Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège

Le président de l’Equateur, Daniel Noboa, est sorti indemne d’une attaque contre son véhicule dans le sud du pays, où se déroulent des manifestations indigènes sous tension, une “tentative d’assassinat”, a estimé mercredi un ministre. “Le niveau d’agressivité avec lequel le cortège a été attaqué montre qu’il s’agit clairement d’une tentative d’assassinat et d’un acte de terrorisme contre le président”, a déclaré le ministre de la Défense, Gian Carlo Loffredo à Teleamazonas.Mardi, dans une ville andine du sud de l’Equateur, quelque 500 personnes ont jeté des pierres et des bâtons sur le cortège de Daniel Noboa qui en est sorti indemne. “Il y a des traces de balle dans la voiture du président”, a assuré mardi la ministre de l’Environnement et de l’Energie, Inés Manzano, même si l’information n’a pas encore été confirmée par les enquêteurs.Sur le réseau social X, la présidence a évoqué une “attaque” et diffusé des vidéos filmées de l’intérieur de l’un des véhicules du cortège présidentiel, au moment où plusieurs projectiles heurtent ses vitres et qu’un passager crie: “baissez la tête!”. Sur d’autres images tournées à l’extérieur, apparaît un groupe de manifestants, certains en tenues traditionnelles, lançant des pierres et des bâtons contre le cortège.- “Poignée de vandales” -Les autorités enquêtent pour déterminer si les impacts visibles sur le SUV blindé qui transportait le dirigeant proviennent de tirs par balles.Le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA) Albert Ramdin a “fermement condamné l’attaque” mercredi sur le réseau social X.”Ces actes de violence constituent une atteinte à la démocratie”, a ajouté M. Ramdin.Il a appelé les Equatoriens à “maintenir un esprit de dialogue pacifique”.Le cortège a été pris pour cible alors qu’il se dirigeait vers la localité andine de Cañar (sud). Le président conservateur a ensuite participé à un événement public dans la ville de Cuenca. “Nous ne permettrons pas qu’une poignée de vandales nous empêchent de travailler pour vous”, a-t-il déclaré à l’assistance. Mme Manzano a indiqué que le gouvernement avait déposé plainte pour “tentative de meurtre” et que cinq personnes avaient été arrêtées. Elles feront l’objet d’une enquête pour le délit de terrorisme, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.- Manifestations tendues -L’avocat et leader autochtone Yaku Pérez a déclaré aux journalistes que les personnes arrêtées, dont un homme et une femme de 60 ans, lui avaient affirmé qu'”aucune d’entre elles n’étaient à la manifestation”. Il a évoqué une méprise au milieu de l’agitation, au cours de laquelle les forces de sécurité ont, selon lui, fait usage de gaz lacrymogènes.Depuis le 22 septembre, le gouvernement Noboa fait face à des manifestations accompagnées de blocages de routes dans plusieurs provinces, à l’appel de la plus grande organisation des peuples autochtones du pays (Conaie), en réaction à la suppression de la subvention au diesel dont le prix est passé de 1,80 à 2,80 dollars le gallon (3,8 litres). Depuis le début de cette mobilisation qui se prolonge, un manifestant autochtone a été tué par balles, 16 soldats ont été pris en otage puis libérés, quelque 150 personnes ont été blessés parmi les civils, militaires et policiers. Une centaine d’arrestations ont eu lieu.La hausse des prix des carburants avait déjà provoqué une forte mobilisation en 2019 et en 2022 sous de précédents gouvernements qui avaient dû y renoncer.Les peuples autochtones représentent près de 8% des 17 millions d’habitants de l’Equateur, selon le dernier recensement. Les dirigeants autochtones affirment que, d’après des études indépendantes, ils représentent 25% de la population.Le président Noboa, 37 ans, réélu en 2025, tente de réduire les subventions au diesel pour économiser environ 1 milliard de dollars de dépenses publiques et financer sa lutte contre le crime organisé.

Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver

“La pollution continue l’hiver”: l’association Eau et Rivières de Bretagne (ERB) a alerté mercredi sur la pollution aux bactéries des plages bretonnes, au-delà de la saison estivale, estimant qu’il s’agissait d’un “enjeu de santé publique”.De novembre 2024 à juin 2025, l’association a mené un “programme de sciences participatives”, baptisé Qualiplage, qui a suivi neuf plages à travers quatre départements bretons.Les prélèvements ont été réalisés par des bénévoles selon un protocole identique à celui des autorités sanitaires, afin de vérifier si la pollution aux bactéries indicatrices d’une pollution fécale (Escherichia coli, entérocoques intestinaux) perdurait au-delà de la période surveillée par l’Agence régionale de santé (ARS) qui mène des prélèvements entre fin mai et septembre. “Des plages ont montré toute l’année des niveaux de pollution importants”, a souligné Maëlle Turriès, chargée de mission mer et littoral de l’association, lors d’une conférence de presse sur la plage de Lerret à Kerlouan (côte nord du Finistère), où la baignade est interdite depuis dix ans.Certaines plages sont même plus polluées l’hiver que pendant la saison estivale, selon l’association, qui souligne “une corrélation” avec la pluviométrie.Cette corrélation pointe “très probablement vers une pollution d’origine agricole”, explique Christophe Le Visage, vice-président d’ERB, alors que la Bretagne concentre 6,5 millions de porcs et plus de 80 millions de volailles sur ses terres.”Si la pollution venait des stations d’épuration, elle serait continue”, estime M. Le Visage, qui fait l’hypothèse d’un lessivage des terres agricoles sur lesquelles sont épandues lisier et fumier.Les bénévoles ont d’ailleurs mené des prélèvements dans les cours d’eau, en amont des stations d’épuration, où ils ont trouvé des niveaux de pollutions importants.”En termes de bactéries, un cochon c’est l’équivalent de trente humains”, rappelle M. Le Visage.  Sur les plages les plus fréquentées l’hiver par les adeptes de sports nautiques (surf, longe-côte, paddle, etc.), ERB plaide pour que les collectivités locales prolongent la surveillance de la qualité de l’eau de baignade, au-delà de l’été.”Il y une préoccupation de santé publique”, souligne Mme Turriès.ERB diffuse depuis l’an dernier son propre classement des plages françaises sur le site www.labelleplage.fr. Ce classement “n’est pas représentatif de la qualité des eaux de baignade” et “ne doit en aucun cas être considéré comme un classement valide et officiel”, avait critiqué l’ARS Bretagne en avril 2025.

Inculpé sous la pression de Trump, l’ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable

L’ancien directeur du FBI James Comey, l’une des bêtes noires de Donald Trump, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral dans une affaire emblématique de la campagne judiciaire de plus en plus agressive menée par le président américain contre ses adversaires politiques.Inculpé en septembre pour entrave à une commission d’enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il s’est présenté vers 10H00 (14H00 GMT) devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington.En son nom, son avocat, Patrick Fitzgerald, a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui. Un procès a été fixé au 5 janvier.Quelques manifestants se tenaient devant le tribunal, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire “répression de l’opposition”, “accusations fabriquées” ou encore “procès spectacle”.L’ancien chef de la police fédérale avait été brutalement limogé par Donald Trump en 2017, lors du premier mandat du républicain, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Il est depuis l’une des cibles de la vindicte du président.En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n’ait toujours pas été inculpé.Il avait ensuite poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle sur ce dossier, et l’avait rapidement remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.Cette dernière a engagé les poursuites qui ont conduit à l’inculpation le 25 septembre de James Comey, 64 ans, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020.Il lui est spécifiquement reproché d’avoir nié, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.- “Je suis innocent” -“JUSTICE EN AMERIQUE!”, s’était félicité sur Truth Social Donald Trump après l’annonce de l’inculpation de James Comey, décrit comme “l’un des pires êtres humains que ce pays ait connus”.Le milliardaire républicain n’avait pas caché pendant la dernière campagne présidentielle ses envies de vengeance contre ses adversaires. Depuis son retour au pouvoir en janvier, les autorités américaines ont ouvert plusieurs enquêtes contre des personnalités considérées comme hostiles.Au lendemain de l’inculpation de James Comey, le président avait lancé un nouvel appel du pied au ministère de la Justice pour qu’il poursuive ceux qu’il perçoit comme ses ennemis, estimant qu’il “y en aurait d’autres”.Dans son viseur figurent notamment l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait notamment dénoncé une “collusion” entre l’entourage du président et la Russie, ou la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, qui l’avait fait condamner à une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche dans une affaire de fraude.”Je n’ai pas peur”, avait réagi James Comey après son inculpation.”Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump”, avait-il assuré, appelant à ne pas vivre “à genoux” face au président.”J’ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent”, avait-il conclu.Après l’éviction de James Comey, l’enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l’insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.

