Algues vertes: l’Etat devra faire plus contre la pollution aux nitrates

Des mesures “insuffisantes” contre les algues vertes, qui prolifèrent depuis des décennies sur le littoral breton: le tribunal administratif de Rennes, saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne (ERB), a “enjoint” jeudi au préfet de Bretagne de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. En pourrissant, elles dégagent du sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas d’exposition à de fortes concentrations.”Les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”, résume le tribunal dans un communiqué.Saisi de deux recours déposés par ERB, le tribunal laisse au préfet “un délai de dix mois (pour prendre) toutes les mesures nécessaires pour permettre de réduire effectivement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sur le territoire breton, notamment en se dotant d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées”.Le même délai est donné au préfet pour mettre en oeuvre “toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique résultant de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole”.”L’Etat prend acte de (cette) décision”, a déclaré dans un communiqué la préfecture de Bretagne, disant examiner “les réponses à y apporter et les conditions d’un éventuel appel”.”La lutte contre la pollution par les nitrates” est déjà “engagée” par l’Etat, avec “de nouvelles actions lancées récemment”, a-t-elle estimé.- Une “première” -La reconnaissance du préjudice écologique “est une première”, a jugé le porte-parole d’ERB, Arnaud Clugery, saluant une décision “beaucoup plus large” que celles rendues antérieurement.En octobre 2022, ERB avait déposé deux recours contre l’État pour “pallie(r) les insuffisances de sa politique de gestion des pollutions azotées”. L’association avait demandé au tribunal de laisser à l’Etat un délai d’un mois pour agir et de lui imposer des astreintes d’un million d’euros par mois de retard.Elle n’a pas été suivie sur ce point par le tribunal.ERB espérait suivre l’exemple de l’association Les Amis de la Terre, qui a fait condamner l’Etat à des dizaines de millions d’euros d’astreinte pour ses manquements dans la lutte contre la pollution de l’air.Une déception, a reconnu Arnaud Clugery, précisant que ERB ne s’interdit pas de ressaisir le tribunal dans 10 mois.Le deuxième recours portait sur une demande de “réparation des préjudices écologiques et moraux”, le préjudice moral étant chiffré par l’association à 3,2 millions d’euros. Le tribunal a condamné l’Etat à verser 5.000 euros à Eau et Rivières de Bretagne.- Elevage intensif -En novembre 2022, la justice a écarté la responsabilité de l’Etat et débouté la famille de Jean-René Auffray, un joggeur mort en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes, à l’embouchure du Gouessant (Côtes d’Armor).Début mars, un lien de causalité entre la mort d’un sanglier en septembre 2024 sur une plage proche de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) a pu être établi avec “l’inhalation d’H2S, gaz émanant de la putréfaction des algues vertes”, selon le parquet de Brest.Dans ce même estuaire, 36 sangliers avaient été mortellement intoxiqués en 2011.Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé à partir des années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.La France en est à son septième programme d’action régional depuis 2010, “aux effets incertains sur la qualité des eaux”, selon la Cour des comptes.En juillet 2023, le tribunal administratif de Rennes avait fixé un délai de quatre mois à l’État pour renforcer la lutte contre les algues vertes, dans le cadre d’une autre procédure menée par Eau et Rivières de Bretagne.

