L’Assemblée approuve un texte contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour le PS

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi socialiste visant à lutter contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour les élus PS qui espèrent faire voter dans la journée plusieurs autres initiatives “concrètes” présentées dans leur “niche” parlementaire.Ce premier texte a été adopté par 180 voix “pour” (celles de la gauche et du Rassemblement national) et une seule “contre”, les élus de la droite et du centre s’étant abstenus.La proposition présentée par Béatrice Bellay (PS, Martinique) vise notamment à faciliter le plafonnement par l’Etat du prix d’un panier de biens de première nécessité – pour le ramener au niveau constaté en métropole -, à lutter contre les monopoles et les oligopoles et à contrer la toute-puissance de la grande distribution.Les députés du “socle commun” ont cependant préféré s’abstenir: aligner les prix sur ceux pratiqués dans l’Hexagone est “irréalisable et inapplicable”, c’est de l”affichage”, a déploré Maud Petit (Modem). “On va empêcher les nouveaux investisseurs d’arriver dans nos territoires et de faire fonctionner la concurrence”, s’est inquiété Nicolas Metzdorf, élu macroniste de Nouvelle-Calédonie.Le ministre chargé des outre-mer, Manuel Valls, a reconnu que les écarts de prix d’au moins 30% entre la métropole et les outre-mer posent un “défi à la cohésion sociale”. Mais le gouvernement, au nom de la “liberté d’entreprendre”, a tenté de s’opposer à une disposition interdisant aux grands groupes de distribution de détenir plus de 25% de parts de marché. En vain: les députés ont maintenu cet article. Au final, M. Valls a néanmoins “salué” l’adoption du texte, “un premier pas nécessaire”, selon lui. Après cette première victoire, le groupe PS a enchaîné en soumettant aux débats un texte, déjà adopté au Sénat début 2023, qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux des ratios pour garantir un nombre minimal de soignants par patient.Au total, lors de ce créneau réservé, les socialistes espèrent faire adopter avant minuit cinq propositions “concrètes, du quotidien” et montrer ainsi qu’ils peuvent “arracher des victoires” en “construisant des majorités”.- Macronistes “constructifs” -Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendent marquer des points: “nous restons dans l’opposition, évidemment, mais nous montrons notre capacité à gagner des votes, à faire avancer des dossiers”, indique une source interne au groupe. Le chef du groupe, Boris Vallaud, n’a pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Les députés macronistes auront une “position constructive” face à ces propositions “assez consensuelles”, a promis l’un des leurs, Pierre Cazeneuve. Tout en soulignant qu’il ne fallait pas y voir un “effet conjoncturel” – comprendre, lié à la récente décision des socialistes de ne pas censurer l’exécutif – car les députés de son groupe ont “toujours” eu une telle attitude lors des “niches” réservées aux partis de l'”arc républicain”, selon lui.Quant aux élus du Rassemblement national, ils voteront “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”, a indiqué à l’AFP une source au sein du groupe.Parmi les propositions socialistes inscrites à l’agenda ce jeudi, figurent encore l’instauration d’un “repas à un euro” pour tous les étudiants – un précédent vote, sur le même sujet, avait échoué à une voix près début 2023, malgré le soutien de la gauche et du Rassemblement national -, ou encore un dispositif de lutte contre les pannes d’ascenseurs.Le PS prévoit d’obliger les sociétés gérant ces équipements à intervenir dans les deux jours ouvrés et à constituer des stocks suffisants de pièces détachées pour réparer au plus vite et éviter ainsi que les pannes se prolongent et tournent au “calvaire” pour les habitants d’immeubles de grande hauteur. Avant minuit, le élus socialistes espèrent encore faire adopter une proposition pour lutter contre la “financiarisation” des crèches, dont les dérives ont récemment été dénoncées dans un livre-enquête du journaliste Victor Castanet. Le texte prévoit d’interdire aux fonds d’investissement d’investir dans ce secteur.

