Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux hommes mis en examen et écroués

Deux hommes ont été mis en examen jeudi soir pour assassinat en bande organisée et écroués, quatre jours après la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, à la fin d’un mariage dans un village du Luberon, dans le Vaucluse, a annoncé le procureur de Marseille.Les deux hommes, interpellés dimanche matin quelques heures après les faits, faisaient partie d’un groupe de quatre assaillants, dont l’un a été tué et l’autre est “toujours en fuite”, selon un communiqué du procureur Nicolas Bessone.Dimanche, vers 4h15 du matin, sur le parking à la sortie de la salle des fêtes du village de Goult dans le Luberon, où une fête de mariage s’était achevée, quatre hommes cagoulés, arrivés en voiture, ont fait irruption derrière le véhicule dans lequel venaient d’entrer le couple de mariés, la nièce de la mariée et son compagnon, ainsi que le neveu de la mariée âgé de 13 ans, rappelle le procureur.”Les assaillants ouvraient le feu et touchaient mortellement la mariée, atteinte de plusieurs tirs près de la carotide. Les coups de feu atteignaient également le marié, blessé de plusieurs tirs dans le haut du corps, ainsi que le jeune garçon dans la région pulmonaire, engageant son pronostic vital dans un premier temps”, ajoute le procureur.La sÅ“ur du marié qui se trouvait dans un véhicule à proximité a également été touchée à l’épaule.Selon le procureur, l’assaillant tué a été “touché par des tirs dans le dos et la tête”, et également “percuté par un véhicule durant l’action”.Après la fusillade, ses trois complices ont pris la fuite à pied.- Hypothèse du règlement de comptes -Cinquante gendarmes de la section de recherches de Marseille et du groupement de gendarmerie du Vaucluse ont entrepris de ratisser la zone, avec l’appui du GIGN et de la section aérienne de la gendarmerie, et ont interpellé vers 11H00 du matin deux des assaillants dans une commune proche, le dernier étant “toujours en fuite”.Lundi, le parquet d’Avignon, initialement chargé de l’enquête, s’était dessaisi au profit de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Après 96 heures de garde à vue, les deux hommes interpellés ont été présentés jeudi à un magistrat instructeur et mis en examen notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en bande organisée et recel en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire.Dans son communiqué, le procureur de Marseille n’émet aucune hypothèse sur la motivation des assaillants.De source proche du dossier, le mari, originaire de Cavaillon, était connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), dont infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Dès dimanche, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants avait été envisagée, selon une autre source proche du dossier.”Je pense que c’était ciblé”, avait avancé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place.”Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté le maire de Goult, petit village d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux hommes mis en examen et écroués

Deux hommes ont été mis en examen jeudi soir pour assassinat en bande organisée et écroués, quatre jours après la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, à la fin d’un mariage dans un village du Luberon, dans le Vaucluse, a annoncé le procureur de Marseille.Les deux hommes, interpellés dimanche matin quelques heures après les faits, faisaient partie d’un groupe de quatre assaillants, dont l’un a été tué et l’autre est “toujours en fuite”, selon un communiqué du procureur Nicolas Bessone.Dimanche, vers 4h15 du matin, sur le parking à la sortie de la salle des fêtes du village de Goult dans le Luberon, où une fête de mariage s’était achevée, quatre hommes cagoulés, arrivés en voiture, ont fait irruption derrière le véhicule dans lequel venaient d’entrer le couple de mariés, la nièce de la mariée et son compagnon, ainsi que le neveu de la mariée âgé de 13 ans, rappelle le procureur.”Les assaillants ouvraient le feu et touchaient mortellement la mariée, atteinte de plusieurs tirs près de la carotide. Les coups de feu atteignaient également le marié, blessé de plusieurs tirs dans le haut du corps, ainsi que le jeune garçon dans la région pulmonaire, engageant son pronostic vital dans un premier temps”, ajoute le procureur.La sÅ“ur du marié qui se trouvait dans un véhicule à proximité a également été touchée à l’épaule.Selon le procureur, l’assaillant tué a été “touché par des tirs dans le dos et la tête”, et également “percuté par un véhicule durant l’action”.Après la fusillade, ses trois complices ont pris la fuite à pied.- Hypothèse du règlement de comptes -Cinquante gendarmes de la section de recherches de Marseille et du groupement de gendarmerie du Vaucluse ont entrepris de ratisser la zone, avec l’appui du GIGN et de la section aérienne de la gendarmerie, et ont interpellé vers 11H00 du matin deux des assaillants dans une commune proche, le dernier étant “toujours en fuite”.Lundi, le parquet d’Avignon, initialement chargé de l’enquête, s’était dessaisi au profit de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Après 96 heures de garde à vue, les deux hommes interpellés ont été présentés jeudi à un magistrat instructeur et mis en examen notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en bande organisée et recel en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire.Dans son communiqué, le procureur de Marseille n’émet aucune hypothèse sur la motivation des assaillants.De source proche du dossier, le mari, originaire de Cavaillon, était connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), dont infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Dès dimanche, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants avait été envisagée, selon une autre source proche du dossier.”Je pense que c’était ciblé”, avait avancé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place.”Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté le maire de Goult, petit village d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande.