TikTok et hip-hop: des Chinoises donnent un coup de neuf au kung-fu

Poings serrés ou sabre en main, Duan Ruru fend l’air avec grâce dans un temple isolé des montagnes chinoises, avec un groupe de femmes décidées à donner une image plus moderne au kung-fu traditionnel.Les arts martiaux sont en Chine un domaine très masculin et les combattants les plus connus sont des hommes.Situé dans la province du Sichuan (sud-ouest du pays), le verdoyant mont Emei est le berceau d’une branche ancienne du kung-fu, objet de nombreuses légendes et réputée accueillir une proportion plus élevée de femmes.Longtemps peu familiers des nouvelles technologies, ses adeptes ont d’abord eu du mal à gagner en popularité. Mais cela est en train de changer grâce à un groupe de femmes de moins de 30 ans, qui mêlent dextérité dans le maniement du sabre et des bâtons tout autant qu’avec les smartphones et les réseaux sociaux.Objectif: redonner de la visibilité au kung-fu d’Emei.”Depuis petite, j’ai toujours aimé les arts martiaux (…) Je trouvais que les filles qui apprenaient ça étaient super stylées”, déclare Duan Ruru, 23 ans.Le kung-fu d’Emei “a une grande importance dans l’histoire” et donc “mérite d’être diffusé”, affirme à l’AFP la jeune femme, membre des “Emei Kung Fu Girls” (“Troupe féminine de la branche de kung-fu d’Emei”, en chinois).Ce groupe de neuf femmes enregistrent des vidéos très soignées d’elles-mêmes, en train d’exécuter des scènes de combat ou encore des figures acrobatiques, par exemple devant le Louvre à Paris, souvent accompagnées de rythmes de hip-hop.- Réseaux sociaux -Depuis leurs débuts en avril 2024, elles ont accumulé plus de 23 millions de vues et dépassé le million d’abonnés sur Douyin, la version chinoise de TikTok.Le mont Emei est réputé en Chine pour ses sommets pittoresques plongés dans la brume.La branche locale d’art martial trouve son origine dans l’ancienne philosophie taoïste et a évolué en une forme de défense au fil des différentes guerres qui ont frappé la région.L’importance de cette école a diminué avec la modernisation des armes et la répression opérée durant la Révolution culturelle (1966-1976) contre la culture traditionnelle.Mais ces politiques se sont ensuite assouplies. Et en 2008, le gouvernement a inscrit l’art martial d’Emei sur la liste du patrimoine culturel immatériel, ouvrant ainsi l’accès à des financements pour développer la discipline.Avec des résultats mitigés: en 2023, les autorités locales ont reconnu que cette pratique souffrait d’un “manque de reconnaissance parmi les touristes ainsi que d’une diffusion limitée”.Un maître local de kung-fu, Wang Chao, représentant de l’art martial d’Emei au niveau national, explique que le secteur dépend encore largement des subventions publiques.Mais les vidéos des “Emei Kung Fu Girls” ont été “très efficaces” pour faire connaître cet art à un public plus large, déclare-t-il à l’AFP.”Toute la promotion autour des arts martiaux d’Emei est aujourd’hui bien plus active qu’auparavant”, explique-t-il.- “Libres d’esprit” -Par rapport aux générations précédentes, Duan Ruru, membre des “Emei Kung Fu Girls”, estime que les jeunes d’aujourd’hui “préfèrent être indépendants et libres d’esprit” et accordent moins d’importance aux objectifs traditionnels comme le mariage.Elle dit ainsi vouloir privilégier sa carrière dans le kung-fu.D’autres élèves nourrissent également des ambitions, comme Ren Nianjie, 17 ans, qui espère étudier les arts martiaux à l’université.”Je veux devenir athlète (…) et remporter des honneurs pour mon pays”, confie-t-elle à l’AFP, après avoir fait tournoyer un long bâton de bois autour de son buste.L’image légendaire des combattantes d’Emei provient en grande partie des romans à succès de l’écrivain chinois Jin Yong.Les garçons restent toutefois ici plus nombreux que les filles, même si l’écart est moins marqué que dans d’autres écoles.Dans un centre de formation local d’arts martiaux, sept jeunes filles âgées d’une dizaine d’années s’entraînent avec des garçons.Une mère de famille, Zhu Haiyan, 41 ans, déclare que sa fille Guoguo a plus d’assurance depuis qu’elle a commencé ses cours de kung-fu.”Les filles qui ont confiance en elles sont moins timides”, affirme-t-elle.Avec les autres membres de la troupe, Duan Ruru dit espérer pousser davantage de femmes à pratiquer les arts martiaux: “Peut-être que certaines me verront m’entraîner et trouveront ça intéressant, cool, et seront tentées d’apprendre.”

