Gunmen kill 25 in restive central Nigeria stateMon, 02 Jun 2025 10:57:33 GMT

Gunmen killed 25 people in two attacks across north-central Nigeria’s Benue state over the weekend, local authorities told AFP Monday, the latest violence in a region known for deadly land disputes and reprisals.Attackers killed 14 people on Sunday in the community of Ankpali, said Adam Ochega, chairman of the Apa local government council, warning that …

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Face à la menace russe, le Royaume-Uni va construire de nouveaux sous-marins d’attaque

Le Royaume-Uni va construire jusqu’à 12 sous-marins nucléaires d’attaque et six usines de munitions, a annoncé lundi le Premier ministre britannique Keir Starmer, dans le cadre de son engagement à réarmer le pays face à la “menace” posée notamment par la Russie.En déplacement à Glasgow, en Écosse, le dirigeant travailliste a détaillé sa stratégie pour faire du Royaume-Uni une nation “prête au combat” et “équipée pour les décennies à venir”.”La menace à laquelle nous faisons face aujourd’hui est plus grave, plus immédiate et plus imprévisible que jamais depuis la Guerre froide”, a-t-il déclaré.”Nous sommes confrontés à une guerre en Europe, à de nouveaux risques nucléaires, à des cyberattaques quotidiennes, à une agression croissante de la Russie dans nos eaux, qui menace (aussi) notre espace aérien”, a-t-il ajouté.Parmi les mesures phares annoncées, la construction de jusqu’à 12 sous-marins à propulsion nucléaire dotés d’armes conventionnelles, dans le cadre de l’alliance militaire Aukus, avec les Etats-Unis et l’Australie.Ces derniers remplaceront la flotte actuelle du Royaume-Uni dès la fin des années 2030. Pour l’instant cette flotte est constituée de sept sous-marins de ce type.Keir Starmer a également confirmé que le Royaume-Uni dépenserait 15 milliards de livres sterling (17,7 milliards d’euros) pour son programme d’ogives nucléaires.Cette annonce s’inscrit dans “le renforcement de notre dissuasion nucléaire en tant que garant ultime de notre sécurité et de notre sûreté”, a-t-il ajouté.Parallèlement, il a annoncé la création de six nouvelles usines de munitions, devant créer quelques 1.000 emplois. Cela portera à 6 milliards de livres le budget alloué aux munitions durant cette législature.- Nouvelles technologies -Le Premier ministre britannique avait annoncé fin février une hausse inédite depuis la fin de la Guerre froide des dépenses de défense nationales à 2,5% du PIB en 2027 contre 2,3% actuellement.Il a évoqué l’ambition du gouvernement de dépenser 3% du PIB national dans la défense durant la prochaine législature, soit au-delà de 2029, mais sans vouloir s’engager sur une date précise.”Lorsque nous sommes directement menacés par des États disposant de forces militaires avancées, la manière la plus efficace de les dissuader est d’être prêt, et franchement, de leur montrer que nous sommes prêts à instaurer la paix par la force”, a-t-il encore dit. Dimanche, dans une tribune dans le tabloïd The Sun, il avait désigné comme pays posant une menace, outre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.Il avait laissé de côté la Chine, alors que Londres a multiplié les efforts ces derniers mois pour apaiser les relations avec Pékin, mises à mal sous les précédents gouvernements conservateurs.La nouvelle stratégie de défense est “un message à destination de Moscou”, avait également dit dimanche sur la BBC son ministre de la Défense John Healey, évoquant la menace “croissante” posée par la Russie depuis son invasion de l’Ukraine en 2022.La sécurité de l’Europe et le rôle du Royaume-Uni dans l’Otan sont au coeur de la révision de cette stratégie de défense, a rappelé M. Starmer, au moment où les Etats-Unis poussent leurs alliés à investir davantage dans leur défense. “Notre politique de défense sera toujours l’Otan en premier”, a-t-il souligné lors de son discours à Glasgow.Londres compte aussi adapter ses forces armées au déploiement croissant de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ou les drones, qui changent la nature des conflits, tandis que John Healey a annoncé la semaine dernière la création d’un commandement dédié aux capacités cyber, défensives comme offensives.Au moment où l’administration Trump sème le doute sur l’engagement à long terme des Etats-Unis pour la défense de l’Europe, le Royaume-Uni envisage également de renforcer ses capacités de dissuasion en achetant aux Américains des avions capables de lancer des missiles nucléaires, selon le Sunday Times.Sans confirmer ni démentir, John Healey a indiqué “qu’une dissuasion forte est absolument essentielle pour assurer la sécurité” des Britanniques.