Inculpé sous la pression de Trump, l’ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable

L’ancien directeur du FBI James Comey, l’une des bêtes noires de Donald Trump, a plaidé non coupable mercredi devant un tribunal fédéral dans une affaire emblématique de la campagne judiciaire de plus en plus agressive menée par le président américain contre ses adversaires politiques.Inculpé en septembre pour entrave à une commission d’enquête parlementaire et fausses déclarations au Congrès, il s’est présenté vers 10H00 (14H00 GMT) devant un tribunal fédéral à Alexandria, dans la banlieue de Washington.En son nom, son avocat, Patrick Fitzgerald, a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui. Un procès a été fixé au 5 janvier.Quelques manifestants se tenaient devant le tribunal, brandissant des pancartes où l’on pouvait lire “répression de l’opposition”, “accusations fabriquées” ou encore “procès spectacle”.L’ancien chef de la police fédérale avait été brutalement limogé par Donald Trump en 2017, lors du premier mandat du républicain, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Il est depuis l’une des cibles de la vindicte du président.En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur sa ministre de la Justice, Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey n’ait toujours pas été inculpé.Il avait ensuite poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, lui reprochant implicitement son manque de zèle sur ce dossier, et l’avait rapidement remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.Cette dernière a engagé les poursuites qui ont conduit à l’inculpation le 25 septembre de James Comey, 64 ans, en relation avec son témoignage oral au Sénat en septembre 2020.Il lui est spécifiquement reproché d’avoir nié, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.- “Je suis innocent” -“JUSTICE EN AMERIQUE!”, s’était félicité sur Truth Social Donald Trump après l’annonce de l’inculpation de James Comey, décrit comme “l’un des pires êtres humains que ce pays ait connus”.Le milliardaire républicain n’avait pas caché pendant la dernière campagne présidentielle ses envies de vengeance contre ses adversaires. Depuis son retour au pouvoir en janvier, les autorités américaines ont ouvert plusieurs enquêtes contre des personnalités considérées comme hostiles.Au lendemain de l’inculpation de James Comey, le président avait lancé un nouvel appel du pied au ministère de la Justice pour qu’il poursuive ceux qu’il perçoit comme ses ennemis, estimant qu’il “y en aurait d’autres”.Dans son viseur figurent notamment l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui avait notamment dénoncé une “collusion” entre l’entourage du président et la Russie, ou la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, qui l’avait fait condamner à une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche dans une affaire de fraude.”Je n’ai pas peur”, avait réagi James Comey après son inculpation.”Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump”, avait-il assuré, appelant à ne pas vivre “à genoux” face au président.”J’ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent”, avait-il conclu.Après l’éviction de James Comey, l’enquête sur les ingérences russes avait été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI.Dans son rapport en 2019, M. Mueller avait conclu à l’insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.

