Writing on the wall as Chinese businesses fret over US trade war

At a bustling Shanghai trade fair, exporters of goods ranging from plush toys to chainmail bikinis expressed growing unease at the escalating US-China trade war as new US tariffs took hold on Tuesday.President Donald Trump on Monday doubled previously imposed tariffs to 20 percent, which themselves pile atop existing levies on various Chinese goods.The fair on Tuesday showcased the huge spectrum of such exports — sellers of everything from bath mats to cosmetics told AFP their businesses would be affected in some way. The writing was on the wall at the Weiteng Gifts booth, where fridge magnets, keychains and medallions reading “Red Rock Rave Las Vegas”, “Colorado Crossroads” and “West Texas Classic” were proof of its reliance on the US market.”I’m a little worried, but there’s nothing I can do. We can only absorb it internally and hedge any risks,” representative Andy Dai told AFP.He said about 70 percent of the company’s sales went to the United States.Weiteng’s sales in the first two months of 2025 were down 15 percent compared with last year, he added.”The impact (of tariffs) is actually quite great, especially for small- and medium-sized enterprises,” said Esther Ma, who works for a logistics company that counts e-commerce giants Shein, Temu and Amazon among its clients.”In my industry, everyone is very worried about this kind of trade war… If it is a blow to our customers, it will also have a great impact on us.”- Christmas trees and cat litter -Among stalls selling products from “Protect Your Peace” candles to Christmas trees and cat litter, traders smiled ruefully when asked about China-US relations.  Weiteng’s Dai said the company had started to develop its business domestically, boosting its presence at local trade fairs.”At the same time, of course, we can’t give up our traditional market. The European and American markets are still our most important markets, so we are now straddling all of them to spread the risk,” Dai said.Diversifying customer bases was a recurring theme among those who said they would be affected. One company at the trade fair specialised in the mesh and sequinned party harnesses seen at festivals such as Coachella and Burning Man. A saleswoman said they were focussing on developing their European market to make up for the hit they had already taken in the United States.Logistics specialist Ma said some of her clients had told her they were switching to focus within Asia or to countries that are part of China’s Belt and Road infrastructure and trade initiative. Others said they hadn’t seen any effects from the tariffs yet but feared they would not be able to avoid it in the future.However, another logistics professional said he thought the cost would be passed on to US consumers rather than Chinese companies. “We export to a lot of countries and the United States is just one of them,” said Jin Ziqin, whose company sells cleaning products.”This new trade war? We’ve been in a trade war all along. I believe that China has various ways to deal with it,” she said. Beijing has already retaliated against the latest US move, saying it would impose 10 and 15 percent levies on a range of US agricultural imports, from chicken to soybeans.”If we keep going back and forth, I think things will keep escalating,” Weiteng Gifts’ Dai said.”But as an ordinary business, we certainly hope that through dialogue and negotiation, the two governments can reduce trade disputes.”

Fashion Week : dernier défilé pour Maria Grazia Chiuri chez Dior ?

