Israël cesse de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve

Israël a annoncé dimanche qu’il cessait de fournir de l’électricité à Gaza, à la veille de nouvelles négociations indirectes prévues au Qatar sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier. Le ministre de l’Energie, Eli Cohen, a annoncé avoir signé “l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir de l’électricité à la bande de Gaza”, une semaine après le blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé. “Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après” la guerre, a-t-il ajouté. Le Hamas a dénoncé un “chantage inacceptable”, condamnant “fermement la décision (d’Israël) de couper l’électricité à Gaza, après l’avoir privée de nourriture, médicaments et eau”, selon un communiqué d’Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du mouvement.L’unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d’eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et générateurs à essence pour s’approvisionner en électricité.Cette décision israélienne intervient alors que de nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu doivent s’engager  au Qatar. Après plusieurs réunions au Caire, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s’est rendue dimanche à Doha, a dit à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Israël a également annoncé l’envoi lundi d’une délégation à Doha, à “l’invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis”, afin de “faire avancer les négociations”. Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche soir le cadre du mandat de cette délégation.L’armée israélienne a mené dimanche une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui “tentaient de cacher un engin explosif” dans le nord de Gaza, selon elle, et un nombre indéterminé de “terroristes” ont été tués.Arraché par les médiateurs – Etats-Unis, Qatar, Egypte – après des mois de négociations, l’accord de cessez-le-feu a fait taire les armes après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Dimanche, l’envoyé spécial américain pour les otages retenus à Gaza a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir” et a qualifié de “très utiles” ses récentes discussions directes sans précédent avec le Hamas.Durant la première phase de la trêve, qui s’est achevée le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les désaccords portent sur la suite du processus, le Hamas campant sur le passage à la deuxième phase qui prévoit selon lui, aux termes de l’accord initial, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages enlevés le 7-Octobre et encore retenus – 58 dont 34 morts selon l’armée israélienne.- Réunion du cabinet de sécurité -“Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l’administration américaine à veiller à ce que l’occupant respecte l’accord, autorise l’entrée de l’aide humanitaire et procède à la deuxième phase”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.Israël souhaite de son côté une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, le départ du Hamas du territoire palestinien qu’il dirige depuis 2007, et le retour des derniers otages avant la deuxième phase.Invoquant le refus du Hamas de se plier à ces conditions, l’armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.- “Identifier les pays” d’accueil -Début février, le président Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants seraient déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, deux pays voisins qui ont rejeté cette option.Le projet “prend forme, il y a des actions en cours, en coordination avec l’administration” américaine, a affirmé dimanche le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, précisant notamment qu’il fallait “identifier les pays” d’accueil.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.

