Punjab stand in way of Kohli’s IPL dream as new winners await

Punjab Kings stand in the way of Virat Kohli’s dream of finally winning the Indian Premier League in Tuesday’s final at the world’s biggest cricket stadium.No matter which team prevails at the 132,000-capacity venue in Ahmedabad it will be a first — neither Punjab nor Kohli’s Royal Challengers Bengaluru have won the IPL since it launched in 2008.Punjab booked their place in the decider with a five-wicket victory over five-time champions Mumbai Indians on Sunday.Shreyas Iyer played a captain’s knock with an unbeaten 87.Kohli and Bengaluru will have a psychological edge after thrashing Punjab by eight wickets at the start of the playoffs last week.It is the fourth time that Kohli and his team have reached the final of cricket’s richest tournament, but they have never been able to take that last step.The vast majority in attendance will be cheering on Kohli, the 36-year-old superstar batsman and icon to Indian cricket fans.Kohli, who last month retired from Test cricket alongside Rohit Sharma, has again been Bengaluru’s go-to batsman with 614 runs, including eight half-centuries, in 14 innings this season.He has made no attempt to hide his desperation to win the IPL at the 18th attempt and add it to a long list of accolades that includes two World Cup crowns.He has talked about his “heartbreak” of failing to win the IPL, and celebrated last week’s win against Punjab saying: “One more to go.”Asked if the Kohli factor was weighing on the finale, Bengaluru skipper Rajat Patidar said: “Of course”.”I think he has given a lot of years to RCB and the international side also,” Patidar told reporters on the eve of the final.”I think we will try to do our best in the game.”Punjab’s fast bowling coach James Hopes said his team will be “recovering and getting mentally prepared” for what he anticipates will be a “pretty big crowd, and a pretty big pro-Kohli crowd as well”.- Sensational Iyer -As well as Kohli, Bengaluru boast the significant threat of Australian fast bowler Josh Hazlewood.The 34-year-old returned following a shoulder injury and a stint back home to put in a match-winning performance in the win over Punjab in the qualifier.He returned figures of 3-21 to help bundle Punjab out for 101.Hazlewood spearheads a seam-bowling attack alongside Bhuvneshwar Kumar and left-armer Yash Dayal.Punjab, coached by Australia great Ricky Ponting, recovered from defeat to win the rain-delayed second qualifier in Ahmedabad.Skipper Iyer, who led Kolkata Knight Riders to the title last year and then cost Punjab $3.17 million in November’s auction, is narrowly behind Kohli in the batting charts with 603 runs from 16 innings.His latest chase masterclass off 41 balls, laced with five fours and eight sixes, is a reminder that he is lethal on his day.”When I back myself and back my instincts, I think that’s when I get the best out of myself,” said Iyer.”And also when other players revolve around you and keep performing, that also gives you a little bit of extra push to keep going.”Former Australia medium-pace bowler Hopes said Iyer “doesn’t get flustered very easily”.”He knows what he has to do and he’s prepared to take that risk,” said Hopes.”He is a sensational captain and a sensational player,” he added.Punjab openers Priyansh Arya and Prabhsimran Singh are in good form, and they have another potential match-winner in Australia’s Josh Inglis.All-rounders Marcus Stoinis from Australia and Afghanistan’s Azmatullah Omarzai can also threaten Kohli’s long-awaited dream.

