Dix personnes secourues après l’attaque meurtrière d’un navire en mer Rouge

Dix personnes ont été secourues après l’attaque d’un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, tandis que trois autres ont été tuées et douze sont toujours portées disparues, selon la mission européenne Aspides déployée dans la zone. Cette attaque, l’une des plus meurtrières menées par les Houthis contre la marine marchande, marque une escalade dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, menaçant une trêve conclue en mai avec les Etats-Unis censée préserver la liberté de navigation.  Après plusieurs mois d’accalmie, les Houthis ont attaqué le navire Magic Seas dimanche, dont l’équipage a été évacué par la marine émiratie, puis l’Eternity C lundi et mardi, coulant les deux bâtiments.Trois membres d’équipage philippins et un membre grec de l’équipe de sécurité à bord du Eternity C ont été récupérés en mer dans la nuit, “portant le nombre total de personnes secourues à 10”, a indiqué jeudi la mission navale de l’Union européenne sur X.Au total, 25 personnes se trouvaient à bord de ce vraquier battant pavillon libérien. Mardi, Aspides avait déclaré à l’AFP que trois personnes avaient été tuées et au moins deux blessées, parmi lesquelles un électricien russe qui a perdu une jambe, lors de l’attaque menée par les rebelles yéménites. Le sort des autres membres de l’équipage reste incertain. Mercredi, les Houthis ont affirmé avoir “secouru” un nombre indéterminé de personnes à bord du navire et les avoir emmenés dans un ” lieu sûr”. L’ambassade des Etats-Unis au Yémen les a accusés d’avoir enlevé les survivants.Les insurgés ont également diffusé une vidéo montrant une puissante explosion sur le pont du cargo, qui a ensuite coulé. – “Profonde inquiétude” -Depuis fin 2023, les Houthis ont attaqué des dizaines de navires qu’ils estiment liés à Israël, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie aux bombardements israéliens depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.Ces attaques ont contraint de nombreux armateurs à éviter la mer Rouge, par où transite 12% du commerce mondial, d’après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).Les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en proie à une guerre civile depuis 2014, avaient interrompu leurs attaques maritimes cette année après un cessez-le-feu à Gaza conclu en janvier et qui a pris fin deux mois plus tard.En mai, ces rebelles proches de l’Iran avaient averti qu’ils continueraient à s’en prendre aux navires israéliens ou liés à Israël, malgré une trêve avec les Etats-Unis qui a mis fin à des semaines de bombardements américains des cibles rebelles au Yémen. Leur chef, Abdel Malek al-Houthi, a répété jeudi que ces opérations se poursuivront “tant que l’agression et le siège de Gaza perdureront”, en affirmant que les navires visés appartiennent à des compagnies “violant l’interdiction” de se rendre en Israël. Selon le Centre conjoint d’information maritime, géré par une coalition navale occidentale, le Magic Seas et l’Eternity C ont probablement été attaqués “en raison de précédents passages dans des ports israéliens ou de liens entre leurs propriétaires ou gestionnaires et d’autres navires ayant fréquenté Israël”. L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a fait part de sa “profonde inquiétude”, en déplorant des “pertes civiles, des blessés, ainsi qu’un risque potentiel de dommages environnementaux”.L’attaque contre l’Eternity C est la plus meurtrière depuis l’attaque de missile contre le navire marchand True Confidence en mars de l’année dernière, qui avait fait trois morts.  Les Houthis ont également capturé le Galaxy Leader en novembre 2023 et coulé le Rubymar, qui transportait 21.000 tonnes d’engrais, en février 2024.

