Les Bourses européennes orientées en légère hausse à l’ouverture
Les Bourses européennes ont ouvert en légère hausse mercredi, l’attention restant sur la France, engluée dans une crise politique historique et dont le Premier ministre démissionnaire Sebastien Lecornu tente d’ultimes négociations.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris était en légère hausse de 0,22%, Londres de 0,33%, tandis que Francfort restait stable (-0,04%).
La Cour de cassation examine le pourvoi de Sarkozy dans l’affaire Bygmalion
La Cour de cassation examine mercredi le pourvoi de Nicolas Sarkozy contre sa condamnation dans l’affaire Bygmalion, un ultime recours judiciaire dans ce dossier presque occulté par le séisme de l’incarcération prochaine de l’ex-président.Si la Cour de cassation rejette le pourvoi, comme le préconise l’avocate générale selon une source proche du dossier, l’affaire Bygmalion deviendra la deuxième condamnation pénale définitive au casier judiciaire de Nicolas Sarkozy, après celle de l’affaire des écoutes.L’ancien chef de l’État (2007-2012) est revenu au premier plan de l’actualité il y a deux semaines avec sa condamnation en première instance à Paris dans le procès libyen à cinq ans d’emprisonnement ferme, assorti d’un mandat de dépôt avec exécution provisoire, c’est-à-dire immédiate. Bien qu’ayant fait appel, il sera donc prochainement incarcéré, une première dans l’histoire de la République.Dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été condamné le 14 février 2024 par la cour d’appel de Paris à un an d’emprisonnement dont six mois ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.Cette peine, suspendue par le pourvoi en cassation, et dont la cour d’appel avait ordonné l’aménagement pour la partie ferme (bracelet électronique, semi-liberté…), était légèrement inférieure à celle d’un an d’emprisonnement ferme prononcée en première instance en 2021.Dans ce dossier, les investigations ont révélé que pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne – près de 43 millions d’euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions -, un système de double facturation avait été mis en place imputant à l’UMP (devenu LR), sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’Etat n’était pas mis en cause pour ce système de fausses factures, mais comme bénéficiaire, en tant que candidat, d’un financement politique illégal.En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy avait contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale”, dénonçant “fables” et “mensonges”.- Bracelet électronique -Selon une source judiciaire, la chambre criminelle de la Cour de cassation examinera en formation de section, dite “ordinaire”, le pourvoi de Nicolas Sarkozy, défendu par Me Patrice Spinosi, qui n’a pas souhaité s’exprimer avant l’audience.Composée d’au moins cinq magistrats, la formation de section est appelée à trancher “lorsque la réponse à apporter à la question juridique posée ne présente pas une complexité particulière ou une forte sensibilité, mais, pour autant, ne se dessine pas de façon évidente”, selon le site de la Cour de cassation. La décision sera mise en délibéré.Trois des dix condamnés en appel du procès Bygmalion se sont joints au pourvoi: le directeur de campagne Guillaume Lambert et les ex-cadres de l’UMP Eric Cesari et Pierre Chassat.Si elle reconnaissait le bien-fondé de leur requête, la Cour de cassation, qui juge le seul respect du droit et non le fond des dossiers, pourrait ordonner un nouveau procès dans cette affaire.En décembre 2024, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français avait déjà rendu définitive la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, également appelée Bismuth.L’ancien champion de la droite, 70 ans, l’a porté entre février et mai, avant l’obtention d’une libération conditionnelle avant mi-peine, notamment en raison de son âge.M. Sarkozy a par ailleurs un autre rendez-vous crucial avec la justice, le 13 octobre: il est convoqué par le parquet national financier pour connaître les modalités de son incarcération.Sitôt écroué, sa défense pourra déposer une demande de mise en liberté.Son appel du jugement qui l’a déclaré coupable d’association de malfaiteurs pour avoir laissé ses proches démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 – non concrétisé, selon la justice – ouvre droit à un nouveau procès, qui doit se tenir dans les prochains mois.
