Feu d’artifice mortel: le maire de Cholet à la barre, face à la “colère” des parents des deux victimes

Le procès du maire de Cholet (Maine-et-Loire) et d’autres prévenus pour homicides et blessures involontaires lors d’un feu d’artifice organisé le 14 juillet 2022 s’est ouvert lundi, avec le témoignage des parents des deux enfants décédés. Le soir du drame, plusieurs projectiles étaient tombés au milieu d’un groupe de spectateurs à quelques dizaines de mètres du pas de tir, zone qui aurait dû être interdite au public. Le souffle de l’explosion a tué un garçon de sept ans et sa sœur de 24 ans. Leur mère, leur père et le compagnon de la jeune femme ont été gravement blessés. Douze autres personnes ont subi des blessures plus légères lors de ce feu d’artifice organisé par la ville de Cholet. Il est notamment reproché au maire, Gilles Bourdouleix, présent à l’ouverture des débats devant le tribunal d’Angers (Maine-et-Loire), de ne pas avoir imposé la mise en place de barrières afin d’assurer “le respect de la zone de sécurité à l’intérieur de laquelle aucun public ne devait se trouver”.Les autres prévenus sont un adjoint au maire, la société pyrotechnique HTP (devenue Féérie) et l’artificier principal, ainsi que l’association Cholet Evénements et son vice-président, en charge de l’organisation du feu d’artifice.Plus de trois ans après le drame, “tous les jours, c’est compliqué”, a témoigné Sébastien Mandote, le père des deux enfants décédés. Il a décrit au président du tribunal, Lionel Ascensi, l’endroit où ils s’étaient placés pour assister au spectacle, l’absence de mesure de sécurité puis une “boule de feu” qui s’est abattue vers eux.Sa femme, Sandra, pensait être en sécurité à l’endroit où ils s’étaient installés avec leurs enfants et où se trouvaient à leur arrivée d’autres spectateurs. La voix brisée par les sanglots, elle a dit s’en vouloir “énormément” de ne pas avoir su protéger ses enfants.”J’ai beaucoup de colère”, tout en espérant pouvoir “rentrer dans le pardon”, a-t-elle dit en conclusion.Tous deux ont évoqué des difficultés encore présentes à travailler, à voir du monde, ou encore des troubles auditifs.- Mortiers défaillants -Auparavant, peu après l’ouverture des débats, les avocats de Cholet Evénements avaient demandé un renvoi du procès, arguant que tous les protagonistes de l’affaire n’étaient pas présents devant le tribunal, avant de se rétracter, faute d’être suivis par d’autres avocats. Selon Me Jean-Baptiste Rozes, les policiers municipaux et nationaux présents le 14 juillet 2022 ou encore la sous-préfecture, qui avait validé l’organisation du feu d’artifice, auraient dû se trouver sur le banc des prévenus.Aussi bien le procureur de la République, Eric Bouillard, que les avocats de parties civiles et les avocats d’autres prévenus ont rejeté l’idée d’un nouveau renvoi, après un premier en février.L’audience s’est poursuivie par la matérialisation, via des photographies aériennes, des lieux où se trouvaient des spectateurs, certains “à une trentaine de mètres du pas de tir du feu d’artifice”, quand un périmètre de 150 mètres aurait dû être respecté, a rappelé le président du tribunal. Il a également évoqué “la fragilité des mortiers” utilisés par la société HTP pour tirer les bombes d’artifice, “la mise en oeuvre de mortiers défaillante” et des dysfonctionnements quelques minutes après le début des tirs.L’association Cholet Evénements est visée pour “n’avoir pas mis en place un dispositif visant à assurer le respect de la zone de sécurité” et pour “ne pas avoir attiré suffisamment l’attention du maire de Cholet sur les prérogatives à mettre en œuvre”.Il est reproché à l’artificier et à son employeur d’avoir “tiré un feu d’artifice alors que des personnes se trouvaient dans une zone interdite au public et d’avoir utilisé du matériel inadapté ou en mauvais état”.Le procès doit durer jusqu’à vendredi. Les prévenus risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

Un Choose France dédié aux entreprises tricolores, avec 9 milliards d’investissements nouveaux

