In Syria’s devastated Jobar, cemetery comes alive for Eid

Only the cemetery in Damascus’s devastated suburb of Jobar showed signs of life on Friday as residents returned to visit and pray for Eid al-Adha, the first since Bashar al-Assad’s fall.Jawdat al-Qais fought back tears as he knelt at the tomb of his father, who died less than a month ago.”His wish was to be buried in Jobar — and Jobar was liberated and he was buried here,” said Qais, 57.”We carried out his wish, thank God,” he said, adding that “many people haven’t been able to be buried in their hometowns.”Once home to around 350,000 people, Jobar was turned into a wasteland due to heavy fighting from the start of Syria’s civil war, which erupted in 2011 with Assad’s brutal repression of anti-government protests.In 2018, an accord between Assad’s government and opposition factions allowed fighters and their families to evacuate.After being forced out, Jobar’s residents have returned for Eid al-Adha, the biggest holiday in Islam, during which it is customary to pay respects to the dead. Among the utter ruin of the once rebel-held district, the call to prayer rose from damaged mosque’s minaret as dozens of faithful gathered both inside and out.- Population ‘zero’ -In the deathly silence, devastated buildings line barely passable roads in Jobar, which is also home to a historic synagogue.At the cemetery, which was also damaged, residents — including former fighters in wheelchairs or using crutches — came together after years of separation, some drinking coffee or eating dates.”The irony of Jobar is that the cemetery is the only thing bringing us life, bringing us together,” Qais said.Some visitors struggled to find their loved ones’ tombs among the overturned headstones.A few etched names or drew rudimentary signs to help identify them on the next visit.”I found my mother’s tomb intact and I wept,” said Jihad Abulmajd, 53. He said he has visited her grave regularly since Assad’s December 8 ouster.”We find peace here, with our ancestors and relatives,” he told AFP.The day after Assad was toppled, Hamza Idris, 64, and his family returned to Jobar from Idlib in the country’s northwest, where they fled in 2018.He said a definitive return to the ghost town, whose infrastructure has been destroyed, was impossible.”Jobar’s population… is zero,” he said after praying in front of the mosque.”Even the cemetery wasn’t spared the bombs,” said Idris, who lost three children during the war and was unable to visit their graves until Assad’s ouster.”The town is no longer habitable. It needs to be entirely rebuilt,” he said.

Italie: Gasperini aux commandes de l’AS Rome, Juric lui succéde à l’Atalanta

L’AS Rome a confié vendredi son poste d’entraîneur à Gian Piero Gasperini, longtemps aux commandes de l’Atalanta Bergame où il a été remplacé par Ivan Juric.”L’AS Rome est ravie d’annoncer que Gian Piero Gasperini est le nouveau responsable technique de son équipe première”, a expliqué la Roma, 5e du dernier Championnat d’Italie, dans un communiqué.”La Roma, c’est un grand défi, j’ai besoin de relever des grands défis, de travailler dans une atmosphère passionnée (…) Il y a beaucoup d’adrénaline autour de ce club, c’est vraiment ce dont j’ai besoin”, a-t-il expliqué sur le site internet de sa nouvelle équipe.”Il y a tout ici pour réussir de grandes choses”, a estimé Gasperini qui s’est engagé jusqu’en 2028.Passé par le Genoa, l’Inter Milan et Palerme, le technicien de 67 ans s’est fait un nom en Italie et en Europe aux commandes de l’Atalanta qu’il a quittée la semaine dernière après neuf saisons.Sous sa direction, l’Atalanta a remporté la Ligue Europa 2024, le deuxième trophée de son histoire, et s’est installée parmi les meilleures équipes de Serie A (3e cette saison).La “Dea” a participé à la Ligue des champions à quatre reprises, avec comme meilleur résultat un quart de finale en 2019-20.- Juric licencié en novembre par la Roma -Le “Gasp”, réputé pour son football offensif et pour ses coups de gueule, rejoint un club qui a connu une saison 2024-25 mouvementée. La Roma a limogé deux entraîneurs, Daniele De Rossi et Ivan Juric, entre août et novembre, avant de faire sortir de sa retraite Claudio Ranieri.Le technicien italien a relancé l’équipe qui était 13e à son arrivée et qui a terminé la saison avec un impressionnant bilan de 16 victoires pour cinq nuls et une seule défaite depuis mi-décembre.Ranieri, désormais conseiller spécial de la famille Friedkin, a un rôle moteur dans le choix de son successeur.L’Atalanta a officialisé peu après l’annonce de la Roma l’arrivée de Juric qui a signé un contrat de deux ans.Sa nomination est une surprise de taille, puisqu’il reste sur deux échecs retentissants, avec la Roma donc, où il n’est resté que deux mois (12 matches, dont 4 victoires, 3 nuls et 5 défaites), et Southampton, relégué en 2e division anglaise (16 matches, dont deux victoires, un nul et treize défaites).Mais l’entraîneur croate, en concurrence avec Thiago Motta pour ce poste, peut s’inscrire dans la continuité de Gasperini qui l’a entraîné au Genoa, puis intégré dans son staff à l’Inter Milan, puis à Palerme.Juric, 49 ans, a notamment entraîné Vérone, de 2019 à 2021, puis le Torino, de 2021 à 2024, avec pour meilleur résultat en Serie A une 9e place en 2019-20 et 2023-24.