TikTok et hip-hop: des Chinoises donnent un coup de neuf au kung-fu

Poings serrés ou sabre en main, Duan Ruru fend l’air avec grâce dans un temple isolé des montagnes chinoises, avec un groupe de femmes décidées à donner une image plus moderne au kung-fu traditionnel.Les arts martiaux sont en Chine un domaine très masculin et les combattants les plus connus sont des hommes.Situé dans la province du Sichuan (sud-ouest du pays), le verdoyant mont Emei est le berceau d’une branche ancienne du kung-fu, objet de nombreuses légendes et réputée accueillir une proportion plus élevée de femmes.Longtemps peu familiers des nouvelles technologies, ses adeptes ont d’abord eu du mal à gagner en popularité. Mais cela est en train de changer grâce à un groupe de femmes de moins de 30 ans, qui mêlent dextérité dans le maniement du sabre et des bâtons tout autant qu’avec les smartphones et les réseaux sociaux.Objectif: redonner de la visibilité au kung-fu d’Emei.”Depuis petite, j’ai toujours aimé les arts martiaux (…) Je trouvais que les filles qui apprenaient ça étaient super stylées”, déclare Duan Ruru, 23 ans.Le kung-fu d’Emei “a une grande importance dans l’histoire” et donc “mérite d’être diffusé”, affirme à l’AFP la jeune femme, membre des “Emei Kung Fu Girls” (“Troupe féminine de la branche de kung-fu d’Emei”, en chinois).Ce groupe de neuf femmes enregistrent des vidéos très soignées d’elles-mêmes, en train d’exécuter des scènes de combat ou encore des figures acrobatiques, par exemple devant le Louvre à Paris, souvent accompagnées de rythmes de hip-hop.- Réseaux sociaux -Depuis leurs débuts en avril 2024, elles ont accumulé plus de 23 millions de vues et dépassé le million d’abonnés sur Douyin, la version chinoise de TikTok.Le mont Emei est réputé en Chine pour ses sommets pittoresques plongés dans la brume.La branche locale d’art martial trouve son origine dans l’ancienne philosophie taoïste et a évolué en une forme de défense au fil des différentes guerres qui ont frappé la région.L’importance de cette école a diminué avec la modernisation des armes et la répression opérée durant la Révolution culturelle (1966-1976) contre la culture traditionnelle.Mais ces politiques se sont ensuite assouplies. Et en 2008, le gouvernement a inscrit l’art martial d’Emei sur la liste du patrimoine culturel immatériel, ouvrant ainsi l’accès à des financements pour développer la discipline.Avec des résultats mitigés: en 2023, les autorités locales ont reconnu que cette pratique souffrait d’un “manque de reconnaissance parmi les touristes ainsi que d’une diffusion limitée”.Un maître local de kung-fu, Wang Chao, représentant de l’art martial d’Emei au niveau national, explique que le secteur dépend encore largement des subventions publiques.Mais les vidéos des “Emei Kung Fu Girls” ont été “très efficaces” pour faire connaître cet art à un public plus large, déclare-t-il à l’AFP.”Toute la promotion autour des arts martiaux d’Emei est aujourd’hui bien plus active qu’auparavant”, explique-t-il.- “Libres d’esprit” -Par rapport aux générations précédentes, Duan Ruru, membre des “Emei Kung Fu Girls”, estime que les jeunes d’aujourd’hui “préfèrent être indépendants et libres d’esprit” et accordent moins d’importance aux objectifs traditionnels comme le mariage.Elle dit ainsi vouloir privilégier sa carrière dans le kung-fu.D’autres élèves nourrissent également des ambitions, comme Ren Nianjie, 17 ans, qui espère étudier les arts martiaux à l’université.”Je veux devenir athlète (…) et remporter des honneurs pour mon pays”, confie-t-elle à l’AFP, après avoir fait tournoyer un long bâton de bois autour de son buste.L’image légendaire des combattantes d’Emei provient en grande partie des romans à succès de l’écrivain chinois Jin Yong.Les garçons restent toutefois ici plus nombreux que les filles, même si l’écart est moins marqué que dans d’autres écoles.Dans un centre de formation local d’arts martiaux, sept jeunes filles âgées d’une dizaine d’années s’entraînent avec des garçons.Une mère de famille, Zhu Haiyan, 41 ans, déclare que sa fille Guoguo a plus d’assurance depuis qu’elle a commencé ses cours de kung-fu.”Les filles qui ont confiance en elles sont moins timides”, affirme-t-elle.Avec les autres membres de la troupe, Duan Ruru dit espérer pousser davantage de femmes à pratiquer les arts martiaux: “Peut-être que certaines me verront m’entraîner et trouveront ça intéressant, cool, et seront tentées d’apprendre.”