Dix personnes secourues après l’attaque meurtrière d’un navire en mer Rouge

Dix personnes ont été secourues après l’attaque d’un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, tandis que trois autres ont été tuées et douze sont toujours portées disparues, selon la mission européenne Aspides déployée dans la zone. Cette attaque, l’une des plus meurtrières menées par les Houthis contre la marine marchande, marque une escalade dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, menaçant une trêve conclue en mai avec les Etats-Unis censée préserver la liberté de navigation.  Après plusieurs mois d’accalmie, les Houthis ont attaqué le navire Magic Seas dimanche, dont l’équipage a été évacué par la marine émiratie, puis l’Eternity C lundi et mardi, coulant les deux bâtiments.Trois membres d’équipage philippins et un membre grec de l’équipe de sécurité à bord du Eternity C ont été récupérés en mer dans la nuit, “portant le nombre total de personnes secourues à 10”, a indiqué jeudi la mission navale de l’Union européenne sur X.Au total, 25 personnes se trouvaient à bord de ce vraquier battant pavillon libérien. Mardi, Aspides avait déclaré à l’AFP que trois personnes avaient été tuées et au moins deux blessées, parmi lesquelles un électricien russe qui a perdu une jambe, lors de l’attaque menée par les rebelles yéménites. Le sort des autres membres de l’équipage reste incertain. Mercredi, les Houthis ont affirmé avoir “secouru” un nombre indéterminé de personnes à bord du navire et les avoir emmenés dans un ” lieu sûr”. L’ambassade des Etats-Unis au Yémen les a accusés d’avoir enlevé les survivants.Les insurgés ont également diffusé une vidéo montrant une puissante explosion sur le pont du cargo, qui a ensuite coulé. – “Profonde inquiétude” -Depuis fin 2023, les Houthis ont attaqué des dizaines de navires qu’ils estiment liés à Israël, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie aux bombardements israéliens depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.Ces attaques ont contraint de nombreux armateurs à éviter la mer Rouge, par où transite 12% du commerce mondial, d’après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).Les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en proie à une guerre civile depuis 2014, avaient interrompu leurs attaques maritimes cette année après un cessez-le-feu à Gaza conclu en janvier et qui a pris fin deux mois plus tard.En mai, ces rebelles proches de l’Iran avaient averti qu’ils continueraient à s’en prendre aux navires israéliens ou liés à Israël, malgré une trêve avec les Etats-Unis qui a mis fin à des semaines de bombardements américains des cibles rebelles au Yémen. Leur chef, Abdel Malek al-Houthi, a répété jeudi que ces opérations se poursuivront “tant que l’agression et le siège de Gaza perdureront”, en affirmant que les navires visés appartiennent à des compagnies “violant l’interdiction” de se rendre en Israël. Selon le Centre conjoint d’information maritime, géré par une coalition navale occidentale, le Magic Seas et l’Eternity C ont probablement été attaqués “en raison de précédents passages dans des ports israéliens ou de liens entre leurs propriétaires ou gestionnaires et d’autres navires ayant fréquenté Israël”. L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a fait part de sa “profonde inquiétude”, en déplorant des “pertes civiles, des blessés, ainsi qu’un risque potentiel de dommages environnementaux”.L’attaque contre l’Eternity C est la plus meurtrière depuis l’attaque de missile contre le navire marchand True Confidence en mars de l’année dernière, qui avait fait trois morts.  Les Houthis ont également capturé le Galaxy Leader en novembre 2023 et coulé le Rubymar, qui transportait 21.000 tonnes d’engrais, en février 2024.

