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Les accords d’entreprise sur la canicule encore trop rares, alerte une étude

Les accords d’entreprise visant à protéger les travailleurs des fortes chaleurs restent trop rares en France, alors que l’adaptation au changement climatique devrait être au cœur du dialogue social, avertit un cabinet d’experts des relations sociales dans une étude publiée lundi. L’étude du cabinet Sextant Expertise, qui accompagne des élus de comités sociaux et économiques (CSE) et représentants syndicaux, mesure la façon dont les accords d’entreprise se sont emparés de la question de l’adaptation au changement climatique, sous l’angle des fortes chaleurs. Elle conclut que “la multiplication des épisodes (climatiques) extrêmes ne génère pas une croissance de l’activité de négociation dans les entreprises”.Ainsi, le cabinet a recensé seulement 380 accords en trois ans, entre 2022 à 2024, au sujet des fortes chaleurs, et seuls 8% de ces accords adoptent une approche complète de la prévention, combinant mesures humaines, techniques et organisationnelles.L’étude note pourtant que “la réglementation française, contrairement à celle d’autres pays européens, ne prévoit aucune limite de température applicable au travail”. La prévention des risques pour la santé des travailleurs lors des épisodes de canicule repose donc sur les employeurs, “et éventuellement la négociation d’entreprise”.Elle rappelle aussi que depuis mai 2025, le décret “Chaleur intense” impose de nouvelles obligations légales aux employeurs: adapter les horaires et les postes de travail, fournir de l’eau potable en quantité suffisante…Certains secteurs, dont les travailleurs sont au contact direct des aléas climatiques, s’avèrent pourtant très peu engagés dans la négociation collective sur ces sujets, comme la construction ou l’agriculture.Les accords signés entre 2022 et 2024 concernent aux trois quarts des établissements de plus de 50 salariés, là où les syndicats sont plus implantés, souligne l’étude.Les régions les plus exposées aux fortes chaleurs ne sont pas non plus celles qui concentrent le plus d’accords. La région Paca arrive par exemple en 10e position.L’étude met néanmoins en lumière des accords d’entreprise innovants, notamment en direction des seniors, prévoyant par exemple une affectation prioritaire en équipe du matin pour les salariés de plus de 56 ans.En 2024, année la plus chaude jamais mesurée, la température moyenne à la surface du globe a été 1,6°C supérieure à l’ère préindustrielle (1850-1900), selon l’observatoire européen Copernicus. Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier.  

Genevard appelle au “réveil” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”