“Rangé”, le parrain tué à Grenoble se savait “en danger” selon son avocat

Il avait appartenu au grand banditisme grenoblois mais était “rangé des affaires” depuis 20 ans. Son avocat en est certain, le spectaculaire assassinat de Jean-Pierre Maldera mercredi près de Grenoble est lié à la disparition toujours non élucidée de son frère et associé Robert il y a dix ans.”Un jour, Robert m’avait dit, +nous, on considère qu’on a de la chance: on a de quoi vivre et on ne nous a pas tiré dessus+”, relate Me Bernard Ripert, avocat depuis 45 ans des deux frères, qui s’étaient taillé une réputation de parrains du milieu du grand banditisme italo-grenoblois des années 80.”Ils s’étaient rangés de ce qu’ils faisaient auparavant. Et ils espéraient pouvoir finir leur vie avec ce qu’ils avaient pu accumuler auparavant. Bien sûr, si vous me demandez si c’est légalement, je vous dirais non. Mais je peux vous dire que ça avait été accumulé sans qu’ils ne versent une goutte de sang ou qu’ils ne vendent un gramme de haschich ou de cocaïne”, affirme l’avocat à l’AFP, évoquant des arnaques à la carte bleue et du racket. Selon le parquet de Grenoble, Jean-Pierre Maldera, assassiné à 71 ans, comptait à son casier huit condamnations entre 1978 et 1999, dont l’une en 1986 à 15 ans de réclusion criminelle pour un vol à main armée. Robert de son côté avait été condamné en 1985 pour association de malfaiteurs et pour proxénétisme aggravé.En 2004, les deux frères avaient été écroués dans une affaire de grand banditisme (association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, proxénétisme…), mais libérés en 2005 à la suite d’un vice de forme qui avait conduit à l’annulation de l’ensemble de la procédure.Leur légende veut aussi qu’ils se soient chacun volontairement coupé un doigt en prison dans les années 80 pour exiger la remise en liberté de leur père Giuseppe et de la compagne de Robert.Mais la chance a fini par tourner: Robert a disparu en 2015 à 55 ans à l’issue d’un rendez-vous avec un artisan et est depuis présumé mort. Trois hommes ont été mis en examen en 2017 pour “meurtre en bande organisée” mais aucun procès n’a eu lieu à ce jour.Quant à Jean-Pierre, il a péri mercredi matin lors d’une attaque en pleine journée sur l’autoroute A41 près de Grenoble. D’abord visé par des tirs de kalachnikov et blessé à un coude, il a été ensuite violemment percuté par la voiture de ses assaillants. Une arme de poing a été retrouvée près de son corps. La police nationale a lancé jeudi après-midi un appel à témoins pour tenter de recueillir des informations utiles à l’enquête. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte pour les personnes qui auraient été choquées par le drame.- “Il se savait menacé” -Pour Me Ripert, Jean-Pierre Maldera “se savait menacé, en danger, il vivait caché chez lui”, notamment depuis la disparition de Robert en 2015. Il était “très lié” à son frère et “a tout de suite compris qu’il ne (le) reverrait plus jamais”.”Robert a été tué non pas dans un contexte de rivalité, de délinquance ou d’histoire dans le milieu. Les Italo-Grenoblois, c’est fini depuis les années 80. Mais du fait d’un litige personnel, financier. (…) Et comme l’autre ne pouvait pas, ne voulait pas rembourser, le meilleur moyen de faire disparaître la dette, c’est de supprimer le créancier”, accuse l’avocat.”Ces assassins ont dû considérer que (Maldera) n’accepterait pas éternellement qu’on ne les sanctionne pas. (…) Ils ont préféré prendre les devants”, affirme-t-il, accusant la police et la justice grenobloises d’avoir “couvert les assassins”. Me Franck De Vita, également avocat des Maldera depuis les années 2000, se veut prudent: “Je me dis que les enquêteurs vont imaginer toutes les pistes et que dans toutes les pistes, il y aura forcément celle-là”. Il s’agit d’un dossier “compliqué” dans lequel la police effectue un “travail de très longue haleine”, dit-il à l’AFP.La préfète de l’Isère avait de son côté invoqué mercredi la piste du “fléau du narcotrafic”, à l’origine de fréquents règlements de comptes et fusillades entre bandes rivales à Grenoble ces derniers mois. Les enquêteurs pour leur part n’ont à ce stade avancé aucun mobile possible pour le meurtre. Quant aux agresseurs, ils sont toujours en fuite.

