Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Qatar, Turkey to join third day of Gaza peace talks in Egypt

Qatar’s prime minister and Turkish delegates will join Hamas and Israeli negotiators in Egypt on Wednesday for a third day of talks aimed at ending the Gaza war.Indirect negotiations between Israel and Hamas are being held at the Red Sea resort town of Sharm El-Sheikh, based on a 20-point plan proposed by US President Donald Trump last month.”There’s a real chance that we could do something,” Trump told reporters in the Oval Office on Tuesday, adding that US negotiators were also involved in the talks.”I think there’s a possibility that we could have peace in the Middle East. It’s something even beyond the Gaza situation. We want a release of the hostages immediately.” Trump said the United States would do “everything possible to make sure everyone adheres to the deal” if Hamas and Israel do agree on a ceasefire.The talks came as Israel commemorated the second anniversary of Hamas’s October 7 attack that triggered the war.At the close of the Jewish festival of Sukkot, Hamas-led militants launched the deadliest attack on Israel in the country’s history, sparking a huge retaliatory offensive in Gaza.It resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also took 251 people hostage into Gaza, of whom 47 remain captive, including 25 the Israeli military says are dead.Global pressure to end the war has escalated, with much of Gaza flattened, a UN-declared famine unfolding and Israeli hostage families still longing for their loved ones’ return.A UN probe last month accused Israel of genocide in Gaza while rights groups have accused Hamas of committing war crimes and crimes against humanity during the October 7 attack. Both sides reject the allegations.- ‘Guarantees’ -Hamas’s top negotiator, Khalil El-Hayya, said the Islamist group wants “guarantees from President Trump and the sponsor countries that the war will end once and for all”.Trump’s plan calls for a ceasefire, the release of all the hostages, Hamas’s disarmament and a gradual Israeli withdrawal from Gaza.The plan received positive responses from both Israel and Hamas and prompted indirect talks in Egypt since Monday.A Palestinian source close to the Hamas negotiating team said Tuesday’s session included Hamas discussing “the initial maps presented by the Israeli side regarding the withdrawal of troops as well as the mechanism and timetable for the hostage-prisoner exchange”.On Wednesday, Trump’s special Middle East envoy Steve Witkoff will join the talks, according to Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty.”The primary guarantee of success at this stage is US President Trump himself… even if it comes to a point to require him imposing a vision,” he said.Qatar said its prime minister, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, would attend, while Turkish state media reported the country’s intelligence chief Ibrahim Kalin would lead a delegation to Egypt.Israel’s military campaign in Gaza has killed at least 67,160 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that over half of the dead are women and children.burs/dv/dcp

No peace: Trump’s smoldering Nobel obsession

Donald Trump has made no secret of the fact that he is obsessed with winning the Nobel Peace Prize. But so far the award has eluded him throughout his two US presidencies.Trump’s push for the prize, whose 2025 winner will be named on Friday, is fueled by a potent mix of a desire for prestige and a long rivalry with former president Barack Obama.Sometimes Trump, who is often better known for his divisive rhetoric, anti-migration drive and embrace of foreign authoritarians, has appeared to acknowledge that he is an unlikely candidate.”Will you get the Nobel Prize? Absolutely not. They’ll give it to some guy that didn’t do a damn thing,” Trump said during a speech to hundreds of the US military’s top officers in September.But in the same breath Trump revealed his true feelings.”It’d be a big insult to our country, I will tell you that. I don’t want it, I want the country to get it. It should get it because there’s never been anything like it,” he said at the same gathering.- ‘Seven wars’ -As the Norwegian committee’s announcement has drawn nearer, the steady drumbeat of Trump’s campaigning for the peace prize has intensified to unprecedented levels.In recent weeks, barely a public event has gone by without Trump bragging about what he says is his role in ending seven wars.Trump’s administration recently listed them as being between Cambodia and Thailand; Kosovo and Serbia; the Democratic Republic of Congo and Rwanda; Pakistan and India; Israel and Iran; Egypt and Ethiopia; and Armenia and Azerbaijan.But while Trump has been quick to claim credit for some — for example announcing a ceasefire between nuclear-armed Delhi and Islamabad in May — many of the claims are partial or inaccurate.Trump has even bombed one of the countries he mentions. He ordered US military strikes on Iran’s nuclear program in June.But perhaps the biggest issue is that the two main wars that Trump promised to end within days of his inauguration — in Gaza and Ukraine — are still raging.His push for a deal between US ally Israel and Hamas to end the brutal two-year war in Gaza has reached a climax just days before the Nobel announcement — but is almost certainly too late to sway the committee.Foreign leaders seeking to curry favor with Trump have been quick to talk up Trump’s chances.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu nominated Trump for the prize, as did an Israeli advocacy group campaigning for the release of hostages in Gaza.Pakistan also nominated Trump while the leaders of several African countries paid tribute to his supposed peacemaking efforts in a visit earlier this year.- Obama rivalry -But while Trump wants international recognition as “peacemaker-in-chief,” there is another driving factor.Since the beginning of his presidential ambitions 10 years ago, “he has put himself in opposition to Barack Obama, who famously won the Nobel Peace Prize in 2009,” Garret Martin, a professor of international relations at American University, told AFP.The prize awarded to the Democratic former president, barely nine months after he took office, sparked heated debate — and continues to annoy Republican Trump.”If I were named Obama I would have had the Nobel Prize given to me in 10 seconds,” Trump complained in October 2024, during the final stretch of the presidential campaign.Three other US presidents have also won the award: Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson, and Jimmy Carter, although Carter won his decades after his presidency for his subsequent peace efforts.

