Le roi du Lesotho vend son projet d’énergie verte aux élites de Davos

Le roi du Lesotho, Letsie III, s’est lancé dans une mission ambitieuse à Davos, où convergent les grands de ce monde, pour une proposition royale: investir dans la transition écologique de sa petite nation africaine.Le monarque a quitté son royaume montagneux enclavé en Afrique du Sud pour promouvoir son fonds pour l’énergie verte à l’occasion de réunions avec des chefs d’entreprise et des responsables politiques dans le village alpin suisse. “Davos semble être un pôle d’attraction pour les dirigeants politiques, économiques et du monde des affaires du monde entier”, a déclaré le roi Letsie au cours d’un entretien avec l’AFP au Forum économique mondial. “Nous avons pensé que, si possible, nous devrions venir et voir comment nous pouvons nous engager avec certains de ces chefs d’entreprise, certains de ces dirigeants politiques, afin de vendre (…) notre potentiel en matière d’énergie renouvelable”, a-t-il ajouté. Pays pauvre d’un peu plus de deux millions d’habitants frappé par la sécheresse, le Lesotho est économiquement dépendant de l’Afrique du Sud, où une grande partie de la population va travailler et renvoie de l’argent. Beaucoup travaillent dans les mines d’or et de diamants en Afrique du Sud, mais ils sont moins nombreux désormais car l’industrie “n’est plus ce qu’elle était”, selon le monarque. Le Lesotho est une monarchie constitutionnelle où le roi n’a aucun pouvoir officiel, mais Letsie III a parcouru le monde pour promouvoir le fonds géré par le secteur privé.L’objectif de ce fonds est de stimuler l’investissement privé dans des projets solaires, énergétiques et hydroélectriques au Lesotho, et d’exporter un jour de l’énergie renouvelable vers l’Afrique du Sud. “Je considère que notre potentiel de production d’énergie renouvelable peut être un facteur de transformation dans le développement de notre économie”, a également dit le roi. Selon lui, “nous devons créer un modèle économique différent”. – Faire bouger les choses” -La banque britannique Standard Chartered et le groupe sud-africain Standard Bank fournissent des conseils financiers au fonds, qui a été lancé en février 2024 et est connu sous le nom de His Majesty King Letsie III Just Energy Transition Fund. Le roi Letsie s’efforce d’attirer des investisseurs: “ce dont nous avons désespérément besoin aujourd’hui, c’est d’un financement qui fasse office de catalyseur pour faire avancer les choses”, a-t-il ambitionné. Le Lesotho bénéficie de beaucoup de soleil, de vent et d’eau, et s’est associé à des entreprises chinoises pour produire de l’énergie solaire. Il est aussi en première ligne du changement climatique, avec une sécheresse l’année dernière qui a fortement affecté les récoltes et le bétail, et forcé le gouvernement à déclarer l’état d’urgence nationale. “C’est l’un des impacts flagrants du changement climatique”, a estimé le monarque. À Davos, il a prévu de rencontrer le groupe minier Anglo American, une société danoise d’énergie éolienne et les présidents de l’Afrique du Sud et du Bostwana. “Nous sommes allés en Scandinavie, dans tous les pays nordiques. Nous sommes allés au Royaume-Uni et aux États-Unis pour tenter de convaincre différentes institutions et entreprises de venir s’impliquer et investir”, a poursuivi le roi. “Je suis optimiste”, a-t-il ajouté. “L’état d’esprit de la communauté internationale est à l’abandon des combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables.”

