Roland-Garros: avec Loïs Boisson, le rêve bleu continue

Qui arrêtera Loïs Boisson ? La sensation française a fait exploser de joie le public de Roland-Garros en battant mercredi la Russe Mirra Andreeva, N.6 mondiale, pour s’offrir une demi-finale dès son premier tableau final en Grand Chelem. Sur un Central chauffé à blanc, la Dijonnaise de 22 ans, classée 361e mondiale, l’a emporté 7-6 (8/6), 6-3 en un peu plus de deux heures contre sa cadette de quatre ans pour devenir la première Française depuis Marion Bartoli en 2011 à se hisser dans le dernier carré sur la terre battue parisienne. Dès la balle de match terminée, la révélation du tournoi s’est étendue de tout son long sur le tapis ocre du court Philippe-Chatrier, bercée par une ovation majuscule des spectateurs, conquis par l’audace la première joueuse de l’histoire à atteindre les demi-finales à Roland-Garros en ayant bénéficié d’une wild-card.”Enorme”, s’est émerveillé l’ex-N.6 mondial Gilles Simon sur le réseau social X quelques minutes après sa victoire.Assurée de devenir la N.1 française au prochain classement WTA, Boisson reviendra dès jeudi sur le Central pour défier la N.2 mondiale Coco Gauff en demi-finales, tandis qu’Aryna Sabalenka (1re) et Iga Swiatek (5e) se disputeront l’autre billet pour la finale.”Elle fait un excellent tournoi”, a applaudi sa prochaine adversaire, tombeuse en trois sets de la lauréate de l’Open d’Australie Madison Keys (8e).”J’ai déjà joué Jasmine (Paolini) et Sara (Errani) à Rome, ici j’ai joué contre Caroline (Garcia) et Kristina (Mladenovic), donc j’ai un peu d’expérience devant un public qui peut-être ne vous soutient pas. J’attends ça avec impatience !”, a affirmé Coco Gauff.Deux jours après avoir créé l’exploit en éliminant la N.3 mondiale, l’Américaine Jessica Pegula, la Française a remonté deux fois un break de retard dans le premier set pour arracher ensuite le jeu décisif, remporté 8 points 6 après avoir sauvé deux balles de set. Rapidement menée 3-0 dans le deuxième acte, Boisson a aligné six jeux de suite pour s’imposer face à une adversaire de plus en plus agacée par le chahut parfois excessif du public du court Philippe-Chatrier.”Elle a réussi beaucoup de coups gagnants avec son coup droit, et elle a joué de manière solide et cohérente tout au long du match”, l’a complimentée Andreeva. “Aujourd’hui, elle a mieux géré la situation que moi, et je pense que c’est pour ça qu’elle a gagné”, a ajouté l’élève de Conchita Martinez, la finaliste de l’édition 2000 de Roland-Garros.- “Pas un miracle” -Les victoires contre Pegula puis Andreeva montrent “que le classement ne veut rien dire en tennis”, a jugé auprès de l’AFP l’agent de Boisson, l’ancien joueur professionnel Jonathan Dasnières de Veigy.”Je me suis battue, le premier set était hyper intense et du coup le début du deuxième a été plus compliqué. Mais j’ai su me reprendre”, a commenté la gagnante, manifestement inspirée par l’entraînement partagé dans la matinée avec le N.1 mondial Jannik Sinner. Invitée dans le tableau final par les organisateurs du tournoi, après trois éliminations en qualifications de Roland-Garros en 2021, 2022 et 2023, Boisson succède à Caroline Garcia, dernière joueuse tricolore à s’être hissée en demi-finales d’un Grand Chelem, à l’US Open de 2022. Aucune joueuse n’était parvenue dans le dernier carré dès son premier Grand Chelem depuis les ex-N.1 mondiales américaines Monica Seles (Roland-Garros 1989) et Jennifer Capriati (Roland-Garros 1990).”Je ne crois pas que ce soit un miracle”, a estimé Boisson en conférence de presse. “Bien sûr, j’ai eu un petit peu de chance, mais” cette demi-finale est aussi “le résultat de tout le travail que j’ai fourni”, a-t-elle souligné.Lauréate au printemps 2024 du tournoi de Saint-Malo sur le circuit secondaire avant de se blesser gravement au genou gauche juste avant Roland-Garros, Boisson n’avait remporté qu’un seul match sur le circuit principal avant Roland-Garros, au modeste WTA 250 de Rouen sur terre battue en avril.Elle voit désormais beaucoup plus grand. “Chaque gamine qui joue au tennis rêve de gagner un Grand Chelem. Mon rêve est de gagner, pas de me qualifier pour les demi-finales”, a insisté une Boisson de plus en plus gourmande.