Stock markets find little cheer as Trump targets champagne

Global stock markets slid on Thursday as US President Donald Trump launched a new volley in his trade war, while gold hit a new record high.Worries about a potential US government shutdown at the weekend also worried investors, while Russian President Vladimir Putin’s limited backing of a ceasefire in Ukraine failed to boost sentiment.”President Trump’s threat of more tariffs, this time a 200 percent tariff on alcoholic beverages from the EU, has led to the resumption of the last few week’s sell-off in global stock indices,” said analyst Axel Rudolph at online trading platform IG.Trump threatened Thursday to impose 200-percent tariffs on wine, champagne and other alcoholic products from France and other European Union countries in retaliation against the bloc’s planned levies on US-produced whiskey, part of the EU’s reprisals for US tariffs on steel and aluminium imports.Trump has launched trade wars against competitors and partners alike since taking office, wielding tariffs as a tool to pressure countries on commerce and other policy issues.Shares in luxury giant LVMH, which owns several champagne houses including Dom Perignon and Hennessy cognac, slid 0.9 percent.Shares in French drinks group Pernod Ricard, which owns two champagne houses and Jameson Irish Whiskey, tumbled 4.1 percent.The Paris stock exchange finished the day down 0.6 percent and Frankfurt shed 0.5 percent. London ended the day flat.Wall Street’s three main indices were down more than one percent in afternoon trading. The drop came despite data showing US producer inflation was flat in February, defying expectations of an uptick as Trump’s tariff hikes targeting Chinese goods took effect.David Morrison, senior market analyst at Trade Nation, said cool inflation data would normally spark a rally, but investors remain wary.”The problem is President Trump’s tariff strategy, which appears indiscriminate, poorly targeted and inconsistent,” he said.Gold, seen as a safe haven, struck an all-time high of $2,971 per ounce, surpassing its late February record. Trump’s tariffs and pledges to slash taxes, regulations and immigration have sparked market volatility and concerns that the measures could reignite inflation.That in turn could force the Federal Reserve to lift interest rates again, potentially causing a recession.Analysts pointed out that the latest US inflation figures, while welcome, had to be taken in context.National Australia Bank’s Tapas Strickland said it was “worth noting the data was for February and thus largely pre-dates any potential tariff impacts”.Traders were also waiting on a decision from Russia on whether to mirror Ukraine’s acceptance of a 30-day ceasefire as proposed by the United States.”Investors remain on the edge of their seat as they weigh up the impact of tariffs and whether ceasefire talks will yield an agreement between Russia and Ukraine,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Putin appeared to condition a 30-day ceasefire that the Trump administration has been pushing on Russian troops ejecting Ukrainian forces from Russia’s Kursk region. – Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 1.2 percent at 40,866.00 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.2 percent at 5,533.54New York – Nasdaq Composite: DOWN 1.7 percent at 17,355.00London – FTSE 100: FLAT at 8,542.56 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,938.21 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 22,567.14 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 36,790.03 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,462.65 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,358.73 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0862 from $1.0890 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2945 from $1.2969Dollar/yen: DOWN at 147.64 yen from 148.32 yenEuro/pound: DOWN at 83.91 pence from 83.97 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.1 percent at $66.91 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $70.27 per barrelburs-rl/js

Birmanie: la culture du pavot à opium, rare refuge pour une population en détresse