Olivier Faure réélu à la tête d’un PS à rassembler et à crédibiliser pour 2027

Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s’atteler à la lourde tâche de rassembler le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.Dès le lendemain de sa victoire sur le fil, avec 50,9% des voix (résultats encore provisoires, mais qui ne peuvent être inversés), contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, ce dernier l’a exhorté à répondre aux attentes de “changement”, d'”affirmation” et de “clarté” dans les alliances avec LFI, exprimées par une partie des électeurs.Le score serré oblige la direction sortante à donner “des gages”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. Le député Philippe Brun a assuré qu’ils étaient “ouverts au rassemblement”, mais “nous n’irons pas dans une direction s’il n’y a pas de discussions sur le fond, ni de motion de synthèse”.Dans le camp d’Olivier Faure, on se dit disposé à travailler avec “les amis de Boris Vallaud et les amis de Nicolas Mayer-Rossignol”, mais “sur la base de la ligne qui a gagné le congrès”.Une gageure, d’autant que les critiques de Nicolas Mayer-Rossignol ont été particulièrement virulentes à l’encontre d’Olivier Faure, accusé de “gestion clanique”, de manque de travail et d'”ambiguïté” vis-à-vis de LFI.Le premier secrétaire a assuré, comme ses concurrents, qu’il n’y aurait pas d’accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales. -accords au cas par cas avec LFI-Mais le PS pourrait à nouveau discuter d’accords “au cas par cas” avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi matin la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. “Nous demandons une clarté absolue sur le refus de ce type d’alliance”, a exigé M. Mayer-Rossignol vendredi.En début de nuit, les résultats provisoires avaient donné lieu à une querelle de chiffres entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, laissant craindre le même pugilat qu’au congrès de Marseille en 2023, où les deux hommes qui s’affrontaient déjà s’étaient écharpés en revendiquant chacun la victoire. Mais les protagonistes ont eu à cœur de ne pas rejouer le même scénario. Les deux concurrents se sont vus et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin vendredi, son concurrent reconnaissant sa défaite. Les résultats seront officiellement validés lors d’un congrès à Nancy du 13 au 15 juin. Olivier Faure a bénéficié d’un report un peu plus favorable d’une partie des électeurs de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n’avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu’il le soutiendrait à titre personnel. Le premier secrétaire, qui sera l’invité du 20H de TF1 vendredi, doit désormais réconcilier un parti divisé notamment sur la stratégie pour la présidentielle.Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin.Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'”un grand Parti socialiste”  réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Raphaël Glucksmann ou Bernard Cazeneuve.       – Faire émerger un candidat –      A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan en vue des élections municipales puis présidentielle, alors qu’il dirige le parti depuis 2018.Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient annoncés lors des journées d’été du parti à Blois fin août, avant la présentation d’un projet fin novembre. Le camp Mayer-Rossigonl a déjà réclamé “une phase de six mois pour préparer un vrai programme”, qui ne sera pas “l’actualisation de celui du Nouveau Front populaire”.  Dans un parti qui compte seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à l’envi que le PS ne produisait plus d’idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.Beaucoup en interne sont persuadés qu’il se verrait bien endosser le costume, même s’il s’est gardé d’exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu’il ne se “déroberait” pas.”Sa légitimité pour une éventuelle candidature n’est pas renforcée par le résultat” du vote des militants, a remarqué M. Mayer-Rossignol.