Russes et Ukrainiens entament de nouveaux pourparlers à Istanbul

Russes et Ukrainiens ont entamé lundi de nouveaux pourparlers à Istanbul sur la guerre qui les opposent, au lendemain d’une opération sans précédent de Kiev qui a durement frappé avec des drones l’aviation russe stationnée sur plusieurs aérodromes.Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer sur des bases militaires, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.Des explosions ont aussi provoqué ce weekend l’effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et Briansk, frontalières de l’Ukraine, provoquant des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.C’est dans ce contexte tendu que les délégations russe et ukrainienne ont démarré lundi en début d’après-midi une deuxième session de pourparlers sur le règlement du conflit en Turquie, après une première séance le 16 mai qui n’avait pas abouti à un cessez-le-feu.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son pays était prêt à travailler pour obtenir la paix avec la Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022 et occupe environ 20% de son territoire.”Nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires en vue de la paix” avec Moscou, a déclaré M. Zelensky depuis Vilnius en Lituanie, où il participe à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l’Otan.Il n’a toutefois pas précisé quelles étaient concrètement ces “mesures”.- “Avoir du répit” -Une source au sein de la délégation ukrainienne a dit à l’AFP espérer voir les émissaires russes “prêts à aller de l’avant”, sans “répéter les mêmes ultimatums” posés par Moscou par le passé, notamment la demande que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et qu’elle accepte la perte des territoires occupés par la Russie.Avant la réunion, des membres de la délégation ukrainienne ont rencontré à Istanbul des représentants italiens, allemands et britanniques pour “coordonner leurs positions”, selon Kiev.De son côté, la Russie avait annoncé qu’elle présenterait un “mémorandum” de ses conditions pour un accord de paix.Près du front dans l’est de l’Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l’AFP ont confié n’avoir aucun espoir que les négociations d’Istanbul aboutissent à la paix.Volodymyr, 53 ans, n’aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar — une ville au coeur des combats depuis des mois — ayant été “réduit en cendres”.”Nous pensions que tout allait s’arrêter. Et maintenant, il n’y a plus rien à attendre. Nous n’avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones”, dit-il.A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre “va continuer encore et encore”.”Ce serait formidable s’ils pouvaient se mettre d’accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir”, ajoute ce soldat, sous couvert d’anonymat.- Positions inconciliables -Ces pourparlers interviennent au lendemain d’une vaste attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Kiev assure avoir touché 41 avions russes, dont des bombardiers stratégiques.Lundi matin, l’armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 162 nouveaux drones ukrainiens, Kiev affirmant de son côté que Moscou avait lancé 80 drones contre son territoire.Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).Les deux parties sont très loin d’un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.Les priorités de l’Ukraine sont “un cessez-le-feu complet et inconditionnel”, et le “retour des prisonniers” et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d’avoir enlevés, a déclaré dimanche M. Zelensky.Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe Vladimir Poutine. Perspective que le Kremlin a plusieurs fois repoussée.Moscou refuse le “cessez-le-feu inconditionnel” demandé par Kiev et les Occidentaux, estimant qu’une pause donnerait à l’Ukraine la possibilité de se réarmer grâce à ses alliés, et insiste pour régler les “causes profondes” du conflit.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l’Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.

Russes et Ukrainiens entament de nouveaux pourparlers à Istanbul

Russes et Ukrainiens ont entamé lundi de nouveaux pourparlers à Istanbul sur la guerre qui les opposent, au lendemain d’une opération sans précédent de Kiev qui a durement frappé avec des drones l’aviation russe stationnée sur plusieurs aérodromes.Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer sur des bases militaires, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.Des explosions ont aussi provoqué ce weekend l’effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et Briansk, frontalières de l’Ukraine, provoquant des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.C’est dans ce contexte tendu que les délégations russe et ukrainienne ont démarré lundi en début d’après-midi une deuxième session de pourparlers sur le règlement du conflit en Turquie, après une première séance le 16 mai qui n’avait pas abouti à un cessez-le-feu.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son pays était prêt à travailler pour obtenir la paix avec la Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022 et occupe environ 20% de son territoire.”Nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires en vue de la paix” avec Moscou, a déclaré M. Zelensky depuis Vilnius en Lituanie, où il participe à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l’Otan.Il n’a toutefois pas précisé quelles étaient concrètement ces “mesures”.- “Avoir du répit” -Une source au sein de la délégation ukrainienne a dit à l’AFP espérer voir les émissaires russes “prêts à aller de l’avant”, sans “répéter les mêmes ultimatums” posés par Moscou par le passé, notamment la demande que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et qu’elle accepte la perte des territoires occupés par la Russie.Avant la réunion, des membres de la délégation ukrainienne ont rencontré à Istanbul des représentants italiens, allemands et britanniques pour “coordonner leurs positions”, selon Kiev.De son côté, la Russie avait annoncé qu’elle présenterait un “mémorandum” de ses conditions pour un accord de paix.Près du front dans l’est de l’Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l’AFP ont confié n’avoir aucun espoir que les négociations d’Istanbul aboutissent à la paix.Volodymyr, 53 ans, n’aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar — une ville au coeur des combats depuis des mois — ayant été “réduit en cendres”.”Nous pensions que tout allait s’arrêter. Et maintenant, il n’y a plus rien à attendre. Nous n’avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones”, dit-il.A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre “va continuer encore et encore”.”Ce serait formidable s’ils pouvaient se mettre d’accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir”, ajoute ce soldat, sous couvert d’anonymat.- Positions inconciliables -Ces pourparlers interviennent au lendemain d’une vaste attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Kiev assure avoir touché 41 avions russes, dont des bombardiers stratégiques.Lundi matin, l’armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 162 nouveaux drones ukrainiens, Kiev affirmant de son côté que Moscou avait lancé 80 drones contre son territoire.Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).Les deux parties sont très loin d’un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.Les priorités de l’Ukraine sont “un cessez-le-feu complet et inconditionnel”, et le “retour des prisonniers” et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d’avoir enlevés, a déclaré dimanche M. Zelensky.Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe Vladimir Poutine. Perspective que le Kremlin a plusieurs fois repoussée.Moscou refuse le “cessez-le-feu inconditionnel” demandé par Kiev et les Occidentaux, estimant qu’une pause donnerait à l’Ukraine la possibilité de se réarmer grâce à ses alliés, et insiste pour régler les “causes profondes” du conflit.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l’Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.