Rwanda, DRC to ink peace deal in US but questions remainFri, 27 Jun 2025 02:07:24 GMT

Rwanda and the Democratic Republic of Congo will sign an agreement in Washington on Friday to put an end to a conflict in the eastern DRC that has killed thousands, although broad questions loom on what it will mean.President Donald Trump has trumpeted the diplomacy that led to the deal, and publicly complained that he …

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Après d’interminables travaux, le tunnel de Tende s’entrouvre enfin

Avec des années de retard et encore d’importantes restrictions, le nouveau tunnel de Tende, liaison vitale entre la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) et l’Italie, va être inauguré vendredi en fin d’après-midi par les ministres français et italien des Transports, Philippe Tabarot et Matteo Salvini.Pour les habitants des deux côtés de la frontière, ce sera enfin “une bouffée d’oxygène”, après des années d’isolement et de dépit, face à ce chantier empoisonné par les scandales et dévasté par la tempête Alex.Le projet remonte à 2007, pour fluidifier et sécuriser les passages, alors qu’un vieux tunnel de 3 km datant de 1882 imposait une circulation alternée, avec une moyenne de 4.000 véhicules par jour mais de grosses fluctuations selon les saisons.   Tende et la haute vallée de la Roya ne sont devenues françaises qu’en 1947 et les échanges étaient nombreux parmi les locaux des deux côtés, pour aller travailler, voir des proches ou faire des achats.Des Français partaient faire du ski côté italien l’hiver, tandis que des touristes italiens mais aussi suisses ou allemands choisissaient cet axe gratuit et bucolique, plutôt que l’autoroute, et la Ligurie pour rejoindre la Côte d’Azur.L’idée était de percer un nouveau tube, puis de rénover l’ancien, pour obtenir une circulation à double sens à partir de 2020, pour un budget estimé à 176 millions d’euros, pris en charge à 58% par l’Italie et 42% par la France, à parité entre Etat, région et département.Mais le projet connaît un premier coup d’arrêt en 2017 avec la découverte du vol de 200 tonnes de matériaux au sein de la société italienne Fincosit, alors chargée de l’ouvrage. Puis en octobre 2020, la tempête Alex emporte ponts et routes, bloquant l’accès à l’ouvrage côté français et rendant l’ancien tunnel impraticable. Un temps coupée du monde, la commune de Tende perd alors 50 logements et voit partir 200 habitants, soit près de 10% de sa population.Depuis la tempête, seul le train italien traverse la frontière, à raison de quatre allers-retours par jour. La trentaine d’Italiens qui travaillent dans l’antenne du CHU et à l’Ehpad de Tende ont dû s’en contenter.- Nouveaux commerces -En voiture, il y a une piste dite “des 46 lacets” pour les locaux l’été, ou 300 km de détour par la côte ligure.Et si la route qui serpente le long de la Roya a été bien refaite, souvent plus large et moins tortueuse qu’avant la tempête, la ligne ferroviaire vers Nice est à l’arrêt pour travaux depuis septembre 2024.Les bus de substitution s’arrêtent à Breil-sur-Roya, 20 km en aval de Tende, et les 200 visiteurs que le train touristique amenait chaque jour l’été manquent à l’appel.”Il y avait un climat pessimiste pour la vie de la vallée”, résume Philippe Daveo, employé de 27 ans à Tende.Arrivé en décembre au ministère des Transports, M. Tabarot, député des Alpes-Maritimes, a fait de ce dossier une priorité et a pressé l’Italie, chargée de l’ouvrage, pour obtenir l’ouverture du nouveau tunnel cet été, même a minima.Comme les abords du nouveau tunnel ne sont pas terminés, une commission intergouvernementale doit décider vendredi matin des modalités de circulation: forcément alternée, et avec des plages horaires réduites, pour permettre la poursuite des travaux.Malgré les restrictions qui s’annoncent, cette ouverture est “une bouffée d’oxygène”, assurent chacun de son côté Lucie Moulin, adjointe au maire de Tende, et Olivier Bottero, responsable de l’office du tourisme de Limone Piemonte, de l’autre côté du col.Depuis que la date de l’inauguration a été confirmée en Italie, ce dernier a reçu des dizaines d’appels de touristes intéressés.A Tende, plusieurs commerces viennent d’ouvrir, comme la supérette d’Alyssa Mari, Niçoise de 33 ans: “On a ouvert sans être sûrs pour le tunnel, mais on en espère beaucoup plus de passage.” Reste que si la sécurité est assurée, la fluidité n’est pas encore à l’ordre du jour, puisque l’achèvement de la rénovation de l’ancien tunnel n’est pas attendue avant 2029. Le budget est déjà monté à 255 millions d’euros (+45%) et une rallonge de 70 millions d’euros est évoquée.

