissement attendu dimanche, a annoncé mercredi Météo-France. Les températures vont progressivement monter jeudi, puis vendredi, et enfin jusqu’à la “journée de samedi qui devrait constituer le pic de cet épisode, notamment sur la région de l’Ouest, avec des valeurs qui seront fréquemment situées entre 34 et 37 voire 38 degrés”, a indiqué François Gourand, prévisionniste au sein de l’établissement public, lors d’une conférence de presse.La nuit de jeudi à vendredi “sera elle-même très chaude sur ces régions de l’Ouest, avec des températures qui souvent ne descendront pas sous les 20 degrés en températures minimales”, phénomène nocturne qui devrait encore s’accentuer la nuit suivante, a-t-il ajouté.Le prévisionniste s’attend ensuite à un “rafraîchissement pour la journée de dimanche qui devrait être assez marqué”, notamment sur l’Ouest, avec une chaleur qui devrait cependant persister à l’Est du pays.Météo-France a déjà placé un certain nombre de départements de l’Ouest et d’Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance jaune canicule (“soyez attentifs”) à partir de jeudi midi, mais prévoit d’en placer certains en orange (“soyez très vigilant”) plus tard dans la semaine.”On va relever le niveau de vigilance au niveau orange dès vendredi sur une partie de la région allant du Poitou-Charentes à la Bretagne. Il est encore un petit peu tôt pour préciser exactement les départements concernés”, a indiqué Valérie Scavarda, permanencière pour la prévision chez Météo-France.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de “blocage en oméga” car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique va faire remonter des masses d’air chaud présents sur la péninsule ibérique.La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe: “il fait déjà très chaud en Espagne actuellement” et on s’attend “certainement à un coup de chaud assez marqué sur l’Angleterre, notamment pour la journée de samedi”, précise François Gourand.

Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi

Les températures vont nettement augmenter en France ces prochains jours jusqu’à 38°C localement, une vague de chaleur qui atteindra son pic samedi avant un refroidissement attendu dimanche, a annoncé mercredi Météo-France. Les températures vont progressivement monter jeudi, puis vendredi, et enfin jusqu’à la “journée de samedi qui devrait constituer le pic de cet épisode, notamment sur la région de l’Ouest, avec des valeurs qui seront fréquemment situées entre 34 et 37 voire 38 degrés”, a indiqué François Gourand, prévisionniste au sein de l’établissement public, lors d’une conférence de presse.La nuit de jeudi à vendredi “sera elle-même très chaude sur ces régions de l’Ouest, avec des températures qui souvent ne descendront pas sous les 20 degrés en températures minimales”, phénomène nocturne qui devrait encore s’accentuer la nuit suivante, a-t-il ajouté.Le prévisionniste s’attend ensuite à un “rafraîchissement pour la journée de dimanche qui devrait être assez marqué”, notamment sur l’Ouest, avec une chaleur qui devrait cependant persister à l’Est du pays.Météo-France a déjà placé un certain nombre de départements de l’Ouest et d’Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance jaune canicule (“soyez attentifs”) à partir de jeudi midi, mais prévoit d’en placer certains en orange (“soyez très vigilant”) plus tard dans la semaine.”On va relever le niveau de vigilance au niveau orange dès vendredi sur une partie de la région allant du Poitou-Charentes à la Bretagne. Il est encore un petit peu tôt pour préciser exactement les départements concernés”, a indiqué Valérie Scavarda, permanencière pour la prévision chez Météo-France.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de “blocage en oméga” car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique va faire remonter des masses d’air chaud présents sur la péninsule ibérique.La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe: “il fait déjà très chaud en Espagne actuellement” et on s’attend “certainement à un coup de chaud assez marqué sur l’Angleterre, notamment pour la journée de samedi”, précise François Gourand.