“Nous n’avons pas le choix”: acculé par la guerre civile, Aung Hla a abandonné la culture du riz pour le pavot à opium, l’un des derniers secteurs en état de marche en Birmanie, en proie aux trafics en tous genres.”Si quelqu’un d’autre avait été à ma place, il aurait fait la même chose”, se justifie l’agriculteur de 35 ans, originaire de Moe Bye, dans l’Etat Shan (est).Il survit avec un salaire de misère en travaillant, à contre-coeur, dans un marché aux mains d’organisations criminelles qui transforment la résine d’opium en héroïne, vendue dans le monde entier.”Tout le monde pense que ceux qui cultivent le pavot à opium sont riches, mais nous essayons simplement de nous en sortir”, souffle-t-il. “Si la guerre prenait fin, la culture du pavot disparaîtrait.”Depuis le coup d’Etat de février 2021, la Birmanie a sombré dans une spirale de violences, la junte au pouvoir combattant des dizaines d’organisations armées issues de minorités ethniques et de groupes pro-démocratie.Le conflit a détruit les moyens de subsistance de nombreux Birmans, devenus vulnérables face au risque de famine, et au manque d’accès aux soins et à l’éducation.- Premier producteur mondial -Environ 20 millions d’habitants, soit plus d’un tiers de la population, ont besoin d’une aide humanitaire, ont recensé les Nations unies fin décembre.Dans ce contexte, certains n’ont pas eu d’autre choix que de se tourner vers des marchés illicites pour joindre les deux bouts.Dans les collines de Pekon, dans l’Etat Shan, la plus grande région de Birmanie pour le pavot, les travailleurs agricoles sillonnent les champs de septembre à février pour extraire la résine d’opium, récoltée à l’aide d’une entaille sur le bulbe de la fleur.Ce liquide laiteux sert à produire de la morphine et de l’héroïne, destinée à l’exportation — un marché ultra lucratif pour les trafiquants, qui prospèrent en toute impunité, selon les experts.La Birmanie est devenue en 2023 le premier producteur mondial d’opium, dépassant l’Afghanistan où le gouvernement taliban a lancé une vaste campagne de répression contre cette culture, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).La plante génère des revenus estimés entre 589 millions de dollars et 1,57 milliard de dollars, soit entre 0,9% et 2,4% du produit intérieur brut de 2023, a estimé l’ONUDC.”La culture du pavot s’est développée parce que la population locale a du mal à gagner sa vie”, explique Aung Naing, 48 ans, dont plus d’une vingtaine d’années dédiée à la culture du pavot. “La plupart des agriculteurs sont des personnes déplacées”, explique-t-il. “Ceux qui ne peuvent plus vivre dans leurs villages et ont fui dans la jungle travaillent dans les champs de pavot.”- Escalade du conflit -Le pavot rapporte un peu plus que le maïs ou les pommes de terre, qui sont vulnérables aux maladies par temps de pluie, note-t-il.Mais sa culture est plus coûteuse que le riz, en raison de la main-d’oeuvre requise, des engrais et des faibles rendements, ce qui affecte les bénéfices.”Comment je peux devenir riche comme ça?”, s’interroge Aung Naing, qui explique réaliser un profit d’à peine 30 dollars par kilo de résine.De plus, le marché s’est contracté en 2024: la production a baissé de 1.080 tonnes à 995 tonnes, selon l’UNODC, qui a relevé l’impact de l’escalade du conflit civil, et la saturation du marché régional de l’héroïne, après trois années de hausse de la production. La junte n’a pas encore bombardé la région, explique Aung Naing, mais “nous travaillons dans les champs de pavot avec la peur au ventre. Nous ne nous sentons pas en sécurité.”Pour Shwe Khine, 43 ans, la situation aurait été totalement différente si la guerre n’avait pas éclaté.”Si notre pays était en paix et que des industries offraient de nombreuses opportunités d’emploi dans la région, nous ne planterions pas de pavots dans les champs, même si on nous le demandait”, assure l’agricultrice.sjc-bur-ah-jts/vgu/cn 

Birmanie: la culture du pavot à opium, rare refuge pour une population en détresse