Après d’interminables travaux, le tunnel de Tende s’entrouvre enfin

Avec des années de retard et encore d’importantes restrictions, le nouveau tunnel de Tende, liaison vitale entre la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) et l’Italie, va être inauguré vendredi en fin d’après-midi par les ministres français et italien des Transports, Philippe Tabarot et Matteo Salvini.Pour les habitants des deux côtés de la frontière, ce sera enfin “une bouffée d’oxygène”, après des années d’isolement et de dépit, face à ce chantier empoisonné par les scandales et dévasté par la tempête Alex.Le projet remonte à 2007, pour fluidifier et sécuriser les passages, alors qu’un vieux tunnel de 3 km datant de 1882 imposait une circulation alternée, avec une moyenne de 4.000 véhicules par jour mais de grosses fluctuations selon les saisons.   Tende et la haute vallée de la Roya ne sont devenues françaises qu’en 1947 et les échanges étaient nombreux parmi les locaux des deux côtés, pour aller travailler, voir des proches ou faire des achats.Des Français partaient faire du ski côté italien l’hiver, tandis que des touristes italiens mais aussi suisses ou allemands choisissaient cet axe gratuit et bucolique, plutôt que l’autoroute, et la Ligurie pour rejoindre la Côte d’Azur.L’idée était de percer un nouveau tube, puis de rénover l’ancien, pour obtenir une circulation à double sens à partir de 2020, pour un budget estimé à 176 millions d’euros, pris en charge à 58% par l’Italie et 42% par la France, à parité entre Etat, région et département.Mais le projet connaît un premier coup d’arrêt en 2017 avec la découverte du vol de 200 tonnes de matériaux au sein de la société italienne Fincosit, alors chargée de l’ouvrage. Puis en octobre 2020, la tempête Alex emporte ponts et routes, bloquant l’accès à l’ouvrage côté français et rendant l’ancien tunnel impraticable. Un temps coupée du monde, la commune de Tende perd alors 50 logements et voit partir 200 habitants, soit près de 10% de sa population.Depuis la tempête, seul le train italien traverse la frontière, à raison de quatre allers-retours par jour. La trentaine d’Italiens qui travaillent dans l’antenne du CHU et à l’Ehpad de Tende ont dû s’en contenter.- Nouveaux commerces -En voiture, il y a une piste dite “des 46 lacets” pour les locaux l’été, ou 300 km de détour par la côte ligure.Et si la route qui serpente le long de la Roya a été bien refaite, souvent plus large et moins tortueuse qu’avant la tempête, la ligne ferroviaire vers Nice est à l’arrêt pour travaux depuis septembre 2024.Les bus de substitution s’arrêtent à Breil-sur-Roya, 20 km en aval de Tende, et les 200 visiteurs que le train touristique amenait chaque jour l’été manquent à l’appel.”Il y avait un climat pessimiste pour la vie de la vallée”, résume Philippe Daveo, employé de 27 ans à Tende.Arrivé en décembre au ministère des Transports, M. Tabarot, député des Alpes-Maritimes, a fait de ce dossier une priorité et a pressé l’Italie, chargée de l’ouvrage, pour obtenir l’ouverture du nouveau tunnel cet été, même a minima.Comme les abords du nouveau tunnel ne sont pas terminés, une commission intergouvernementale doit décider vendredi matin des modalités de circulation: forcément alternée, et avec des plages horaires réduites, pour permettre la poursuite des travaux.Malgré les restrictions qui s’annoncent, cette ouverture est “une bouffée d’oxygène”, assurent chacun de son côté Lucie Moulin, adjointe au maire de Tende, et Olivier Bottero, responsable de l’office du tourisme de Limone Piemonte, de l’autre côté du col.Depuis que la date de l’inauguration a été confirmée en Italie, ce dernier a reçu des dizaines d’appels de touristes intéressés.A Tende, plusieurs commerces viennent d’ouvrir, comme la supérette d’Alyssa Mari, Niçoise de 33 ans: “On a ouvert sans être sûrs pour le tunnel, mais on en espère beaucoup plus de passage.” Reste que si la sécurité est assurée, la fluidité n’est pas encore à l’ordre du jour, puisque l’achèvement de la rénovation de l’ancien tunnel n’est pas attendue avant 2029. Le budget est déjà monté à 255 millions d’euros (+45%) et une rallonge de 70 millions d’euros est évoquée.