Des Israéliens rapatriés de l’étranger rentrent chez eux à Tel-Aviv

“Etre à l’étranger et regarder les nouvelles, ce n’est pas facile”, explique Tali Gehorsam, qui rentre en Israël après avoir été bloquée hors de son pays, l’espace aérien étant fermé depuis le lancement de la campagne militaire contre l’Iran.”Nous devions atterrir en Israël entre jeudi et vendredi depuis Londres, pour un voyage en famille”, déclare cette mère de famille à l’AFP, “une demi-heure avant d’atterrir à l’aéroport, nous avons été redirigés vers Paphos” à Chypre.Elle s’est inscrite pour bénéficier du pont aérien organisé par les autorités israéliennes afin de rapatrier leurs ressortissants, et a pu monter à bord du premier vol de l’opération +Retour en toute sécurité+.L’avion a atterri en Israël mercredi matin et les passagers ne cachent pas leur joie de pouvoir poser le pied à Tel-Aviv.”C’est chez moi, tout simplement”, lâche Mme Gehorsam.A côté d’elle sur un parking de la métropole côtière, des dizaines de passagers descendent du bus qui les a conduits depuis l’aéroport, leurs proches n’ayant pas pu aller les chercher sur place.”Ma famille (en Israël) était dans les abris antiaériens, c’est assez difficile quand on est là-bas et qu’ils sont ici”, explique Yaakov Bogen, un hôtelier de 66 ans qui était à bord d’un premier avion de rapatriés.- “Tout va bien!” -“Mais maintenant, nous sommes de retour et tout va bien!”, se réjouit l’homme.Après l’annulation des liaisons aériennes avec Israël, la ministre des Transports Miri Regev a monté ce pont aérien avec la compagnie nationale El Al.Elle est même venue, avec d’autres responsables officiels, accueillir les passagers à leur arrivée à l’aéroport Ben-Gourion.Israël a prévu de ramener plusieurs milliers de ressortissants coincés à l’étranger depuis l’attaque sur l’Iran lancée vendredi et la fermeture de l’espace aérien.”Il y a entre 100.000 et 150.000 Israéliens à l’étranger”, a précisé Mme Regev, ajoutant qu’une “route maritime” avait été ouverte par son bureau à partir de Chypre et de la Grèce.Les autorités israéliennes ont recommandé à leur ressortissants de ne pas tenter de rejoindre le pays par la route, via l’Egypte ou la Jordanie, car cela présentait selon elles “un niveau de menace élevé”.Israël a lancé le 13 juin une attaque d’une ampleur sans précédent sur l’Iran avec l’ambition affichée d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés en Iran, selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche.Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts depuis vendredi, selon le bureau du Premier ministre israélien. 

Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi

Les températures vont nettement augmenter en France ces prochains jours jusqu’à 38°C localement, une vague de chaleur qui atteindra son pic samedi avant un refroidissement attendu dimanche, a annoncé mercredi Météo-France. Les températures vont progressivement monter jeudi, puis vendredi, et enfin jusqu’à la “journée de samedi qui devrait constituer le pic de cet épisode, notamment sur la région de l’Ouest, avec des valeurs qui seront fréquemment situées entre 34 et 37 voire 38 degrés”, a indiqué François Gourand, prévisionniste au sein de l’établissement public, lors d’une conférence de presse.La nuit de jeudi à vendredi “sera elle-même très chaude sur ces régions de l’Ouest, avec des températures qui souvent ne descendront pas sous les 20 degrés en températures minimales”, phénomène nocturne qui devrait encore s’accentuer la nuit suivante, a-t-il ajouté.Le prévisionniste s’attend ensuite à un “rafraîchissement pour la journée de dimanche qui devrait être assez marqué”, notamment sur l’Ouest, avec une chaleur qui devrait cependant persister à l’Est du pays.Météo-France a déjà placé un certain nombre de départements de l’Ouest et d’Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance jaune canicule (“soyez attentifs”) à partir de jeudi midi, mais prévoit d’en placer certains en orange (“soyez très vigilant”) plus tard dans la semaine.”On va relever le niveau de vigilance au niveau orange dès vendredi sur une partie de la région allant du Poitou-Charentes à la Bretagne. Il est encore un petit peu tôt pour préciser exactement les départements concernés”, a indiqué Valérie Scavarda, permanencière pour la prévision chez Météo-France.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de “blocage en oméga” car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque. Une dépression d’altitude sur l’Atlantique va faire remonter des masses d’air chaud présents sur la péninsule ibérique.La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe: “il fait déjà très chaud en Espagne actuellement” et on s’attend “certainement à un coup de chaud assez marqué sur l’Angleterre, notamment pour la journée de samedi”, précise François Gourand.