“Nous n’avons pas le choix”: acculé par la guerre civile, Aung Hla a abandonné la culture du riz pour le pavot à opium, l’un des derniers secteurs en état de marche en Birmanie, en proie aux trafics en tous genres.”Si quelqu’un d’autre avait été à ma place, il aurait fait la même chose”, se justifie l’agriculteur de 35 ans, originaire de Moe Bye, dans l’Etat Shan (est).Il survit avec un salaire de misère en travaillant, à contre-coeur, dans un marché aux mains d’organisations criminelles qui transforment la résine d’opium en héroïne, vendue dans le monde entier.”Tout le monde pense que ceux qui cultivent le pavot à opium sont riches, mais nous essayons simplement de nous en sortir”, souffle-t-il. “Si la guerre prenait fin, la culture du pavot disparaîtrait.”Depuis le coup d’Etat de février 2021, la Birmanie a sombré dans une spirale de violences, la junte au pouvoir combattant des dizaines d’organisations armées issues de minorités ethniques et de groupes pro-démocratie.Le conflit a détruit les moyens de subsistance de nombreux Birmans, devenus vulnérables face au risque de famine, et au manque d’accès aux soins et à l’éducation.- Premier producteur mondial -Environ 20 millions d’habitants, soit plus d’un tiers de la population, ont besoin d’une aide humanitaire, ont recensé les Nations unies fin décembre.Dans ce contexte, certains n’ont pas eu d’autre choix que de se tourner vers des marchés illicites pour joindre les deux bouts.Dans les collines de Pekon, dans l’Etat Shan, la plus grande région de Birmanie pour le pavot, les travailleurs agricoles sillonnent les champs de septembre à février pour extraire la résine d’opium, récoltée à l’aide d’une entaille sur le bulbe de la fleur.Ce liquide laiteux sert à produire de la morphine et de l’héroïne, destinée à l’exportation — un marché ultra lucratif pour les trafiquants, qui prospèrent en toute impunité, selon les experts.La Birmanie est devenue en 2023 le premier producteur mondial d’opium, dépassant l’Afghanistan où le gouvernement taliban a lancé une vaste campagne de répression contre cette culture, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).La plante génère des revenus estimés entre 589 millions de dollars et 1,57 milliard de dollars, soit entre 0,9% et 2,4% du produit intérieur brut de 2023, a estimé l’ONUDC.”La culture du pavot s’est développée parce que la population locale a du mal à gagner sa vie”, explique Aung Naing, 48 ans, dont plus d’une vingtaine d’années dédiée à la culture du pavot. “La plupart des agriculteurs sont des personnes déplacées”, explique-t-il. “Ceux qui ne peuvent plus vivre dans leurs villages et ont fui dans la jungle travaillent dans les champs de pavot.”- Escalade du conflit -Le pavot rapporte un peu plus que le maïs ou les pommes de terre, qui sont vulnérables aux maladies par temps de pluie, note-t-il.Mais sa culture est plus coûteuse que le riz, en raison de la main-d’oeuvre requise, des engrais et des faibles rendements, ce qui affecte les bénéfices.”Comment je peux devenir riche comme ça?”, s’interroge Aung Naing, qui explique réaliser un profit d’à peine 30 dollars par kilo de résine.De plus, le marché s’est contracté en 2024: la production a baissé de 1.080 tonnes à 995 tonnes, selon l’UNODC, qui a relevé l’impact de l’escalade du conflit civil, et la saturation du marché régional de l’héroïne, après trois années de hausse de la production. La junte n’a pas encore bombardé la région, explique Aung Naing, mais “nous travaillons dans les champs de pavot avec la peur au ventre. Nous ne nous sentons pas en sécurité.”Pour Shwe Khine, 43 ans, la situation aurait été totalement différente si la guerre n’avait pas éclaté.”Si notre pays était en paix et que des industries offraient de nombreuses opportunités d’emploi dans la région, nous ne planterions pas de pavots dans les champs, même si on nous le demandait”, assure l’agricultrice.sjc-bur-ah-jts/vgu/cn 

Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien

Israël a dit jeudi avoir mené une frappe aérienne contre un bâtiment du Jihad islamique palestinien à Damas, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisant état d’une frappe israélienne ayant fait un mort et l’agence de presse officielle syrienne Sana rapportant trois civils blessés.”Ce matin, nous avons attaqué un quartier général du Jihad islamique au coeur de Damas”, a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo diffusé par son parti, le Likoud (droite).”Nous l’avons fait car notre politique est claire: quiconque nous attaque ou prépare une attaque, nous le frappons. Et cela s’applique non seulement à la Syrie mais partout ailleurs, Liban inclus”, a-t-il expliqué.Le Jihad islamique, comme le Hamas, est considéré comme une organisation “terroriste” par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Une trêve fragile est en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas après plus de quinze mois de guerre.L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir mené une frappe “contre un centre de commandement (…) du groupe terroriste palestinien Jihad islamique à Damas”. “Le centre de commandement était utilisé pour planifier et perpétrer les actions terroristes du Jihad islamique contre l’Etat d’Israël”, a-t-elle ajouté.Une source au sein du groupe armé palestinien a confirmé “des morts et des blessés” dans cette frappe aérienne “sur un bâtiment appartenant au Jihad islamique dans le quartier de Doumar, dans le nord-ouest de Damas.”Selon l’OSDH, l’aviation israélienne a tiré deux missiles contre un bâtiment de ce quartier habité notamment par des dirigeants palestiniens, faisant au moins un mort.L’agence de presse officielle syrienne Sana a de son côté fait état de “trois blessés, dont une femme âgée grièvement touchée”. “Le bâtiment abritait un bureau abandonné depuis la libération de Damas, et toutes les personnes blessées sont des civils”, a ajouté le directeur de la sécurité à Damas, Abdel Rahmane al-Dabbagh, cité par Sana.- Centaines de frappes -Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l’AFP que “le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé.”Selon lui, les locaux étaient en réalité “fermés depuis cinq ans et aucune personne du mouvement ne les fréquentait”.Un photographe de l’AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s’échappant de l’un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés.”Partout où une activité terroriste sera menée contre Israël, le leader islamiste radical, al-Jolani, verra les avions de l’armée de l’air le survoler et frapper les cibles terroristes”, avait indiqué plus tôt dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, en référence au président par intérim syrien Ahmad al-Chareh. Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau occupée par Israël depuis la guerre de 1967, et annexée en 1981.Depuis, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme es “jihadistes”.MM. Netanyahu, avait exigé le 23 février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas. Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTS) de Ahmad al-Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles qui a renversé Bachar al-Assad. HTS a ses racines dans la branche syrienne d’Al-Qaïda et reste désigné comme organisation terroriste par de nombreux gouvernements, dont les Etats-Unis.

Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien

Israël a dit jeudi avoir mené une frappe aérienne contre un bâtiment du Jihad islamique palestinien à Damas, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisant état d’une frappe israélienne ayant fait un mort et l’agence de presse officielle syrienne Sana rapportant trois civils blessés.”Ce matin, nous avons attaqué un quartier général du Jihad islamique au coeur de Damas”, a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo diffusé par son parti, le Likoud (droite).”Nous l’avons fait car notre politique est claire: quiconque nous attaque ou prépare une attaque, nous le frappons. Et cela s’applique non seulement à la Syrie mais partout ailleurs, Liban inclus”, a-t-il expliqué.Le Jihad islamique, comme le Hamas, est considéré comme une organisation “terroriste” par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Une trêve fragile est en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas après plus de quinze mois de guerre.L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir mené une frappe “contre un centre de commandement (…) du groupe terroriste palestinien Jihad islamique à Damas”. “Le centre de commandement était utilisé pour planifier et perpétrer les actions terroristes du Jihad islamique contre l’Etat d’Israël”, a-t-elle ajouté.Une source au sein du groupe armé palestinien a confirmé “des morts et des blessés” dans cette frappe aérienne “sur un bâtiment appartenant au Jihad islamique dans le quartier de Doumar, dans le nord-ouest de Damas.”Selon l’OSDH, l’aviation israélienne a tiré deux missiles contre un bâtiment de ce quartier habité notamment par des dirigeants palestiniens, faisant au moins un mort.L’agence de presse officielle syrienne Sana a de son côté fait état de “trois blessés, dont une femme âgée grièvement touchée”. “Le bâtiment abritait un bureau abandonné depuis la libération de Damas, et toutes les personnes blessées sont des civils”, a ajouté le directeur de la sécurité à Damas, Abdel Rahmane al-Dabbagh, cité par Sana.- Centaines de frappes -Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l’AFP que “le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé.”Selon lui, les locaux étaient en réalité “fermés depuis cinq ans et aucune personne du mouvement ne les fréquentait”.Un photographe de l’AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s’échappant de l’un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés.”Partout où une activité terroriste sera menée contre Israël, le leader islamiste radical, al-Jolani, verra les avions de l’armée de l’air le survoler et frapper les cibles terroristes”, avait indiqué plus tôt dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, en référence au président par intérim syrien Ahmad al-Chareh. Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau occupée par Israël depuis la guerre de 1967, et annexée en 1981.Depuis, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme es “jihadistes”.MM. Netanyahu, avait exigé le 23 février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas. Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTS) de Ahmad al-Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles qui a renversé Bachar al-Assad. HTS a ses racines dans la branche syrienne d’Al-Qaïda et reste désigné comme organisation terroriste par de nombreux gouvernements, dont les Etats-Unis.