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, met à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui investissent dans le pays, dont 9 milliards d’investissements nouveaux, principalement dans les centres de données. Alors que l’incertitude politique continue de peser sur le monde économique, cette version franco-française de l’événement doit consacrer 30,4 milliards d’euros d’investissements français cette année dans 151 projets répartis sur tout le territoire, selon le ministère de l’Économie. Sur ce montant, 9,2 milliards d’euros concernent des projets nouveaux, particulièrement dans le domaine des centres de données. Le plus gros investissement est celui de près de 4 milliards d’OpCore (groupe Iliad, maison-mère de l’opérateur Free) qui prévoit un nouveau “data center” en Seine-et-Marne sur le site d’une ancienne centrale EDF, qui devrait être “l’un des plus importants d’Europe”.Eclairion, selon Bercy, doit également annoncer investir quelque 2,5 milliards d’euros dans deux centres de données en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée ajoutera 60 millions d’euros pour son centre des Yvelines.Pour illustrer cette journée, au cours de laquelle il devrait prendre la parole deux fois, le ministre de l’Économie Roland Lescure s’est rendu lundi matin avec le ministre délégué chargé de l’Industrie, Sébastien Martin, sur un site du groupe L’Oréal à Gauchy, dans l’Aisne.Le leader mondial de la beauté y a annoncé  un investissement de 60 millions d’euros dans son usine de parfum de luxe inaugurée en 1986. Ces trois dernières années, le groupe a investi 500 millions d’euros en France.Il s’agit de “célébrer des succès de l’industrie française, partout dans le territoire, mais aussi face à un environnement mondial qui est bousculé, pouvoir échanger avec les chefs d’entreprises (…) sur leurs défis, leurs inquiétudes, notamment sur le budget” (de l’État pour 2026, ndlr), a déclaré Roland Lescure à cette occasion. “On souhaite des discussions franches, sincères mais aussi les remercier sincèrement pour tout le boulot qu’ils font”, a-t-il ajouté. – “Budget équilibré” -Choose France réunit, à la Maison de la Chimie à Paris, 200 acteurs économiques (grands groupes, PME, start-ups, ETI…) mais également des fédérations professionnelles et des organisations syndicales et patronales alors que le climat d’instabilité politique pèse sur les décisions des acteurs économiques. L’évènement, dont c’est la première édition, fait écho à l’évènement de prestige Choose France qui se déroule depuis 2018 chaque année au Château de Versailles et a pour but d’attirer les investisseurs étrangers. La France a été classée cette année pour la sixième fois d’affilée premier pays européen pour les investissements étrangers par le cabinet EY.Mais, selon le baromètre trimestriel Bpifrance Le Lab et Rexecode publié mercredi, 39% des dirigeants de PME et de très petites entreprises (TPE) prévoient d’investir cette année, alors qu’ils étaient 45% à en avoir l’intention en septembre. C’est le niveau le plus faible observé depuis la crise sanitaire.”La baisse de l’incertitude politique c’est bien, mais cela ne doit en aucun cas se faire sur le dos des grandes entreprises qui doivent continuer à produire, à exporter”, a prévenu Roland Lescure. Ces derniers jours, des représentants du patronat se sont élevés contre la “surenchère fiscale” dont font preuve selon eux les députés, ou la suspension de la réforme des retraites, qualifiée d'”erreur fatale” par le président du Medef Patrick Martin.L’examen du projet de loi de finances 2026 reprend lundi à l’Assemblée, avec le risque d’être transmis au Sénat sans vote sur l’ensemble du texte, comme celui de la Sécurité sociale mercredi, faute de temps.Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre de l’Action et des Comptes publics Amélie de Montchalin participeront en début d’après-midi à une table-ronde autour du budget.- Secteurs “stratégiques” -Les secteurs représentés au sommet vont de l’énergie à l’agroalimentaire, en passant par la santé, la chimie ou le spatial. Des secteurs considérés comme “stratégiques” seront mis en avant: la transition écologique et énergétique, l’intelligence artificielle, le numérique, notamment.L’ensemble des régions sont concernées.Sanofi annoncera une enveloppe de 700 millions d’euros d’investissements “sur une année glissante” en 2025-2026 concernant des projets “déjà engagés” mais aussi “d’autres à venir”.Sera aussi mise en avant la construction d’une usine de freins carbone par Safran dans l’Ain, un investissement de plus de 450 millions d’euros à terme.L’entreprise HoloSolis a, elle, annoncé dimanche avoir sécurisé “plus de 220 millions d’euros” d’investissements publics et privés sur les 850 millions d’euros nécessaires à son projet de “plus grande” usine de panneaux solaires d’Europe, en Moselle.La journée sera clôturée par un dîner à l’Élysée, hors presse.kap-meh-tg-mpa-mvn-od/lrb

