Fin du procès Apollonia: décision début 2026 pour cette vaste escroquerie immobilière

Le procès Apollonia s’est terminé vendredi, après plus de deux mois de débats qui ont permis d’entendre la souffrance des centaines de victimes de cette immense escroquerie immobilière, face à des prévenus impassibles, voire provocateurs, qui se sont renvoyé la balle.Étant donné l’ampleur du dossier, qui compte 15 prévenus et quelque 760 parties civiles, la décision sera rendue dans sept mois, le 15 janvier. Le tribunal correctionnel de Marseille a “besoin de temps”, a justifié sa présidente Azanie Julien-Rama.Apollonia, c’est le nom de cette société de conseil en patrimoine basée à Aix-en-Provence. Au début des années 2000, elle poussait ses clients, la plupart médecins, à acquérir des biens immobiliers – jusqu’à une quarantaine pour certains – censés s’autofinancer via le statut de loueur en meublé professionnel (LMP). Au total, plus de 5.300 lots de programmes immobiliers ont ainsi été vendus, pour un préjudice estimé à 1,2 milliard d’euros.Beaucoup espéraient se constituer un patrimoine et préparer leur retraite, mais les espoirs de rentabilité se sont transformés pour beaucoup en surendettements, interdictions bancaires et impossibilité de transmettre quoi que ce soit à leurs enfants. Ces neuf semaines de procès ont permis de mesurer les répercussions d’une telle escroquerie sur la vie des gens. Toutes les parties se souviendront du récit de cette gynécologue grenobloise, Pascale Hoffmann-Cucuz, qui a perdu son mari, miné et automédiqué à haute dose à cause de cette affaire. Et de sa honte de s’être fait avoir.Médecins, dentistes, kinésithérapeutes, des cibles faciles car fortunées et absorbées par leurs carrières. Mais “vous n’avez pas à avoir honte d’avoir succombé”, a tenté de les rassurer le procureur, car Apollonia utilisait “un processus extrêmement sophistiqué”.Ses commerciaux, au discours ultra-rodé, s’occupaient de tout pour leurs clients jusqu’à la signature de procurations tamponnées par des notaires pour les ventes. Derrière, on maquillait l’endettement réel auprès des banques, les biens étaient surcotés, les taux d’intérêt élevés. Pourquoi ? Pour parvenir à la commission de 15%, la plus élevée possible.- Réquisitions justes ou “ahurissantes” ? -Fondateur d’Apollonia, le couple Badache, qui comparaissait auprès de 12 autres prévenus, leur fils, d’ex-commerciaux, d’ex-salariées, trois notaires et un avocat, n’ont pas caché qu’ils ont gagné beaucoup beaucoup d’argent. Jet privé, palais à Marrakech, chalet en Suisse, villa surplombant Cassis, caviar,  bijoux: lui, l’ancien vendeur de chaussures, et elle, l’ancienne esthéticienne, ont acquis jusqu’à 50 biens immobiliers.Mais, à l’audience, ils se sont défaussés sur tout le monde. Jean Badache, 70 ans, a quand même “regretté que ces personnes soient dans le caca”, animant les audiences de formules aussi fleuries que maladroites. “Si on est condamnés, on nous laissera le derrière râpé comme une dinde de Noël”, a-t-il ainsi lâché.Pour l’un de ses avocats, Frédéric Monneret, il s’agit là d'”une attitude de défense” et un prévenu, aussi “salopard” qu’il soit, doit voir sa culpabilité démontrée.Pour la défense, il y a un doute, sans parler du délai déraisonnable pour les juger 20 ans après les faits. Ils ont donc plaidé la relaxe. Une façon aussi de répondre à des réquisitions qu’ils ont jugées “ahurissantes de sévérité”. Le procureur de la République Mathieu Vernaudon avait requis la même peine lundi contre Jean et Viviane Badache, soit dix ans de prison avec incarcération immédiate face au risque de fuite et 2,5 millions d’euros d’amende, soit cinq millions d’euros au total. Contre les autres prévenus, s’il a requis des peines moindres, il a également demandé de la prison ferme avec mandat de dépôt pour certains commerciaux ou pour l’avocat.Vendredi, à la fin du procès, seule une poignée des prévenus ont eu des mots de compassion pour les parties civiles. “Ils n’ont pas conscience de l’ampleur de ce qu’ils ont fait. Certains, je pense, ne le regrettent pas”, a confié en marge de l’audience Jean Imbert, vice-président de l’association de victimes.Néanmoins, pour lui, ce procès a permis “d’aller “au fond des choses dans un dossier extrêmement complexe”. Il a toutefois regretté, comme d’autres, l’absence des promoteurs.Tous devront maintenant attendre début 2026 pour connaître la décision sur la culpabilité des prévenus et éventuellement un premier pas vers des indemnisations.