La statue de Macron “empruntée” par Greenpeace de retour au musée Grévin

La statue en cire d’Emmanuel Macron, dérobée lundi par des militants de Greenpeace et rendue mardi aux autorités, a fait son retour mercredi au musée Grévin, a appris l’AFP auprès de l’institution. “La statue est indemne et a fait son retour sur le parcours cet après-midi”, a indiqué une porte-parole du musée parisien. L’effigie du chef de l’Etat avait été subtilisée lundi par des militants de Greenpeace qui avaient réussi à s’en emparer en se faisant passer pour des artisans en charge de la maintenance.Ils avaient ensuite déposé la statue devant l’ambassade de Russie à Paris dans le cadre d’une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine.Mardi soir, Greenpeace avait rendu la statue en la déposant devant le siège d’EDF à Paris devant une pancarte proclamant “Poutine-Macron Alliés radioactifs”, après avoir prévenu les autorités. “On est venu ramener la statue d’Emmanuel Macron parce que comme on l’avait promis dès le début c’est un emprunt”, avait déclaré à l’AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. La police était arrivée sur place autour de minuit pour sécuriser le coffre dans lequel était transportée la statue.Le musée, qui avait porté plainte lundi une fois le vol constaté, a ensuite pris cette affaire avec humour. “La contemplation des personnages se fait uniquement sur place”, indiquait ainsi son compte Instagram.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La statue de Macron “empruntée” par Greenpeace de retour au musée Grévin

La statue en cire d’Emmanuel Macron, dérobée lundi par des militants de Greenpeace et rendue mardi aux autorités, a fait son retour mercredi au musée Grévin, a appris l’AFP auprès de l’institution. “La statue est indemne et a fait son retour sur le parcours cet après-midi”, a indiqué une porte-parole du musée parisien. L’effigie du chef de l’Etat avait été subtilisée lundi par des militants de Greenpeace qui avaient réussi à s’en emparer en se faisant passer pour des artisans en charge de la maintenance.Ils avaient ensuite déposé la statue devant l’ambassade de Russie à Paris dans le cadre d’une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine.Mardi soir, Greenpeace avait rendu la statue en la déposant devant le siège d’EDF à Paris devant une pancarte proclamant “Poutine-Macron Alliés radioactifs”, après avoir prévenu les autorités. “On est venu ramener la statue d’Emmanuel Macron parce que comme on l’avait promis dès le début c’est un emprunt”, avait déclaré à l’AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. La police était arrivée sur place autour de minuit pour sécuriser le coffre dans lequel était transportée la statue.Le musée, qui avait porté plainte lundi une fois le vol constaté, a ensuite pris cette affaire avec humour. “La contemplation des personnages se fait uniquement sur place”, indiquait ainsi son compte Instagram.

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d’un commanditaire présumé d’une série d’enlèvements