Restera, restera pas ? Dior présente mardi, au deuxième jour de la Fashion Week de Paris, sa collection femme automne-hiver 2025-2026 au Jardin des Tuileries, au cours de ce qui pourrait être le dernier défilé de sa directrice artistique Maria Grazia Chiuri. Illustration du mercato qui agite le milieu depuis des mois, le bruit court que la styliste italienne, à la tête des collections femmes depuis 2016, pourrait quitter la maison de luxe française, peut-être pour prendre les rênes de Gucci. La griffe italienne vient justement de se séparer de Sabato de Sarno, arrivé il y a deux ans seulement à la direction créative de la marque.Le récent départ de Kim Jones de la direction artistique des créations Dior Homme – juste après un dernier show particulièrement acclamé – n’a fait qu’alimenter ces rumeurs. Selon la presse spécialisée, LVMH, qui possède Dior, cherche à confier les directions artistiques des collections homme et femme de la maison à Jonathan Anderson, à la tête de la griffe espagnole Loewe, également propriété du géant du luxe français.Une théorie renforcée par l’absence du styliste nord-irlandais aux dernières Fashion Week homme de Milan et de Paris en janvier et à celle de Londres fin février. Pour cette semaine de la mode féminine, Loewe se contente par ailleurs d’une présentation plutôt qu’un défilé.- Grand dîner au Louvre -Comme tout le secteur du luxe, le numéro un mondial LVMH a connu une année 2024 chahutée, avec un recul de ses ventes et une chute de son bénéfice.Face aux analystes qui soulignent des fragilités chez Dior, le deuxième pilier de la mode et de la maroquinerie de LVMH derrière Louis Vuitton, le PDG du groupe Bernard Arnault a défendu fin janvier la marque dirigée par sa fille Delphine, la présentant comme celle qui “a eu la meilleure performance en 2024” parmi les maisons de couture. Et il a dit son “espoir” que 2025 “porte en avant la couture de la maison Dior”, comme celle de Vuitton.À la tête de Loewe depuis plus de 10 ans, Jonathan Anderson semble être le candidat idéal pour relancer la machine. Déjà au cÅ“ur de LVMH, acclamé à chacun de ses défilés que ce soit avec sa marque JW Anderson ou avec la maison espagnole, il peut également se vanter d’avoir fait exploser les ventes de cette dernière. Autre événement de mardi, le défilé Alaïa, qui fait sa première apparition officielle dans le calendrier parisien. Son fondateur, Azzedine Alaïa, mort en 2017, puis son successeur Pieter Mulier préféraient jusqu’alors présenter leur collection comme bon leur semblait.En septembre, le designer belge avait déjà fait une entorse à cette règle en défilant pendant la Fashion Week de New York. Un show organisé au sein du célèbre musée Guggenheim, salué par la presse et qui avait attiré de nombreuses personnalités comme Naomi Campbell, Linda Evangelista et Rihanna.En attendant, c’est Zomer qui a lancé la journée, avec un show au Palais de Tokyo haut en couleurs et recto-verso. Les créateurs Danial Aitouganov et Imruh Asha, des Néerlandais basés à Paris, ont présenté une collection où les robes, vestes, chemises ou manteaux se portent à l’envers et où les vestes s’affichent aussi bien en robe qu’en jupe. “Un peu comme des enfants qui s’habillent eux-mêmes pour la première fois, sans connaître les règles”, explique-t-il dans la note d’intention. Parfois même, une robe fleurie s’agrémente d’un chapeau en forme d’abat-jour, comme pour se déguiser.La journée s’achèvera par le Grand dîner du Louvre, qui vise à lever des fonds pour le célèbre musée. De nombreuses célébrités internationales, dont les égéries de grandes maisons de couture, sont attendues, à l’instar du gala du Met à New York.Par ailleurs, le Français Simon Porte Jacquemus a confirmé mardi au magazine spécialisé WWD l’arrivée de la Française Sarah Benady au poste de directrice générale de sa griffe Jacquemus, vacant depuis décembre 2023. L’ex-dirigeante de Celine en Amérique du Nord sera chargée de piloter son expansion internationale, avec de nouvelles boutiques et un parfum en partenariat avec L’Oréal.

Du “son spatial” au téléphone caméléon, le salon du mobile à fond sur l’innovation