South Africa’s Klaasen retires from international cricketMon, 02 Jun 2025 12:50:15 GMT

South African batsman-wicketkeeper Heinrich Klaasen announced on Monday that he was retiring from international cricket.The big-hitting Klaasen, 33, earned a reputation as one of the most destructive batsmen in white-ball cricket. “Playing for the Proteas gave me the opportunity to meet great people who changed my life,” Klaasen said in a statement issued by Cricket South Africa.Klaasen scored …

South Africa’s Klaasen retires from international cricketMon, 02 Jun 2025 12:50:15 GMT Read More »

“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

Colorado: huit blessés dans une attaque contre une manifestation pour les otages israéliens

Un homme a lancé dimanche des engins incendiaires sur un rassemblement dans le Colorado pour la libération des otages à Gaza au cri de “Palestine libre!”, faisant huit blessés, une attaque qualifiée de “terroriste” par le FBI et d’acte antisémite par Israël comme par plusieurs personnalités.Selon la police fédérale américaine (FBI), l’auteur est un homme de 45 ans nommé Mohamed Sabry Soliman. Il a été écroué à la prison de Boulder, dans le Colorado (ouest), sous de multiples chefs d’accusation.D’après les chaînes américaines CBS et Fox News, qui citent des sources gouvernementales, M. Soliman est originaire d’Egypte et se trouve aux Etats-Unis avec un visa désormais expiré. Le directeur du FBI Kash Patel a évoqué sur X “une attaque terroriste ciblée” qui a eu lieu à Boulder lors d’une marche hebdomadaire de soutien aux otages israéliens retenus par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. “Des témoins ont décrit le suspect utilisant un lance-flammes artisanal et lançant un engin incendiaire sur la foule. Le suspect a aussi été entendu crier +Palestine libre+ pendant l’attaque”, décrit pour sa part la police de Boulder dans un communiqué.Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, qui paraît avoir été tournée au moment de l’attaque, on voit un homme torse nu, agité, avec deux bouteilles en main et des flammes sur la pelouse devant lui, qui semble crier “Palestine is free” (“La Palestine est libre”).Huit victimes ont été identifiées, quatre femmes et quatre hommes âgés de 52 à 88 ans, dont une personne grièvement blessée, d’après les autorités. Ils ont été hospitalisés, précise le communiqué de la police.Cette attaque survient environ dix jours après que deux employés de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis ont été tués par balle près du Capital Jewish Museum à Washington, au moment où le musée accueillait une réception d’une organisation juive. Le tireur, qui avait hurlé “Libérez la Palestine”, a été arrêté et inculpé pour assassinats.Les actes antisémites ont flambé aux Etats-Unis et dans le monde depuis l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël, suivie d’une guerre sanglante menée par Israël à Gaza. – “Antisémitisme à l’état pur” -Alexis Cendon, un habitant de Boulder, s’est dit inquiet: “c’est très proche de mon travail, c’est vraiment très effrayant”.Pearl Street, le boulevard très fréquenté où a eu lieu l’attaque, est “un lieu de rencontre pour tout le monde”, a-t-il confié à CBS.La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a précisé sur X que “des agents du FBI sont sur le terrain dans le Colorado pour ce qui semble être une horrible attaque antisémite”. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui dénoncé une attaque visant “des personnes pacifiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité avec les otages retenus par le Hamas, simplement parce qu’elles étaient juives”, dans un communiqué.”C’est de l’antisémitisme à l’état pur, alimenté par les accusations de meurtres rituels [contre les Juifs] propagés dans les médias”, poursuit le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar sur son compte sur X.  – Trump “informé” -Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a indiqué que le président américain Donald Trump avait été “informé” des événements de Boulder.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit sur X “prier pour les victimes de cette attaque terroriste ciblée”.De son côté, le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, évoque dans un communiqué un “acte vil de terrorisme antisémite”.L’organisation américaine de lutte contre l’antisémitisme Anti-defamation league (ADL) déplore quant à elle “une autre attaque violente qui frappe la communauté juive américaine seulement deux semaines après qu’un jeune couple a été assassiné à Washington”.L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a fait plus de 1.200 morts, selon un décompte de l’AFP d’après des données officielles. En outre, 251 personnes ont été enlevées, dont 57 restent retenues à Gaza, au moins 34 d’entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.La riposte d’Israël a fait plus de 50.000 morts à Gaza, selon le Hamas.

