Décès de Boris Spassky, le légendaire perdant du “match du siècle”

Champion du monde soviétique d’échecs, Boris Spassky, mort à 88 ans, fut une légende de la discipline, mais c’est sa défaite lors du “match du siècle”, au plus fort de la Guerre froide qui reste le fait marquant de sa carrière.La carrière de cette figure emblématique à la fois des échecs et de la confrontation Est-Ouest est restée associée dans les mémoires à un seul match: le duel de toute une époque, contre l’Américain Bobby Fischer en 1972.En réalité, Boris Spassky a eu un parcours en dents de scie, entre affrontements au sommet contre les meilleurs joueurs d’alors et périodes de quasi disparition. Né en 1937 à Leningrad, aujourd’hui Saint-Pétersbourg, il est particulièrement doué et précoce, devenant à 18 ans champion du monde junior et, à l’époque, le plus jeune grand-maître de l’histoire.Il a dit avoir appris à jouer aux échecs à cinq ans dans un orphelinat, après être parvenu à fuir avec sa famille Leningrad, victime d’un siège terrible par les nazis durant la Seconde guerre mondiale.Après la guerre, son style de jeu agressif sans crainte de sacrifices est remarqué par ses pairs et encouragé par l’Etat, qui lui fournit une bourse et un entraineur.Après avoir fait forte impression, il passe un temps au second plan face à une autre figure montante des échecs soviétiques, Mikhaïl Tal, le “magicien de Riga”.Ce n’est qu’en 1961 qu’il fait un retour remarqué en remportant le championnat d’URSS, avant de vaincre en 1969 son compatriote Tigran Petrossian pour prendre le titre mondial.”Je ne me suis jamais fixé l’objectif de devenir champion du monde. Tout a fonctionné tout seul. Je progressais à pas de géant”, expliquait Boris Spassky en 2016. – Spassky contre Fischer -Mais Boris Spassky ne conservera son titre que trois ans. En 1972, il joue le match qui marquera sa vie, en Islande, contre le prodige américain Bobby Fischer, une partie aux accents de confrontation géopolitique Est-Ouest restée dans les annales comme le “match du siècle”.Alors que l’URSS domine sans partage ce sport depuis de nombreuses années, Boris Spassky affronte alors un Américain excentrique de 29 ans, qui critique les joueurs soviétiques. Il doit gagner.C’est le contraire qui se produit: après un début désastreux pour Bobby Fischer, l’Américain défait finalement son adversaire, mettant fin à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. Pour Moscou, c’est une gifle, mais  Spassky se réjouit d’être débarrassé d’une “responsabilité colossale”.”Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’étais soulagé lorsque Fischer m’a retiré le titre. Je me suis libéré d’un très lourd fardeau et je respirais librement”, a raconté le grand-maître près de quarante ans plus tard.Ce duel emblématique de la Guerre froide a fait l’objet de nombreux films, livres et documentaires et inspiré le roman de Walter Tevis “Le Jeu de la dame”, adapté en 2020 dans une série acclamée sur Netflix.Après cette défaite, Boris Spassky tombe en disgrâce. Il s’installe en 1976 en France après avoir épousé une Française d’origine russe. Il obtient la nationalité française deux ans plus tard.Il ne retrouve l’attention du public que bien des années plus tard, en 1992 en Yougoslavie, lors d’une revanche non-officielle contre Bobby Fischer, qu’il perd également. Il se désintéresse progressivement des échecs.Les dernières années de la vie de Boris Spassky ont été marquées par un mystérieux conflit familial et un retour en Russie dans des conditions troubles.Victime de deux attaques cérébrales en 2006 puis en 2010, il disparaît deux ans plus tard de son domicile français et se retrouve à Moscou, où il apparaît vieux et affaibli à la télévision russe, cheveux blancs et traits tirés.”Je dois tout recommencer de zéro, mais je n’ai pas peur”, assure-t-il, évoquant un mystérieux “sponsor” l’ayant aidé à fuir la France contre l’avis de sa femme et sa soeur.Quelques années auparavant, en 2008, il s’était rendu sur la tombe de son ancien rival, Bobby Fischer, décédé la même année et enterré dans un petit cimetière islandais.”Pensez-vous que la place voisine est disponible?”, lance-t-il devant les journalistes, visiblement ému.