Roland-Garros: nouvelle finale pour Alcaraz, en attendant Djokovic-Sinner

Carlos Alcaraz n’est plus qu’à une marche d’un doublé à Roland-Garros: le tenant du titre a profité vendredi de l’abandon Lorenzo Musetti (7e) pour se hisser en finale, où il retrouvera le gagnant du duel entre le N.1 mondial Jannik Sinner et Novak Djokovic (6e).Après deux manches indécises entre deux joueurs capables de coups gagnants brillants comme de fautes directes évitables, le N.2 mondial a pris le dessus en fin de deuxième set avant le retrait de Musetti au début de la quatrième manche.Alors que l’Espagnol menait deux sets à un et venait de remporter la troisième manche 6-0, l’Italien de 23 ans s’est dirigé vers le filet à 2-0 en faveur d’Alcaraz pour jeter l’éponge, quelques minutes après s’être fait manipuler au niveau de la jambe gauche.”Au début de la troisième manche, j’ai commencé à perdre un peu de force dans ma jambe gauche et ça n’a fait qu’empirer donc j’ai décidé d’arrêter”, a expliqué Musetti, qui passera des examens samedi pour connaître l’ampleur de sa blessure, à un peu plus de trois semaines de Wimbledon.Vainqueur des Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome lors d’une tournée sur terre battue prometteuse avant Roland-Garros, Alcaraz a de nouveau dominé Musetti, qu’il avait battu en finale à Monte-Carlo — où l’Italien avait joué blessé — et en demie en Italie. Titré face à Alexander Zverev en 2024 à Paris, le Murcien de 22 ans n’est plus qu’à une victoire de conserver son titre à Roland-Garros, ce qui n’est plus arrivé depuis Rafael Nadal (2019-2020).”Il ne reste plus qu’un pas à faire. Je me sens très bien. J’ai le sentiment de bien jouer”, s’est réjoui Alcaraz sur le court à l’issue de la rencontre.- Deux sets accrochés -Mais comme lors de trois de ces cinq premiers matches porte d’Auteuil, Alcaraz a laissé échapper un set à l’Italien.”Ça ne m’inquiète pas, a rétorqué Carlos Alcaraz. On est en Grand Chelem, on a le temps pour revenir. J’ai commis quelques erreurs mais je jouais bien et je sais que je suis assez fort mentalement pour revenir.”Demi-finaliste à Wimbledon l’an dernier, Lorenzo Musetti a échoué à rallier sa première finale en Grand Chelem après avoir été un des joueurs les plus réguliers de la saison sur terre battue (finale à Monte-Carlo, demi-finales à Madrid et Rome).En début de partie, l’Italien a pourtant écarté deux balles de break avant de profiter d’un coup de moins bien d’Alcaraz à 5-4 pour prendre le service de l’Espagnol et empocher la première manche.Alcaraz a ensuite pris le service de son adversaire à deux reprises mais Musetti l’a poussé au tie-break réagissant immédiatement à chaque fois. Dans le jeu décisif, Alcaraz a creusé l’écart d’entrée (5-1 au changement de côté) pour se prémunir d’une nouvelle “remontada”.Sur sa lancée, l’Espagnol a alors réglé la mire en coup droit, poussant le Toscan, surement déjà diminué, à la faute à de nombreuses reprises.Après avoir fait venir le kiné en fin de troisième set, Musetti a tenté de poursuivre quelques jeux, avant d’abandonner, “incapable de tenir l’échange”.- Duel de revenants -Peu après 19h00 a débuté sur le court Philippe-Chatrier une autre très belle affiche: le plus grand palmarès de l’histoire du tennis, Novak Djokovic, contre le N.1 mondial Jannik Sinner. D’un côté, le vétéran serbe de 38 ans aux 24 titres du Grand Chelem, un record qu’il partage toujours avec l’héroïne d’une lointaine époque du tennis, l’Australienne Margaret Court.Mais avant de décrocher le 24 mai à Genève le 100e titre de sa carrière, le champion olympique des Jeux de Paris traînait sa peine sur terre battue: élimination au premier tour des Masters 1000 de Monte-Carlo et Madrid, forfait au tournoi de Rome…De l’autre, un triple lauréat en Grand Chelem, théoriquement plus à l’aise sur dur mais qui s’est hissé en finale sur la terre battue de Rome, battu par Alcaraz, après trois mois de suspension en raison de contrôles positifs à une substance anabolisante. Si l’Italien de 23 ans avait laissé planer le doute sur son niveau réel à son retour sur le circuit ou avant Roland-Garros, ses adversaires à Paris ont tous été battus en trois sets. 