Colorado: huit blessés dans une attaque contre une manifestation pour les otages israéliens

Un homme a lancé dimanche des engins incendiaires sur un rassemblement dans le Colorado pour la libération des otages à Gaza au cri de “Palestine libre!”, faisant huit blessés, une attaque qualifiée de “terroriste” par le FBI et d’acte antisémite par Israël comme par plusieurs personnalités.Selon la police fédérale américaine (FBI), l’auteur est un homme de 45 ans nommé Mohamed Sabry Soliman. Il a été écroué à la prison de Boulder, dans le Colorado (ouest), sous de multiples chefs d’accusation.D’après les chaînes américaines CBS et Fox News, qui citent des sources gouvernementales, M. Soliman est originaire d’Egypte et se trouve aux Etats-Unis avec un visa désormais expiré. Le directeur du FBI Kash Patel a évoqué sur X “une attaque terroriste ciblée” qui a eu lieu à Boulder lors d’une marche hebdomadaire de soutien aux otages israéliens retenus par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. “Des témoins ont décrit le suspect utilisant un lance-flammes artisanal et lançant un engin incendiaire sur la foule. Le suspect a aussi été entendu crier +Palestine libre+ pendant l’attaque”, décrit pour sa part la police de Boulder dans un communiqué.Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, qui paraît avoir été tournée au moment de l’attaque, on voit un homme torse nu, agité, avec deux bouteilles en main et des flammes sur la pelouse devant lui, qui semble crier “Palestine is free” (“La Palestine est libre”).Huit victimes ont été identifiées, quatre femmes et quatre hommes âgés de 52 à 88 ans, dont une personne grièvement blessée, d’après les autorités. Ils ont été hospitalisés, précise le communiqué de la police.Cette attaque survient environ dix jours après que deux employés de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis ont été tués par balle près du Capital Jewish Museum à Washington, au moment où le musée accueillait une réception d’une organisation juive. Le tireur, qui avait hurlé “Libérez la Palestine”, a été arrêté et inculpé pour assassinats.Les actes antisémites ont flambé aux Etats-Unis et dans le monde depuis l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël, suivie d’une guerre sanglante menée par Israël à Gaza. – “Antisémitisme à l’état pur” -Alexis Cendon, un habitant de Boulder, s’est dit inquiet: “c’est très proche de mon travail, c’est vraiment très effrayant”.Pearl Street, le boulevard très fréquenté où a eu lieu l’attaque, est “un lieu de rencontre pour tout le monde”, a-t-il confié à CBS.La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a précisé sur X que “des agents du FBI sont sur le terrain dans le Colorado pour ce qui semble être une horrible attaque antisémite”. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui dénoncé une attaque visant “des personnes pacifiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité avec les otages retenus par le Hamas, simplement parce qu’elles étaient juives”, dans un communiqué.”C’est de l’antisémitisme à l’état pur, alimenté par les accusations de meurtres rituels [contre les Juifs] propagés dans les médias”, poursuit le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar sur son compte sur X.  – Trump “informé” -Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a indiqué que le président américain Donald Trump avait été “informé” des événements de Boulder.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit sur X “prier pour les victimes de cette attaque terroriste ciblée”.De son côté, le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, évoque dans un communiqué un “acte vil de terrorisme antisémite”.L’organisation américaine de lutte contre l’antisémitisme Anti-defamation league (ADL) déplore quant à elle “une autre attaque violente qui frappe la communauté juive américaine seulement deux semaines après qu’un jeune couple a été assassiné à Washington”.L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a fait plus de 1.200 morts, selon un décompte de l’AFP d’après des données officielles. En outre, 251 personnes ont été enlevées, dont 57 restent retenues à Gaza, au moins 34 d’entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.La riposte d’Israël a fait plus de 50.000 morts à Gaza, selon le Hamas.