A Venise, Jeff Bezos et Lauren Sanchez s’échangent les alliances

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez doivent se dire “oui” vendredi à Venise, alors que la Cité des Doges est toujours divisée quant à l’impact qu’aura ce mariage XXL sur l’image de la ville déjà bondée de touristes.”Ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”, juge ainsi Chiara Trabuio, 26 ans, étudiante et résidente de Mestre, la partie de Venise côté terre ferme.Car indéniablement, de l’argent, le milliardaire américain et ses invités en ont déjà dépensé: sur la lagune, les yachts sont de sortie, et le luxueux hôtel Aman où logent les futurs mariés, situé dans un palais de la Renaissance et où les nuitées débutent à 2.000 euros, affiche complet.Selon la presse italienne, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi.La fille du président américain Ivanka Trump, Kim Kardashian et sa soeur Khloe, la superstar du football américain Tom Brady, la reine Rania de Jordanie ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.- Surtourisme -Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de 3 millions d’euros destiné à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia.”J’espère que l’étincelle qui s’est produite entre Bezos et Venise pourra se transformer en (…) un engagement constant en faveur de la ville”, avait-il par ailleurs appelé de ses voeux.Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (Pas de place pour Bezos, en français) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances. “Venise n’est pas à vendre”, scandaient des militants mardi devant un squat, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville: en plus des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts, il y a également eu une répression de membres d’Extinction Rebellion”, a dénoncé auprès de l’AFP Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’a exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”, dénonçait l’ONG.L’aviation d’affaires émet de plus en plus de CO2, et a atteint 1,7 à 1,8% des émissions totales de l’aviation commerciale, selon une étude de 2024 publiée dans une publication affiliée à la revue Nature.max-str-ptr-tq/cmk/liu/rr