Palestinian journalists mark two years of Gaza war at march for slain reporters

Palestinian journalists and local officials rallied against Israeli attacks on Gaza media workers Wednesday in the occupied West Bank city of Ramallah, AFP journalists reported.Dozens of journalists and Palestinian officials marched towards the city’s UN headquarters carrying coffins bearing the names and photos of journalists killed in the Gaza Strip since the war started on October 7, 2023.”All of them, every single one of them has his own story,” said Nasser Abu Baker, head of the Palestinian Journalists Syndicate, which organised the event.Among the names was Anas Al-Sharif, a prominent correspondent for Qatari news channel Al Jazeera in the Gaza Strip, who was killed in August in an Israeli air strike outside Al-Shifa hospital in Gaza City.The UN and media rights groups have strongly condemned Sharif’s killing, while Israel has accused him of having “posed as a journalist”, maintaining he in fact was “the head of a terrorist cell”.After the speeches, Abu Baker said he would hand over a letter to the UN representative in Ramallah asking for the Secretary General Antonio Guterres to take measures “to protect our journalists in Gaza because they are daily under the fire, under the bombing strike, in a very dangerous situation”.Abu Baker said that his syndicate had reported the killing of 252 Palestinian journalists in Gaza since October 7, 2023.Other journalists have gone missing during the ongoing war, and Israel prevents foreign journalists from entering Gaza except during brief excursions accompanying its forces.Islam Abu Ara, director of digital media for the Palestinian Authority-affiliated newspaper Al-Hayat Al-Jadida, said that the situation had also deteriorated for journalists in the West Bank, which Israel has occupied since 1967.”There are also restrictions on journalists in the West Bank — assaults by settlers and pressure from the Israeli army,” Abu Ara told AFP.He said that he personally faced restrictions, particularly when moving between cities.”When (soldiers at checkpoints) find out I’m a journalist, they search my car much more thoroughly than they do for ordinary people,” he said, noting his phone was also checked.Between 2024 and 2025, Israel fell 11 places on Reporters Without Borders’ (RSF) World Press Freedom Index, from 101 to 112.RSF also says the Palestinian territories have become the most dangerous place in the world for journalists since the start of the war.This includes the West Bank, “where journalists were already the victims of abuses by both the Palestinian Authority and the Israeli occupying forces”, it said.

Mali fuel running dry after a month of jihadist blockadesWed, 08 Oct 2025 14:24:59 GMT

In Mali, a month-long blockade by jihadists on fuel imports from neighbouring countries is beginning to seriously disrupt the landlocked Sahelian nation, where long lines form at the few remaining stations with petrol. Since September, the jihadists have targeted fuel tankers, particularly those coming from Senegal and Ivory Coast, through which the majority of Mali’s imported …

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US envoys arrive at Gaza truce talks as Egypt, Hamas voice ‘optimism’