Trump scuppers idea of calling Musk after row, may ditch Tesla

US President Donald Trump has no plans to speak to billionaire Elon Musk and may even ditch his red Tesla car, the White House said Friday after a stunning public divorce fraught with risk for both men.Trump’s camp insisted that he wanted to move on from the row with the South African-born Musk, with officials telling AFP that the tech tycoon had requested a call but that the president was not interested.The Republican instead intended to focus on getting the US Congress to pass his “big, beautiful” spending bill — Musk’s harsh criticisms of which had triggered the astonishing meltdown on Thursday.Fallout from the blow up between the world’s richest person and its most powerful could be significant, as Trump risks political damage and Musk faces the loss of huge US government contracts.Trump phoned reporters at several US broadcast networks to insist that he was looking past the row. He called Musk “the man who has lost his mind” in a call to ABC and told CBS he was “totally” focused on the presidency.The White House meanwhile squashed earlier reports that they would talk.”The president does not intend to speak to Musk today,” a senior White House official told AFP on condition of anonymity. A second official said it was “true” that Musk had requested a call. – Tesla giveaway? -Tesla stocks tanked more than 14 percent on Thursday amid the row, losing some $100 billion of the company’s market value, but recovering partly Friday.Trump was considering either selling or giving away the cherry red Tesla S that he announced he had bought from Musk’s firm at the height of their relationship. The electric vehicle was still parked on the White House grounds on Friday.”He’s thinking about it, yes,” a senior White House official told AFP when asked if Trump would sell or give away the Tesla.Trump and Musk had posed inside the car at a bizarre event in March, when the president turned the White House into a pop-up Tesla showroom after viral protests against Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency (DOGE).- ‘Expiration date’ -The move came despite apparent efforts by Musk to de-escalate.On Thursday, the SpaceX boss briefly threatened to scrap his company’s Dragon spacecraft — vital for ferrying NASA astronauts to and from the International Space Station — after Trump suggested he could end Musk’s giant government contracts.But later in the day, Musk sought to deescalate, writing on his X social media platform:  “OK, we won’t decommission Dragon.”The tech magnate also kept a low profile early Friday.But there is no clarity on how the two big egos will repair the relationship, which had already been fraying badly, causing tensions in the White House.Trade Advisor Peter Navarro, whom Musk once called “dumber than a sack of bricks” in an argument over Trump’s tariffs, refused to gloat but said the tycoon had an “expiration date.””No, I’m not glad or whatever,” he told reporters. “People come and go from the White House.”Vice President JD Vance also stuck by Trump amid the blazing row — blasting what he called “lies” that his boss was “impulsive or short-tempered” — but notably avoided criticizing Musk. The tensions burst into the open this week when Musk called Trump’s flagship spending bill an “abomination” because it raises the US deficit. Then in a televised Oval Office diatribe on Thursday, Trump said he was “very disappointed” with Musk.The pair traded insults for hours on social media, with Musk at one point suggesting impeachment of Trump and signalling interest in forming a new political party.