Rendez-vous phare du secteur de la “tech”, le Salon du mobile de Barcelone (MWC) permet aux industriels de dévoiler leurs tous derniers gadgets et innovations. Robot humanoïde hyperréaliste, téléphone changeant de couleur, “son spatial 3D”… Voici les nouveautés marquantes de l’édition 2025:Smartphone caméléonUn téléphone qui change de couleur en fonction de la température: voilà la promesse du chinois Realme qui a intégré dans la coque de ses appareils 14 Pro, dont la texture ressemble à celle d’un coquillage, des pigments thermochromiques prenant une teinte bleue quand la température descend sous les 16°C et blanche quand elle remonte.Cette fonctionnalité, qui n’a d’intérêt autre qu’esthétique, a en outre une durée de vie limitée, de l’aveu même du constructeur, selon qui “la fonction de changement de couleur sensible au froid perdra progressivement son effet en raison de son utilisation quotidienne”.Conduire une voiture à 3.000 km de distanceSi plusieurs voitures se sont invitées dans les allées du MWC, un simple volant et des écrans suffisent pour conduire sur le stand du GSMA, l’organisateur du salon : grâce à des commandes connectées, les visiteurs peuvent piloter un véhicule situé à 3.000 kilomètres, en Finlande. Une expérience issue du partenariat entre l’entreprise estonienne Elmo, qui “développe une technologie de conduite à distance en équipant les voitures de plusieurs caméras et d’un contrôleur personnalisé”, et l’équipementier réseau finlandais Nokia, qui assure la connexion nécessaire.Lentilles de contact connectéesLa start-up Xpanceo, basée à Dubaï, s’est fixé pour objectif de développer d’ici 2026 un prototype de lentille de contact en réalité virtuelle. Un micro-objet connecté à poser sur l’Å“il qui superposerait des images à notre vision. Pour l’instant, les dispositifs d’exposition sont relativement encombrants. Une grande bobine métallique s’avère nécessaire pour recevoir l’énergie sans fil afin d’allumer un seul pixel.Télétransportation auditivePrésentée par l’équipementier Nokia et l’opérateur Vodafone, la technologie de “son spatial 3D” promet aux utilisateurs une “expérience audio immersive”, où les sons semblent provenir de différentes directions – contrairement à la téléphonie monophonique actuelle, qui utilise un seul canal audio pour transmettre la voix.Basé sur le programme Ivas (Immersive video and audio services), ce système, qui requiert des téléphones équipés de deux micros, donne l’impression d’être dans “la même pièce” que son interlocuteur, précise Nokia. Son déploiement à grande échelle, étroitement lié à celui de la 5G avancée, pourrait prendre plusieurs années.Ordinateur solaireLe Yoga Solar PC du chinois Lenovo utilise l’énergie solaire pour prolonger la durée de vie de la batterie. Son panneau arrière est recouvert de 84 cellules solaires, capables, selon le constructeur, de produire de l’énergie même sans lumière directe pour accroître l’autonomie de l’appareil.D’après Lenovo, qui a installé un système de suivi du courant pour adapter le recours aux cellules photovoltaïques, une exposition “de 20 minutes à la lumière directe du soleil” permet de générer suffisamment d’énergie pour “alimenter jusqu’à une heure de lecture vidéo sur le PC”.Robot humanoïde hyperréalisteDes cheveux bruns, une robe noire et un gilet rouge: un robot humanoïde hyperréaliste, baptisé Amira, a été présenté sur le stand de l’opérateur émirati Etisalat. L’objet, qui imite les traits humains jusque dans les moindres détails malgré des gestes saccadés et lents très reconnaissables, est développé par l’entreprise Engineered Arts et s’inspire de leur précédent modèle, Ameca.”Nous pouvons le connecter à n’importe quel LLM”, détaille Elliott White, ingénieur chez Enginereed Arts, en référence aux modèles de langage d’intelligence artificielle (IA). Œil de chatMis au point par l’opérateur téléphonique espagnol Telefonica en partenariat avec la start-up Edgendria Innovación, l’outil “Cat Eye” (“oeil de chat”) permet aux utilisateurs d’effectuer un examen ophtalmologique pour déterminer s’ils souffrent d’un problème de cataracte pouvant nécessiter une intervention chirurgicale.Pour cela, le patient effectue une photographie de ses deux yeux, qui est analysée sur une plateforme dopée à l’IA. L’objectif est que les “ophtalmologues spécialistes puissent déléguer certaines tâches” et “intervenir au moment le plus opportun” pour la prise en charge des patients, souligne Telefonica.