Le Sénat face au défi de freiner l’essor de la “fast fashion”

Après avoir longtemps traîné au Parlement, une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” est examinée lundi au Sénat, qui entend légiférer contre cette mode “éphémère” ou “jetable” expédiée à prix cassés depuis la Chine, avec les géants Shein et Temu dans le viseur.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces vêtements qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de l’industrie textile verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte examiné dans la soirée à la chambre haute. Portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, la proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile” a pris la poussière pendant plus d’un an sur le bureau du Sénat, après son adoption en mars 2024 à l’Assemblée nationale.Le phénomène, lui, s’est poursuivi: entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.”Ces géants de la mode ultra éphémère envahissent le marché sans aucun contrôle. Il faut établir des règles, les frapper le mieux possible et le plus fort possible”, martèle pour l’AFP Sylvie Valente Le Hir, sénatrice Les Républicains chargée de rapporter le texte au Sénat.Dénonçant elle aussi une “invasion”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a rappelé lors d’un déplacement lundi dans le Rhône que le secteur textile était “le plus polluant au monde”, notamment en émission de carbone.Face à cette “vague irresistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a salué une “loi très courageuse”, la “première en ce sens” en Europe mais qui ne pourra pas “tout résoudre”. – Viser “l’ultra” éphémère -Parmi les mesures phares, l’établissement d’une définition de la “fast fashion”, avec des critères basés sur les volumes fabriqués, la vitesse de renouvellement des collections ou encore la limitation de la “durée de vie” des produits et la “faible incitation” à les réparer.Les entreprises visées auraient ensuite des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour ces plateformes à travers un système revu de “bonus-malus” tenant compte des “coûts environnementaux” d’une production excessive.Sur ce dispositif, une divergence semble apparaître entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Les députés souhaitent lier ces pénalités à “l’affichage environnemental” des produits, une méthode récente de notation. Mais le Sénat, en accord avec le gouvernement, a supprimé cette référence en commission, préférant des critères liés à la “durabilité” et aux “pratiques commerciales” des plateformes. Cette nouvelle rédaction entend viser davantage “l’ultra fast fashion” des asiatiques Shein et Temu, tout en préservant des entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte de l’Assemblée. “L’idée est de cibler les modèles outranciers”, “la mode ultra éphémère” et ses innombrables références, assume-t-on au ministère de la Transition écologique. – Publicité -Ce recentrage du texte inquiète la coalition Stop Fast Fashion, qui rassemble 14 associations environnementales et des droits humains dont Emmaüs ou France Nature Environnement. Pour elles, l’initiative pourrait “ne devenir qu’une coquille vide, sans portée dissuasive”. Par ailleurs, Les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales ont fait monter la pression sur Shein ces derniers jours en demandant à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) “d’exercer son droit de contrôle” sur le lobbying mené par l’entreprise, accusant “d’irrégularités” le géant fondé en Chine mais basé à Singapour.”J’espère que mes collègues auront la capacité de repousser les lobbies”, s’inquiète aussi la sénatrice socialiste Nicole Bonnefoy, alarmée d’une “tendance actuelle au Parlement qui fait la part belle aux régressions environnementales”. Les discussions dans l’hémicycle tourneront également autour de l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la “fast fashion”. La majorité sénatoriale, une alliance droite-centristes, s’y est opposée au motif qu’elle briderait la “liberté d’entreprendre”. Mais le gouvernement y est favorable et tentera de réintroduire cette interdiction, soutenue par la gauche. 