Global stocks mostly fall on Nvidia results, fresh Trump tariff talk

Global stocks mostly fell Thursday after earnings from artificial intelligence chipmaking leader Nvidia failed to wow the market and US President Donald Trump launched fresh broadsides on trade.While Nvidia reported a staggering $22 billion in quarterly profits, shares finished down 8.5 percent, with investors seemingly wanting more from the company.”Investors have gotten used to having Nvidia blow the door off,” said Jack Ablin of Cresset Capital. “They did well but they didn’t blow the door off.”Ablin also cited remarks from Trump indicating that 25-percent tariffs on Mexico and Canada would go into effect on Tuesday.Major US indices finished decisively lower, with the broad-based S&P 500 losing 1.6 percent.After shooting to records earlier this month, US indices have struggled in recent sessions following a trove of lackluster economic data as Trump presses on with an assertive US trade policy and government job cuts.On Thursday, weekly jobless claims exceeded estimates, while pending home sales also disappointed.European bourses also had a tough session in the aftermath of Trump’s comments Wednesday that he would hit the European Union with 25-percent tariffs.”As concerns swirls about the latest tariff threats emanating from the White House, caution remains the name of the game amid a murky outlook for the global economy,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.The threat against Europe came after Trump went back on the offensive over trade, signing a memo last weekend calling for curbs on Chinese investments in industries including technology and critical infrastructure, healthcare and energy.In Asian trading, Hong Kong went above 24,000 points for the first time since 2022, thanks to another outstanding performance by Chinese tech giants.But traders soon took their cash off the table and the market ended in the red, scenes mirrored elsewhere in Asia. Thursday saw some big share-price movements among major companies.While the Tokyo exchange closed higher, 7-Eleven owner Seven & I tumbled 11 percent after the convenience store giant said its founding family had failed to put together a white-knight buyout.The firm rejected an offer last year worth nearly $40 billion from Canadian rival Alimentation Couche-Tard, which would have been the biggest foreign buyout of a Japanese firm.In London, engine maker Rolls-Royce surged 16 percent while advertising giant WPP slumped 15.8 percent as traders reacted to earnings updates from the pair.Online commerce giant eBay slumped 8.2 percent after the company’s cautious financial outlook added to concerns about its exposure to tariff actions.- Key figures around 2140 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,239.50 (close)New York – Dow: S&P 500: DOWN 1.6 percent at 5,861.57 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 2.8 percent at 18,544.42 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 at 8,756.21 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 8,102.52 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.1 percent at 22,550.89 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,256.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 23,718.29 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,388.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0398 from $1.0485 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2600 from $1.2676Dollar/yen: UP at 149.79 from 149.10 yenEuro/pound: DOWN at 82.52 pence from 82.71 pence Brent North Sea Crude: UP 2.1 percent at $74.04 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.5 percent at $70.35 per barrelburs-jmb/aha

L’acteur américain Gene Hackman et sa femme retrouvés morts dans des circonstances “suspectes”