Togo police bring an end to rare anti-government protestsFri, 06 Jun 2025 17:34:29 GMT

In a show of strength, police officers in Togo deployed in large numbers across the capital Lome on Friday, putting an end to a rare demonstration against the government.President Faure Gnassingbe has led Togo since 2005, succeeding his father who ruled for nearly four decades.Young people and civil society activists had called for Friday’s protests …

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In Syria’s devastated Jobar, cemetery comes alive for Eid

Only the cemetery in Damascus’s devastated suburb of Jobar showed signs of life on Friday as residents returned to visit and pray for Eid al-Adha, the first since Bashar al-Assad’s fall.Jawdat al-Qais fought back tears as he knelt at the tomb of his father, who died less than a month ago.”His wish was to be buried in Jobar — and Jobar was liberated and he was buried here,” said Qais, 57.”We carried out his wish, thank God,” he said, adding that “many people haven’t been able to be buried in their hometowns.”Once home to around 350,000 people, Jobar was turned into a wasteland due to heavy fighting from the start of Syria’s civil war, which erupted in 2011 with Assad’s brutal repression of anti-government protests.In 2018, an accord between Assad’s government and opposition factions allowed fighters and their families to evacuate.After being forced out, Jobar’s residents have returned for Eid al-Adha, the biggest holiday in Islam, during which it is customary to pay respects to the dead. Among the utter ruin of the once rebel-held district, the call to prayer rose from damaged mosque’s minaret as dozens of faithful gathered both inside and out.- Population ‘zero’ -In the deathly silence, devastated buildings line barely passable roads in Jobar, which is also home to a historic synagogue.At the cemetery, which was also damaged, residents — including former fighters in wheelchairs or using crutches — came together after years of separation, some drinking coffee or eating dates.”The irony of Jobar is that the cemetery is the only thing bringing us life, bringing us together,” Qais said.Some visitors struggled to find their loved ones’ tombs among the overturned headstones.A few etched names or drew rudimentary signs to help identify them on the next visit.”I found my mother’s tomb intact and I wept,” said Jihad Abulmajd, 53. He said he has visited her grave regularly since Assad’s December 8 ouster.”We find peace here, with our ancestors and relatives,” he told AFP.The day after Assad was toppled, Hamza Idris, 64, and his family returned to Jobar from Idlib in the country’s northwest, where they fled in 2018.He said a definitive return to the ghost town, whose infrastructure has been destroyed, was impossible.”Jobar’s population… is zero,” he said after praying in front of the mosque.”Even the cemetery wasn’t spared the bombs,” said Idris, who lost three children during the war and was unable to visit their graves until Assad’s ouster.”The town is no longer habitable. It needs to be entirely rebuilt,” he said.