Corée du Sud: fin de campagne pour les candidats à la présidentielle

Les candidats à la présidentielle anticipée du 3 juin en Corée du Sud poursuivent jusqu’au dernier moment lundi leurs efforts pour convaincre les électeurs, à la veille d’un scrutin déclenché par la destitution du président Yoon Suk Yeol pour sa tentative désastreuse d’imposer la loi martiale.Les Sud-Coréens espèrent que cette élection leur permettra de tourner la page après six mois de chaos politique, marqué par des manifestations massives, des rebondissements judiciaires et une succession inédite de présidents intérimaires.Tous les sondages prédisent une victoire du candidat de centre-gauche Lee Jae-myung, battu d’un cheveu par Yoon Suk Yeol lors de la présidentielle de 2022. Le dernier sondage Gallup autorisé avant l’élection le crédite de 49% des suffrages pour ce scrutin à un seul tour, contre 35% pour le conservateur Kim Moon-soo, du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) — l’ancien parti de M. Yoon.Les deux candidats ont présenté leur campagne comme un combat vital pour l’âme de la nation, dans une Corée du Sud polarisée à l’extrême.M. Lee a passé une grande partie de sa dernière journée de campagne dans son fief de la province de Gyeonggi, dont il a été le gouverneur. Il s’est ensuite rendu dans la soirée dans le quartier de Yeouido à Séoul, là où “la révolution de la lumière a commencé”, selon ce parti, qui a ainsi baptisé la confrontation entre députés et militaires le soir de la déclaration de la loi martiale.”Depuis le lieu où la révolution de la lumière a commencé, nous imaginons un avenir pour la Corée du Sud, un avenir qui met fin aux conflits internes, surmonte l’insurrection et fait de notre pays une puissance économique mondiale”, a déclaré une porte-parole du Parti démocrate de M. Lee.Parmi les milliers de partisans de Lee Jae-myung qui s’y sont rassemblés lundi soir, certains agitaient des ballons bleus tandis que de la musique K-pop retentissait et que des petits vendeurs tentaient d’écouler des bâtons lumineux avec le visage du candidat.”Je m’attends à ce qu’il remporte une victoire éclatante demain. Je suis sûr qu’il gouvernera en se souciant des défavorisés et en offrant des opportunités justes et égales à tous”, a confié à l’AFP Jeong Hea-sun, un ouvrier âgé de 59 ans.- Ultime controverse -Lee Jae-myung et près de 200 autres députés avaient réussi à se faufiler, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, dans le Parlement cerné par l’armée et à voter une motion exigeant l’abrogation de la loi martiale, ce qui avait obligé le président Yoon à faire marche-arrière.Kim Moon-soo a pour sa part entamé sa dernière journée de campagne dans l’île méridionale de Jeju, et prévoit un événement final dans le quartier branché de Gangnam à Séoul en compagnie de jeunes électeurs.La fin de campagne est dominée par des accusations selon lesquelles le Parti démocrate aurait inventé un soutien à M. Lee de la part du célèbre investisseur basé à Singapour Jim Rogers.Vendredi, les démocrates avaient prêté à M. Rogers une déclaration qualifiant M. Lee de “dirigeant capable d’ouvrir un nouveau chapitre de paix, de prospérité et de leadership mondial”. Mais selon les médias sud-coréens, l’homme d’affaires a affirmé n’avoir “jamais soutenu qui que ce soit en Corée”.Malgré cette énième controverse, les experts estiment que M. Lee reste imbattable.”La course présidentielle est devenue, en pratique, un affrontement entre Lee Jae-myung et ceux qui se mobilisent contre lui”, explique à l’AFP Kang Joo-hyun, professeure de sciences politiques à l’université féminine Sookmyung. “Les derniers sondages montrent que Lee a constamment maintenu une avance proche ou juste en dessous du seuil de majorité”.Sur les 44,3 millions d’inscrits, plus de 15 millions ont déjà voté de façon anticipée jeudi et vendredi, selon la Commission électorale nationale.Le vainqueur de l’élection du 3 juin entrera en fonction dès le lendemain pour un mandat unique de cinq ans, sans période de transition.