Dans une France agricole affaiblie, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a pris un ton martial lundi pour appeler l’ensemble de la chaîne alimentaire “à agir” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”, en lançant des conférences destinées à définir une stratégie nationale sur dix ans.”La guerre agricole menace chaque jour un peu plus et il est temps d’agir”, a-t-elle martelé, estimant que l’actualité mondiale, avec la guerre en Ukraine, la politique douanière américaine ou les taxes chinoises, dissipait “l’illusion” d’une prospérité durable.”Conquête”, “armer la France”, “patriotisme alimentaire”: depuis le marché de gros de Rungis, devant un mur de cagettes de fruits et légumes, elle a appelé à un “grand réveil alimentaire”. Pour la première fois depuis près de 50 ans, la balance commerciale agricole française pourrait être déficitaire en 2025.Depuis 2014, la Chine et les Etats-Unis ont augmenté le financement de leur politique agricole et alimentaire, respectivement de 40% et 86%, tandis que “celle de l’Union européenne a reculé de 19%”: “c’est une erreur historique”, a-t-elle déclaré, appelant à lutter “contre les tentations de la décroissance portées par quelques thuriféraires du décadentisme”.- Retour “symbolique” à Rungis -Devant 200 acteurs du monde agro-alimentaire, la ministre a lancé une série de “conférences de la souveraineté alimentaire”, promises par la loi d’orientation agricole de mars 2025. Ce chantier se déroulera sur plusieurs mois, par filières de production et au niveau régional, pour des conclusions en juin. Un point d’étape est prévu en février au Salon de l’agriculture.Ce lancement a été positivement accueilli par des acteurs industriels. “C’était un ton volontaire et réaliste”, a commenté Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, qui regroupe plus de 2.000 coopératives.Mais l’événement a été boudé par les syndicats agricoles – à l’exception des Jeunes agriculteurs.Le premier d’entre eux, la FNSEA, participe bien aux conférences – qui ont déjà démarré – mais a boycotté un rendez-vous vu comme “une opération de communication”.Le puissant syndicat goûte assez peu ce retour “symbolique” à Rungis, où Emmanuel Macron avait en 2017 prôné une stratégie de “montée en gamme”, depuis percutée par l’inflation et la concurrence internationale.Huit ans plus tard, l’ambiance est morose. Après deux hivers de colère dans les campagnes, le monde agricole reste au bord de l’explosion, entre crises sanitaires et prix en berne.- “Incohérences” -Les manifestations d’éleveurs, soutenus par la Confédération paysanne et la Coordination rurale, se multiplient contre la politique d’abattage systématique de bovins touchés par la dermatose.La FNSEA, elle, prépare une manifestation le 18 décembre à Bruxelles contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Ce lundi, une quinzaine d’agriculteurs des FDSEA de l’Oise et du Nord ont déposé devant le ministère un cercueil symbolisant la mort de l’agriculture et appelant “la France à faire bloc contre le Mercosur”.A Rungis, réitérant son opposition au Mercosur, la ministre a affirmé que si la Commission européenne ne le faisait pas, elle agirait: “J’interdirai moi-même les importations sur notre sol de produits contenant des substances interdites en Europe.”Elle a également plaidé pour la création d’un “fonds souverain agricole” et appelé les marchés publics à s’approvisionner en produits d’abord français.Dans l’auditoire, Aurélie Catallo, experte à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), a estimé important que la France se préoccupe de l’ampleur de ses dépendances mais a relevé auprès de l’AFP “des incohérences” du discours dans un contexte de limites physiques et de rendements qui plafonnent.”Face au changement climatique, le productivisme a atteint ses limites”, a réagi Stéphane Galais, porte-parole de la Confédération paysanne, déplorant une vision de la souveraineté basée sur le “produire plus” et non sur la capacité d’une société à choisir son agriculture et son alimentation.Plusieurs filières soulignent que le temps n’est plus aux consultations mais aux décisions, après des “plans de souveraineté” dans plusieurs secteurs (fruits et légumes en 2023, blé dur et viande en 2024). Alors, qu’espérer de ces conférences ?L’objectif est de “partir de la demande des consommateurs, des débouchés, français, européens ou mondiaux, et de remonter jusqu’à la production agricole nécessaire”, a expliqué Ludovic Spiers, ex-directeur général du géant coopératif agricole Agrial, nommé “coordinateur général” du chantier.Des groupes de travail sectoriels sont prévus (cultures, viandes blanches, viticulture…), réunissant les interprofessions, l’amont (l’agriculture) et l’aval (la transformation)… mais pas les associations de consommateurs, ni de défense de l’environnement.

Genevard appelle au “réveil” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”