L’Assemblée approuve un texte contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour le PS

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi socialiste visant à lutter contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour les élus PS qui espèrent faire voter dans la journée plusieurs autres initiatives “concrètes” présentées dans leur “niche” parlementaire.Ce premier texte a été adopté par 180 voix “pour” (celles de la gauche et du Rassemblement national) et une seule “contre”, les élus de la droite et du centre s’étant abstenus.La proposition présentée par Béatrice Bellay (PS, Martinique) vise notamment à faciliter le plafonnement par l’Etat du prix d’un panier de biens de première nécessité – pour le ramener au niveau constaté en métropole -, à lutter contre les monopoles et les oligopoles et à contrer la toute-puissance de la grande distribution.Les députés du “socle commun” ont cependant préféré s’abstenir: aligner les prix sur ceux pratiqués dans l’Hexagone est “irréalisable et inapplicable”, c’est de l”affichage”, a déploré Maud Petit (Modem). “On va empêcher les nouveaux investisseurs d’arriver dans nos territoires et de faire fonctionner la concurrence”, s’est inquiété Nicolas Metzdorf, élu macroniste de Nouvelle-Calédonie.Le ministre chargé des outre-mer, Manuel Valls, a reconnu que les écarts de prix d’au moins 30% entre la métropole et les outre-mer posent un “défi à la cohésion sociale”. Mais le gouvernement, au nom de la “liberté d’entreprendre”, a tenté de s’opposer à une disposition interdisant aux grands groupes de distribution de détenir plus de 25% de parts de marché. En vain: les députés ont maintenu cet article. Au final, M. Valls a néanmoins “salué” l’adoption du texte, “un premier pas nécessaire”, selon lui. Après cette première victoire, le groupe PS a enchaîné en soumettant aux débats un texte, déjà adopté au Sénat début 2023, qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux des ratios pour garantir un nombre minimal de soignants par patient.Au total, lors de ce créneau réservé, les socialistes espèrent faire adopter avant minuit cinq propositions “concrètes, du quotidien” et montrer ainsi qu’ils peuvent “arracher des victoires” en “construisant des majorités”.- Macronistes “constructifs” -Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendent marquer des points: “nous restons dans l’opposition, évidemment, mais nous montrons notre capacité à gagner des votes, à faire avancer des dossiers”, indique une source interne au groupe. Le chef du groupe, Boris Vallaud, n’a pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Les députés macronistes auront une “position constructive” face à ces propositions “assez consensuelles”, a promis l’un des leurs, Pierre Cazeneuve. Tout en soulignant qu’il ne fallait pas y voir un “effet conjoncturel” – comprendre, lié à la récente décision des socialistes de ne pas censurer l’exécutif – car les députés de son groupe ont “toujours” eu une telle attitude lors des “niches” réservées aux partis de l'”arc républicain”, selon lui.Quant aux élus du Rassemblement national, ils voteront “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”, a indiqué à l’AFP une source au sein du groupe.Parmi les propositions socialistes inscrites à l’agenda ce jeudi, figurent encore l’instauration d’un “repas à un euro” pour tous les étudiants – un précédent vote, sur le même sujet, avait échoué à une voix près début 2023, malgré le soutien de la gauche et du Rassemblement national -, ou encore un dispositif de lutte contre les pannes d’ascenseurs.Le PS prévoit d’obliger les sociétés gérant ces équipements à intervenir dans les deux jours ouvrés et à constituer des stocks suffisants de pièces détachées pour réparer au plus vite et éviter ainsi que les pannes se prolongent et tournent au “calvaire” pour les habitants d’immeubles de grande hauteur. Avant minuit, le élus socialistes espèrent encore faire adopter une proposition pour lutter contre la “financiarisation” des crèches, dont les dérives ont récemment été dénoncées dans un livre-enquête du journaliste Victor Castanet. Le texte prévoit d’interdire aux fonds d’investissement d’investir dans ce secteur.