Gene Hackman, géant oscarisé du cinéma connu pour ses rôles dans “Bonnie and Clyde” et “French Connection”, a été retrouvé mort mercredi aux côtés de son épouse, dans des circonstances que la police estime “suspectes”.Les corps de l’acteur américain de 95 ans et de la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été découverts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, avec le cadavre d’un de leurs chiens.Le bureau du shérif du comté de Sante Fe a indiqué ne pas avoir trouvé de trace d’acte criminel. Mais “la mort des deux individus est suffisamment suspecte pour mener des recherches et une investigation approfondies”, selon un mandat de perquisition.La personne ayant découvert les corps a trouvé la porte de la maison du couple, marié depuis 1991, ouverte. Des pilules étaient éparpillées près du corps de Betsy Arakawa, situé dans la salle de bain, avec un radiateur d’appoint près de sa tête. Le cadavre était en décomposition, peut-on lire dans le document.Quant au corps de Gene Hackman, il a été trouvé dans la pièce d’à côté, habillé et lunettes de soleil à proximité, selon la même source. Leur fille, Elizabeth Jean, a évoqué jeudi un potentiel empoisonnement au monoxyde de carbone auprès de TMZ.Mais les premiers tests n’ont pas révélé un niveau élevé de gaz, selon le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.”Nous n’écartons aucune piste”, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, en ajoutant qu’il n’y avait pas de signe de lutte. “Je pense que l’autopsie nous en dira beaucoup.” – Figure du “Nouvel Hollywood” –”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration: Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford  Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).”Il n’y avait pas de meilleur acteur que Gene. Intense et instinctif. Jamais de fausse note”, a salué Clint Eastwood, dans un communiqué au magazine Varitety. “C’était aussi un ami très cher qui me manquera beaucoup.”Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange Mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins cette fois-là. Car Gene Hackman va gagner par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French  Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nommé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le film méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.

L’acteur américain Gene Hackman et sa femme retrouvés morts dans des circonstances “suspectes”

Gene Hackman, géant oscarisé du cinéma connu pour ses rôles dans “Bonnie and Clyde” et “French Connection”, a été retrouvé mort mercredi aux côtés de son épouse, dans des circonstances que la police estime “suspectes”.Les corps de l’acteur américain de 95 ans et de la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été découverts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, avec le cadavre d’un de leurs chiens.Le bureau du shérif du comté de Sante Fe a indiqué ne pas avoir trouvé de trace d’acte criminel. Mais “la mort des deux individus est suffisamment suspecte pour mener des recherches et une investigation approfondies”, selon un mandat de perquisition.La personne ayant découvert les corps a trouvé la porte de la maison du couple, marié depuis 1991, ouverte. Des pilules étaient éparpillées près du corps de Betsy Arakawa, situé dans la salle de bain, avec un radiateur d’appoint près de sa tête. Le cadavre était en décomposition, peut-on lire dans le document.Quant au corps de Gene Hackman, il a été trouvé dans la pièce d’à côté, habillé et lunettes de soleil à proximité, selon la même source. Leur fille, Elizabeth Jean, a évoqué jeudi un potentiel empoisonnement au monoxyde de carbone auprès de TMZ.Mais les premiers tests n’ont pas révélé un niveau élevé de gaz, selon le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.”Nous n’écartons aucune piste”, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, en ajoutant qu’il n’y avait pas de signe de lutte. “Je pense que l’autopsie nous en dira beaucoup.” – Figure du “Nouvel Hollywood” –”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration: Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford  Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).”Il n’y avait pas de meilleur acteur que Gene. Intense et instinctif. Jamais de fausse note”, a salué Clint Eastwood, dans un communiqué au magazine Varitety. “C’était aussi un ami très cher qui me manquera beaucoup.”Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange Mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins cette fois-là. Car Gene Hackman va gagner par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French  Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nommé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le film méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.