Dans une France agricole affaiblie, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a pris un ton martial lundi pour appeler l’ensemble de la chaîne alimentaire “à agir” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”, en lançant des conférences destinées à définir une stratégie nationale sur dix ans.”La guerre agricole menace chaque jour un peu plus et il est temps d’agir”, a-t-elle martelé, estimant que l’actualité mondiale, avec la guerre en Ukraine, la politique douanière américaine ou les taxes chinoises, dissipait “l’illusion” d’une prospérité durable.”Conquête”, “armer la France”, “patriotisme alimentaire”: depuis le marché de gros de Rungis, devant un mur de cagettes de fruits et légumes, elle a appelé à un “grand réveil alimentaire”. Pour la première fois depuis près de 50 ans, la balance commerciale agricole française pourrait être déficitaire en 2025.Depuis 2014, la Chine et les Etats-Unis ont augmenté le financement de leur politique agricole et alimentaire, respectivement de 40% et 86%, tandis que “celle de l’Union européenne a reculé de 19%”: “c’est une erreur historique”, a-t-elle déclaré, appelant à lutter “contre les tentations de la décroissance portées par quelques thuriféraires du décadentisme”.- Retour “symbolique” à Rungis -Devant 200 acteurs du monde agro-alimentaire, la ministre a lancé une série de “conférences de la souveraineté alimentaire”, promises par la loi d’orientation agricole de mars 2025. Ce chantier se déroulera sur plusieurs mois, par filières de production et au niveau régional, pour des conclusions en juin. Un point d’étape est prévu en février au Salon de l’agriculture.Ce lancement a été positivement accueilli par des acteurs industriels. “C’était un ton volontaire et réaliste”, a commenté Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, qui regroupe plus de 2.000 coopératives.Mais l’événement a été boudé par les syndicats agricoles – à l’exception des Jeunes agriculteurs.Le premier d’entre eux, la FNSEA, participe bien aux conférences – qui ont déjà démarré – mais a boycotté un rendez-vous vu comme “une opération de communication”.Le puissant syndicat goûte assez peu ce retour “symbolique” à Rungis, où Emmanuel Macron avait en 2017 prôné une stratégie de “montée en gamme”, depuis percutée par l’inflation et la concurrence internationale.Huit ans plus tard, l’ambiance est morose. Après deux hivers de colère dans les campagnes, le monde agricole reste au bord de l’explosion, entre crises sanitaires et prix en berne.- “Incohérences” -Les manifestations d’éleveurs, soutenus par la Confédération paysanne et la Coordination rurale, se multiplient contre la politique d’abattage systématique de bovins touchés par la dermatose.La FNSEA, elle, prépare une manifestation le 18 décembre à Bruxelles contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Ce lundi, une quinzaine d’agriculteurs des FDSEA de l’Oise et du Nord ont déposé devant le ministère un cercueil symbolisant la mort de l’agriculture et appelant “la France à faire bloc contre le Mercosur”.A Rungis, réitérant son opposition au Mercosur, la ministre a affirmé que si la Commission européenne ne le faisait pas, elle agirait: “J’interdirai moi-même les importations sur notre sol de produits contenant des substances interdites en Europe.”Elle a également plaidé pour la création d’un “fonds souverain agricole” et appelé les marchés publics à s’approvisionner en produits d’abord français.Dans l’auditoire, Aurélie Catallo, experte à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), a estimé important que la France se préoccupe de l’ampleur de ses dépendances mais a relevé auprès de l’AFP “des incohérences” du discours dans un contexte de limites physiques et de rendements qui plafonnent.”Face au changement climatique, le productivisme a atteint ses limites”, a réagi Stéphane Galais, porte-parole de la Confédération paysanne, déplorant une vision de la souveraineté basée sur le “produire plus” et non sur la capacité d’une société à choisir son agriculture et son alimentation.Plusieurs filières soulignent que le temps n’est plus aux consultations mais aux décisions, après des “plans de souveraineté” dans plusieurs secteurs (fruits et légumes en 2023, blé dur et viande en 2024). Alors, qu’espérer de ces conférences ?L’objectif est de “partir de la demande des consommateurs, des débouchés, français, européens ou mondiaux, et de remonter jusqu’à la production agricole nécessaire”, a expliqué Ludovic Spiers, ex-directeur général du géant coopératif agricole Agrial, nommé “coordinateur général” du chantier.Des groupes de travail sectoriels sont prévus (cultures, viandes blanches, viticulture…), réunissant les interprofessions, l’amont (l’agriculture) et l’aval (la transformation)… mais pas les associations de consommateurs, ni de défense de l’environnement.