Un Choose France dédié aux entreprises tricolores, avec 9 milliards d’investissements nouveaux

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, met à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui investissent dans le pays, dont 9 milliards d’investissements nouveaux, principalement dans les centres de données. Alors que l’incertitude politique continue de peser sur le monde économique, cette version franco-française de l’événement doit consacrer 30,4 milliards d’euros d’investissements français cette année dans 151 projets répartis sur tout le territoire, selon le ministère de l’Économie. Sur ce montant, 9,2 milliards d’euros concernent des projets nouveaux, particulièrement dans le domaine des centres de données. Le plus gros investissement est celui de près de 4 milliards d’OpCore (groupe Iliad, maison-mère de l’opérateur Free) qui prévoit un nouveau “data center” en Seine-et-Marne sur le site d’une ancienne centrale EDF, qui devrait être “l’un des plus importants d’Europe”.Eclairion, selon Bercy, doit également annoncer investir quelque 2,5 milliards d’euros dans deux centres de données en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée ajoutera 60 millions d’euros pour son centre des Yvelines.Pour illustrer cette journée, au cours de laquelle il devrait prendre la parole deux fois, le ministre de l’Économie Roland Lescure s’est rendu lundi matin avec le ministre délégué chargé de l’Industrie, Sébastien Martin, sur un site du groupe L’Oréal à Gauchy, dans l’Aisne.Le leader mondial de la beauté y a annoncé  un investissement de 60 millions d’euros dans son usine de parfum de luxe inaugurée en 1986. Ces trois dernières années, le groupe a investi 500 millions d’euros en France.Il s’agit de “célébrer des succès de l’industrie française, partout dans le territoire, mais aussi face à un environnement mondial qui est bousculé, pouvoir échanger avec les chefs d’entreprises (…) sur leurs défis, leurs inquiétudes, notamment sur le budget” (de l’État pour 2026, ndlr), a déclaré Roland Lescure à cette occasion. “On souhaite des discussions franches, sincères mais aussi les remercier sincèrement pour tout le boulot qu’ils font”, a-t-il ajouté. – “Budget équilibré” -Choose France réunit, à la Maison de la Chimie à Paris, 200 acteurs économiques (grands groupes, PME, start-ups, ETI…) mais également des fédérations professionnelles et des organisations syndicales et patronales alors que le climat d’instabilité politique pèse sur les décisions des acteurs économiques. L’évènement, dont c’est la première édition, fait écho à l’évènement de prestige Choose France qui se déroule depuis 2018 chaque année au Château de Versailles et a pour but d’attirer les investisseurs étrangers. La France a été classée cette année pour la sixième fois d’affilée premier pays européen pour les investissements étrangers par le cabinet EY.Mais, selon le baromètre trimestriel Bpifrance Le Lab et Rexecode publié mercredi, 39% des dirigeants de PME et de très petites entreprises (TPE) prévoient d’investir cette année, alors qu’ils étaient 45% à en avoir l’intention en septembre. C’est le niveau le plus faible observé depuis la crise sanitaire.”La baisse de l’incertitude politique c’est bien, mais cela ne doit en aucun cas se faire sur le dos des grandes entreprises qui doivent continuer à produire, à exporter”, a prévenu Roland Lescure. Ces derniers jours, des représentants du patronat se sont élevés contre la “surenchère fiscale” dont font preuve selon eux les députés, ou la suspension de la réforme des retraites, qualifiée d'”erreur fatale” par le président du Medef Patrick Martin.L’examen du projet de loi de finances 2026 reprend lundi à l’Assemblée, avec le risque d’être transmis au Sénat sans vote sur l’ensemble du texte, comme celui de la Sécurité sociale mercredi, faute de temps.Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre de l’Action et des Comptes publics Amélie de Montchalin participeront en début d’après-midi à une table-ronde autour du budget.- Secteurs “stratégiques” -Les secteurs représentés au sommet vont de l’énergie à l’agroalimentaire, en passant par la santé, la chimie ou le spatial. Des secteurs considérés comme “stratégiques” seront mis en avant: la transition écologique et énergétique, l’intelligence artificielle, le numérique, notamment.L’ensemble des régions sont concernées.Sanofi annoncera une enveloppe de 700 millions d’euros d’investissements “sur une année glissante” en 2025-2026 concernant des projets “déjà engagés” mais aussi “d’autres à venir”.Sera aussi mise en avant la construction d’une usine de freins carbone par Safran dans l’Ain, un investissement de plus de 450 millions d’euros à terme.L’entreprise HoloSolis a, elle, annoncé dimanche avoir sécurisé “plus de 220 millions d’euros” d’investissements publics et privés sur les 850 millions d’euros nécessaires à son projet de “plus grande” usine de panneaux solaires d’Europe, en Moselle.La journée sera clôturée par un dîner à l’Élysée, hors presse.kap-meh-tg-mpa-mvn-od/lrb