Un Franco-Marocain de 24 ans recherché par la justice française a été arrêté au Maroc, soupçonné d’avoir commandité une série d’enlèvements dans le milieu des cryptomonnaies, dont le rapt avec séquestration du cofondateur de la société Ledger, David Balland.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a remercié mercredi sur X les autorités marocaines “pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire” entre Paris et Rabat, “en particulier contre la criminalité organisée”.Une source proche des autorités a confirmé à l’AFP l’arrestation de cet homme, Badiss Mohamed Amide Bajjou, révélée par le quotidien Le Parisien.Le parquet de Versailles a également confirmé “l’interpellation au Maroc récente par les autorités marocaines d’un individu franco-marocain âgé de 24 ans, originaire des Yvelines, déjà condamné par la justice”. Il “faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge d’instruction versaillais qui avait transmis aux autorités marocaines une demande d’entraide internationale”, a ajouté le ministère public dans un communiqué.Cet homme originaire du Chesnay, dans les Yvelines, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol notamment pour “arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, commis en bande organisée”.Cette arrestation intervient dans un contexte de multiplications des rapts et tentatives d’enlèvements dans le secteur des cryptomonnaies depuis janvier, inquiétant les autorités françaises et les incitant à redoubler de vigilance.Cette série noire a commencé en janvier, avec notamment le kidnapping, avec séquestration, du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne. L’alerte avait été donnée par l’autre cofondateur de cette société spécialiste de portefeuilles crypto, Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Ce dernier avait finalement été libéré et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule. L’information judiciaire se poursuit, avec au moins neuf suspects mis en examen, dont un autre commanditaire présumé.Badiss Mohamed Amide Bajjou est soupçonné d’être l’un des donneurs d’ordre de ce rapt qui avait suscité la consternation, affirme Le Parisien.- Deux notices rouges –  Le suspect a été interpellé à Tanger, dans le nord du Maroc, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays, cité par l’agence officielle marocaine MAP.Badiss Mohamed Amide Bajjou était également recherché, toujours selon Le Parisien, pour avoir commandité depuis le Maroc l’agression d’une femme de 56 ans dans les Yvelines afin que son fils paye une rançon en cryptomonnaies contre sa libération en 2023.Bruno Retailleau était en contact depuis plusieurs jours avec son homologue marocain, a fait valoir à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur. Le suspect faisait l’objet de deux notices rouges dans le but de son arrestation provisoire aux fins d’extradition, précise-t-on de même source, ajoutant qu’il appartient à l’autorité judiciaire marocaine de se prononcer sur une demande d’extradition ou une dénonciation officielle des faits.De son côté, la justice française s’interroge également sur l’implication éventuelle de Badiss Mohamed Amide Bajjou dans la série de rapts ou tentatives d’enlèvement du mois de mai à Paris et en région parisienne, dont l’une en pleine rue à Paris, selon Le Parisien.Cette spectaculaire tentative d’enlèvement dans le XIe arrondissement de la fille et du petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium, immortalisée par une vidéo devenue virale, a eu un très fort écho médiatique. Les victimes étaient parvenues, avec l’aide de riverains, à faire fuir leurs agresseurs.Dans le cadre de cette affaire et d’une autre déjouée in extremis fin mai près de Nantes, la justice a mis en examen vendredi 25 jeunes, âgés de 16 à 23 ans.   Début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Une rançon “très élevée” avait été réclamée.Le 1er mai, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait lui été enlevé par quatre hommes encagoulés, déjà en plein Paris, et libéré deux jours plus tard. Cinq personnes ont été mises en examen dans cette affaire.abo-anr-dho-mca-adr/bfa/jco