Genevard appelle au “réveil” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”

Dans une France agricole affaiblie, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a pris un ton martial lundi pour appeler l’ensemble de la chaîne alimentaire “à agir” face à “la guerre agricole” qui “se prépare”, en lançant des conférences destinées à définir une stratégie nationale sur dix ans.”La guerre agricole menace chaque jour un peu plus et il est temps d’agir”, a-t-elle martelé, estimant que l’actualité mondiale, avec la guerre en Ukraine, la politique douanière américaine ou les taxes chinoises, dissipait “l’illusion” d’une prospérité durable.”Conquête”, “armer la France”, “patriotisme alimentaire”: depuis le marché de gros de Rungis, devant un mur de cagettes de fruits et légumes, elle a appelé à un “grand réveil alimentaire”. Pour la première fois depuis près de 50 ans, la balance commerciale agricole française pourrait être déficitaire en 2025.Depuis 2014, la Chine et les Etats-Unis ont augmenté le financement de leur politique agricole et alimentaire, respectivement de 40% et 86%, tandis que “celle de l’Union européenne a reculé de 19%”: “c’est une erreur historique”, a-t-elle déclaré, appelant à lutter “contre les tentations de la décroissance portées par quelques thuriféraires du décadentisme”.- Retour “symbolique” à Rungis -Devant 200 acteurs du monde agro-alimentaire, la ministre a lancé une série de “conférences de la souveraineté alimentaire”, promises par la loi d’orientation agricole de mars 2025. Ce chantier se déroulera sur plusieurs mois, par filières de production et au niveau régional, pour des conclusions en juin. Un point d’étape est prévu en février au Salon de l’agriculture.Ce lancement a été positivement accueilli par des acteurs industriels. “C’était un ton volontaire et réaliste”, a commenté Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, qui regroupe plus de 2.000 coopératives.Mais l’événement a été boudé par les syndicats agricoles – à l’exception des Jeunes agriculteurs.Le premier d’entre eux, la FNSEA, participe bien aux conférences – qui ont déjà démarré – mais a boycotté un rendez-vous vu comme “une opération de communication”.Le puissant syndicat goûte assez peu ce retour “symbolique” à Rungis, où Emmanuel Macron avait en 2017 prôné une stratégie de “montée en gamme”, depuis percutée par l’inflation et la concurrence internationale.Huit ans plus tard, l’ambiance est morose. Après deux hivers de colère dans les campagnes, le monde agricole reste au bord de l’explosion, entre crises sanitaires et prix en berne.- “Incohérences” -Les manifestations d’éleveurs, soutenus par la Confédération paysanne et la Coordination rurale, se multiplient contre la politique d’abattage systématique de bovins touchés par la dermatose.La FNSEA, elle, prépare une manifestation le 18 décembre à Bruxelles contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Ce lundi, une quinzaine d’agriculteurs des FDSEA de l’Oise et du Nord ont déposé devant le ministère un cercueil symbolisant la mort de l’agriculture et appelant “la France à faire bloc contre le Mercosur”.A Rungis, réitérant son opposition au Mercosur, la ministre a affirmé que si la Commission européenne ne le faisait pas, elle agirait: “J’interdirai moi-même les importations sur notre sol de produits contenant des substances interdites en Europe.”Elle a également plaidé pour la création d’un “fonds souverain agricole” et appelé les marchés publics à s’approvisionner en produits d’abord français.Dans l’auditoire, Aurélie Catallo, experte à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), a estimé important que la France se préoccupe de l’ampleur de ses dépendances mais a relevé auprès de l’AFP “des incohérences” du discours dans un contexte de limites physiques et de rendements qui plafonnent.”Face au changement climatique, le productivisme a atteint ses limites”, a réagi Stéphane Galais, porte-parole de la Confédération paysanne, déplorant une vision de la souveraineté basée sur le “produire plus” et non sur la capacité d’une société à choisir son agriculture et son alimentation.Plusieurs filières soulignent que le temps n’est plus aux consultations mais aux décisions, après des “plans de souveraineté” dans plusieurs secteurs (fruits et légumes en 2023, blé dur et viande en 2024). Alors, qu’espérer de ces conférences ?L’objectif est de “partir de la demande des consommateurs, des débouchés, français, européens ou mondiaux, et de remonter jusqu’à la production agricole nécessaire”, a expliqué Ludovic Spiers, ex-directeur général du géant coopératif agricole Agrial, nommé “coordinateur général” du chantier.Des groupes de travail sectoriels sont prévus (cultures, viandes blanches, viticulture…), réunissant les interprofessions, l’amont (l’agriculture) et l’aval (la transformation)… mais pas les associations de consommateurs, ni de défense de l’environnement.