Le gouvernement britannique défend sa réforme contre l’immigration irrégulière

Le gouvernement travailliste au Royaume-Uni a défendu dimanche sa vaste réforme qui restreint la protection accordée aux demandeurs d’asile, assurant que le sujet ultra-sensible de l’immigration irrégulière “déchire” le pays.Deux mesures phares de ce plan, dont la présentation détaillée doit se tenir lundi au Parlement, ont été dévoilées samedi soir par le ministère de l’Intérieur.Parmi …

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La Corée du Sud propose des pourparlers à la Corée du Nord pour éviter des incidents à la frontière

L’armée sud-coréenne a proposé lundi des pourparlers à la Corée du Nord pour établir un tracé clair de la ligne de démarcation militaire entre les deux pays après de récentes incursions de soldats nord-coréens, a annoncé le gouvernement sud-coréen.”Pour éviter des heurts accidentels et faire baisser la tension militaire, notre armée a officiellement proposé que …

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‘Killed without knowing why’: Sudanese exiles relive Darfur’s pastMon, 17 Nov 2025 11:52:17 GMT

Decades after Darfur was the scene of some of the 21st century’s worst atrocities, Sudanese exiles say the nightmare has returned as images of fresh bloodshed emerge from the region.For the diaspora watching from afar, alleged crimes in El-Fasher — the last army stronghold in Darfur before its fall to paramilitaries last month — mirror …

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Stocks lower on uncertainty over tech rally, US rates