Le “maître des excréments” japonais fier de nourrir directement Dame nature

Depuis plus d’un demi-siècle, Masana Izawa suit la même routine quand un besoin naturel se fait ressentir: il repère un petit coin propice dans sa forêt isolée du Japon et baisse son pantalon.”Nous survivons en mangeant d’autres êtres vivants. On peut donc bien rendre à la nature nos excréments pour que les organismes du sol puissent les décomposer”, explique cet homme de 74 ans à l’AFP.”On redonne la vie. Quel acte pourrait être plus sublime?”, ajoute celui qui se qualifie lui-même de “Fundo-shi” (“maître des excréments”).Dans son domaine, c’est une sorte de sommité: il publie des livres sur le sujet, donne des conférences sur les excréments, les champignons et sa philosophie. Et les gens affluent dans son “Poopland” et sa “Fundo-an” (“maison des excréments”) en bois, vieille de plusieurs siècles, à Sakuragawa, au nord de Tokyo.Là, dans sa forêt privée grande comme un terrain de football, les visiteurs reçoivent un cours accéléré sur la façon de “faire caca” en plein air.”Noguso” (déféquer dans la nature en japonais) nécessite de creuser un trou, quelques feuilles pour s’essuyer, une bouteille d’eau pour se laver et des brindilles pour signaler l’endroit.Ce marquage permet de ne pas utiliser deux fois le même trou et de garder une trace du processus de décomposition.”Touchez le dos de ces feuilles! Vous sentez à quel point elles sont douces? C’est plus agréable que du papier,” dit-il à ses visiteurs du jour, en montrant des feuilles de peuplier argenté de la taille idéale d’une paume de main.- Converti à 20 ans -M. Izawa est un ancien photographe spécialisé dans la nature et notamment les prises de vue de champignons.Sa révélation sur les excréments a eu lieu à 20 ans lorsqu’il observe une manifestation contre la construction d’une station d’épuration.”Nous produisons tous des excréments, mais eux voulaient la station d’épuration mais qu’elle soit installée hors de leur vue!”, dit-il qualifiant les manifestants d'”égoïstes”.Considérant que les toilettes et le traitement des eaux usées nécessitent d’énormes quantités d’eau et d’énergie, il a préféré se mettre au “Noguso”.”Laisser la terre faire son travail est bien meilleur pour l’environnement”, proclame-il… alors même que la pratique est interdite au Japon.Pour prouver le bien fondé de sa démarche, il déterre d’anciens trous qui, selon lui, démontrent que les excréments humains sont entièrement et rapidement décomposés, à condition de ne pas contenir de résidus d’antibiotiques.”Les champignons dégradent et transforment des organismes comme les animaux morts, les excréments et les feuilles mortes en terre nutritive, sur laquelle pousse une forêt”, explique-t-il.- Goûter le sol -Izawa raconte que ses convictions inébranlables lui ont coûté cher –citant un voyage avec sa femme au Machu Picchu annulé après avoir appris que le célèbre site touristique péruvien était trop fréquenté pour qu’il puisse déféquer dans la nature.”J’ai mis mon couple en danger juste pour un seul +noguso+”, dit-il en riant.Il estime que le changement climatique et l’intérêt croissant pour des vies plus proches de la nature et durables peuvent convaincre d’autres amateurs, en particulier des jeunes.Kazumichi Fujii, 43 ans, pédologue à l’Organisation japonaise de recherche et de gestion forestières est du même avis.”C’est dû à la catastrophe de Fukushima, au mouvement de Greta Thunberg… à la méfiance envers les générations précédentes et au désir de modes de vie alternatifs”, affirme M. Fujii.Mais il prévient M. Izawa que ses méthodes ne sont peut-être pas aussi sûres qu’il le pense, en particulier son habitude de goûter le sol de “Poopland” pour démontrer le bien fondé de sa démarche.La ville d’Edo, ou Tokyo de la période pré-moderne, utilisait les excréments humains pour fertiliser les terres agricoles, mais “environ 70% des habitants souffraient d’infections parasitaires”, explique le spécialiste.”On doit me voir comme un monstre”, rit M. Izawa.”Mais c’est à cause de la société centrée sur l’humain. Dans tout le système écologique, aucun autre animal que les humains n’utilise les toilettes… l’humain est plutôt absurde à mes yeux.”Il espère maintenant vivement que son corps sera également décomposé dans la forêt au lieu du processus habituel au Japon qui consiste à être incinéré.”Je trouve que le but de la vie est de faire +noguso+”, clame-t-il.