Pas de baisse des taux d’intérêt de la Fed en vue, Trump déjà déçu

La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi et cette éventualité agace d’avance Donald Trump, qui a mis un nouveau coup de pression sur l’institution.”Il n’y a pas d’inflation” aux Etats-Unis “et donc j’aimerais voir les taux baisser”, a déclaré le chef de l’Etat devant la Maison-Blanche.M. Trump a qualifié le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, de “personne stupide”. Et aussi affirmé que ce dernier, qu’il avait lui-même désigné pour prendre la tête de l’institution en 2018, était “politisé”.”Peut-être que je devrais aller à la Fed. Est-ce que je suis autorisé à me désigner moi-même ?” a lancé M. Trump. Les acteurs de la finance sont quasiment certains que la Fed ne va pas toucher à ses taux mercredi, en adepte de l’immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.Son comité de politique monétaire (FOMC) rendra sa décision à 14H00 heure locale (18H00 GMT) et Jerome Powell tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.Il s’agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de M. Trump en janvier. Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.Le président américain avait récemment estimé qu’il faudrait baisser les taux “carrément d’un point” de pourcentage afin de réduire les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises.Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d’un quart de point à la fois.Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu’ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l’inflation, et que le principal risque était selon eux, pour l’heure, celui d’un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’aller plus loin.- Prévisions actualisées -“Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu’il n’y a pas d’impact sur les prix à la consommation”, a déclaré à l’AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, “c’est parce que cela prend quelques mois” avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs. “A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (…) l’inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter”, selon M. North.”En plus, l’économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s’il ralentit un peu”, souligne M. North, qui s’attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l’année, en décembre.En l’absence de suspense quant à la décision de mercredi, “tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d’au moins une baisse cette année”, pointe la banque BBVA dans une note. Ceux-ci envisageaient jusqu’alors deux baisses de taux en 2025. Les investisseurs guetteront aussi l’actualisation des prévisions de la Fed pour la première économie mondiale.Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l’inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?Le consommateur – moteur de l’économie américaine – semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.L’escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l’inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.

Pas de baisse des taux d’intérêt de la Fed en vue, Trump déjà déçu

La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi et cette éventualité agace d’avance Donald Trump, qui a mis un nouveau coup de pression sur l’institution.”Il n’y a pas d’inflation” aux Etats-Unis “et donc j’aimerais voir les taux baisser”, a déclaré le chef de l’Etat devant la Maison-Blanche.M. Trump a qualifié le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, de “personne stupide”. Et aussi affirmé que ce dernier, qu’il avait lui-même désigné pour prendre la tête de l’institution en 2018, était “politisé”.”Peut-être que je devrais aller à la Fed. Est-ce que je suis autorisé à me désigner moi-même ?” a lancé M. Trump. Les acteurs de la finance sont quasiment certains que la Fed ne va pas toucher à ses taux mercredi, en adepte de l’immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.Son comité de politique monétaire (FOMC) rendra sa décision à 14H00 heure locale (18H00 GMT) et Jerome Powell tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.Il s’agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de M. Trump en janvier. Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.Le président américain avait récemment estimé qu’il faudrait baisser les taux “carrément d’un point” de pourcentage afin de réduire les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises.Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d’un quart de point à la fois.Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu’ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l’inflation, et que le principal risque était selon eux, pour l’heure, celui d’un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’aller plus loin.- Prévisions actualisées -“Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu’il n’y a pas d’impact sur les prix à la consommation”, a déclaré à l’AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, “c’est parce que cela prend quelques mois” avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs. “A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (…) l’inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter”, selon M. North.”En plus, l’économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s’il ralentit un peu”, souligne M. North, qui s’attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l’année, en décembre.En l’absence de suspense quant à la décision de mercredi, “tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d’au moins une baisse cette année”, pointe la banque BBVA dans une note. Ceux-ci envisageaient jusqu’alors deux baisses de taux en 2025. Les investisseurs guetteront aussi l’actualisation des prévisions de la Fed pour la première économie mondiale.Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l’inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?Le consommateur – moteur de l’économie américaine – semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.L’escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l’inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.

US Fed set to hold rates steady as it guards against inflation

The US central bank is expected to hold interest rates steady Wednesday after its key policy meeting, as officials gauge the impact of tariffs on inflation — drawing renewed pressure from President Donald Trump for rate cuts.The Federal Reserve has kept the benchmark lending rate unchanged this year at a range between 4.25 percent and 4.50 percent, and analysts expect policymakers will remain on the sidelines until price increases cool sustainably.But shortly after Fed officials gathered for a second day, Trump stepped up calls for rate reductions, lashing out at Fed Chair Jerome Powell and insisting there was no need to worry about price increases.”We have a stupid person, frankly, at the Fed, he probably won’t cut today,” Trump said in reference to Powell, hours before the Fed was due to release its latest decision.”We have no inflation, we have only success, and I’d like to see interest rates get down,” he added, speaking at the White House. “Maybe I should go to the Fed. Am I allowed to appoint myself?”While Trump has imposed a 10 percent tariff on most US trading partners and steeper levies on imports of steel, aluminum and autos in recent months, these have not triggered a widespread price surge so far.This is partly because Trump has backed off or postponed some of his most punishing salvos, while businesses in turn are relying on existing inventory to avoid hiking consumer costs directly.In May, the consumer price index edged up to 2.4 percent year-on-year from 2.3 percent in April, underscoring the limited effect of levies for now.But economists expect it will take several months for tariffs to flow into consumer prices, and the Fed is proceeding cautiously with interest rate adjustments.”The Fed would no doubt be cutting again by now if not for the uncertainty regarding tariffs and a recent escalation of tensions in the Middle East,” said KPMG senior economist Benjamin Shoesmith.The prospect of higher inflation will probably keep the central bank in “wait-and-see mode for much of this year,” he added. Officials will want to see if price increases are sticky.Policymakers are also trying to keep expectations “anchored,” a state in which consumers expect price increases to remain low and steady.If there are widespread expectations of price hikes, inflation could rise as businesses increase customer costs and workers seek higher wages.The Fed is due to release its latest economic projections on growth, unemployment and inflation on Wednesday too. Analysts will monitor if officials still expect to make two more rate cuts this year as well.- ‘Saber-rattling’ -Trump has repeatedly urged the independent central bank to slash rates, calling Powell “too late” in doing so and “a fool” for holding off further cuts at the bank’s May meeting.The president has pointed to benign US inflation in arguing for cuts.More recently, he cast such a move as a way for the country to “pay much less interest on debt coming due,” overlooking the fact that lower interest rates usually raise consumer prices.Powell has maintained that the Fed’s rate-setting committee would make its decisions based solely on objective and non-political analysis, the Fed previously said.The Fed chair has also defended US central bank independence over rates in his recent meeting with Trump.Despite Trump’s pressure, Allianz Trade North America senior economist Dan North expects Powell will not be too shaken by “saber-rattling.””Consumers are still spending, labor markets still creating jobs, although it is in fact slowing a little bit,” North told AFP.”Certainly, the health of the economy doesn’t beg for the Fed to cut rates,” he added. “So we think they’re on hold till the end of the year.”