Trump says US, Britain working on ‘great’ trade deal

US President Donald Trump held out the prospect of a “great” post-Brexit trade deal that could avoid tariffs on Britain Thursday — as he hailed Prime Minister Keir Starmer as a tough negotiator.”We’re going to have a great trade agreement, one way or the other,” Trump told reporters during a joint press conference with Starmer at the White House, adding that a new deal could come together “rather quickly.” Pro-Brexit politicians dangled the promise of a US-UK trade deal as one of the benefits of leaving the European Union ahead of the 2016 referendum on EU membership. But they failed to agree a deal following the vote. Billionaire property tycoon Trump, who authored a book called the “Art of the Deal,” hailed former human rights lawyer Starmer’s negotiating skills during the press conference.”You’re a very tough negotiator — I’m not sure I like that, but that’s ok,” Trump joked.Asked if Starmer had managed to persuade him to drop the threat of tariffs, the US president chuckled and said: “He tried. he was working hard, I’ll tell you that.””He earned whatever the hell they pay him over there,” he added.Since taking office, Trump has threatened to impose sweeping tariffs against trading partners with whom the United States has a large trade deficit, including the European Union and China. Trump’s comments on a deal signal that his administration is keen to revive the trade talks with Britain, which made little progress during his predecessor Joe Biden’s term in office.Starmer said he had had a “productive discussion” with Trump, adding that the United States and Britain were now working on a new “economic deal.” “We could very well end up with a real trade deal where the tariffs wouldn’t be necessary,” Trump told reporters, adding that the eventual deal could be “really terrific for both countries.”On Thursday, Starmer defended Britain’s trade balance with the United States, calling it “fair, balanced and reciprocal.” 

Wall Street en net repli, Nvidia déçoit et les incertitudes pèsent

La Bourse de New York a terminé en forte baisse jeudi, les résultats du géant Nvidia laissant les investisseurs sur leur faim, alors que les incertitudes sur la politique commerciale américaine continuent de miner le marché.Le Dow Jones a perdu 0,45%, l’indice Nasdaq a plongé de 2,78% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,59%.La deuxième capitalisation boursière mondiale Nvidia a lâché 8,48% et a perdu plus de 250 milliards de capitalisation boursière au lendemain de la publication de ses résultats, tirant le Nasdaq vers le bas.”Les résultats de Nvidia étaient très attendus hier (…) et ils étaient solides”, a commenté auprès de l’AFP Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments.”Mais ce n’était pas un rapport +fantastique+, les investisseurs ont peut-être placé leurs attentes un peu trop haut”, selon l’analyste.Le groupe de Santa Clara (Californie) a dégagé un bénéfice net de 22,1 milliards de dollars, pour les trois mois allant de novembre à janvier, en hausse de 80%. Il s’est aussi montré encourageant quant à la demande de semi-conducteurs.Mais Wall Street s’inquiète ces dernières semaines des perspectives de croissance des secteurs liés au développement de l’intelligence artificielle (IA).Ces craintes se sont accentuées avec le lancement, fin janvier, de l’interface d’IA générative de la start-up chinoise DeepSeek, développée sans le microprocesseur vedette de Nvidia, le H100, et uniquement avec des puces moins performantes.Dans le sillage de Nvidia, l’ensemble du secteur des semiconducteurs a terminé dans le rouge, à l’instar de Broadcom (-7,11%), Qualcomm (-4,73%), AMD (-4,96%), Micron (-6,03%) ou Intel (-1,83%).Les capitalisations géantes du secteur technologique ont aussi reculé, comme Apple (-1,19%), Microsoft (-1,80%) ou Alphabet (-2,57%). “Dans un environnement comme celui-ci, où (les acteurs du marché) sont très inquiets au sujet de la croissance, des droits de douane (…) et où il y a beaucoup d’incertitude, je ne suis pas surprise de voir le marché réagir comme il l’a fait”, a souligné Victoria Fernandez.Les investisseurs et les entreprises “veulent pouvoir prendre des décisions en sachant ce qui les attend afin de se positionner au mieux, mais ils ne peuvent pas le faire pour le moment”, a ajouté l’analyste, notamment face aux nombreux rebondissements sur les droits de douane.Dans un énième revirement, le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits chinois à compter du 4 mars, et affirmé que les surtaxes visant le Canada et le Mexique entreraient également en vigueur à cette date.Côté indicateurs, les investisseurs ont en ligne de mire la publication vendredi de l’indice des prix PCE, privilégié par la banque centrale américaine (Fed).L’indice PCE “sera un élément clé et (…) le marché réagira probablement si nous obtenons un chiffre très éloigné du consensus”, a observé Mme Fernandez.Cet indice sera d’autant plus scruté que les investisseurs s’inquiètent de la croissance américaine.L’indice de confiance du Conference Board de février a fortement reculé mardi, tandis que vendredi déjà, une autre publication de l’université du Michigan témoignait également de l’inquiétude accrue des consommateurs américains.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans est resté stable par rapport à la veille, à 4,26%.Ailleurs, à la cote, le groupe de médias Warner Bros Discovery a gagné 4,76% après avoir annoncé le gain de 6,4 millions d’abonnés au quatrième trimestre, un nombre supérieur aux attentes. Le groupe dispose d’une base d’abonnés de plus de 116 millions et a prévu de franchir la barre des 150 millions en 2026.Le site de ventes en ligne eBay a plongé (-8,19%), malgré des résultats supérieurs aux attentes, car ses prévisions ne convainquent pas les investisseurs. Pour le trimestre en cours, l’entreprise table sur un chiffre d’affaires de 2,54 milliards de dollars, contre 2,59 milliards attendus par le consensus réalisé par FactSet.