US residents get free entry to national parks on Trump’s birthday

US residents will be able to enter its national parks like the Grand Canyon and Yosemite for free on President Donald Trump’s birthday in the latest move by his administration to elevate his profile.But Americans will lose the current privilege of doing the same on two national days commemorating civil rights icon Martin Luther King Jr and the end of slavery.The Trump administration says the changes, which take effect January 1, are part of the president’s push to put Americans first. The National Park Service is also increasing entrance fees for non-residents.Critics say changes to the list of what the administration calls “patriotic fee-free days” serve to promote the president while downplaying the US history of slavery and its civil rights struggle.In 2025, the list of free days included Martin Luther King Jr Day, which falls on the third Monday of January, and Juneteenth on June 19, which commemorates the day in 1865 when the last enslaved Americans were emancipated.A Department of the Interior statement said the eight free days in 2026 will include Trump’s June 14 birthday — he turns 80 next year — which also happens to be Flag Day, which marks the adoption of the US flag in 1777.Cornell William Brooks, a former president of the National Association of the Advancement of Colored People, said that it was an insult to Martin Luther King Jr.”The raw & rank racism here stinks to high heaven,” he wrote on X.Trump, who often trumpets how his support grew among Black voters in the 2024 election, has a long history of self-promotion that is gathering steam as he approaches the end of the first year in his second term.Last week, the Washington-based United States Institute of Peace was named after him.The White House has also recently suggested naming a new stadium for the Washington Commanders NFL team after Trump, and some Republican lawmakers even support putting his face on the $100 bill.The United States has 63 national parks, which are congressionally designated protected areas under government control. Last year, more than 330 million people visited.From 2026, the cost of an annual entry pass will be $80 for US residents and $250 for nonresidents. Nonresidents without a pass will have to pay $100 per person to enter 11 of the most visited parks in addition to the standard entrance fee.