Corée du Sud: fin de campagne pour les candidats à la présidentielle

Les candidats à la présidentielle anticipée du 3 juin en Corée du Sud poursuivent jusqu’au dernier moment lundi leurs efforts pour convaincre les électeurs, à la veille d’un scrutin déclenché par la destitution du président Yoon Suk Yeol pour sa tentative désastreuse d’imposer la loi martiale.Les Sud-Coréens espèrent que cette élection leur permettra de tourner la page après six mois de chaos politique, marqué par des manifestations massives, des rebondissements judiciaires et une succession inédite de présidents intérimaires.Tous les sondages prédisent une victoire du candidat de centre-gauche Lee Jae-myung, battu d’un cheveu par Yoon Suk Yeol lors de la présidentielle de 2022. Le dernier sondage Gallup autorisé avant l’élection le crédite de 49% des suffrages pour ce scrutin à un seul tour, contre 35% pour le conservateur Kim Moon-soo, du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) — l’ancien parti de M. Yoon.Les deux candidats ont présenté leur campagne comme un combat vital pour l’âme de la nation, dans une Corée du Sud polarisée à l’extrême.M. Lee a passé une grande partie de sa dernière journée de campagne dans son fief de la province de Gyeonggi, dont il a été le gouverneur. Il s’est ensuite rendu dans la soirée dans le quartier de Yeouido à Séoul, là où “la révolution de la lumière a commencé”, selon ce parti, qui a ainsi baptisé la confrontation entre députés et militaires le soir de la déclaration de la loi martiale.”Depuis le lieu où la révolution de la lumière a commencé, nous imaginons un avenir pour la Corée du Sud, un avenir qui met fin aux conflits internes, surmonte l’insurrection et fait de notre pays une puissance économique mondiale”, a déclaré une porte-parole du Parti démocrate de M. Lee.Parmi les milliers de partisans de Lee Jae-myung qui s’y sont rassemblés lundi soir, certains agitaient des ballons bleus tandis que de la musique K-pop retentissait et que des petits vendeurs tentaient d’écouler des bâtons lumineux avec le visage du candidat.”Je m’attends à ce qu’il remporte une victoire éclatante demain. Je suis sûr qu’il gouvernera en se souciant des défavorisés et en offrant des opportunités justes et égales à tous”, a confié à l’AFP Jeong Hea-sun, un ouvrier âgé de 59 ans.- Ultime controverse -Lee Jae-myung et près de 200 autres députés avaient réussi à se faufiler, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, dans le Parlement cerné par l’armée et à voter une motion exigeant l’abrogation de la loi martiale, ce qui avait obligé le président Yoon à faire marche-arrière.Kim Moon-soo a pour sa part entamé sa dernière journée de campagne dans l’île méridionale de Jeju, et prévoit un événement final dans le quartier branché de Gangnam à Séoul en compagnie de jeunes électeurs.La fin de campagne est dominée par des accusations selon lesquelles le Parti démocrate aurait inventé un soutien à M. Lee de la part du célèbre investisseur basé à Singapour Jim Rogers.Vendredi, les démocrates avaient prêté à M. Rogers une déclaration qualifiant M. Lee de “dirigeant capable d’ouvrir un nouveau chapitre de paix, de prospérité et de leadership mondial”. Mais selon les médias sud-coréens, l’homme d’affaires a affirmé n’avoir “jamais soutenu qui que ce soit en Corée”.Malgré cette énième controverse, les experts estiment que M. Lee reste imbattable.”La course présidentielle est devenue, en pratique, un affrontement entre Lee Jae-myung et ceux qui se mobilisent contre lui”, explique à l’AFP Kang Joo-hyun, professeure de sciences politiques à l’université féminine Sookmyung. “Les derniers sondages montrent que Lee a constamment maintenu une avance proche ou juste en dessous du seuil de majorité”.Sur les 44,3 millions d’inscrits, plus de 15 millions ont déjà voté de façon anticipée jeudi et vendredi, selon la Commission électorale nationale.Le vainqueur de l’élection du 3 juin entrera en fonction dès le lendemain pour un mandat unique de cinq ans, sans période de transition.