Syria’s economy reborn after being freed from Assad

When Bashar al-Assad ruled Syria, merchants like Youssef Rajab kept much of their imported stock hidden for fear of arrest for breaking the law.But after an Islamist-led coalition toppled Assad in a lightning offensive last month, Rajab put previously banned foreign goods such as chocolate, biscuits and shampoo back on the shelf.Such products are now openly on sale in Damascus, and foreign currency is once again traded without fear.Under Assad, Syria was mired in corruption, under heavy economic sanctions, and in seemingly endless crisis.Foreign currency was in carefully controlled supply, and engaging in its trade or in the sale of banned goods could have meant a stay in one of the country’s notorious jails.”A day after the regime fell, I brought out all the foreign merchandise I’d been hiding and put it for sale, without having to worry,” Rajab told AFP.”It was a strange feeling, but I was happy,” added the 23-year-old, speaking beside shelves stacked with imported products.Previously, the few imported goods that were available were smuggled in from Lebanon by traders who risked arrest, or were acquired by bribing officials as businessmen controlled imports to a country wracked by 13 years of civil war.”It’s true that now we have great freedom to engage in business, but it has also been chaotic,” said Rajab.On every street corner, makeshift money changers now tout for business from passers-by.”It’s a job that was done in secret before,” said Amir Halimeh, sitting at a small table on which there were wads of Syrian pounds and US dollars.”We used to refer to dollars as ‘mint’ or ‘parsley’ or something else green” to bypass surveillance, he added.- Currency market ‘freed’ -Assad’s government kept a firm grip on foreign currency dealings as a way to control the economy, and any freelance operators faced punishment of seven years in prison and a heavy fine.”The market has now been completely freed… as has the exchange rate,” the moneychanger said. The pound lost about 90 percent of its value against the US dollar in 2011, the year Syria descended into civil war after a brutal crackdown on democracy protests.Now it is being traded at between 11,000 and 12,000 to the greenback.Before Damascus fell to the coalition led by the Hayat Tahrir al-Sham group, the black market rate soared to 30,000 pounds for one dollar.”The economy in the future Syria will be free and competitive,” the interim government’s Economy Minister Bassel Abdel Hanan told reporters.He said the new authorities would implement “policies aimed at protecting domestic output, supporting the industrial sector and protecting agriculture”.They have yet to elaborate on their future economic plans during the three-month interim phase that began in December.Economics professor Adnan Suleiman of Damascus University said that “the economic model that existed before the fall of the regime… was a market economy”, but a “distorted” one.- Sanctions -“Supply and demand were not free. Instead of competition there was a monopoly,” he said of people close to Assad who controlled different sectors of the economy.In an effort to turn the page, the interim government has been lobbying for international sanctions to be lifted.Earlier this month, the US Treasury Department announced it was providing additional sanctions relief on some activities for the next six months to ease access to basic services, including fuel and humanitarian aid.Asaad al-Shaibani, Syria’s top diplomat, told the World Economic Forum in Davos on Wednesday: “Removing economic sanctions is the key for the stability of Syria.”They had been imposed for the benefit of Syrians, but are now “against the Syrian people”, he said.”We inherited a collapsed state from the Assad regime, there is no economic system,” Shaibani said, adding that “the economy in the future will be open”.Under Assad, fuel sales were a monopoly and were severely limited.But now vendors openly sell cans of petrol and fuel oil on the streets of the capital — where new models of car have also made an appearance.Previously, the import of vehicles was tightly regulated. Syria’s war took a terrible toll not only on the people, but also on its infrastructure.Damage to power plants and pipelines has caused power cuts lasting up to 20 hours a day.”The former regime left a huge legacy,” said Suleiman.”The greatest task facing future governments is to finance development and reconstruction.”

