Des foules de musulmans prient sur le mont Arafat, étape phare du hajj

Des foules de musulmans ont prié jeudi sur le mont Arafat pour l’étape phare du grand pèlerinage de La Mecque, durant laquelle certains n’ont pas hésité à braver le soleil brûlant en dépit des appels à la prudence des autorités saoudiennes. Dès l’aube, des milliers de fidèles vêtus de blanc  se sont rassemblés pour prier et réciter le Coran sur et autour de cette colline de 70 mètres de haut, à quelques kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon.Par une température culminant à 45 degrés, les foules se sont nettement clairsemées au fil des heures, les autorités ayant appelé les fidèles à rester dans leurs tentes entre 10h et 16h pour prévenir les coups de chaleur. “Je suis venu tôt pour éviter le soleil, plus tard je prierai dans ma tente”, a affirmé à l’AFP Ahmed Ismaïl, Syrien de 54 ans.Les autorités saoudiennes ont pris plusieurs mesures pour réduire les risques liés à la chaleur pendant le hajj, qui a attiré plus de 1,6 million de pèlerins – selon les derniers chiffres officiels jeudi – dans l’une des régions les plus chaudes du monde. En dehors des années marquées par les restrictions liées au Covid entre 2020 et 2022, cette saison du hajj enregistre le plus faible nombre de pèlerins depuis plus de trente ans. Un recul qui intervient après la mort l’année dernière de 1.300 fidèles sous des températures ayant atteint 51,8 degrés, et un durcissement des règles pour empêcher l’afflux de pèlerins non munis d’autorisation. – Poches de glace -Pour se rafraichir, certains posaient sur leur tête les poches de glace distribuées par les autorités, qui ont multiplié les mesures pour éviter une nouvelle tragédie.   “C’est une journée très chaude, mais je crois en Allah”, dit Tawsif, un Indien de 44 ans, après avoir gravi le mont sous un soleil de plomb. “Arafat est le rêve de tout musulman”.Comme lui, Ahmed dit “ne pas penser au soleil”. “Le hajj c’est Arafat (…) Nous venons ici pour gravir ce mont et le voir”, dit ce pèlerin égyptien.  Après le coucher du soleil, les fidèles se rendent à Muzdalifah ramasser des cailloux, afin de procéder à la symbolique “lapidation du diable” vendredi.   Le pèlerinage a débuté mercredi avec le rite du “tawaf”, qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée.Pour protéger les fidèles des chaleurs extrêmes, les autorités ont cette année mis en place un large éventail de mesures. “Nous enregistrons cette année un nombre limité de cas liés à la chaleur, ce qui témoigne de l’efficacité” du dispositif, a affirmé jeudi à l’AFP Mohammed al-Aali, vice-ministre saoudien de la Santé.- Messages d’alerte -Les autorités ont aussi lancé une vaste campagne contre les pèlerins non munis d’autorisation, multipliant opérations de police, surveillance et messages d’alerte pour les empêcher de rejoindre La Mecque. Cela a jusqu’à présent permis d’éviter les trop grandes concentrations dans les lieux saints, a affirmé à l’AFP une source au sein du ministère du Hajj.  Dimanche, les autorités avaient annoncé avoir refoulé près de 270.000 personnes sans permis. Les larmes aux yeux, Iman Abdel Khaleq confie qu’elle rêvait d’accomplir le hajj depuis dix ans et qu’elle a été submergée par l’émotion en arrivant à Arafat.”C’est un grand rêve pour moi, auquel j’avais presque renoncé”, raconte cette femme d’une cinquantaine d’années.La gestion des foules durant le hajj s’est révélée un casse-tête par le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts. Pour contrôler les flux, les autorités disent désormais utiliser les technologies d’intelligence artificielle, pour traiter les données et images fournies notamment par des drones.  L’Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l’islam à La Mecque et à Médine, génère des milliards de dollars chaque année grâce au hajj et à la Omra, le petit pèlerinage entrepris à d’autres moments de l’année.   