La Bourse de Paris termine la semaine rassurée sur l’économie américaine

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,19% vendredi, soutenue par le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis qui reflète une économie américaine en meilleure santé qu’anticipé, ce qui toutefois pourrait retarder l’arrivée de la prochaine baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed).L’indice vedette CAC 40 a gagné 14,60 points pour s’établir à 7.804,87 points à la clôture. Sur le semaine, le CAC 40 affiche une petite progression de 0,68%. En comparaison, l’indice paneuropéen Euro Stoxx 50 a avancé de 1,18%.Avant la publication du rapport sur l’emploi aux Etats-Unis pour le mois de mai, une partie des investisseurs craignaient “que le marché du travail ne plie sous la pression des droits de douane et du ralentissement économique”, mais les données ont finalement montré que “le marché du travail se modère, mais ne s’effondre pas”, a commenté Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB.En mai, les Etats-Unis sont restés proches du plein emploi, avec un chômage à 4,2%, même si le marché du travail s’est montré un peu moins vigoureux, selon des données officielles. La première économie mondiale a créé 139.000 emplois le mois dernier, moins qu’en avril (147.000, chiffre nettement révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (autour de 125.000, selon le consensus publié par MarketWatch).”Le rapport sur l’emploi a aussi déclenché un ajustement des attentes concernant les baisses de taux de la Fed. En début de semaine, le marché anticipait pleinement deux baisses de taux pour 2025″, contre une seulement désormais, a poursuivi Kathleen Brooks.Vers 15H55 GMT, le taux d’intérêt de l’emprunt américain à 10 ans bondissait à 4,48%, contre 4,39% à la clôture du marché jeudi. A échéance deux ans, l’emprunt américain flambait à 4,02%, contre 3,92% la veille.L’équivalent allemand à 10 ans, qui fait référence pour l’Europe, est quant à lui stable, à 2,57%, soutenu par la révision à la hausse de la croissance économique de la zone euro au premier trimestre. Le rendement du taux d’emprunt de la France à 10 ans est quant à lui à 3,24%, contre 3,25% à la clôture jeudi.Dans le détail, la croissance économique de la zone euro au premier trimestre a été sensiblement révisée en hausse, à 0,6% contre 0,3% précédemment annoncé en mai, a indiqué l’office statistique de l’Union européenne.La croissance européenne reste toutefois menacée par la politique commerciale du président américain Donald Trump, qui a annoncé vouloir imposer à l’Union européenne des droits de douane de 50% sur l’acier et l’aluminium et de 25% sur les ventes d’automobiles. Washington a également menacé en avril d’imposer des droits de douane de 20% sur tous les autres produits européens. Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’au 9 juillet par l’administration Trump pour engager une négociation.Waga s’est envoléLe spécialiste français du biogaz Waga s’est envolé de 35,59% à 23,05 euros après que le fonds d’investissement EQT a annoncé entrer en “négociations exclusives” pour devenir l’actionnaire majoritaire de l’entreprise. L’objectif est d'”accélérer la croissance de Waga Energy et de renforcer son positionnement” pour devenir “un leader mondial”, selon un communiqué commun. EQT prévoit d’acquérir 54,1% de Waga Energy à un prix de 21,55 euros par action.

Foot: Tottenham licencie Postecoglou malgré le sacre en Ligue Europa

Le club anglais de Tottenham a annoncé “relever de ses fonctions” l’entraîneur australien Ange Postecoglou, vendredi, deux ans jour pour jour après sa nomination, et plus de deux semaines après le triomphe de son équipe en Ligue Europa.”A la suite d’un examen des performances et après une réflexion approfondie, le club est en mesure d’annoncer qu’Ange Postecoglou a été relevé de ses fonctions”, a indiqué la formation du nord de Londres dans un communiqué.Le premier trophée remporté par les Spurs en dix-sept ans, contre Manchester United en finale (1-0), n’a pas suffi à sauver le technicien de 59 ans qui fait les frais d’une saison catastrophique en Premier League, terminée à la dix-septième place.Le président de Tottenham Daniel Levy, grand consommateur d’entraîneurs, a décidé de montrer la porte à l’Australien, dont le contrat courait jusqu’en 2027, malgré l’indemnité élevée qu’il faudra une nouvelle fois payer.”Ange”, comme il est appelé en Angleterre, est le cinquième entraîneur limogé par Levy dans les six dernières années.Les noms de Thomas Frank et Marco Silva, entraîneurs respectifs de Brentford et Fulham, circulent dans la presse britannique pour lui succéder.Cinquième de Premier League en 2024, Postecoglou a terminé l’exercice 2024-2025 à la dix-septième place, celle qui précède la zone de relégation. Il s’agit du pire classement de Tottenham depuis que la naissance de la Premier League en 1992.Il a été touché par une cascade de blessures affectant des joueurs majeurs de son effectif et laissé filer la fin de championnat pour se concentrer sur la finale de la Ligue Europa.Les Spurs, vainqueurs de Manchester United (1-0) en finale, n’avaient plus rien gagné depuis la Coupe de la Ligue en 2008.”Bien que la victoire en Ligue Europa cette saison soit l’un des plus grands moments du club, nous ne pouvons pas fonder notre décision sur les émotions liées à ce triomphe”, s’est justifié le club, rappelant que l’équipe avait obtenu seulement “78 points lors des 66 derniers matches” de championnat.”Le conseil d’administration a conclu à l’unanimité qu’il était dans l’intérêt du club de procéder à un changement”, a-t-il ajouté.Tottenham disputera la Ligue des champions la saison prochaine en vertu de son titre en Ligue Europa.