New hope for patients with less common breast cancer

A new treatment nearly halves the risk of disease progression or death from a less common form of breast cancer that hasn’t seen major drug advances in over a decade, researchers reported Monday.Results from the study, presented at the annual meeting of the American Society for Clinical Oncology, are expected to be submitted to regulators and could soon establish a new first-line therapy for people with HER2-positive metastatic breast cancer — the advanced stage of a form that comprises 15–20 percent of all breast cancer cases.HER2-positive cancers are fueled by an overactive HER2 gene, which makes too much of a protein called human epidermal growth factor receptor 2 that helps cancer cells grow and spread.Patients with HER2-positive breast cancer that has spread to other parts of the body live around five years.”Seeing such a striking improvement was really impressive to us — we were taking a standard and almost doubling how long patients could have their cancer controlled for,” oncologist Sara Tolaney, chief of the breast oncology division at Dana-Farber Cancer Institute, told AFP.The current standard of care, known as THP, combines chemotherapy with two antibodies that block growth signals from the HER2 protein. The new approach uses a drug called trastuzumab deruxtecan (T-DXd), an antibody attached to a chemotherapy drug.- ‘Smart bomb’ -This “smart bomb” strategy allows the drug to target cancer cells directly. “You can bind to the cancer cell and dump all that chemo right into the cancer cells,” explained Tolaney.”Some people call them smart bombs because they’re delivering chemo in a targeted fashion — which is how I think we’re able to really increase efficacy so much.”Common side effects included nausea, diarrhea and a low white blood cell count, with a less common effect involving lung scarring.T-DXd is already approved as a “second-line” option — used when first-line treatments stop working. But in the new trial, it was given earlier, paired with another antibody, pertuzumab.In a global trial led by Tolaney, just under 400 patients were randomly assigned to receive T-DXd in combination with pertuzumab, thought to enhance its effects.A similar number received the standard THP regimen. A third group, who received T-DXd without pertuzumab, was also enrolled — but those results haven’t yet been reported.- 44 percent risk reduction -At a follow-up of 2.5 years, the T-DXd and pertuzumab combination reduced the risk of disease progression or death by 44 percent compared to standard care.Fifteen percent of patients in the T-DXd group saw their cancer disappear entirely, compared to 8.5 percent in the THP group.Because this was an interim analysis, the median progression-free survival — meaning the point at which half the patients had seen their cancer return or worsen — was 40.7 months with the new treatment, compared to 26.9 months with the standard, and could rise further as more data come in.Tolaney said the results would be submitted to regulators around the world, including the US Food and Drug Administration, and that future work would focus on optimizing how long patients remain on the treatment, particularly those showing complete remission.”This represents a new first-line standard treatment option for HER2-positive metastatic breast cancer,” said Dr. Rebecca Dent, a breast cancer specialist at the National Cancer Center Singapore who was not involved in the study