Du “son spatial” au téléphone caméléon, le salon du mobile à fond sur l’innovation

Rendez-vous phare du secteur de la “tech”, le Salon du mobile de Barcelone (MWC) permet aux industriels de dévoiler leurs tous derniers gadgets et innovations. Robot humanoïde hyperréaliste, téléphone changeant de couleur, “son spatial 3D”… Voici les nouveautés marquantes de l’édition 2025:Smartphone caméléonUn téléphone qui change de couleur en fonction de la température: voilà la promesse du chinois Realme qui a intégré dans la coque de ses appareils 14 Pro, dont la texture ressemble à celle d’un coquillage, des pigments thermochromiques prenant une teinte bleue quand la température descend sous les 16°C et blanche quand elle remonte.Cette fonctionnalité, qui n’a d’intérêt autre qu’esthétique, a en outre une durée de vie limitée, de l’aveu même du constructeur, selon qui “la fonction de changement de couleur sensible au froid perdra progressivement son effet en raison de son utilisation quotidienne”.Conduire une voiture à 3.000 km de distanceSi plusieurs voitures se sont invitées dans les allées du MWC, un simple volant et des écrans suffisent pour conduire sur le stand du GSMA, l’organisateur du salon : grâce à des commandes connectées, les visiteurs peuvent piloter un véhicule situé à 3.000 kilomètres, en Finlande. Une expérience issue du partenariat entre l’entreprise estonienne Elmo, qui “développe une technologie de conduite à distance en équipant les voitures de plusieurs caméras et d’un contrôleur personnalisé”, et l’équipementier réseau finlandais Nokia, qui assure la connexion nécessaire.Lentilles de contact connectéesLa start-up Xpanceo, basée à Dubaï, s’est fixé pour objectif de développer d’ici 2026 un prototype de lentille de contact en réalité virtuelle. Un micro-objet connecté à poser sur l’Å“il qui superposerait des images à notre vision. Pour l’instant, les dispositifs d’exposition sont relativement encombrants. Une grande bobine métallique s’avère nécessaire pour recevoir l’énergie sans fil afin d’allumer un seul pixel.Télétransportation auditivePrésentée par l’équipementier Nokia et l’opérateur Vodafone, la technologie de “son spatial 3D” promet aux utilisateurs une “expérience audio immersive”, où les sons semblent provenir de différentes directions – contrairement à la téléphonie monophonique actuelle, qui utilise un seul canal audio pour transmettre la voix.Basé sur le programme Ivas (Immersive video and audio services), ce système, qui requiert des téléphones équipés de deux micros, donne l’impression d’être dans “la même pièce” que son interlocuteur, précise Nokia. Son déploiement à grande échelle, étroitement lié à celui de la 5G avancée, pourrait prendre plusieurs années.Ordinateur solaireLe Yoga Solar PC du chinois Lenovo utilise l’énergie solaire pour prolonger la durée de vie de la batterie. Son panneau arrière est recouvert de 84 cellules solaires, capables, selon le constructeur, de produire de l’énergie même sans lumière directe pour accroître l’autonomie de l’appareil.D’après Lenovo, qui a installé un système de suivi du courant pour adapter le recours aux cellules photovoltaïques, une exposition “de 20 minutes à la lumière directe du soleil” permet de générer suffisamment d’énergie pour “alimenter jusqu’à une heure de lecture vidéo sur le PC”.Robot humanoïde hyperréalisteDes cheveux bruns, une robe noire et un gilet rouge: un robot humanoïde hyperréaliste, baptisé Amira, a été présenté sur le stand de l’opérateur émirati Etisalat. L’objet, qui imite les traits humains jusque dans les moindres détails malgré des gestes saccadés et lents très reconnaissables, est développé par l’entreprise Engineered Arts et s’inspire de leur précédent modèle, Ameca.”Nous pouvons le connecter à n’importe quel LLM”, détaille Elliott White, ingénieur chez Enginereed Arts, en référence aux modèles de langage d’intelligence artificielle (IA). Œil de chatMis au point par l’opérateur téléphonique espagnol Telefonica en partenariat avec la start-up Edgendria Innovación, l’outil “Cat Eye” (“oeil de chat”) permet aux utilisateurs d’effectuer un examen ophtalmologique pour déterminer s’ils souffrent d’un problème de cataracte pouvant nécessiter une intervention chirurgicale.Pour cela, le patient effectue une photographie de ses deux yeux, qui est analysée sur une plateforme dopée à l’IA. L’objectif est que les “ophtalmologues spécialistes puissent déléguer certaines tâches” et “intervenir au moment le plus opportun” pour la prise en charge des patients, souligne Telefonica.