Plaidoirie de la défense attendue au procès de P. Diddy à New York

La défense du magnat américain du hip-hop Sean Combs, ou P. Diddy, va mener vendredi sa plaidoirie finale à New York pour clôturer les débats d’un procès pour trafic sexuel marqué par des semaines de témoignages souvent bouleversants.Les avocats du rappeur de 55 ans vont prendre la parole au lendemain du réquisitoire de la procureure, qui a accusé Sean Combs d’avoir usé “du pouvoir, de la violence et de la peur” pour pousser d’anciennes petites amies à participer sans leur consentement à des marathons sexuels.L’avocat Marc Agnifilo devrait s’avancer à la barre vendredi pour défendre son client, une figure incontournable du hip-hop de ces trois dernières décennies qui risque la prison à vie. Il a plaidé non coupable et choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense aux Etats-Unis. Ses avocats n’ont pas à prouver l’innocence de leur client, mais plutôt à semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs.En près de sept semaines, l’accusation a cité 34 témoins, mais les récits de deux anciennes compagnes du rappeur et d’une ex-assistante ont marqué les esprits.- Contrôle -La chanteuse de R&B Casandra Ventura, dite “Cassie”, et “Jane”, une femme restée anonyme, ont tour à tour raconté en détail comment elles avaient été contraintes de se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués, dans des mises en scène très chorégraphiées, afin de satisfaire les désirs du rappeur et producteur, qui se masturbait ou filmait.”Il ne s’agissait absolument pas de choix libres”, a martelé, cinq heures durant jeudi, la procureure Christy Slavik, précisant que les victimes présumées “étaient droguées, badigeonnées d’huile, épuisées et avaient mal”.Sean Combs “n’acceptait pas le +non+ comme une réponse possible”, a-t-elle insisté en rappelant l’immense contrôle qu’il exerçait sur son ex-compagne “Cassie” et les loyers payés pour son autre ex, Jane, devenue financièrement dépendante du rappeur.Mais durant les semaines précédentes, les avocats du rappeur ont tout fait pour discréditer un à un les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés. Cassie a été soumise à un feu roulant de questions, visant à lui faire concéder qu’elle participait de son plein gré aux parties sexuelles avec d’autres hommes.”Je suis toujours prête” pour un “freak-off”, le nom qui leur était donné, avait-elle écrit à son compagnon, en 2009. La chanteuse n’a pas contesté, tout en expliquant qu’elle était sous l’emprise de Diddy.- Délibérations -L’un des enjeux pour les jurés sera de fixer la frontière entre le consentement et la contrainte. Dans leur plaidoirie initiale, les avocats de P. Diddy avaient assuré que ses accusatrices étaient des “femmes adultes, capables et fortes”.Cassie et “Jane” ont admis que leurs relations respectives impliquaient de l’amour et du désir, mais qu’elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique.Les procureurs accusent aussi Sean Combs d’avoir participé à une entreprise criminelle — un chef d’accusation qui lui vaut d’encourir la prison à vie — en ayant organisé un réseau d'”hommes de main loyaux” qui l’ont aidé.”Il est devenu de plus en plus puissant et dangereux grâce au soutien de sa garde rapprochée et de ses affaires”, a déclaré jeudi la procureure, en référence à la fortune du rappeur, producteur et hommes d’affaires, évaluée à environ 700 millions de dollars par le magazine spécialisé Forbes.Une fois les plaidoiries de la défense achevées, les jurés se retireront pour délibérer.

Syria’s wheat war: drought fuels food crisis for 16 million

Rival Syrian and Kurdish producers are scrambling for shrinking wheat harvests as the worst drought in decades follows a devastating war, pushing more than 16 million people toward food insecurity.”The country has not seen such bad climate conditions in 60 years,” said Haya Abu Assaf, assistant to the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) representative in Syria.Syria’s water levels have seen “a very significant drop compared to previous years, which is very worrying”, Abu Assaf told AFP, as a relatively short winter rainy season and decreased rainfall take their toll.”A gap of between 2.5 to 2.7 million tonnes in the wheat crop is expected, meaning that the wheat quantity will not be sufficient to meet local needs,” Abu Assaf said, putting “around 16.3 million people at risk of food insecurity in Syria this year”.Before the civil war erupted in 2011, Syria was self-sufficient in wheat, producing an average of 4.1 million tonnes annually.Nearly 14 years of conflict have since crippled production and devastated the economy.The FAO estimates that harsh weather has impacted nearly 2.5 million hectares of wheat-growing land.”Around 75 percent of the cultivated areas” have been affected, as well as “natural pastures for livestock production”, said Abu Assaf.- Imports, competition -To bridge the wheat gap, imports would be essential in a country where around 90 percent of the population lives in poverty.Before his ouster in an Islamist-led offensive in December, Syria’s longtime ruler Bashar al-Assad used to rely on ally Russia for wheat.In April, new authorities reported the first wheat shipment since his removal arrived in Latakia port, with more Russian shipments following. Iraq also donated more than 220,000 tonnes of wheat to Syria.During the war, Damascus competed with the semi-autonomous Kurdish administration in the northeast to buy wheat from farmers across fertile lands.Last year, Assad’s government priced wheat at $350 per tonne, and the Kurds at $310.After Assad’s ouster, Damascus and the Kurds agreed in March to integrate Kurdish-led institutions into the new Syrian state, with negotiations ongoing on implementation.Damascus set wheat prices this month at between $290 and $320 per tonne, depending on the quality, plus a $130 bonus.The Kurdish-led administration offered $420 per tonne including a $70 bonus.- ‘Poverty and hunger’ -Damascus’ agriculture ministry expects a harvest of 300,000 to 350,000 tonnes in government-controlled areas this year.Hassan Othman, director of the Syrian Grain Establishment, acknowledged Syria was not self-sufficient, in comments on state television.But he said authorities were working “to ensure food security by importing wheat from abroad and milling it in our mills”.In northeast Syria’s Amuda, farmer Jamshid Hassu, 65, inspected the tiny wheat grains from his fields, which cover around 200 hectares (around 500 acres).Despite heavy irrigation efforts to offset scarce rainfall, he said, production has halved.The FAO’s Abu Assaf said indicators showed that “about 95 percent of rain-fed wheat has been damaged and affected”, while irrigated wheat yields were down 30 to 40 percent.Hassu, who has been farming for four decades, said he had to pump water from depths of more than 160 metres (525 feet) to sustain his crops as groundwater levels plunge.Agriculture remains a vital income source in rural Syria, but without urgent support, farmers face ruin.”Without support, we will not be able to continue,” Hassu warned.”People will suffer from poverty and hunger.”