Top US negotiators joined discussions Wednesday aimed at bringing the Gaza war to an end, with the negotiations’ Egyptian host saying he had received “encouraging” signs so far.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi hailed the support of US President Donald Trump, whose 20-point peace proposal forms the basis of the talks, while Hamas, too, expressed “optimism” over the indirect discussions with its foe Israel.Both warring sides have responded positively to Trump’s plan, which calls for a ceasefire, the release of all the hostages held in Gaza, Hamas’s disarmament and a gradual Israeli withdrawal from the territory.Egyptian state-linked media aired footage of Trump’s Middle East envoy Steve Witkoff and son-in-law Jared Kushner pulling up to the talks in Sharm El-Sheikh on Wednesday.Sisi said the word he had received since their arrival in the city the night before was “very encouraging”, adding the US envoys came “with a strong will, a strong message, and a strong mandate from President Trump to end the war in this round of negotiations”.Sisi also invited Trump himself to travel to Egypt for a signing ceremony if a deal were reached.At the Oval Office on Tuesday, Trump told reporters “there’s a possibility that we could have peace in the Middle East” if Hamas and Israel did agree on a ceasefire.- ‘Optimism prevails’ -Senior Hamas official Taher al-Nunu told AFP from Sharm El-Sheikh that “mediators are making great efforts to remove any obstacles to the implementation of the ceasefire, and a spirit of optimism prevails”.The militant group submitted a list of Palestinian prisoners it wants released from Israeli jails in the first phase of the truce “in accordance with the agreed-upon criteria and numbers”, Nunu added. In exchange, Hamas is set to free 47 hostages, both alive and dead, who were seized in its October 7, 2023 attack on Israel that sparked the war.Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani and Turkish intelligence chief Ibrahim Kalin are also expected at the talks on Wednesday, while Hamas said it would be joined by delegations from Islamic Jihad — which has also held some of the hostages in Gaza — as well as the Popular Front for the Liberation of Palestine.The negotiations were taking place under the shadow of the second anniversary of the 2023 Hamas attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also took 251 people hostage into Gaza, where 47 remain, including 25 the Israeli military says are dead.Israel’s military campaign in Gaza has killed at least 67,183 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that over half of the dead are women and children.A spokesman for the territory’s civil defence agency, a rescue force operating under Hamas authority, said the bombardment of Gaza had not stopped, reporting three bodies retrieved on Wednesday.An AFP journalist in Israel near the Gaza border reported hearing multiple explosions in the morning.- Protests -Global pressure to end the war has escalated, with much of Gaza flattened, a UN-declared famine unfolding and Israeli hostage families still longing for their loved ones’ return.In Israel, people marked the second anniversary of the October 7 attack with music, tears and speeches.In Gaza, meanwhile, people were desperate for an end to a war that has upended their lives, interrupted their children’s education, and left many families scarred by loss and grief.”We’re back to famine again in Gaza. There is no flour, no rice, no food,” said Umm Ahmad al-Zayyan, from Gaza City’s Tel al-Hawa neighbourhood, adding her “children have been going to bed hungry every night for weeks”.A UN probe last month accused Israel of genocide in Gaza, while rights groups have accused Hamas of committing war crimes and crimes against humanity during the October 7 attack. Both sides reject the allegations.- Prisoners -Key to the negotiations will be the names of the Palestinian prisoners Hamas will push for.According to Egyptian state-linked media, high-profile inmate Marwan Barghouti — from Hamas’s rival, the Fatah movement — is among those the group wants to see released.He has been imprisoned since 2002, and was sentenced to life behind bars in 2004 on murder charges.Regarded as a terrorist by Israel, he often tops opinion polls of popular Palestinian leaders and is sometimes described by his supporters as the “Palestinian Mandela”.More broadly, Hamas’s top negotiator, Khalil al-Hayya, said the Islamist group wants “guarantees from President Trump and the sponsor countries that the war will end once and for all”.A Palestinian source close to the Hamas negotiating team said Tuesday’s session included Hamas discussing “the initial maps presented by the Israeli side regarding the withdrawal of troops as well as the mechanism and timetable for the hostage-prisoner exchange”.burs/smw/ser

Macron ne nommera pas de Premier ministre mercredi, le PS exige des garanties sur les retraites