Under pressure from Trump, Mexico extradites 29 drug suspects

Mexico announced the extradition Thursday of 29 alleged drug traffickers to the United States, as it faces mounting pressure from US President Donald Trump to tackle fentanyl smuggling or face sweeping tariffs. The mass extradition, which reportedly included some major cartel figures, comes as Mexico seeks a deal with Washington to avoid being hit with trade duties that Trump has linked to illegal migration and drug flows.The handover of so many suspects at the same time was “historic,” Mike Vigil, a former chief of international operations at the US Drug Enforcement Administration (DEA), told AFP.Mexico usually extradited only a few suspects at once, he said, adding: “They’re certainly hoping that it will have a positive impact on the tariff negotiations.”The US Justice Department requested the handover, the public security ministry and the public prosecutor’s office said in a joint statement, without naming the suspects.According to Mexican media, the former leaders of the ultra-violent Zetas cartel, Omar and Miguel Angel Trevino Morales, as well as veteran drug trafficker Rafael Caro Quintero, who is accused of murdering an undercover US agent, were among those extradited.Caro Quintero was on the US Federal Bureau of Investigation’s list of 10 most-wanted fugitives until his capture in 2022.He was accused of ordering the kidnap, torture and killing of DEA special agent Enrique “Kiki” Camarena.Vigil said the agency was “celebrating” his extradition.The Webb County Sheriff’s Office in the US state of Texas issued an alert warning of possible violence in the city of Nuevo Laredo across the border due to the extradition of the Trevino-Morales brothers.”Previous incidents have shown that the cartel tends to respond with extreme violence against Mexican government entities, which increases the risk for citizens in Nuevo Laredo,” it said on social media.- ‘National security threat’ -The extraditions follow Trump’s designation of eight Latin American drug trafficking organizations — including six Mexican cartels — as terrorist organizations.The announcement came as a high-level Mexican delegation, including the foreign, defense and security ministers, visited Washington for talks with counterparts, including US Secretary of State Marco Rubio.Mexican President Claudia Sheinbaum has pledged to collaborate with Washington, while rejecting any “invasion” of her country’s sovereignty.She has repeatedly expressed optimism that tariffs between the two countries can be avoided, and said Thursday she hoped to speak to Trump to seal a deal.Shortly after taking office, Trump announced duties of up to 25 percent on Mexican imports, citing illegal immigration and the flow of deadly fentanyl.He issued a last-minute suspension until March 4 after Sheinbaum agreed to deploy 10,000 more troops to the Mexico-US border to tackle illegal migration and drug smuggling.Trump signed an executive order on his first day back in the White House last month saying that the cartels “constitute a national security threat beyond that posed by traditional organized crime.”The move has raised speculation about possible military action against the cartels — something that Sheinbaum has said she would oppose.Last week, Sheinbaum confirmed that the United States had been operating drones spying on Mexican cartels as part of a collaboration that has existed for years.Mexican authorities have recently announced a series of major drug seizures and announced the arrest last week of two prominent members of the Sinaloa Cartel, which was among the groups designated terrorist organizations by Trump.