Foot: revenir à Paris réveille le traumatisme des fans de Liverpool après le chaos de 2022

Le retour de Liverpool à Paris, pour la première fois depuis la finale de la Ligue des champions 2022 au Stade de France, rappelle de mauvais souvenirs à de nombreux supporters des Reds, traumatisés par le chaos qui avait entaché l’événement phare du football européen.Le leader de la Premier League affronte le PSG pour un huitième de finale aller qui s’annonce spectaculaire mercredi. Cependant, seuls 2.000 supporters de Liverpool sont attendus au Parc des Princes, beaucoup ayant décidé de ne pas revenir dans la capitale française après le mauvais traitement que leur avaient réservé les autorités locales il y a un peu moins de trois ans.Revenir à Paris est “trop tôt pour beaucoup de gens”, explique à l’AFP John Gibbons, du média indépendant The Anfield Wrap. “Ce n’est pas tant ce qui s’est passé le jour même, il s’est passé beaucoup de choses après aussi. Surtout, le gouvernement (français) n’a pas assumé la responsabilité.”Ce 28 mai 2022, la finale, remportée 1-0 par le Real Madrid, avait été assombrie par un coup d’envoi retardé de 37 minutes, les supporters ayant du mal à accéder à l’enceinte après avoir été canalisés dans des goulots d’étranglement surchargés.- “Responsabilité principale” de l’UEFA -La police avait tiré des grenades de gaz lacrymogène en direction de milliers de supporters anglais coincés derrière des barrières métalliques. Ces derniers ont dû ensuite répondre à une série d’injustes accusations à la suite de ce chaos.L’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, a d’abord tenté de rejeter la faute sur les supporters arrivés en retard, alors que des milliers d’entre eux avaient été retenus pendant des heures à l’extérieur du stade. Les autorités françaises ont affirmé qu’une “fraude à l’échelle industrielle” de faux billets était à l’origine du problème.Mais une enquête du Sénat français a conclu qu’un dispositif de sécurité mal conçu était à l’origine de la pagaille. Sur quoi un rapport indépendant a affirmé que l’UEFA portait la “responsabilité principale” des défaillances ayant failli transformer le match en “catastrophe mortelle”.Pour de nombreux supporters de Liverpool, ces scènes de chaos ont rappelé la terrible bousculade du stade de Hillsborough en 1989, qui avait entraîné la mort de 97 d’entre eux.Selon John Gibbons, “il y a un ressort psychologique qui fait que l’on ne veut pas retourner dans un endroit où l’on a vécu une mauvaise expérience, mais aussi le fait que les gens pensent qu’il n’y a rien pour empêcher que cela ne se reproduise”.- Pas confiance -Alors que l’organisation des JO-2024 et, quelques mois plus tôt celle du Mondial de rugby 2023, ont été sans accroc, le ressentiment à l’égard de la politique de deux poids deux mesures à laquelle sont souvent confrontés les supporters de football est toujours présent.”Heureusement, les Jeux olympiques se sont déroulés en grande partie sans incident, et c’est très bien. Mais je pense qu’il est clair que les gens ont été traités différemment pour cela, parce que c’était le plus grand événement du monde”, estime Daniel Austin, fan de Liverpool et journaliste.Austin est l’un de ceux qui feront tout de même le voyage, ajoutant que ce serait admettre une “défaite” face aux mensonges répandus que de ne pas s’y rendre. Il comprend toutefois les réticences.”Ce n’est pas seulement le fait qu’ils aient vécu quelque chose de très difficile physiquement et mentalement, c’est aussi le fait qu’on leur ait menti pendant des semaines et des mois”, explique-t-il.Alors ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, aujourd’hui à la Justice, avait accusé les fans des Reds d’être à l’origine de l’abondance de faux billets.Certains supporters “ne veulent pas être à nouveau confrontés aux mêmes autorités. Ils ne font pas confiance aux personnes responsables, dont beaucoup occupent toujours les mêmes fonctions”, assure Daniel Austin.Mardi, en vue du match PSG-Liverpool, la préfecture de police de Paris a évoqué un dispositif de sécurité “classique pour un match de Ligue des champions”.”Le contexte n’est pas du tout le même qu’il y a trois ans. Ce n’est pas une finale, c’est au Parc des Princes et pas au Stade de France. Et beaucoup de choses ont évolué depuis”, a assuré une source, ajoutant que le match n’était “pas classé à risque”.