Israel halts Gaza electricity supply ahead of new truce talks

Israel ordered an immediate halt to Gaza’s electricity supply Sunday in an effort to pressure Hamas into releasing hostages, even as it prepared for fresh talks on the future of its truce with the Palestinian militants.Israel’s decision comes a week after it blocked all aid supplies to the war-battered territory, a move reminiscent of the initial days of the war when Israel announced a “siege” on Gaza.Hamas described the electricity cut as “blackmail,” a term it had also used after Israel blocked the aid.The truce’s initial phase ended on March 1 and both sides have refrained from returning to all-out war, despite sporadic violence including an air strike Sunday that Israel said targeted militants.Hamas has repeatedly called for an immediate start to negotiations on the ceasefire’s second phase, aiming to end the war permanently.Israel says it prefers extending phase one until mid-April, and halted aid to Gaza over the impasse.On Sunday it ordered a cut in the electricity supply.”I have just signed the order to stop supplying electricity immediately to the Gaza Strip,” Energy Minister Eli Cohen said in a video statement.”We will use all the tools at our disposal to bring back the hostages and ensure that Hamas is no longer in Gaza the day after” the war, he said.Izzat al-Rishq, a member of Hamas’s political bureau, described Israel’s move as “a desperate attempt to pressure our people and their resistance through cheap and unacceptable blackmail tactics”.Just days after the war erupted on October 7, 2023 after Hamas’s attack, Israel cut electricity to Gaza, only restoring it in mid-2024.The sole power line between Israel and Gaza supplies the main desalination plant, and Gazans mainly rely now on solar panels and fuel-powered generators to produce electricity.Hundreds of thousands of Palestinians in Gaza live in tents, with night-time temperatures now forecast around 12 degrees Celsius (54 Fahrenheit).- Situation ‘dire’ -Hamas representatives met Egyptian mediators over the weekend, emphasising the urgent need to resume aid deliveries “without restrictions or conditions”, a Hamas statement said.”We call on mediators in Egypt and Qatar, as well as the guarantors in the US administration, to ensure that the (Israeli) occupation complies with the agreement… and proceeds with the second phase according to the agreed-upon terms,” spokesman Hazem Qassem told AFP.Hamas’s key demands for the second phase include a hostage-prisoner exchange, Israel’s complete withdrawal from Gaza, a permanent ceasefire, border crossings reopening and lifting the blockade, he said.Former United States president Joe Biden had also outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza, and establishment of a permanent ceasefire.After meeting mediators, another Hamas spokesman, Abdel Latif al-Qanoua, said indicators were so far “positive”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said it would send delegates to Doha on Monday.The truce largely halted more than 15 months of fighting in Gaza, where virtually the entire population was displaced by Israel’s relentless military campaign in response to the October 7 attack.The six-week first phase led to the exchange of 25 living Israeli hostages and eight bodies for the release of about 1,800 Palestinian prisoners held in Israel.It also allowed in much-needed food, shelter and medical assistance.After Israel cut off the aid flow, UN rights experts accused the government of “weaponising starvation”.At a UN distribution of flour in Jabalia, northern Gaza, Abu Mahmoud Salman, 56, said that with the territory now closed off from fresh supplies, there are “fears of renewed famine in Gaza, where the situation remains dire”.- Fears for hostages -Last week, US President Donald Trump threatened further destruction of Gaza if all remaining hostages were not released, issuing what he called a “last warning” to Hamas leaders.He also said Gazans who “hold Hostages… are DEAD!”The threats came after his administration confirmed it had unprecedented direct talks with Hamas, which Washington had previously refused contact with since designating it a terrorist organisation in 1997.The official who held the talks with Hamas, US hostage envoy Adam Boehler, told CNN on Sunday that a deal could be reached “within weeks” to “get all of the prisoners out, not just the Americans”.Of the 251 hostages taken by the Palestinian militants during the October 7 attack, 58 remain in Gaza, including five Americans of which four have been confirmed dead.Trump has floated a widely condemned plan to expel Palestinians from Gaza, prompting Arab leaders to offer an alternative that would see reconstruction financed through a trust fund, with the Ramallah-based Palestinian Authority returning to govern the Hamas-ruled territory.On Sunday Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said that proposal was “taking shape”.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, most of them civilians, while Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,458 people in Gaza, also mostly civilians, according to data from both sides.

US envoy says Gaza hostage deal possible ‘within weeks’

The US envoy who held unprecedented direct talks with Hamas said Sunday the meeting had been “very helpful” and he was confident a hostage release deal could be reached “within weeks.”Speaking to CNN, Adam Boehler acknowledged that as a Jewish American it had been “odd” sitting face-to-face with leaders of a group that the United States has listed as a “terrorist” organization since 1997, but he did not rule out further meetings with the Palestinian militants.Boehler said he understood Israel’s “consternation” that the United States had held talks at all with the group, but said he had been seeking to jump-start the “fragile” negotiations.”In the end, I think it was a very helpful meeting,” he said, adding: “I think something could come together within weeks… I think there is a deal where they can get all of the prisoners out, not just the Americans.”Boehler suggested there was a chance of further talks with the militants, telling CNN: “You never know. You know sometimes you’re in the area and you drop by.”Hamas attacked Israel on October 7, 2023, taking 251 hostages including a number of Americans. An estimated 58 hostages remain in Gaza.Israel invaded Gaza in response, waging a relentless war for more than 15 months and displacing much of the population. The first phase of a truce revolving around the release of some hostages ended earlier this month, and both sides are disputing when to move into the second phase, which aims at a more permanent peace.Last week, US President Donald Trump threatened further destruction of Gaza if all remaining hostages were not released, issuing what he called a “last warning” to Hamas leaders.- Vow to bring Tice home -“I understand the consternation and the concern” on Israel’s part at the talks, Boehler said, adding: “We’re the United States. We’re not an agent of Israel.”He described his feelings on sitting across from the militants.”I think when you walk and you sit in front of somebody, and you know what they’ve done, it’s hard not to think of it,” he said.He said it was important to identify with their humanity, but admitted, “It definitely feels a little odd knowing what they really are.”Hamas’s attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, most of them civilians, according to official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,458 people in Gaza, the majority of them civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers these figures reliable.Later in the evening, Boehler spoke to Israel’s Channel 12, where he was asked if the United States would support Israel if it decided to return to intense fighting in Gaza.”As of right now, the president said that he would support Israel in that, that it’s Israel’s call,” Boehler said, adding: “until I have different direction from the president, that would be the US position and my position.”In his earlier interview with CNN, Boehler also promised to go to Syria to bring home Austin Tice, an American journalist kidnapped there in 2012.Tice was working as a freelance journalist for Agence France-Presse, The Washington Post, and other outlets when he was detained at a checkpoint in August 2012.The toppling of Syrian president Bashar al-Assad in December by rebels had ignited fresh hopes that Tice might be released and brought home. Boehler said he did not know if Tice was still alive. “If he’s there, I’m going to bring him home,” he told CNN. “If he’s dead, I’m going to dig up his remains with the FBI… and we’ll bring them home to his mom.”