Pékin fustige les propos de Rubio sur la répression de Tiananmen

Pékin a qualifié mercredi d'”attaque” délibérée les propos du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, selon qui le monde “n’oubliera jamais” la répression sanglante des manifestants sur la place Tiananmen en 1989.Le 4 juin 1989, des soldats et des chars chinois ont réprimé les protestataires de l’immense place de Pékin attenante à la Cité interdite, après plusieurs semaines de manifestations organisées pour réclamer davantage de libertés politiques.Le bilan exact de la répression reste inconnu mais des centaines de personnes sont mortes, voire plus de mille, selon plusieurs estimations.”Le monde n’oubliera jamais” ce qui s’est passé en 1989 même si Pékin “tente activement de censurer les faits”, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat Marco Rubio dans un communiqué.- “Bravoure” -“Nous commémorons aujourd’hui la bravoure des Chinois qui ont été tués alors qu’ils essayaient d’exercer leurs libertés fondamentales et de ceux qui continuent de souffrir de persécutions” en cherchant à ce que justice soit rendue pour “les événements du 4 juin 1989”, a-t-il poursuivi.Pékin a vivement réagi, estimant que ces “propos erronés (…) déforment de manière malveillante les faits historiques, attaquent délibérément le système politique et la voie de développement de la Chine et constituent une ingérence grave dans les affaires intérieures de la Chine”.”La Chine exprime sa vive insatisfaction et s’oppose fermement (à ces propos). Nous avons adressé une protestation solennelle à la partie américaine”, a ajouté un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, au cours d’un point presse régulier.Le président taïwanais Lai Ching-te a fait écho aux propos de M. Rubio, promettant mercredi d’entretenir la mémoire des victimes de la place Tiananmen.”Nous nous souvenons du sacrifice de nos prédécesseurs, nous connaissons la valeur de la liberté et nous ne pouvons ignorer l’érosion de la démocratie” dans le monde, a dit M. Lai.”Les sociétés démocratiques choisissent de préserver la vérité et refusent d’oublier ceux qui ont contribué à l’idéal des droits humains”, a écrit le président taïwanais sur Facebook en amont d’une veillée à Taipei, place de la Liberté.- Présence policière -Les autorités communistes cherchent à supprimer toute évocation publique de l’événement, censurant la couverture des médias étrangers et les références en ligne à la répression. Mercredi à Pékin, des policiers ont été aperçus par des journalistes de l’AFP autour du cimetière Wan’an, où les personnes tuées pendant la répression ont été enterrées.Des agents étaient également postés à plusieurs intersections menant à la place Tiananmen sur l’avenue Chang’an, une large artère placée sous haute sécurité tout au long de l’année.Dans la soirée, une file de bus a partiellement bloqué les écrans des ambassades d’Allemagne et du Canada diffusant des images de bougies, un symbole couramment utilisé pour rendre hommage aux victimes de Tiananmen.Des commémorations publiques sont en outre organisées chaque année à Taïwan, que le Parti communiste chinois considère comme une partie du territoire chinois mais n’a jamais gouverné.Au cours d’une veillée mercredi sur la place de la Liberté à Taipei, Lara Waldron, une étudiante américaine de 20 ans, a déclaré à l’AFP : “J’ai l’impression que ce 4 juin est très proche de moi en ce moment. “En tant qu’étudiante, j’ai l’âge de nombreux organisateurs et participants, des personnes qui ont perdu la vie à Tiananmen”.- Grève de la faim -A Hong Kong, Chow Hang-tung, une militante emprisonnée, a entamé mercredi une grève de la faim de 36 heures. Une tentative de commémorer individuellement l’événement dans une cité qui pendant des années a été le seul endroit en Chine où les commémorations étaient tolérées.Cette ancienne avocate aidait autrefois à organiser une veillée annuelle qui rassemblait des dizaines de milliers de personnes dans le parc Victoria, dans le centre-ville.Depuis que Pékin a imposé une loi de sécurité nationale dans ce hub financier en 2020, l’événement a été interdit et Mme Chow a été emprisonnée. Elle risque la prison à vie pour subversion.Mercredi, des journalistes de l’AFP ont vu au moins sept personnes emmenées par la police aux abords du parc Victoria, dont deux écolières avec à la main des fleurs blanches – souvent synonymes de deuil dans la culture chinoise – et un homme qui se tenait debout en silence. “C’est dommage qu’il n’y ait plus” de veillées, “en fait, personne ne les oubliera jamais”, a dit à l’AFP Yuen, 49 ans, qui a souhaité garder l’anonymat.