Louis Sarkozy veut faire sa révolution à Menton, le RN aussi

À Menton, Louis Sarkozy, le plus jeune fils de l’ancien président, est parti à 28 ans à la conquête d’une ville à la mentalité insulaire, marquée par les scandales et où le Rassemblement National fait figure de favori.Bien sûr, son nom de famille ouvre bien des portes sur la Côte d’Azur. Lorsqu’il arpente les allées du marché de Noël, les regards se tournent, des passants prennent des photos de ce chroniqueur habitué des plateaux télés.Entouré d’une jeune garde rapprochée, il ne va pas au-devant des gens comme un candidat aguerri mais accueille avec attention ceux qui l’approchent. Si certains passants grommellent contre le “parachuté”, voire “l’Américain”, pays où il a grandi après la séparation de ses parents, beaucoup se montrent curieux.”J’aimais bien Nicolas Sarkozy alors je suis contente que son fils vienne à Menton”, explique une jeune femme de 25 ans qui ne souhaite pas donner son nom. Responsable de magasin à Monaco, elle représente une nouvelle génération d’habitants attirés par les milliers d’emplois créés chaque année dans la principauté voisine. “On a beaucoup de jeunes avec nous. On est l’incarnation de cette idée que Menton n’est plus une ville de vieux”, martèle Louis Sarkozy. “Et les gens veulent du neuf”.Après trois décennies sous la houlette de Jean-Claude Guibal (LR), le décès brutal du baron local en 2021 a plongé dans une zone de turbulences la ville de 31.000 habitants, coincée entre l’Italie et Monaco, française depuis 1861 et qui cultive son particularisme avec fierté.Ses anciens adjoints se sont déchirés, les projets en cours ont stagné et les affaires judiciaires se sont accumulées. Le maire sortant Yves Juhel doit d’ailleurs comparaître devant la justice en mars pour détournement de fonds publics.Dans le même temps, les deux principaux musées sont fermés depuis des années, des concessions de plages ont été suspendues, l’hôtel cinq étoiles attendu depuis des années est toujours en travaux…Et l’inquiétude persiste face à la pression migratoire, même si les migrants ne font que passer discrètement, Menton étant dans la bande frontalière où ils sont raccompagnés d’office en Italie.- Divisions -Ce contexte semble porter la députée Alexandra Masson, avocate de 54 ans, ancienne militante LR passée au RN, élue en 2022 et réélue dès le premier tour l’an dernier mais avec seulement 35% dans la ville de Menton.En 2020, le candidat soutenu par le RN avait obtenu 44% au second tour. En 2023, de l’autre côté de la frontière, Vintimille s’est choisi un maire issu de la Ligue, parti d’extrême droite de Matteo Salvini.Sur le marché de Noël, Mme Masson s’arrête à tous les stands, serre toutes les mains, semble connaître tout le monde et multiplie les promesses de faire enfin de ce “petit bijou” de ville la vitrine d’une bonne gestion.”Elle va représenter le renouveau”, juge Élisabeth Kestemont, une retraitée de 70 ans. “Louis Sarkozy, il choque beaucoup de Mentonnais. Il cherche juste un tremplin”.Elle aurait bien voté pour Sandra Paire, l’ancienne première adjointe de M. Guibal, dont plusieurs soutiens se signalent avec un badge bleu dans les allées du marché. Mais cette dernière a été condamnée en appel à deux ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêt. Elle s’est pourvue en Cassation et a maintenu sa candidature, tout comme Florent Dauphin, un ancien adjoint de M. Juhel. Si Louis Sarkozy a pour l’instant échoué à rassembler cette droite sous son nom, au moins a-t-il obtenu le soutien de LR. Même s’il n’a pas encore la carte et que son profil clive sur les réseaux sociaux, où il exhibe ses tatouages.Il a ainsi plaidé pour légaliser toutes les drogues afin de ruiner les trafiquants, instaurer un service militaire obligatoire pour 10% des nouveaux immigrants et aux petits délinquants ou encore limiter drastiquement le code de la route afin de responsabiliser les conducteurs.Et ce fervent admirateur de Napoléon ou du président argentin Javier Milei aura du mal à mobiliser les maigres troupes centristes ou de gauche de la ville dans un éventuel barrage au RN. Surtout depuis que son père, attendu à Menton vendredi pour une dédicace de son dernier livre “Le Journal d’un prisonnier”, se dit opposé à un nouveau front républicain.