The hajj, one of the five pillars of Islam

The annual hajj pilgrimage, one of the five pillars of Islam, will start on Wednesday with well over one million Muslims from around the world expected to take part.All Muslims are expected to complete the hajj to Mecca — from which non-Muslims are strictly banned — at least once in their lives if they have the means to do so.Believers converge on the holy city for several days of rituals in which they retrace the Prophet Mohammed’s last pilgrimage.Here is a rundown of the ceremonies at what is usually one of the largest religious gatherings in the world:- White garments -Pilgrims must first enter a state of purity, called ihram, which requires special dress and behaviour.Men wear a seamless shroud-like white garment that emphasises unity among believers regardless of their social status or nationality.Women must wear loose dresses, also white, exposing only their faces and hands.Pilgrims are not allowed to argue, bicker or engage in sexual activity and are prohibited from wearing perfume, cutting their nails, or trimming their hair or beards.- Rituals begin -The first ritual requires walking seven times around the Kaaba, the large black cubic structure at the centre of Mecca’s Grand Mosque.Made from granite and draped in a heavily embroidered cloth featuring verses of the Koran, the Kaaba stands nearly 15 metres (50 feet) tall.Muslims, no matter where they are in the world, turn towards the Kaaba to pray. The structure is believed to have been first erected by Adam, the first man, and then rebuilt successively, including by Abraham around 4,000 years ago.Pilgrims next walk seven times between the two hills of Safa and Marwa.They then move on to Mina, around five kilometres (three miles) away, ahead of the main rite of the pilgrimage at Mount Arafat.- Mount Arafat -The climax of the hajj is the gathering on Mount Arafat, about 10 kilometres (six miles) from Mina, where it is believed the Prophet Mohammed delivered his final sermon.Pilgrims assemble on the 70-metre (230-foot) high hill and its surrounding plain for hours of prayers and Koran recitals, staying there until the evening.After sunset they head to Muzdalifah, halfway between Arafat and Mina, where they each gather dozens of pebbles so they can perform the symbolic “stoning of the devil”.- ‘Stoning of the devil’ -The last major ritual of the hajj is back at Mina, where pilgrims throw seven stones at each of three concrete walls representing Satan.The ritual is an emulation of Abraham’s stoning of the devil at the three spots where it is said Satan tried to dissuade him from obeying God’s order to sacrifice his son, Ishmael.After the first stoning, the Eid al-Adha feast of sacrifice begins.Sheep are slaughtered, in reference to the lamb that God provided for sacrifice instead of Ishmael, in a ceremony held at the same time around the world.Men then shave their heads or trim their hair while women cut a fingertip-length portion of their locks.The pilgrims can then change back into normal clothing, returning to circumambulate the Kaaba and complete their stone-throwing rituals before heading home.- Four other pillars -The hajj is the last pillar of Islam. The other four are: profession of the faith, daily prayers, alms-giving and fasting from dawn to dusk during the holy month of Ramadan.