Le Kremlin se dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec Trump

Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, et quelles concessions il réclamera de Moscou et Kiev, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine. Après plusieurs jours de silence, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les premiers propos du milliardaire sur le sujet.Donald Trump, déjà à la Maison Blanche de 2017 à 2021, “a été le président américain qui a le plus eu recours à ces méthodes de sanctions”, a-t-il ajouté.”Nous restons prêts au dialogue, à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”, a néanmoins assuré M. Peskov.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il se préparait à parler au président russe, mais sans donner de date.Vladimir Poutine s’est lui aussi dit prêt à une entrevue ou une discussion avec son homologue américain.Donald Trump a cependant menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne conclut pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine, pour mettre fin au conflit lancé par Moscou il y a bientôt trois ans.”Si nous ne parvenons pas à un accord, rapidement, je n’aurai pas d’autre choix que d’augmenter les taxes, droits de douane et sanctions contre tout ce qui peut être vendu par la Russie aux États-Unis, ainsi que dans les différents pays qui s’y associeront”, a insisté le président américain.- Intentions floues -Et lundi, jour de son investiture, Donald Trump avait sommé Vladimir Poutine de trouver un “accord” de paix, car selon lui le président russe “est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement” au conflit.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de mettre fin au conflit en Ukraine “en 24 heures”, sans jamais expliquer comment.Il a nommé l’ex-général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire chargé du dossier.Le retour au pouvoir de M. Trump est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.L’Ukraine craint néanmoins d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant son interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit, jugeant que c’était sur cela que reposait la tenue “de négociations équitables”.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.L’armée russe ne cesse d’avancer dans l’est de l’Ukraine, face à des troupes ukrainiennes épuisées et moins bien équipées.Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi la prise du petit village de Soloné, dans la région de Donetsk où se concentrent les combats.Les États-Unis ont déjà imposé plusieurs salves de sanctions et d’embargos sur les importations depuis la Russie, qui se sont très nettement réduites, passant de 4,3 milliards de dollars de janvier à novembre 2023, à 2,9 milliards sur la même période l’an dernier, soit désormais moins de 0,1% des importations entrant dans le pays.Parmi les produits importés aux États-Unis figurent en particulier des engrais et des métaux.

Le Kremlin se dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec Trump

Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, et quelles concessions il réclamera de Moscou et Kiev, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine. Après plusieurs jours de silence, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les premiers propos du milliardaire sur le sujet.Donald Trump, déjà à la Maison Blanche de 2017 à 2021, “a été le président américain qui a le plus eu recours à ces méthodes de sanctions”, a-t-il ajouté.”Nous restons prêts au dialogue, à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”, a néanmoins assuré M. Peskov.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il se préparait à parler au président russe, mais sans donner de date.Vladimir Poutine s’est lui aussi dit prêt à une entrevue ou une discussion avec son homologue américain.Donald Trump a cependant menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne conclut pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine, pour mettre fin au conflit lancé par Moscou il y a bientôt trois ans.”Si nous ne parvenons pas à un accord, rapidement, je n’aurai pas d’autre choix que d’augmenter les taxes, droits de douane et sanctions contre tout ce qui peut être vendu par la Russie aux États-Unis, ainsi que dans les différents pays qui s’y associeront”, a insisté le président américain.- Intentions floues -Et lundi, jour de son investiture, Donald Trump avait sommé Vladimir Poutine de trouver un “accord” de paix, car selon lui le président russe “est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement” au conflit.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de mettre fin au conflit en Ukraine “en 24 heures”, sans jamais expliquer comment.Il a nommé l’ex-général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire chargé du dossier.Le retour au pouvoir de M. Trump est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.L’Ukraine craint néanmoins d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant son interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit, jugeant que c’était sur cela que reposait la tenue “de négociations équitables”.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.L’armée russe ne cesse d’avancer dans l’est de l’Ukraine, face à des troupes ukrainiennes épuisées et moins bien équipées.Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi la prise du petit village de Soloné, dans la région de Donetsk où se concentrent les combats.Les États-Unis ont déjà imposé plusieurs salves de sanctions et d’embargos sur les importations depuis la Russie, qui se sont très nettement réduites, passant de 4,3 milliards de dollars de janvier à novembre 2023, à 2,9 milliards sur la même période l’an dernier, soit désormais moins de 0,1% des importations entrant dans le pays.Parmi les produits importés aux États-Unis figurent en particulier des engrais et des métaux.