Depuis le Portugal, Macron exhorte l’Europe à refuser la “vassalisation”

En visite d’Etat pour deux jours au Portugal, Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à se montrer “plus que jamais unis et forts” et à refuser la “vassalisation heureuse” vis-à-vis des Etats-Unis, au moment où les pourparlers sur l’Ukraine s’accélèrent de part et d’autre de l’Atlantique.Ce voyage officiel au pays des Å’illets, le premier d’un chef d’Etat français depuis plus d’un quart de siècle, devait selon l’Elysée “marquer la profondeur et la densité des liens” entre les deux pays.M. Macron a cependant saisi l’occasion pour y marteler son message à l’adresse des Européens, qu’il a appelés à “retrouver (le) goût du risque, de l’ambition et de la puissance”, face à l’imprévisibilité des Etats-Unis de Donald Trump, tant sur la question de l’Ukraine que des droits de douane. “Je vois plein de gens dans notre Europe dire +on va devoir être gentil avec les Américains, ça va passer, il faut courber l’échine+”, a-t-il déclaré en fin de journée lors d’une rencontre dans un incubateur de start-up sur le thème de l’innovation et de l’intelligence artificielle.Mais “la réponse n’est pas dans une soumission” et “je ne suis pas pour la vassalisation heureuse”, a-t-il ajouté.Au contraire, “les Européens peuvent être convaincus d’une chose: il leur faut plus que jamais être unis et forts”, et pour cela “nous devons absolument faire des choix très profonds (…) en matière technologique, industrielle (et) de défense”, avait-t-il affirmé un peu plus tôt depuis l’Assemblée de la République portugaise.- “Combat existentiel” -Pour autant, la visite de Volodymyr Zelensky vendredi à Washington pour y conclure un accord sur l’exploitation de minerais ukrainiens, “est une très bonne chose”, a affirmé le chef d’Etat français, qui a lui-même fait le voyage lundi à la Maison Blanche.”J’ai essayé d’expliquer l’importance” de l’Ukraine et de son “combat existentiel” pour “la souveraineté” et “la sécurité des européens”, a-t-il rappelé. Manière de se poser en chef de file du Vieux continent, entre un entretien mercredi soir avec le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz et un sommet dimanche à Londres à l’invitation du Premier ministre Keir Starmer – reçu à son tour par M. Trump jeudi.Le Premier ministre portugais Luis Montenegro a d’ailleurs félicité son invité “pour son travail remarquable sur la scène internationale, afin de prendre des mesures positives en faveur de la paix en Ukraine”, ainsi que “dans d’autres zones géographiques, afin de stabiliser les conflits”.M. Macron a pour sa part vanté la relation franco-portugaise comme “un des ciments de cette Europe plus forte” qu’il appelle régulièrement de ses vÅ“ux.Preuves de cette proximité, près de 2 millions de “luso-descendants” — de nationalité ou d’origine portugaise — vivent dans l’Hexagone, quand dans l’autre sens la France revendique le rang de “premier employeur étranger” au Portugal plus de 100.000 salariés dans 1.200 filiales d’entreprises tricolores.En gage de cette entente cordiale, les deux hommes doivent signer vendredi à Porto une dizaine d’accords, à commencer par un “traité d’amitié et de coopération”. D’autres paraphes sont également prévus dans des domaines allant des sciences au cinéma, en passant par l’armement, afin notamment de confirmer l’engagement du Portugal à acquérir jusqu’à 36 canons Caesar d’ici à 2034.Déjà jeudi, ils ont affirmé leur alignement sur le thème de la préservation des océans, à travers une déclaration soulignant notamment leur engagement commun contre “la pêche illicite” et pour “un moratoire sur l’exploitation des ressources minières des fonds marins”. L’occasion aussi d’un passage de relais avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan en juin à Nice, après Lisbonne en 2022