L’Assemblée veut élever Alfred Dreyfus au rang de général de brigade

L’Assemblée nationale devrait approuver lundi en fin d’après-midi une proposition de loi de Gabriel Attal “élevant Alfred Dreyfus au rang de général de brigade”, un “acte de réparation” visant à parachever sa réhabilitation, 130 ans après sa condamnation.Le texte devrait être adopté en première lecture à l’unanimité, avant de poursuivre son parcours au Sénat, à une date indéterminée.”Promouvoir aujourd’hui Alfred Dreyfus au rang de général de brigade constituerait un acte de réparation, une reconnaissance de ses mérites et un hommage rendu à son engagement républicain”, souligne le député des Hauts-de-Seine et président de Renaissance dans l’exposé des motifs du texte.Et ce dans un contexte où “l’antisémitisme qui frappa Alfred Dreyfus n’appartient pas à un passé révolu”, et où la “République doit sans cesse réaffirmer sa vigilance, sa fermeté, son engagement absolu contre toutes les formes de discrimination”, relève-t-il.En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est condamné pour trahison et contraint à l’exil sur l’île du Diable en Guyane, sur la base de fausses accusations alimentées par un antisémitisme très ancré dans la société française de la fin du XIXe siècle.En 1906, un arrêt de la Cour de cassation l’innocente, entraînant ipso facto sa réintégration dans l’armée. Dans la foulée, une loi le nomme chef d’escadron (commandant, NDLR), avec effet le jour de la promulgation de la loi.Une “injustice” car “la réintroduction du capitaine Dreyfus au grade de chef d’escadron ne correspond pas à une reconstitution de carrière complète”, souligne le rapporteur de la proposition de loi, le député du Bas-Rhin Charles Sitzenstuhl (Renaissance).Alfred Dreyfus demandera lui-même à voir sa carrière revalorisée, sans obtenir gain de cause, et quittera l’armée en 1907 – avant de servir à nouveau pendant la Première guerre mondiale. La question de la réhabilitation pleine et entière d’Alfred Dreyfus “a été longtemps occultée et ignorée, en dehors de sa famille et des spécialistes de l’affaire”, note M. Sitzenstuhl.Un pas est franchi en 2006, lors d’un hommage de la Nation en son honneur: le président de la République Jacques Chirac reconnaît alors que “justice (ne lui) a pas complètement été rendue”, et qu’il n’a pu “bénéficie(r) de la reconstitution de carrière à laquelle il avait pourtant droit”.La ministre des Armées Florence Parly l’évoque à son tour en 2019. Deux ans plus tard, le président de la République Emmanuel Macron estime qu’il revient “sans doute à l’institution militaire, dans un dialogue avec les représentants du peuple français” de nommer Dreyfus général à titre posthume.- “Valeurs du dreyfusisme” -Plusieurs initiatives parlementaires ont également été prises ces dernières années, par la droite à l’Assemblée et au Sénat, et plus récemment par le sénateur PS Patrick Kanner, en écho à une tribune mi-avril du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, de l’ancien secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, et du président de la maison Zola-Musée Dreyfus, Louis Gauthier.Mercredi en commission, tous les orateurs des groupes ont joint leur voix pour soutenir la mesure.”Dans un contexte de montée de l’antisémitisme, cette réparation posthume rappelle à toute la nation l’urgence de la défense de ses principes et l’importance de son unité”, a plaidé le député RN Thierry Tesson, dont le parti n’a de cesse de donner des gages de son engagement contre l’antisémitisme.Le député LFI Gabriel Amard a de son côté fustigé le “double discours du RN”, où “les propos et comportements antisémites foisonnent encore” selon lui. “C’est dans ma famille que l’on descend des dreyfusards, pas dans la vôtre”, a-t-il lancé, en invitant à ne pas utiliser la lutte contre l’antisémitisme comme un “outil de disqualification” politique.Seule dissonance: absent des débats en commission, le groupe MoDem a fait savoir qu’il ne participerait pas à la séance lundi, n’entendant pas “permettre à certains d’acheter à peu de frais, et sur la mémoire d’Alfred Dreyfus (…), un brevet d’honorabilité”.En conclusion des débats, M. Sitzenstuhl s’est déclaré favorable à titre personnel à l’entrée au Panthéon d’Alfred Dreyfus, estimant que le vote de la proposition de loi “renforcer(ait) la dynamique” en ce sens.Interrogé sur cette hypothèse, l’entourage du président de la République a affirmé dimanche à l’AFP que sa “préoccupation” était “à ce stade, de faire vivre les valeurs du Dreyfusisme, combat toujours d’actualité pour la vérité et la justice, contre l’antisémitisme et l’arbitraire”.