Fin de l’alerte enlèvement dans l’Orne, la fillette pas retrouvée
Le dispositif alerte enlèvement déclenché mardi soir à Alençon (Orne) a été levé mercredi, bien que la fillette de 3 ans n’ait pas été retrouvée, a annoncé le ministère de la Justice.”Sur décision du parquet d’Alençon, il est mis fin à l’alerte enlèvement”, a indiqué le ministère, précisant que “l’enquête se poursuit”. L’enfant, prénommée Khuslen et d’origine mongole, a été enlevée lundi soir selon l’alerte diffusée mardi.Le parquet n’a pas donné plus de précisions dans l’immédiat sur les raisons de la levée de la procédure.Le ravisseur présumé de la fillette, son père, pourrait avoir pris la fuite dans un véhicule blanc Peugeot 308, selon les informations diffusées mardi soir.L’enfant à “la peau mate”, “yeux et cheveux noirs” et “mèche sur le front”, portait “un ensemble gris, une tétine et un doudou Mickey” au moment des faits, précisait l’alerte qui décrit le ravisseur présumé comme portant “une grosse tache rouge dans le cou”, et comme étant vêtu d'”un pull vert” et de baskets. Il était précisé que le suspect, âgé de 36 ans, mesurait 1,69 m, et avait “l’allure mince”, les cheveux bruns” et “les yeux noirs”.Sollicité par l’AFP pour fournir des précisions sur le contexte de cet enlèvement et le profil du suspect, le parquet d’Alençon n’avait pas réagi dans l’immédiat.Le 25 septembre, le dispositif alerte enlèvement avait déjà été déclenché dans l’Orne, avec succès, après la disparition d’une enfant de douze ans enlevée par un ami de son père à Dompierre.Le suspect et la mineure, saine et sauve, avaient été retrouvés quelques heures plus tard en Loire-Atlantique, grâce à un signalement dans une supérette.Les enquêteurs avaient mobilisé un important dispositif de recherches, avec notamment 120 gendarmes, un hélicoptère et un drone, dans le cadre d’un “plan Epervier”.Le suspect, âgé de 34 ans et sous tutelle, a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, viol et agression sexuelle aggravés, puis placé en détention provisoire.Adopté en France en février 2006, “alerte-enlèvement” est un dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan “Amber Alert”, créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.Il a été déclenché en France à plus d’une trentaine de reprises depuis sa création.
Fin de l’alerte enlèvement dans l’Orne, la fillette pas retrouvée
Le dispositif alerte enlèvement déclenché mardi soir à Alençon (Orne) a été levé mercredi, bien que la fillette de 3 ans n’ait pas été retrouvée, a annoncé le ministère de la Justice.”Sur décision du parquet d’Alençon, il est mis fin à l’alerte enlèvement”, a indiqué le ministère, précisant que “l’enquête se poursuit”. L’enfant, prénommée Khuslen et d’origine mongole, a été enlevée lundi soir selon l’alerte diffusée mardi.Le parquet n’a pas donné plus de précisions dans l’immédiat sur les raisons de la levée de la procédure.Le ravisseur présumé de la fillette, son père, pourrait avoir pris la fuite dans un véhicule blanc Peugeot 308, selon les informations diffusées mardi soir.L’enfant à “la peau mate”, “yeux et cheveux noirs” et “mèche sur le front”, portait “un ensemble gris, une tétine et un doudou Mickey” au moment des faits, précisait l’alerte qui décrit le ravisseur présumé comme portant “une grosse tache rouge dans le cou”, et comme étant vêtu d'”un pull vert” et de baskets. Il était précisé que le suspect, âgé de 36 ans, mesurait 1,69 m, et avait “l’allure mince”, les cheveux bruns” et “les yeux noirs”.Sollicité par l’AFP pour fournir des précisions sur le contexte de cet enlèvement et le profil du suspect, le parquet d’Alençon n’avait pas réagi dans l’immédiat.Le 25 septembre, le dispositif alerte enlèvement avait déjà été déclenché dans l’Orne, avec succès, après la disparition d’une enfant de douze ans enlevée par un ami de son père à Dompierre.Le suspect et la mineure, saine et sauve, avaient été retrouvés quelques heures plus tard en Loire-Atlantique, grâce à un signalement dans une supérette.Les enquêteurs avaient mobilisé un important dispositif de recherches, avec notamment 120 gendarmes, un hélicoptère et un drone, dans le cadre d’un “plan Epervier”.Le suspect, âgé de 34 ans et sous tutelle, a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, viol et agression sexuelle aggravés, puis placé en détention provisoire.Adopté en France en février 2006, “alerte-enlèvement” est un dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan “Amber Alert”, créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.Il a été déclenché en France à plus d’une trentaine de reprises depuis sa création.
Nouvelle-Zélande: la mer se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, selon une étude
Les mers et océans qui entourent la Nouvelle-Zélande se réchauffent beaucoup plus rapidement que la moyenne mondiale, ont affirmé des chercheurs dans une nouvelle étude commandée par le gouvernement et publiée mercredi.Selon le rapport, nommé “Notre environnement marin”, les eaux de la Nouvelle-Zélande se réchauffent 34% plus rapidement que la moyenne mondiale.Les températures à la surface relevées sur quatre sites ont augmenté en moyenne de 0,16°C à 0,26°C par décennie de 1982 à 2023.Les chercheurs ont établi un lien entre le réchauffement climatique et les perturbations des vastes courants océaniques qui tourbillonnent entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique.L’étude a aussi révélé que de nombreuses espèces, comme les manchots à yeux jaunes, avaient du mal à s’adapter à des eaux plus chaudes et plus acides.”Au regard de ces conclusions, nous devons changer notre façon de gérer l’environnement marin néo-zélandais”, a averti Shane Geange, conseiller maritime au ministère néo-zélandais de la Conservation.”Nous disposons désormais de suffisamment de preuves pour agir, et tout retard risquerait de causer davantage de dommages à nos écosystèmes marins”, a-t-il poursuivi.Les chercheurs ont également noté que l’élévation du niveau de la mer s’accélérait dans de nombreux endroits. Plus de 200.000 logements en Nouvelle-Zélande se trouveraient dans des zones exposées à un risque d’inondations, en partie liées à ce phénomène.