Rubio promet à l’Asie de “meilleurs” droits de douane qu’ailleurs

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a assuré jeudi en Malaisie que les pays d’Asie du Sud-Est bénéficieront potentiellement de “meilleurs” droits de douane que le reste du monde, défendant la guerre commerciale menée par Donald Trump.Il s’exprimait devant la presse en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), qui se tiennent jusqu’à vendredi à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec les menaces adressées cette semaine par Donald Trump à une vingtaine de pays – notamment asiatiques. Faute d’accord avec Washington, ils seront visés dès début août par de fortes surtaxes punitives.”Je dirais qu’au final, de nombreux pays d’Asie du Sud-Est auront de meilleurs taux de droits de douane que ceux d’autres régions du monde”, a assuré jeudi Marco Rubio, sous-entendant que cela pourrait leur donner un avantage comparatif.”Mais les discussions se poursuivent. Il y en aura la semaine prochaine avec le Japon. Des échanges sont en cours avec pratiquement tous les pays représentés ici” lors de la réunion de l’Asean, a-t-il souligné. Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées.- Pas d’abandon -Il a menacé cette semaine plus de 20 pays de surtaxes allant de 20 à 50%. Parmi les nations visées figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des droits de douane punitifs de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.Avant la visite de Marco Rubio en Malaisie, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Le chef de la diplomatie américaine a encore une fois assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” leurs partenariats dans la région, “mais plutôt de les renforcer et de les développer”.Outre la guerre commerciale, Marco Rubio a également évoqué le conflit en Ukraine.Lors d’un entretien jeudi à Kuala Lumpur avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il a exprimé à son interlocuteur sa “frustration” face à l’absence de progrès vers un potentiel accord de paix.Rubi- “Impact néfaste” -Marco Rubio a par ailleurs participé à des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon, ainsi qu’à un entretien avec le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim sur les droits de douane américains.”La Malaisie estime que de telles actions unilatérales sapent la libre circulation du commerce et pourraient avoir un impact néfaste sur la croissance économique régionale, en particulier pour les nations tournées vers le commerce international comme la Malaisie”, a déclaré Anwar dans un communiqué.”J’ai exprimé ma position selon laquelle l’espace pour les négociations doit rester ouvert afin de garantir des résultats commerciaux justes, équitables et non oppressifs pour les pays en développement”, a-t-il souligné.Sur le front diplomatique, Marco Rubio a indiqué jeudi qu’il pourrait “peut-être” rencontrer son homologue chinois Wang Yi, également présent à Kuala Lumpur à la réunion de l’Asean.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.De son côté, sans nommer les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour promouvoir un ordre international “plus juste et plus rationnel”.lb-amj-jhe-ehl/nth

Rubio promet à l’Asie de “meilleurs” droits de douane qu’ailleurs

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a assuré jeudi en Malaisie que les pays d’Asie du Sud-Est bénéficieront potentiellement de “meilleurs” droits de douane que le reste du monde, défendant la guerre commerciale menée par Donald Trump.Il s’exprimait devant la presse en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), qui se tiennent jusqu’à vendredi à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec les menaces adressées cette semaine par Donald Trump à une vingtaine de pays – notamment asiatiques. Faute d’accord avec Washington, ils seront visés dès début août par de fortes surtaxes punitives.”Je dirais qu’au final, de nombreux pays d’Asie du Sud-Est auront de meilleurs taux de droits de douane que ceux d’autres régions du monde”, a assuré jeudi Marco Rubio, sous-entendant que cela pourrait leur donner un avantage comparatif.”Mais les discussions se poursuivent. Il y en aura la semaine prochaine avec le Japon. Des échanges sont en cours avec pratiquement tous les pays représentés ici” lors de la réunion de l’Asean, a-t-il souligné. Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées.- Pas d’abandon -Il a menacé cette semaine plus de 20 pays de surtaxes allant de 20 à 50%. Parmi les nations visées figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des droits de douane punitifs de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.Avant la visite de Marco Rubio en Malaisie, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Le chef de la diplomatie américaine a encore une fois assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” leurs partenariats dans la région, “mais plutôt de les renforcer et de les développer”.Outre la guerre commerciale, Marco Rubio a également évoqué le conflit en Ukraine.Lors d’un entretien jeudi à Kuala Lumpur avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il a exprimé à son interlocuteur sa “frustration” face à l’absence de progrès vers un potentiel accord de paix.Rubi- “Impact néfaste” -Marco Rubio a par ailleurs participé à des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon, ainsi qu’à un entretien avec le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim sur les droits de douane américains.”La Malaisie estime que de telles actions unilatérales sapent la libre circulation du commerce et pourraient avoir un impact néfaste sur la croissance économique régionale, en particulier pour les nations tournées vers le commerce international comme la Malaisie”, a déclaré Anwar dans un communiqué.”J’ai exprimé ma position selon laquelle l’espace pour les négociations doit rester ouvert afin de garantir des résultats commerciaux justes, équitables et non oppressifs pour les pays en développement”, a-t-il souligné.Sur le front diplomatique, Marco Rubio a indiqué jeudi qu’il pourrait “peut-être” rencontrer son homologue chinois Wang Yi, également présent à Kuala Lumpur à la réunion de l’Asean.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.De son côté, sans nommer les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour promouvoir un ordre international “plus juste et plus rationnel”.lb-amj-jhe-ehl/nth