Des foules de musulmans prient sur le mont Arafat, étape phare du hajj

Des foules de musulmans ont prié jeudi sur le mont Arafat pour l’étape phare du grand pèlerinage de La Mecque, durant laquelle certains n’ont pas hésité à braver le soleil brûlant en dépit des appels à la prudence des autorités saoudiennes. Dès l’aube, des milliers de fidèles vêtus de blanc  se sont rassemblés pour prier et réciter le Coran sur et autour de cette colline de 70 mètres de haut, à quelques kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon.Par une température culminant à 45 degrés, les foules se sont nettement clairsemées au fil des heures, les autorités ayant appelé les fidèles à rester dans leurs tentes entre 10h et 16h pour prévenir les coups de chaleur. “Je suis venu tôt pour éviter le soleil, plus tard je prierai dans ma tente”, a affirmé à l’AFP Ahmed Ismaïl, Syrien de 54 ans.Les autorités saoudiennes ont pris plusieurs mesures pour réduire les risques liés à la chaleur pendant le hajj, qui a attiré plus de 1,6 million de pèlerins – selon les derniers chiffres officiels jeudi – dans l’une des régions les plus chaudes du monde. En dehors des années marquées par les restrictions liées au Covid entre 2020 et 2022, cette saison du hajj enregistre le plus faible nombre de pèlerins depuis plus de trente ans. Un recul qui intervient après la mort l’année dernière de 1.300 fidèles sous des températures ayant atteint 51,8 degrés, et un durcissement des règles pour empêcher l’afflux de pèlerins non munis d’autorisation. – Poches de glace -Pour se rafraichir, certains posaient sur leur tête les poches de glace distribuées par les autorités, qui ont multiplié les mesures pour éviter une nouvelle tragédie.   “C’est une journée très chaude, mais je crois en Allah”, dit Tawsif, un Indien de 44 ans, après avoir gravi le mont sous un soleil de plomb. “Arafat est le rêve de tout musulman”.Comme lui, Ahmed dit “ne pas penser au soleil”. “Le hajj c’est Arafat (…) Nous venons ici pour gravir ce mont et le voir”, dit ce pèlerin égyptien.  Après le coucher du soleil, les fidèles se rendent à Muzdalifah ramasser des cailloux, afin de procéder à la symbolique “lapidation du diable” vendredi.   Le pèlerinage a débuté mercredi avec le rite du “tawaf”, qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée.Pour protéger les fidèles des chaleurs extrêmes, les autorités ont cette année mis en place un large éventail de mesures. “Nous enregistrons cette année un nombre limité de cas liés à la chaleur, ce qui témoigne de l’efficacité” du dispositif, a affirmé jeudi à l’AFP Mohammed al-Aali, vice-ministre saoudien de la Santé.- Messages d’alerte -Les autorités ont aussi lancé une vaste campagne contre les pèlerins non munis d’autorisation, multipliant opérations de police, surveillance et messages d’alerte pour les empêcher de rejoindre La Mecque. Cela a jusqu’à présent permis d’éviter les trop grandes concentrations dans les lieux saints, a affirmé à l’AFP une source au sein du ministère du Hajj.  Dimanche, les autorités avaient annoncé avoir refoulé près de 270.000 personnes sans permis. Les larmes aux yeux, Iman Abdel Khaleq confie qu’elle rêvait d’accomplir le hajj depuis dix ans et qu’elle a été submergée par l’émotion en arrivant à Arafat.”C’est un grand rêve pour moi, auquel j’avais presque renoncé”, raconte cette femme d’une cinquantaine d’années.La gestion des foules durant le hajj s’est révélée un casse-tête par le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts. Pour contrôler les flux, les autorités disent désormais utiliser les technologies d’intelligence artificielle, pour traiter les données et images fournies notamment par des drones.  L’Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l’islam à La Mecque et à Médine, génère des milliards de dollars chaque année grâce au hajj et à la Omra, le petit pèlerinage entrepris à d’autres moments de l’année.   