‘Clash of the Titans:’ allies fear fallout in Trump-Musk split

He is almost certainly off the guest list for White House galas, but Elon Musk’s astonishing spat with Donald Trump could inflict damage for both men that goes far beyond catchy headlines and an incinerated friendship.On one side, there’s the US president — a man who has already shown unprecedented appetite for using the levers of power to go after opponents.On the other: the world’s richest man, with a business empire entwined deep into the heart of the US economy and space industry.”Get your popcorn,” Chaim Siegel, an analyst at financial services company Elazar Advisors told AFP.”I’ve never seen two people this big go at it this nasty in all my time in the business. Can’t be good for either side.”Trump allies worry that the messy breakup could have ramifications for his legacy and Republicans’ election prospects, as well as damaging the administration’s ties with Silicon Valley donors.Musk is also in jeopardy. Trump has threatened to scrap the tech mogul’s lucrative subsidies and federal contracts, potentially devastating Tesla and risking some $22 billion of SpaceX’s government income — even if it remains unclear how the US government itself would manage the fallout.- From policy to insults -The catalyst for the split was Trump’s sprawling domestic policy bill, a package that Musk has complained in increasingly apocalyptic terms will swell the budget deficit, undermining the president’s agenda.But the issue quickly has become extraordinarily bitter.Musk called Thursday for Trump’s impeachment, implying that the Republican was linked to the crimes of financier Jeffrey Epstein, who died by suicide after being charged with sex-trafficking to elite, international clients.The dust-up has rocked to the core the fragile coalition between the populists in Trump’s “MAGA” movement and the Musk-friendly “tech bros” whose podcasts and cash helped secure the Republican’s second term.Influential figures on the populist side hit back with calls for investigations into South African-born Musk’s immigration status, security clearance and alleged drug use.Meanwhile in Congress, Republicans are calling for a ceasefire, worried that the world’s richest man will use his deep pockets to exact revenge in the 2026 midterm congressional election.- Two big beasts -Trump and Musk were never obvious allies, but the flamboyant entrepreneur turned into the Republican’s surprise wingman — and mega-donor — during the 2024 election.Musk ended up spending $290 million to help the campaigns of Trump and other Republicans. He was then rewarded with overseeing the so-called Department of Government Efficiency, which embarked on ruthless and, critics say, ideologically driven slashing of the State Department and other bodies.”Without me, Trump would have lost the election,” Musk posted on his social platform X at the height of a dust-up that US media labeled the “Clash of the Titans.”As president, Trump is arguably the most powerful person in the world.But Musk’s megaphone — X — is much bigger than Trump’s Truth Social and he is a prolific trash talker, instantly reaching many millions of people.Musk’s portfolio of almost 100 contracts with 17 government agencies also gives him enormous power over the federal bureaucracy, including the US space program.Trump, on the other hand, has ultimate say over those contracts. If Trump heeds his supporters’ calls for investigations he could tie Musk down for years, revoking his security clearances and issuing executive orders to gum up his business.- Congress in balance -Trump, 78, may need to walk a delicate line given the risk that Musk will lobby Congress to scuttle his budget plans.Republican lawmakers — most of whom are fighting elections next year — have welcomed Musk with open arms, nodding approvingly at his calls for federal cuts and grateful for his campaign cash.But when it comes to picking sides, most Republicans who have spoken out on the spat are sticking with Trump. The president has a long history of forcing wavering lawmakers to step back into line.”Every tweet that goes out, people are more in lockstep behind President Trump, and (Musk’s) losing favor,” Congressman Kevin Hern told political website NOTUS.Musk, who dreams of colonizing Mars, responded with a longer view of the situation.”Some food for thought as they ponder this question: Trump has 3.5 years left as President,” Musk posted, “but I will be around for 40+ years.”