Ocalan: founder of the Kurdish militant PKK who authored its end

Abdullah Ocalan, the jailed founder of the militant Kurdistan Workers’ Party (PKK), is an icon to many Kurds but a “terrorist” to many within wider Turkish society.After a decades-long insurgency against the Turkish state that resulted in more than 40,000 deaths, the PKK on Friday will begin laying down its arms, two months after ending its armed struggle. The move came after a historic call by Ocalan in February for his fighters to lay down their weapons and disband.The 76-year-old is an inmate on the Imrali prison island near Istanbul, where he has been serving life in solitary confinement since 1999. But since October, when Turkey moved to reset ties with the PKK, Ocalan has received regular visits by lawmakers from the pro-Kurdish opposition DEM party, as well as an increasing number of family visits.And he is now leading efforts to switch from armed conflict to a democratic political struggle for the rights of Turkey’s Kurdish minority. “I believe in the power of politics and social peace, not weapons. And I call on you to put this principle into practice,” he said in a video address on Wednesday. – Public enemy number one -For many Turks, Ocalan — who founded the PKK in 1978 and embodies the Kurdish rebellion  — is public enemy number one. A Marxist-inspired group, the PKK began an insurgency in 1984, demanding independence and later broader autonomy in Turkey’s mostly Kurdish southeast. It was quickly blacklisted as a “terror” organisation by Ankara, Washington, Brussels and many other Western countries and institutions.Attitudes began shifting in October when ultra-nationalist MHP leader Devlet Bahceli, a close ally of President Recep Tayyip Erdogan, offered Ocalan an olive branch if he would renounce violence.Ocalan sent back a message saying he was indeed willing and was the only one who could shift the Kurdish question “from an arena of conflict and violence to one of law and politics”.Six weeks later, Syrian rebels overthrew ruler Bashar al-Assad, upending the regional balance of power and thrusting Turkey’s complex relationship with the Kurds into the spotlight.- From village life to militancy -Seen as the world’s largest stateless people, the Kurds were left without a country when the Ottoman Empire collapsed after World War I. Although most live in Turkey, where they make up around a fifth of the population, the Kurds are also spread across Syria, Iraq and Iran.Ocalan was born into a mixed Turkish-Kurdish peasant family in Omerli, a village in Turkey’s southeast on April 4, 1949. One of six siblings, his mother tongue is Turkish. He became a left-wing activist while studying politics at university in Ankara and set up the PKK in 1978.Six years later, Ocalan oversaw its shift to armed struggle, then spent years on the run.He fled to Syria, from where he continued the struggle, until friction between Damascus and Ankara forced him on the run again in 1998. Moving from Russia to Italy, then Greece in search of a haven, he ended up at the Greek consulate in Kenya, where US agents got wind of his presence and tipped off Ankara.Turkish agents then snatched him in an operation fit for a Hollywood film on February 15, 1999.Sentenced to death, he escaped the gallows when Turkey began abolishing capital punishment in 2002, living out the rest of his days in isolation on Imrali.For many Kurds, he is a hero whom they refer to as “Apo” (uncle). But Turks often call him “bebek katili” (baby killer), for the PKK’s ruthless tactics, which included bombing civilian targets.- Jailed but still leading -With Ocalan’s arrest, Ankara thought it had decapitated the PKK.But even from his cell, Ocalan continued to lead the group, ordering a ceasefire that lasted from 1999 until 2004.In 2005, he ordered followers to renounce the idea of an independent Kurdish state and campaign for autonomy in their respective countries.Tentative moves to resolve Turkey’s “Kurdish problem” began in 2008 but made little headway.Ocalan was soon involved in another round of unofficial talks in 2013 when Erdogan was prime minister. But that collapsed in July 2015, sparking one of the deadliest chapters in the conflict and triggering a string of punishing Turkish military operations.Although the violence eventually tailed off, there were no further efforts to resume dialogue until last year.”The PKK movement, its pursuit of a separate state and its underlying strategy of war for national liberation has ended,” Ocalan said on Wednesday in a speech that dismissed the idea of his own release as unimportant. “He makes clear his own freedom has little importance, contradicting the conditions laid down by the PKK, which demanded his release so it could complete the process,” Boris James, a French expert on Kurdish history, told AFP.”He remains the leader, but not in any operational sense. He’s positioning himself more as a guide for the movement.” 