Devastation of war leaves Gazans unable to celebrate Eid

For the first time in his short life, Imad Dib, orphaned by the Gaza war, was preparing to celebrate the Muslim festival of Eid al-Adha without his parents.”Dad would buy us a sheep, but now we are alone,” the 11-year-old said.Before the war, he said, “I loved Eid so much, I was excited for it each year, to be able to celebrate and wear new clothes,” he said of the Eid tradition, looking weary in his patched-up shoes.Every day, the boy returns to the ashes and charred tarp, which are all that’s left of the tent in which he once sheltered with his family. Dib said he wanted to remember his parents, who were killed in an Israeli air strike.This year, rather than celebrating, he is preoccupied simply with the thought of how he and his four sisters will find anything at all to eat.- Not one order -According to Muslim tradition, Eid al-Adha commemorates the sacrifice Ibrahim (known to Christians and Jews as Abraham) was about to make by killing his son, before the angel Gabriel intervened and offered him a sheep to sacrifice instead.In a normal year, Gazans would now be preparing for big family get-togethers, traditionally centred around the sacrifice and eating of a sheep.Markets would be busy with people shopping for sweets and pastries, while toy shops and those selling children’s clothes would stay open late into the night for last-minute gifts.Even poverty and the years-long Israeli blockade of the Palestinian territory could not get in the way of the festivities.Yet 20 months of war between Israel and Hamas, sparked by the militant group’s October 2023 attack, have brought an end to all that.With entire neighbourhoods levelled, almost all of the population displaced, often multiple times, and severe shortages brought on by a two-month blockade on aid, there is little possibility of celebration.”This time of year, I might receive up to 300 orders, including for calves and sheep, but this year I haven’t had a single one,” said Ahmed al-Zayigh, a butcher in Gaza City.Mohammed Othman, a 36-year-old displaced with his family to Deir el-Balah, said “One kilo of meat has become a dream… we just hope to find bread to feed our children on the day of Eid, and they will rejoice over flour as if it were meat”.Many Gazans said they longed for a time when it was possible, as prescribed in the Koran, to share part of their meat with the less fortunate.- ‘It tastes of blood’ -“Tomorrow we will go to the Eid prayer,” said Hamza Sobeh, 37, living in the Al-Mawasi displacement camp in southern Gaza.Sobeh was observing the fast ritual, which is believed to erase sins on the eve of the festival, and reciting takbirs — prayers glorifying God — with his children.”I want them to feel the joy of Eid, at least in a religious sense, so that they don’t lose hope,” he said, adding that he was considering buying them some date-filled pastries.However, the majority of people interviewed by AFP journalists said they would not be able to recreate even a sliver of the usual celebrations, and not just because it was unaffordable.”This Eid tastes of blood,” said Sami Felfel, from the north of the Gaza Strip.”These are the hardest years we’ve lived in Gaza,” he said.

Gaza: 37 morts dans des frappes israéliennes selon les secours, la GHF dit reprendre ses activités

La Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, où la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a annoncé avoir repris ses distributions de nourriture, après des débuts chaotiques et meurtriers. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a de son côté annoncé le retour en Israël des corps de deux otages israélo-américains – enlevés lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre – à l’issue d’une opération de l’armée et du Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure. “Nous étions ouverts pour des distributions aujourd’hui”, a indiqué à l’AFP le service de presse de la GHF, faisant état de la livraison de “1,4 million de repas”. Cette société privée, accusée au sein de la communauté humanitaire de servir les objectifs militaires israéliens, avait suspendu mercredi ses distributions, au motif de “travaux de rénovation” et “réorganisation”. La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, affamé par un blocus de plus de deux mois imposé par Israël, seulement partiellement assoupli la semaine dernière.  La Défense civile de la bande de Gaza a de son côté fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes israéliennes à travers la bande de Gaza. “Cet Aïd a le goût du sang”, se désole Sami Felfel, dans le nord du territoire, à la veille de la grande fête musulmane du Sacrifice que les Gazaouis vont à nouveau vivre dans les ruines et, pour beaucoup, le deuil de proches. -“Militarisation” de l’aide -Après bientôt 20 mois d’une guerre dévastatrice, la pression internationale se renforce sur Israël pour y mettre fin et rouvrir les vannes humanitaires, mais une résolution du conseil de sécurité de l’ONU en ce sens a été bloquée mercredi par un véto des Etats-Unis. L’Iran a condamné le veto américain, y voyant “un affront explicite à la volonté de la communauté internationale”.  Et en visite à Paris, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a de nouveau accusé “le gouvernement d’extrême droite” d’Israël de “génocide”.   La GHF avait commencé la distribution de colis-repas le 27 mai, mais dès le premier jour, son déploiement a donné lieu à des scènes de chaos meurtrières, soulevant de nombreuses critiques internationales.  Dans le dernier drame en date, mardi, 27 personnes en route vers un de ses sites à Rafah (sud) ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu “sur des milliers de civils” rassemblés à plusieurs centaines de mètres, selon la Défense civile.Israël, qui accuse le mouvement islamiste palestinien d’agir contre la GHF, a fait état de “tirs de semonce” de ses soldats pour éloigner des “suspects” menaçant leur sécurité, et a dit avoir ouvert une enquête. A Genève, une centaine d’employés de Médecins sans Frontières (MSF) ont manifesté pour dénoncer un nouveau système d’aide “déshumanisant” et sa “militarisation” par Israël. – “Ouvrir les frontières à Gaza” -Israël a intensifié mi-mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Des négociations menées parallèlement via les médiateurs qataris, égyptiens et américains, ont jusque-là échoué à faire taire les armes.  “Au cours d’une opération spéciale du Shin Bet et de l’armée dans la bande de Gaza, les corps de deux de nos otages (…) ont été ramenés en Israël: Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai”, a annoncé M. Netanyahu dans la matinée. Ce couple de septuagénaires avait été tué au kibboutz Nir Oz le 7-Octobre. Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent désormais retenues à Gaza, dont 32 déclarées mortes par l’armée israélienne. “Tous les otages doivent être libérés immédiatement”, a réagi le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, voyant dans le retour des captifs morts “un rappel brutal de la cruauté persistante” du Hamas. Plus de 130 médias et organisations de défense des journalistes, dont l’AFP, ont pour leur part demandé à Israël “l’accès immédiat” et “sans restrictions” de la presse internationale à la bande de Gaza, à laquelle les correspondants étrangers n’ont pas accès, sauf exception, depuis le début de la guerre. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: 37 morts dans des frappes israéliennes selon les secours, la GHF dit reprendre ses activités

La Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, où la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a annoncé avoir repris ses distributions de nourriture, après des débuts chaotiques et meurtriers. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a de son côté annoncé le retour en Israël des corps de deux otages israélo-américains – enlevés lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre – à l’issue d’une opération de l’armée et du Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure. “Nous étions ouverts pour des distributions aujourd’hui”, a indiqué à l’AFP le service de presse de la GHF, faisant état de la livraison de “1,4 million de repas”. Cette société privée, accusée au sein de la communauté humanitaire de servir les objectifs militaires israéliens, avait suspendu mercredi ses distributions, au motif de “travaux de rénovation” et “réorganisation”. La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, affamé par un blocus de plus de deux mois imposé par Israël, seulement partiellement assoupli la semaine dernière.  La Défense civile de la bande de Gaza a de son côté fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes israéliennes à travers la bande de Gaza. “Cet Aïd a le goût du sang”, se désole Sami Felfel, dans le nord du territoire, à la veille de la grande fête musulmane du Sacrifice que les Gazaouis vont à nouveau vivre dans les ruines et, pour beaucoup, le deuil de proches. -“Militarisation” de l’aide -Après bientôt 20 mois d’une guerre dévastatrice, la pression internationale se renforce sur Israël pour y mettre fin et rouvrir les vannes humanitaires, mais une résolution du conseil de sécurité de l’ONU en ce sens a été bloquée mercredi par un véto des Etats-Unis. L’Iran a condamné le veto américain, y voyant “un affront explicite à la volonté de la communauté internationale”.  Et en visite à Paris, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a de nouveau accusé “le gouvernement d’extrême droite” d’Israël de “génocide”.   La GHF avait commencé la distribution de colis-repas le 27 mai, mais dès le premier jour, son déploiement a donné lieu à des scènes de chaos meurtrières, soulevant de nombreuses critiques internationales.  Dans le dernier drame en date, mardi, 27 personnes en route vers un de ses sites à Rafah (sud) ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu “sur des milliers de civils” rassemblés à plusieurs centaines de mètres, selon la Défense civile.Israël, qui accuse le mouvement islamiste palestinien d’agir contre la GHF, a fait état de “tirs de semonce” de ses soldats pour éloigner des “suspects” menaçant leur sécurité, et a dit avoir ouvert une enquête. A Genève, une centaine d’employés de Médecins sans Frontières (MSF) ont manifesté pour dénoncer un nouveau système d’aide “déshumanisant” et sa “militarisation” par Israël. – “Ouvrir les frontières à Gaza” -Israël a intensifié mi-mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Des négociations menées parallèlement via les médiateurs qataris, égyptiens et américains, ont jusque-là échoué à faire taire les armes.  “Au cours d’une opération spéciale du Shin Bet et de l’armée dans la bande de Gaza, les corps de deux de nos otages (…) ont été ramenés en Israël: Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai”, a annoncé M. Netanyahu dans la matinée. Ce couple de septuagénaires avait été tué au kibboutz Nir Oz le 7-Octobre. Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent désormais retenues à Gaza, dont 32 déclarées mortes par l’armée israélienne. “Tous les otages doivent être libérés immédiatement”, a réagi le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, voyant dans le retour des captifs morts “un rappel brutal de la cruauté persistante” du Hamas. Plus de 130 médias et organisations de défense des journalistes, dont l’AFP, ont pour leur part demandé à Israël “l’accès immédiat” et “sans restrictions” de la presse internationale à la bande de Gaza, à laquelle les correspondants étrangers n’ont pas accès, sauf exception, depuis le début de la guerre. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Roland-Garros: Première finale pour Sabalenka, Gauff met fin à l’épopée de Boisson