Depuis le Portugal, Macron exhorte l’Europe à refuser la “vassalisation”

En visite d’Etat pour deux jours au Portugal, Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à se montrer “plus que jamais unis et forts” et à refuser la “vassalisation heureuse” vis-à-vis des Etats-Unis, au moment où les pourparlers sur l’Ukraine s’accélèrent de part et d’autre de l’Atlantique.Ce voyage officiel au pays des Å’illets, le premier d’un chef d’Etat français depuis plus d’un quart de siècle, devait selon l’Elysée “marquer la profondeur et la densité des liens” entre les deux pays.M. Macron a cependant saisi l’occasion pour y marteler son message à l’adresse des Européens, qu’il a appelés à “retrouver (le) goût du risque, de l’ambition et de la puissance”, face à l’imprévisibilité des Etats-Unis de Donald Trump, tant sur la question de l’Ukraine que des droits de douane. “Je vois plein de gens dans notre Europe dire +on va devoir être gentil avec les Américains, ça va passer, il faut courber l’échine+”, a-t-il déclaré en fin de journée lors d’une rencontre dans un incubateur de start-up sur le thème de l’innovation et de l’intelligence artificielle.Mais “la réponse n’est pas dans une soumission” et “je ne suis pas pour la vassalisation heureuse”, a-t-il ajouté.Au contraire, “les Européens peuvent être convaincus d’une chose: il leur faut plus que jamais être unis et forts”, et pour cela “nous devons absolument faire des choix très profonds (…) en matière technologique, industrielle (et) de défense”, avait-t-il affirmé un peu plus tôt depuis l’Assemblée de la République portugaise.- “Combat existentiel” -Pour autant, la visite de Volodymyr Zelensky vendredi à Washington pour y conclure un accord sur l’exploitation de minerais ukrainiens, “est une très bonne chose”, a affirmé le chef d’Etat français, qui a lui-même fait le voyage lundi à la Maison Blanche.”J’ai essayé d’expliquer l’importance” de l’Ukraine et de son “combat existentiel” pour “la souveraineté” et “la sécurité des européens”, a-t-il rappelé. Manière de se poser en chef de file du Vieux continent, entre un entretien mercredi soir avec le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz et un sommet dimanche à Londres à l’invitation du Premier ministre Keir Starmer – reçu à son tour par M. Trump jeudi.Le Premier ministre portugais Luis Montenegro a d’ailleurs félicité son invité “pour son travail remarquable sur la scène internationale, afin de prendre des mesures positives en faveur de la paix en Ukraine”, ainsi que “dans d’autres zones géographiques, afin de stabiliser les conflits”.M. Macron a pour sa part vanté la relation franco-portugaise comme “un des ciments de cette Europe plus forte” qu’il appelle régulièrement de ses vÅ“ux.Preuves de cette proximité, près de 2 millions de “luso-descendants” — de nationalité ou d’origine portugaise — vivent dans l’Hexagone, quand dans l’autre sens la France revendique le rang de “premier employeur étranger” au Portugal plus de 100.000 salariés dans 1.200 filiales d’entreprises tricolores.En gage de cette entente cordiale, les deux hommes doivent signer vendredi à Porto une dizaine d’accords, à commencer par un “traité d’amitié et de coopération”. D’autres paraphes sont également prévus dans des domaines allant des sciences au cinéma, en passant par l’armement, afin notamment de confirmer l’engagement du Portugal à acquérir jusqu’à 36 canons Caesar d’ici à 2034.Déjà jeudi, ils ont affirmé leur alignement sur le thème de la préservation des océans, à travers une déclaration soulignant notamment leur engagement commun contre “la pêche illicite” et pour “un moratoire sur l’exploitation des ressources minières des fonds marins”. L’occasion aussi d’un passage de relais avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan en juin à Nice, après Lisbonne en 2022