Italie: Ciro Immobile de retour en Serie A à Bologne

Ciro Immobile, co-meilleur buteur de l’histoire de la Serie A sur une saison, va retrouver le Championnat d’Italie sous le maillot de Bologne après une parenthèse d’une saison en Turquie, a annoncé jeudi le club d’Emilie-Romagne.”Bologne annonce avoir acquis à titre définitif les droits de l’attaquant Ciro Immobile”, a-t-il indiqué dans son communiqué.La durée de son contrat n’a pas été précisé. Selon la chaîne de télévision Sky Sport Italia, Immobile a signé un contrat d’une année jusqu’en juin 2026, assorti d’une option pour une saison supplémentaire.Immobile, 35 ans, a passé la saison dernière avec Besiktas pour qui il a marqué 15 buts en 31 matches. Son contrat avec le club stambouliote avait été résilié en début de semaine. Formé à la Juventus Turin et passé notamment par Dortmund (2014-15) et le FC Séville (2015-16), l’attaquant italien s’est fait un nom sous le maillot de la Lazio, son club de 2016 à 2024.Il a marqué 207 buts en 340 matches toutes compétitions pour le club romain. Durant la saison 2019-20, conclue à la 4e place de la Serie A, il a égalé le record de Gonzalo Higuaín de 36 buts inscrits en une saison.Lors de sa dernière saison à la Lazio, Immobile a perdu son statut de titulaire et a été pris en grippe par les tifosi qui sont allés jusqu’à menacer sa femme et ses enfants.Immobile, sacré quatre fois meilleur buteur de Serie A, faisait partie de l’équipe d’Italie qui a remporté l’Euro-2021 et affiche à son bilan en sélection 17 buts en 57 apparitions.Bologne, entraîné par Vincenzo Italiano, a terminé à la 9e place du championnat et a remporté la Coupe d’Italie, son premier trophée depuis 1974, ce qui lui vaudra de participer à la Ligue Europa.

Shein faces 150-mn-euro fine in France

E-commerce giant Shein faces a possible 150-million-euro ($175-million) fine in France for failing to properly get consent to track users on the internet.The regulator, the CNIL, faulted the fast-fashion retailer for using trackers called cookies that enable for targeted advertising to users without their approval as required in Europe, or for using a confusing method to get consent.It also found during a 2023 inspection that when users refused the tracking cookies Shein continued to read information from them.Given the firm has the technical and staff resources necessary to comply with the regulations its behaviour was negligent, said CNIL.Shein had recently complied with the regulations, it added.A final decision on fining the fast-fashion giant should come within weeks.Shein called the proposed amount of the fine “disproportionate”, in a statement sent to AFP.”Since August 2023 we have actively worked with the CNIL to ensure our compliance and respond to their queries,” the China-founded firm said.This additional possible fine from the CNIL follows a record 40 million-euro penalty it received last week from France’s competition and anti-fraud office over “deceptive commercial practices” by misleading customers on price deals and on its environmental impact.  