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka, victorieuse jeudi contre la quadruple lauréate et triple tenante du titre Iga Swiatek (5e), jouera samedi sa première finale à Roland-Garros contre l’Américaine Coco Gauff (2e) qui a éteint les espoirs de la Française Loïs Boisson (361e).C’est la première fois depuis 2018 que les numéros 1 et 2 de la WTA s’affrontent en finale d’un Grand Chelem. A l’époque, la Danoise Caroline Wozniacki avait déjoué les pronostics en l’emportant sur la Roumaine Simona Halep à l’Open d’Australie.. Swiatek rate la passe de 4La Polonaise, triple tenante du titre, comme Monica Seles (1990-1992) et Justine Henin (2005-2007), visait cette année un quatrième titre consécutif record à Paris.Malheureusement pour l’ex-N.1 mondiale, détrônée par Aryna Sabalenka en octobre, sa grande rivale bélarusse l’a éliminée 7-6 (7/1), 4-6, 6-0.Sabalenka, 27 ans, a déjà remporté trois Grand Chelems (Open d’Australie 2023 et 2024, US Open 2024) mais n’avait jamais fait mieux qu’une demi-finale à Paris, l’année dernière.Après un premier set accroché, dans lequel chaque joueuse a cédé son service à quatre reprises, la Bélarusse a survolé le jeu décisif (7/1).Beaucoup plus solide ensuite sur son engagement, la Polonaise a su conserver avec autorité son break d’avance jusqu’au gain de la deuxième manche, avant de complètement s’écrouler dans le dernier acte.Sabalenka, qui a déjà raflé trois titres cette saison (Brisbane, Miami, Madrid), aura l’occasion samedi de remporter son premier Grand Chelem de la saison après sa finale perdue en janvier à l’Open d’Australie face à l’Américaine Madison Keys.”C’était un match piégeux” contre “l’adversaire la plus forte pour l’instant, surtout sur terre battue, surtout ici à Roland-Garros”, a commenté la native de Minsk.”On m’a souvent dit que la terre battue n’était pas faite pour moi. Je n’avais pas du tout confiance avant, a-t-elle ajouté en conférence de presse. Je ne sais pas depuis combien d’années on travaille, mais on a beaucoup développé mon jeu. Je me sens vraiment à l’aise sur cette surface.”. fin du conte de fées pour BoissonAprès ses victoires contre Jessica Pegula (3e) et Mirra Andreeva (6e), Coco Gauff (2e) a été la marche de trop pour Loïs Boisson, la révélation française du tournoi.Joueuse la moins bien classée en demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem depuis plus de 40 ans, elle n’a jamais pu rivaliser avec l’Américaine qui l’a battue 6-1, 6-2 en 1 heure 9 minutes.Battue les trois dernières années par la future lauréate Iga Swiatek, désormais éliminée, Coco Gauff est en quête à 21 ans d’un premier titre à Paris, après un premier échec en finale en 2022.”J’étais très nerveuse lors de cette dernière finale. Je vais jouer Aryna (Sabalenka), ça va être très dur. Je suis fière de ce que j’ai fait mais il me reste encore beaucoup de travail à accomplir”, a déclaré l’Américaine sur le court Philippe-Chatrier.”Préparée mentalement” avant le match à ce que “99%” de spectateurs ne la soutiennent pas, elle a plaisanté: “à chaque fois que vous avez crié +Loïs, Loïs!+, j’imaginais que vous disiez mon prénom”.Dans un premier set à sens unique, la lauréate de l’US Open 2023 a su répondre avec autant de puissance aux lourds coups droits liftés de la Française de 22 ans, qui ont fait tant de dégâts lors des tours précédents, sans être débordée.Acclamée à chaque point par un court Philippe-Chatrier acquis à sa cause, Loïs Boisson a semblé mieux résister en début de deuxième manche avec un jeu blanc sur son premier jeu de service, puis un break effacé pour revenir à 3-2.Mais la Dijonnaise, malgré quelques beaux échanges remportés, a trop manqué de régularité pour tenir la distance face à la native d’Atlanta, commettant 33 fautes directes contre 15 à son adversaire, bien plus précise que lors de son quart.Malgré cette défaite, Loïs Boisson est assurée de devenir lundi la première Française au classement WTA, autour de la 65e place mondiale. Un bon gigantesque pour celle qui avait glissé jusqu’à la 513e place début mai, un an après sa grave blessure au genou gauche qui l’a tenue éloignée des courts pendant neuf mois.