Italie: Gasperini aux commandes de l’AS Rome, Juric lui succéde à l’Atalanta

L’AS Rome a confié vendredi son poste d’entraîneur à Gian Piero Gasperini, longtemps aux commandes de l’Atalanta Bergame où il a été remplacé par Ivan Juric.”L’AS Rome est ravie d’annoncer que Gian Piero Gasperini est le nouveau responsable technique de son équipe première”, a expliqué la Roma, 5e du dernier Championnat d’Italie, dans un communiqué.”La Roma, c’est un grand défi, j’ai besoin de relever des grands défis, de travailler dans une atmosphère passionnée (…) Il y a beaucoup d’adrénaline autour de ce club, c’est vraiment ce dont j’ai besoin”, a-t-il expliqué sur le site internet de sa nouvelle équipe.”Il y a tout ici pour réussir de grandes choses”, a estimé Gasperini qui s’est engagé jusqu’en 2028.Passé par le Genoa, l’Inter Milan et Palerme, le technicien de 67 ans s’est fait un nom en Italie et en Europe aux commandes de l’Atalanta qu’il a quittée la semaine dernière après neuf saisons.Sous sa direction, l’Atalanta a remporté la Ligue Europa 2024, le deuxième trophée de son histoire, et s’est installée parmi les meilleures équipes de Serie A (3e cette saison).La “Dea” a participé à la Ligue des champions à quatre reprises, avec comme meilleur résultat un quart de finale en 2019-20.- Juric licencié en novembre par la Roma -Le “Gasp”, réputé pour son football offensif et pour ses coups de gueule, rejoint un club qui a connu une saison 2024-25 mouvementée. La Roma a limogé deux entraîneurs, Daniele De Rossi et Ivan Juric, entre août et novembre, avant de faire sortir de sa retraite Claudio Ranieri.Le technicien italien a relancé l’équipe qui était 13e à son arrivée et qui a terminé la saison avec un impressionnant bilan de 16 victoires pour cinq nuls et une seule défaite depuis mi-décembre.Ranieri, désormais conseiller spécial de la famille Friedkin, a un rôle moteur dans le choix de son successeur.L’Atalanta a officialisé peu après l’annonce de la Roma l’arrivée de Juric qui a signé un contrat de deux ans.Sa nomination est une surprise de taille, puisqu’il reste sur deux échecs retentissants, avec la Roma donc, où il n’est resté que deux mois (12 matches, dont 4 victoires, 3 nuls et 5 défaites), et Southampton, relégué en 2e division anglaise (16 matches, dont deux victoires, un nul et treize défaites).Mais l’entraîneur croate, en concurrence avec Thiago Motta pour ce poste, peut s’inscrire dans la continuité de Gasperini qui l’a entraîné au Genoa, puis intégré dans son staff à l’Inter Milan, puis à Palerme.Juric, 49 ans, a notamment entraîné Vérone, de 2019 à 2021, puis le Torino, de 2021 à 2024, avec pour meilleur résultat en Serie A une 9e place en 2019-20 et 2023-24.

Olivier Faure réélu à la tête d’un PS à rassembler et à crédibiliser pour 2027

Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s’atteler à la lourde tâche de rassembler le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.Dès le lendemain de sa victoire sur le fil, avec 50,9% des voix (résultats encore provisoires, mais qui ne peuvent être inversés), contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, ce dernier l’a exhorté à répondre aux attentes de “changement”, d'”affirmation” et de “clarté” dans les alliances avec LFI, exprimées par une partie des électeurs.Le score serré oblige la direction sortante à donner “des gages”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. Le député Philippe Brun a assuré qu’ils étaient “ouverts au rassemblement”, mais “nous n’irons pas dans une direction s’il n’y a pas de discussions sur le fond, ni de motion de synthèse”.Dans le camp d’Olivier Faure, on se dit disposé à travailler avec “les amis de Boris Vallaud et les amis de Nicolas Mayer-Rossignol”, mais “sur la base de la ligne qui a gagné le congrès”.Une gageure, d’autant que les critiques de Nicolas Mayer-Rossignol ont été particulièrement virulentes à l’encontre d’Olivier Faure, accusé de “gestion clanique”, de manque de travail et d'”ambiguïté” vis-à-vis de LFI.Le premier secrétaire a assuré, comme ses concurrents, qu’il n’y aurait pas d’accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales. -accords au cas par cas avec LFI-Mais le PS pourrait à nouveau discuter d’accords “au cas par cas” avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi matin la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. “Nous demandons une clarté absolue sur le refus de ce type d’alliance”, a exigé M. Mayer-Rossignol vendredi.En début de nuit, les résultats provisoires avaient donné lieu à une querelle de chiffres entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, laissant craindre le même pugilat qu’au congrès de Marseille en 2023, où les deux hommes qui s’affrontaient déjà s’étaient écharpés en revendiquant chacun la victoire. Mais les protagonistes ont eu à cœur de ne pas rejouer le même scénario. Les deux concurrents se sont vus et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin vendredi, son concurrent reconnaissant sa défaite. Les résultats seront officiellement validés lors d’un congrès à Nancy du 13 au 15 juin. Olivier Faure a bénéficié d’un report un peu plus favorable d’une partie des électeurs de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n’avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu’il le soutiendrait à titre personnel. Le premier secrétaire, qui sera l’invité du 20H de TF1 vendredi, doit désormais réconcilier un parti divisé notamment sur la stratégie pour la présidentielle.Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin.Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'”un grand Parti socialiste”  réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Raphaël Glucksmann ou Bernard Cazeneuve.       – Faire émerger un candidat –      A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan en vue des élections municipales puis présidentielle, alors qu’il dirige le parti depuis 2018.Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient annoncés lors des journées d’été du parti à Blois fin août, avant la présentation d’un projet fin novembre. Le camp Mayer-Rossigonl a déjà réclamé “une phase de six mois pour préparer un vrai programme”, qui ne sera pas “l’actualisation de celui du Nouveau Front populaire”.  Dans un parti qui compte seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à l’envi que le PS ne produisait plus d’idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.Beaucoup en interne sont persuadés qu’il se verrait bien endosser le costume, même s’il s’est gardé d’exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu’il ne se “déroberait” pas.”Sa légitimité pour une éventuelle candidature n’est pas renforcée par le résultat” du vote des militants, a remarqué M. Mayer-Rossignol.