Khamenei vows Iran will never surrender

Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei said Wednesday the nation would never surrender and warned the United States of “irreparable damage” if it intervenes, while Israel said it had destroyed the internal security headquarters in Tehran.Khamenei’s speech came six days into the conflict, with Trump saying he may or may not intervene in the conflict, while demanding Iran’s “unconditional surrender”.The long-range blitz began Friday, when Israel launched a massive bombing campaign that prompted Iran to respond with missiles and drones.”This nation will never surrender,” Khamenei said in a speech, in which he called Trump’s ultimatum “unacceptable”.”America should know that any military intervention will undoubtedly result in irreparable damage,” he said.Khamenei, in power since 1989 and the final arbiter of all matters of state in Iran, had earlier vowed the country would show “no mercy” towards Israel’s leaders.Israel’s Defence Minister Israel Katz said air force jets had destroyed Iran’s internal security headquarters after the army announced it was striking military targets in Tehran.”Air Force jets have just destroyed the internal security headquarters of the Iranian regime — the main arm of repression of the Iranian dictator,” Katz said in a statement, vowing to “strike symbols of governance and hit the Ayatollah regime wherever it may be”.- Centrifuges hit -Earlier, Israeli attacks destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme near Tehran, according to the UN nuclear watchdog.”More than 50 Israeli Air Force fighter jets… carried out a series of air strikes in the Tehran area over the past few hours,” the Israeli military said, adding that several weapons manufacturing facilities and a centrifuge production site were hit. Centrifuges are vital for uranium enrichment, the sensitive process that can produce fuel for reactors or, in highly extended form, the core of a nuclear warhead.The strikes destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme in Karaj, a satellite city of Tehran, the International Atomic Energy Agency said.In another strike on a site in Tehran, “one building was hit where advanced centrifuge rotors were manufactured and tested”, the agency added in a post on X.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched hypersonic Fattah-1 missiles at Tel Aviv.Hypersonic missiles travel at more than five times the speed of sound and can manoeuvre mid-flight, making them harder to track and intercept.No missile struck Tel Aviv overnight, though AFP photos showed Israel’s air defence systems activated to intercept missiles over the commercial hub.- ‘Unconditional surrender’ -Trump has fuelled speculation about US intervention, telling reporters on Tuesday: “I may do it, I may not do it. I mean, nobody knows what I’m going to do.”A day earlier, he boasted that the United States could assassinate Khamenei.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump wrote on his Truth Social platform.US officials have stressed Trump has not yet made a decision about any intervention.Israel’s attacks have hit nuclear and military facilities around Iran, as well as residential areas.Finding fuel has become a problem in Iran, with long queues of cars waiting hours in front of petrol stations, a 40-year-old Iranian driver told AFP at the Iraqi border crossing of Bashmakh.”There are shortages of rice, bread, sugar and tea,” said Fatah, who spoke to AFP using a pseudonym.”People are shocked and distraught, they don’t know what they should do,” car dealer Shwan said via a messaging app.- Evacuations -Residential areas in Israel have also been hit, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens from both countries.Some Israelis stranded abroad since last week decided to return home, however.”I decided to come back because the family is here, and I belong here, and unfortunately we get used to these fights and war, but we prefer to be here, to support as much as we can,” said Yaakov Bogen, a 66-year-old hotelier.Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, Netanyahu’s office said on Monday.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.burs/ser/jsa