Le plus grand iceberg du monde s’immobilise près d’une île riche en faune sauvage

Le plus gros iceberg du monde semble s’être arrêté à plus de 70 km d’une île isolée de l’Antarctique, ce qui pourrait permettre d’éviter une collision redoutée avec une zone majeure de reproduction de la faune et de la flore, a annoncé mardi le groupe de chercheurs du British Antarctic Survey.Ce colossal plateau de glace, connu sous le nom d’A23a, d’une superficie de 3.360 kilomètres carrés — soit plus de deux fois la taille du Grand Londres — et qui pèse près de mille milliards de tonnes, dérivait vers le nord de l’Antarctique en direction de l’île de Géorgie du Sud, emporté depuis décembre par de puissants courants océaniques. Cette situation a fait craindre qu’il n’entre en collision ou ne s’échoue dans des eaux moins profondes à proximité de l’île, ce qui pouvait perturber l’alimentation des bébés pingouins et des phoques. Mais depuis le 1er mars, l’iceberg est resté bloqué à 73 kilomètres de l’île, selon un communiqué du British Antarctic Survey. “Si l’iceberg reste échoué, nous ne nous attendons pas à ce qu’il affecte de manière significative la faune locale”, anticipe l’océanographe Andrew Meijers, en charge de la surveillance par satellite d’A23.”Au cours des dernières décennies, les nombreux icebergs qui empruntaient cette route à travers l’océan Austral, se sont brisés, dispersés et ont fini par fondre rapidement”, explique-t-il.”Les pêcheries commerciales ont cependant été perturbées par le passé: à mesure que l’iceberg se brise en morceaux plus petits, cela pourrait rendre les opérations de pêche dans la région à la fois plus difficiles et potentiellement dangereuses”, ajoute toutefois M. Meijers.En revanche, “les nutriments soulevés par l’échouage et par sa fonte pourraient accroître la disponibilité de nourriture pour l’ensemble de l’écosystème régional, y compris pour les manchots et les phoques”.A23a s’est détaché du plateau continental antarctique en 1986. Il est resté coincé pendant plus de 30 ans avant de finalement se libérer en 2020, son lent voyage vers le nord étant parfois retardé par les forces océaniques qui le faisaient tourner sur place.En janvier, un morceau de 19 km s’était détaché mais les scientifiques ne pouvaient dire avec précision quelles conséquences cela aurait sur la trajectoire et l’avenir de ce géant de glace.