Brésil: des partisans de Bolsonaro manifestent en faveur d’une amnistie

Des centaines de partisans de Jair Bolsonaro ont défilé mardi à Brasilia pour exiger une amnistie pour l’ex-président brésilien, condamné en septembre à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat. Pour cette première manifestation depuis la condamnation de l’ancien dirigeant d’extrême droite, ses sympathisants ont marché jusqu’au Parlement, demandant l’approbation d’un texte permettant à l’ex-dirigeant d’éviter de purger sa peine.  “Nous allons marcher ensemble pour que le Parlement entende notre voix. (…) Nous sommes à un pas d’obtenir l’approbation de cette amnistie”, a lancé depuis un bus équipé de haut-parleurs le sénateur Flavio Bolsonaro, l’un des fils de l’ancien président. Devant lui, une foule vêtue de vert et de jaune, les couleurs du drapeau national, a scandé “Amnistie maintenant !”. La Cour suprême du Brésil a condamné Jair Bolsonaro, 70 ans, à 27 ans de réclusion à l’issue d’un procès historique qui l’a reconnu coupable d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.Mais il ne pourra être incarcéré qu’après l’épuisement de tous les recours possibles, et sa défense a annoncé vouloir faire appel.L’ex-président est assigné à résidence depuis août pour une présumée tentative d’obstruction à son procès. Les législateurs brésiliens ont approuvé le traitement en urgence d’un texte visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023.Ce jour-là, des milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula du pouvoir, une semaine après son investiture.Les alliés de M. Bolsonaro veulent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi l’ex-président (2019-2022).Mais l’initiative a suscité une forte résistance. Des dizaines de milliers de personnes à travers le pays ont manifesté en septembre pour montrer leur opposition.

Dolly Parton’s sister calls for fan prayers over health issues

Dolly Parton’s sister on Tuesday asked fans to pray for the American country singer, who has postponed several concerts due to health issues. Parton, 79, last week delayed her upcoming Las Vegas gigs due to unspecified “health challenges,” and disclosed that she was set to undergo multiple medical procedures. “Last night, I was up all night praying for my sister, Dolly. Many of you know she hasn’t been feeling her best lately,” wrote Freida Parton on her Facebook page.”I truly believe in the power of prayer, and I have been lead to ask all of the world that loves her to be prayer warriors and pray with me.”Dolly Parton had been set to perform six nights of sold-out shows in December at Caesars Palace.The “Jolene” and “I Will Always Love You” singer scrapped those dates last week because her current health meant she would not “be able to rehearse and put together the show that you want to see.”Parton told her millions of followers that she was not ending her glittering career just yet, and said new dates were set for next September.Parton became a major star in the 1970s, with singles including “Coat of Many Colors,” and followed up with smash hits like “I Will Always Love You,” famously covered by Whitney Houston, and “9 to 5.” She is due to receive an honorary Oscar next month, but Hollywood trade publication Variety said Parton is no longer expected to attend the Los Angeles ceremony.Her sister Freida ended her plea for prayers Tuesday with an upbeat note.”She’s strong, she’s loved, and with all the prayers being lifted for her, I know in my heart she’s going to be just fine,” she wrote.”Godspeed, my sissy Dolly. We all love you!”