Bourgogne: maigres recettes pour les enchères des vins des Hospices de Nuits

Freinée par un nombre de lots historiquement bas, la 64e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or), petite sÅ“ur des prestigieuses enchères des Hospices de Beaune, a engrangé dimanche moins de 900.000 euros, une chute de 61% par rapport à l’an dernier.Le total des recettes (856.950 euros) se situe largement en retrait par rapport à 2024 (2,3 M EUR) et loin derrière le record de 2023 (3,6 M EUR), maigre récolte oblige.Organisée pour la première fois par iDealwine, leader mondial des enchères en ligne de vin, la vente ne présentait en effet que 36 pièces et demi (une pièce est un fût de 228 litres soit 288 bouteilles), contre 150 l’an dernier. Le nombre de lots représente “un record à la baisse”, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Moron, régisseur des quelque 12 hectares de vignes que possèdent les Hospices. La récolte 2024, comme ailleurs en Bourgogne, a en effet été durement affectée par les aléas climatiques: “on a eu l’an dernier le double de pluie sur les vignes de Nuits”, a expliqué M. Moron. Les enchères des Hospices de Beaune (Côte d’Or), grande sÅ“ur des Hospices de Nuits, avaient elles aussi été marquées, en novembre dernier, par un sévère recul de ses recettes (14 millions d’euros contre 23,3 en 2023).Rareté oblige, le prix moyen de la pièce vendue aux enchères de Nuits a cependant bondi de plus de 40% par rapport à l’an dernier, à 22.422 euros, frôlant le record de 2022 (22.807 euros). Une nouvelle confirmation de l’engouement continue pour les bourgognes.”Nous sommes très heureux du résultat de la vente, nous espérions une petite augmentation sur les prix des pièces et nous avons eu une belle surprise avec des records” sur certains lots, a réagi Guillaume Koch, directeur des Hospices civils de Beaune, qui chapeautent également celles de Nuits.Poussée par les harangues des parrains de la vente, l’actrice Chantal Ladesou et le patineur artistique Philippe Candeloro, la vente de la “pièce de charité”, dont le fruit revient traditionnellement à une autre Å“uvre caritative que les Hospices, a été adjugée 50.900 euros. Le précédent plus-haut de l’an dernier avait atteint 68.630 euros. Cette pièce a été vendue au profit de l’association “Coucou nous voilou”, qui Å“uvre à améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Un magnifique coffret de deux bouteilles de la maison Delaunay, des fabuleux millésimes 1955 et 1959, a également été adjugé (2.000 euros) au profit de cette association. C’était la première fois dans l’histoire des enchères que des bouteilles étaient vendues.Outre l’association caritative Coucou nous voilou, les recettes reviennent à l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits qui, comme Beaune, sont un “hôpital vigneron”: les investissements de modernisation ne reçoivent aucune aide de l’État et sont financées grâce aux vignes apportées en dons au fil des siècles.