Jean-Emmanuel Casalta, nouveau PDG de Public Sénat

Jean-Emmanuel Casalta, ex-directeur du réseau de radios locales France Bleu, est le nouveau PDG de la chaîne de télévision Public Sénat, a annoncé jeudi le Bureau du Sénat, qui l’a préféré à l’autre candidat en lice, Olivier Galzi.M. Casalta succède à Christopher Baldelli, nommé en septembre à la tête de T18, la future chaîne lancée par le groupe du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, CMI France.”Le Bureau s’est prononcé, par un vote à bulletin secret, en faveur de la candidature de M. Jean-Emmanuel Casalta. Son mandat prendra effet à compter du 24 janvier”, a-t-il indiqué dans un communiqué, après avoir entendu les deux candidats.Leurs candidatures avaient été retenues le 10 décembre et ils avaient été entendus une première fois le 13 janvier par la commission de sélection, qui avait décidé de proposer leurs deux noms au Bureau pour le choix ultime.M. Casalta a dirigé France Bleu, le réseau des radios locales publiques de Radio France, de septembre 2018 à avril 2023. Il avait alors été remplacé par Céline Pigalle, venue de BFMTV. France Bleu a été renommé Ici début janvier.Jean-Emmanuel Casalta a par ailleurs été directeur des antennes et des programmes de la chaîne de télévision France 3 Corse ViaStella entre 2011 et 2015, avant de travailler pour un autre groupe public, France Médias Monde (qui contrôle les médias internationaux France 24 et RFI).Public Sénat partage pour l’instant le canal 13 de la TNT (télévision numérique terrestre) avec la chaîne LCP, qui dépend de l’autre chambre du Parlement, l’Assemblée nationale. Elles basculeront sur le canal 8 en juin, en vertu d’un changement de numérotation annoncé le 13 janvier par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.LCP a également changé de PDG en mai 2024 et est désormais dirigée par Emmanuel Kessler, ancien patron de Public Sénat.

Saudi crown prince promises Trump $600bn trade, investment boost

Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman promised on Thursday to pile $600 billion into US trade and investments as he congratulated Donald Trump on his return to the White House.Prince Mohammed, de facto leader of the world’s biggest oil exporter, made the pledge in a phone call following Trump’s inauguration on Monday, state media said.Trump forged close relations with Riyadh in his first term and is now expected to push Saudi Arabia, home of Islam’s holiest sites, towards normalising ties with Israel as a major foreign policy objective.”The crown prince affirmed the kingdom’s intention to broaden its investments and trade with the United States over the next four years, in the amount of $600 billion, and potentially beyond that,” the Saudi Press Agency reported.It did not give details of the source of the funds, which represent more than half of Saudi GDP, or how they are expected to be used.Prince Mohammed, 39, also passed on congratulations from his father, King Salman, during the call with Trump.Trump’s first visit as president in 2017 was to Saudi Arabia, and this week he joked that a major financial commitment could persuade him to do the same again.”I did it with Saudi Arabia last time because they agreed to buy $450 billion worth of our product,” he said.Trump quipped he would repeat the visit “if Saudi Arabia wanted to buy another 450 or 500 (billion dollars) — we’ll up it for all the inflation”.During Trump’s first term, the United Arab Emirates, Bahrain and Morocco broke with longstanding Arab policy to recognise Israel under the Abraham Accords.The new Trump administration is expected to try to repeat the process with Saudi Arabia, following similar efforts under president Joe Biden.- Iran threats -Saudi Arabia broke off talks with US officials about ties with Israel early in the Gaza war, and has repeatedly insisted it will not recognise Israel without the existence of a Palestinian state.However, a long-awaited ceasefire in Gaza and a possible easing in regional tensions could pave the way for a resumption of dialogue.In exchange for recognising Israel, the Arab world’s richest country hopes to secure a US defence pact and Washington’s help with a civil nuclear programme.In his own call with the crown prince on Thursday, new US Secretary of State Marco Rubio discussed Syria, Lebanon, Gaza and “the threats posed by Iran and its proxies”, according to a statement.”They also discussed the benefits of the US-Saudi economic partnership and the opportunities to grow their economies in a variety of fields including AI,” a spokesperson for Rubio said. Trump actively courted Saudi Arabia, long an important energy and security partner for Washington, during his first term.When he arrived in Riyadh in 2017, he was treated to an elaborate welcome involving a sword dance and a fly-past of air force jets.Relations later cooled with Prince Mohammed faulting Trump for failing to respond more aggressively after a 2019 attack widely blamed on Iran halved the Gulf kingdom’s crude output.Riyadh and Trump’s team nevertheless sought to boost ties after his departure from the White House, in particular through investments and construction deals for his privately owned conglomerate the Trump Organization. Trump’s son-in-law, Jared Kushner, has defended receiving a Saudi investment in his private equity firm that reports put at $2 billion.