Le futur Premier ministre ne sera pas connu mercredi: Emmanuel Macron laissera le démissionnaire Sébastien Lecornu s’exprimer à 20H pour rendre compte des ultimes négociations menées avec les partis dont le PS, qui dit n’avoir reçu “aucune assurance” sur la suspension de la réforme des retraites.La “seule expression de l’exécutif” attendue mercredi soir sera celle du Premier ministre démissionnaire au JT de France 2, a-t-on affirmé à l’AFP dans l’entourage du chef de l’Etat.Le président de la République, acculé de toutes parts depuis la démission précoce du gouvernement lundi, n’entend donc pas prendre la parole ni publier de communiqué dès mercredi pour tirer les conclusions de ces consultations, voire nommer un Premier ministre.Qui sera le futur chef du gouvernement ? M. Lecornu souhaite que “cessent les rumeurs et les fausses informations” sur son éventuelle reconduction, a fait savoir son entourage dans l’après-midi, alors qu’il recevait les dirigeants des groupes parlementaires du socle commun.Plusieurs médias évoquaient notamment l’hypothèse de voir ce fidèle du président renommé à son poste, dans le cadre d’un potentiel accord de non-censure avec le PS. Une option immédiatement démentie par le premier secrétaire du parti Olivier Faure, qui l’a qualifiée sur X “d’intox” venue de l’Elysée.Reçus dans la matinée à Matignon, les socialistes continuent d’orienter leurs exigences sur la suspension de la réforme des retraites. “Au moment où nous parlons, nous n’avons aucune assurance sur la réalité de cette suspension”, a déclaré M. Faure. De quoi tempérer l’optimisme affiché un peu plus tôt par Sébastien Lecornu, avant le début de ses rencontres avec les socialistes, communistes et écologistes.Sur le perron de Matignon, il avait estimé que la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale s'”éloign(ait)” grâce à une “volonté” des partis de s’entendre sur un budget avant la fin de l’année. – “Un leurre” -Mais si le PS a pris acte du renoncement du Premier ministre à recourir au 49.3 et d’un “assouplissement de la trajectoire budgétaire” – avec un déficit 2026 pouvant aller jusqu’à 5% du PIB au lieu des 4,6% voulus par François Bayrou- , ils font de la suspension de la réforme des retraites une exigence non négociable.Afin que ce ne soit pas un “leurre”, Olivier Faure a aussi demandé que la suspension comprenne à la fois l’âge légal (actuellement à 62 ans et neuf mois, et qui doit être porté à 64 ans) et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation de 42 à 43 ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein.Toute la question est de savoir si cette ouverture sur ce totem macroniste, faite mardi soir par Elisabeth Borne qui avait elle-même fait adopter la réforme en 2023 lorsqu’elle dirigeait le gouvernement, engage l’ensemble de l’exécutif.D’autant que le camp présidentiel est loin d’être unanime : le ministre démissionnaire des Finances, Roland Lescure, a rappelé qu’une telle suspension coûterait “des centaines de millions (d’euros) en 2026 et des milliards en 2027”. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé sa “gêne” de voir son camp “renoncer aux grandes réformes que nous avons faites” alors que le parti Horizons d’Edouard Philippe – après avoir lancé une bombe mardi en réclamant une présidentielle anticipée – a manifesté une opposition catégorique à cette suspension.De son côté, la droite en fait une “ligne rouge”, selon l’entourage du patron des Républicains Bruno Retailleau… Mais plusieurs députés LR ont regretté publiquement cette prise de position, indiquant que la question de la censure leur revenait à eux seuls.- Le RN “censure tout” -Quant au casting pour Matignon, la gauche revendique toujours la nomination d’un Premier ministre de son camp. S’il était de nouveau issu du camp présidentiel, il s’agirait d’une “ultime provocation”, a clamé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.En toile de fond, le spectre de la dissolution continue de planer. Elle est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l’invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. “Je censurerai tous les gouvernements jusqu’à obtenir la dissolution (..). La plaisanterie a assez duré”, a martelé Marine Le Pen depuis le Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).De son côté, La France insoumise appelle au départ du chef de l’Etat. Mais sa motion de destitution d’Emmanuel Macron, soumise au Bureau de l’Assemblée, a été jugée irrecevable. La présidente des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a assuré que son groupe censurerait “tout gouvernement qui continuerait la politique macroniste”, estimant qu’Olivier Faure n’obtiendrait “que des miettes” en négociant avec M. Lecornu.pol-far-lum-ama/sde/swi