Pékin fustige les propos de Rubio sur la répression de Tiananmen

Pékin a qualifié mercredi d'”attaque” délibérée les propos du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, selon qui le monde “n’oubliera jamais” la répression sanglante des manifestants sur la place Tiananmen en 1989.Le 4 juin 1989, des soldats et des chars chinois ont réprimé les protestataires de l’immense place de Pékin attenante à la Cité interdite, après plusieurs semaines de manifestations organisées pour réclamer davantage de libertés politiques.Le bilan exact de la répression reste inconnu mais des centaines de personnes sont mortes, voire plus de mille, selon plusieurs estimations.”Le monde n’oubliera jamais” ce qui s’est passé en 1989 même si Pékin “tente activement de censurer les faits”, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat Marco Rubio dans un communiqué.- “Bravoure” -“Nous commémorons aujourd’hui la bravoure des Chinois qui ont été tués alors qu’ils essayaient d’exercer leurs libertés fondamentales et de ceux qui continuent de souffrir de persécutions” en cherchant à ce que justice soit rendue pour “les événements du 4 juin 1989”, a-t-il poursuivi.Pékin a vivement réagi, estimant que ces “propos erronés (…) déforment de manière malveillante les faits historiques, attaquent délibérément le système politique et la voie de développement de la Chine et constituent une ingérence grave dans les affaires intérieures de la Chine”.”La Chine exprime sa vive insatisfaction et s’oppose fermement (à ces propos). Nous avons adressé une protestation solennelle à la partie américaine”, a ajouté un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, au cours d’un point presse régulier.Le président taïwanais Lai Ching-te a fait écho aux propos de M. Rubio, promettant mercredi d’entretenir la mémoire des victimes de la place Tiananmen.”Nous nous souvenons du sacrifice de nos prédécesseurs, nous connaissons la valeur de la liberté et nous ne pouvons ignorer l’érosion de la démocratie” dans le monde, a dit M. Lai.”Les sociétés démocratiques choisissent de préserver la vérité et refusent d’oublier ceux qui ont contribué à l’idéal des droits humains”, a écrit le président taïwanais sur Facebook en amont d’une veillée à Taipei, place de la Liberté.- Présence policière -Les autorités communistes cherchent à supprimer toute évocation publique de l’événement, censurant la couverture des médias étrangers et les références en ligne à la répression. Mercredi à Pékin, des policiers ont été aperçus par des journalistes de l’AFP autour du cimetière Wan’an, où les personnes tuées pendant la répression ont été enterrées.Des agents étaient également postés à plusieurs intersections menant à la place Tiananmen sur l’avenue Chang’an, une large artère placée sous haute sécurité tout au long de l’année.Dans la soirée, une file de bus a partiellement bloqué les écrans des ambassades d’Allemagne et du Canada diffusant des images de bougies, un symbole couramment utilisé pour rendre hommage aux victimes de Tiananmen.Des commémorations publiques sont en outre organisées chaque année à Taïwan, que le Parti communiste chinois considère comme une partie du territoire chinois mais n’a jamais gouverné.Au cours d’une veillée mercredi sur la place de la Liberté à Taipei, Lara Waldron, une étudiante américaine de 20 ans, a déclaré à l’AFP : “J’ai l’impression que ce 4 juin est très proche de moi en ce moment. “En tant qu’étudiante, j’ai l’âge de nombreux organisateurs et participants, des personnes qui ont perdu la vie à Tiananmen”.- Grève de la faim -A Hong Kong, Chow Hang-tung, une militante emprisonnée, a entamé mercredi une grève de la faim de 36 heures. Une tentative de commémorer individuellement l’événement dans une cité qui pendant des années a été le seul endroit en Chine où les commémorations étaient tolérées.Cette ancienne avocate aidait autrefois à organiser une veillée annuelle qui rassemblait des dizaines de milliers de personnes dans le parc Victoria, dans le centre-ville.Depuis que Pékin a imposé une loi de sécurité nationale dans ce hub financier en 2020, l’événement a été interdit et Mme Chow a été emprisonnée. Elle risque la prison à vie pour subversion.Mercredi, des journalistes de l’AFP ont vu au moins sept personnes emmenées par la police aux abords du parc Victoria, dont deux écolières avec à la main des fleurs blanches – souvent synonymes de deuil dans la culture chinoise – et un homme qui se tenait debout en silence. “C’est dommage qu’il n’y ait plus” de veillées, “en fait, personne ne les oubliera jamais”, a dit à l’AFP Yuen, 49 ans, qui a souhaité garder l’anonymat.