Combs defense team set to take the floor in trial’s closing arguments

Sean “Diddy” Combs’s lawyers will deliver their closing arguments in his defense Friday, one day after the prosecution spent nearly five hours detailing a “climate of fear” they say he created as the alleged head of a decades-long criminal ring.Defense attorney Marc Agnifilo is expected to take the floor for Combs, the 55-year-old music mogul who faces upwards of life in prison if convicted on charges including racketeering and sex trafficking.Combs, who was once one of the most powerful figures in music and entertainment, denies all charges.He opted against testifying on his own behalf, a common strategy of defense teams who are not required to prove innocence, only to cast doubt on government allegations of guilt.For nearly five hours on Thursday US attorney Christy Slavik methodically walked the jury through the charges, weaving the thousands of phone, financial, travel and audiovisual records along with nearly seven weeks of testimony into an intelligible narrative.She told them Combs “counted on silence and shame to keep his crimes hidden.””Up until today, the defendant was able to get away with these crimes because of his money, his power, his influence. That stops now,” she said.In explaining the most serious charge of racketeering, the prosecution said Combs led a criminal enteprise of “loyal lieutanants” and “foot soldiers” who “existed to serve his needs.”Core to the prosecution’s racketeering argument is that high-level employees including his chief-of-staff and security guards — none of whom testified — were well-aware of his crimes, and helped him carry them out.”He became more powerful and more dangerous because of the support of his inner circle and his businesses,” Slavik said. – Consent or coercion? -As they did in opening statements, his defense is expected to insist that while some of his relationships included domestic violence, they didn’t involve the sex trafficking he’s accused of.The prosecution showed examples they say are “crystal clear” evidence of trafficking that included coercion into drug-addled sex with paid escorts under threat of reputational, physical or financial harm.But it’s anticipated the defense will say the alleged victims were simply adult women making adult choices.Both the women involved in the sex trafficking charges — the singer Casandra Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane — were in long-term relationships with Combs, and the defense team said in opening statements the sex was consensual, if unorthodox.Jurors were shown many phone records that included messages of affection and desire from both women — but prosecutor Slavik said taking those words literally, and in isolation, doesn’t paint the whole picture.Throughout her arguments she referenced testimony from a forensic psychologist who explained to jurors how victims become ensnared by their abusers.And in one powerful moment she asked jurors to put themselves in the shoes of Ventura, who testified of harrowing physical abuse for years under Combs.”Imagine the terror of never knowing when the next hit might come,” Slavik said. “Now imagine trying to say no to that person.” Government witnesses also included former assistants and other employees, as well as escorts, friends and family of Ventura, and a hotel security guard who said he was bribed with $100,000 in a paper bag.The defense opted against calling witnesses, including Combs himself, a strategy that’s not uncommon.The obligation to prove guilt lies on prosecutors, and unless jurors decide they have done so, the defendant is presumed innocent.It’s possible the defense believes they cast enough doubt on the prosecution’s arguments during their extensive questioning of the 34 people US attorneys brought in.After closing arguments wrap, judge Arun Subramanian will instruct jurors on how they are to apply the law to the evidence during their deliberations.