Saudi crown prince promises Trump $600bn trade, investment boost

Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman promised on Thursday to pile $600 billion into US trade and investments as he congratulated Donald Trump on his return to the White House.Prince Mohammed, de facto leader of the world’s biggest oil exporter, made the pledge in a phone call following Trump’s inauguration on Monday, state media said.Trump forged close relations with Riyadh in his first term and is now expected to push Saudi Arabia, home of Islam’s holiest sites, towards normalising ties with Israel as a major foreign policy objective.”The crown prince affirmed the kingdom’s intention to broaden its investments and trade with the United States over the next four years, in the amount of $600 billion, and potentially beyond that,” the Saudi Press Agency reported.It did not give details of the source of the funds, which represent more than half of Saudi GDP, or how they are expected to be used.Prince Mohammed, 39, also passed on congratulations from his father, King Salman, during the call with Trump.Trump’s first visit as president in 2017 was to Saudi Arabia, and this week he joked that a major financial commitment could persuade him to do the same again.”I did it with Saudi Arabia last time because they agreed to buy $450 billion worth of our product,” he said.Trump quipped he would repeat the visit “if Saudi Arabia wanted to buy another 450 or 500 (billion dollars) — we’ll up it for all the inflation”.During Trump’s first term, the United Arab Emirates, Bahrain and Morocco broke with longstanding Arab policy to recognise Israel under the Abraham Accords.The new Trump administration is expected to try to repeat the process with Saudi Arabia, following similar efforts under president Joe Biden.- Iran threats -Saudi Arabia broke off talks with US officials about ties with Israel early in the Gaza war, and has repeatedly insisted it will not recognise Israel without the existence of a Palestinian state.However, a long-awaited ceasefire in Gaza and a possible easing in regional tensions could pave the way for a resumption of dialogue.In exchange for recognising Israel, the Arab world’s richest country hopes to secure a US defence pact and Washington’s help with a civil nuclear programme.In his own call with the crown prince on Thursday, new US Secretary of State Marco Rubio discussed Syria, Lebanon, Gaza and “the threats posed by Iran and its proxies”, according to a statement.”They also discussed the benefits of the US-Saudi economic partnership and the opportunities to grow their economies in a variety of fields including AI,” a spokesperson for Rubio said. Trump actively courted Saudi Arabia, long an important energy and security partner for Washington, during his first term.When he arrived in Riyadh in 2017, he was treated to an elaborate welcome involving a sword dance and a fly-past of air force jets.Relations later cooled with Prince Mohammed faulting Trump for failing to respond more aggressively after a 2019 attack widely blamed on Iran halved the Gulf kingdom’s crude output.Riyadh and Trump’s team nevertheless sought to boost ties after his departure from the White House, in particular through investments and construction deals for his privately owned conglomerate the Trump Organization. Trump’s son-in-law, Jared Kushner, has defended receiving a Saudi investment in his private equity firm that reports put at $2 billion.