World stocks tread water with eyes on Fed

Global stock markets were mostly soft on Monday as investors avoided risks ahead of this week’s Federal Reserve meeting, which may yield clues to the direction of interest rates in coming months.A surprise bid by Paramount for Warner Bros. Discovery brought the tech and entertainment sectors to life, however, as the market braced for a bidding war with Netflix.A monetary easing at Wednesday’s Fed meeting is fully priced into stock prices, analysts said, but investors will scour the central bank’s statement and news conference for insights into how many rate reductions might be on the cards next year, against a backdrop of stubborn inflationary pressures.”A rate cut (Wednesday) when inflation remains well above target, should be a one-off,” predicted Kathleen Brooks, research director at traders XTB.The “market is underpricing the uncertainty in the outlook for the Fed next year, which could lead to a big market reaction if the Fed does not have the appetite for more cuts”, she added.This meant that investors would be on the lookout for any signs that further US monetary easing is not off the table, to justify their current exposure.”Investors want Fed Chair (Jerome) Powell to at least imply that they are still open to an additional cut in January,” said Sam Stovall of CFRA Research. “They don’t want it to just be one and done.”Frankfurt outperformed other European markets after German industrial production unexpectedly jumped in October — another sign that Europe’s crisis-wracked top economy may be turning a corner.In New York, Warner Bros Discovery shares were about five percent higher on the Nasdaq at $27.34, while short of an early high of over $28, after Paramount countered last week’s Netflix bid for the company with an all-cash offer worth $108.4 billion.Netflix stock slumped more than four percent, faced with the big-gun competitive bid.Paramount Skydance rose by over seven percent in what was seen as a relief rally after analysts had predicted last week that a Netflix/Warner linkup could pose a major threat to Paramount’s business.Stock in Walt Disney — also seen in the crosshairs of a future Netflix/Warner behemoth — rose by more than one percent. – Key figures at around 1645 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 47,792.25New York – S&P 500 – DOWN 0.4 percent at 6,844.55New York – Nasdaq – DOWN 0.2 percent at 23,527.68London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,645.09 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 8,108.43 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 24,046.01 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.2 percent at 50,581.94 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 25,765.36 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,924.08 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1623 from $1.1642 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3315 from $1.3329Dollar/yen: UP at 155.91 yen from 155.32 yenEuro/pound: DOWN at 87.30 pence from 87.35 penceBrent North Sea Crude: DOWN 1.5 percent at $62.76 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.6 percent at $59.12 per barrelburs-jh/sbk

Boeing closes takeover of aviation supplier Spirit

Boeing announced Monday that it completed an acquisition of aerospace supplier Spirit AeroSystems, saying the move will allow for more seamless operations and enhance quality control.Closure of the deal, first announced in July 2024, comes at a “pivotal” moment for the aviation giant, said Boeing Chief Executive Kelly Ortberg. The deal is worth $8.3 billion, including Spirit debt assumed by Boeing.”As we welcome our new teammates and bring our two companies together, our focus is on maintaining stability so we can continue delivering high quality airplanes, differentiated services, and advanced defense capabilities for our customers and the industry,” Ortberg said.Wichita, Kansas-based Spirit manufactures fuselages for commercial planes, as well as key parts for defense and space projects.The deal’s closure follows antitrust approvals in the United States and Europe that included the sale to Airbus of all Spirit’s businesses that currently supply the European aerospace group — Boeing’s main competitor.The transaction restores Spirit to Boeing about two decades after Boeing sold the assets in a move executives said would lower procurement costs and enhance Boeing’s focus on “large-scale systems integration,” which Boeing saw at the time as a strategic priority.But Boeing has stumbled badly in recent years, first with pair of fatal 737 MAX crashes in 2018 and 2019 caused in part by a flawed flight stabilizing feature, then by a January 2024 incident in which an Alaska Airlines flight was forced to make an emergency landing after a window on a 737 MAX blew out.Since the Alaska Airlines incident, Boeing has tightened quality control practices under close scrutiny from US air safety officials and replaced key leaders, including the CEO and head of commercial aviation.Boeing Commercial head Stephanie Pope described a gradual integration in a letter to the two companies’ commercial aviation employees that emphasized the need for teamwork to produce some 6,000 planes through the early 2030s.”As we start this next chapter, I encourage you to keep an open mind, support your teammates, and give each other grace,” Pope said. “While our teams did extensive work to prepare for this transition, it is not easy to integrate two companies, multiple sites and more than 15,000 teammates.”While the deal means that Spirit Defense will be part of Boeing for financial reporting purposes, the unit will have independent governance and operations. Such a structure is employed in defense, where suppliers serve multiple clients that are sometimes partners and sometimes competitors.The structure “preserves and protects Spirit Defense’s ability to perform work for any defense or space prime, including Boeing and its competitors, by implementing strict operational boundaries -– or ‘firewalls’ -– that ensures the protection of competitive information and avoids conflicts of interest,” said a Boeing spokesman.Shares of Boeing rose 1.9 percent in mid-morning trading.