Trump scuppers idea of calling Musk after row, may ditch Tesla

US President Donald Trump has no plans to speak to billionaire Elon Musk and may even ditch his red Tesla car, the White House said Friday after a stunning public divorce fraught with risk for both men.Trump’s camp insisted that he wanted to move on from the row with the South African-born Musk, with officials telling AFP that the tech tycoon had requested a call but that the president was not interested.The Republican instead intended to focus on getting the US Congress to pass his “big, beautiful” spending bill — Musk’s harsh criticisms of which had triggered the astonishing meltdown on Thursday.Fallout from the blow up between the world’s richest person and its most powerful could be significant, as Trump risks political damage and Musk faces the loss of huge US government contracts.Trump phoned reporters at several US broadcast networks to insist that he was looking past the row. He called Musk “the man who has lost his mind” in a call to ABC and told CBS he was “totally” focused on the presidency.The White House meanwhile squashed earlier reports that they would talk.”The president does not intend to speak to Musk today,” a senior White House official told AFP on condition of anonymity. A second official said it was “true” that Musk had requested a call. – Tesla giveaway? -Tesla stocks tanked more than 14 percent on Thursday amid the row, losing some $100 billion of the company’s market value, but recovering partly Friday.Trump was considering either selling or giving away the cherry red Tesla S that he announced he had bought from Musk’s firm at the height of their relationship. The electric vehicle was still parked on the White House grounds on Friday.”He’s thinking about it, yes,” a senior White House official told AFP when asked if Trump would sell or give away the Tesla.Trump and Musk had posed inside the car at a bizarre event in March, when the president turned the White House into a pop-up Tesla showroom after viral protests against Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency (DOGE).- ‘Expiration date’ -The move came despite apparent efforts by Musk to de-escalate.On Thursday, the SpaceX boss briefly threatened to scrap his company’s Dragon spacecraft — vital for ferrying NASA astronauts to and from the International Space Station — after Trump suggested he could end Musk’s giant government contracts.But later in the day, Musk sought to deescalate, writing on his X social media platform:  “OK, we won’t decommission Dragon.”The tech magnate also kept a low profile early Friday.But there is no clarity on how the two big egos will repair the relationship, which had already been fraying badly, causing tensions in the White House.Trade Advisor Peter Navarro, whom Musk once called “dumber than a sack of bricks” in an argument over Trump’s tariffs, refused to gloat but said the tycoon had an “expiration date.””No, I’m not glad or whatever,” he told reporters. “People come and go from the White House.”Vice President JD Vance also stuck by Trump amid the blazing row — blasting what he called “lies” that his boss was “impulsive or short-tempered” — but notably avoided criticizing Musk. The tensions burst into the open this week when Musk called Trump’s flagship spending bill an “abomination” because it raises the US deficit. Then in a televised Oval Office diatribe on Thursday, Trump said he was “very disappointed” with Musk.The pair traded insults for hours on social media, with Musk at one point suggesting impeachment of Trump and signalling interest in forming a new political party.