Burundi votes but with opposition neuteredThu, 05 Jun 2025 17:31:16 GMT

Burundians voted Thursday for a new parliament that was expected to cement the ruling party in power after key opposition figures were barred from running. The impoverished, landlocked country in east Africa has seen decades of ethnic violence, civil war and authoritarian rule. A former rebel group, the National Council for the Defense of Democracy – Forces …

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Jury begins to consider Harvey Weinstein verdict

Jurors began deliberating their verdict in Hollywood mogul Harvey Weinstein’s rape and sexual assault retrial Thursday after hearing from three women who allege the cinema power broker preyed on them.A New York state appeals court had thrown out Weinstein’s 2020 convictions, citing irregularities in the presentation of witnesses at his original trial, which resulted in two victims of his alleged abuse testifying for a second time.Judge Curtis Farber issued instructions Thursday to jurors, one of whom had to be swapped out for an alternate after falling ill, before they retired to consider their verdict.He called on the panel to use their “common sense” for this “very important decision” and reminded them that Weinstein was “presumed innocent.”After six weeks of deliberations, the jury must decide whether Weinstein, accused by dozens of women of being a sexual predator, is guilty of sexual assaults in 2006 on former production assistant Miriam Haley and former model Kaja Sokola, and of rape in 2013 of aspiring actress Jessica Mann.”He raped three women, they all said no,” prosecutor Nicole Blumberg said Wednesday as she recounted the evidence of the three alleged victims of Weinstein who testified at the trial.- ‘All the power’ -The Hollywood figure had “all the power” and “all the control” over the alleged victims, which is why jurors should find him guilty, she said.”The defendant thought the rules did not apply to him, now it is the time to let him know that the rules apply to him.”There is no reasonable doubt; tell the defendant what he already knows — that he is guilty of the three crimes.”Weinstein’s defense attorney insisted the sexual encounters were consensual, pointing to a “casting couch” dynamic between the movie mogul and the women.”We don’t want to police the bedroom” except in cases of rape, Blumberg fired back.Weinstein, the producer of box office hits “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love,” has never acknowledged wrongdoing.The cinema magnate, whose downfall in 2017 sparked the global #MeToo movement, has been on trial again since April 15 in a scruffy Manhattan courtroom.He is serving a 16-year prison sentence after being convicted in California of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.Two of the accusers in this case — Haley and Mann — testified at Weinstein’s original trial.Their accounts helped galvanize the #MeToo movement nearly a decade ago, but the case is being re-prosecuted at a new trial in New York.His 2020 convictions on charges relating to Haley and Mann, and his 23-year prison term, were overturned last year by the New York Court of Appeals.The tribunal ruled that the way witnesses were handled in the original trial was improper.