Bourgogne: maigres recettes pour les enchères des vins des Hospices de Nuits

Freinée par un nombre de lots historiquement bas, la 64e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or), petite sÅ“ur des prestigieuses enchères des Hospices de Beaune, a engrangé dimanche moins de 900.000 euros, une chute de 61% par rapport à l’an dernier.Le total des recettes (856.950 euros) se situe largement en retrait par rapport à 2024 (2,3 M EUR) et loin derrière le record de 2023 (3,6 M EUR), maigre récolte oblige.Organisée pour la première fois par iDealwine, leader mondial des enchères en ligne de vin, la vente ne présentait en effet que 36 pièces et demi (une pièce est un fût de 228 litres soit 288 bouteilles), contre 150 l’an dernier. Le nombre de lots représente “un record à la baisse”, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Moron, régisseur des quelque 12 hectares de vignes que possèdent les Hospices. La récolte 2024, comme ailleurs en Bourgogne, a en effet été durement affectée par les aléas climatiques: “on a eu l’an dernier le double de pluie sur les vignes de Nuits”, a expliqué M. Moron. Les enchères des Hospices de Beaune (Côte d’Or), grande sÅ“ur des Hospices de Nuits, avaient elles aussi été marquées, en novembre dernier, par un sévère recul de ses recettes (14 millions d’euros contre 23,3 en 2023).Rareté oblige, le prix moyen de la pièce vendue aux enchères de Nuits a cependant bondi de plus de 40% par rapport à l’an dernier, à 22.422 euros, frôlant le record de 2022 (22.807 euros). Une nouvelle confirmation de l’engouement continue pour les bourgognes.”Nous sommes très heureux du résultat de la vente, nous espérions une petite augmentation sur les prix des pièces et nous avons eu une belle surprise avec des records” sur certains lots, a réagi Guillaume Koch, directeur des Hospices civils de Beaune, qui chapeautent également celles de Nuits.Poussée par les harangues des parrains de la vente, l’actrice Chantal Ladesou et le patineur artistique Philippe Candeloro, la vente de la “pièce de charité”, dont le fruit revient traditionnellement à une autre Å“uvre caritative que les Hospices, a été adjugée 50.900 euros. Le précédent plus-haut de l’an dernier avait atteint 68.630 euros. Cette pièce a été vendue au profit de l’association “Coucou nous voilou”, qui Å“uvre à améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Un magnifique coffret de deux bouteilles de la maison Delaunay, des fabuleux millésimes 1955 et 1959, a également été adjugé (2.000 euros) au profit de cette association. C’était la première fois dans l’histoire des enchères que des bouteilles étaient vendues.Outre l’association caritative Coucou nous voilou, les recettes reviennent à l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits qui, comme Beaune, sont un “hôpital vigneron”: les investissements de modernisation ne reçoivent aucune aide de l’État et sont financées grâce aux vignes apportées en dons au fil des siècles.

Ligue 1: pas de vainqueur dans le match de la peur entre Le Havre et Saint-Etienne

D’abord plutôt animé, puis franchement crispant, le duel de mal classés entre le barragiste virtuel Le Havre et le relégable potentiel Saint-Etienne a accouché d’un nul (1-1) qui ne pénalise et n’arrange personne, dimanche, lors de la 25e journée de Ligue 1.Le Normands, 16es avec 21 points, gardent l’ascendant sur les Verts, 17es avec 20 unités.A tout prendre, les deux équipes peuvent se satisfaire d’avoir distancé un peu plus Montpellier, dernier avec 15 points et en avoir grappillé sur Angers (27 pts), Nantes (24 pts) et Reims (22 pts) qui les devancent mais qui ont tous été battus dimanche.Des deux équipes, c’est celle qui jouait à domicile qui a pourtant connu le démarrage le plus difficile.Saint-Etienne a rapidement pris les devants par Lucas Stassin, opportuniste, au terme d’une action qui a étalé l’apathie défensive des Ciel et Marine (1-0, 10e).Les visiteurs ont même cru doubler la mise quatre minutes plus tard par Irvin Cardona, mais l’attaquant a finalement été signalé hors-jeu par la VAR au plus grand soulagement du Stade Océane.Cette grosse alerte a tout de même eu le mérite de réveiller le club doyen et si Ahmed Hassan a touché le poteau sur corner juste après la demi-heure de jeu, le HAC a réussi à refaire son retard avant la pause pour s’épargner de trop cogiter.Sur un centre de Josué Casimir, Benjamin Bouchouari a contré le ballon de la main et Clément Turpin a désigné le point de penalty.Gautier Larsonneur a réussi à repousser le tir d’Abdoulaye Touré, mais le milieu de terrain a bien suivi et remis tout le monde à égalité (1-1, 45+1).La seconde période a beaucoup plus transpiré la peur des deux côtés même si Le Havre a été tout proche d’arracher la décision sur une frappe de Yanis Zouaoui à la dernière minute.Le Havre, après un déplacement à Lyon, aura deux matches capitaux contre Nantes et Montpellier, cette dernière équipe étant aussi le prochain adversaire des Foréziens dans ce qui promet d’être un mini-championnat aussi tendu qu’indécis sur la fin de saison.