Öcalan, l’icône kurde prête à embrasser la paix

“L’oncle” de la cause kurde dépose les armes. Vingt-six ans après son arrestation, Abdullah Öcalan, fondateur et figure historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) renonce au combat en évoquant “l’impasse” de la lutte armée.”Je crois au pouvoir de la politique et de la paix sociale et non des armes” professe à 76 ans le chef historique de la guérilla kurde depuis sa prison au large d’Istanbul, exhortant ses forces à le suivre sur ce nouveau chemin tracé depuis l’hiver.Malgré l’éloignement et le silence qui lui étaient imposés, “Apo” (l’oncle en kurde) comme l’appellent affectueusement ses partisans, a continué d’incarner la cause kurde en Turquie, où quatre décennies de violences ont fait au moins 45.000 morts.La communauté kurde représente un cinquième des 85 millions d’habitants de Turquie, selon les estimations.Arrêté en 1999 au Kenya, emprisonné depuis sur l’île d’Imrali, le vieux leader a officiellement tourné une page en appelant fin février son parti à se dissoudre.Réunis en mai en congrès, les commandants du PKK, repliés dans les montagnes d’Irak, ont répondu favorablement à cet appel et procéderont comme il le souhaite, vendredi, à un premier dépôt d’armes symbolique.A deux reprises au moins par le passé, Abdullah Öcalan a tenté de conclure un cessez-le-feu.Répondant favorablement à l’offre de dialogue initiée à l’automne dernier par Ankara, par l’intermédiaire du parti prokurde DEM, il s’est employé à ramener la question kurde “du terrain de la violence au terrain de la politique”, se disant “prêt à prendre les mesures nécessaires”.- Perpétuité -Né le 4 avril 1949 dans une famille paysanne du village d’Ömerli, à la frontière syrienne, Abdullah Öcalan a rejoint l’extrême gauche pendant ses études en sciences politiques à Ankara.En 1978, il fonde le PKK, d’obédience marxiste-léniniste et, deux ans plus tard, rejoint la Syrie, puis la plaine libanaise de la Bekaa alors sous contrôle syrien, où il installe son quartier général.L’idée est d’arracher la création d’un Etat kurde les armes à la main.Aux attaques du PKK répond la répression féroce d’Ankara qui le qualifie de groupe “terroriste”. Le sud-est du pays plonge progressivement dans un état de quasi guerre civile, des villages sont incendiés et rasés.Contraint en 1998 de quitter la Syrie sous la pression turque, il erre en Europe avant d’échouer au Kenya où il est capturé par les services secrets turcs.Ramené en Turquie, condamné à mort, il voit sa peine commuée en détention à perpétuité et à l’isolement quand la peine capitale est supprimée en 2002.- “il incarne la cause” – Ankara pensait en l’arrêtant avoir décapité le PKK mais son enfermement a renforcé son aura auprès de ses fidèles. Même si le commandement militaire, réfugié en Irak, lui a échappé de fait.”Öcalan est resté l’acteur de référence”, a estimé Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’EHESS, à Paris. “Pour une grande partie des Kurdes, (…) c’est l’oncle qui incarne non seulement la cause, mais la nation kurde dans sa totalité”.Après plusieurs tentatives avortées de cessez-le-feu, il commande dans les années 2000 au mouvement de renoncer à l’idée d’un Etat kurde indépendant au profit d’une autonomie politique au sein de la Turquie.Mais en 2015, après deux ans d’apaisement et de négociation avec Ankara sur les droits culturels des Kurdes et leur représentation politique, le conflit flambe à nouveau dans le sud-est du pays, à majorité kurde, dévastant notamment la vieille ville de Diyarbakir.Abdullah Öcalan déplorera l’année suivante que “tant de gens (soient) morts” dans “une guerre où aucun camp ne peut l’emporter”, selon des propos rapportés par son frère Mehmet.Mercredi, dans un message vidéo en turc, il a confirmé avoir tourné la page: “Le mouvement PKK, dans sa quête d’un État séparé et sa stratégie de guerre de libération nationale, est terminé”, évoquant “une impasse”.Pour l’heure le vieux chef est toujours en prison et ne réclame pas d’en sortir. En ce sens, note l’historien des mouvements kurdes Boris James, “il contredit les conditions posées par le PKK qui demandait son élargissement afin qu’il puisse mener à bien le processus de paix.”Il reste le +Serok+, le chef, mais il n’est plus le coordinateur d’une action: il se positionne en tant que guide du mouvement, mais pas comme un leader organisationnel” estime le chercheur.