Stock markets struggled on Monday on concerns the US Federal Reserve could hold off on further rate cuts this year and fears of a tech bubble.Meanwhile, simmering tensions between China and Japan hit tourism and retail firms on Tokyo’s exchange.The tepid mood on trading floors dragged on the crypto sector, with bitcoin briefly erasing all its gains this year — just over a month after hitting a record high.Major European indices edged lower, tracking losses in Asia.The European Union on Monday cut its eurozone growth forecast for 2026 as risks from international trade and geopolitical tensions weigh on Europe’s economy.Investors have in recent weeks reconsidered prospects for US rate cuts and the AI-fuelled tech rally that had lifted several markets to record highs.Traders are keenly awaiting the release of several reports — including on jobs and inflation — that had been held up by the record US government shutdown that ended last week.With data releases delayed, “chances are growing that the Fed will avoid changing monetary policy when the economic outlook remains murky”, said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Federal Reserve boss Jerome Powell signalled last month that a December cut to borrowing costs was not assured, adding to uncertainty.There is also growing unease surrounding lofty tech valuations, with warnings that an AI bubble could soon burst.All eyes are on this week’s release of earnings from chip titan Nvidia, which this month became the first $5.0 trillion company.After a tepid end to the week on Wall Street, major Asian indices closed lower on Monday.Tokyo fell as figures showed Japan’s economy shrank 0.4 percent in the three months to September.Tourism and retail firms were among the worst hit after China advised its citizens not to travel to Japan amid a diplomatic spat over comments by Prime Minister Sanae Takaichi about Taiwan.Cosmetics firm Shiseido dived more than nine percent and Uniqlo-owner Fast Retailing shed 4.8 percent.Department store group Mitsukoshi fell 11.3 percent and Pan Pacific, behind discount retail chain and tourist magnet Don Quijote, slid 5.3 percent.China is the biggest source of tourists to Japan.The diplomatic feud between China and Japan was ignited by Takaichi’s suggestion that Tokyo could intervene militarily in any attack on Taiwan.Bitcoin suffered from the uncertain climate on trading floors, with the digital unit briefly dropping to $92,935.51. It bounced back slightly to sit above $95,000 on Monday.The cryptocurrency climbed to a record high of $126,251 on October 6, buoyed by US President Donald Trump’s pledges to ease regulation on the crypto sector.- Key figures at around 1130 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,684.69 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 8,137.73Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 23,755.81Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 50,323.91 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 26,384.28 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,972.03 (close)New York – Dow: DOWN 0.7 percent at 47,147.48 (close)Dollar/yen: UP at 154.83 yen from 154.55 yen on FridayEuro/dollar: DOWN at $1.1598 from $1.1621 Pound/dollar: DOWN at $1.3165 from $1.3171Euro/pound: DOWN at 88.09 pence from 88.22 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $60.07 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $64.36 per barrel

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Indonésie: 18 morts dans des glissements de terrain, selon un nouveau bilan

Au moins 18 personnes ont été tuées et plus d’une trentaine sont portées disparues à la suite de plusieurs glissements de terrain provoqués par les fortes précipitations qui ont frappé l’île de Java depuis jeudi, a annoncé lundi un reponsable des secours.Un premier glissement de terrain a touché jeudi trois villages du district côtier de Cilacap, à environ 400 km à l’est de la capitale Jakarta. Deux autres glissements de terrain ont frappé un village du district de Banjarnegara, dans la même province, samedi et dimanche, a déclaré à l’AFP Abdul Muhari, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes.À Cilacap, après la découvert de trois nouveaux corps lundi, “le nombre total de victimes décédées à la suite du glissement de terrain s’élève (désormais) à 16 personnes”, a déclaré M. Abdul, ajoutant que sept personnes sont toujours portées disparues.Un précédent bilan faisait état de 11 morts et 12 disparus.Par ailleurs, au moins 16 maisons ont été endommagées, a-t-il ajouté.Deux glissements de terrain survenus à Banjarnegara ont fait deux autres morts et deux blessés, a indiqué M. Abdul, ajoutant qu’au moins 27 personnes sont toujours portées disparues.À Cilacap, la recherche des sept victimes disparues demeure la priorité et les opérations de recherche pourraient se prolonger au-dela de la période habituelle de sept jours, a indiqué sur Kompas TV M. Suharyanto, chef de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, qui comme certains Indonésiens ne porte qu’un seul nom.Des logements temporaires pour près de 300 familles devraient être construits, a-t-il encore annoncé.L’Agence de météorologie, de climatologie et de géophysique (AMCG) a émis une alerte météorologique extrême en début de semaine dernière, prévenant que de fortes précipitations dans plusieurs régions pourraient engendrer des catastrophes hydrométéorologiques.La saison annuelle de la mousson en Indonésie, de novembre à avril, est souvent synonyme de glissements de terrain, d’inondations soudaines et de maladies hydriques. Le changement climatique a modifié les régimes de tempêtes, notamment la durée et l’intensité de la saison, entraînant des pluies plus abondantes, des inondations soudaines et des vents plus forts. Début novembre, au moins 15 personnes sont mortes en Papouasie dans des inondations soudaines. En septembre, au moins 18 personnes sont décédées dans les inondations qui ont frappé l’île de Bali, les pires de la décennie sur cette île touristique, selon les autorités.