Ligue des champions: Dembélé, la fièvre monte avant City

Victime d’un virus qui l’a privé de deux matches consécutifs, Ousmane Dembélé est attendu mercredi (21h00) face à Manchester City en Ligue des champions pour être le guide de l’attaque parisienne comme il l’est depuis le début de l’année.Longtemps critiqué pour son inefficacité chronique et son incroyable faculté à gâcher des occasions toutes faites, le N.10 semble métamorphosé: il en est déjà à 11 buts avec le PSG (et 7 passes décisives), juste derrière Bradley Barcola (12), qui sort d’une période de disette de douze matches sans marquer.Statistiquement, l’attaquant de 27 ans devrait ainsi réaliser sa meilleure saison en club car il n’a dépassé que deux fois onze buts: c’était avec Rennes en 2015-2016 (12 en championnat) et avec Barcelone en 2018-2019 (14 toutes compétitions confondues).”En début de saison j’avais dit que j’allais marquer plus de buts. Je me projette beaucoup plus devant le but. Je suis beaucoup plus calme aussi, cela mène à en marquer quelques-uns”, a-t-il affirmé mardi devant la presse.L’année 2025 a d’ailleurs débuté en fanfare pour le champion du monde 2018, auteur du but vainqueur lors du Trophée des champions remporté face à Monaco (1-0), puis d’un doublé face à Saint-Etienne (2-1). Inarrêtable, il a marqué lors de ses quatre derniers matches.”Ces derniers matchs, j’ai été efficace (…), je vais essayer de marquer demain”, a-t-il souligné. Lancé pleinement dans sa saison, l’ancien Barcelonais, placé soit sur le côté droit avec Achraf Hakimi ou dans l’axe en faux N.9, est devenu en quelques semaines le fer de lance du secteur offensif parisien en championnat. “Au poste de 9, j’aime aussi beaucoup parce que je me retrouve vite devant le but pour marquer”, a-t-il glissé, tout en mettant en avant sa bonne entente avec le latéral marocain quand il est placé à droite. “Il y a beaucoup de communication entre lui et moi. On se comprend très vite. Je sais ce qu’il aime: quand il veut dans la profondeur, dans les pieds… cela se fait naturellement”, a-t-il développé. En revanche et malheureusement pour Paris, Dembélé reste muet en Ligue des champions, hormis une passe décisive, et doit donc hausser son niveau sur la scène européenne.Mercredi au Parc des Princes, il devra faire preuve de toute son agilité et recourir à son éventail de dribbles déroutants pour percer la défense de Manchester City, comme il sait désormais le faire en Ligue 1.Il est d’autant plus attendu qu’il avait raté son premier choc de la saison contre Arsenal et avait été expulsé face au Bayern. – son absence à Arsenal ? “Sujet clos” -Dès cet été, marqué par le départ de Kylian Mbappé, meilleur buteur de l’histoire du club, Ousmane Dembélé avait en tête de devenir l’attaquant N.1 du PSG. “J’ai fait un pari avec des amis sur un nombre de buts. Il y a quelque chose à gagner en plus. Des Patek et des Rolex (des montres de luxe)”, expliquait l’attaquant il y a plusieurs jours.Mais à l’automne, son objectif a été freiné par des tensions qui sont nées entre lui et Luis Enrique après sa non-convocation pour le choc face à Arsenal (défaite 2-0) en Ligue des champions, à cause d’un retard à l’entraînement et d’un “problème d’engagement”.”Je ne veux pas revenir là-dessus. C’est un sujet clos”, a répondu mardi l’international français.A la suite de cette sanction, leur lien s’est quelque peu distendu, selon une source proche du club, et de nouvelles dissensions ont ressurgi après l’exclusion du Français face au Bayern Munich (défaite 1-0), considérée par le coach comme une “grave erreur envers le collectif”.”C’est une relation entraîneur-joueur. Je le connais depuis un peu plus longtemps. On essaie de tout faire pour que le PSG grandisse et gagne des titres”, avait dit en décembre l’ancien Rennais.”Dembélé, je le vois comme toujours. Je le connais très bien, cela fait des années que je le connais. Je l’ai toujours défendu en tant que joueur. À partir de là, je veux qu’Ousmane donne la meilleure version de lui-même”, avait de son côté détaillé Luis Enrique. Absent lors du match de Coupe de France contre Espaly (4-2) et face à Lens samedi dernier (2-1), Dembélé a repris l’entrainement lundi et semble débarrassé de son fichu virus. A temps pour défier le City de Pep Guardiola.

Rubio, on first day, warns China with Asian partners

US Secretary of State Marco Rubio on his first full day in office Tuesday warned jointly with Japan, India and Australia against coercive actions in Asia, in a veiled but clear warning to China over its actions at sea.Rubio met in Washington with his counterparts from the so-called Quad a day after the inauguration of President Donald Trump, who has vowed to push back against a rising China.But the gathering also marks a contrast with Trump’s frequent dismissal of US allies and partners, with the returning US president on Tuesday threatening tariffs against the European Union. Rubio and his counterparts in a joint statement promised to work toward a “free and open Indo-Pacific,” deploying a codeword against Chinese assertiveness that has been utilized by US administrations from both major political parties.The four said they support a region “where the rule of law, democratic values, sovereignty and territorial integrity are upheld and defended.””We also strongly oppose any unilateral actions that seek to change the status quo by force or coercion,” the statement said.The ministers confirmed they would work to hold a Quad summit previously scheduled for this year in India, which would mean an early trip by Trump to the growing US partner often viewed in Washington as a bulwark against China.Rubio also met separately with each minister. With Japanese Foreign Minister Takeshi Iwaya, Rubio discussed North Korea and “joint efforts against China’s destabilizing actions,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.China has had rising friction with the Philippines, a US ally, as it stakes claims in territorial disputes.Rubio in his confirmation hearing also vowed to deter China against an invasion of Taiwan, the self-governing democracy it claims as its own.Trump during the campaign rattled Taiwan by saying it needed to pay the United States protection money, and Trump’s nominee for defense secretary, Pete Hegseth, made headlines at his confirmation hearing by not being able to name a member of ASEAN, the Association of Southeast Asian Nations.The Quad was envisioned by late Japanese prime minister Shinzo Abe and expanded into a leaders’ summit by former president Joe Biden. China has repeatedly lashed out at the Quad, saying it is a US plot to encircle the rising Asian power. – When interests align -Rubio, a three-term senator who a day earlier was unanimously confirmed by his peers, arrived at the State Department with a promise to defend US diplomats — often maligned by his Republican Party — while also pursuing Trump’s belief in “America First.””I expect every nation on earth to advance their national interests. And in those instances — and I hope there will be many —  in which our national interests and theirs align, we look forward to working with them,” Rubio said.”We recognize that there will be those times unfortunately as humans interact with one another because of our nature that there will be conflict,” Rubio said.”We will seek to prevent them and avoid them, but never at the expense of our national security,” he said.With Trump’s return, a slew of senior career diplomats quit their posts at the State Department as the new administration pushes to bring in political appointees it sees as loyal.Addressing employees with his wife and four children by his side, Rubio said: “There will be changes.” “But the changes are not meant to be destructive, they’re not meant to be punitive,” he said.”But we need to move faster than we ever have because the world is changing faster than we ever have.”