Rubio says Asia might get ‘better’ tariffs than others

US Secretary of State Marco Rubio said Thursday that Asian nations might get “better” tariff rates than the rest of the world, as he attended ASEAN talks focused on Washington’s trade war.Rubio’s visit to Malaysia came after US President Donald Trump threatened this week to impose punitive tariffs on more than 20 countries if they did not strike deals with Washington by August 1.”I would say that when all is said and done, many of the countries in Southeast Asia are going to have tariff rates that are actually better than countries in other parts of the world,” Rubio said on the sidelines of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) meeting in Kuala Lumpur. “But these talks continue. There’ll be talks next week with Japan. There’s ongoing talks with virtually every country represented here.”Trump said Monday that duties he had suspended in April would snap back — even more steeply — by the new deadline. He has told more than 20 countries, many in Asia, they face tariffs ranging from 20 to 50 percent, and announced a 50 percent toll on copper imports and a possible 200 percent duty on pharmaceuticals.Among those targeted were top trade partners Japan and South Korea, which could each be hit with 25 percent.Indonesia, Laos, Thailand, Malaysia, the Philippines, Brunei and Myanmar — all members of ASEAN — face duties ranging from 20 percent to 40 percent.Vietnam, which is also an ASEAN member, is one of only two countries — Britain being the other — to have reached a tentative agreement with Trump. The levels were not too far from those originally threatened in April, although some were notably lower this time.  – ‘Not going to walk away’ -US officials said ahead of Rubio’s trip that Washington was “prioritising” its commitment to East and Southeast Asia. In Malaysia, Rubio said the United States has “no intention of abandoning” the region. “We’ve spent decades building these relationships,” Rubio told reporters. “Not only we’re not going to walk away from them, we seek to expand them and build upon them with a part of the world that is essential.”Rubio’s remarks followed a meeting with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov where the US diplomat expressed “disappointment and frustration” about the lack of progress on ending the war in Ukraine.  He also attended a post-ministerial conference, trilateral talks with the Philippines and Japan and met with Malaysia’s Prime Minister Anwar Ibrahim for talks on tariffs.”Malaysia believes that such unilateral actions undermine free trade flows and could have a negative impact on regional economic growth, especially for trading nations like Malaysia,” Anwar said in a statement.”I expressed my stance that the space for negotiations should remain open to ensure fair, equitable and non-oppressive trade outcomes for developing countries.”Rubio said he might also meet with his Chinese counterpart Wang Yi, who is attending the ASEAN meeting.The two largest economies remain locked in a range of disputes on issues from trade and fentanyl, to Taiwan and cutting-edge technology.Without mentioning the United States, Wang on Thursday called for a “fairer and more reasonable” international order.”At the same time, we are also confronted with challenges such as the impact of unilateral protectionism and the abuse of tariffs by a certain major country.”